Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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21 januari 1917
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s.n. 1917, 21 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sn00z7260h/
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!j3* — Série nouvelle - N° 795 i-eNuméro lO Centimes (5 Cent:-mos su Fronf) DIMANCHE 21 JANVIER 1917 RÉDACTION & ADMINISTRATION 93, H/Ê Jaan-Jacques-Rousseau, 38 PA BIS Téléphon* : GutanbêfQ 1S&.SS P^SAUX AU HAVRE: SIUf, rti il la Baorsi ~ LE B1VBI IfiLÊPHONE :n-6A BELOB (.ONDON OFFICE! 21, CANTON STEBET lêicestir Sçuart, S. W. Oirscteur : ?E?.NAHD SEURAT LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS * 'fine» 2 fr. 60 par moit • .... 7 fr. so p»p Angleterre 2 .h 8 a. par mois • 7 su. s d. par (rimettf* ««très paye. 3 tr. - par moli * . 8 fr. — par trlmeetr» PUBLICITÉ S'adresser à l'Adiriaistratios da Jonrii ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont égatemènù reçues ff ta Société Buroptenn« dtt Publicité. 10 rxu de la Victoire, Pari% fui en a le monopole pour P%r\.s Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris JMHIE LETT1E «MMMHR Nous avons reçu d'un aumônier en réponse à l'article publié dans le « XXe Siècle » du 7 janvier sous le titre : « Un cas de conscience » une lettre aussi courtoise qu'intéressante et aussi intéressante que courtoise- ... Nous éprouvons un véritable plaisir a en faire connaître à nos lecteurs sinon le texte, au moins la teneur. Bien que nous ne soyons pas d'accord en tous points .avec notre sympathique correspondant, les idées qu'il expose, ainsi que le ton de sa lettre, nous permettent d'e3pérer que le jour n'est pas éloigné où tous les hommes de bonne volonté auront la même conception des égards que se doivent mutuellement croyants et incroyants. Le lecteur n'a pas oûblié sans doute le cas que nous nous sommes permis de traiter dans le « XX' Siècle » du 7 janvier.Un officier incroyant a été tué^ à l'ennemi. Il a manifesté le désir d'être enterré sans cérémonie religieuse. Ses funérailles ont été dignes et absolument exemptes de toute manifestation antireligieuse. L'aumônier de l'unité dont il faisait partie a été le seul de tous les officiers à ne pas paraître à l'enterrement. Un jeune étudiant catholique nous ayant, demandé si la religion et l'Eglise exigeaient une aussi radicale abstention, on sait ce que le « XX" Siècle » a répondu. Dans sa lettre, notre honorable correspondant commence par avancer une ou plutôt deux rectifications de fait : 1° l'aumônier de l'unité dont faisait partie l'officier tué ù l'ennemi était en congé quand l'événement s'est produit ; ce n'est donc par lui mais son remplaçant qui s'est abstenu d'assister aux funérailles ; 2° si celui-ci a jugé bon de ne point paraître à l'enterrement, il a cru qu'il était de son devoir d'aller saluer ù l'hôpital la dépouille mortelle de l'officier et il se serait môme rendu à la levée du corps s'il avait été libre à ce moment. Rien ne pouvait mieux confirmer ce que nous avons écrit, nous avons le droit de le dire, que cette rectification loyale et spontanée. Qu'importe» après cela, que notre correspondant se sépare de nous sur telle ou telle des opinions défendues dans notre article ? Il nous écrit que cette question n'est pas de celles qui peuvent être traitées dans la presse. Nous regrettons vivement de ne pas pouvoir nous ranger à cet avis. Avant la guerre, peut-être aurions-nous hésité à le contredire. Mais dans un moment comme celui-ci, où la nécessaire réconciliation de tous les hommes de bonne volonté peut dépendre d'un geste, d'un mot, d'une démarche d'un catholique ou d'un prêtre, nous croirions manquer à nos devoirs vis-à-vis de la religion et vis-à-vis de la patrie, si nous laissions sans réponse des questions posées à propos d'un événement public qui, mal compris ou mal interprété, pourrait avoir, pour l'union nationale, des conséquences fâcheuses. Notre sympathique correspondant nous dit d'autre part que, les lois de l'Eglise interdisant aux prêtres d'assister aux