Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 06 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j38kd1rn59/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION f£tet me de la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n* 14,05 Eireciesr : FERHMD ÎISSRA? Yovtes tes communications concerna a. la rédaction doivent être adressées aSUt,rue de la &our&e,Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Ponton Street Quotidien l3eig@ paraissent au Havre ABONNEMENTS Frano® v 2 Te. 50 par mois. » ........ 7 fr. 50 par trlm«str% Angleterre».... 8 eh» C& pas' casïa* » .... 7 sfc.fr d. par trimtaf* Autres pey».. %n. zîjli essi • 4 9 ri*. » par trirnestri PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration Jt/rntj au Havre ou à Londrou Annonças 4' page: Ofr. 49 la Ugn® Pdtitdsannonoes4* paga: Ofr.30!atlQn® Les petites annonces sont également renues à ta Société Européene dd Publicité, io,rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. lii [«lliîill li Mm mû1 Le général Malleterre examine de très ïïrès, dans ia « Revue des Deux Mondes » au lor juin, la question brûlante, la question qui brûle toutes les lèvres, toutes les imaginations et tous les cœurs : la question 2e l'offensive générale et des conditions de sa réalisation. La condition essentielle de l'offensive générale est d'avoir la supériorité sur l'adver saire, mais une supériorité telle que le résultai, c'est-à-dire la victoire, ne laisse aucun doute et amène la fin de la guerre. Or, les facteurs militaires de cette supériorité restent toujours : le nombre, le matériel, la méthode stratégique, l'ascendant moral. Celte quadruple supériorité, l'Allemagne l'avait, ou croyait l'avoir en 1914, quand la politique impériale a déchaîné la tourmente; l'événement n'a pas répondu à son orgueilleuse confiance. Depuis* îo-rs, malgré l'effort de l'ennemi, les Alliés ont prt le contenir et., à l'abri de leurs lignes, regagner le temps perdu et établir l'équilibre de.^ forces. Mais ceîà ne suffit, point. Il faut effîe l'équilibre des forcées soit rompu au profit des Alliés, c'est-à-dire que ceux-ci aient la supériorité numérique et matérielle. Quand seront-ils prêts ? Le général Malleterre déclare sans ambages qu'il lui est impossible de répondre à cette question. « .Te doute mémo, dit-il, que les gouvernements et les généralissimes scîent on état de fixer une date plus ou moins prochaine. Us peuvent prévoir et calculer ; leurs résolutions et îeirs décisions dépendent non seulement de' leur cer-f.ilude et de la connaissance de leurs forces,mais aiissï de l'évaluation de la résistance que leur apposera l'adversaire el. du choix cTiî moment opportun où ils sentiront que son affaiblissement provoquera la défaillance sous le choc irrésistible. Et c'est la grande inconnue, même à l'heure qu'il est. » Cependant la force offensive de l'ennemi ~~ pour avoir été trop mise en œuvre — s'é-r»uise et les tenws sont proches où il subira à son tour la. volonté de l'offensive alliée. *** L'offensive alliée doit être simultanée et poussée à fond sur tous les théâtres d'epé-fsfionà Cela ne veut pas -dire que tout le monde bondira hors des tranchées a la minute réglée sur toutes les montrés. Mais tous les" fronts seront attaqués à la fois et dans toute leur étendue ; ni trêve, ni répit n-e sera. laissé aux Impériaux. "L'entente sera absolue entre les Alliés. Le général Malleterre déclare qu'il, n'y a .point de fronts inviolables ; mais que c'est à tort qu'on a cru les pouvoir rompre en v pratiquant des brèches plus ou moins larges ^ ^.ur des fronts aussi formidablement fortifiés, la rupture ne peut être -ralable que si elle se produit à la fois sur plusieurs secteurs, ou si elle renverse d'un seul coup 100 à 150 kilomètres ce tranchées- L'effort ne doit pas être localisé, mais généralisé. C'est-à-dire qu'on ne peut comprenne une tentative de forcement que comme une bataille engagée sur tout le front, affectant d?