Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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11 september 1916
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s.n. 1916, 11 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6nz43/
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^m^stcmmaumm^imÊÊÊBaÊcammÊmBÊÊÊmmmmmÊmsKmm RÉDACTION & ADMINISTRATION 28,er. ras di II Boarss — LE HAVRE TÉLÉPHONE :n'64 BELGE! BUREAUX A PARIS ; S3, M Jaan-Jacquas-Rousseaï. 33 LONDON OFFICE » 31. PANTON STKEBT Le/cester Square, S. W. Sirestear : rEÛn IW iwvwwwwf 10 cent, le }\l0 LEXXESIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris mmmmm France 2 fr, 50 par mots ■ 7 fr. 50 par tv^msstra Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois • .. 7 sh. 6 d. par trimestre Autre* paya. 3 fr. — par mois » - 9 fr. — par tri mettra PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal tes petites annonces sont également reçue* à la Société Européenne, ào Publicité. 10, rue de la Victoire, ParUi gui en a le mottopole pour Paris. 5 cent, au front Les débuts du Duché dé Limbourg 1839-1848 Par sa déclaration, diui 16 avril 1839, le roi-duc do Limbourg avait déclaré à la ; Diète die Francfort : « que la séparation ' complète des parties du Limbourg qui re- 1 tombaient sous sa souveraineté d'avec le ! royaume des Pays-Bas serait vraiment dommageable pour les intérêts matériels et ( moraux de ces parties et qu'en ccxnsé-quienoe elles seraient constituées en duché , et soumises, au point de: vue de la succès- ( Bion, aux mêmes règles que la couronna , néerlandaise ». Il avait ajouté que le duché, serait administré et régi de la même façon que le royaume des Pays-Bas, « avec l'assurance que cette circonstance ne pourrait en aucune. façon porter atteinte aux droits de 'Confédération germanique sur le dit duché ». Pour bien marquer qu'il ne pouvait être question d'incorporer le diuché de Limbourg dans le royaume des Pays-Bas et qu'il s'agissait d'une simple union personnelle, d'une juxtaposition, il fut formellement stipulé et convenu que les vi'lles fortifiées de Venlo et de Maestricht, avec leurs rayons militaires , seraient exclues du nouvel Etat et feraient partie intégrante du •territoire hollandais proprement dit- Ceci explique pourquoi la, ville de Roer-auonde devint la capitale du nouveau duché et le centre d'édriion du journal officiel, Le Mémorial administratif du duché de Limbourg. Cette exclusion de Venta et de Maestricht, de Maestricht surtout, était inspirée par des motifs d'un ordre tout spécial. Ces deux villes se trouvaient être touites deux fortifiées'et elles avaient été, de 1830 à 1839, des centres d'une grande activité pro-belge : Venlo avait été conquise en 1830, de haute lutte, par les troupes belges ; Maestricht, è, moitié wallonne, n'avait jamais cessé d'avoir dtes liens administratifs avec notre pays. De plus, l'enclave de Maestricht donnait à la Hollande un pied sur la rive gauche de la Mfeuse et constituait une redoutable tête de pont au profit des Pays-Bas. C'était — et c'est encore — à Maestricht que se mesurent les quantités d'eau que la Belgique peut prèle' er dans la Meuse mitoyenne pour l'alimentation du canal de Liilége à Anvers ; Maestricht est comme la ^station) de contrôle des communications par eaux intérieures entre la Wallonie indus -trente et !a Flandre maritime. Maestricht avait cependant toujours été heig'e. Le roi d'Espagne, agissant en qualité de duc de Brabant, comte de Limbourg, avait, il est vrai, cédé aux Provinoes-Uni.es, par le traité die Munster (1648), la totalité de sies droits sur la villie, mais n'avait pu aliéner les droits de co-propriété qui appartenaient au prinoe-évêque die Liège. Ces droits avaient été formellement reconnus par les Pays-Bas dan© la capitulation du 22 août 1632, qui stipulait, entre autres choses, « que les seigneurs États généraux n'emprendront dedans Maestricht autre chose que ce qui appartient au roi d'Espagne comme duc de Brabant et qu'à l'évéque de Liège demeurera, pro indliviso, la juridiction commune et son domaine entier », Et « que les seigneurs Etats généraux gouverneront avec le dit primee-évêque ensemble la ville et appendices