Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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01 februari 1917
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s.n. 1917, 01 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8bf7s/
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■23' 2HSNEE — gfrte neoreJle — N* 895 Le Nnméro 1 Cl Centimes (5 Centimes an Fronty WUEUDI ï" FEVRIER Ï9T& A RÉDACTION & ADMINISTRATION 33, rui Jean-jacques-Rousseau, 33 PARI S Téléphone : Gutenberg 139-65 BUREAUX AU HAVRE: 28'", me de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE • LONDON OFFICE 5 21, PANTON STREET Leicester Square, S. W, Directeur : FEKNAND NEl)RAY LE XXE SIECLE [ABONNEMENTS France*..3. 2fr.50 par mois » ..... 7 fr.50 pan trimestre Angleterre. 2sh. 6d. par mois » . 7sh,6d. partpfmestre Autrespays 3 fr. — par mois » 9 fr. — par trimestre I PUBLICITÉ S'adresser à rAdjnMstratian à tonal ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne do Publicité. 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Comment on passe la frontière DE BELGIQUE EN HOLLANDE, PAR LÏIUMAHE. ( Une jeune recrue de l'armée de User fait aux lecteurs du « XXe Siècle » le récit de son odyssée périlleuse II a dix-], vit. ans et trois mois. A.u et core un collégien en culottes. C'est un h rante-huit 'jours pour passer. Pour cinq , sont arrêtés. Noms avons déjà -pris la < d'honorer, 'par un insigne spécial, ces e. s'enrôler dans l'armée de l'Yser- Le g dire qu'il répondrait, en exauçant cette ; Si le récit de son voyage 'méritait d avons dû le lui arracher par bribes et p de sa. sincérité que de sa :modestie. Si n un trait, c'est pour brouiller une piste s les Boches et leurs valets, qui se jettent , une avidité tout allemande. J'avais demandé plus d'une fois à mes parents la permission de partir. Mon père me répondait : « Attends encore un peu; tes frères sont à l'armée, et je n'ai plus que toi; la guerre "ne durera peut-être plus longtemps... » Le 1er novembre, au soir, .je revins à ia charge : « Père, j'ai eu hier 18 ans; si je ne m'en vais pas, \ls viendront un de ces jours m*arrêter li'la maison; j'aime mieux risquer le paquet ; est-ce que tu vas m'oblige r à m'en-fuir sans ton consentement ?... » Mon père céda enfin. Nous convînmes que je [partirais le 10 au soir, et que maman ne saurait rien. Vous pensez si j'avais le cœur gros, le soir du départ, en l'embras-eant comme à l'ordinaire. J'ai su depuis qu'elle s'était douté de quelque chose, à l'a, façon dont je l'avais embrassée. J'avais ïîourtant fait tout, mon possible pour cacher mon émotion. Ma. sœur aînée, que nous avions mise dans le secret, resta près de maman pendant que mon père m'accompagnait sur le pas de la porte, peux camarades m'attendaient, dont un •réformé avant la guerre pour faiblesse de constitution. Je vivrais cent ans que je n'oublierais; jamais, cette scène : la maison, la chère maison dans la nuit, la fenêtre du salon seule éclairée dans la façade sombre, et le tendre adieu de inon père sur le seuil. -De Bruxelles à Maestricht, notre voyage a duré quarante-huit jours. Ah ! je le (possède maintenant à fond, ce pays de Herve que je ne connaissais jadis que fpar la réputation de ses fromages ! Pas un de ses sentiers que je n'aie enfilé vingt fois, l'oreille tendue, prêt à me couller da.ns un fossé ou dans un buisson (£u premier bruit suspect. On nous avait lassuré que jnous trouverions facilement wn tuyau à Liège. Un tuyau, vous l'avez /deviné, c'est un moyen, non pas sûr — il jn'y en .a plus — mais {oas trop hasardeux jrïe franchir la frontière. Hélas ! noua jperdîmes quinze jours en démarches aus-si vaines que fiévreuses. Personne, en dehors des espions et des traîtres,n'acceptait, à cette époque, de passer des jeunes ;gens en Hollande. De guerre lasse, nous avions résolu de « risquer le paquet », à mous trois, au ■petit boniheur, et sans guide, quand un ami vint nous avertir «qu'une bande de 200 Belges environ, rassemblés près d'un village de la frontière hollandaise, avait préparé, à prix d'or, une évasion de tout repos. Vous savez comment finit cette équipée. Le XX® Siècle a raconté 'la chose. 