Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 11 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pz51g0k30m/
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25e ANNÉE. — Série nouvelle. —-N8 54S Le numéro : 10 Centimes (5 C2HTIMES AU FRONT) Jeudi Ï1 y a' 1916 gawKSJKaaaaa RÉDACTION & ADMINISTRATION Il ta ma 4s b Bourse — LE HATEE Téléphone: Le Havre u* li.OS Directs!!? : F3WASD SE5SÂÎ Tcvlts tes communications eoneernaA la rédaction doivent être adressent ' sS*"}rue de la £curse,Le Havre» LONDOiM OFFICE: g1, Panton Street LE XXe SIÈCLE Quotidien fc&eiye paraissent au Havre ABONNEMENTS P>artoô ....... 2 Tr. 60 par mal®. » 7 fp. 63 par tHmestl*» ÊttylMrrci.... aeh.SfS.iMr K&i$9» » 7sfrr^<f. par trlmecff Iptrai wr?,. S*?» m* sol » • s rr. » par trïmcsirc PUBLICITÉ fausser â l'Administration turmf au Havre ou à Londrto Anaj>rtC33 4' pag«t Ofr. 40 (a Jignc P»tltasannortoe%4* pag9:0fr.30!aHgîWi Les petites annonces sont également reçues à ta Société Européen a rfa Publicité, io, rue delà Victoiret Paris, qai en tt Le monopole poar Paris. rpÈgiiiiif [oiiii à min lis Hais La presse allemande riait, il y a un- mois à peine, des Belges assez fous — c'était son mot — pour rêver d'agrandir leur pays occupé pour les neuf dixièmes par un ennemi « vainqueur ». Elle ne lit plus à présent. Les hommes et les idées qui l'amusaient hier 1 inquiètent fort aujourd'hui. Ainsi le Dvsseldorf General Anzeiger vient de publier (d'u 13 au 16 avril) une étude, en cfuatre articles. 6u,r le mouvement, que la iiazcUc de Cologne nous faisait 1 honneur d'appeler, il y a quelques jours, « la cam-pagne diu -VA' Siècle ». C'est un députa au Landtag bava,rois qui tient, cette fois, la massue. Sovons juste pour lui : M. le docteur Dii'r a soigneusement étudié la question. Il a lu tout ce. qui a été publié, dans Jes journaux, dans les revues, en librairie, sur les agrandissements territoriaux (le la Belgique. Celà ne lui a point paru, si ridicule... Loin d'y voir un sujet de plaisanterie, il discute sérieusement nos arguments et ceux de nos amis. Son étude se développe •dans un ton d'anxiété contenue on nous avons le droit de voir le prélude de la peur. Ouanri notre « campagne » n'aurait servi qu'à rabattre le caquet à ces pédants qui ■nous accablent, depuis bientôt deux uns. de leurs .insolents sarcasmes, nous serrons payés de nos peines. *** -t Le collaborateur du Dusseldorf General Anzeiger compte sur les Flamands pour •taire échouer tes projets des partisans de la ntus Grande Belgique. Autant dire qu il appelle les Flamands au secours de l'Allemagne. Pour les martyrs de Louva.in et de Tel-monde, quelle revanche ! Sans doute prend-ils les Flamands pour des Sinn Fei-ners...« Le succès annexionniste, écrit-il, aurait pour effet de faire jouer un rôle international à la Belgique, qui deviendrait 1 alliée de la France; dans ces conditions, les flamands n'auraient guère l'occasion de faire valoir leurs droits linguistiques, car le pays serait absorbé par des préoccupations extérieures. » Comme le Frison déguisé qiui adjurait les Flamands, dans le Kieuwe Courant du 19 avril (voir XX» Siècle du 5 mai) de préférer le « développement de la culture néerlandaise » à ta liberté de 1 Escaut, condition nécessaire de 1 affranchissement national, M le docteur Dirr essaie de persuader les Flamands qu'il y a une opposition irréductible entre leurs intérêts particuliers et l'intérêt de ta nation à laquelle ils se font plus que jamais gloire d'appartenir. Son jeu est de miser sur les particularismes de race et de langue. Depuis le commencement do la giMfrre. c'est le jeu d'e toute l'Allemagne pensante. Calcul puéril, chimérique espoir . La guerre a appris à tous les Belles dignes de ce nom à mettre la Patrie au-dessus de-tout, et que la force de la nation est la meiïleure, voire l'unicpie protection d'e toutes les libertés particulières. Dans un Etat faible, dams une nation mal défendue, toutes ces libertés sont essentiellement précaires. Pour les Flamands comme pour les Wallons, pour les catholiques, les libéraux et les socialistes, la belle affaire tfue d'être opulents en droit-s et même en privilèges dans un pays guetté, comme une proie, par un voisin puissant et sans scrupule et mal gardé par des frontières plus géographiques que