comme un Etat et Prcwnnce séparée des provinces autres de chacun des dits seigneurs . Administrée comme « Etat séparé » par les Provinces-Unies et le prince-évêque de Liège, Maestricht revint à la Belgique en 1795 et lui resta jusqu'à la Révolution belge. Unie tentative faite, en avril 1814, par le prince d'Orange pour s'empa.rer de la ville pour son compte personntel, fut Vvéprimée par M. Saek, qui avait été désigné joar les puissances alliées en guerre contre la France en qualité de gouverneur général 'du,- Bas-Rhin. Privé de ses deux villes les plus importantes, le dtuché die Limbourg ne comptait que 147,527 habitants. Il n'avait ni organisation administrative, ni finances, ni force publique Exclu du dToit de participer à la discussion et au vote de la nouvelle constitution hollandaise, il ne put obtenir dans les débuts d'être représenté à la Diète de i]a Confédération germanique, celle-ci n'ayant pas encore fait la. distinction entre le grand-dutehé de Luxembourg et le duché de Limbourg.En raison dm mécontentement général de 3a population contre l'acte et l'autorité qui étaient les causes de sa séparation, d'avec la Belgique, le pays fut occupé militairement par les Pays-Bas et à tout moment il fallut l'intervention de la troupe pour main-iteaaiir l'ordre. Les Limbourgeois se laissèrent assez facilement entraîner par le baron de Heuscb d^ Scherpenzeel qui, volontaire belge de 11830, avait été leur dâlégjié au Congrès national à une attitude assez curieuse. On admit que la Belgique avait manqué à tous ses devoirs ,en aibandonant ses compatriotes transmosans à leur triste sort et, qu'il n'y avait plus rien à attendre d'elle. Mais d'autre part il ne fallait pas se laisser dominer par les Hollandais : le duché die Limbourg «Sait un Etat indépendant, de nationalité pMemande, n'ayant, rien de commun avec ftes Pays-Bas et me dlevant rien accepter d'eux ni rien leur fournir. N'ayant pu rester Belges, il valait encore mieux, pour les Limbourgèois, être Allemands que de devenir Hollandais. La. participation du duché à la formation (de l'armée confédérale allemande, fixée en 1846 à 597 hommes, _ l'application au Limbourg de l'impôt fédéral et la décision des Pays-Bas de lui imposer en même temps le paiement des contributions hollandaises let le service militaire devaient bientôt fournir à nos ex-compatriotes ries occasions de manifester cet esprit spécial. Jack RYAN. Nous prions nos lecteurs et abonnés ^'adresser toutes les lettres et communications destinées à !a rédaction ou à l'ad ministration du « XXe Siècle », RUE DE VA BOURSE, 28 ter, LE HAVRE. La. question d'Orient et l'attitude bulgare _ La guerre actuelle résoudra-t-elie la ques- 1 tion d'Orient, cette question qui est née, i — d'après le mot d'Aioert Sorel, — dès qu'il ! y eut des Turcs en Europe ? On peut l'es- i pérer, sans en avoir la certitude, encore ; qu'il paraisse certain qu'il n'y aura plus de , Turcs en Europe après cette guerre. Mais les Bulgares ont remplacé les Turcs, et, , comme ceux-ci, ils sont de l'intraitable race tourttiiienne. Si l'on veut donc sérieuse- ■ Iment résoudre la question d'Orient, il faudra traiter les Bulgares comme ils le méritent..L'un des meilleurs guides dans cette question touffue et épineuse est assurément certaine étude qui, quoi que parue au début de 1914, a conserve, maigre la guerre, tout son intérêt. Elle est due à S. Ex. M. Djuvara, ministre de Roumanie en Belgique et est intitulée : « Cent projets de partage de la Turquie » (1). Parlant du traité de Bucarest de 1913, l'honorable diplomate insistait sur le fait que cette convention, contre qui les Bulgares protestaient, leur faisait toute la part à quoi ils pouvaient avoir droit : « Les statistiques, — écrivait-il, — sont là pour prouver'que la Bulgarie n'a pas du tout été sacrifiée au traité de Bucarest ; elle tient le premier rang apfès la Roumanie, dont la supériorité est antérieure à la guerre ; les Roumain» ont une existence propre plusieurs fois séculaire ; leur nombre total est presque trois fois plus grand que celui des Bulgares. Il y a, en Orient, plus de Serbes, et plus de Grecs que de Bulgares. La prééminence à laquelle ces derniers prétendent