funérailles civiles, la question est tranchée par le fait même pour tous les prêtres et pour tous les catholiques. Qu il nous soit permis de faire remarquer que la solution dè cette question n est pas, loin de là, aussi clairement dic-~*e par les lois de l'Eglise. A supposer meme qu il en fût autrement, notre honorable correspondant n'ignore pas que les réglés disciplinaires sont susceptibles de tempéraments et qu'il en est plus d'une qui, pendant cette guerre, a perdu beaucoup de ses rigueurs. si ?nfiexlMs ''i°i qu'U inyocIue n'est pas nuVllr. n» ~n> e reconn"ît lui-même — quelle ne souffre certaines exceptions II STduR tVr 53 lettre Tpre" M Emile Wni I?utten aux funérailles dr- CertainJmpïr r a pu se Justifier !... certainement, avant la guerre un très retlZe^r'6'ci^va!en? en Belgique, soit par la volonté du rlé té T SirVK intrigues d'une .nUrëligieuT^ fedeTS't clergé et des catholiques. Mais justement, la question est de savoir si cela peut et si cela doit changer. Peut-on attendra des gens qui n'ont pas le bonheur rte croire qu'ils se fassent enterrer relWeu sèment ? L'Eglise ne s'y prêterait & leurs pas. Par le seul fait que leurs funérailles ne sont pas religieuses, faut-il ai,e teurs collègues et leurs amis, quels ou'ik «Ment, se considèrent comme empêchés on conscience d'y assister ? L'Eglise ne va pas jusque-là. Souhaitons donc que sans manquer h aucun de voir et sans rien abdiquer de leurs confions, les catholiques sachent s'inspirer de sa tolérance chaque fois que les non-croyants prendront soin d'éviter tout ce qui blesserait le sentiment religieux. Il ne s agit pas d'établir des équivalences i idées ou de doctrines, il s'agit simplement de perpétuer entre les hommes de Oonne foi et de bonne volonté une entente la, guerre nous donne chaque jour le •trait cet "limonier qui Mnn -h P°S a aller sa'uer & l'hôpital la mniS mortelle d'un officier incroyant SmLP°Ur sa,Patrie apparaîtra à tous S ^ r ex.emPle <■' comme une suffira r^T" JOie I"'11 nous donne n „!™ . montrer que ceux qui se sont af- mq i ?e 2 e artiele se som trompés sur dos intentions et sur son opportunité. .rt~T,ii.an';'en député de Colmar, M. Preiss, mort en exil, a Munich. c-,™i?n„i?nilonce l'arrivée a Stockholm du .aune allemand von Riepenlliausen, membre Sir,* i ,laF et Landtag prussien, confl-d'nL I ? er- 0n '«nore s'il est chargé La philosopha SU CÂ&S1KÀL M2Œ dans lis pays de langue anglaise Un succès significatif Notre collaborateur et ami, M. Maurice de Wulf, professeur à l'Institut supérieur de philosophie de l'Université catholique de Louvain, où il fut un des premiers collaborateurs du cardinal Mercier, nous adresse cette très intéressante lettre : 18 janvier 1917. Mon cher directeur, Je suis heureux de voir' le XXe Siècle publier en tête de son numéro d*aujourd'hui la belle lettre-préface que S. E. le cardinal Mercier a adressée aux traducteurs anglais du Manuel de philosophie de Louvain, MM. Fafker, l'un habitant Manchester, l'autre Oxford. Il vous intéressera sans doute de savoir que le Tome /, sorti des presses il y a un mois, est ù la veille de devenir introuvable en librairie, et que l'éditeur prépare dès maintenant un secoAd tirage, pour faire droit aux demandes du public. Les idées philosophiques de S. E. le cardinal Mercier sont en voie de pénétrer très avant dans les pays de langue anglaise. La doctrine du cardinal impose autant que sa puissante personnalité. M. DE WULF. La modestie de notre correspondant l'empêche de citer d'autres preuves de la j pénétration toujours plus grande des idées philosophiques de Louvain. Réparons cette lacune en soulignant le succès des cours et des conférences donnés depuis deux ans par M. le professeur de Wulf à l'Université de Poitiers et à la grande Université Harvard qui ré-clame avec insistance son retour aux Etats-Unis. ECHOS Au grand quartier gé-éral Le commandant de Groote, de l'artillerie, et le commandant d'état-major de Nève de Roden ont été déchargés de leurs fonctions d'ojjficiera d'ordonnance du Roi. L'affranchissement postal A partir du 1er février, le tarif