stratégiques I En même temps que l'indépendance nationale, toutes nos libertés séculaires seraient confisquées si l'Allemand remportait la victoire. Que resterait-il, dans dix ans, des u droits de la race flamande », .sur lesquels M. le docteur Dira- et ses pareils versent des larmes si touchantes ? Répondez, Polonais de Prusse, persécutés dans votre langue, dans vos Dipns, et }usqiue dans les tombeaux de vos Ccêtres ! Pour les biens des individus et 3 familles, poi»r leur honneur, leur» croyances, leurs idées, pour tout ce qui est la raison et le prix de la vie, il n y a pas de rempart plus efficace crue la force nationale : telle est lia leçon de la guerre déchaînée par l'Allemagne. A Un confrère nous raillait l'auire jour de croire que les partis disparaîtraient, en ■Belgique, après la guerre, et il entonnait Mne espèce de psean à la louange des bienfaits de nos partis historiques. Eh ! il ne s'agit pas de tuer tes partis, mais seulement de les remettre à leur place, c'est-à-dire de les subordonner tous, tant qu'ils sont, l'intérêt national. Après la guerre comme avant, il y aura des Flamands, des Wallons, des catholiques, des. libéraux, des socialistes chacun travaillant à élargir sa place dans l'Etat. Mais alors, quoi de changé ? Ceci, du moins si nous le voulons : t'est qiue les partis s'accorderont pour circonscrire le champ de leiiFs disputes. Le souvenir de nos malheurs les y aidera ; et plus encore la volonté de I'opin/on p ibiique. Autour de leurs luttes nécessaires s'étendra, domine la barrière d'un champ dç courses, l'idée souveraine de l'intérêt national, que J'opinion publique imposera, vous verrez, ifxu respect des factions. L'AllemancUde Dusseldorf s'en doute bien. Plus la Belgique sera forte, moins les partis s'y disputeront entre eux : voilà le vrai sens dé la phrase reproduite ci-dessus. Eh bien, prenons résolument le contre-pied de cette exhortation boche. Ce Machiavel d'Outre-Rhin se figure qite les Belges, et particulièrement les Flamands, sont capables de préférer l'ivresse des querelles •intérieures à la foroe et à la sécurité de la Patrie. Montrons-toi qu'il se trompe. Nous avons'déjà commencé. Rappelons-nous que la nation polonaise est morte, au dix-huitième siècle, de la maladie dont il croit que souffre la Belgique. Soyons Belges avant tout. Toutes les attestions de frontière, de langue, do parti 'et de classe, insérons-les dans le cadre natonal ; examinons- les en fonction de l'intérêt die la Patrie. Ainsi serons-nous forts, unis et libres, car tout le reste viendra comme par surcroît. Fernand NEURAY. PENSÉES e « £ LA FRANCE NE POURR& JAMAIS P£RDRE DE VUE QUE L'ETENDUE DU TERRITOIRE BELGE BOIT ETRE DE NATURE A ASSURER i\" LA BEL-GIQUE DES FRONTIERES NATUREL-LES D'UNE DEFENSE FAtiÏLË ET A MENAGER AVEC SOIN TOUS SES INTERETS AGRICOLES INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX. HORACE SEBASTIANI, Ministre, secrétaire d'Etat au département ct°s Affaires étrangères de- France (23 janvier i83i). A quasd us sêrisus sppei d'hemmes ? .—>?o«—' Les lettres que nous avorte publiées s'oué ce titre nous ont valu une volumineuse correspondance.Nous comptons ouvrir nos colonnes au> idées et aux arguments développés dam celles de ces lettres qui nous sont parvenues avec une signature. Quant' aw autres, ; nous sera impossible d'en tenir compt< aussi longtemps que leurs auteurs ne se se ront pas fait connaître. Nous gardons leurs lettres et nous attendons leursl signatures En tes leur demandant, nous fâs défendons d'avance contre le soupçon qpe leurs apjpré dations (pourraient être dictées» par le inan que de courage. L'anniversaire k Steinstraete Encore quelques souvenirs à propos de î< participation de notre première divisioï d'armée au combat de Steenstr&ete. Le 3 et le 4° régiments de ligne participèrent ei premier lieu à l'engagement et furent trèi éprouvés, surtout le 3°, envoyé en ligne dà' son arrivée. Ce fut également là que les troupes belge; furent soumises, pour la première foisT au effets des gaz asphyxiants et lacrymogène? N'ayant pas de masques protecteurs, souf frant des Veux qt des voîps respiratoire? une partie des* troupes du 3° de ligne eut ; repousser, la nuit, une attaque que les Al lomands déclanchèrent à la suite de leu émission de gaz. Rappelons