'Espionnés ou trahis, nous nous heurtâmes, le 6 décembre au soir, à une cinquantaine de soldats boches nostiés de l'autre côté de la barrière cTe fils de fer. Avancer serait fo- j Aie. Reculer ? Rebrousser chemin ? En ;nous retournant, nous voyions une tren-itaine de soldats qui marchaient pour înous couper la retraite. Ça y est ; nous Sommes pris comme dans une souricière. Comment, vous dire ce qu'on ressent au tfœur dans ces moments-là ? J'aurais .mieux aimé mourir sur place que d'être pris. Celui de nos compagnons que nous avions chargé d'éclairer la colonne perd 3a tête» en apercevant les Prussiens. Je Je vois encore, à trente mètres en avant Tle notre troupe, lever les bras ; je l'entends encore crier, hurler plutôt : « Camarades, Camarades !» Il croyait peut-être. le pauvre garçon, que sa supplication jalllait attendrir .lies Prussiens. Ah ! bien /oui ! Les fusils étaient déjà en joue. P-alirai toute ma vie dans l'oreille le^ clameurs dès soldats. « Va. Ya, kamera-des î » ricanaient-ils en épaulant. Puis 2a fusillade éclata. Les Allemands ramassèrent trente morts et blessés, et ils firent f renie-sep t prisonniers, dont la plupart,'condamnés à mort, virent leur pei-ine commuée. Je n'avais pas attendu la- deuxième décharge, vous pensez bien, pour prendre tues jambes a " mon cou. Comment ai-je "Échappé'aux patrouilles lancées à l'instant onèrne dans fouies les directions ? Il faut tque la Providence ait eu pitié de moi. tïui fossé boueux où je m'étais laissé choir, iaprès avoir* escaladé une haie épineuse •avec un talent acrobatique que je né me ^connaissais pas, j'entendais souffler leurs >chevaux. Cavaliers et fantassins battirent, jusqu'au matin, toute la contrée, s'encourageant à la chasse. Leurs cris retentissaient dans la nuit. De temps en "temps, un coup de fusil, lâché sur un îuyard ou sur Une ombre mouvante. Un /moment, deux soldats s'interpellèrent à un mètre de ma cachette. A quoi je .pensais dans mon fossé ? Toute ma vie défilait' ï>our ainsi dire devant mes yeux. J'ai arôvé iout. éveiilé que je causais avec ma mère, à la maison, le soir, à côté de Ha lampe ; avec ma mère, telle que je l'aurais vue au moment de m'en aller. Quand-Je me coulai hors du fossé, la ■campagne, baignée do la lumière d'in-ïiombrables étoiles, était retombée dans 3e silence des belles nuits du temps de paix. A force de coUrir, à toute heure et , z>fi.r tous les temps, les chemins agricoles, j'avais ajanris à- m'orienter facile- c comme?)cernent de la guerre, c'était, en* î homme aujourd'hui- Il lui a fallu qua* >q qui réussissent, nous disait-il, quinze la liberté de< demander au gouvernement s enfants qui risquent leur vie pour venir gouvernement nous permettra de lui te prière, au sentiment de tous les Belges. d'être publié, le lecteur en jugera. Nous ' par morceaux. Nous sommes aussi sûr nous avons, cà et là, effacé ou accentué • sur laquelle se précipiteraient, là-bas, nt sur chaque numéro du XXe Siècle avec s ment. Il ne me fallut pas beaucoup de -- temps pour retrouver la petite maison u où nous nous étions reposés, la veille au ii soir, m'es deux amis et moi, avant de t- joindre la colonne. Six heures sonnaient -, au clocher du village quand je m'étendis, î, pour dormir, entre deux bottes de paille, >, sur un lit de foin qui me parut plus doux r que le plus moelleux oreiller. Des soldats <•- vinrent rôder dans le "village. Il y eut des i- perquisitions. A son de trompe . et par n voie d'affiches, les Prussiens promirent e cinq cents marks pour chaque fugitif qui ' e serait livré à l'autorité. Mais pas un ne e fut trahi, pas un seul. Ce n'est pas nous 5- qu'il faut admirer. Les compliments me is l'ont mal quand je me -compare à ces bra- à ves, à ces héroïques paysans. Je n'avais s pas le choix, moi, entre la fuite et la t" captivité. Mais eux ? Pendant que je e vous raconte mon odyssée en fumant un a cigare, ils sont surveillés, espionnés, en 'e péril de mort. Je me suis évadé; ils sont î. restés en prison; j'ai risqué ma vie deux n ou trois fois; ils exposent tous les jours e la leur; l'espoir d'une prochaine liberté e et la fierté d'être bientôt soldat me sou- i- tenaient