Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 08 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/125q815j3q/
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MERCREDI 8 JUILLET 1914 ABONNEMENT8 Ponr toute Ia Belgique ft. 9.00 . 4.00 . 2.35 tin an. , . • • > •'* Six mois. . . « -• • Trois mois .» • Tirec*eur : Fernand N EU RAY L'UNIONfDANS L'ACTION VINGTIEME ANIMEE*"—N^189 ^ ANNONCES 1.50 4.00 8.00 3.00 2.00 Annonces ordin., petite ligne . Reclames (3* page), la ligne, Faits divers corps. « » Faits divers fin. . . * Separations judiciaires » Necrologies . . . . » Les annonces sont recues au bureau du Journal Edition ¥¥¥ Edition JJUf Edition JJt (6 h. soir) (10 h. soir> (minuit) Instaiil-are omnia in Ohristo Telephones 3B4G et 3586 Redaction et Administration : 4, impasse de laFidéütë, 4, Bruxelles tmmmm 5 centimes le numero E D I T I ON ¥¥¥ La presse lïbérale et le berime de Serajevo —»(**)«—ï La « Flandre liberale» se croit obligée de dire un mot des marques de respect prodi-guées par le '«Peuple» aux assassins de l'ar-chïduc Francois-Ferdinand et de la duchesse sa femme. Obligation gênante. Notre pauvre confrère s'en acquitte de mauvaise grace, et. comme pour l'amour de Dieu, si nous osons nous exprimer ainsi. A sa place, il sembie que nous aurions déguisé un peu mieux notre embarras. ■ La «Flandre liberalen n'a pas lu, figurez-vous, les articles publiés par le «Peuple» pour la defense et pour l'exaltation des meurtriers. Elle n'en sait que ce que le «XX0Siècle» lui e« a révélé. Et elle se 'méfie, naturellement, des citations du «XX* Siècle». —- Est-il done impossible a la «Flandre liberale» de se procurer le texte authentique des artioles du «Peuple» 2 — Oui et non. La «Flandre liberale»est a la campagne, du moins 1'auteur de Particle qui pretend^ ven-ger contre le «XXeSiècte» la presse liberale, unanimement muette sur les compliments adressés par le «Peuple» aux meurtriers de Francois-Ferdinand. On disait jadis que « l'abbaye ne chóme point faute d'un moine ». Faute du rédacteur qui, modeste-ment caché derrière la deiuière leËtre de I'alphabet, traite habituellement dans ses colonnes les questions de politique et de theologie, la «Flandre liberale» est comme paralysée. C'est peut-être vrai. Mais a la püace-de notre cpnfrère Z..., nous ne le dirions pas, quand ce ne serait que pour épargner a notre directeur la tentation de rappeler de la paix des dhamps un collaborateur aussi indispensable... Done, si la «Flandre liberale» n'a pas signalé le Pange lingua chanté par le xno-niteur socialiste en l'honneur des assassins de Serajevo, c'est parce que, son collaborateur M. Z... étant a la campagne, elle a com-plètement ignore 1'evenement. Nous lui en dohnons acte La première fois que nous aurons l'occasion de signaler le silence de la presse liberale sur les apologies de la presse socialiste en faveur des assassins de rois ou d'héritiers royaux, nous prendrons la precaution de demander préalablement a^ la «Marklre» si "son collaborateur Z. .. est a la ville ou aux champs... En attendant, force nous est de constatei que ©et heureux confrère fait teut ce qu'il peut, du milieu de ses carottes et de ses haricots, pour réduire a presque rien les approbations, encouragements et applaudis-sements du mpniteur socialiste. Le «¥o& «vaerts» a nettement répfouvé, lui, au nóift du proletariat allemand, l'assassinat dont le ■iPeuple» a salué respectueusement les auteurs. « La masse proléiarienne condamne eet assassinat comme un acte de violence varfaitement indigne de se réclamer de l'i-'déal' sociaUste » a écrit le « Vorwaerts ». La uFlandre liberale» fait sienne cette condam-nation. Mais elle essaie, dans Je même moment, d'en conférer au «Peuple» le benefice moral. Le collaborateur champêtre de la «Flandre liberale» se refuse a croire que le «Peuple» ait applaudi ou seulement excuse les meurtriers. t Malgré les commentaires perfides de 3a presse, cléricak, dit-il, nous sommes con-vaincu que le « Peuple » partage.sur le crime de Serajevo, les sentiments de la masse prolé-tarienne... •. Mais hélas, le jour "même oü le collaborateur de, la «Flandre» exprimait, du fond de sa retraite, cette forte conviction, toute notre presse socialiste, revenant a la charge, travaiilait furieusement a exalter les assassins et a noircir les victimes. Puisque le Tuseulum de notre eminent confrère n'est pas inaccessible au «XXeSiècle»j qu'il premie seulement la peine de nous faire connaïtre son adresse. Nous lui enverrons teut de suite : 1) le «Peuple» du 5 juillet, 2) le «Journal de Charleroi» du même jour. Il donneia sürement la palme, nous le paiïerions, a l'article de celui-ci. C'est un chef-d'ceuyre de frenesie révolutionnaire et de stupidité. Oitons la fin : « Quoi qu'il arrive, en ce coin de terre désolé, —. Pour Véglise d'Vrakami au Japon »o« L'appel lancé en favem de l'ég-lise d'Urakami continue a rencontrer de la part des catholiques belgres le meilleur accueil. S. E. le cardinal Mercier vient d'adresser au R. P. Lebon un don de 100 francs. Nous avons encore legu : N. Plissart,50.— Loué soit Jésus-Christ,20.— DrRoyer, Avennes,10.— Pour nos frères du Japon,2.— Pour servir mieux,".— J. Vandenbosch, Wetteren,5.— Des abonnés du cXXeSiècle»,6.— Anonyme,5.— Anomyme,20-— Que Dieu nous donne un beau et heureux voyage,20.— Report des listes précédemtes,358.— 498.- 'i JTotal Les grands espoirs et les vastes penser ijl! de Imposition otfiotfto—i Timides remontrances d'nn dépnté radical M. Lorand fait des efforts désespérés, dan| l'« Express», pour démontr-er que la gauche •liberale est sortie de sa- dernière reunion, qui était la première de la saison, étroitement et fortement unie. Il s'est pourtagi trouvé deux journaux pour insinuer le contraire. Ce ne sont pas des feuilles de sacrisi tie. La main des Jésuites n'y a jamais mis le pied, comme dirait M. Emile Buisset. Ce sont deux feuilles d'un liberalisme indisputable et authentique. Il faut voir la vigueur de M. Lorand rabrouant ces indiscrets.1 Depuis le Quos ego du père Neptune, on n'avait pas entendu de rappel a l'ordre plus impératif... M. Lorand aussi, interprète en cela, probablemeht, du sentiment de la fraction radicale de la gauche, est d'avis que la revision de la géographie electorale doit précéder la revision de la Constitution. C'est, nos lecteurs le savent, l'opinion de 1'vEtoile beige», organe de la fraction modérée. Mais ou nous nous trbmpons fort, ou 1'accord est lom d'etre aussi parfait qu'il semble a premiere vue. Dans son article de l'«Express», M. Lorand exige « que la revision se fasse en 1916, et som le régime d'une loi electorale equitable, strictement proportionnelle». En 1916? Vous entendez! L'«Etoile», jusqu'a présent, n'a point fixé de date. Dans les deux douzaines dfarticles publiés par notre confrère, depuis les elections, sur. la situation politique, on chercherait en vain 1'ombre d'une precision a ce sujet. Justement, c'est ladessus, si nous sommes bien renseignés, que les deux fractions de la gauche liberale n'ont pu se mettre d'accord. j^vj Les modérés sont partisans de la revision de l'article 47, mais en principe, sine die, platoniquement, sans vouloir s'engager sm une date precise. Les radicaux, eux, voulaient que l'ordre du jour de la gauche réciar mat la revision pour 1916. Hs ont été battus. M. Lorand essaie, le maladroit, de prendre sa revanche dans 1'((Express», mais si tmudement! Ses laborieux efforts v^ennent tout juste a point pour conütrmer nos informations. Les modérés sont partisans de la Revision constitntionnelle, mais dans Vespaee seulement... Nous suivrons la comédie aV§6 toute 1'attention qu'elle mérite. ' < Impudence... La plnpart des journaax libéraux s'occupent au discours prononce dimanche a Turnhout par M. de Broqueville. Malgré toute notre bonne volonté, nous n'avons réussi a trouvex dans tous ces commentaires aucunc reflexion sérieuse; ce ne sont que pirouettes et plaisanteries faciles. La «Gazette», elle, fait preuve d'une belle impudence : « M. de Broqueville, écrit le journal libera! bruxellois, sait aussi -bien que nous que pas un instant 1'opposrtion liberale ne lui a reprqché d'avoir établi le service et l'instruction obligatoires, que c'était la seule chose dont elle pouvait lui faire honneur. Il sait fort bien que les libéraux ne lui ont jamais fait grief d'avoir accru les dépenses militaires, ni le 'budget de l'instruction punlique ». Vraimentl La «Gazette» revienfc peut-être de Pontoise, mais elle ne revient sürement pas de Tongres, ni de Maeseyck. Ignoreraii> elle done les aiamirables manifestes de M. Neven et tous les pamphlets oü ses amis du Limbourg ont accuse le gouvernement d'arracher aux paysans leurs enfants pour les envoyer a l'óeole et a la caserne ï M. Neven n'a rien contes.té, et pour cause, de tout ce que nous avons publië a ce sujet. M. Neven ne feraifêïl done plus partie de 1' « opposition liberale » ï ->-•♦«»-(*«!