Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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07 september 1916
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s.n. 1916, 07 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6m3319t314/
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25e AFNTE — Série Nouvelle.—N*66! Jeudi 7 Septembre 1916 . ■■■:■ m— i ■ ■iir.riT-li I I I "TTïTf ■! Trrff'TH RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter. m il U Bnru — LE HAV8B TÉLÉPHONE:n*64BELOE BUREAUX A PARIS t 33, tuo Jean-Jacques-fiousseat, 33 LONDON OFFICE® 21. PAN TON STHEET Leicoster Square, S. W. M» : twim mm tO cent, le |NJ° LE XXE SIÈCLE jmmmÊmm Franc* 2 fr. 60 par mois • 7 fr. 50 par t^mestr# Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestre Autre* paye. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimdsti-e PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçue* à la Société Buropéesne ùo Publiclté,JO, rue de la Victoire, Paru, qui en a le monopole pour Paris. " 'OOtt—"» i=l Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris LA GUERRE VUE DE LONDRES Paix dure, paix juste (Correspondance pa Londres, le 4 septembre 1916. Deux ans-de guerre ne nous ont pas ei core désappris de raisonner comme ai îemps de paix. En ce temps-là, nous avions pris l'hab tude de remplacer les actes par des idée: et les idées par des formules. Depuis 1914, nous avons eu beaucoup c formules en vogue. L'épuisement de l'Allemagne en homme On l'annonçait imminent après deux mo de guerre. L'épuisement de l'Allemagne en moyei tla ravitaillement- Nous avons la maitri: des mers depuis deux ans. et l'Allemagi n'est pas épuisée. La révolution proche en Allemagne. Ce te histoire date d'octobre 1914. Et depu ilors les seuls symptômes de révolution oï feté les lamentations de quelques Cassa: dres socialistes, qui avaient TOUS voi i s crédits de guerre et ont commence déchanter quand ils ont vu qu'ils avale, ■misé sur le mauvais tableau. De quoi ne nous a-t-on encore pas r battu les oreilles ? On nous a parlé de qualité inférieure de l'armée austro-ho - groise êt de' l'armée turque. Ces arméf qui d'après nos stratèges de café auraie dû vingt fois cesser d'exister, ont, bien q décisives, opposé la résistance la pl acharnée aux Russes et aux Italiens. Cessons donc de nous leurrer nous-n mes, alors que nous raillons l'ennemi po ses communiqués fantaisistes. Pour av< •.été moins follement escomptées, les réa saJtions nous apparaîtront plus belles certitude même de la victoire finale d nous faire regarder plus clairement réalités actuelles. * & * Parmi les phrases toute faites dont ne nous gargarisons depuis vingt-cinq me il en est une que j'ai entendue au fro à l'arrière, dans l'année française, da l'armée belge, dans l'armée britanrnqu « L'Allemagne t'ent encore, en surfa Mais le jour où on l'attaquera parto «lie craquera. Et alors elle craquera d coup. » Aujourd'hui l'Allemagne est attaques tous côtés et elle ne craque pas enco ' Front d'Ouest, front d'Est, front de ! ionique, front de Roumanie, le cèrcie .fer et de feu devient chaque jour, cou elle, plus serré et plus formidable. Ne ne figurons pas que cela le fera céder &£ effort. N'escomptons pas sur un effet niai Ne comptons pas sur un sursaut des nul a,t ions révoltées — ou apeurées. CO? TO'NS SUR NOTRE FORCE, ET E PLOYONS-LA. C'est la leçon de ces deux annees de gu re : voir les faits, utiliser les faits, et diable les mots ! C'est très beau de sali la Roumanie qui se joint à nous, et : de ceux qui ont.conservé dans leurs c veaux la chanson des vers d'Homère d'Ovide n'a pu rejeter totalement 1 e? tante idée d'une renaissance gréço-lati d'une grande tradition méditerrannéei renouée.. Oui, c'est très beau. Mais si nous î vions pas eu assez de canons, et d'ob et d'hommes, et d'argent, pour vainc est-ce que la Roumanie aurait march non, et"nul n'aurait pu lui en faire gr Et la Grèce ? est-ce que le passé, es que Salamine, est-ce que Bvron, est-ce i les Orientales, est-ce