dans les pires moments; ils a n'ont d'autre perspective que de revoir, •a le lendemain, l'insolent rictus de leurs n geôliers. * ï- * * le le _En retournant à Liège, où j'espérais ie retrouver mes deux amis, je me suis of- ls fert, le plaisir de faire doiizo kilomètres lé dans une automobile allemande. Je ris ie encore quand j'y pense. Vous allez voir m y a de quoi. III faisait grand jour. En ,it entendant ronfler le moteur sur la route, it mon premier mouvement fut de me sau-ver dans les champs. Mais il était trop H tard, la voilure arrivant à dix mètres de lx moi. Je vis tout de suite qu'il n'y avait is personne à l'intérieur. Au volant, un s. Prussien rougeaud mâchonnait un de ,n leurs gros cigares. Il avait ralenti sa ma- p. chine et il me-faisait signe de la main. ;s Le cœur me battait quand je m'approchai 1S de -lui. (( Je vais à X... », finit-il pta.T me h faire comprendre. Suâls-je dans la bonne is direction ? T1 tournait le dos à ce village, ir qui était justement sur mon chemin, s- Après avoir essayé vainement de lui in- re diquer sa route, je lui offris de monter à r, côté de lui. « Ya, ya, danke sdheen. » Et ' iz il m'aida gentiment à m'asseoir. Dix mi- è- nutes plus tard, aux premières maisons »u de- X..., je lui dis : « Vous voilà arrivé. » a- Il tira une cigarette d'un étui en cuir »!- noir, et je croyais qu'il! n'en finirait pas la de me remercier. Blâmez-moi si vous vou-, 0- lez, mais je l'-ai fumée, sa cigarette, et el'le ;n ne sentait pas le boche... n- Mes compagnons m'avaient devancé à jr Liège, après des pérégrinations invrai- js semblables. Coûte que coûte, nous vou-r. e. lions passer en Hollande, - et le plus vite : u possible. Notre précipitation faillit nous is coûter cher. Un contrebandier fut. arrêté 1-e te lendemain du jour où il devait nous .is L*Timener. Ses « clients », une douzaine, L-d furent pris en même temps que toi. Nous le lui avions promis mille francs. Mais nt quand nous arrivâmes au lieu du rendez-ri- vous, il nous fit dire que, sa petite troupe a- étant déjà trop nombreuse comme cela, it- il ne pouvait plus accepter personne. Ima-m ginez notre déception. C'est pourtant ce sn qTii nous sauva. Nous finîmes par décou-u- vrir un passeur qui connaissait comme a- personne la frontière belgo-allemande. a- « Je réussirai, me dit-il, j'en suis sûr, is mais il faudra que nous passions par a- ( ) si vous n'avez • pas peur, ils je suis votre homme. » U savait, quelques u- mots d'allemand: nous autres, pas un si- seul. M«ais on se fierait au diaMe dans ces momenis-là. Cela n'alla pas aussi facile-lé- ment que nous nous l'étions imaginé re dans noire enthousiasme, sur la foi de ■je ses assurances. Un soir, nous tombâmes nt sur une sentiaieillei qui nous emmena à ut un poste' établi en plein champ. ExpJica-■)i. lions avec le-feldv/ebeJ, qui appelle l'of-ir, ficier; puis avec l'officier, à qui nous rase contons une histoire, de Dieu le Père. Fine nalement, le Prussien se laisse convaincs cre. « Heraus, dir.-id. et que je ne vous y ti- reprenne plus... » Nous étions alors à §e, quatre ou cinq cents mètres de la frontière- re allemande. Mais il nous fallut encore en une nuit et_j.m jour pour passer. Deux m luis, des sentinelles tirèrent sur nous. La jn confiance, je vous l'avoue, commençait à à me quitter. EnSn, le 27 au matin, nous ;n- mettions le piejJ sur le territoire prussien ait' 'ai ® * * na Ua Comment nous avons gagné, puis tra- a- , versé remontant vers le Nord, dans la direo-,1a. (CENSURE) n" ? vous me perme.t- ns trez de ne pas vous le dire. Nous évitions soigneusement, les grandes routes, où et personne ne peut circuler, pas plus qu'en -°" Belgique, sans carte d'identité. Le 28 dé-le-1 cèmbre, à T heures du matin, notre gui- POUR L'EFFORT commun VERS LA VICTOIRE i C'est aujourd'hui que s'ouvre à Rétrograde la Conférence des Alliés rétrograde, 31 janvier. — La conférence des Alliés sera 'présidée par M. Pokrovsk', ministre des Affaires étrangères. Elle comportera trois s fêtions : politique, éconorn-equ et militaire. Le secrétaire général de la Conférence a été nommé : c'est M. ChateUiin, adjoint au ministres des Finances. En plus des