>s le début une violence égale partout, maîtrisant l'ennemi, l'empêchant ce faire les navettes do .ses réserves-, jusqu'au moment où, sous des pressions progressives, de larges pans de la muraille s'effondreront, laissant aux armées de manœuvre, prêtes à s'élancer, les possibilités de prendre le large au delà des barrières renversées et de chercher alors la guerre de mouvement qui achèvera la dislocation des armées en refaite. La bataille reprendra alors lo caractère stratégique et tactique d'autrefois. Auparavant, on le voit, cette bataille doit îo plier aux conditions nouvelles de la guerre de tranchées. Elle doit être Généralisée et frapper uniformément le front entier, mais elle n'est tout d'abord qu'une attaque frontale, sans manœuvre possible avant l'éclatement des lignes fortifiées. Ti n'y a qu'à considérer les fronts actuels pour Pe rendre compte qu'ils ne peuvent être ni tourné?-. ni débordés suivant les principes de guerre enseignés et pratiqués jusqu'ici. En effet "1s n'ont pas d'ailes. Ce ne sont pas seulement leurs vastes dimensions et leur organisation défensive qui en rendent l'attaque si difficile, c'est l'impossibilité de les manœuvrer. té front occidental se termine d'un côté sur la Manche et de l'autre sur le Rhin et la Suisse. 1! no. pourrait être, tourné que par un débarquement «les Alliés sur la côte belge ou hollandaise. Mais une telle opération, que la maîtrise de la mer fa-' voris^rait •sans ûoufce, n'aurait de chances d' -» 3*éiivssite que si les Alliés ava'o.nt déjà fortement avancé on Belgique et si la Hollande se joignait aux Vî'iés. L'offensive générale sur le front occidental doit donc prendre la foene que nous indiquions : attaque frontale, d'abord un forme, ntta-ques plus vicientes et sans trêve sur des secteurs déterminés, où se feront les poussées décisives. On peut en dire jutant du front russe. 11 est également limité par la Baltique au Nord et par la nmrmanie au Sud. Mais il est beaucoup plus étendu nue le front occidental, par conséquent plus facile à rompre. Comme nous l'avons dit au cours de cet exposé, les effectifs aus!ro-nlIe-mands sur ce front sont certainement inférieurs è ceux du front français. Les plaines molles c-t ondulées de la Lithuanie et de la Pologne sont fa.vora.bles à la guerre de mouvement. Les a.r-rn/es russes reconstituées auront moins de poine que nous, semble-t-il, à ramener les Impériaux hors du territoire russe. Quant au front italien, il est spécial : c'est la guerre des Alpcs. Reste le front des Bnl-k*.fv=. Olui-ri çp nrêto m a <ïni fi finement à 1 s guerre de mouvement nendnnt l'été. l.*-> routes qui conduisent à Sofia et -s Constanfi-pj-,r i-> .rnnf rn<vr>e lnn^u^s cuo colles rpii vnrtt fin Rhin et à l'Oder. Ce serait un th«Vitro pronioo à une offensive, sinon immédiat, du moins préparatoire h l'offensive général.1 des Alliés. w. * & Et le général de Malleterre de conclure : Noils sommes convaincus que dans un avenir, que tous voudraient prochain, mais qui dépassera la deuxième année go guerre, la victoire ocuronnera enfin l'union indissoluble des Alliés et donnera au monde la paix qu'il faut. Loi tapes Eiglps continuent o pontons ienuBmi dons l'Afrique orientale aliemonde NOS SOLDATS SONT MAINTENANT A 200 KILOMETRES EN TERRITOIRE ENNEMI »o« Le ministère belge (tes Colonies publie ce communiqué, daté au 5 juin 1916 : « Après avoir occupé Kigali le 8 mai et Nyanza le 11 mai, L'ARMÉE DU GENERAL TOMBEUR A CONTINUE SA MARCHE E*i POURSUIVANT LES FORCES ENNEMIES OUI SE RETIRAIENT RAPIDEMENT VERS LE SUD. A la tin de mai la situation était la suivante : Notre gauche s'appuyait à la rivière Ka-gera ; an centre, ùne colonne avait Iranchi la rivière 'AUanjaru à l'Est d'iruvura, où était signalée une concentration des {orces ennemies. Notre colonne de droite approchait de la ville d'Usutnbura. An dire des prisonniers, L'ENNEMI SERAIT DEMORALISE PAR SON ECHEC. Une administration provisoire a été organisée dans le Ruandc. Nos troupes ont été partout très bien accueillies par les populations, » La rivitii# Atamjaru est le principal affluent de droite de la Kagera. La ville-d'Usumirara, chef-iieu de la province allemande de I'Urundi, est située sur la. vive nord du lac Ta'nganika, en face d'Uvira. Il résulte du communiqué «'-dessus qu® nos troupes se sont avancées d'EN'VIRON 200 KILOMÈTRES EN TERRITOIRE .ENNEMI depuis la mi-avril. C'est ini beau succès dont notre armée et f»s chefs ont le droit d'être fiers. Tous les Belges apîiparadàsseait <;e tout cœur à ce gage de nxwelles victoires. PEMSÉES @ ® ® JE CP.OIS QQE LES BELGES S.S FONT UNE IDEE BEAUCOUP TROP EXAGEREE SE LA NEUTRALITE. IL KjT, EVIDENT QU'CN N'A EU EN VUE QU'UN CHANGEMENT EXTREMEMENT IMPORTANT DANS LES SITUATIONS POLITIQUES. CEPEN-DJm ON PEUT CONSTATER PAR LA COMBIEN A I.A LONGUE DUREE UN TRAITS PEUT DEVENIR C&PUG. LE TRAXTfi EST VIEVX DE SEPTANTE ET UN ANS. C'EST EN SQM-ME UN BEL AGE, MAIS CETTE DTJ-RÊESST PEU PS CHOSE, DIRA-T-QN, FOUR UN TRAITS QUI EST GARANTI PERPETUEL!,EMEKT. ON FERA BIEN CEPENDANT DE NE PAS ATTACHER TROP D'IMPORTANCE A CES FORMULES TELLES QUE PAIX ETER-NELLE, PROMESSES ETERNELLES ET AUTE.ES, A PROPOS DESQUELLES IL NE FAUT PAS PRENDRE LE MOT PANS UN SENS T30P LITTERAL. AU MOMENT OU LE MOT FUT ECRIT ET SOLENNELLEMENT SANCTIONNA CE FUT GEHTAINEHENT EN TOUTE SINCERITE ET AVEC LES MEILLEURES INTENTIONS DU MONDE : MAIS LE_ TEMPS MARCHE, LES CIRCONSTANCES CHANGENT. LES HOMMES ET LES ETATS AUSSI, ET AINSI CETTE PRETENDUE ETERNITE PEUT SS REDUIRE A DE BIEN COURTES- LIMITES.TOUT PASSE. TOUT CASSE. Lieutenant général hollandais JONIiHEER DEN BEER PORTUGAEL (La Neutralité de la Belgique, 1911). Nos listes de prisonniers L'accueil fait par le public à la liste des prisonniers que nous avons publiée naguère a. montré qu'elle repondait à un besoin. Pour satisfaire au désir qui nous en a été exprimé, nous nous sommes vus obligés de procé/lcr à un tirage supplémentaire. Ce tirage est naturellement réduit et nous engageons tous ceux qui désireni se procurer cette brochure à nous envo'jer sans retard leur souscription. Rappelons nu'elle contient, en VWGT-QUATRE PA&ES DE GRAND FORMAT, les noms de quelques milliers de militaires belges dont les noms sont compris entre la lettre A et DET inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco, contre l'envoi de 0 fr. 60, en un lion postal, au bureau <3u journal, eue de la Bourse, 23 ter. Le Havro. Pour l'Angleterre ies demandes doivent être adressées à nAre Lontion Office, 21. panton Streeî (Leicesîsr Square) Loniîrjn S. W. Joindre S pence. Les Allemands contre la clergé belge LES ACOLYTES DU CARDINAL. — LA BIBLIOTHEQUE DES BG.bLANDÏSTEE ET L.t,S BOCHES. — LES MORTS SUSPECTS.—O— Sous ts litre et ces sous-titres, le « Cour-j ner de la Meuse » a publié dans son numére du 28 mai l'intéressant article qu'on va lir? Notre confrère de Maastricht dit tenir d'une •source très s lire les renseignements qui s y trouvent contenus : Son éminence le cardinal Mercier à son retour de Rome a exprimé bien haut toute la joie qu'il avait éprouvée pendant son voyage. Je suis on ne peut plus content, a-t-il déclaré, manifestant par là les assurances formelles reçues di Vatican. Pendant que S. E. se trouvait à Rome, les Allemands ont fait toutes sortes d'intrigues poui arriver à forcer le S. P. à garder le cardinal prè« de lui, mais le Pape refusa toujours. Pendani tout le voyage du primat de Belgique, deux automobiles allemandes accomplissaient le mêm< voyage et de plus, deux espions nç quittaient pas un instant le prince de l'Eglise. A son retour à Bruxelles le Cardinal alla rendre visite aux pères jésuites. 