que Gladstove, es qu'Eycloux, ont empêché son roi d'être beau-frère timoré du Kaiser, ses Goum et ses Skouioudis d'avoir partie liee a le baron Schenck ? Si la Grèce nous devient favorable, elle écoute la voix prophétique de Ven los, ce sera à, cause de Salonique et Pirée, de notre flotte et de nos soldats. sera, à cause de notre force. * * A Cette force, nous allons devoir 1' F loyer sans relâche. Ne nous figurons ennemi abattu. N'oublions pas qu'en emant il rétrécira son front, il augme: ra ses lignes intérieures, et ne compi pas que la chute du « moral » compens contre lui cet avantage : car plus il se s tira menacé, plus il sentira qu il lutte p la vie. - Nous emploierons cette force pour 1; la guerre. Ce n'est pas tout. Nous devr aussi l'employer pour faire la paix. Si j'ai tenu à vous écrire cet article d c'est que dans peu de milieux cette i rencontre autant de crédit qu en An terre. La Grande-Bretagne a commis b( coup d'erreur .dans cette guerre. Chaque tien alliée est d'ailleurs clans le même Mais, pour ceci, elle voit clair et pré juste. L'un des personnages les plus en vue War Office me disait récemment : « îs sommes beaucoup 'qui ne concevons la fin de la guerre sans le Kaiser e Kronprinz perdus. » Ceci n'est qu un exemple : mais < vous fait saisir sur le vif la manière liste avec laquelle on envisage ici les ; blêmes de demain. A quoi bon s'embar sar de phrases ,de titres, de « lois d< Guerre » que l'adversaire a constamn foulées aux pieds ? On trouve des as sins, on les punit. Sécurité oblige. L'An terre a haï Napoléon comme elle hait C le unie II, mais ne l' a jamais méprisé l'Empereur est mort à Sainte-Hélène, curité. Pourquoi voulez-vous qu'on ne plus "de formes avec les assassins cou nés qui ont déchaîné la guerre ? La force comme moyen, la sécurité c me but. Ce doit être dès maintenant la rectriee des nations alliées. La paix interviendra doit être pour l'ennemi, < et écrasante. Les frontières nouvelles i vront peser sur lui d'un poids que les I nées n'allégeront pas. C'est le thème traite par M. Bar dans son magistral article du « Jou des Débats » : « IJ n'y a pas de loi a< riant l'immunité aux voleurs qui restit vni ïl n'v aura pas de paix rticulière dxi XXe Siècle.) sible sans restitutions, réparations, et ga ranties. » L Tout noire programme tient dans ces trois mots. Sachons n'en pas sortir. Evi i_ tons de tomber dans les embûches qui nous 5 attendent des deux côtés de la route. ' Déjà les ennemis se préparent. Aujour e d'hui .c'est un article insidieux qui noui expose la querelle survenue entre Ferdi 3 nand de Bulgarie et son fils, le russophii< is prince Boris. Demain toute la Bulgarii sera russophile... et redemandera ses Iron 1S tières de 1913. ,e Aujourd'nui c'est un homme politique ie allemand qui combat la politique d'anne xion. Demain la neutralité de ia Belgiqu n'aura pas de plus chaud champion qu ;s l'Allemagne... qui redemandera ses fron tières ae 1914. a. Chimère ! La force dans la paix, comm e la force dans la guerre. Notre salut est : 'à ce prix. A ceux qui voudraient voir, à côt de tous les Alliés réalisant leurs aspiration nationales, s'agrandissant, se garantis e_ sant, — une Belgique pareille à celle d'hiei la il n'y a pas d'autre réponse à faire. Q_ Il "lauurait désespérer de nous si la guei ,s re ne nous avait rien appris. Quand nou qJ voyons une Roumanie de huit million je d'âmes prête à mettre en ligne un millio: iS d'hommes, nous songeons à ce que notr armée aurait dû être hier, à ce qu'elle ser Lg. demain. ur Dès maintenant, il faut que l'on song ,jr à l'équiper, à la,doter du matériel nécei saire, a agir vile'et à faire large. : a Cette armée-là, il faudra,qu'elle garde ( jit puisse défendre nos frontières. Des iror es tières, et pas des tracés géographique: Toutes les mesures d'après-guerre, tou les systèmes fiscaux, toutes les ligues ant "boches, tout ça serait nul sans cette sure! us essentielle. js Qu'on le veuille ou non, on est sftnené at' , cette conclusion. On doit la préparer