délégués alliés, les ambassadeurs de France, d'Angleterre et. d'Italie participeront aux travaux de la Ccnfc-rence.LA PRESSE RUSSE MARQUE SA SATI^ FACTION La presse russe souhait? chaleureuse-[ô ment la bienvenue aux délégués alliés et n se montre très satisfaite de la décision qui u a éié prise de tenir .la nouve'lflec onférence Is à Pétrogradc. • i.t M. Ghuligu'i.ne, député, dit au cours 'd'un 5, (long article sur la Conférence, que le» 3, délégués pourront se rendre compte par x eux-mêmes de ia volonté de fer qui anime :s la Nation russe et là conduit vers ia vtc-!S toire. r toi«re. « Ils verront, conclut-il, que ce. n'est kt pas la récalution que nous cherchons, mais li 4e triomphe, remporté sur nos ennemis. » e Le Novoié Yrémia dit que des questions is vitaftes seront résolues à la conféreruce, no-e tamment celle concernant la préparation i- de Ta phase de la guerre qui vient de s'ou-s vrir et qui sera, décisive. Ce jourpal expri-a me l'espoir que le front russe sera étudié e avec une atention particulière et qu'on en-n rvisagera. avec soin les moyens de permet* n tre aux armées du tsar de développer plus it vigoureusement leur aciion. x ■s —« a»»» <. ' | ai L'Allemagne a répondu au message de M. Wilson i On mande de Zurich : Plusieurs grands journaux allemands dont le « Lokal-Ànzeiger » et la « Gazette de Francfort », annoncent que ia Wilhelmstrasse a télégraphié lundi au comte Bernstorfï à, | Waishington, accusant réception du message J présidentiel et exprimant le point de vue du gouvernement de Berlin au sujet de- la proposition du président. position uu presiueiu. de nous dit : « C'est ici que nous allons passer; faites bien attention ; il n'y a pas de fils de fer, mais nous allons apercevoir les sentinelles... » Il y en avait une tous les trois cents mètres. Couchés à plat ventre dans un c'ha.ume, nous les voyions se promener, le fusil à la main, (Tans îèlirs longues houppelandes. Il s'agit de nous faufiler silencieusement entre ies deux gui sont en face de nous. Nous rampons, "nous approchons. Tout d'un ! coup : « Wer da ? hait !... » Puis, pan, pan. Nous sommes découverts, ils tirent sur nous; en retraite, -et au galop... Comme nous tenions conseil, abrités par une haie d'épines, la tête en feu, en discutant dies projet® pliis .insensés l'un que Fautre, . nous vîmes un paysan qui cheminait, en sifflotant, dans une espèce de ravin enfoncé entre deux clôtures. Je dis à mes compagnons; « Dans la position où nous sommes, nous n'avons qu'une chose à faire, c'est de risquer le tout pour le tout. » ,Et avant qu'ils aient pu me retenir, j'étais sur l'homme, que les trois autres joignirent en même temps que moi. On ne in'ôlera jamais de l'idée que l'homme vit tout de suite à qui il avait affaire. Notre jeunesse, notre fatigue, notre accablement l'émurent-ils ? Je suis sûr d'avoir vu de la pitié dans ses yeux. Notre guide lui demanda sans détour s'il y avait encore des sentinelles plus au Nord. « Venez avec moi, dit l'homme, je vous conduirai. » Nous marchâmes en silence, derrière lui, pendant plus de deux heures. J'a.urais pu compter tous les battements de mon cœur. Enfin, vers les neuf heures, nous passâmes, mourants de fatigue et' de faim. Je ne dirai plus jamais une aussi fervente prière du matin. Dans le premier village hollandais, on nous fit, à l'auberge, un déjeuner frugal ; ' café, tartines, avec quelques rondelles d'un saucisson aussi dur qu'une tête d'Allemand. Dont, coût : 17 francs. Il y a ! loin, pour l'hospitalité, de là Hollande à l'Ecosse... Telle fut notre odyssée. (CENSURE) • .Si je suis heureux d'être ici ? Ne me le" demandez pas. La vie est dure à Bruxelles. Plus de café. plus_de sucre, du pain noir, la viande de bœuf à 10 francs le kilo, et les Jiu-nuliations pieu vent comme la grêle. On , tient, comme au premier jour. Céla m'a fait de la peine d'abandonner notre chère « Libre Belgique »,jlont j'avais distribué, avant de partir, 350 numéros. Cela m'a | .fait plus de peine encore, en HôiiLande, d'entendre de jeunes Belges nous « blaguer » d'aller nous battre sur l'Yser, au lieu cle rester bien tranquilles à Rotterdam ou à La Haye. N'est-ce pas qu'on