11 fut reçu à l£ porta de la ch&pqlle avec ies céiyjmonies d'usage puis s'adressam aux Pères avec son doux sou rire, le bon Cardinal leur dit : « Mes Révérends Pères, je vouS présente mes deux acolytes » c de la main il désignait les deux espions. Ceux ci disparurent comme par enchantement. De retour h Matines, le Cardinal voulut din à son peuple ses joies et .ses espérances. Le; Allemands se doutaient de quelque chose, auss nuit et jour le Palais Archiépiscopal fut gard' par des soldats. A tout prix il fallait emp&chei qu'aucun manuscrit ne sortit de l'Archevêché Et pourtant la lettre « A notre retour de Rome < fut remise h l'imprimeur erï secret, elle fut im primée en secret ot portée de même chez le; curés. Ceux-ci reçurent ïa défense de parler i qui que ce soit de cet écrit, mais non de le lii* en chaire, ce qu'ils firent courageusement le di manche suivant. Et pendant que tes sentinelle; faisaient bonne garde autour du Palais à Ma. Unes, la fameuse lettre, qui ne pouvait paraître était lue dans tout i'Archidiecèse. Apres ]a lecture, cinq'éditions parurent suc ces^ivemént £1 Bruxelles, Un des éditeurs } avait môme joint un papier pour expliquer com ment la lettre avait paru. * ic i* Mais \fs Allemands ont promis de se venges de leur échec au Vatican sur le clergé belge. De puis le retour du Cardinal, ils se montrent parti culièrement avides de représailles. Il y a quelques temps, 150 soldats se présen talent à Bruxelles au Collège Saint-Michel, teni par le? Jésuites. Il était CINQ HEURES DU MA TIN. Tous les Pères, ceux qui se préparaient ! dire la Messe, comme les infirmes, qui étaien resfés au lit, furent parques au fond de la Cha pelle et on commença une visite en règle. T2EU7 MURS DE LTNTER'EUR du Couvent furent dé molis sous prétexte qu'on cachait là des chose, contre l'Allemagne. La grande bibliothèque de. Bollandistes fut bouleversée de fond en combl-et chaque livre visi'té. Ces messieurs emporté î-ent des livres publiés contre eux depuis li guerre et qu'ils accusaient les Pères d'avoir faî venir clandestinement. Les Pères Jésuites prs .testèrent, affirmant que ces livres avaient «ffi apportés par les Allemands eux-mêmes, poli fournir une excuse à leur banditisme. La per quisilion ne f e termina qu'à onze heures et 1 Pore Recteur fut emmené en prison. Qui connaît la bibliothèque du superbe établis sement du Boulevard Saint-Michel, peut se reprÊ senter le beau travail que les Boches auront fai là. Tous les volumes, — Dieu sait s'il y en a. -sont classés dans un ordre parfait et inscrits su des fiches d'après un procédé très pratique qu facilite les recherches. Chez les Prémontrés de Grimbergen nne vîsit domiciliaire eut lieu également. les Allemand AURAIENT VOULU FAIRE SAUTER L'AUTEl de marbre da l'église, mais ils n'avaient pas 4 dynamite avec eux, c'est la seule raison qui le arrêta. Les caveaux de l'Abbave furent ouvert? LES MORTS DETERRES et LES VETEMENT DES DEFUNTS soigneusement visités, le pave ment du chœur de l'église arraché : tout ce!: pour voir si on ne cachait pas quelque écrit. l£S FAITS DU JOUh La commission des chefs de part! dt Rliehstag s'est mise d'accord pour fixer ai 8 juin Ici fin des séances après la discusstot du projet d'impôts en deuxième et en troi sième lecture et celle de quelques projet, de lois sans importance. Les derniers jour, de la. session seront réservés aux question. d'alimentation. D'après la Gazetto de la. Croix, le Reichs tag s'ajournera jusqu'au 26 septembre. lUWWVWAI La presse allemande n'est pas content, des neutres. La Gazette fis Francfort enre aistre avec dépit ijf'/n nombre 4'of ficiers supérieurs roumains, suivant Texen: :i!e de M. Take Jonesco, ont renvoyé à b-légation d'Autriche à Rucarest les décora lions qui leur avaient été conférées pa l'empereur François-Joseph. Le Lo-lcal Anneiger, de son côté, reprochi