Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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27 december 1915
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s.n. 1915, 27 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 13 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q52f767c63/
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21e ANNEE.— Série nouvelle. — N# 41 T.p itutup.rA • lO Centimes (S fflKMfïMISS Al! T.nnili 97 fOlî RÉDACTION & ADMINISTRATION îBin ru» île ls Sonrse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14,05 Directeur : FffiïïAHD HE&RAT Tontes tes communications concernant la rédaction doivent être adressées 98**,rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: £1,Panton Street (Leicester Square s.w). LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Frtnoe 2 fr. 50 par mots. » 7 fr. 60 par trimeat** Angleterre.... 2 ah. Q d. par mois. • .... 7sh. 8 d. par trimestr# Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. • ..9 fr. » par trimost*» PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal zj Havre ou à Londres Annonces 4' paget Ofr. 40 la ligne Patitesannorices4* page: Ofr.301a ligne Les petites annonces sont également reçues à la Sooiété Européenne do publi oité, 1o, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Ouotldien t>elae oaraissaoî au Havre Les élections grecques et ia royauté A la suite d'un mot d'ordre donné pai M. Venizélos, la grosse moitié des électeurs grecs ne s'est pas présentée aux urnes. L'importance de ce résultat se passe de tou l commentaire : obtenir « l'abstention » de la grande majorité d'un peuple indique as.se. l'influence de celui qui la commanda et I* discipline de ceux qui la pratiquent. Contre qui luttait l'homme d'iitat à qui l£ Grèce devait, hier encore, un accroissemon considérable de territoire et une si bonm situation politique ? Contre le roi Constantii lui-même. te roi Constantin, pourtant, jouit d'un: popularité réelle dans son royaume. 11 avai gagné des batailles dans les deux guerra balkaniques, augmenté le prestige de If Grèce et de ses armes, profité de l'affectior dont jouissait son père et régné sous le gou vernement de M. Venizélos en pratiquan consciencieusement le régime constitution ne}. Sans doute avait-il commis un impai: assez grave en pariant de la façon que l'oi eâit, dans la gare de Postdam, en présenc de Guillaume II, qui, passé maître dans ce art, avait surpris la bonne foi de son hôt et beau-frère. Mais M. Venizélos avait ar langé l'affaire. Mais depuis lors, il est sorti de ce rôle et d'une façon à peine détournée, il a aboli 1 régime constitutionnel. Ayant fait appel a> pays, H y a près d'un an, il n'a pas teni ■compte de la volonté que le pays lui avai ^manifestée. Le pays a mit exprimé, de fa çon catégorique, sa confiance dans la poli tique dé M. Venizélos, mais le roi n'a rira voulu entendre et a prétendu n'agir qu'à s. guise. Mal entouré, mal conseillé, mal serv pasr une coterie militaire et par des minis très sans dignité qui placent les personne royales au-dessus de la royauté, il a rerr placé le régime existant auquel il avait jur fidélité, par une forme monarchique basé sur le militarisme à la prussienne ; les A! lemands qui ont son oreille ne se gêner 3*38 pour si peu. En agissant de la sorte, le roi Constant! a mis, dans son royaume, la royauté e cause. La royauté est à nos yeux, nous l'avon dit maintes fois, le meilleur des régime dans l'état actuel de la société. Elle assui la stabilité des institutions, la continuité d directions nationales que pourraient con promettre l'énervement ou ' l'emballemei des masses électorales et les caprices d< scrutins. Mais le roi ne doit jamais fait passer ses intérêts ou ses préférences pe: eounelles avant les intérêts primordiaux ( la nation ' dont il tempère les impulsior irraisonnées, dont il assume la direotioi dont il doit guider les destinées, mais doi il doit aussi respecter les aspirations légil mes. Du moment qu'il prétend se mettre en. tr< vers de ces aspirations et détourner, poi des raisons de