Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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30 september 1917
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s.n. 1917, 30 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 01 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7659c6t47m/
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TROISIEME ANNEE. N9 1072 L© TVxir»i<5x*o : lO centimes DIMANCHE 30 SEPTEMBRE 1917 ■ .y PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Télépîaone s Central 33-0& PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÉCLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28tsr Téléphone s 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fera ont! NEURAY Le roi Victor'Emmanuel Vient de faire Visite au roi Albert -~r* — S. M. Victor-Emmanuel III vient cle faire visite au Roi Albert sur le sol belge, au milieu de notre armée nationale. Tous les Belges se joindront à leur Souverain pour remercier notre allié de son témoignage de sympathie et pour lui adresser leurs plus sincères souhaits de gloire et de prospérité. Cette guerre a créé l'amitié italo-hel-ge. Auparavant, les reiations entre les deux nations étaient plutôt lointaines, et l'écho de nos luttes de parti les empêchaient de prendre un caractère vraiment intime et cordial. Combien de Belges, au lieu d'envisager nos relations avec l'Italie sous le seul angle de l'intérêt national, les appréciaient d'après leurs idées philosophiques ! Combien d'entre eux en étaient restés aux discussions sur le bien ou le mal fondé des iévénemnts de 1870, alors -ne ce débat n'avait plus que la portée d'un jugement sur des faits historiques, acquis dans la politique mondiale ! L'inexpérience des grandes affaires ne nous permettait pas de juger toutes choses, comme nous le faisons maintenant, d'après le bien ou le mal que notre Patrie peut en retirer. "Nous attachions à droite un sens trop précis à d'augustes protestations, tandis qu'à gauche l'on acclamait un geste anticlérical dans ce qui était surtout une affirmation d'ardent nationalisme. Aujourd'hui, les Belges seront unanimes à espérer que les rapports entre l'Italie et la Belgique ne cesseront de devenir plus étroits. L'Italie a montré un profond respect pour la situation particulière du Saint-Siège et a mérité par là la reconnaissance des catholiques de tous les pays. Ceux-ci n'ont plus qu'à sonhaiter voir cristalliser dans une formule du Droit des gens les accomodements intervenus entre le Quirinal et le Vatican ; dès maintenant, ils seront les premiers, parmi leurs compatriotes à crier : « Vi- ye le Roi d'Italie ! » ♦ '< • * * Le Roi Albert a déjà reçu, en Son Quartier Général, la visite de plusieurs membres du Gouvernement italien. C'était en 1916, M. Commandini, au commencement de 1917 M. BLsso'lati, et tout dernièrement M. Meda, ministre des Finances. Ces messieurs furent tous les hôtes du Baron de Broqueville ; notre ministre des Affaires étrangères eut, en outre, l'occasion de rencontrer en différentes circonstances M. Sonnino. En Italie même, notre Gouvernement est représenté par une Légation active, dirigée par M. le Comte Werner van den Steen de Jehay, qui a facilité aux Belges l'accès des différents milieux influents du monde italien. Récemment, le lieutenant-général Michel est allé saluer de la part du Roi les magnifiques troupes italiennes dans les Alpes et sur le Carso. Les deux Gouvernements n'ont donc perdu aucune occasion de multi-, /N/W plier les démarches de courtoisie et de préparer, en des conversations officieuses, les ententes nécessaires. L'Italie et la Belgique n'ont, dans la guerre, aucun intérêt divergent ; elles ont beaucoup d'intérêts communs. Bien que leur ennemi principal ne soit pas le même, elles ont toutes deux besoin d'une, victoire de l'Entente sur l'alliance ennemie