aux journaux danois de ne pas accueillir le. ■ommuniqué,s officiels allemands alors qu'il reproduisent ceux des Alliés. IWWVWWW Le cardinal von Hartmann vient de con noquer, à Cologne, en réunion plénière, tov les évôques d'Allemagne. Le but de celle réunion <\<?t d'étudier le. mesures destinées à faire face à un révei de Vanticléricalisme que les évéques aile mands considèrent comme très probabU après la guerre. WVWWVWMl Le président du conseil italien, qui vien de faire une visite au fronta déclaré ei rentrant à Borne qu'il était absolumen rassuré sur l'issue des opérations militaire, en cours. Les communiqués italiens de ce: derniers jours confirment, les impression; optimistes de M. Salandra Oa déclare an Reicistag _ qu'Anvers doii, rester aliemani ' Une dépêche d'Amsterdam à la. Morning ■ Post du 1er juin dit qu'un certain nombre de députés au Reichstag, appartenant à des partis dtveirs, ont tenu une importante réunion au palais môme du. Reiehstag. L'avenir de la Belgique y fut discuté longuement. Le professeur Von Schultze Gœver- ' nïtz a expïtçué que, pour des raisons mili-, taii-es déjà expliquées par l'empereur et le , chancelier, la Belgique ne pouvait être reconstituée après la guerre comme elle l'était avant. Au point de vue économique, Anvers devra re»ter allemand ; ce port est le . vrai et seul port allemand sur la mer du ! Nord ; il nE peut et ne pourra jamais être [ question qu'on le rende à la T3elgique, a l déclaré le- professeur annexionniste. Le docteur von Bœhrn, aux applaudissements de toute l'assistance, lajouta que les Fla-. ma.nds devraient se trouver placés sous la protection directe de l'Allemagne. [ Ce.s déclarations, faites dans le.palais du Parlemea-i impérial, sous le patronage d® j l'empereur el du chancelier" achèveront, j d'édïfler les Belges sur les projets de l'Allemagne à l'égard, de leur pays. Il est b!en certain qu'au premier rang des profits nue [ l'Allemagne «e promettait, de l'invasion d'août 1914, figurait l'annexion puire et sim-; pie ou dégiuisée de la Belgique et de son . grand port. Il n'est pas moins certain que J cette proie reste d'autant plus" chère à la plupart 'ess Allemands g.»'ils commencent à se rendre'compte qu'il leur faut renoncer , à' d.'autres co-iwuiêtes. Il est de miêmé évi-: dtent que tous gardent la volonté, pour le ] cas où ils ne pourraient conserver les terri-s to'res <p'ils occupent chez nous, de nous ' asservir économiquement, et de préparer , ainsi pour des temps plus favorables notre ' absorption complète. C'est parce que les Belges voient nettement ces réalités qu'ils t luttent a.vec une énergie indomptable et J qu'ils sont résolus à tout souffrir plutôt ; qu'à accepter une paix allemande qui ren- * «irait vains tous leurs deuils et tous leurs I sacrifices et 'les attacherait pour toujours ' au cha.r de leurs bourreaux. Il parait qu'en Hollande la réunion tenu-' au Reiehstag a. produit une impression p.'-nible. Beaucoup de -Hollandais ont !or<s " temps cru raie leur pays pouvait assister ®véc indifférence à la iiitte dont le nôtre e?! l'enjeu. Aujourd'hui que l'Allemagne parle . de rester à Amers,'ces Hollandais commencent à comprendre que eo voisinage | pourrait être c;,:-p.'igréia'ôle. Nous regrettons i qu'il leur ait. fallu si longtemps pour ?'en I rendre compte. Comme nous le rappelions | l'autre jour, c'est dès le 2 août 1914-que l'Allemagne déclarait officiejllement qu'elle ne poufrra.it annexer utilement des terres belges qu'en annexant aussi des territoires hollandais. Pourquoi donc s'est-on obstiné i cfez nos voisins à croire que la principale t menace était du côté de l'Entente et non du - côté de l'Allemagne 1 C s LIRE EN 2» PAGE : D 5 « A DIXMUDE, A YPRES ET A VE.R- I DUN. — LES ITALIENS SE SONT : RESSAISIS », par M. Paul Crokaert. r ■ La réparation des dommages ! causés par la gnerre