famille ou autres, le déveto! peinent nonns-l du peuple dont il est le ma.i dataire héréditaire, qu'il soit constitutionn ou absolu, qu'il tienne son droit de la vota té populaire ou du droit divin, il manqt aux devoirs essentiels de la royauté et ma che à l'abîme. C'est le cas du roi de Grèc Quand un roi est l'incarnation de l'ânr même de la nation — comme c'est le cas e Belgique — cette nation peut supporter 1< pires épreuves ; elle en sortira appauvr > peut-être, au point de vue matériel, mais pli ' grande et plus forte au point de vue mora prête à se remettre au travail et à pams< Bes plaies. Quand il y a désaccord mamife te comme en Grèce, "c'est l'existence mèrr de la nationalité qui est en péril et quelcp fois la nation pour se sauver de la ru» doit se .retourner contre la royauté. Dans le cas du roi Constantin, ainsi qu arrive fréquemment, les conseilleurs ne s pont pas les payeurs. Tant pis pour le m marque, il n'avait qu'à mieux discerner, pa mi les hommes d'expérience qui pouvaiei le renseigner, ceux qui avaient le sens di intérêis du pays et la conscience des re ponsabilités royales. Quel contraste avec la Belgique! Quel co: traste aussi avec l'Italie I En Bel|rique, roi Albert et ses prédécesseurs ont su a cordeir les intérêts permanents de la natk avec la tradition monarchique.. En Italie, Roi a su discerner, à travers les voiles te: dus par des coteries de politiciens entre se peuple et lui, les aspirations véritables les intérêts supérieurs de la nation, t prochain avenir dira lesquels de ces souv rains ont bien servi le principe monarchiq-u AJAX. Gouverner, ( est ptHoir Une commission officielle vient d'êt constituée au Japon pour examiner la pa ticipation de cette puissance aux négoci tions de paix. Il résulte des communie tions faites à la presse japonaise que gouvernement de Tokio désire examin .particulièrement les points suivants : 1" Leis conditions de paix que le Jap< peut présenter ; 2° La reconnaissance par l'Allemagne c traité de Chantoung : restitution de Tsin Tao à la Chine, cession au Japon du ch min de fer du Chantoung, interdiction à Chine de faire, désormais, des cessions ; 3° La. cession au Japon des lies du Pacil que nu'il occuoe actuellement. Enfin, d'une façon générale, le gouvern ment japonais désire s'éclairer, dès aujou d'hui, sur le compte qu'il pourra présent aux puissances centrales le jour où s'o vriront les négociations. Le correspondant de l'Associai® Press à Pékin télégraphie qu'un momv mmt révolutionnaire aya-nt éclaté sous direction d'un ancien commandant milits rc du Yunnan, 30.000 soldats ont été e ivoyés~pour rétablir l'ordre. Le général Pau a offert samedi à F trograd, un grand dtner aux représenta/n 4jj()ïam-a,ti<iues des pays alliés. LA NOËL A ROME —0 — UN DISCOURS OU PAPE Répandrait a.u doyen des cardinaux venu pour lui offrir les vœux du Sacré-Collège l'occasion de la solennité de Noël, le Souv rain Pontife a prononcé un dscours dans 1 quel il est revenu sur le sujet qui lui tiei tarait à cœur : « Cette année encore, un nuage triste e; vetonpe ta loteranité heureuse de Noël ; s en elfel^nous tournons notre regard vers 1' régions voisines ou lointaines, arajourd'h encore nous sommes frappés par le spe iaole du courage humain, et si l'année de nière nous regrettions, dans une circon tance semblable, l'ampJ- mr et la férocité d effets du conflit terrine, aujourd'hui no; devons déplorer l'expansion de son opini treté et de sa persistai!- e, qui sont aggi vées par les conséquimv es meurtrières q ont lait du monde un hôpital et un ossuai et qui ont transformé le progrès appare de la civilisation humaine en une régressai an li chrétienne... » Appelé au gouvernement de l'Eglise ; moment de la plus grande période d'agit tion de l'histoire, nous nous sommes pui espérer que Iq, bonne volonté du Saint Pè ne resterait pas sains fruits pour ses enfai m&lhewreux; mais, hélas ! ç'a été un va espoir 1 » Poursuivant fermement pendant sei mois notre but charitable, nous avons ntotre action et même notre voix en gran partie stériles; mais, obéissant au Clan