qui leur donne la sécurité dont elles ont manqué jusqu'ici. Le sort de notre Pays a éveillé dans la péninsule un enthousiasme délirant, dont le Gouvernement de M. Salandra s'est adroitement servi ; cette force populaire est toujours debout, et permetttrait éventuellement à l'Italie de dire son mot dans le règlement définitif de la question belge. Nos alliés latins ont un sens trop aigu des nécessités de l'équilibre de l'Europe, ainsi qu'en témoigne leur Livre vert, ils ont trop profondément senti les dangers d'une prédominence des puissances centrales pour ne pas comprendre les avantages que représente pour la paix générale une consolidation de la barrière de l'Ouest. Ils sont particulièrement aptes à saisir la valeur politique de cette idée, et ils sont de taille à aider à son exécution, si on leur indique clairement les conditions de sa réalisation.La Belgique, d'autre part, peut contribuer, après la guerre, à l'épanouissement des forces économiques de l'Italie. Personne ne pourrait craindre de I notre part une influence nuisible dans les affaires intérieures dç, la péninsule : notre pays rénové pourra remplacer l'industrie allemande en ce qui concerne la métallurgie et l'industrie électrique dont l'avenir est si brillant, sans que l'esprit d'indépendance de nos alliés y redoute une intrusion dangereuse pour l'économie nationale. * * * Nous espérons qu'à l'occasion de la visite du Roi d'Italie et à l'occasion de la visite que notre Souverain ne manquera pas de lui rendre, les hommes d'Etat responsables procéderont a des échanges de vues sur ces problèmes de la guerre et de la paix. Les alliés sont solidaires de fait encore plus que de droit ; il convient donc que les grandes puissances soient minutieusement instruites de notre cas. Dans les conférences internationales, la Belgique n'a guère l'occasion d'élever la voix. C'est tête à tête avec chacun de ses alliés qu'elle doit préparer les voies aux délibérations plus générales qui régleront- son sort dans l'avenir. Nous comptons fermement, quant à noms, sur l'appui du Gouvernement et du peuple italiens dans nos justes revendications, convaincus qu'ils sauront apprécier la question belge dans toute son ampleur, du point de vue moral et du point de vue politique. LUDQ. La kermesse Belge clez 10s Miits mutiles Ami lecteur, qui ne saurais que faire de tes dimanches, laisse-nous te glisser à l'oreille un conseil amical. Suis-le ; tu feras d'une pierre deux coups : tu apporteras, à dos œuvres excellentes, le « Foyer du Soldat belge » et la « Compagnie universitaire des Etudiants mutilés », une obole largement méritée. Et tu retrouveras, pour quelques heures, la franche gaî-té de nos kermesses et de nos ducasses. Comme nous — aimablement guidé par le secrétaire du Comité organisateur, M. Cahiwaert, tu pourras, dans le jardin, bercé par les flots d'harmonie do la Fanfare des Mutilés de Port-Villez, tu pourras admirer le « clou » de la fête — et quel clou! Tu passeras, à loisir, une juste colère sur Iles (( pif » homériques du Kaiser et de quelques tristes sires de moindre envergure. « Treus boules po cinq çenses » ; les jeux du tir et de la grenouille te tenteront aussi. Le « Musée de la Guerre » t'exhibera des souvenirs de la guefte ; et, parmi eux, tu ne verras pas, sans émotion, le drapeau du bataillon de marche du corps de volontaires. D'habiles carto-manciers ou graphologues liront, dans les lignes do ta main ou de ton écriture, les secrets de ton caractère, de ton avenir et môme de ton passé- Tu trouveras enfin, dans la saJle des fêtes, des consommations savoureuses à des prix très abordables ; tu y entendras, en matinée et en soirée, des" artistes et des amateurs de talent ; tu t'ébaudiras aux scènes d'une vraie revue estudiantine, revuie... et censurée : « On ne s'en fait plus ! » Tu... etc., etc, etc. Tu