leur fera, payer leur couardise, après la guerre, à tous ces francs-fileurs ? Je ne " suis, parole d'honrieur, ni méchant ni jaloux. Mais il y aurait, du grabuge en Belgique si tous ces beaux Messieurs pouvaient rentrer au pays tranquilles comité ; Baptiste et. narguer par-dessus le marché ceux qui ont- fait leur devoir... Pour copie conforme • FERNAND NEURAV. LE SUCCÈS BELGE " DE « HET-SAS L'échec allemand prouve que ce point sensible est bien gardé Le communiqué d'hier de l'année belge nous a apporté le récit succinct de la violente attaque menée par les Allemands au sud de Het Sas et du sanglant échec de cette présomptueuse entreprise. Si l'ennemi a voulu simplement acqué-rir la conviction que l'armée belge est tou-n[ jours vaillante à son poste, il est fixé. S'il a eu l'ambition, d'enfoncer un coin dans un point sensible de notre ligne, il en est a pour ses frais. Malgré le froid terrible, IU fantassins, mitrailleurs et canonniers belges ont fait à l'ennemi la plus chaude ré-ception.je Het Sas est, on le sait, un point de pas-'>/, sage de l'Yperlée (canal d'Ypres à l'Yser) situé entre les villages de Steenstraete. et de Boesinghe, à proximité de l'endroit où Ç. se courbe le saillant d'Ypres. C'est la région où, lors de la terrible bataille de la seconde quinzaine d'avril 1915, nos trou-pes de la 0° division intervinrent si effi-fi" cacement pour rétablir le combat et con-Ul tribuer à contenir les troupes allemandes ca qui s'avançaient déjà en force sur la rive gauche de l'Yperlée. Grenadiers et carabi-ia niers belges se couvrirent là de gloire, prenant en flanc la vague énorme des as-ar saillants, la maîtrisant par leurs feux et la ae rejetant, tourbillonnante et désemparée, ' " jusqu'à ses tranchées de repli. La région de Het Sas est un point sen-sible pour deux raisons. D'abord, la '!S plaine flamande, basse et toute imprégnée d'eau, s'y relève jusqu'à atteindre en cer-n& tains points la cote 10 e.t même la cote 20. °" Ensuite, la ligne allemande y forme un m saillant entre l'extrémité de la ligne belge, u~ qui est en direction nord-sud, et le coude des tranchées d'Ypres, qui est en direc-H3 tion ouest-est. Le saillant est favorable à n" l'oft'ensive et c'est pourquoi les Allemands ont voulu encore en tirer parti sur ce 113 point. Le défenseur doit y monter une garde particulièrement vigilante. L'affaire de l'avant-dernière nuit montre que notre armée n'y manque point. — P. C. . «H r—— Là GRÈCE ET LES ALLIÉS — X — Comoeai s'est déroulés ia cérémonie du Sappeion Londres, 31 janvier . — Le correspondant spécial du Daily Mail ù Athènes, dalle son nédit de la cérémonie du Zappéion, dit que par une étrangie ■coï.n.ci'denee, l'amiral français ipour assister aui salut aux drapeaux allliés, se tenait, sous le péristyle du Zappéion, à l'endroit précis qu'occupait, le jour fatal, l'amiral Dartige du Fournet. Des trams spéciaux amenèrent du Pi.rée à Athènes quatre détachements de troupes alliées, marin,s français et italiens, soldats russes, détaich'ament mixte de fusiliers et de marins anglais. Les troupes marchèrent 1 au Zappéion leurs drapeaux roulés. Les ministres alliés, M. Guilleraift, le comte Bodari, le prince Demidoff et eir j Francis RUiot, avec les attachés des léga- j tions, les amiraux dè la flotte, lies généraux ; françaiis et un certain nombre d'officiers j militaires et na.vate sont arrivés au Zap-péitwi dans ides voitures. Ils se sont tenus à l'intérieur dm bâtiment, jusqu'au signal. Alors quatre officiers portant, les couleurs sortirent, et descendirent les degrés jusqu'à la place, dont trois des côtés étaient occupés par .des troupes grecques. Derrière les drapeaux venaient les ministres, ils prl-iijart place sur îles degrés et sous le péristyle. Le*, fanfares grecques jouèrent, alors successivement les quatre hymnes nationaux alités. Les troupes portèrent les armes et restèrent ainsi pendant quinze minutes.