est. donc injustifiée... s'il y a eu jadis un grand empire bulgare, ou plus exactement roumano-bulgare, il y a eu également le grand empire serbe de Douchan et le grand'empire byzantin. » M. Djuvara, cependant, ne se faisait point d'illusions. « Sans doute, écrivait-il, une union douanière d'abord, entre les cinq Etats chrétiens (des Balkans), une entente politique, ensuite, entre la Turquie, la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce, la Serbie et ie Monténégro seraient un idéal. Mais cet idéal parait être dans les limbes. » Et il ajoutait prophétiquement : « On doit encore redouter de graves complications dans l'Orient européen. Jusqu'à présent, à l'ombre de la puissance ottomane, les nations chrétiennes de l'Orient ont pû se recueillir et s'organiser. Les difficultés commencent aujourd'hui que ces nations sont toutes libres et, par suite, tentées d'entamer les possessions des voisins, L'attiiude des Bulgares est particulièrement menaçante ; ils n'ont pas dissimulé leurs projets de revanche, au lendemain 1 même de la paix de Bucarest. Celà est d'autant plus inquiétant pour l'avenir que les Bulgares, comme les Turcs, sont de race touranienne ; à ce titre, leur entente sera toujours difficile à ablir avec leurs voisins chrétiens qui sont tous aryens. On tient généralement trop peu compte de la : race, élément qui joue néanmoins un rôle : prépondérant dans les relations entre peuples, comme jadis la religion. La cellule organique de ces deux ra.ces ennemies a conservé à travers les âges, la répulsion indélébile de l'un contre l'autre ; cette dia-thèse est irréductible. » La vue était prophétique ; le conseil res-' te excellent. Aux négociateurs de la paix à s'en inspirer. au lendemain de la victoire . militaire. La sécurité de l'Europe sera peut-, être à ce prix. Lesconferences Verhaeren i EN SUISSE t »0« Nous avons signalé hier les conférences ' données actuellement avec le plus vif succès 1 à Lausanne, à Bâle et à Berne, par M. Emile ■ Verhaeren, sur la littérature belge. Un de ; nos amis nous écrit de Lausanne à ce pro-| pos : Emile Verhaeren est venu, parler ici le 5. . « Dans la salle, — dit la « Tribune de Lausanne », — où d'autres orateurs nous ont s parlé tour à tour de la Belgique héroïque i et dévastée, de ses villes martyres, où nous ; avons frémi d'admiration et d'horreur de-. vant les descriptions de l'heure tragique que 1 traversa la malheureuse petite nation belge, ■ Emile Verhaeren nous a parlé de la jeune Belgique, de la Belgique littéraire qui se - prépare 4 vivre ses avrils après la tour-i mente actuelle. » ! Pour les Belges qui assistaient à la con-i férence, ce fut une joie de réentendre le pal-i maires des noms de famille : Decoster, Pi-; card, Max Waller, Bodenbach, Maeterlinck, î etc. r Pour les Suisses, venus là pour manifes-. ter leurs sympathies envers la Belgique ■ martyre, ils furent un peu interdits. Mais ; ils les manifestèrent tout de même par leurs j applaudissements et par l'offre de deux bou-; quêta de fleurs, l'un aux couleurs belges • pour le conférencier, l'autre aux couleurs . roumaines, pour l'interprète de ses poëmes, ; M. de Max, de la Comédie française. Ils . crièrent : « Vive la Belgique », par un sincère sentiment de sympathie et aussi par le i sentiment que leur donne cette constatation: i « S'ils n'avaient pas passé chez elle, ils eus- - sent passé chez nous. » s C'est ce sentiment qui, même en Suùsse ; 'Alémanique, gagne à 1a. Belgique beaucoup i de sympathie. M. Verhaeren est parti conférencier à > Berne et à Bâte. Combien la cause belge souillée ici par la présence de trop nombreux embusqués civils habitant ses Palaces gagnerait à être ainsi plus souvent défendue ! (1) Un fort volume de 650 pages, avec ; 18 cartes. A la Librairie Félix Alcan, 108, ^ttlevard Saint-Germain, Paris. Le Daîriotismo Is Harnais loué par les régionales luoù Nos lecteurs connaissent depuis Iong- - temps les sentiments d'ardente sympathie du journal espagnol « Euzkadi » pour la l Belgique. Cet organe des catholiques bas- - ques n'a pas cessé depuis le début de la i guerre de défendre notre cause et on peut ï d're que de tous les journaux de la pénin-s suie c'est lui qui a exalté