Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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27 augustus 1916
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s.n. 1916, 27 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8k74t6g41w/
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23« ANNIE—Série «tourelle H* 658 Dimanche 27 Août 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION 2Stor. ne il la Bnrst — LE EiTHE TÉLÉPHONE :n'64BELGE BUREAUX A PARIS ? 33, tu» Jean-Jacques-Rousaeav, 33 »Ott—— LONDON OFFICE « 21, PANTON STBEBT Letc ester Square, S. W. Ereslesr : fSËËSB BMT 10 cent, le N° LE XXE SIÉCLE ABONNEMENTS Prtnt», % Te. 60 par mot* • 7tr. 60 par tvjmestr» Angl«(«m.. 2 «h. 6 d. par mol» ■ .. 7 sh. 6 d. par trimeslf» Autres paya, S fr. — par mois » . • fr. — par trimaatr* PUBLICITÉ S'adosse I rAdihustrati&i à Janaï Lej petits annonce» sent également reçnet à la. Société Bnrop&esiae ùm Publicité, 11, rue de tm Victoire, Pmru, qui en a le monopole paur Parts. £3 cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris n —— m—iiiiiwnwmi i wmw — MI T if 11wwiwn»MiiTirgiiwiriTmmTWfiTrTTTirriï---—~nTTWT»mw«iaMiMn Un petit Belge1,1 Pour parler de la Belgique, Ja princess» Borghèse a évoqué sa petite patrie, le jol nays de Beaumont qui est une des grâces di F E n. t re -Sa rn br e- e t - M e u se. C'est là que l'ac 1âon se passe au moment où sonne îe tocsij appelant aux armes les réservistes. La. veill* erKXBpe le maître jeune homme du viila^f remportait sur Pierre Verbeek dans le coeuj de là tosile Reneige, la plus riche jeune fill< du bourg. Mais lé rival heureux montre pci d'enthousiasme à se rendre à l'appel di Rai, tandis que Pierre, éiectrisé, rendu élo quant par l'ardeur de son patriotisme., ha «•angue ses compagnons de jeunesse et le: décide à s'engager' avec lui ; et Renelde, qu te dédaignait au profit de l'autre, lui donm aussitôt, son cœur et sa foi. A partir de ce moment, la petite idylle f ■ ■fond dans la grande aventure ; le rideau & itmisse sur te charmant pays de Bèaumont apparu comme un sourire,' pour ne pins s )ever que sur les horizons d'incendies et d batailles, décors du grand drame dont I* Beîgique fut malgré elle le théâtre sanglant La trâmè légère du début se prolonge encan (tans la suite du récit, mais à des intei'val *ès assez; éloignés, .pour- ne réapparaître ei (importance que vers la fin, dans le but d' donner à l'ouvrage toufe sa signification. L'mtérét du livre est moins dans la court idylle de ces deux amoureux si peu destiné ■«, 'échanger à loisir de tendres propos qn< ci s, ris l'histoire de l'héroïque résistan ce d mtre armée, de l'envahissement de la Bel •aioue et la défense de l'Yser, car le jeun paysan de Sambre-et-Meu.se prend part ; ïoùte la campagne où il apparaît comme 1 fvoe accompli du soldat belge, se bat sou Anvers et dans les Flandres, est bleseé ; 1 Y?er. Transporté à î'hôpjtal, il est décor de la main mérhe de la reine et meurt dan les bras de sa fiancée devenue in fi rmière en croyant que la Patrie est enfin délivré et en criant : « .Vive la Belgique, vive 1 Roi ! » Il est malaisé de résumer le volume pou la raison qu'il est tout en tableaux que le 1 'ténu de l'intrigue ne pâment pas toujour à. relier entre eux. M a; s qu'importe, ces tî •bleaux sont charmants, expressifs, paxfoi liants en couleur et d'un intense accent d iPie ; il nous en faut citer un qui est parfa (O son genre. L'écluster de Njouport, qui ei désormais entré dans ia légende, a ouvei les vannes ipar ou la mer fait refluer le eaux du fleuve : « Sous la poussée mystérieuse et env MssartW de l'eau, toute la p-aine