necesse est, nous nous sommes proposé ne pas nous taire jusqu'à ce qiue nous ayo trouvé un écho dans les cœurs tes moi durs; mais nous avons vu trop souvent i tre voix tomber dans le vide, vox claman in deserto. » Au contraire, toute notre volonté, toi notre intention, tout nore idéal se sont b • sés dans des circonstances défavorables, i à ce point de vue, nous devons reconnal • que nous n'avons obtenu que peu de ch<* : pour ne pas dire rien. » : Et Benoit XV exprime sa confiance que • .prières des fidèles obtiendront d» Ciel t bienfait de la paix, en invoquant « comi l'unique moyen de sa.lut l'omnipotence si i pliante de ta. médiatrice de toute grâce, i Vierge Marie ». I Sa pain et la paix ! 1 LE MÉCONTENTEMENT P0PULAIR! * A BERLIN Zurich, 25 décembre. — Un des chefs e parti socialiste suisse, qui rentre de B s lin, a été témoins des récentes mamfeî , tions qui se sont produites dans la cap. ' le allemande. Il déclare que ce fut « i - véritable émeute » et il ajoute : « Je me suis entretenu longtemps a , Haase, Liebknecht et Bernslein. Ils o r naissent maintenant la vérité sur les ( gines de la guerre, et Ûs savent que le p pis allemand a été odieusement trompé. .] il La minorité (lu groupe parlementa soziaklémocrate a presque la majorité e ouvriers derrière elle, car la situation é . nomique est intolérable. n J'ai pu visiter les millieux pauvres; i ' effroyable misère y règne. ® » Je suis moi-même heureux de rent * en Suisse, pour pouvoir manger à faim. » l LA TORCHE D'OLIYIE »- »o<( q Ce n'est plus un rameau d'olivier, m S un brandon de discorde que brandit main médiatrice du fabricant d'autome ^ les Ford dans sa croisade pacifique. C€ aventure, qui a commencé en opérette, poursuit en vaudeville. Le tait incontestable est qu'il y a eu « n t tinerie à bord de l'arche de paix ». Ces p s tisans de la paix à tout prix entre les : i- tions n'ont eu rien de plus pressé que se mettre en g*uerre les uns contre les ; t- très 1 e Cela n'a pas tardé. A peine le nav avait-il gagné la haute mer qu'on prés n tait une motion blâmant « la politique e parti-pris » du président Wilson, mot i- qu'une oartie des passagers se refusai-fi énergiquement à signer T Ce n'était qu début. Le reste fut à l'avenant. d A la première escale du bateau — en N vège — les reporters furent rapidement é fiés. Les rumeurs de discorde avaient d « filtré » : aussi, pour prévenir l'effet sastreux d'une plus ample révélation, s força-t-on, tout d'abord."de donner le ch ge aux journalistes et de les recevoir di une atmosphère de parfaite harmonie- I ne perdu/?! Au bout de quelques inçtaiïts, bagarre éclatait à nouveau. Pour l'étoufi fer, quelqu'un proposait de chanter e chœur les hymnes nationaux, tandis qu'i mystérieuse Hongroise confiait, en ter* L_ solennels, à M. Ford le salut de l'Eim ~ (des empires centraux peut-être aussi ? ^ lègue un journal), et qu'une suffragette-a r cate américaine d'une grande beauté t ma/rt pair dessus le tulmute : « Comme n < crovez-vous vouloir faire la paix en Eu pe, quand vous ne la faites même pas er vous ? » r_ La morale de cette histoire esit joyei maret donnée par le dernier nutniéro a (( Punch. » Il représente l'arche voguant roi'lieu des mers. Une cage de perroquet ■_ suspendue à une vergue, ei l'animal réç éperdûment : « Paix ! paix », tandis q » l'avant du navire, en grandes letties, ^ détache l'inscription suivante : y « Demandez nos derniers modèles d' , tomobiies 1916 1 » ; Les pertes totales anglais ? Londres, 24 décembre. — Les pertes 1_ taies anglaises annoncées officiellement tous les théâtres de la guerre jusqu'au 9 cembre 1915 sont de 119.923 morts, d > 7367 officiers ; 338.758 blessés, dont 13. E officiera ; 69.546 manquants, dont 2.149 c dm> Les Hit 9e la cause telge ei Suisse à INTERESSANTES DECLARATIONS B- DE M. LE PROFESSEUR WAXWEILEF gv it Nous venons de renoontrer M. le Profe seur Waxweiler, qui était allé reprend] contact pendant quelque temps avec l'op r.ion de la Suisse, et particulièrement de i ;1' Suisse allemande. 