me remercieras de mon conseil et tu regretteras de ne pouvoir le suivre qu'une fois, car la fête se termine aujourd'hui. Elle a commencé hier dans l'accueillante maison de l'avenue de Saint-Mandé, et a été visitée par un public nombreux; nous y avons vu beaucoup de dames, les coionéls die Quebedo et Paenen, le député On nouveau bombardement de Zfiebmgp Londres, 29 septembre. Pendant la nuit du 27 au 28 septembre, des raids de bombardement exécutés par nos avions navals, ont atteint les objectifs suivants : les écluses de Zeebrugge, de Saint-Denis, l'aérodrome de Westrem, les abris d'aéroplanes de Gonlrode, Vaérodrome de H ouït ave. De Iîouttave on a aperçu pendant assez longtemps le bombardement, de Zeebrugge. Les bombes tombaient au milieu des hangars et des abris, au sud-ouest de Vaérodrome. En tout, sept tonnes d'explosifs ont été lancées. Tous nos appareils sont revenus indemnes.-"l/WWt» Aux États = Unis New-York, 27 septembre. Le Séant américain a voté hier, sans débat et sans scrutin, le plus'formidable crédit qu'ait jamais voté un gouvernement dans l'histoire. Ce crédit s'élève à 8 milliards de dollars, soit au cours du jour 146 milliards 400 millions de francs. Il est exclusivement consacré à la guerre, l. Le texte voté stipule en outre que le Département de la guerre pourra habiller et équiper autant d'hommes qu'il voudra appeler pour l'armée. Sur les 8 milliards de dollars votés, 4 milliards seront couverts par le deuxième emprunt de la liberté. Brun et, président du « Foyer du Soldat ; de nombreux officiers français et belges : le commandant Libois, directeur du « Home», en faisait aimablement les honneurs. •F. k . ' ii roi wnm m lis rions mi & rniffl Emouvante manifeslatioii en Alsace reconquise Front français, 29 septembre. Au cours des trois derniers jours, le roi d'Italie, rendant au président de la République la visite qu'il en avait reçue, a visité le front français d'Alsace, de Verdun, de Reims, de Champagne et de l'Aisne et les territoires libérés. Arrive mercredi matin à Bclfort, le roi, en uniforme gris-vert de lieutenant-général, a rencontré M. Poijicaré, les généraux Pétain et de Castelnau, A Massëvavx (Alsace reconquise), tout vavoisé aux couleurs italiennes, françaises, anglaises et américaines, certaines' fenêtres arboraient des drapeaux français déteints, cachés depuis 1870. Des jeunes filles, en costume national, des garçons en gilet rouge et velours noir, défilent en tête des autorités, des pompiers, des troupes, et, le défilé terminé, se préci-vitent vers le roi et le président qui les embrassent. Puis ils gagnent Gérardmer par Saint-Amarin, passant parfois à quelques centaines de mètres des lignes allemandes ; ils contemplent l'Hartmannwillerkopf et le Linqé. A Wasserburg, ils passent des trouves en revue . A Gérardmer, les visiteurs gagnent, par le train spécial dans lequel ils passent la nuit, le front de Verdun, où ils ont passé en revue les délégations des divers corps composant l'armée de Verdun. Le roi a décoré quelques généraux, notamment Pétain et Guillaumat. Ensuite, le roi et le président se dirigent vers le champ de bataille de la rive droite de la Meuse et visitent le fort de Souvile. La matinée se termine par une visite à Verdun, où les visiteurs déjeunent dans la citadelle souterraine. Après avoir visité la Champs/ne et l'Aisne. le roi se rend aujourd'hui sur le front belge. Il repartira ce soiiJMi&MlalieK t. +-—: Au moment de quitter le front français pour se rendre dans les lignes belges, le roi d'Italie a fait parvenir au Président de la République un télégramme exprimait son admiration pour l'armée française.M. Poincaré lui a répondu en soulignant les buts communs des armées alliées. ECHOS Le prince Charles de Belgique, ■iomiw de Flandre, fils de notre Roi, qui avait passé ses vancances auprès de la famille