d'affranchissement des lettres échangées entre la Belgique et la France dans le rayon limitrophe dp 30 kilomètres sera de 15 centimes par 20 grammes. , Equipement Tous les officiers belges s'habillent et s'équipent, à des prix raisonnables chez Lévy, 6, boulevard Saint-Martin, à Pans, fournisseur du Ministère des Colonies de Belgique. (Visiter ou écrire). Le capitaine-commandant Cayen continue à donner avec succès dans de nombreuses voiles de France des conférences sur l'œuvre militaire 'des Belges en Afrique. Le 8 janvier à Bordeaux, le 17 à. Bayon-ne et le 18 à Pau, le distingué officier a parlé rivant des auditoires considérables qui ont chaleureusement"applaudi l'héroïs* me de nos soldats. Une g ande soirée au Havre • On nous prie d'annoncer qu'une soirée de gala est organisée, pour le 1er février prochai/i au Grand Théâtre du Havre, par l'œuvre dies Invalides Belges de la Guerre (Suante-Adresse), sous la présidence de M. Franz Schollaert, ministre d'Etat et président de la Chambre des Représentants, fondateur de l'œuvre. Le Comité s'est assuré le concours d'artistes ^connus de l'Opéra, de la Comédi.-Française, de l'Opéra-Comique et de la ville du Havre. En outre, l'excellente fanfare des Invalides,, dirigée par M. Léon" f ancré se fera entendre dans un programme de choix. A quoi la disette le? réduit Des Allemands ingénieux avaient trouve le moyen de se faire envoyer des colis de vivres par certains de leurs compatriotes habitant la Suisse. Etant données les facilités accordées pour l'amélioration du sort des prisonniers de guerre (permission d'envoyer par mois cinq kilos de victuaiî-les), et les maisons suisses d'alimentation étant autorisées à faire directement les expéditions aux prisonniers, sous la seule condition d'avoir obtenu un permis d'exportation, des Allemands ont adressé à ces établissements des listes de soi-disant prisonniers français en Allemagne, avec prière de leur expédier des denrées. Les commandes accompagnées de l'argent nécessaire à Leur règlement, ayant paru régulières, certaines maisons firent les envois. Ces vivres arrivaient final ment aux Allemands. La supercherie a été découverte, grâce à la méfiance d'un commerçant qui a. fait vérifier, les listPs par le personnel compétent de la Croix-Rouse, à Genève. Depuis lors, les maisons de comestibles se ©ont vu retirer la permission d>a recevoir les commandes et de les exécuter directement, et tout pass^ rie nouveau r>ar l'intermédiaire obligé de la Croi^-R/ou-çre et des commissions chargées de veiller aUx intérêts des prisonniers de guerre. NOTES UU FRONT l/N SECTEUR TRANQUILLE (De notre envoyé spécial au front.) Bien que nous ne soyons qu'à la mi-janvier, on sent que les adversaires se tûtent déjà. Jamais, par mauvais temps, la canonnade n'a été aussi violente. A droite et à gauche du front belge, à Ypres et à Nieuport, elle gronde avec rage. Et chez nous, la lutte d'artillerie est des plus vive sur une dizaine de kilomètres, aux deux endroits où les premières lignes sont en contact immédiat, c'est-à-dire aux environs de Dixmude et de Steenstraat. Là où les lignes avancées seules sont voisines, à Kamscappelle, Pervyse, Oud-Stuyvekenskerke et Noord-schoôte, les rafales d'artillerie s'abattent fréquemment. Un seul endroit du front, d'une longueur d'environ cinq kilomètres, devant Nieucappelle et Loo, reste calme, ici, les deux lignes séparées par l'inondation de l'Yser et de l'Yperlée, qui se rejoignent au fort de Knocke, sont distantes de près de deux kilomètres. Les positions allemandes, masquées par les boqueteaux qui s'étendent de Woumen à Merckem ne se distinguent qu'à la jumelle. A proximité àe nos tranchées, les champs continuent à être labourés. Certains fermiers, plus audacieux que leurs voisins ont retourné la terre jusqu'en première ligne et de longs sillons de-terre grasse s'alignent entre les champs abandonnés recouverts de graminées jaunâtres et la digue de l'Yser. Les ravages des obus s'aperçoivent moins ici qu'ailleurs : les arbres n'y sont pas hachés en trop ç;rand nombre par la mitraille et au printemps les oiseaux