11 en rajiporte un ensemble tout à fa jj1 concori.mt d'impressions favorables r" « Il n'est plus personne, dans aucun m s_ lieu, nous dit-il, qui mette en doute la pa 3,5 faite correction de l'attitude de la Belgique >s la presse, notamment, est unanime à 1 4- propos ; même les organes purement ail a- rnands, paraissant dans un ou deux centre ui ont mis un frein à leurs attaques, re >1 La propagande ennemie s'est surtout r nt cemment attachée à discuter, à propos c >n -lébarquement des Alliés en Grèce, la q tion des violations de neutf-alité, en se pl lu çant'au point de vue de la nation viol a tri a- et non plus au point de vue de la nation vi i lée : il en résulte que les polémiques n'o re plus touché directement notre pays, ts » Chose caractéristique, le réveil du sen in nient national s'affirme de plus en plus dai tous les domaines. Le Président, M. Motl ze a saisi toutes les occasions de sonner le r; vu liement de ses compatriotes autour de l'idé de tiaditionnel et démocratique commun, a, dehors de toute ingérence étrangère. U: de Association nationale, la Nouvelle Socté ns Helvétique, poursuit la même tâche par d ns voies diverses. Ainsi, elle vient de réusi 10- à reprendre le contrôle d'édition des supp tis ments littéraires qui, le dimanche, se trc vent joints à un grand nombre de jouma ;.te locaux de la Suisse allemande : à la fave ri- de nouvelles ou de chroniques hebdomad. et, resi .1 influence allemande se faisait souve re sint.ir' avec nc-ttete Désormais, les supp ;e, ments du dimanche seront alimentés p des publications exclusivement suisses. [fis « Le souci, qui peut paraître à certai le exagéré, que montrent les autorités fédé' ne à demeurer d'une neutralité sc-rupulen ip- ne doit Pas, en somme, faire perdre de v la le travail continu qui se poursuit dans sentiment public et dont les effets se trad — sent, en ce qui concerne particulièrement cause belge, par des svmpathies non dis mulées. Cela constitue pour les Belges r sont conscients de la loyauté de leur pa un précieux réconfort. » Noub sommes d'autant plus heureux = ces bonnes nouvelles, que dans ces d niera temps la condamnation de M. Mauri An Miilioud et certains articles de journaux la fuisse allemande nous avaient fâcheir BT- ment impressionnés. Espérons donc que tel ^ là Ies dernières manifestations de l'W n(1 ., rencontrée dans certains cantons h vetiques par des sympathies dont nous Ion® " jamais reconnaissants envers r ' u amis suisses. >n- >n- . eu- ~~ S LESFAITSDDJOUi °°" î)0« ine ^ Le Vorwaerfs écrit qu'à la suite de lellr écrites à la rédaction du journal par d fer (tépuies socialistes, malades ou absents le na au vote sur les crédits de la guerre, le sci tin donne comme résultat définitif 66 vc ^ « pour » et 43 voix « contre ». IWVWWVV It L'union sacrée a vécu en Hongrie. Mai dernier, à la séance de La Diète l'onpositic par l organe du comte Apponyi, a déclaré lis 9u?rre. <"'■ aouvernemeini. C'est la remise ia J tanvier de la discussion d'un proiet. de bi- relatif à la ceniralisaion des banques tte Hongrie gui. a mis le jeu a.nx povÀres. se f-ornie Apponyi s'est attaqué pbrticuliè ment au comte Tisza, qu'il a. traité de turc iu- et l opposition a quitté la salle au movu ai»- du vote. ia- vwiwwwi de Faisant écho aux vigoureuses déclaratio ui- du ministère russe des affaires étrangère <jwl'on trouvera plus loin, un mem.bre ire Ui Chambre des communes tan M sn- cotm. retour de Russie, nous apporte ce ds énergique promesse du tsar Nicolas II on (1 L Angleterre peid compter sur moi -nt sur mon armée avec une confiance ab. un lue. » or_ MWVWVW' di- L'office central allemand d'agriculture Sià exprimé lavis qu'il fallait hâter le plus p< sible les pourparlers avec Budapest et ai ■ef- Berlin en vue de conclure à bref délai l' m- l'once économique des empires de l'Eure tns centrale. |0j_ WVWVVJ V -3. La seconde Chambre hollandaise a m er, i unanimité un nouveau crédit de ave' en de cinquante millions de florins me nowii-rv» >pe A Piome, un accord est intervenu en al- la Baruiue Commerciale Italienne et les vc :1a- — n t, ro-.tre1 Une nouvelle ète * de pris au- a Le premier