î>u-r la cr-lli.ii:' îles Nymphes, le feu des canons giietcs ébranla l'air. Puis ce fut' le défilé ; chaque officier saluait les drapeaux de l'épée, en )>assant devant le péristyle. Nos porte-clrapeanx et1 leur escorte étaient immobiles. Mais les représentants groupés sur les degrés rendaient, le salut. Le général! commandant les troupes grecques passa d'abord, puis, tour à tour, son état-major, l'infanterie, le génie, ensuita vint la cavajferie, le .premier détachement conduit par son colonel, le. second par le prince André, à cheval, qui salua les drapeaux d'un geste large et martial. Sa présence a fait la meilleure impression. On pensait qu'il jurait pu laisser à un délégué racT.omplissemeni d'un devoir en somme pénible. Le collège était fermé par un détachement de marins sous les ordres d'un amiral. Toute la scène, dit le correspondant, dorihaiit au spectateur l'impression d'une satisfaction complète. La cérémonie terminée, les détachements alliés se .rendirent à la gare drapeaux déployés. Les ministres rentrèrent à Sala-mine, à bord -de leurs bateaux. Le gros public se tenait à distance. Des endroits réservés pour lui sur la colline qui fait face au Zappéion, il regardait, masses noires et silencieuses. 1 • O» C L 1 ■ Le Flamand à l'armée î ! ù l ' 1 Un arrêté royal vient de.créer dans les ( états-majors des divisions et des corps, des officires traducteurs pour la traduction des ,£ Ordres, etc., en,-langue flamande. I ECHOS Le gel au front Le froid est lerrijbJe sur le front. Les gardes et les patrouilles de nuit exigent de nos braves un héroïsme surhumain. Et, malgré tout, le moral est bon et notre armée. conserve son esprit d'attaque, comme edle vient encore de le prouver dans le briillant combat nocturne de Het Sas. D'un point du front français, on écrit : <( 22 degrés au-dessous. Des nuits ef-iroyaibles. La Sibérie. La retraite de Russie. Plateaux blancs à l'infini. L:n vent terrible qui soullève des cristaux qui font qu'à d'ix mètres on ne voit rieiieet qui brûlent 'le visage. Les chevaux ne ipeuvent plus avancer. Ceux qui tombent ne se relèvent plus. » . Un été chaud nous récompensera Le directeur de l'observatoire de Bourges, l'abbé Moreux, affirme que 3e cycle solaire ramène tous les 34 ou.35 ans les mêmes effets 14 lui. paraît donc logique de compter pendant 16 ou 17 ans sur une période humide, pluvieuse, à température fraîche ; puis, dans (La période suivante sur une diminution des lpuies, sur une suite d'étés très chauds et d'hiveis très froids. La première période de 18 ans a commencé peu après 1900; il est vraisemblable qu'elle se termine et que nous allons avoir 17 années de chaud et froid : beaux étés, hivers durs. Distinction qui n'est ^naturellement pas mathématique et coupée au ciseau mais qui aura des «chances d'être constatée quand on fera des moyennes générales s'étendant sur deux ou trois ans d'observations. Le bourgmestre Max nommé sergent des carabiniers Le Courrier de l'Année nous apporte un charmant éoho du front. Les récentes nominations dans le cadre des officiers, ayant provoqué de nombreuses mutations, ont donné lieu selon la coutume d'iavani-guerre, à un repas de corps servi à proximité de la ligne de feu. ■ Le général Collyns, qui se séparait de son beau régiment de carabiniers pour aller exercer un autre commandement, présidait la réunion. Prenant la paroles, il eut des accents éloquents pour rappeler que, peu de temps avant, la guerre, aù -cours d'un banquet de corps, que M. Max a>Vài-t hciu ié de sa présence, .le régiment des carabiniers avait nommé caporal le bourgmestre de la caipi-tale, en témoignage d'estime pour sa personnalité et de gratitude pour les services qu'il ne cessait de rendre à la garnison de Bruxelles. Evoquant ensuite les heures poignantes de l'occupation de la capitale par l'envahisseur, le général Collyns célébra l'attitude si courageuse et si fière de l'héroïque bourgmestre. <c C'est un clés nôtres, messieurs, s'écria le général!, qui, depuis plus de deux ans, souffre là-bas dans une -cedil'uUe sous la , garde brutale de geôliers prussiens. Et c'est un devoir et une fierté pour nous de lui adresser aujourd'hui le salut fraternel des- carabiniers de l'Yser. «c Au nom du régiment, désireux de lui apporter cet insigne hommage d'admiration et. d'impérissable estime, je nomme sergent, 'le vaillant caporal Max, bourgmestre de Bruxelles. » Des acclamations