d< n4 maintenant, l'affirmer à nos ennemis qi j . voudraient' y échapper, l'annoncer à nos a ée" liés qui'n'ont.pas tous les mêmes raisor ut" que nous pour la connaître. UI^ C'est la leçon impérieuse du Passé et d Présent. Malheur à ceux qui ne l'ente] Ja ■ flraiant oàs, rêveurs kicomgibtes ou thé re riciens dé la diplomatie. GUTT. «a- — — de | Leur impudence po- ))0K LP- M- « Toutes nos idées :;ur l'honneur, la I daus les traités, ia sincérité, la grande er- viennent d'être ébranlées par la défectû au de la Roumanie. » ier C'est dans le « Berliner Tageblatt » q ml ces. lignes 'viennent de paraître et c'est er- Herr Dernburg cjui les a signées, le môr ou Herr Dernburg qui a passé plusieurs mt ;al- aux Etat-Unis pour y démontrer la légi ne, mité de la violation du traité garantisse me la neutralité de 1a, Belgique Après cellc-là, on serait te>té de tirer 1 l'a- chelle, m*is nous en verron? bien d'autre us, r fs âpres lAriîiênie, î la Palestine V6C 5>0t( I1 OE QUE LA TYRANNIÈ D'ENVER. PAGHA A FAIT DE UA SYRIE ET 0 Ce LA PALESTINE. CENT MILLE HOMMES MORTS DE FA La presse associée de Gra,nde-Bretagn< an- envoyé en Syrie et en Palestine un repor pas neuiii'6 qui a pu voir sur place les résuilt; re- de la domination turque. Ces résuit ite- sont effroyables ons — Partout, écrit le voyageur, j'ai été era témoin des spectacles les plus révoltaa >on" de famine, de maladie et de misère. our mort balayait par milliers les hommes, femmes, les enfants, et les fonctionnai: ur® au gouvernement regardent cela avec i ons s-tupide indifférence. Il n'est pas exag de dire oue les deux-tiers des habitants r1,CI' pays de Jérusalum, Ramallah, Et-Taib , e El-Bireh, Beit-Safafa, Selwan, Beit-Ma çle" heh et Bir-Zeit sont morts de la faim ou :au" la fièvre typhoïde. Impossible de don] na" une idée exacte de ce qui se passe au :a?: ban ; les horreurs de misère et do souffr: volt' oes auxquelles les Turcs ont réduit gens de cette région laissent chacun s péfait et muet. ous « Ç'a été un jour noir quand Enver 1 pas cha ^ arrjVé ôn Syrie. Cette brute tyr 1 le nique a publié un décret défendant ai lument'- toute importation de blé ou ;ela n'importe quelle autie cérçale dans le rea" ban : ce terrible décret a eu pour effet 3r0" transformer en une famine générale la ras" sette qui régnait au Liban. Les habita ' j sont morFs par milliers, et dans beaucc lent de vjiiagres il ne reste plus une âme. C sas" de cette façon qu'Enver Pacha exécute : S1.®" plan de mort contre le Liban qu'il v ,ui)" punir de ses sympathies françaises. 1 '6b Sé- « Cet état de famine et de mortalité ette frayante n'est pas exclusif au Liban. T ron- le nays est' sujet à là même misère, ; mêmes besoins, à la même persécution om- ficielle. De grandes villes comme Beyroi . di- Damas Alep^o et Jérusalum n'y échapp qui pas. Quand* j'ai quitté ces régions la lure sère était à l'extrême : cent mille lu de- mes au moins ont péri de faim, et plusie an- milliers de maladie et de fièvre. Non se ment le gouvernement turc ne fait i hou 1 pour alléger 1a, misère de ces gens, n rna.l il y ajoute en réquisitionnant tout et •cor- imposant des taxes formidables sous j uent texte de besoin d'Etat et de néceesit-éS POS-1 lit.aîrfrs » PENSÉES * * * L'HISTOIRE DES TERRITOIRES El DES ETATS SOUMIS JUSQU'ICI A LA NEUTRALITE PERMANENTE A DË MONTRÉ JUSQU'A L'EVIDENCE QUI NI LA NEUTRALISATION NI LES GA RANTIES LES PLUS SOLENNELLES j N'ONT PU ELOIGNER DU PAYS NEU i TRAI.ISE LES DANGERS QU'ELUS AVAIENT POUR BUT DE CONJURER ^ MAIS QU'AU CONTRAIRE ELLES LE i J AUGMENTAIENT. KLEEN. — Lois et usages de là neutralité ? ÂllBiands ayant tout !.. 