fascicule de notre nouv 0g Allemagne VIENT DE SORTIR DE PU MAT, les noms de quelques milliers de LA LETTRE A ET D E T inclus. t<J- Cette brochure, d'un si grand intéi l'envoi de 0 fr. 63 EN UN BON POSY/ jnt 28 ter, Le Havre. ''-y Les demandes pour l'Angleterre c ' 31. Street CL»ic««ter Square) I légués du gouvernement français, accoi qui a pour but de détruire l'organisatic économique allemande en Italie. •vvwww* La Gazette de Francfort déclare, dans » télégramme de Vienne : « La note américaine ne pourra pas do ner lieu à une rupture avec l'Autriche si l Etats-Unis ne désirent pas cette rupture, \. Pour qui lit entre les lignes, cela signi-, a que l'Autriche, comme l'Allemagne, redov la rupture. : Le nouveait président de la Républiq r~ du Chili, M. Juan Luis San-Fuentes, a pi possession de la présidence. La transm ,e sion des pouvoirs s'est effectuée devant l deux Chambres réunies. M. Elias Bain, s~ céda a été nommé ministre de l'intérie ' et président du conseil. A lu JUSQU'AU BOUT... : 'tereâoiÉme.carm » somse:stlfsd37aincre' DECLARE AU CONGRES DES SOCIAL ;n TES FRANÇAIS M. COMPERE-MOREI le "ou té es Samedi et dimanche a eu lieu à Paris àr Congrès des socialistes unifiis. Les délégués étaient au nombre de tr u- cénts environ, représentant 2.900 mandf ix Les séances ont été présidées par M. Artl ur Grou.ssier et M. Renaudel. MM. Jules Gu u- de, Sembat, Albert Thomas et Emile V nt dervelde étaient présents ; les pairlemen res étaient assez nombreux et M. Gusti ar Hervé était également là. En attendant de pouvoir porter un ju ment d'ensemlile sur les travaux de ce c grès, retenons un discours de M. Comp "" Morel qui a obtenu, pairalt-il, un très g succès !.e Le discoure de M. CompèrejMorel. peut résumer ainsi : si' ci Pas de reprise des relations avec les ■ i cialistes allemands. Pas de paix à l'he vs actuelle. Guerre à outrance, car nous se mes siips de vaincra. La paix par la victo: La victoire des ailliés swa celle du soeia de me traditionaliste... '» •r Après avoir démontré par l'examen d€ es situation militaire et de la situation éco de mique des beHigéranls que les ailiés s ip sûrs de vaincre, M. • i.^mpère-Morel a i ce en lumière le danger des suggestions a >s- mandes : ,1 <t Certes, dit-il, des voix demandent paix en Allemagne. Mais attention : pre garde à la manœuvre, c'est au nom de 1 lemagne, arrivée au maximum de ses s = cès possibles, que ces voix s'élèvent. Telle doit être l'attitude du parti social» -v Je suis autant, si ce n'est plus, que ( ■t conque, oottclut sur ce point l'orateur, j tisan de la lin de cette horrible bouche mais il faut regarder plus haut et plus h Acoepter de discuter à l'heure actue Non ! » es rs Et encore ; ,jx ~~ï" La situation est douloureuse cwtes.W notre conscience socialiste nous impose demander que la lutte imposée aux al par les dirigeants de l'Allemagne soit c 'di duite à son t«rme logique, c'est-y-dire n, qu'à, la défaite du militarisme allemand la Le militarisme trranphant de l'Alterna, in victorieuse préparerait, pour nos enfai loi dans le bruit des armes fourbies et pr« de rées pour d'autres guerres, une existe Le tellement, précaire et tourmentée qu'ils n "S- maudiraient à jamais. » ■n, nt A en juger par l'accueil fait à ce disooi la grande majorité des congressistes pa. ge les sentiments développés par M. Ci ns nère-Morel. Î.S, | An front belg et -o- 24 décembre. — Le mauvais temps a ■ pèohé twite action sur le front La nuit dernière et la journée d'aujc d'hui ont été relativement calmes. a ~>s- ^ ec cl- 25 décembre. — Nuit dernière et mati pe 1 d'aujourd'hui calmes. Cet après midi l'ennemi a manifesté q* que activité devant la partie centrale de }té tre front. re Ses batteries ont été aussitôt réduites silence par notre artillerie qui exécuta euite des tirs de démolition sur les 1 }re vaux allemands de Vicogne et sur un imi iô- tant ouvrage ennemi au nord de Dixmu «J'C iOÎ B (vS a !L I Çw • ; liste .