r îjoff-—■ II ^ Inkfrt'ogé à ce sujet par M. \Borboujr, f M. de Broqnjeville, ministre de la Guerre, s vient de faire la déclasuticm suivante : « Dès le mois do septembre 1914, le gou-c vemement s'est préoccupé de la question " d?s diornmages de guerre, comme d'ailleurs i; de tout ce qui concerne les habitations des ^ populations éprouvées et la restauration des '• ruines causées par l'envahisseur. Il «rT ar-1 rèté à cet effet la procédure sommaire à suivre en vue d'assurer à ïa reconstitution nationale le maximum de célérité. _ » Dès qu'il sera possible de réumir le Parlement, le Gouvernement'lui soumettra des propositions tendant à déterminer les dommages à réparer et à en répartir îa charge entre la nation tout entière. )> Les déclarations solennelles des Puissances donnent la certitude que leur con-1 crws ne fera pas défaut à l'œuvre de la ' restauration financière et économique du pays. » Nos compatriotes sauront attendre avec * me tranquille confiance l'heure des ré<pà-ç rations. » " LE CHANSONNIER DU SOLDAT BELGE f.WWVïîM * Voici un petit volume qui réjouira bien les cœurs belges. r Soigneusement imprimé sur papier de luxe et coquettement présenté sous une " "ouverture ornée d'un joli tableau du pein-' re *Paul Mathieu, le « Chansonnier du sol-iat belge » aura auprès du public belge un ccueil dont est garant le succès que son dition populaire a obtenu dans les tran-hées..Un de n°s aumôniers militaires, M. l'abbé Kj ï'h. Q., y a réuni une centaine de chants de :hez nous, chants de Flandre et de Wall.0-■' nie, dont les accents langoureux ou alertes suffisent à porter dans le plus lointain exil une bouffée d'air du pays. I Les paroles de ces chants sont aecompa-i liées de leur notation musicale et le volume. ! ' ne coûte que 1 fr. 50. Il sera envoyé franco c contre toute demande adressée, avec un bon j ? postal de 1 fr. 65, aux bureaux du XX' Siè-, { cle, rue de la Bourse, 28tert Le Havre. i LA GRANDE BATAILLE NAVALE La imads-Ikskg&s i®it© mltr@ss@ des U/V RÉCIT OFFICIEUX DU COMBAT,-LES ALLEMANDS ONT PERDU DIX-SEPT NAVIRES,- LE BLUFF DU VAINCU L'Amirauté britannique n'a pas encore publié le récit détaillé de la victoire navale. Cela ss conçoit ; les officiers qui ont pris part à cette formidable bataille n'ont pas encore pu déposer des rapports complets, ces rapports n'ont pas encore pu être col-lationnés, rapprochés, interprétés. Il faut ! donc s'en tenir, jusqu'à plus ample informé, < au récit qu'on peut construire a l'aide des i ouciiriiuiiiquf.-, irôs décousus que l'on connaît, &l à l'historique de la grande bataille qu'on trouvera ci-dessous et qui émane d'un ae* nlus hauts fonctionnaires de l'Amirauté. Mais de ces récits, tout imparfaits qu'ils sont, se dégage de plus en plus l'impression très nette que nos puissants alliés ont remporté, au prix de lourds sacrifices et avec une vaillance extraordinaire, une grande victoire. On n'imagine peut-être pas le courage et la décision nécessaires pour affronter aveç une simple division de croiseurs de combat — puissants sans doute mais sans cuirasse — toute la flotte allemande de haute mer. Le vice-amiral Beattv a repris là pour les perpétuer les plus belles traditions •de la marine britannique. Son audace n'a vu d'égale que son habileté stratégique — En tenant le coup avec sa petite division — cinq grosses unit os en tout — pendant toute l'après-midi du 31 mai, contre les dix-neuf ou vingt dre^/inoughts et cuirassés allemands, il s'est placé au rang des plus grands amiraux "et des plus héroïques marins.