avec le plus d'ar i deur et le plus de persévérance la Belgi-î que, son roi, son armée et son peuple mar-' tyr. « Euzkadi » a publié dans son numéro ' du 27 août un éloquent article sous le titre : <i La pensée des Flamands. » Le joiw-; nal de Bilbao y montre que c'est en vain " que les Allemands ont essayé de ressusci-1 ter de vieilles querelles en s'érigeant en champion des revendications flamandes. • Le patriotisme des Flamands et la frater-~ nelle entente des Flamands et des Wallons 3 ont déjoué cette machination boche. Cet éloge du patriotisme des Flamands mérite d'autant plus d'être souligné qu'il _ vient du principal organe du régionalisme j basque. On voit que nos amis d'au-delà des Pyrénées comprennent eus aussi que le particularisme, si respectable soit-il, doit ~ être subordonné à l'intérêt national. e a — —"®" » î Une Question s »o« i, !- Un de nos lecteurs nous écrit • K Permettez-moi de demander au gouvér-!f nement, par l'entremise de votre journal, z s'il sait qu'à la. différence de tous les éta-' tolissements supérieurs, l'Institut agricole de Gembloux a repris ses cours ? jt Sur les injonctions du gouvernement al-[ 'lemand, et contrai renient à l'avis du_gou-j q vermemient belge, le directeur de cet insti- ] e tult a rouvert son établissement. Cet éta- j i- blisseimieint s'adresse uniquement à des >t jeunes gens, si bien que ce serait _ le cas >t de répéter le mot dlu recteur de l'Université 'die Bruxelles : « La plupart de mes étudiants sont à l'Yaer ; les autres ne m'intéressent pas. » i. Le directeur en question n'a pas eu cette à fermeté Quelques professeurs l'ont im.'é ; _ les autres ont patnotïquemefflt déserté leur it eluaire, et il s'est trouvé des malheureux, f- des Belges, pour tes remplacer. i- T1 y a là un scandale dont, il est. impos-î- sable que le gouvernement ne se préoccupe 3, pas pour prendre les sanctions qui s imposent. » IA - Noscheminots et nos EN HOLLANDE »&»■ Les employés et ouvriers des chemins de fer, des postes et des télégraphes, sont. | nombreux parmi les Belges qua attendent dans les Pays-Bas la fin de nos malheurs. Il est intéressant de constater la solidarité qui règne parmi œ personnel, disséminé pourtant dans tous les centres du pays. Un peu partout, ils se sont groupes en fédérations dont la vitalité se manifeste de fort heureuse façon, et qui rendent à leurs membres des services très réels. Ce résultat est dû pour une bonne part . , aux mesures prises par le département des ■ Chemins de fer en vue de maintenir unie cohésion constante parmi ses agents exilés L et de leur venir en aide. Parmi' ces mesures, il faut citer le service l de recensement du pensoTTOel, qui a permis aux agents de se retrouver et donne à 1 (l'Administration, la, possibilité de oonres-5 pondre avec eux. Les bureaux de paiement établis d'ans diverses localités sowt, eux : aussi, — faut-il De dire ? — très appréciés 1 du personnel qui y reçoit chaque mois une > part de traitement jamais inférieure à la 5 moitié de la rémunération d'activité. A si-. gnaler également lie service de l'émigration t qui prête ses bons offices à deux qui vont chercher de l'occupation en Angleterre et en France ; il leur facilite, à eux et à leurs familCses, les formalités- du voyage et leur assure des réductions et même," fréquemment, la gratuité du transport. i II est assurément réconfortant pour nos compâwfoiEês ■ de se sentir ainsi soutenus et de savoir qu'ils peuvent recourir à leur administration dans les difficultés aux-1 quelles les expose l'exil. L'assemblée générale tenue récemment - par la Fédération d'Utrecht est un exemple - de l'esprit, d'uaiion qui anime nos cliemi-ï nots de Ho Mande. .Seize fédérations d'autres villes hollan- i !