également que le colonel Mit hieu, commandant le 3e de ligne, fut fait, i oe te o -f-asion, pnr le gouvernement fran çais, officier de la Légion d'honneur. LESFAITSDU JOUR Le varti nationaliste irlandais, que dirîg< sir John Redmond, s'emploie de toutes se: forces à arrêter la répression. Le gouver nemeni britaryniqua se prête volcm.tiers i ces suggestions de clémence, mais on s< heurte à de grosses dillicultés dans la ques lion du désarmement des .volontaires irlan dais. Sir Edward Carson a demandé, oomm. contre-partie de la livraison des fusils di i'Ulster,, que tout le pays soit soumis à li conscription. Cette demande ayant fait l'ob jet d'une proposition formelle au Parlemen la Chambre des communes l'a repoussé< mercredi. La conscription ne s'étendra donc pas i l'Irlande ; on se demande alors si les vo lontairb de I'Ulster ne s'opposeront pas i la remise des armes. IVWWWMW Les ministres français. Vivian i et Alber Thomas se trouvent actuellement en Russie où ils ont. visité plusieurs usines de gnerr? Ils o.'.t été reçus en audience par le Tsar a\ palais de Ts'arskoiéSélo. l/WlVM/»1VtV La motion des socialistes concernant h suspension de la procédure de Liebknech et sa tnise en liberté a été renvoyée son débat, sxir la proposition du présiednt, à /< commission de gestion du Reichstag. On symale un nouveau conflit entre h direction du Vorwaerts et le comité centra du parti socialiste allemand, qui réclamai le départ d'un eds rédacteurs du journal. Nous avons signalé dans notre dernièr édition le congé accordi pour maladie M. Delbrii.ch, ministre allemand de l'Itité rieur. On croit se trouver en présence d'un maladie diplomatique, le ministre en cai« n'ayant pas été à même, dit-on, de lutte contre les accapareurs. IMWWVWW La Chambre des représentants des Etats Unis vient de rejeter le bill de renforcemen (Le Varmée. Celte décision a coïncidé avec l nouvelle qu'il a {allu envoyer à la frontièr mexicaine 7,000 hommes de nouvelle troupes. WVWMWl Au beau milieu d'un armistice d'un moi conclu entre le gouvernement chinois et le révolutionnaires, on apprend que ceuœ-c ont repris les opérations dans le ChantunQ leurs troupes se sont emparées de Choutsu jeudi dernier. r*., -M- — . ■ . SUR LE FRONT BRITANIQUE Londres, 9 mai. — Officiel. — Hier soir y a eu quelques activité de mines sur l front entre Neuville-Saint-Vaast et Souche et aussi au nord-esC d'Arm.entières et à l'et d'Ypres, sans qu'il y ail de changement d la situation. Il n'y a pas d'autres incidents à noter ( t'artilicrie n'a. montré que peu d'aàliviti aujourd'hui. Les cwiHus i'eiiDi • coffiaiiolis MwteBfcaaiMGiatis EN DIX-NEUF MOIS : ONZE PROPOSITIONS BELGES ; DEUX PROPOSITIONS HOLLANDAISES. TOUTES SANS REPONSE OU SANS SUITE Dans sa récente lettre aux 93 signataires do l'« Appel des intellectuels allemande », M. le professeur Jean Massart énumère les principales offres d'enquête contradictoire faites par des Belges aux Allemands sur les accusations de ceux-ci concernant la prétendue guerre <io francs-tireurs et les prétendues atrocités belges contre des blessés alle-f mands. Il n'est pas inutile de rappeler qu'il y eut d'autres propositions encore provenant de l'initiative de Belges et de groupes de Belges, ainsi qu'une proposition officielle de la Commission d'enquête. La Commission officielle belge d'enquête sur les violations du Droit des gens a exprimé. publiquement à plusieurs reprises et. spécialement encore, dans son 12' rapport , (édition Berger-Levrault, Paris-Nancy, 1915, pp. l-i-9 et suivantes), le vif désir du gouvernement belge de voir 1e gouvernement alle-. mand consentir à l'institution d'une commission internationale d'enquête. r n Nous appelons de tous nos vœux, î écrit-olle (p. 157) dans oe 12* rapport, la ! constitution d'une Commission internatio-; nale qui reprendrait notre enquête sur des bases plus larges, en offrant aux témoins ; toutes les garanties de sécurité personnelle.» Jamais aucun réponse ne fut faite à l'expression réitérée et toujours, persistante de ce vœu officiel. Au contraire, les journaux et les publ'cîstes. agents de la proi>agande • allemande, ont toujours affecté de l'ignorer Le mêmè traitement était d'ailleurs réservé à toutes les propositions particulières venues du côté belge : 1" A la fin aoûl. ou tout au début de sep-t tembre 1914, au lendemain de l'inoendie et , du pillage de Louvain, une proposition fut i faite, du côté allemand, Mgr Ladeuze. , recteur de l'Université de L'iivain, d'en-: voyer à Berlin trois de ses professeurs pour ! y déposer au sujet des événements de Louvain.