Ï1 faut rendre un hommage égal à l'amiral sir Horace Hood, qui engagea sa division de croiseurs avec" bonheur et à propos et s'ensevelit avec son navire dans les flots où surnage srn pavillon vainqueur, i Toute la marine, tout le peuple britannique attendaient cette rencontre. L'amira-' lissisne Jellicoë, dont la seule apparition | mrt von Scheer en déroute, la recherchait depuis longtemps. La joie des marins I quand ils revinrent au port sur leurs vais-I seaux, ne connaissait pas de bornes ; ils étaient fiers d'avoir rencontré l'ennemi autant que de l'avoir battu. Au point de vue du résultat matériel, les pertes" nlieranndes dépassent en tonnage les pertes britanniques. Cela seul, avec le fait que Jelticoë a croisé sur le théâtre de la. lutte iusqu'ou lPr .iuin à midi, cherchant en vain une nouvelle rencontre, constitue, fa victoire. jïais l'affaire est d'une autre importance-Cernée et traquée, affamée dans son repaire. la bête allemande donne de violents coup à droite et .à gauche, pour, briser le cercle de fer des ntlics. Elle s'est, heurtée à Verdun au rempart invincible des poitrines françaises ; elle s'affaisse au Trentin après une ruée sauvage. Elle vient de donner sur la mer le dernier effort-dont elle espérait le salut. Détruire la flotte britannique forcer le blocus, avoir la mer libre, se ravitailler, exporter : le beau rêve ! Beattv et Jellicoë l'ont enseveli en auelques heures dans les eaux du Skager-Rak. Et c'est ainsi qu'à travers les vicissitudes de la terrible lutte s'affirme le rôle étemel de la vieille Angleterre, qui tient les mers sous Fia, domination invincible et en dépit du Kaiser, de von Capelle et de von Scheer. pour leur anéantissement et pour le triomphe du droit, règne touiours sur les flots. « Rule, Britannia, on the waves. » »o«--— Un récit officieux de la grande bataille 5^3 ,f— LA SIGNIFICATION GENERALE DE t-A RENGONTRE cc Tout ce que nous pouvons dire, a déclaré le fonctionnaire de l'Amirauté, c'est que notre flotte recherchait un engagement. C'est une fable parfaitement absurde qu'elle aurait été attirée dans un piège par les Allemands. » T^n un mot, nous avons livré bataille à la flotte allemande entière de haute mer rj.voc une escadre inférieure : nous avons déjoué ses plans et nous l'avons repoussée dans ses ports. Ce faisant, nous ayons subi de lourdes pertes auxquelles nous nous at-nui3« -ivons atteint aussi le résultat cherché : celui d'obliger l'ennemi à abandonner ses plans et à chercher un refuge, après le combat, dans ses eaux territoriales et près de ses côtes. » A l'exception de deux divisions, dont une partie seulement s est trouvée engagée le choc de la lutte a été supporté par notre escadre oiseurs de bataille et, à l'ex ception d"'.: Me unité, notre escadre de cuirassés est orête pour le service actif. » Je dois admettre que nous avons eu on ne peut plus de mauvaise cluance avec nos croiseurs de bataille, mais la perte de trois de ces grands bâtiments ne diminue en aucune façon notre maîtrise des mers. LES QUATRE PHASES DE LA BATAILLE rett'" t ^fle bataille s'est composée de quatre phases : . .. re a débuté à 3 h. 15 de l'après-midi de mercredi, heure à laquelle nos croiseurs de bataille ont engagé le combat avec les croiseurs de bataille allemands à une distance de six milles. » Pou nnrè-s. <c5t ouverte la ph'-se deu-• xième oar l'arrivée sur la scène des cui- I j îassés des deux belligérants. Les Allemiano j ont été les premiers arrivés, mais nos troi: i croiseurs ont été coulés avant leur appari 1 tion : on suppose qu'ils l'ont été par le feu de l'artillerie ennemie, quoiqu'il sol t possible que le coup fatal leur ait été porté par une torpille. r » Un combat livré à si courte portée pa« des croiseurs de bataille peut être taxé de mauvaise tactique ; mais notre flotte, suivant ses traditions, était sortie pour avoir un engagement avec l'ennemi et, en raison des conditions atmosphériques, elle n'a pu le faire qu'à œurte distance. n troisième phase a consisté dans la bataille entre les cuirassés, qui n'a été que partielle. » Cette phase a été suivie d'un combat d'e chasse, alors que les cuirassés allemands fuyaient vers leurs bases. Toute