3 1 oiO(; e s ENCORE UNE DÉCLARATION , EDIFIANTE D'UN DÉPUTE SOCIALISTI Il est bon que les Allemands se charger s de nous enlever toutes les illusions don s nous avons failli mourir et qu'ils s'achai a nent à nous prouver qu'ils se valent tom e Imitant la conduite des évêques all€ a mands à l'égard de nos évêques, les cathc liquas de la « Koelnische Volkszeitung > e de la « Germania » comme ceux du « Volki î- verein » ont pris à tâche de montrer au catholiques-belges qu'ils n'ont pas à attei >t dre plus de justice et de loyauté' de leui t- anciens amis du Centre que des leadei s. des ligues protestantes ou rationaliste î d'Outre-Rhin. i- Les socialistes du pays de Karl Mar é n'en-agissent pas autrement à l'endroit c leurs anciens compagnons de l'Internatii à nalo et on les voit prodiguer à l'envi 1< sa déclarations le plus fougueusement pai ii geiTnaniat.es. 1- Tel ce député Lensch qui vient de faii ts pai-aîfre à-Leipzig un livre intitulé : « ! Sozialdeimokraiie. Son sort, sa fin ». L'ai u leur est un des membres les plus en vj i- du parti socialiste allemand ; il était aup: >- rafv&ïH direefcew politique de là « Gazet pfvpul'aii'e de Leipzig ». ïl fut l'un, des qu torze qui, le 4 août 1914, lors de la séarii du parti, votèrent contre les crédits < guerre cnMtte à les voter par discipline la séance du Reichstag. On va voir ce qiue dit après deux ai de guerre allemande ce « minoritaire de veille. » Nous avons signalé cette déclaratif* 0j dans une édition précédente, mais el „r mérite d'êtie mise en lumière : )n « CETTE TERRIBLE ' TRAGÉDIE ( guerre) A AGI SUR MOI, déclare le de ^ teur Lensch, COMME UNE DÉLIVRANT INTÉRIEURE, ET DÈS 33AINTENAS ,13 JE ME RENDS COMPTE OUE L'AVEN! ti- DU MOUVEMENT OUVRIER EN ALL nt MAGNE NE PEUT SE FAIRE QUE SI LE TERRAIN NATIONAL. CETTE GUE 'é" RE A CAUSÉ LA FAILLITE DE LA S s! .ZIALDEMOKRATIE. » La faillite de l'Internationale égalemei « On pourrait croire, continue Lensc qu'après tous ces faits (les votes des c) dits pour la guerre par les socialistes ira çais) le simple respect • de soi-même c vrait pousser les socialistes allemands dire : « Assez ! » Cependant une minox tapageuse de la Sozialdemokratie se cal encore contre la réalité des faits, pre vant l'effondrement de l'Internationale. L'auteur expose la crise intérieure socialisme allemand et annonce que le p E létaire socialiste reviendra complèteme transformé après avoir passé par le f IM des batailles : « Cette crise se terminera, dit-il, lorsiq : a les milliers de soldats qui se trouvent campagne rentreront dans leurs jfoyei ufb car ils reviendront avec une nouvelle nu talité. Tout l'indique, aussi bien les déc rations qui nous parviennent de ceux < le sont au "front, que ce qu'ils écrivent cl îts erux. Celui qui a eu l'occasion de recev La de tels aveux a pu remarquer comb: les profonde était (leur tranformafcion irn t'es ri mire. Les hommes qui, sous le drape ne allemand, ont combattu en France et tié Russie sont guéris à jamais du rêve du l'Internationale. Ils pensent aujourd'l an, tout différemment qu'autrefois sur l'e ni- pereur, l'armée, l'Etat, 1a, patrie. Ils -de fait justice de tous ces bavardages d'à 1er cats qui essaient encore, loin du front, Li- prêcher l'Internationale et désirent ma î.n- tenant, une politique positive, pratique les Rempl:s de cette fierté que la classe tu- vrière a joué un rôle actif énorme di cette guerre, ils demanderont de partici 3a- dans une mesure considérable au gou> a,n- nement de l'Etat pour lequel ils ont c< so- ba.ttu et se sont sacrifiés ; et cet .Etat de viendra leur patrie. Voilà cruel sera l'ab Li- fcîssement du mouvement ouvrier allema. de Une grande tâche s'ouvre devant lui d; di- la nouvelle Allemagne. Mais ce sera ai nts ta fin de la Sozialdemokratie « interna mp nale n et « révolutionnaire ». =on Voilé- comment parle un des 14 socia eut tes allemands qui ont eu le 4 août 1914 i hésitation devant le crime. Qu'on juge là de l'état d'esprit dès autres et qu'on ef- rende compte de la duperie que constil out rait toute tentative de renouer sur n' lux porte cruel terrain avec des gens empois of- nés à ce point par l'orgueil et la vora ith, boches. , ent m mi- " Pour avoir parlé françs ile- ien ww tais en Le conseil de guerre de Mêlz vient )ré- condamner vingt-et-uhe femmes dmc mi. à quinze jours de prison pour s'être en tenues en français dans un tramway. La défense économique] de la Belgique ! 