ont pu y construire leur nid. Les entonnoirs d'obus ne mouchètent le sol qu'en petit nombre, sauf à proximité immédiate des tranchées. Celle-ci, en bordure de l'Yser, sont recouvertes d'une couche de gazon toufl'u, qui prouve que les bombardements par obus brisants sont rares. Assis au bord de l'Yser, en dehors des tranchées deux hommes pèchent à la ligne en silence. — Y a-t-il du poisson ici, camarade ? — De la carpe, répond l'un des pécheurs en se replongeant aussitôt dans un mutisme de circonstance. Plus loin, quelques soldats sont en ; train de plumer des poules d'eau. Ci-glbiei pullule dans l'inondation qui s'étend devant les tranchées. Il en vient des bandes de plusieurs centaine h moins de 30 mètres des positions. Qu'un homme se dresse sur le parapet et aussitôt toute la troupe, sur une seule ligne, s'enfuit en traînant les pattes dans l'eau et en battant l'onde des ailes, — En tirailleurs 1 leur crient nos piottes. * * * Depuis novembre, l'eau a beaucoup monte. La péniche coulée dans l'Yperlée, en amont du confluent et qui dépassait les eaux de près d'un mètre, est niani e-nant à peine visible. Il ne convient d'ailleurs pas de trop s'attarder à la contempler, car balles et shrapnells s'abattent fréquemment ici. Tantôt on entend siffler les balles, tantôt on les entend s'écraser sur les parapets ou ricocher dans l'eau. Ce sont des traîtresses dont on 11e saurait trop se méfier. Mais le soldat est si insouciant ! Ce ne sont que des balles perdues, dit-il. Pour peu, il ajouterait quelles ne comptent pas. Quant aux shrapnells dont 1 arrosage est périodique, c'est à peine s'il v prend garde.C'est un secteur tranquille, que voulez-vous de 1 plus 1 vous fera-t-on observer. Il n'y a pas que l'inondation qui mette , cette partie du front à l'abri d'un coup de main. L'Yperlée canalisée se détache à peu prés perpendiculairement au fort de Knocke, de l'Yser et la route qui longe ce canal est encore à nous jusqu'aux abords de Driegrachten. A deux pas de nous, des soldats émettent des reilexions sur la bizarrerie des lignes adverses qui se quittent aux environs de Dixmude pour se rejoindre près de la maison du Passeur. — Tiens ! ces ruines à droite, pas très hautes, c'est ce qui reste du village de Noordschoote. — Et celles qui entourent cette cheminée, c'est Reninghe. — A gauche, là-bas, voilà Woumen avec son moulin et tout au fond, Dixmude.— Tiens oui, Dixmude ! Et les regards s'attachent longuement sur les ruines de la ville qu'éclaire précisément un rayon de soleil. Afaintenant, les pronostics sur la durée de la guerre vont leur train. Les plus modérés se déclarent satisfaits s'ils peuvent rentrer chez eux en décembre prochain. Un de ceux qui ne partagent pas leur avis riposte : — En décembre î Mais dans dix ans nous serons encore ici ! Un éclat de rire général accueille cette boutade. — Bah ! On les a, c'est le principal, ces vainqueurs qui viennent implorer la paix. — On les « par le ventre I — Et à la gorge I * * 4 Le soleil descend doucement à l'horizon et semble se noyer dans un océan de pourpre. Descendu plus bas que la ligne d'arbres qui borde la route, il ne projette plus ses rayons sur le sol. Il frange cependant d'or quelques nuages blancs qui l'entourent et caresse un instant le ventre de deux pigeons de ferme qui rentrent au nid à tire d'ailes. Le voilà disparu. Le vent emporte les échos d'une fanfare militaire : en prêtant l'oreille, on reconnaît des tror oettes d'artillerie. Soudain, le canon se fait entendre : aux coups assouplis de départ ripostent les coups brutaux des arrivées. Un avion, très haut dans le ciel, rentre à son champ, tandis que deux « saucisses » se maintiennent encore en l'air pour surprendre la position des batteries ennemies ou pour régler le tir de nos pièces. Car, bien qu'il fasse encore jour, on distingue déjà parfaitement 1 éclair que crache la gueule des canons et la flamme des éclatements. A. MATAGNE. Une usine de guerre saute en Angleterre Lapgstion des déportations Dsiges divisa les socialistes italiens Londres, 19 janvier (officiel). — Le raî-nisire des Munitions