^ On remarquera le caractère absolument insolite de cette proposition : chnisir parmi les professeurs témoins, enlever ces témoins ! du lieu des événements et les envoyer dans la capitale allemande pour y donner leur , témoignage, devant quels juges allemands . et sous quelles garanties ? L'assemblée des r professeurs de l'Université fut convoquée et, après délibération, décidla de faire la contre-. proposition île Tonner un comité d enquête , international, siégeant-à Louvain et qui en-.. tendrait tous les témoins sans distinction. Cette contre-propositfion, si raisonnable, resta sans suite. Septembre 1914 : Une proposition fut faite pa,r les socialistes belges aux délégués socialistes allemands, les députés au Reichstag Noslce et D> Koester, lors de leur visite à ta Maison du Peuple de Bruxelles : elle se heurta à un refus. Même époque : Une proposition analogue d'enquête contradictoire fut faite peu après au bureau du parti spcialiste allemand par M. Van Ko], sénateur hoilandais, d'abord, puis par M. Vliegen. président du parti socialiste hollandais, au député socialiste allemand Scheidemann r deux refus. 27 septembre 1914 : Proposition de M. Ch. Majnette, grand-maître du Grand-Orient de Belgique, aux neuf grandies Loges d'Alle-rnaane, de. constituer une Commission de francs-maçons délégués des grandes Loges des pays neutres. Réponse négative des Loges de Darmstadt et de Itayreuth. Silence des autres. 2ô décembre 1914 Proposition publique contenue dans la Lettre pastorale do Nosl 1914 du oai'dinal Mercier : sans suite. ! 20 janvier 1915 ; Proposition écrite du car-t dinat Mercier au lieutenant-colonel von , Wenaersky, chef du district de Malines : . sans réponse i 8 lévrier 1915 : Renouvellement verbal de la même proposition par Mgr van Roey, vicaire général de Malines . "ins réponse. 12 avril 1915 : Mgr Heylen remet, au gou-1 verneur militaire de Namiur une Note ofR-' cielle, datée du 10 avril 1915, en réponse ou ' mémoire officiel allemand du 22 janvier 1915: 1 cette Note" contenait une demande Instante (le contrôle des accusations allemandes et ' des contredits de l'évêque, par une Commis-' sion d'enquête impartiale. La proposition ' resta sans réponse, de même que la Note. 7 novembre 1915 : Une offre et une demande nouvelles très instantes de contrôle 3 par enquête, bilatérale ou internationale sont l faites dans un mémoire officiel et une lettre . cnu même évêque de Namur, adressés au » gouverneur général von Bissing. Cette pro-3 position reste sans suite et, sans doute, sans r réponlS 14 novembre 1915 : Offre plus solennelle encore, faite cette fois par tes six évêques belges ensemble dans leur fameuse « Lettre collective à l'épiscopat d'Allemagne, de Bavière et d'Autriotie-Honr.'ri" ». Cette offre, ootmme toutes les précédentes, est restée sans suite. On ne connaît pas encore les s termes de la réponse que les évôques allemands auraient, d'après certains journaux, diélibérée dans une réunion î-écente. s Fin mars 1916 .- Proposition faite par le v professeur Jean Massiart, de l'Université de i Bruxelles, aux 93 sijnataires de l'« Appel ,■ des intellectuels allemands » : la réponse est i attendue. *** En résumé, il y a eu, jusqu'à présent. 1 outre la proposition officielle faite par l'a 'i i Commission belge d'enquête, au moins di-r propositions analogues dues à l'initiative particulière d'autorités belges appartenant ' à tous les milieux et deux propositions d'ori-i gine hollandaise. Sans compter la dernière ' proposition (celle du professeur Massart, s dont la réponse est encore attendue), toutes t ces propositions, sans exception, sont res-e fées sans suite et même la plupart, sinon toutes, sans réponse ! t ! Et l'Allemagne est la patrie de Gœthe qui ! I est mort en disant : u Mchr Licht—Plus I de Lumière !... » Une prophétie ». ■ ftOu- EN 1912, LE GENERAL MAITROT ANNONÇAIT LA TRAVERSÉE DE LA BELGIQUE ET LA GUERRE POUR 1914. Nous avons fait allusion, dans le numéro du 9 mai, au cours d'un exposé