«)«— LES BLOCAROS BRIMENT L'OPPOSITION. — TOUS LES MEMBRES DE LA MAJORITÉ SE DiECERNENT DES TITRES POMPEUX. M. Ducarin est le concurrent multimilionnaire de M. Groussau. Le mot fóroce du député radical ne tendait point d'ailleurs a incriminer la probité personnelle de M. X... Mais celui-ci s'intéresse beaucoup a un journal dont les affaires seraient loin d'etre prospères. (De notre correspondant) Paris, le 6 juillet 1914. Les blocards ont prononce une invalidation; c'est celle d'un des fondateurs de la République; d'un des 363 — M. Justin Godart a dit 323 —. Quel était done le crime de M. CorentinGuyho 1 II aurait, parait-il, fait tomber une pluie d'or sur sa circonscription. Et dire que la pudeur radicale n'avait point été offusquée par l'élection de M. Jacques Stern a Castellane! On a voté 1'enquête contre M. de Castelnau, député de Saint-Affrique. On a contre lui deux griefs d'une particuliere gravité : il est le neveu d'un general qui a l'insigne honneur d'etre la béte noire des fraocs-maeons, et il fut l'un des avocats du proces de Couffouleux. On l'enquête pour protéger, pour rassurer les instituteurs. C'est ce ga un orateur du bloc a osé declarer a- la tribune. Jusqu'ici, les majorités ne brimaient que les nouveaux élus. Je ne connais qu'un seul exemple de député réélu qui ait été victime des rancunes biocardes; c'est le comte Boni de Castellane. Cette miserable Chambre, a la surprise et a l'indignation générale, vient de voter l'enquête contre M. Groussau. Et des hommes comme Jaurès, comme Sembat, se sont associés a cette répugnante lacheté.sont descendus au niveau d'un Bouffandeau. M. Jaurès votant l'enquête contre un homme du caractère et du talent de Groussau; ah! le beau geste! Plusieurs socialistes ont refuse de participer a cette honteuse execution et se sont abstenus. Citerai-je parmi eux MM. Jules Guesde, Ellen-Prévot, Groussier, Emile Dumas, Bartne, Cabrol, etc. J'ai entendu dans le Salon de la Paix ce dialogue entre deux deputes, l'un radical et l'autre socialiste : Comment M.X... a-t-il fait le geste inelegant de voter contre M. Groussau 1 0a a du bien lui coüter. L'enquête contre M.Groussau a été pronon-cée par 193 voix contre 165. Il y a. done eu 242 abstentions ou absents. On sait que pour ks validations, le vote par procuration n'est pas admis. J'ai le regret de constater qu'une trentaine de membres de l'opposition, conser-vateurs, progressistes ou libéraux, brillaient par leur absence. Et cependant, ils avaient été prévenus, non seulement par 1'aOfficiel», mais par un petit bleu. Oü étaiènt-ils ? A la campagne, au bois, au cercle, a la brasserie 1 J'en pourrais citer six qui ont assisté a une partie de la séance et n'ont pas eu le courage de rester jusqu'au bout. Que voulez-vous '1 II faisait si chaud, et l'on est si bien, vers six tteures, sur la terrasse du iCercle de la rue Boissy-d'Auglas. Il est probable que les blocards exécuterónt demain MLacotte. Avant de l'assassiner, ils ont tenté de le désbonorer. Ce mauvais coup n'a d'ailleurs pas réussi. Lorsque M. Andrieux a lancé dans la discussion le mot « maitr'e-ehanteur »,cent voix ont crié : «Des preüves! des preuves:! 1 » Le rapporteur^ M. Bracke,est resté obstinément muet; il a fallu, pour ainsi dire, le porter a la tribune. Ni lui, ni personne na tênté de justifier l'odieuse accusation que les Basiïes de la Sociale col-portaient dans les couloirs. En revanche, M. Lacotte avait commence a faire le proces de TsHumanité» — au point de vue chantage — en des termes qui émoustillaient la curiosité/ lorsque la pudeur de M. Deschanel l'a ar-rêté. C'est bien dommage. Le veritable crime de M. Lacotte, c'est d^tre le rédacteur des «Guêpes» Ses piqüres font du mal. Il sera invaluïité. Mais la guèpe se muera en loup. i — « Je reviendrai comme un loup enrage »a declare M. Lacotte a quelques journalistes.Gare au loup! Il a une terrible machoire! » Cette Chambre de sectaires est aussi une Chambre de vaniteux grotesques. Elle est bien a 1'image de ces comitards du Café du Commerce affamés d'honneurs — a défaut d'honneur — et de decorations. Les vingt grandes commissions parlemen-taires viennent de nommer leurs bureaux. Sa- >vous combien soat les membres do ce(

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