enthousiastes s'échap-i pant de toutes les poitrines, soulignè-; rent cet hommage auquel tous les Belges : applaudiront de grand cœur. ! j Au cours de la même réunion, le major ! d'état-major Maton, qui quitte-le régiment, | a été nommé caporal. Un hommage à Emile Verhaerén ' On vient d'inaugurer à l'ambulance de l'Océan un somptueux pavillon auquel on ' a donné -le nom de « Pavilon Emile-Verhae-1 ren ». " La r^ie et les enfants royaux assis-1 taient à .la cérémonie. L'Angleterre y était représentée par le ' prince de Teck et la France par plu-! sieurs généraux. Le « Pavillon Emile Veriiaeren » a été " construit d'a>près les plans de l'arcliitecte " Georges, Hobé et décoré par les principaux artistes beilges. 5 L'inauguration a, été rehaussée par une ' fête donnée par les' artistes des grands : théâtres de Paris et M. le commandant Léon Hennebicq a. fait une éloquente con-t- férence sur Emile Veriiaeren. La générosité américaine i vient, de s'affirmer une fois de plus-de fa- 4 çon bien délicate aux Etats-Unis. Le Rocky ■ Mountain Club de New-York, dont font ? partie tous les grands propriétaires ' mi-. niers du Fai'-Wcst, a décidé de renoncer à édifier un nouvel édifice projeté pour y . loger ce club et de consacrer -les 5 2ni']jlions L de francs ainsi économisés, au Beigian Re-, lief Fund. Nous avons reçu * pour l'œuvre de la CroixRouge : Anoiiyme, 5 fr.; de M. Edmond Denys, 10 fr. ; des • chauffeurs de la 2e D. A. - B. A., 5 fr. Ces dons ont été transmis à M. l'inspec- ; teur général M'élis. ; l — On a.nnonee de Berlin que le lieutenant . aviateur ;Bernius,c •■coliaboraîteur sportif du " « Lo'Kal-Anzeiger ». a fait -une chute mortelle à l'aérodiome de Johannisthal. • — II a 'été sursis à la procédure militaire contre l'écrivain germanophile, camniandant. Lloresnto, poursuivi pour son discours de Barcelone. Toutefois, le capitaine général de . Madrid vient d'infliger au commandant Llo rente une peine de deux mois de dûtent.'on à titre disciplinaire. — Le vapeur norvégien c Fulton », de Haugsesund, a été saJsi par les Allemands, . qui ont mis l'équipage de prise à boni e; ont ' débarqué l'équipage norvégien. —• C'est demaiu jeudi eue le financier Ro- 5 .chette comparaîtra devant le Conseil de guerre. Les appétits allemands et la Belgique Des aveux cyniques que les Belges n'oublieront pas Dans le Figaro du 31 janvier, Polyhe a lort bien rassemblé quelques-unes des opinions officielles ou officieuses exprimées ces dernières semaines en Allemagne à l'égard de la Belgique et de l'avenir que lui réserverait la paix germa* nique. Notre distingué confrère conseille a M. Wilson de lire les derniers manifestes des bords de la Sprée et de l'Elbe et d'y voir comment, les « forts », les « vai1-» lants », les « vrais Germains », les avale* tout-cru ont repris le haut du pavé, re-* poussé au ruisseau les « gens sans principes », les « prédicants » (de modération), les « cireurs des bottes du chancelier », le sage Delbruck, qui va se faire accuser de trahison. . F*. v,°^.c^' en quelques textes tou|i a fait édifiants alignés par Polybe : <- Le 4 août 1914, quand M. de Bctlimann-Ilollweg, n'ayant pas encore toute honte bue* est convenu que l'entrée des troupes allemandes ii Luxembourg et en Belgique, « cela était contraire aux principes du droit international ; quand, redoublant, il a déclaré î « L'illégalité, je parle ouvertement, l'illégalitd que nous commettons ainsi, nous chercherons a la réparer dès que notre but militaire aura été atteint >■>, il a commis une véritable félonie, stupidement « éclaboussé » l'honnêta Allemagne. — « Nous ne nous sommes rendus coupables d'aucun tort envers la Bel-gique, proclame Stresemann, et nous n'avons aucun tort à réparer. » — Bernhard a décou* vert que la Belgique s'est vendue à la France et à l'Angleterre pour 600 millions. — Les professeurs de Francfort-sur-1'Oder : « Après sa première violation de la neutralité avant la guerre et la conduite contraire à toute humanité de sa population pendant la guerre, l'Etat belge a perdu le droit d'exister. » (Pétition au Reichstag; voir La Fontaine, le Loup et r Agneau.) Donc, il faut annexer toute la Belgique. — Elle