- danses avaent envoyé des délégations à la -1 réunion. Des discours "^patriotiques fuient - ] prononcés devant une assistance de quatre - j oenfts personnes ; les orateurs firent accla-s mer l'Armée, la Patrie et le Roi. s De, rapport du secrétaire témoigne de é l'activité dé la Fédération. Il constate - qu'elle est parvenue à assurer à ses mera-;- bres la gratuité du service médical et pharmaceutique et l'assistance judiciaire gra- e tuile. Nous y voyons avec émotion que ces ; braves cheminots, malgré la dureté des r temps, ont songé à lfcuirs compatriotes plus :, malheureux ; leur budget de la bienfaisance accuse une dépense de plus de 2,000 francs, s- Avant d® se séparer, l'assemblée a voté e renvoi au ministre des Chemins de fer i- aune adresse de sympathie et de dévouement.. Nouvelles de la Patrie Beige H/WWWW»»»» w » - - - - NOUVELLES DE PARTOUT —»o«— Les voleurs de chevaux avouent On trouve, dans le « Limburger Tage-blatt », l'aveu naïf des manoeuvres dirigées par l'occupant de la Belgique contre le haras belge, si réputé dans le monde. « Grâce à l'amabilité du gouverneur général de Bruxelles, dit cette feuille, il y a moyen d'échanger, pour commencer, 50 étalons belges contre des hongres ayant plus de 5 ans, aptes à être employés dans 1 armée ». Le « Limburger Tageblatt » explique ensuite comment l'échange s'effectuera à l'abattoir de Cologne-Nippes, par les soins de l'autorité militaire. Les étalons proviennent de saisies _ opérées en Belgique, en vertu des arrêtés du gouverneur général. Les Allemands, sous prétexte d'assurer la remonte de leur cavalerie, enlèvent les plus beaux étalons belges et les transfèrent a l'agriculture allemande. Le monopole du beurre La production et la vente du beurre a été de nouveau réglementée dans le sens d'un monopole absolu par un arrêté de von Bissing en date du 22 août dernier. Aux termes de cet arrêté, l'utilisation du lait non écrémé en vue de la fabrication du fromage ,n'est plus permise qu'aux personnes qui, avant le 1" août 1914, s'occupaient déjà professionnellement de la fabrication du fromage. Dans les exploitations de ce genre, la quantité maxima de lait non écrémé, réservée à la fabrication du fromage, ne devra pas dépasser la quantité employée à cette production antérieurement à la date du 1er août 1914, L'abattage des vaohes iaitières donnant plus de 4 litres de lait par jour sera strictement interdit. , ,-ii A partir du 4 septembre prochain, tout producteur de beurre devra consentit à vendre au prix maximum sa production entière et régulière à la « Fédération des unions professionnelles de marchands et producteurs de beurre » et à la livrer a tel endroit et à tels jours et heure que le bourgmestre de la commune indiquera a cette fin. Si le beurre n'est pas livré à.l'amiable, il pourra être exproprié au profit du nie-me organisme, mais, en ce cas, le prix sera diminué de 10 p. c. Les producteurs et marchands ne pourront se créer des resei-ves de beurre. Toutes les réserves existantes devront être mises immédiatement dans le commerce. Tout transport de beurre, au delà des limites de la commune ou » a eie produit, ne sera autorisé qu'en vertu a un permis de transport officiel. , . _ Enfin, le prix de vente que le producteur pourra exiger pour le beurre crème provenant d'une laiterie et contenant au plus, 18 p c. de matières étrangères au beurre pur et revêtu d'une marque officielle de contrôle, est fixé à 6 francs le kilo. Il va sans dire, qu'à ce prix, les ouvriers, les chômeurs et la petite bourgeoisie ne peuvent songer à mettre un peu de beurre for leur ration de pain brun. Les pénan- vvvvvwvvwwvvwvvv tés (8 jours à 6 mois, 26 francs à 500 francs^ ' sont applicables par les tribunaux belges. »0«—• A LIÈGE i Comment on a célébré l'entrée en guerre de la Roumanie C'est par les journaux embochés,disent les ! ■ « Nouvelles » que les Liégeois ont appris 3a ' nouvelle de la déclaration de guerre de ia ' Roumanie à l'Autriche. Ceux-ci annon- j | çaient lundi l'événement en manchette et ' pour1 une fois on s'est arraché les journaux 1 1 allemands, que l'on lit d'ailleurs de préférence aux journaux censurés publiés en Belgique. Dans les rues, sur- les places publiques, la bonne nouvelle volait de bouche en ' bouche et en un rien de temps, la ville en . fut pleine. l,a joie la plus vive se manifestait , sur toutes les figures. IJa.ne les 'rues, dans les trams, dans las cafés, on fredonnait la « Brabançonne » et dans les maisons particulières, les pianos se mirent soudain à entonner les airs nationaux des Alliés. Par contre les Boches tiraient des mi-1 nés !... Leurs figures, déjà si piteuses de-1 puis longtemps, se sont allongées encore-On en aurait, pitié si l'on n'avait pour eux tant de mépris. —-»o«— DAHS LE PAYS DE LIEGE Les œuvres sociales à Jemeppe-sur-Meuse Afin d'alléger les misères de la classe ouvrière, il vient de se constituer un comité qui se chargera d'organiser des manifestations artistiques au profit des œuvres sociales.Il a débuté par une exposition-vents, au Casino, de tableaux au bénéfice do l'Œuvre du Vêtement, sous le patronage du comité général dç secours et des autorités communales.