sur le nombre de divisions que l'Allemagne a misîs sur pied, à certain article prophétique, écrit en 1912 par le générai français Maitrot. Des lecteurs et corespondants nous prient d'en publier le texte. Celà ne nous est point possible; mais nous déférerons, croyons-nous, à leur désir en reproduisant le passage capital de cette « prophétie » qui, lorsqu'elle "parut, fit quelque bruit en France, mais n'en fit point assez en Belgique, — encore que le « XXe Siècle », à l'époque, en ait fait état et y ait attiré l'attention du public belge (1). Tant d'yeux étaient aveuglés ch^z nous et il faisait si bon dormir dans la couche moelleuse de la neutralité 1 Voici donc la « prophétie » d'u général Mc*i-trot : L'offensive allemande par la Lorraine, avec attaque tournante .par ln Belgiqae,jgonstîtue ce que j:ai appelé la « solution actueR ». Elle va être certainement abandonnée 4pour une autre conception. Pourquoi? Parce que les Français ont tellement multiplié et renforcé les fortifications sur le front de la Lorraine que les armées allemandes n'y trouveront plus l'espace nécessaire pour la « manœuvre n. Qu'on veuille bien songer à ceci, qu'il ne s'agit plus, comme en 1870, d'efiectrfs de 500.000 hommes, chiffre déjà énorme, mais que ce sont des masses de 1 million d'hommes qui se choqueront de part et d'autre de la frontière. Pressées contre notre muraille de Chine, voyant les routes qui mènent à la Meuse fermées devant elles, les armées allemandes vont se dérober et transporter le centre de gravité de i leur concentration dans une région où elles au- | ron! l'espace et la liberté de manœuvre, dans la région Gologne-Aix-la-Chapelle-Trôves-Co- t bîoi II n'y aura plus alors sur le iront de Lot i ' qu'une attaque démonstrative; l'effort fïrinr■ :yal des Allemands se fera sur la Meuse, de Maastricht à Civet, cl la Belgique tout entière deviendra le champ clos où la France et l'Allemagne vider, mt leur querelle. Tes armées françaises devront, el'es aussi, changer leur concentration, pour faire faco aux Allemands : elles appuieront donc leur dr« ' à Verhm. leur gjauiehe à Lille et à Dunkerque, ne laissant plus en Lorraine que des c^rps d'^bser-v-ati'1 • : ïl;r?on, qui boiyhe la trouée de l'Oise; Mar;' ge, qui ferme la porte de la Sambre; Lille, jui couvre la FInrtdrê; Dunkerque qui Vent la i' • joueront, sur le ® front des Flandres », le r'" ' que TouJ, BpinaJ et Beifort jouent su' le front de Lorraine. ' T indirfi'e que rv.ffç « Solution de l'avenir » va réaliser ;il snff't. pour s'en convaincre, de se tenir au courant do oe qui se .publie en Alle-magne; il suff.'t de raisonner après avoir écouté. Mats nunnd. ce changement radical dav■: la concentration des deux adversaires se produira-t-M Quand les Allemand auront fermé aux Français les routes du Rhin, comme ceux-ci leur ont .ervné les routes de la Meuse. Et c'esî à quoi ils travaillent maintenant, en couvrant l'Alfnce-Lorraine de fortifications, en faisant de Metz une pT<ao? formidable, en fermant, la trouée de Mor-han?e on coupant la route de Sarreguemines et de Mttveroce. ON ESTIME QT'E, DANS TROIS OU QUATRE ANS, CESV-A-DIRE EN 1î>14. TOfS CES TRAVAUX DE DEFENSE SERONT FINIS, et les Allemands. tranquilles alors sur leur flanc gauche, transporteront le gros de leurs forces dans les provinces rhénanes. Trois ou quatre ans, voilà le tem/ps dont dispose la France pour créer son « front des Flandres », c'est-à-dire améliorer Hir. son,terminer Maubeuge-et errer le camp retranché de Lille qun est inriKpenfvib'e' : les Flandres sans Lille, c'est la frontière de l'Est sans Beifort. Si la (pTiaoe de Lille n'existait pas, il faudrait La are*r. Elle existe : conservons-la après l'avoir améliorée. Pour se pénétrer do toufé la valeur ds c document, il ne suffit point encore de rap-procher les termes de la « prophétie » do l'événement,— encore que le rapprochement soit saisissant, — il faut encore se ranpel îr ! comment la question se posait à l'époque. Les craintes d'un pasage par la Belgique se multipliaient, s'aggravaient et se préci-ffaient. Ces craintes étaient anciennes. Cp fut une femme, Mme Juliette Adam, oui avait été la première en France a signaler le péril: mais elle l'avait fait en tirant des conclusions extraordinaires pour la loyauté de la Belgique : celà