a le regret d'annoîï-cer qu'une explosion s'est produite, ce soir, dans une fabrique de munitions des envi• rons de Londres. On craint que cette explosion n'ait caw> sé de nombreuses pertes d'existences et de gros dégdts matériels. NOMBREUSES VICTIMES C'est vers G heures et demie du soir, qu'une explosion formidable retentit dans les environs de Londres et à travers la capitale, accompagnée d'un jet élancé de flammes qui illumina tout l'horizon. Le déplacement d'air fut si violent que les devantures des boutiques et les vitres des maisons volèrent en éclats à plusieurs kilomètres à la ronde. Il est dès maintenant certain que les dégâts sont très considérables, et on ne peut pas douter qu'un grand nombre de personnes, en dehors mc..ie des ouvriers, aient péri dans cette catastrophe. Un navire allemand va de Zeebrugge à Anvers Flessingue, 29 janvier. — Suivant une information de Flesslngue, lie vapeur allemand Ursula Fischer, venant de Zeebiug-ge. est passé à Flessinçue, allant à Anvers. C'est le premier, bâtiment allemand voyageant dans cette direction depuis la chute d'Anvers. La capture du « Prins Handrick » Londres, 20 janvier. — Un télégramme d'Amsterdam, a annoncé que le vapeur Prins Hendrik, qui a quitté Flessingue hier matin pour Londres, a été saisi par les patrouilles navales allemandes et amené à Zeebrugge. Le Teleqraaf déclare qu'il n'y avait à bord ni Belge d'âge militaire, ni courriter pour l'étranger, ni denrée de contrebande.Mais parmi les passagers se trouve M. Robert Hi.ll, de la commission américaine de secours, qui a été amené à Zeebrugge. Une scission s'est produite parmi les socialistes italiens à la suite du refus du parti officiel de proiest'er contre les dé-pôrtations belges. De nombreux membres le professeur Diego Caroglio, de Florence, entre autres, ont donné leur démission, pour ne plus rien avoir de commun avec ceux qui restent sourds l'appel des malheureux ouvriers français et belges, emmenés en Al-lemagne ou derrière les tranchées. Un «Comité pour l'organisation des forces socialistes dissidentes » s'est organisé et a répondu par une émouvante adresse à l'appel des ouvriers belges En voici un extrait, d'après le k Corrie-re délia Sera » (numéro du 8 janvier 1U17) : « Compagnons, nos frères héroïques, sanctifies par le martyre, nous vous renouvelons à cette .heure suprême, l'assurance de notre affection et -de la haine impdacahle que nous ressentons pour vos assassins et leurs Complices ! Le cœur serré, nous avens entendu votre appel... « Au nom de la jeunesse italienne, ardente et généreuse ; au nom de notre idéal de justice et d'hunmnlt/- v '--Kons une malédiction véhémente à yos tourmenteurs et nous jurons que i, iout en œu vre afin que les forces de l'Italie soient employées à votre défense, à vous sauver frères !■ » La ssmaios surjs M fieige Communiqué hebdomadaire En raison des conditions atmosphériques défavorables, l'activité génér-ale swr le froni a été assez irrégulière. Toutefois, des bombardements récipro• que s qui ont acquis par moment une réelle violence, se sont produits, notamment au sud de Nieuport vers Dixmude et aux envirans de Steenstraète. En fin de semaine, la région de Ramsca-pelle a été le théâtre d'un vif duel d'aitrk-terie.Les feux de Vinfanterie et des mitrailleuses ont été soutenus tant de jour que de nuit et d dh>erses reprises la lutte à coups de bombes a éclaté vers Dixmude et partir c-vlih-?meV't à 11 et S-as, entravée heureusement par la neige et la brume. Vauiatian a exécuté qiwl-ques vols de chasse au-dessus des lignes ennemies. — 1 - u ,s=caa! lie Feeratement de l'armée Pour les miliciens de « 915-191C Le Roi vient de signer un arrêté loi en \ertu duquel les miliciens des contingents spéciaux de 1915 et 191G, qui availt le 1" juillet 1916 ont été désignés, pair les Commissions de recrutement ou d'appel pour les services auxiliaires seulement, pourront être versés dan6 le service armé, en vertu de nouvelles décisions des commissions de recrutement, rendues à. la requête du ministre de la GueTre. Ces décisions seront susceptibles d'appe] dans les conditions prévues par l'article 15 de l'Arrêté-Loi du 21 juillet 191G. Institution de Commissions ae jfbCiuLiiiiiiii permanente. Lc-s 24 cominissiojis de recrutement, instituées par l'arrête itu £9 p.out lyiti, seront dissoutes aux dates fixées pour cn-acune d elues par le ministre de l'Intérieur. Huit commissions permanentes de recrutement sont instituées : 1" A Lu. Panne : Président, M. Steyaert, commissaire d'arrondissement; nieiiirû're» militaires : ,1e capitaine Paris et le lieutenant van Saene ; secrétaire-rapporteur : le sergent Oalegat. 