royale d'Angleterre, est retourné au collège royal naval d'Osbome. wvvvk Certificat En louant l'autre jour le patriotisme des Flamands, l'Echo de Paris avait accolé au nom de la Vrij Belgie les épithètes d' « activiste » et de « germanophile ». Dans son numéro d'hier, notre excellent confrère publie une note d'allure officieuse d'après laquelle la Vrij Bclç/ic « combat pour la patrie belge et pour les alliés » Le journal parisien avait évidemment commis une erreur, mais la note qui la rectifie s'avance peut-être un peu loin et iil nous étonnerait que Vrij Belgie fût absolument satisfaite de ce certificat Cette feuille n'aime pas qu'on lie aussi étroitement la cause de la Belgique et celle des Alliés et tandis que l'idée du pacte de Londres suffit à l'indigner, elle fait volontiers r.isette à l'entreprise de Stockholm. Quant à sa façon de servir la patrie belge. il est bien permis de ne pas croire (censuré) qu'elle soit- Ja meilleure quand on voit ce journal sommer le ministre de la guerre de retirer les mesures disciplinaires qu'il a prises contre le Dr Van-der M-eulen et qui ont été approuvées par tous les membres du gouvernement. H/VVWV Equipements Toue les officiers belges s'habillent et s'équipent, à des prix raisonnables chez Lévv. a, boulevard Saint-Martin, à Paris, fournisseur du Ministère des Colonies da Belgique. (Visiter ou écrire). WWVI» Chiffres éloquents Pour bien apprécier l'importance des combats livrés actuellement en Flandre, il faut tenir compte surtout des rudes coups que portent les tommies à l'armée du Kaiser. Le Times attire l'attention sur. ce point dans un article qu'on trouvera à notre revue de presse. Ajoutons-y, d'après notre correspondant au front britannique, deux chiffres singulièrement éloquents : dans un seul sous-secteur du champ de bataille le sous-officier chargé du service des inhumations a constate la pié&ence de 580 cadavres allemands contre 120 australiens.•wwv» L'heure d'hiver C'est dans la nuit du 6 au 7 octobre que toutes les pendules, en France comme en Belgique libre, devront être retardées d'une heure. Correspondance Une lettre venant de B... et signée Henriette, adressée à M. Alphonse Giet, sous-lieutenant instructeur, peut être réclamée à L. Cabay, sergent-major, D 2G4, Gs comp. UTOPIE CRIMINELLE (."'.and il veut faire l'ange, l'homme réussit;.,, faire la bête, dit'Pascal. Le solitaire de Port Royal connaissait sinon les Russes, admirablement l'humanité. Tiè-s suggestive à ce propos, cette his-toir» des derniers jours de Riga que nous eenv? candidement la « Frankfurter Zei-tuii'"; ». P ndant que le canon allemand tonnait aux portes de là ville et qu'éperdues, les trovoes ravagées par la propagande anar-chiq le abandonnaient les passages de la Du;i i, le Soviet maximaliste de Riga faisait le la politique spéculative. Il obligeait le conseul municipal à établir 'a journée de huit heures, même pour les ravailïeurs militaires, à instituer le vote' et l'éligibilité des femmes et à faire prot der — en vertu de quelle loi ? — à de nou: dles élections municipales. Le nou-veai, ' -conseil qui comprenait parmi ses meir ires quatre « matrones » devait même se rjunir le jour où la ville tomba. Pi idant ce temps, le Soviet, socialiste jusq/Jà l'ivresse, l'utopie et l'anarchie, discuta't sereinement. Le sujet passionnant de 1 . controversé était « l'Idéal de la. ]i-bert>' » et « le principe de la reprise individuel ». Le Allemands par malheur envahissant 1a. ci„é et 1a, salle des séances vinrent clore cettci intéressante discussion. Le Soviet n'en revint pas. LYbilogue hélas, comme tout ce que terminait les Allemands, devait être tragique. Foits de leur liberté, six membres du Sovilt crurent pouvoir so refuser à tra-vallc pour les Allemands. Ceux-ci, pour rrtoxr'-er la différence qu'il y a emtrb l'idéal rusM cl la liberté