(Miniers belge elle liste de militaires belges prisonniers ESSE. Il contient, en 24 PAGES GRAND F( militaires dont les noms sont compris ENT ■êt pour les Belges, sera expédiée franco cou U, au bureau du journal, rue de la Boni oîvent être adressées à notre London Qffi .ont! or» S. W. Joindre S PENCES. ;| Çà et là rj J n BONNE REPONSE On trouve dans les différents pays belli i- gérants quelques douzaines d'écrivains don >s l'idéal semble être, sous prétexte d'impar » tialité, de tenir un langage de neutres. •le Les rédacteurs de 1' « Unita cattolica » d le ^orei:Lce appartiennent à cette équipe. Inv tant les catholiques italiens à ne pas exagé rer l'expression de leur patriotisme, ce joui nal avait, paraît-iJ, cité à ses lecteurs oomtm un modèle à ne pas suivre » l'esprit natic iq nalisant ou pire encore des divers « Reichs is P.ost » et « Action française. » s. M. Louis Dimier qui traite ordinairemer is £e fsçon beaucoiip moins heureuse dan a_ 1' « Action française » les questions religiei tr ses a fait aux prétentions des prêcheurs d 1' « Unita » une réponse que nous somme heureux de reproduire parce qu'elle me — très bien au point un débat que d'aucun s'efforcent d'embrouiller : « L (( Unita », écrit M. Dimier dans 1' « Ai tion française » du 24 décembre, affiche 1 S prétention de critiquer le nationalisme a nom de la religion. A ceux à qui elle recon mande de ne nas imiter 1' « Action frai > çaise », elle enseigne à « vouer tous Ieui efforts à la cause de la victoire sans poi: cela perdre de vue l'essence de notre doi g. tnne (dit-elle), qui est paix et amour, et no guerre et extermination. » » Nous répondrons à r « Unità cattolica ou^ que ces paroles n'ont pas de sens, c qu ellcvs absusent du nom de la doctrine a le tholique, que ce journal entend défendrp k Si « ne pas perdre de vue cette doctrine >is n a-d'effet, comme ceJa doit être, que de rei ts. dr<e les citoyens plus obéissants aux devoii ur cme la patrie en guerre leur impose, de faii is- d'eux de meilleurs soldats et des patriotf ,u- plus fidèles, l'expression « sans pour ce! ai- Pfrdre de vue » est un non-sens. Il fai ve aire : « et à cause de cela ne pas perdre c vue^». Si,au contraire, cela veut, dire, que : rp. doctrine dont on se prévaut s'oppose e m- quelque manière atj dpvoir patriotique, qu .r.. par exemple, même en condraidiction av< os ' intérêt national, elle rendrait nlus accon modant sur les fruits à tirer de, la victoir se Qu'elle ferait faire la paix à tout prix, fût-< au préjudice du pays et de l'avenir de s< citoyens, alors, ce n'est certainement pas 3°" doctrine catholique qui parle ainsi. ,re » La doctrine catholique n'impose de faij la paix qu'à des conditions équitables, e dans l'équité qui rè^le ces conditions, l'int réf. national est compté et, de p.lus (ne l'o-DÎions pas) le droit du vainqueur. Bien lo •i que cela s'oppose, à la paix et à l'amour, ce lu- tend h i*endre la paix durable, et à faire c «it r amour autre chose qu'une duperie sujet lis à des réveils, sanglants. ï! est malheurer le- que la guerre et le" carn-age (sinon l'extern" nation) so-pnt liés à ces règlements r compte : teîle est pourtant la condition te restre à laquelle l'Sî^lise enseigne à se so xi J^ettre, et de l'acceptation de laquelle el mit, pour les citoyens d'une patrie, la m tière d^s plus hautes vertus. il Voilà la vérité, voilà le bon sens. L' « 1 'te. m ta ii fait erreur en mettant à la place m ui- esiiêce de pacifisme, démarqué de celui d. îr- socialistes et barbouillé d'une religiosité rr ie, ne parvient même pas à cacher le vocal) m. lalre d'orimne. En effet 1* « T'nitA » annet le. le but. mi'elle se DTOnose en cela «son idéal » gli Meati nostri ». Nous avons toujours a pris nue la rpliginm catholinue enseigne connaître dans la foi et à poursuivre dans ais charité, non un idéal ou idéaux, mais !i de nlus certaines, les nlus fondamentales, l< iés Plus solides des réalités. » m- Et voilà pourquoi les catholiques nation us- listes ont la conscience parfaitement tra quille. m-': ts, CE QU'IL FAUT VOULOIR w- îoe Notre excellent confrère -CliarJes Bernai ws jajrts bien dit dans 1' « Echo Belge » c 1/ décembre en ajoutant que le nlus diffici est fait et que ce qui reste à faire