remontait à quelque trente ans. En ce tfons-là, le journal militaire belge. « La Défense Nationale » avait consacré à ce 6ujet de nombreux articles. Denuis, des militaires et des publie.'s tes belges avaient, à divers reprises, étudié le problème; mais, tant en Belgique qu'en/ France, on paraissait arrivé à cette conclusion que, si "l'armée allemande devait, quel-i mie jour, violer la Belgimie. elle se bornerait à passer sur la rive droite de la Meuse, en masouant les tétes-de-oont de Liépe et de Namur et en contenant l'armée belge sur l'autre rive du fleuve. C'était notamment Vo. pinion du général Duearne et, chez nous, elle tvait fait école. Aussi, les thèmes de nos dernières grandes manœuvros nré.voyaient-eUes Généralement des opérations sur a rive Est de la Meuse, par le « couloir >• (Meuse et Saanbre), ou des défenses contre la France pour couvrir une offensive de no« voisins du Sud par ce même « couloir ». T -général Maitrot avait partagé loncfemns la même opinion, mais sa clairvovance la lui fit abandonner ®et admettre comme seule hypothèse la traversée de la Belgique par la transversale Liége-Bruxelles-Lille. Ma:s à mioi bon être prophète,~ d'autant qpe n il n'est prophète en son pays et même ailleurs... . -, Paul CROKAERT. COMMUNIQUÉ BELGE 9 mai. — Lutte d'artillerie de fiible intensité sut divers points du fro^t de l'armée belge. (11 Général Maitrot. — n Nos Frontières de l'Est et du Nord ». — L'offensive par la Belgique. — Librairie Berger-Levrault, rue des Glacis, 18, Nancy. L'union sacrée dans l'année Française 1 1) O et— « ©N NE COMPREND PAS QU'ON SE BATTRE ENTRE SOI, MEJVÏE AVEC UES PAROLES QUAND L'ENNEMI EST LA...» M. Georges Batauit recherche dans une lettre de Paris à la « Gazette de Lausanne » (n° du 8 mai) l'état d'esprit de l'armée française et il constate que cet état d'esprit est excellent, fait d'union fraternelle et d'une froide résolution de tenir autant qu'il le faudra. Incidemment, M. Batauit note que le terme « poilu » est un vocable venu de l'arrière et que s'il est plus ou moins accepté au v front le mot que préfèrent employer les sol- ® dats français est celui de « bonhomme ». Et le i ouroaliste suisse nous dit ce que h pensent les « bonshommes. » Détachons de sa lettre cet intéressant passage : * a Avant la guerre, le clair génie de la race avait été un moment obscurci par les dissensions civiles et les conflits politiques e qu'exploitaient ou provoquaient les politi- j ciens de parti. La guerre a fait l'union, et ceux qui hier se croyaient des ennemis se sont reconnus des frères. Ils ont été étonnés de s'être si longtemps méconnus. Se sentant semblables au travers de leurs diver- ^ gences ils ont été pleins de tolérance les uns pour les autres, pleins d'affection : c l'amour de le patrie maternelle les a rap- ; prochés les uns des autres dans un même : sentiment. &i. au Parlement, l'Union sacrée n'est qu'une trêve des partis souvent impatiem- ( ment supportée, dans l'armée elle est une ) vérité vivante. Si le Parlement et les par- ^ lementaires sont impopulaires aux armées, c'est qu'ils représentent aux yeux des soldats le contraire de l'Union sacrée. Le Parlement symbolise pour eux la lutte des partis, les discordes civiles, les paroles de haine qui dressent des Français contre des Franç .is. Les soldats ont oublié cela, ils en ont eprdu le sens, ils n'en veulent plus. Aussi chaque fois qu'unie sounce un peu tumultueuse vient rappeler les, « beaux iours » du temps de paix et qu'on voit se déployer, au milieu des violences de langage, le" jeu des surenchères, l'impopularité augmente et se fait pins profonde. Pour tenter de rattraper le crédit qu'ils ( sentent leur échapper, les parlementaires .mprudents soulèvent dos questions irritantes. Des débats s'en suivent qui manquent de diffiiité et excitent des suspicions. Les i « banshoommes », qui entendent jour et I nuit de leurs tranchées la voie grondante j des canons ne comprennent pas qu'on se battre entre soi, même avec des paroles, quand i ennemi est là qui guette dans l'ombre.Que les soldats soient mécontents du Par- ! lement, c'est un fait, mie vérité qui ne souffre que de nares exceotions. S'ils ne sont p..s d'accord sur les remèdes futurs à apporter, quelles que soient leurs o-pinions j P-'.ssées ils sont