allemande, fusillèrent ces '"malheureux. Que c,e crime retombe aprè- tant d'autres sur la tête de-s Soviets ! Le Soviet maximaliste de Riga est sans douJ. I fixé aujourd'hui. L'idéal de la liberté c'est ) le sacrifier une petite partie de la liber- : pour sauver le reste; c'est de se soumet à cette saine discipline qui fait la forci des armées et des Etats, et permet à la vraie liberté d'être solidement établie et défendue. O/i a crié à la trahison à Risra. Pas n'est besû' i de cette explication. Pascal avait ré.pc l'u d'avance, depuis deux siècles et demi. PRECY. LA FOURBERIE BOCHE On a parlé beaucoup vendredi au Reiclistag. Le chancelier Michaelis et M. von Kuhlmann ont pris la parole chacun deux fois et très longuement. Gela ne veut pas dire que leurs explications ont été claires, mais elles ne pouvaient pas l'être puisqu'il s'agissait de désavouer des déclarations auxquelles des documents et des faits donnent tout le caractère d'une parfaite authenticité.MM. Michaelis et von Kuhlmann les ont désavouées devant le Reichstag sous la pression des pangermanigtes qui semblent plus que jamais maitres de la situation, mais, en même temps, une nouvelle note officieuse faisait savoir que le démenti d'hier visait simplement la forme des déclarations jointes à la réponse au pape : il n'y a pas eu note verbale, mais conversation. « Telle est, écrit à propos de cette histoire M. Auguste Gauvain dans le Journal des Débats, la procédure coutnmiè-re germanique en matière de sondage. Elle justifie de notre part toutes les méfiances, toutes l£s réserves. Si nous nous laissions engager dans des pourparlers qui ne seraient pas publics, nos moindres paroles seraient déformées ou faussées, et celles de nos interlocuteurs ne seraient que plumes au vent. Les gouvernements germaniques préparent leur offensive diplomatique pour la paix comme ils ont préparé la guerre. Ils recourent aux mêmes méthodes, aux mêmes tricheries. » Tout cela, heureusement, importe peu devant la résolution froide des Alliés. Lord Milner vient de déclarer à l'Ame-rican-Club de Londres, « il n'y a pas de paix possible tant que des doctrines semblables à celles que von Tirpitz a formulées à l'égard de la Belgique n'auront. pas été désavouées. - » Le docteur Page, ambassadeur des Etats-Unis l'a approuvé et a affirmé aue l'Amérique est entrée dans la guerre « pour de bon » et avec la plus "ferme résolution, Ces paroles, comptent beaucoup plus que toutes celles qu'on peut prononcer au Reichstag. — Stylo. Les aviateurs franco-britanniques attâfiesK tes bases de l'ennemi en Flandre *--- ■ ■ cfr"' AGflESSIeivs ALLEMANDES AU FROIVT BELGE »■ ■ ■ ■ ■ > -—tgj-rpgpi COMMUNIQUE BRITANNIQUE 22 heures'30. L'ennemi a attaque, ce matin, deux de nos positions sur la hauteur 70 au Nord de Lens. Il a été repoussé, à la suite d'un vif combat, dans lequel nous avons fait un certain nombre de prisonniers. Deux des nôtres ont disparu. Les rencontres de patrouilles de cette nuit vers la route de Bapaumc à Cambrai nous ont également valu des prisonniers. Notre artillerie a montré de l'ctivité, au cours de la journée, sur le front d'Ypres. L'artillerie allemande s'est aussi montrée très active sur différents points' entre le canal d'Ypres à Comincs et Saint-I ulien. Notre artillerie, a montré de l'activité, au travail d'artillerie et de photoarapliie. Ils ont jeté plus de quatre tonnes d'explosifs sur les champs d'aviation de Gontrode et de Carnières, sur des dépôts, cantonnements et voies ferrées ennemis. Dans la nuit, six tonnes de projectiles ont encore été jetées sur des objectifs analogues, y compris l'aérodrome de Gontrode où les canons spéciaux, mitrailleuses et projecteurs montraient la plus grande activité. Malgré la violence du barrage qui couvrait. l'aérodrome, tous nos appareils sont rentrés indemnes. Nos pilotes ont encore pu, au