n'est pli rs, I11 ™e oeuvre de patience et de méthode : m " ^ enjeu de la lutte, remarque not: confrère, ne demeure pas moins importan Cest toujours de notre Belgique qu'il s'ag! — notre Belgique que nous voulons non p< vassale, ou amoindrie, ou amputée, mais © bre, plus grande et plus forte. « Je sais. Il s'élève des voix,dans certaii milieux, dans certains journaux aussi, co tre 1' o impérialisme belge ». Haussons 1< m- épaules. D'ailleurs, ces gens, de quoi se m lent-iis ? .Eux qui complotent ouvertement ur- destruction, de l'Etat belge, eux qui dai l'ombre et 1e mystère forment des « gouve neinenls pi ovisoires » et qui veulent sur li ruines de notre patrie fonder je ne sais qu Etat chimérique, sont-ils encore des Belge: 16(5 » Qu'ils s'en retournent, donc en Belgiqu pardon, en Allemagne, pour échapper à 1' lel- bligation de servir qui tes appelle parmi m ao- soldats, sous tes ordres du Roi. Ils ont d'à leurs mis leur lâcheté en rapport avec lei logique, puisque le sort de .ia vallée de Meuse, terre wallonne, ne les intéresse plu " * Il reste encore quatre millions de Flamani qui tiennent à Liège autant qu'à Anvers, qui la Meuse est aussi chère que l'Escau 3 ■ C'est pour les terres, indistinctement, qu'a rosent l'un et l'autre fleuve, que nos soldat Flamand et W.liions, donnent leur saxi Frères d'armes .liés par cinq cents jours cinq cents nuits de batailles ininterrompue de victoires et de revers communs, ils oi fait 1e serment, de se battre tous pour u: un pour tous. Et ils ne déposeront, les arm* que quand ils pourront librement rentri chez eux, celui d'Arlon comme celui d'O éende, le Liégeois comme l'Anversois, Namurois comme le Brugeois, nul d'enti eux ne pouvant supporter l'idée que l'auti Sfe put lui reprocher un jour de l'avoir abai donné. » GUERRE D'EMPEREURS, MAIS GUERR DE PELPLES... en R C'est ce qu'on ne doit jamais oublier on veut comprendre la guerre actuelle ÎE n'en pas perdre les leçons. C'est M. Clémienceau lui-même qui i , charge cette fois d'y insister. « Guerre d'empereurs, sans doute, doi se, la classique ambition est de reculer les lira tes de leur empire pour accroître le nombi de leurs sujets écrivait le vigoureux pot B0' miste radical dans 1' « Homme enchaîné 23 décembre. Mais guerre lie peuple aussi, car toute l'Allemagne est derrière son Kaiser : hobereaux hautains, Agés dans leur armure du moyen âge, grands et petits bourgeois ankylosés dans la servitude an-cestrale, et le monde boche du labeur, -inca^ pable de comprendre la liberté autrement que comme une fonction d'obéissance. Oui ! La k Sopialdemokratie », qui s'apprêtait à révolutionner l'univers par une juste rétribution de félicité économique, s'enrégimenta ' dans une entreprise de militarisme dominateur. Et tout ce monde en armes fait rouler ! soudainement ses canons contre nous, très ' fier d'avoir, jusque dans ses moindres dé-■ tails, préparé savamment ce grand jour. ; » Et par quels exploits la tourbe imeur-' trière commence-l-elle sa tâche ? Par la vio • lation de la foi iurée. Par le plus cynique at- - tentât contre le droit international, fondement de tous les traités sans lesquels il n'y t aurait que la violence des sauvageries à ré-5 gner parmi des troupeaux de misérable hu- - manité. Tout le reste s'en est suivi. Crime - en masse ou crimes individuels, c'est tout s un. La hideuse créature de nroie était lâchée. Le Kaiser avait renié les lois élâ- i mentaires de la conscience humaine. Ses sujets ne pouvaient que l'imiter. Rendons-leur cette justice qu'ils ont fait de leur mieux " pour le dépasser." Comme ils doivent souf-1 frir de ne pouvoir mieux faire que les an-1 ciennes invasions de barbarie ! » ;^mERTHEURE — <-»£* ; Communiqué cfSeisl français Paris, dimanche 15 heures. 