sera « le glacis occidental & de l'Allemagne, décrète Schulze-Gœwernitz, i discourant à Essen. — Reventlow : « Sans ; la côte belge, l'Allemagne ne sera jamais assurée de la liberté des mers, elle ne saurait être une puissance mondiale. >» Il faut sortir « du triangle humide. » — Bacmeister calcule : « Grâce à la possession des houillères et des mines belges, et, comme de juste, . du bassin de Briey, l'Allemagne arrivera à! L un développement industriel qui éclipsera celui de toutes les nations du monde. Anvers, ■r débouché naturel de la province rhénane, de-. viendra le premier port d'Europe et, même, dli monde. » — Rieser, président de,la Ligua hanséatique : « La Belgique ne peut êtret qu'anglaise ou allemande. .. — Muller-Mei-L ningen, chef du parti progressiste, parlant ùt Munich : « Donc, la Belgique doit être aile-^ mande.» — Aussi bien se rattache-t-elle « his« k toriquement » à l'Allemagne. Paul Bœcker : k -< Et la possession du Congo n'est pas moins j importante pour l'Allemagne que celle de la Belgique. Il faut à l'Allemagne un vaste empire africain. Si, dans cinquante ans, il y 1 avait en Europe 90 à 100 millions d'Aile-~ mands et, en Afrique, un million d'Allemands gouvernant un million de nègres, la Méditerranée et toutes les puissances méditerranéennes seraient soumises à la puissance germanique. » > Tout ce qu'on vient de lire est extrait textuellement de la Hamburger Fremden- r i blait, de la Vossische Zeitung, du Vor- > j waerts, de la Kœlnische Volks Ze.itung, des Munchener Neneste Nachrichten, des Hamburger Nachrichten et des autres feuilles qui travaillent chaque jour sous a l'inspiration du gouvernement de Berlin à 2 ' former l'esprit public allemand. Et tout x cela a été écrit dans le moment même . où la diplomatie allemande s'employait à leurrer les neutres et à affaiblir les peuples alliés par des propositions d# paix hypocrites. e * •k & a On n'a nulle part mieux compris qu$ e chez les Belges la manoeuvre de l'ennemi, Nos lecteurs savent comment nos eompa* triotes opprimés l'ont accueillie. On luf - a opposé la même résolution énergique dans les tranchées de l'Yser, comme le dit L? notre confrère Gérard Harry en rappor* L tant dans le Petit Journal (n° du 31 jau-l" vicr) les propos d'un volontaire de guerre permissionnaire. Ce permissionnaire affirme que depuis e les manœuvres de paix allemandes, « l'ar* niée belge, déjà si renforcée numérique* ment a doublé moralement de valeur »• t parce qu'elle a compi is mieux -que jsmai$ les desseins de l'Allemagne. ~ Ecoutons ce soldat de l'Yser : y « A l'occasion de leurs manœuvres pour Ife S paix, ils ont laissé percer, par le bout d* !- l'oreille, panj-ermaniste, leur rêve de ne ja*-mais rendre la Belgique à elle-même, et, fÔTJt au moins, de garder, par devers eux, Anvers cl la côte fiaman(/C. Cela a suffi pour « élec-triser » les tranchées belges et1 doubler notra » désir de vaincre et notre résolution de per-s sister.dans cette lutte à mort autant d'années qu'il le faudra... V'ovez-vous, jusqu'ici, - nos troupes s'étaient dit que jamais l'Aîle-magne, si barbare soiL-clle, n'aurait l'impudeur de prétendre à conserver une proie aussi abominablement acquise, que l'honnête eti innocent royaume d'Albert t'r, déji sufli^m- ^ jnent puni de sa droiture p:-.r son martyre. u Nous étions convaincus que la restauration i- de la Belgique indépendante c'ait, quoi qu'il dut advenir, au fond du sac boche, coîiHna e en tête du programme de nos cliers alliés., t Assurément, nous étions décidés à continuel* e à nous battre ardemment jusqu'au bout, côta e à côte avec Français, Anglais, Russes, mais 0 avec un sentiment de solda'.:; désintéressés 21 qui se dévouent uniquement par fidélité à un pacte, par solidarité avec des amis. Or, voici ô qu'il nous est prouvé que nous ne rentrerons '. jamais dans notre chère patrie libérée, çûa ll si nous la reprenons de force, que si nous j lirons violemment des sanglantes griffes tea-l tonnes nos familles torturées ! Donc, désor- 1 mais; no;-s sentons «rue novs conma^one

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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