unanimes dans leur critique.Ignorant ou méconnaissant les causes de ! ce fait, les parlementaires agissent à fin contraire du b-.it qu' îs pour •: k. et par l'activité désordonnée qu'ils déploient pour •econjquérir une popularité qui" les fuit, ils risquent finalement de compromettre le régime lui-même. Malgré leur désintéressement et leurs efforts sincères pour aider h s uver la patrie en danger, par manque de. psycholo-gie et par déforma! on profes^'n»»-nelîe, les parlementaires accumulent les fautes. Ils ne comirxrennent tv>- que paxejls aux solda.ts ils ne doivent avoir qu'une seule haine, celle de l'ennemi, et qu'une seule idée, sauver la patrie. Il sera temps plus tard de songer nux priniepes, aux cri firmes cinglantes et aux belles paroles. Pour l'instant il suffit de rester anonyme et silencieux. comme les « bonshommes n, qui « souffrent et meurent sans parler » sur les champs de bataille. Catilina et à vos portes et vous délibérés... Un fait est certain, c'est que les longs dis" cours ont perdu leur vertu, et que l ordre du jour d'un.yJoffre ou d'un Pétain ont une «autre prise sur les âmes que toutes les interpellations.En méditant cette apostrophe célèbre, on comprendra pourquoi les parlementaires sont impopulaires aux yeux des soldats qui vivent en pleine action. L'heure n'est pas de parlementer, mais d'agir et de laisser agir. Georges BATAULT. Les troubles d'Irlande —»0l(— L'AFFAIRE CASEMENT Londres, 10 mai. — Les débats de l'affaire Casement commenceront devant lo tribun.d de Bow Street, sous la dire<iion de sir John Dickinson, le premier magistrat de la poiica métropolitaine. Après audition de (fuis les témoignages, Casement sera envoyé pour jugement devant la haute-cour, composée de trois ou riroi juges suprêmes et du jurv. Nos listes de prisonniers L'accueil fait par le public à la liste des vrisonniers que. nous avons publiée naguère o. montré qu'elle répondait à un besoin. Pour satisfaire au désir nui nous a été exprimé, nous nous sommés vus obligés de procéder â un tirage supplémentaire Ce tirage est naturellement réduit, et nous engageons tous ceux gui désirent se procurer cette brochure à nous envoyer sans retard leur souscription. Rappelons qu'elle contient, en VIKr,T-QUATBE PAGES DE GRAND FORMAT (m noms de quelques milliers de militaires belges dont 1rs noms sont compris entre la lettre A et VET inclus. Cette brochure, d un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco, contre l'envoi de 0 fr. 68, en un bon ooafcsl, au Sîurean rtu journal, rue de la Bourse, 2S t;r. Le Havre. Pour r Angleterre, les demandes doivent être adressées à notre London Office, 21 ' panton Street (Lefcester Square) Lontfon w. Joindre 6 pence, L'HEROÏSME BELGE loifflî nos volontaires pssent la ïrontière RECIT EMOUVANT. D'ON JEUNE BELGE DE SEIZE ANS Notre «cetterit confrère Gëfard Harry ient de publier dans la Grande Revue (n° S» vril 1916), un récit émouvant que nous som-ies heureux de reproduire pour montrer de uel héroïsme font preuve les jeunes gens ui, chaque joiur, continuent a s'échapper de ielgique pow venir s'enrôler dans les rangs e notre armée. Poursuivi malgré tout depuis bientôt deux us, cet exode « par la mort vers la mort «mine, le dit le titre de l'article de Gérard îarry, restera une des pages les plut; glo-ieuses de l'histoire de la Belgi<rue pendant ette guerre. >< Les jeunes patriotes wallons et flamands [u<i se sont évadiés de la Belgique occupée et int rejoint dans les daines lés débris haras-rés, sanglants, de l'armée de Liège, de Nantir et d'Anvers, quelle fête, quelle ivresse es attendait pour les récompenser ? dit avec afson M. Harrv: la tranchée boueuse et gla. ■•:a,':e. 1 infernale bataille, neuf probabilités ru,r dix de ne jamais voir le printemps rc-leurir sur la terre qu'ils allaient tenter d'at-ranchir. Joyeux, ardents, irrépressibles, ils sont allés ainsi vers la mort glorieuse et ti-:onde par de sombres avenues où la mort s'évertuait à leur barrer le passage pour les 'rustrer du fruit de leur sacrifice, en les abattant avant qu'ils n'eussent combattu. El n'y i peut-être rien de comparable dans lîiis-.oirc, voire dans la légende. « Le jeiune homme, dont M. Harrv piibli»? les :iotes de voyage est le fils d'un peintre belge; il est âflé de seize ans a peine