5 Nuit calme sur Vensemble du front. s LA TAXE SUR LES ABSENTS A a BRUXELLES On assure que la cour d'ajppel de Bruxelles ? a rendu un arrêt déclarant légaJe la taxe décuple imposée aux absents. . Toutefois, il y a lieu de réserver tout jugement car cette information n'est pas suffi» samment précise et il peut y avoir confu-' sion. Il se pourrait que la cour d'appel se fût ® déclarée incompétente dans un recours in-; terjeté par un contribuable contre une déci-a | sion de l'autorité allemande l'imposant au ! décuple. Elle le ferait, semble-t-ii, pour de c i bones raisons car on sait qu'en matière fis-i eale, la Cour ne peut être valablement sai-" i sie d'un recours que s'il s'agit d'en appeler r" | d'une décision du directeur provincial des. v t conti'ibutions. i Or, précisément, un journal annonce que e 1 la cour d'appel à Bruxelles vient de se dé-e i clarer incompétente, conformément à l'avis f du procureur général, dans une affaire qui J.ui a été soumise par la famille de M. le sé-•3 nateur Frank. Ce dernier avait interjeté aro-" pel contre le département des finances de Berlin, pour les motifs que ce département p avait exigé de M. Franfc le paiement de la tovo LA SITUATION MILITAIRE nO<( Dimanche 26 décembre. Sur tout te front de Flandre et de Franc«i, S tandis que 'FetrWerie tt»nn©, les soldats s'emploient à renforcer et à multiplier i- tranchées et boyaiux. Sairt-on ce que repiré-i- eententrTle kilomètres ces terrassements ? On chiffre coni/munément la. longueur de oes tranchées et de ces boyaux à 20 mètres pair mètire de front, si bien que ces galeries pour les seules lignes alliées repré-d sentent 17.000 hiîlomètres. Nous croyons u volontiers que les Allemands oint creusé un e égal ruban de galeries, ce qui dopne 34.000 s kilomètres. Or, la longueur du méridien terrestre est de tO.OOO kilomètres ! Pour donner l'assaut à de telles défenses, les te crever et passer -feutre, il faut, comme pre-■' mier facteur, un temps clair et un terrain !i> solide. C'est pourquoi nous n'a.vons guère .8 cru à une attaque générale de l'ennemi sur 1_ notre front et bien nous en a pris car des "mêmes sources hollandaises d'où prove-s raient ces bruits d'offensive, nous parvient aiujouird'hui Jienir démenti. Les A35emands .s se seraient Enfoncés en hommes et en mu-nitions. mais leurs réservies seraient 'fai-a Mes. Cet ^is est celui du colonel Feyler s iqui estime que les Allemands, sur leur ©f-fectif total originaire de 7.7^50.000 hommes, s ne disposent plus actueiitement que de 5 mfllions d'hommes, plus la classe de 191 fi. - Or, Ha seule occupation des tranchées de leurs divers ft-onts absorbe 3.750.000 Tiom-mes. Sans doute, en Orient, les Allemands s s'entencTenit & se servir des Bulgares et des Turcs ; m'aif* le temps n'est pas encore ai -r rivé, — s'il arrive jamais, — où l'on v»nr» a débarquer à Bruges 30.000 soldats turcs, '• oomijie croit pouvoir l'annoncer une agen-s ce di informations. à Dans les Balkans, tes Afflenrainds n'ont '• jamais ©u plus die trouoes que les 7 dîvj-sioins du général von ffa'llwitz ©ti chaerane de ces dmstbns ne comptait qu© 3 résr-'■ ments, aiu lieu de 4. Ces troupes ont élê ' dluieenTi'eut éiprouvées, depuis Le 1er octobfv. !> ]>ar le feu et tes intempéries et elles oint '' dil laisser en arrièire et envoyer sur le Da-h nube des détacbemenits importants. Aussi. s nous est avis que c'est à ta faiblesse re!%-r l:ve des effectifs allemands qu'est dû le re-tard de la marche de l'ennemi vers Salo-e nique. Dans la région fortifiée tracée au-e tour de ce front et à l'entrée de la Chal-e eidiique, les Alliés attendent l'agressentr de ■ pied ferme. Leur front est conisidérahle : »n le chiffre à 120 kilomètres, soit la distote© „ de Waterloo à Brmges : rna.is, comme nous l'avons déjà dil, il est couvert en partie par les marais du Varfair et des <«s Lam-ii gaz et Ba-chick-GoIa. Une résista.'i«,e aohair-:t née et proloingée s'y prépare, jusqu'au jour où les Alliés, sortant de leur? lignes, nas-e seront à l'offensive. Cette he^-e de l'offensive, les 140.000 Serbes d'AQ&nie et tes.Ra-t liens de Valons l'atendent aussi impatiem- - inrnt. A l'heure présente les Sorbes sont, e aux prises avec une division buJgare à l'est . d'Efbassan et l'on conserve l'/spoir qu'ite » lui barreront la route. , Pa»! Crwaartb

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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