0)(H< ; Quelque» mots à propos de notre flotte nationale > Dans la préparation de la défense économique de l'après-guerre, un des actes les ' plus décisifs réalisés jusqu'ici aura'certes i été la création du « Ltovd. Royal Belge », due à l'initiative du gouvernement be'ige. , Au moment où la raréfaction des navires réquisitionnés par le gouvernement dont > <ils portent le pavillon menaçait la Belgique d'une crise de transports, constituer, pour le retour au pays, une flotte de quelque 600,000 tonnes, préparer ainsi la lutte con- . tirte les armemenits ûiliemtands, saibstilttuer d'ores et déjà aux compagnies maritimes ■ boches qui accaparaient le port d'Anvers une puissante Compagnie belge, il y avait là un acte de sage prévoyance et une preuve de réconfortante énergie. Il parait cependant que d'aucuns ne l'ont pas compris : nous avons rencontré d'excellents patriotes, très rares, disons-le, qui paraissaient étonnés ! C'est pour ceux-là que 'nous voulons revenir sur -l'article paru ici même, i!l x a - quelques semaines et qui exposait les coawiitions dans lesquelles le « Lloyd Royal t Belge » s'est constitué. t Non seulement les navires dont pouvait disposer le gouvernement devenaient très '• rares, ma.is le transport des vivres d'Amé-" rà^iie à destination de la Belgique occupée était sérieusement menacé. En juin et eo '> juillet., il fallut toute la diligence de la Com->* mission for Relief pour assurer ce trans-x poî«t, et, à un moment, on put craindre que nos compatriotes ne. reçussent pas le né-8 cessaire. Il fallait donc parer tout d'aborc 's à cette situation et assurer l'avenir. Il l'ai-? lait, d'autre part, songer à la luitte écono inique de demain. x Des armateurs belges, en pleine guerre 0 avaiient réussi • à augmenter considérable 3" inent leur flotte, groupant 39 navires — don ^ 2(5 sous pavillon anglais — c'est-à-dire su» x~ ceptiibles d'être réquisitionnés. Les armateurs propriétaires de cette flotti l'ont, apportée au Lloyd be'ge dans des ' ; conditions qui font honneur-à; Leur patrio f" tismie, puisque, d'après l'estimation de dieu: , dfes ' brookers les plus autorisés de Londres .* raoqni4y£tfi...£ùïat-faite à-jj» faux iafériauj ». ® 20 millions à la veletili" réelàe et que, é J plus, ils ortt cédé, sans contre-valeur com plémentàire, un isn®otrbant chantier naval ô des ateliers en pleine activité, leur acti commercial, c'est-à-diie leurs contrats, leu 1S clientèle, etc. u Ges contrats feront réaliser au Lloyd de bénéfices qui se chiffreront par plusieur n millions. Et l'on a l'assurance que l'aanoî te' tàssemeiit des navires acquis sera tel qu leur p<rix de reprise ne sera finalement pa supérieur à celui qu'on eût payé en temp la de* pais ! c- Parmi les navires passant sous le p£ ;E vfllon, du Llovd Royal Belge, il en est. <ft ÎT conviennent surtout au traroping. Il e ■r est aussi un certain nombre, la majorité p qui peuvent servir, au moins pendant un n période suffisante de début., à assurer de p services réguliers. Au moment de la lib< ,ration du territoire belge, il vaudra rnieu: O" pour l'industrie b°'~ avoir de pareils ni vires oluitôt, que de n'en pas avoir du tou } Outre qu''ffl a .pour but immédiat de rav i." tailler la. Belffi^ue occupée, le Iioydi Roy; •p' a également pour objet .éloigné les train " ports outillage et de matières première i. nécessaires à l'industrie nationale. Enfii à il pouinsuivra un troisième but : la créatio i»A des lignes régulières de navigation cp lfe doivent remplacer les lignes allemandes lU. Anvers. „ A ce moment le lloyd .qui a.déjà 39 n: ;ju virés, <yui en. possère trois sur chantier aura pu en construire ou en acquérir ua ut .soixantaine de nouveaux*. Ceutx-ci seroi eu du dernier type rêvé pour les services r gulfers. Bref, la Belgique, grâce à l'initiative c 110 gouvernement, a fait une belle et briïlau en affaire. *» Nos alliés sont unanimes à admirer ;n" décision qui y a présidé, et nos enraem la7 _ fas est ah hoste doccri — n« aissimiuife] Iin pas leur