2" A Paria : Président : M. le député Brunet; membres militaires : le major de réserve Petitjean et le capitaine Traep ; secrétaire-rapporteur : le sous-lieutenant Jean Renkin. à Cadais : Président : M. le sénateur Van de<r Heyiden ; membres militaires : le colonel Artan de Suint^Martin et le ca-pi-ta.ne Michel ; secrétaire-rapporteur : le soldat Lauwers, avocat. 4° A Rouen : Président : M. le sénateur Dufraiic-Friart; membres militaires : le inajor Cartuyvels et le lieutenant ûugar-din ; secrétaire-rapporteur : le soldat Bri-faut-Vinolient. : 5" A Bordeaux : Président : M. l'avo-cai Beokers ; membres miûitaire® : le lieutenant JYhildens et le sousJieutenant Moucq ; secrétaire-rapporteur : M. l'avocat de Lonsçré. 6» A Lyon : Président : M. Fromès, vice-président au tribunal de première instance de Bruxelles ; membres militaires : le.colonel Hougardy et le capitaine Tim-mermans secrétaire-rapporteur : l'avocat Lauwere . 7° A Londres : Président : M. le député Borboux ; membres militaires ; le com mandant Braekimari et le sous-lieutenant \Viseur; secrétaire^rapporteur : le sous-lieutenant Tomé. 8" A Folkes'one : Président : M. le commissaire d'arrondissement Duquesne ; membres militaires : le commandant Fran-quet et le lieutenant de Gueldre; secrétaire-rapporteur : M- l'avocat René Des-met.. Sont désignés comme présidents suppléante : 1° M. d'Arripe, bourgmestre à La Panne ; 0 2° MM. le sénateur Thiébault, le directeur généra] Martens et Georges Masset, à Paris ; 3° M. l'écuyer van der Brecken, officier supérieur retraite, à Rouen ; 4° M. de Ma.raeffe, officier supérieur retraité, à Bordeaux ; 5° M. Baulis, officier supérieur retraité, à Lyon ; 6° MM. Spée, avocat et Chomé-Lûroque, directeur général, à Londres ; 7° M. L'avocat Jove, à Folkestone. LES MENSONGES ALLEMANDS |0| Us assimilent maintenant la neutralité belge à la neuifdlite grand-ducale La Gazette de Cologne — numéro du 12 janvier 1917, — puolie un long artielp sur la Note des Alliés. On y peut lires ce passage : Quant à la Belgique, elle n'est pus uut victime des Allemands, mais bien, de l'Afi ! gleterre. Aous devions absolument passer par la Belgique du moment où nous étions certains que VAngleterre prendrait part Ci la lutte, et qu'elle collaborerait d la réalisation du plan d'offensive anglo-français d travers la. Belgique. Mais no-us n'avions pas l'inhention de cort» quérir la Belgique et si celle ci s'était con> duite comme le Grand-Duché de Li>.n:vi> bourg, pas une maison n'aurait Hc hrûltic pas un soldat belge n'aurait été tué. Mais l'Angleterre et la France avaient besoin de la Belgique comme couverture de leurs troupes et le sabre belge levé de. vait rencontrer le sabre allemand. Que voilà bien une audacieuse a-rgu mentatiion ! S'il est un fait historiquement établi, c'est assurément le fait que l'Angleterre n'est entrée dans la lutte que parce que la Belgique était envahie par l'Ai lemagne : il n'empêche que le grand journal colonac© renverse la situation. Que voilà aussi une nouvelle preuve de l'immoralité allemande ! La Belgique, en vertu des traités jmi lui avaient été imposés par les Grandes Puissances, la Prusse comprise, avait la charge d'une neutralité armée, tandis que la neutralité du Grân.ct-I Juché était obligatoirement désarmée. La Belgique devait donc prendre les arimes. Elle eût violé lé contrat de 1839 si elle no l'eût point fait. Qu'eût dit l'Allemagne, si la Belgique, envahie par la Franco ou par l'Angleterre, ne sé fût point défendue ? " Les Allemands ne cessent de