et est arrivé ie Belgique tout récemment. M. Harrv publie ses notes aussi exactement que le permettent la suppreston forcée ou l'altération ;a!ailée des indications gé graphiques et topographiques qui pourraient être utiles aux barbares, dans leur chasse quotidienne à i'intrépide jeunesse qui lutte de ruse et d'au, dace contre leur force bruta(-e. Ce récit étant très long, rkras le prenonfc aiprès une première halte en un point ipri n'avait déjà été atteint qu'à grand'peine : Avant de .nous remettre en route, nous nous jurâmes mutuellement de nous faire tuer plutôt que de rétrograder. On nous distribua de grosses billes. Si une troupe d'Al. hemands apparaissait nous dénions feindra de jouer- Wsous longeons... puis une rivière, ("est $ partir de ce moment que commence le ré« péril. Les A'iemanris ne se gênent pas pour nous tirer, dessus, de loin, sans motif. Nous avançonsaèux par deux et à trois cents mètres .d'intervalle. Lin talus nous dissimula Mais fos patrouilles vont bientôt pa--/-r. Pour nous en garer, les guides nous introduisent dans une manière de grotte et qu^le n'est pas notre surprise en apercevant, au fond de cette grotte, d'autres volontaires accroupis et silencieux qui nous attendent pooï faire le même chemin que nous dians 'e frémis but. Des omis se retrouvent et exultent. Les gnirles nous ordonnent de re-ster muets. A l'entrée de la grotte, L... (le #uide), à l'instar d'un Sioux, a collé l'oreille à terre. Il revient bien vite et brusquement un brait de galopade emplit l'excnivation. Le bruit de eetta eavaêerfe allemande s'éloigne. Oui? ! le dan. ger est passé. Nous nous remettons en route. La proximité d'une installation militaire allemands nous oblige à un détour. Le talus finit. Voicî à Douvoau la rase campagne. Maintenant des alouettes chantent, Invisfbles. au.-de.ssu» de ces grasses prairies. Aujourd'hui, le ciel est. limpido, d'un bleu transparent et nous met au cœur une joie printanière. Nous allons bientôt la quitter, notre Belgique, efc l'adieu que Je lui adresserai contiendra aussi le serment de la venger — oh ! nour une infime partie ! — de la souillure teutonne. La mère d'un de nos guides habite une jolie maisonnette de notre route ,ainx environs de... La braive femme nous reçoit ù bras ouverts, et nous fait manger à notre saoûl. Au moment où noua la quittons, cette vieille maman nous décoche, en son natois pittoresque, une dernière recommandation. « Bon courage, enfants, et tuez-en beaucoup ! » Un des plus mauvais moments de l'équipée surgit alors. Il va falloir passer devant un poste allemand. La plate campagne environnante nous efmipêche de l'esquiver. Un énomta Boche fait faction au milieu de la route. D'abord tl nous regarde passer sans sonpçoni du haut de son ventre avantageux L es sijj premiers dont [e wiis, s'en vont ainsi sain* encombre,. hrusqtrem.cn!., à I'afTparitioij d'un oWicier. le factionnaire b-ntent la néf cessité du zèle, arrête les <teux 2elges qu5 nous suivent, immédiatement et de force, lej entraîne devant l'officier, au corps de {Jarde;. Ge €fn« voyant, les volontaires aue les deu!$ malheureux précédaient se jettent d'un bond violent dans le fossé et nous regoignenj s/près une course folle, courbés dn-ns lia botB". H est inutile d'attendre les deroc prisonniers l'Allemagne garde ses prêtes, ce serait f<fcté 3e tenter comme l'un de nous le oropose. d<! les délivrer. Nous envoyons un adieu émT) Si ces deux brarves compagnon» nerdus poui nous et nous remettons en marche. Une maison amie nous attend près de., [un des points de concentration réguliers des volontaires belges). Nous devons y attendre le crépuscule fuyuj îagneT- le bourg-frontière. Le6 guides nous v adressent lours suprêmes recommandations* Noue avançons sur la grande route noire, ^tiand brusquement, un so'dat aliemsnd, cj'-;hé dans la broussalHO, en émerge et se' rue sur .le premier de nos ciceroni. sans crie»? [«aire. Le guide furieux et robuste l'assomme 3'ttn coup de poing qui le laisse sans connaissance sur 1e terrain. L'alerte a éfé lîhauda. — Au pas ds course ! »ous crient les gui-Jes ! fc Et ils nous donnent si bien Fcxemple qua nous vokri iiintôt à booit de souffle : mai*

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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