cours de ces raids, attaquer à la mitrailleuse, avec d'excellents résultats, tous les détachements et convois ennemis qu'ils ont aperçus.Neuf aéroplants allemands ont été abattus en combats aériens et quatre autres contraints d'atterrir désemparés. Un quatorzième appareil a été abattu par nos canons spéciaux. Trois des nôtres ne sont vas rentrés, COMMUNIQUE BELGE L'activité des deux artilleries a été normale dans la journée du 28 septembre. Dans la nuU du 28 au 29, le bombardement a pris un caractère très violent entre Nieu-port et Dixmude. De nombreuses patrouilles allemandes ont tenté de faire des incursions dans nos lignes ; les tentatives onl-été vaines, sauf à la borne 16 de l'Yser, où l'ennemi est parvenu à pénétrer dans une tête de sape ; mais il en a été chassé immédiatement. Notre artillerie a exécuté des tirs de destructions sur plusieurs batteries ennemies ; certaines de celles-ci ont notamment tiré vers le fort de Knocke aujourd'hui.L'aviation a été très active. Deux aviateurs belges ont. poursuivi de quit des aviens ennemis se rendant vers Dunkerque et Calais. COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. Grande activité des deux artilleries sur la rive droite de la Meuse. Des coups de main ennemis sur nos postes avancés au sud-est de Saint-Quentin, dans la région d'Aillés, au nord du. bois ,cles Cauriùres, ont échoué sous nos feux., gai- En Haute-Alsace, à. l'Est de Seppois, nous avons réussi une incursion dans les lignes allemandes, détruit des abris et ra-rri-^'é du matériel. lit en à signaler sur Xe reste du. front„ Aviation Des avions allemands ont bombardé la. région de Bar-le-Duc. 23 heures. Aucune action d'infanterie au cours de la journée. La lutte d'artillerie a pris une assez arande intensité sur le front de l'Aisne, notamment dans les secteurs du Panthéon et d'Hurtebise. Sur la rive droite de la Meuse, le bombardement continue, violent de part et d'autre, dans la région au Nord du bois Le Chaume. Journée calme partout ailleurs. Dans la journée du 27, deux avions allemands ont été abattus par nos pilotes. Nos escadrilles ont bombardé, dans la nuit du 27 au 28, les terrains d'aviation de Staden, Roulers, Cortemarck, et les cantonnements de la région. 1 — vvtvu LES REGRETS DE LA SUÈDE AUX ÉTATS-UNIS » Washington, 29 septembre. M. W- A. F. dkengren, ministre de Suède à Washington, vient d'exprimer à M. Lansing les regrets du gouvernement suédois à l'occasion de l'incident Luxburg et a donné l'assurance que de semblables intrigues ne se renouvelleraient pas. (Ra-sio.)www— Le Niveau lard maire de Londres Londres, 29 septembre. M. Charles Hanson, député, a été élu aujourd'hui au Guidhali, lord-maire de Londres pour l'année prochaine. ;Radio.) ■"wwwvv" — .!«. ; LES INONDATIONS B CHINE 100.000 Chinois sans abri Londres, 20 septembre- On télégraphié de Tien-Tsin que la majeure partie des concessions française, anglaise et allemande, ainsi que la totalité de la concession japonaise, sont maintenant sous trois à cinq pieds d'eau. Par suite de cette inondation, 100-000 Chinois se trouvent actuellement sans abri. La crue paraît désormais avoir atteini son maximum d'intensité. Mais il est certain que bien des jours s'écoulemont encore avant que le pays soit complètement asséché. Un kl hommage à l'armée beige Un officier de l'élat-major alleraaud reconnaît sa part dans la victoire de la Marne Français ou Anglais, les écrivains militaires ont reconnus en plus d'yne occasion l'importance du coup d'épaule don* né aux vainqueurs de la Marne par nos combattants d'Anvers. A ces témoignages précieux, on a pu, il y a quelque temps, en joindre un autre d'autant moins suspect qu'il vient des pires ennemis de notre pays. Il se trouve dans la seule relation importante de la bataille de la Marne, parue en Allemagne, relation qui vient d'être traduite