fausser la vérité et de nier l'évidence, comme le font les grands -coupai)les. Nous ne nous lasse* ronô pas, nous, de rétablir cette vérité. L'EMPRISE ALLEMANDE EN TURQUIE Une serï3 il'a cortfs mt la Turquie ûcQ3 la ilBjiemiaQGa de raiisniajiie Le 11 janvier dernier il a été signé à Berlin une die traités entre l'Allemagne et la Turquie. Ces traités règlent définitivement et sur tous les terrains, les re. lations entre les deux pays. Les négociateur® ont conclu : 1° un traité de commerce; 2° un traité d'organisa, tien des Consulatsç; 3° 'un traité d'as^s-tance réciproque dans les Etats respectifs 4° un traité d'extradition; 5° un tia:té pjui la livraison réciproque des insoumis et déserteurs.Par oimq autres accords, les stipulations des traités précédents sont étendues aux possessions extra-européennes des deux Etats. Le statut qui résultera pour la Turquie de la signature de ctes traités, remplacera dorénavant l'ancien statut des capitulations. L.A. POLITIQUE EUSSE Les remaniements ministériels ne changent rien à la résolution énerg p de la Rjssie Les dépêches de Petrograde ont annoncé ces jours-ci divers remaniements ministériels dont il est assez difficile, à distance. de discerner la signification exacte. Un article fort intéressant de M. L. Mar-cellin dans la « Liberté » permet de juger un peu mieux ce qui se passe là-bas : « Le bruit a couru qu'au nombre des remaniements ministériels russes dont nous avons parlé hier figurait la nomination de l'ancien président du Conseil Sturmer au titre d'adjoint au ministre des affaires étrangères. La nouvelle étai/t invraisemblable : on n'offre pas à un ancien premier ministre le poste subalterne de ministre-adjoint qui équivaut à notre fonction de sous-secrétaire d'Etat. En fait, elle est inexacte. « Ce qui est vrai, c'est qu'il y a quelque temps, M. Boris Sturmer a été nommé conseiller au ministère des affaires étrangères. Ce titre est généralement décerné aux anciens détenteurs de cé" portefeuille ; il est purement honorifique. « A cela se réduit la rumeur propagée dans tes milieux politiques. « Ceci1 dit, il est exact que le Cabinet, présidé par le prince Nicolas Galitzine se constitue dans le sens d'une plus grande homogénéité à droite. Les membres plus où moins libéraux ont été évincés pour faire place à des ministres nettement conservateurs.« Il ne faut pas se dissimuler que cette politique est tout à fait contraire aux vues de la Douma qui, dans majorité 1 réclame un gouvernemen investi de sa ' confiance et responsable devant elle. Aussi les travaux de cette assemblée et du Conseil de l'Empire ont-ils été prorogés jusqu'au 27 février. Le contact entre le ministère et les Chambres législatives est donc ajourné. « Le temps est galant homme, disent les Italiens. Il n'est pas interdit d'espéier qu'un « modus vivendir v sera trouvé permettant la cohabitation de ces deux forces : le gouvernement du tsar et la représentation nationale. Leur collaborât ion loyale hâtera la victoire, leur hostilité pourrait la compromettre. La nécessité d'un accord est donc évidente. « Une transformation aussi radicle que celle réclamée par les partis de gauche est d'une réalisation malaisée en tout temps. En période de guerre c'est une inconnue redoutable. Nos vaillants alliés estimeront qu'une telle expérience exige des temps moins troublés. « Quelle que soit l'acuité des luttes politiques, il importe d'affirmer bien toaui qu'elles n'ont aucune répercussion soit sur la volonté du tsar et de son peuple de poursuivre la guerre jusqu'au bout, soit sur le magnifique moral des belles armées impériales. N'ont-elles pas arrêté sur le Sereth la marche jûsqu'ici victorieuse des soldats d'Hindenburg ? N'ont-elles effectué une poussée victorieuse dans la direction de Mitau ? (( Et si l'on relit les proclamations adressées récemment à leurs troupe? par le6 Généraux Broussiloff, Evert et Dimitricff, n'y dérouvre-t-on pns, à chaque ligne, la résolution inébranlable dés chefs et de»

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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