—»o«— DANS LE HAINAUT A Lodelinsart Une belle institution de guerre, l'Œuvre des débiles, secourt journellement une centaine de nécessiteux : parmi ceux-ci se trouvent des enfants, des adultes et des- mamans épuisées par les peines et les privations. Il se trouve même de braves soldats qui ont été réformés pour cause de maladie après avoir servi la patrie. L'Œuvre est soutenue par quantité de braves gens dont on ne saurait trop louer la générosité. \ Clabecq , A la demande de l'autorité communale de 1 Clabecq, quelques propriétaires ont mis des terres a la disposition dea habitants nécessiteux qui y ont planté des pommes de terre. Tout le monde élève des lapins pour remplacer la viande de boucherie, dontle prix est inabordable. i nu h Ii' « La Belgique du dehors » par Maurice des Ombiaux i La propagande en faveur de la Belgique s a un peu trop, jusqu'ici, adopté le mode ; miniauir. En effet, si l'an examine les nom-i breuses publications qui ont paru au sujet de ia Belgique, c'est le récit des atrocités t et la réfutation des calomnies allemandes s qui y tiemienit la plus grande part, î Certes, il était utite de faire connaître au > monde le martyre que nous avons souffert et de mettre à néant la légende des l'ranos-î tireurs. Mais trop de gens sont tentés de 3 croira' que l'armée belge n'a pas reinpùi i constamment un rôle actif pendant la - guerre ; il no faudrait pas que les légendes t répandues par les Boolies empêchassent le s public <ie savoir ce que la Belgique, « fcraî-s treusemenit surprise et chassee de ses e foyers », a pu realiser pendant l'exil et, par 3- conséquent, la part qu elle a prise dans la - bataille qui se li'vre depuis bientôt deux ans de la nier du Nord jusqu'à la Suisse. t De cette part-, notre collaborateur Maurice t des Ombiaux a voulu perpétuer le souvenir s dlaitis une série de publications illustrées r dont le premier numéro vient de paraître. L- <( Un Royaume en exil — La Belgique du dehors » ne sera pas une suite de tableaux s lamentables et tragiques ; ce qu'on nous ' t présente, ce n'est pas une Belgique pleurant r sur ses ruines et s abandonnant à son dèses-j poir pour s'en remettre à d'autres du soin j'de la venger; c'est une Belgique fière et in-domptée, une Belgique luttant sans trêve ,e et sans repos pour reconquérir- le territoire i- sacré que foule aux pieds un envahisseur parjure. >" 1 Nud ne contestera que Maurice des Om-a biaux fût qualifié pour écrire ces pages, i>t car toute s>.iu cauvre est consacrée à laiie <e connaître notre patrie, et ses contes et sea L~ i romans la celebrent avec autant do ferveur ! que le beau volume où il a décrit La Résis-e tance de la, Belgique envahie. e On retrouve uuns La Belgique du dehors 1_ l'écrivain avec toutes ses qualités mer-r" veilleusement ada.ptees au. sujet, qu il traite. l" Quelle iiobnoie éloquente, par exemple, 's dans le premier chapitra consacre à l'exode. Pas de detaii inutile, point de longueurs, IS mais ies laits principaux rappelés avec 'e clarté. Et cependant quelle puissance d évo-3: cation daua ces lignes. Le cœur serré, on :e peut suivre pas a pas le douloureux cal-•r vaire do l'armée beige en retraite, depuie 3" l'instant où nos variants soldats quittent Anvers dans la nuit du 6 octobre et inar- - cheni vers la mer, jusqu'au moment ou, i cessant enfin de ttffeuiiei, lia font lace a l'ennemi, s'accrochent désespérément aux rives de l'Yser et, par leur vaillance, sauvent de la barbarie germanique un lambeau de teiTitoire que le Roi n a. pas vouto quitter. Puis c'est la retraite dUstende, la luiite éperdue de ta population civile, l'arrivée au Havre d'un des bateaux qui por-~ taient ce qui restait de l'Elat belge : « Le Htad-Antwerpen