la lutte entre les grosses unités était terminée à 9 h. 15. » Un des aspects les plus étranges de cetr te bataille s'est produit alors : les contre-torpilleurs allemands ont opéré attaque sur attaque — telle l'infanterie après une préparation d'artillerie — contre nos grands cuirassés ; mais ces assauts ont été singulièrement futiles, car pas une seule torpille lancée par l'ennemi n'a atteint son but. » Ces attaques ont cessé au matin et le champ d<e bataille a été balayé en tous sens par la flotte de l'amiral Jellicoe. qui a annoncé qu'aucun ennemi n'était plus en vue. QUELQUES EPISODES <f Nous pouvons seulement fournir des épisodes de la grande bataille jusqu'à ce que nous recevions le rapport complet de 1 amiral Jellicoe i » Un de ceux-ci a été le torpillage du cuirassé « Marlborough ». m aliénant sauf au port, qui doit avoir donné dans un véritable gaiêpier de sous-marins, puisque, pa* une manœuvre habile, il a réussi à évjtei trois de ceux-ci avant d'être fiscalement toiv ché. » Selon le rapport de l'amiral Beattv, au début de la baitaille, un croiseur de bataille allemand a sauté, s'est brisé en deux et a coulé après une-chaude action. » Les officiers navals annoncent également qu'un autre croiseur de bataille allemand est resté en arrière, durant le combat de chasse, a été dépassr, étroitement engagé et laissé sur place. Quand nos navires sont retournés, le bâtiment avait disparc. A en juger par l'état où on l'avait laissée il doit maintenant être a.u fond de la mer\ » Les zeppelins n'ont pas jouéle rôle qu'on leur attribue. Un seulement est apparu et est demeuré en action durant une période très brève ; il s'est retiré sous un feu violent, apparemment après avoir été très en-domntâeé. Le temps était tel d'ailleurs qu'il est très douteux que dos engins aériens quelconques eussent pu rendre de grands «gsrv'ceait — » L'ennemi ne nous a nullement surpris. N -1'- ne nous sommes pas aperçus qu'il possédât des canons de dix-sept pouces' Aucune nouvelle ruse de guerre navale n'a été déployée » Les conditions atmosphériques ont été la plus srrande malechance que notre flotte ait éprouvée, comme on peut en juger par le paragraphe suivant extrait du rapport officiel : « Nous regrettons que la brume ait permis à l'ennemi d'échapper à une punition beaucoup plus sévère. » Le haut fonctionnaire a terminé en dir saut : <c Les détails ultérieurs produiront un bien meilleur effet que les nouvelles données aujourd'hui. ». LE VAINQUEUR JELUCCg A CROISÉ SUR LE CHAMP DS BATAILLE JUSOU'AU 1e' JUIN, A MIDI. L'Amirauté britannique a publié le 4 juin., un nouveau communiqué crut précise l'affirmation de la victoire britannique. Nous y lisons notamment : « Sir John Jellicoe avant forcé l'ennemi à battre en retraite dans ses porte revint sur la scène du combat et se livra à de IjOngnes. rerhereVs dnns l'espoir de retrouver les navires désemparés. " » Le l*r à midi, quand il fut évident qu'il n'v avait rien ô espérer, il repartit perur sa base, distante de 400 milles, fit embarquer du combustible et il était prêt à reprendre la mer dès la soirée du 5 juin. » LES PERTES ON COMMUNIQUÉ BRITANNIQUE Londres, 5 juin. — Officiel. — Un com-muniqué de l'Amirauté confirmé les pertes britannioues dans le combat naval de Jutland. Il déclare que les pertes de l'ennemi, télégraphiées nar les Allemands dans le monde entier sont inexactes. Dûs renseignements parvenus à l'Amirauté il ressort que les Allemands ont perdu deux cuirassés, deux croiseurs de bataille, quatre croiseurs légers et au moin? neuf côntre-torplilleurs et un sous-marin. DIX-SEPT NAVIRES ALLEMANDS PERDUS Il résulte de ce communiqué que les Aile- 25e ANNÉE. — Série nouvelle.—N"574 JU; numéro*. 10 Centimes (5 m FESMT) Mardi 6 Juin ?^16

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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