en français par M. Th. C. Buyse, traducteur au ministère de la Guerre belge (1) et publiée en un élégant volume sous le titre : « Les batailles de la Marne, par un officier d'état-major allemand. » L'auteur se demande à la page 145 de> ce volume « quelles furent les causes qui décidèrent le colonel général von Mo'ltke à reporter l'ordre de la bataille allemand à environ une journée de marche vers le nord », en d'autres termes à battre en retraite. L'écrivain allemand répond que cette décision fut imposée par la fatigue et les lacunes du ravitaillement des troupes allemandes, mais aussi par le retard infligé à la progression des- lr0 et 2° armées allemandes par la résistance imprévue des forteresses de Liège, Namur et Maubeuge et par les sorties de la garnisùn d'Anvers. « Quelqu.es corps d'armée, surtout lé IXe corps de réserve et certaines partiel du IIP corps de réserve, écrit l'officier d'état-major allemand, furent retenus PAR L'ENERGIQUE SORTIE DE LA GARNISON D'ANVERS qui coïncida avec la con-tre-offensive française sur la Marne. LEUR PRESENCE SUR LA MARNE EUT SUFFI ■ A ELLE SEULE POUR BATTRE DEFINITIVEMENT LA G» ARMEE FRANÇAISE et pour faire fléchir complètement tout l'ordre de bataille de l'adversaire, qui était aussi extrêmement ébranlé au centre. » A supposer même qu'il y ait quelque exagération dans ces lignes qui font uni peu trop fi de la capacité de résistance de l'armée Ma un oury, cette appréciation de l'officier allemand est un bel hommage dont notre armée a le droit d'être fière. Nous sommes heureux de voir rendre cette justice à nos vaillants soldats.Quand le moment sera venu de faire l'histoire du siège d'Anvers et des sorties de notre armée, nous considérerons comme un devoir de citer par leur nom,-pour leur rendre l'hommage qu'ils méritent, les hommes qui, avec le Roi AU bert, peuvent revendiquer l'honneur d« ces opérations. (1) Une volume in-12, 150 pages et carte^ 3 francs, chez l'éditeur Van Oest, fooutevflJYf Haussmann, 63, Paras. — ■* ■" ■ « Arrestation ~ de Bolo pacha On possède, sur les origines de ses millions, des documents précieux Tenus d'Amérique L'a£fair« Bolo va entrer dans une phasa nouvelle. Le capitaine Bouohardon vient de recevoir des Etats-Unis des renseignements importants et inconnus jusqu'à présent.Us concernent particulièrement l'origùw diea fonds considérables détenus, par l'in-1 culpé. En conséquence de ces renseignements Bolo a été placé samedi matin sous mandat de dépôt. Les documents américains contiennent! tout le détail des opérations de banque^ faites par Bolo aux Etats-Unis (principale* ment par l'entremise d'un agent allemand nommé Havenstein), de l'origine de l'argent qui était versé à. cette banque à s-'on compte, et la liste des bénéficiaires des chèques adressés en France sut les ins-, tructions de Bolo. On apprend que, précisément à l'instant où s'établissait Je mandat de dépôt à sa charge, Bolo-Pacha écrivait à la fois à M. Bouchardon et à M. Painievé pour récla* mer des juges. Au premier il disait : Mon capitaine, je vous demande de m'en* tendre le plus tôt possible. Veuillez Lie» m'intertrogor le temps que mes forces la p«rmettroret. M» Bonzon s'entendra avec vous pour la jour <ip \ous voudrez bien venir et, croyez à mes sentiments distingués. Au Préskient du. Conseil il écrivait : Monsieur le ministre, 3e vous demande qu'on en finisse. Depuis huit mois, je suis torturé. Depuis huit mois,, on n'a rien trouvé de repréhensible contre moi. au contraire. J'ai même accepté toutes les investigations' sur ma fortune en remontant depuis hier jusqu'à de lointaines années et en donnant toute^ les facilités à la justice. Ma santé est à bout. Mamtenant donc, ou-ia liberté ou des juges devant lesquels Je;

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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