débarqua ses passagers vers 10 heures, par une pluie bottante. La ^ mer avait été mauvaise ; beaucoup de gens, >• fatigués et malades, ne souhaitaient plus 'que de trouver un abri au pius tôt sur la 1 terré ferme. Aussi, en voyant ces hôtes si ! lamentables, la municipalité du Havre, qui leur avait préparé une réception solennelle, » In'euit-eiHe d autre préoccupation que de leur J i percher des gttes pour cette première nuit ! d'exil. » Pourraiton concevoir infortune >s 'plus grande que celle de ces malheureux K poursuivis par les éléments eux-mêmes et ia si lamentables que des hôtes généreux croi-a- raient insulter à leur misère en leur impo-et i»ant la réception solennelle. qu ils avaient ix 1 préparée ? é- Mais le narrateur ne s'attarde pas a ces >1- souvenirs douloureux. « Le lendemain, le [i- gouvernement belge s'installait à Sainte-sn adresse. » C est le travail qui commence, sn ou plutôt cui continue, et c'est ce que lau-it tenir veut nous montrer, nous expliquer îs comment, « en pau de temps, nous avions la dtes obusiers, des mitrailleuses, des muni-:,i- tioms ; nous installions, des usines, des. de-ti- pôts, des écoles d'officiers ; nous arrivions à fabriquer nous-mêmes nos obus et de nou->i- veaux engins de guerre.; l'armée était rha-e- billée, équipée mieux qu'elle «e l'avait ja-e mais été ; ses magasins remplis uti i mdis- ix pensable, du nécessaire, de l'utile et même du superflu. , , . „ Et. lorsque nous aurons lu tout l ouvrage, nous pourrons conclure avec 1 auteur, dans un sentiment de légitime fierté patriotique : « Ce que la Belgique a réalisé, il faut le dire bien haut, il «est personne au monde, pas plus en Bochie qu'ailleurs, qui eût pu le j. faine mieux. » té $ a- ** La iBelgique du dehors paraitia, ainsi que u nous l'avons dit, an fascicules superbement e illustrés de documents du service photogra-té phique de l'armée belge- Los clichés sont i- d'une beauté et d'une netteté remarquables; judicieusement choisis et disposés avec un art partait, ils rendent le texte plus saisissant encore et en relèvent les qualités de vie et d'expression» Aussi, nous en sommes persuadés, ce bel ouvrage rencontrera le plus grand succès. Nous le souhaitons de tout cœur paroei qu'il constituera un éx-'e ceîlent élément de .propagande propre à fairo connaître partout que, malgré ses souffrances, la Belgique n'a rien perdu de l~ sa vitalité. f' Disons en terminant que, par suite d urne gracieuse attention de 1"éditeur, le gouver-18 nement disposera gratuitement de 10,000 , exemplaires * devant, servir à la propagande i " ®t être distribués à notre vaillante armée qui a fourni et fournit encore chaque jour les efforts racontés dans La Belgique du dehors. te 53 — "" e. (1) Illustré do documents du service pho-v tographique de l'armée belge, édité par le x Pays de France en une douzaine d'albums mis en vente à 1 fraac. Les socialistes du Kaiser continuent... Le Herr Scheidemann continue à faire tout ce qu'il faut pour mériter les faveurs du Kaiser. Le » Berliner Tageblatt » nous apporte le , résumé d'un discours prononcé à Casse! ; devant un auditoire d'environ 7,000 person-' nés pour chauffer à blanc l'ardeur patrioti-l que des socialistes allemands. Le député so-, cialiste a affirmé pour la centième fois que ' l'Allemagne n'a pas voulu la, guerre et ' qu'elle se borne à faire une guerre défensive.Le Herr Scheidemann a eu un argument' 1 inattendu pour prouver que l'Allemagne ne fait pas une guerre de conquêtes : « Est-ce !' qu'on fait, une guerre de conquêtes, s'est-it 1 écrié, lorsqu'on" est disposé, comme l'Alle- I magne avant l'entrée de l'Italie dans le con-3 flit, a faire céder des territoires par ses al-e iié<? t » Scheidemann a aussi pris la défense dui s chancelier : ^ « tl ne faut pas se laisser induire en er-j. reur, dit-il, par les politiciens annexionnistes qui combattent Belhmarm parce qu'ils le considèrent comme une entrave au déve-®. loppernerrt intérieur de l'Allemagne. En ou-, tre, lorsqu'on parle de l'expression de Beth-3 mann, savoir : la carte de guerre et les gages, il ne faut pas oublier que tes colonies ^ allemandes sont perdues et que l'Allemagne ^ est complètement isolée par mer. Demander ® la paix à tout prix, c'est une pure folie, car II cette paix équivaudrait h la destruction et au démantèlement de l'Allemagne ». n- Les autres socialistes dp la majorité font d'ailleurs encore plus de zèle.An cours d'une e réunion tenue b Berlin et dont la « Ivœlnis-e che Zettung » du 29 août nous apporte le i' compte-rendu, le député David s'est donné beaucoup df peine pour démontrer quo la i- responsabilité de la guerre incombe e.vcju-J, sivement à la Fronce et à la Russie : e » L ennemi espère toujours nous abattre, a 1 a conclu le député socialiste. Comme un chair cal qui croit r-on heur» venue, la Roumanie' s- déelnîv In guerre aux F,mnires centraùx.Nos ennemis après avoir mis leurs espoirs dans •5 la famine en Allemagne, comptent mainte-r- nan< sur une révolution intérieure. Cette t é-î, volution derrière nos lignes est impossib' ce serait une folie et un crime. Ce • serait >, une inlie liberté que celte que nous apnrr-s forait, te rouleau compresseur moscovite -è Et. quelte sécurité no'irrions-noùs espérer > des Anglais et d"s l#i*aneais entrant en Al-,4i lemagne ? Les espoirs ennemis seront dé- eus. mais df leur côté les Allemands d1 ':-lt) vent se garder de nourrir des projets de ù ooiv-ruffie îirTVtstetes, bons tout au plus a t., prolonger *a guerre. Les travailleurs alle-piands doivent avoir comme but de guerre : ^ défense du pays et disposition .à conclure la x paix. » i- Et. voilà qui met encore une fois beam > coup de choses au point... £ — — î t appel des Belges ï jusque 46 ass l'S —»0«—— ^ Le ministère de la Guerre nous commu- nique l'avis suivant : e, « L'article 1er (2) de l'arrété-loi du 21 juil-ir let 1916 con«dère comme faisant partie ne it l'année les militaires qui, depuis le 31 juil-1© let 1914, ont éié déclarés inaptes au ser-ix vice, mis en congé ou licenciés pour quiel-lh que cause que ce soit. » Il en résulte notamment, que, par le seul o. effet de cette disposition, tous les hommes it qpii, depuis oette dernière date, ont été Licenciés, doivent, s'ils sont belges, repren-,s dre leurs obligations militaires, quel que: [6 soit leur âge. Ils sont tenus de se présenté ter immédiatement au "bureau de recrute-e ment belge le plus proche de leur rési-u. dence. » ïECHOS — 1S '»0« a- La direction de nos hôpitaux v Le lieutenant-général Mélis, inspecteur, s" général des services de santé de l'armée, w vient de désigner les médecins civils militarisés, directeurs d'hôpitaux, dont les noms c> suivent, pour exercer les attributions d» 18 chef de corps : 1 • Henri Smets, .médecîln de régiment do l'e 1" classe, directeur de l'hôpital militaire J® belge du Havre. ie Depage, médecin principal de 2* classe, directeur de l'ambulance Océan,à La Panne. Willems, médecin de régiment de 1M classe, directeur du S- F. H., à Hoogstaede, ... O—- ^ Encore un bon mot a- cité par 'Amons nos autes : it pondans et Jadot, deux valeureux Lié-s; geois de B 132 III/3, ont été punis de huit n jours die salle de police pour avoir été suir-s' pris par la gendarmerie en train de trait» le une vache dans une prairie. Peu do temps :s après, bombardement des plus violent : le 300 projectiles, bombes, etc. Les Liegpois 1® du groupe, surtout le petit Pain, se distin-K- guent par leur bonne humeur. Soudain, les; à braves voient venir de loin unie énormies » bombe en forme de seau. Et, tandis qu'ils le se garent, Pandans, d'urne voix tonitruante,. hurle : « Happe li sèyai, Jadot, nos i.rans ie rraoïute !) (Attrape le seau, Jadot, nous irons i'- traire I). X) „ —o— |a Le Petit Chaperon Rouge-Jaune-Noir ou te ÎMartyre de la Belgique lu Tel est te titre d'une image de propagandé belge qui, en des croquis vibrant de couleur, résume de façon saisissante toute l'histoire — de la Beleique dans cette guerre. Cette image originale est en vente à o- » l'Idée Nouvelle », 229, rue de Tolbiac, Pale ris, au prix de $ francs te cent, 70 francs is le mille. . , ^ Il y a une édition française et anglaise* 25e ANNEE —Sér/e Nouvelle.— N 675 Lundi 11 Septembre 1916 i ■■■■imaiiWM II II IIIIII1 I IlIlTuMl^UWMMMWnBffigMgggW IIT'I'H1 'III* W HI-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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