colère de voir la petite Belgiqt préparer avec tifie fie®e vaillance sa défen; ou" économique et affirmer sa décision de sub Çn titrer désormais un aannement m-aritiim belqe aux lignes boches qui en-combi-aie: ^ nos ports. de **' 1 PéDBîralioB naGiîip... de .in- ou. Les Aàemaodte s'attendent évidiemmei ms à subir, a.près ia guerre-, un boycottage ( per règle de leurs produits. Aussi sont-ils à ier- recherche cte nouveaux procédés pour co >m- tiîmuer Unir pénétration pacifique. Depu de- quelque temps les journaux Hollandais ou- les feuilles suisses publient assez source nd des annonces bizarres qui pourraient bi< uns relever dm département do la reprise d issi affaires. C'est ainsi que nous lisons das tio- un' récent numéro d'un journal de Zurich .négociant allemand ^ avec son premier commis par entravés dans leur propre activité 1 SO par suite de la guerre, recherchent ue- occupation rémunérée, seraaent dispo-im- sés à fournir participation EN CAPI-on- TAL ET APPORT "EN MARCHAN-îité DISES. Et voilà, comment on cherche à obtenir — naturalisation suisse ou, hollandaise po les capitaux et les marchandises boche is Aux Alliés à'veiller au grain. Nous prions nos lecteurs et abonni ' d'adresser toutes les'- lettres et commus tne cations destinées à la rédaction ou à l'a tr» i ministration du « XX» Siècle ». RUE t i VA BOURSE, 28 ter, LE HAVRE. X'assauf de picardie ei de 2!ransuhanie Le maréchal von Hindtenburg a une fi cheuse prise de commandement : Eche< en Occident ; échecs en Orient ; nuées toi jours plus grossies d'orages sur l'Isoai© sur le Vardar, sur lê Danube et sur l'E* phrate. Lorsqu'on songe à l'admirable -uni du ccmmandemenit prussien qui lui val les victoires -de 1864, de 1866 et de 1870 qu'on compare uefcte unité à la. diversité t commandemeni allemand pendant cet guerre, — von Falkenhayn- succédant à v( MoJtke et von Hindenburg succédant à v< Faîlkenhayn, — on y puise la certitude qi c'en est fait de.la maîtrise militaire pn; sienne. Un empereur — fût-il le kaiser ne peut point changer de chef d'état-maj comme il change d'uniforme. Pour avoir i prendre Soull a,ux 1-ieiu et place de Bertbk pendant les Cent-Jours, Napoléon vit to" ses plans brouillés. Quant aux métamc phases du. haut com-mandtement français • 1870, elles furent le plus sûr présagé de débâcle. Von I-Iindenburg vaut-il mieux q von Falk.enha.yn ? Nous l'ignorons ; me ce qui est. certain, c'est qu'on ne rempla jamais impunément le pilole pendant tempête. .Avant que von Hlndenburg puis paisir dans ges mains tout l'écheveau d fils die commande de- l'immense front, bi du temips se passera encore et, pendant temps, lies Alliés continueront ' à avant de fouîtes parts. Et le temps perdu né regagne jamais. Le grand événement sur le champ de 1 taille de Picardie, ce n'est pas tant 1» oc ; quèt« du terrain, la prise des prisonnù • et la capture de nombreux canons <5 ' D'extension de l'aire de feu. Ce champ ' bataille était un peu étroit ; son élara|is ment vers le- sud lui donne l'amplitude ] - cessaire pour que l'objectif s.uprême dé ce " formidable lutte puisse être "atteint, t ■ Les Allés, par leur constante progr ■ «ion, donnent d'e ptos en plus à la lie allemande en Picardie la fonne d'une poé ' Lorsq.ue la i>oche sera plus profonde enco ! on peut croire que la paroi en. sera de ver ", si ténue qu'un dernier effort la rompra J l'que, -otfr éviter oeiWe catastronhe, l'ennlc • se repliera, avant qu'il soit trop tard et -ffhKrQhep ejy arrière de nouveâes positw qui coïiser\'ftront à l'ensemble de son fr ■, une forme rectîligne. Chacun se déniai .» qiuand il peut être raisonnablement es;p i qu'un si grand résiulta-t sera atteint. Ce l' rait fort malaisé à dire. Cependant du que, dtu nord an sud, en Picardie, les po: 3 vitaux dia résistance de l'ennemi sont s 1 paume, Combles, Péronne, Chaulnes et cours vertical d> la Somme, il est à pré e nier qu^, ces points conquis, l'ennemi de s aEter chercher fortune plus en arrière, s Les Allemands opposent à. l'assaut gîais une -4us vivp résistance encore q l- î'assa.u,t français. L'explication nous pa: ii !i- eû. devoir être cherchée'dans la ciréœls-:s tance que le .péril -pour l'ennernii est beau-1- coup plus grand au nord qu'au sud. En effet, >, -p front ennemi dessine, comme on le sait, j- un vaste angle droit dont la pointe est à té Noyon. Une troo/ôe* dans leur ligne entie it Arras et Albert mettrait dans une situa-et tion très périlleuse toute la- « charnière » de lu Noyon, tandis que tant que le cours verti-t'ï cal do la Somme, en amont de Péronne, m n'est point franchi par les Français, la m (( charnière » de Noyon ne court aucun dan-ie ger sérieux. ' s- — Les trois, grands mouvements concen-triques entrepris sur le front oijental se développent heureusement. "J"' Le prem%!r de ces niouvemenfs, en direc-Jf lion de Lemberg, s'est affirmé, ces trois d'er-ir" nèers jours, par, une poussée de l'aile gau~ -1} che russe ve-is Halicz frégion du Dniester 'L: et de la. Zlota.-Lipa) et par une poussée de 4e l'aiie droite vers Vladyroii-Volvnski. Le général Broussilow pratique toujouis la ee manœuvre des coups d'ailes alternés qui, au* débuts de son offensive (juin l£>1 (>;, lui Ie- donna déjà de si beaux résultats. es Le (Deuxième de ces mouvements concen-2,L triques est exécuté par l'armée russe du ce général Letchitsky, qui opère dans les Car-fir pathes du Sud ,et par l'armée1 roumaine se qui, en liaison étroite avec Letchtits-ky, s'avance sur tout, le pourtour de la Transylvanie, — immense hémicycle de 700 kilo->a» mètres de développement où, dans toutes in- les passes montagneuses et- dans toutes les srs vallées, Roumains et Russes marchent vieille tor-ieusement. Les Roumains ont déjà pris, de presque sans coup férir, des régions eh-ié- ikères où les 'Autrichiens, surpris comme lé- il n'est point permis de l'être, n'ont pas tte même çu' le-temps de faire sauter les ponts. tunaiAls et les voiles ferrées. Ce n>st çs- point à dire que la guerre sera pour les ns Roumains une promenade militaire, car 1e. l'ennemi doit évidemmlant nréparer dlans re, I® massif monfagneux Qgntraî une ligne' de »ue résistance. • Cependant, toute progression ou roumaine, partant d'Orsova en diirect'ou; mi dfc Temlesvar, rendrait fort précaire cette ira Mgnei de 'résistance, puisqu'elle la prendrait $g flan"., puis de revers. >nt Le troisième mouvement, concentrique ide s'ébauche par l'entrée en ligne de l'armée éré «serbo-russé. aux frontières de 'a Dobroudja se- où ses avant-gardes de cavalerie se sont ait heurtées déjà à dies escadrtms bulgares. Ce nts mouvement sera en complète exécution 3a- lorsque l'armée du général Saura® prendra le l'offensive. Celte offensive est à la veille su- d'être rendue possible, puisq'ue la sèduritô vr& sur les derrières de l'nrmés Sa.rrail est maintenant garantis'à 'cette armée par Te an- retour à la. raison du gouvernmteent u'fe d'Affièni&s eT le retour à la santé du rot "ait Constantin de Grèce. Paul CRÛKAERT. ECHOS »o«—>>— Un conseil de cabinet i- a été tenu mardi après-midi à Ste-Adresse, il sous la présidence de M. de Broqucville. 3- M. Helleputte. malgré l'ctat de sa santé, :s avait tenu à assister au conseil. 1, —0— S. E. .11. Djuvara, l1 ministre de Roumanie près du roi Albert, a a j donné mardi, à l'occasion de l'entrée en 2 I guerre de la Roumanie_, un grand diner au- . ^ quel .assistaient le ministre des Affaires ] Etrangères et tous les. membres du corps . diplomatique. ] s —0— ■ Les savants belges aux Etats-Unis ; ju Tout en demeurant attaché à la Faculté * le des lettres de Poitiers où il reprendra ses 1 cours publics en novembre, M. Maurice De la Wulf, de l'Université de Louvain, a accepté j is une nouvelle invitation nue lui fait l'univer- i ï't sité américaine d'Harvard d'y ouvrir un en- j ie seignement durant un semestre. M.De Wulf 1 5e y donnera des cours sur l'histoire de la phi-s. iosojihie au xme siècle. De plus, on lui a 1 e fait l'honneur de l'inviter à donner uhe sé-jt rie de conférences au grand institut [«LowelT1 Instit.ute » de Boston sur le sujet suivant -, « la vie monastique au ccgur du "moyen-.: Age ». -0- Un collège belge en France. Nous apprenons qu'un établissement, belge d'enseignement moyen sera annexé ' à une arrandp école secondaire libre fran çaise pendant l'année scolaire 1916-1917. ït Les cours s'ouvriront a,u début d'octobre. ;n Ils seront organisés conformément au pro-la gramme des sections d'humanités ancien- j n- nés et modernes de nos Athénées et Colis lèges. et l'ne section scientifique préparera nos nt jeunes compatriotes aux examens de l'Eco-n le militaire et'à l'épreuve préalable à l'ob-ss fenfion du grade légal, belge de candidat is ingénieur. : Pour tous renseignements on es! prié de s'adresser au directeur do l'Institut Po-lymathique belge à Beaumesnil (Eure). Mariage 'Mercredi matin a été célébré, en l'église de Sainte-Adresse, le mariage de M. A. de Ramaixî fils du sénateur d'Anvers, attaché au département dés Affaires Etrangères, avec Mlle de Weerde, fille du ministre des Pays-Bas près .le roi Albert, la — Mort en captivité Nous apprenons que- le caporal André Bessand, du... régiment d'infanterie, cité à, = l'ordre du jour sous Verdun, décoré de-la Croix de guerre, a trouvé la mort en capti-is vité le 30'juillet.' a l'âge de 26 ans, en'saij-lî- vant un camarade qui se noyait, d- 11 était le second fils de Madame et de iE Monsieur Paul Bessand, gérant de la « Belle ! Jardinière » de Paris. »0<C L'heureuse. intervention des troupes françaises —•—1)01'—» Les dépêches d'agencés reçues die Saio-ïiqji© ne nous ont pas dit comment l'effer-/escenco s'est calmée, pas plus qu'elles ne ions ont éclairés sur l'attitude des armées illiées vis-à-vis du mouvement révoluitiori-îaire. Grâce dux journaux anglais, 011 possède aiuijourd'hu/i là-dessus des informations sérieuses qui montrent le rôle pacificateur lue l'armée française a joué dans ces jours -ritiqûes. Après une'nuit de combat entre îmtiona-' Lisk's et .loyalistes autour de la caserne d'infanteriie, et puis une matinée encore' raublée, la situation4 s'est- tpul b coup îclaircie, ei ia guerre civile a cessé. Le général Sarrai! se rendit au-devant . les officiers gui menaient la rési&taaicè et eur dit qui! ne jiouvait tolérer de nouveaux troubles dant une .ville où se trouve établi soin qu,ailier général, l^es offiçàers gi-ecs lui répondinenit qu'ils ne voulaient pas *e vendre à leurs adversaires, mais qu'ils rérrtettraient volontiers leur sort entae les nains des Alliés. — Alors, rendez-vous à moi, dit le génëj ral français. . ' Grâce à cette combinaison, le<? troubles cessèrent tout de suite. Les officiers, au nombre' d'environ manquante, restent prisonniers sur. parole des Alliés dans la caserne où ils résist-aiiénlt. I.es soldats, au-aombre d'environ. 1,500, rendirent les arnvs lux Finançais et furent dirigés sur le < amp français de Zeitenlick, où ils sc-iïf"nourris Ev&r les Alliés. Quand le général Sarra.il eut pris toutes' ces dispositions, il fit la déclaration stu-van te : « La loi martiale a été proclamée à Salonique, et il fout que je veille au respect dej i'ordre dans la ville ; à coup sûr, c'est nécessaire dans une ville, où est établi un quartier général d'année. La nuit 'dernière,' il y a eit un échange de coups de feu ; il y a eu des morts et de.s blessés.C'est pour cette raison qufe les trompes françaises ont reçu l'ordre d'intervenir' et de l'établir l'ordre. » Il convient d'ajouter qu'après la reddition, officiers grecs révolutionnaires et officiers loyalistes fraternisèrent sous les regards bienveillants des poilus. Voici où les choses en sont actuellement; à Salonique. C'est le gouvernement provisoire qui gouverne, et toute résistance s'est évanouie. Les fom-tionnaires civils ont été maintenus, à'condition d'obéir au nouveau pouvoir. La mobilisation décrétée contre les Bulgares s'effectue au milieu de l'enthousiasme général ; les réservistes affluent

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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