s'inondr palpite d'une vie intense, te M ansteerme e wi immense miroir où brilîedt toutè-'à le •lueurs du couchant. Pendant quelqfues îartf iants, «;««{ un -spectacle féérique, une orgi de lumière et de flammes où le ciel et 1 terre se confondent. Le soleil glisse demèr J'Jïorizon. Alors tout s'abolit, ia pîain «'éteint ét les' hommes croiraient''avoir v un mirage, s'ils n'ente.ndatent toujours plu forte la grande voix de la. mer... la me triomphante, ia mer devenue leur alliée, 1 mer qui fend entre eux et .l'ennemi une îr franchissable barrière ! » Il n'y a pas une touche à ajouter à cet! marine particulièrement réussie. Le livre est «plein de pages vibrantes, ék ■tpientes, imprégnées d'un ardent patrioti< me, il est d'une documentation qui para aussi complète qu'elle peut l'être en ce m< •menti II a, enim, toute la générosité d cœur féminin. ' Une femme belge qui arvait quitté son pay popr la ville Ëteme/îe où elle porte un nor illustre, a voulu nous dire que le souveni dé; la patrie 'héroïque est a jamais grav danà son cœur et qu'il n'est rien de plu glorieux désormais dans le monde que d êti Belge*. La princesse Borghèse. n'a pas oublié petit,pars de Sambre-et-Meuse où elle a v.i 'en ! Mieux, ifl n'en est pas pour elle de pli digne'd'être aimé.' F,lie exalte la 'Belgup avec une émotion qu'elle communique à df Jecteur-s moins bien préparés et moins Me disposés qu* nous. En même temps qu'el1 nous réchauffe le cœur, elle fai,t une prop: gande des plus efficace. Maurice des OMBÏAUX. Hommage d'un fils à son pre Une feuille locale do Sainte-Maorie-au: Mines rapporte l'émouvant fait suivant : II, y a quelques jours,les autorités mil 1. air es firent remettre une lettre au curé ri «ette localité. Cette missive avait été jetf par un aviateur français. Ecrite en un ail mand précaire, elle disait : Monsieur le curé\ Ma famille a appris par l'intermédiaire de Ci'oix^Kouge de Genève, que mon père, le lient nant-colonel Fevre, qui cômrnarrdait le 2^1° réc ment"d'infanterie avait été tué, le 22 août 101 au col de Samle-Marie. •le vous serais tr^s reconnaissant de dépos sa? sa tombe la couromw que je jetterai du ha' des airs et qui accompagnera'ces quelques ligne ■Ig vous en exprime mes profonds remerci ments. . • LieutenanUiviateur Fèvbe. L'ecclésiastique ainsi sollicité s'empress de déférer au désir du fils. Quelques jou: après, un aviateur allemand fut chargé < laisser tomber dans les rangs français . réponse du curé que voici : « J'ai l'honneur de vous faire part que la co rem ne que vous avez laissé tomber récemme du,> haut ries airs a été trouvée et que,.conforrn ment à votre désir, elle est allée orner la fom: de;vôtre père, sur les ordres mêmes d'un offici supérieur. 1! vous intéressera certainement d'apprend que,- d'après le récit de témoins oculaires, Mo moût -votre p'-rc a trouvé une mort rapide p trois balles. Il a été enterré à l'endroit même < il est tombé. Sa tombe, bien entretenue, est h norée ainsi que le mérite celle d'un vaillant si dat. » (1) » Un petit Belge », par Alys de Car man-Chimay Borghèse. Rome, iniprime.i du Sénat ; Floury, 1, boulevard des Cap çipes, Paris. Le rasitiieient âes Belps Bit Bsiglque occupés | M. Hoever, le distingué et actif représen-, tant de la Commission américaine qui ravi-1 taille nos compatriotes en Belgique occupée, i est passé hier par le Havre. .M. Hoever a , conféré notamment avec M. Berryei, mi-! mstre de l'Intérieur au eujet du ran.ri,tail'ie- • ment. • Un renchérissement inévitable du prix de-3 i vivres aux Etats-Unis va augmenter oonsi-i déraillement la dépense mensuelle du Go» . mité, mais M, Hoevér a l'assurance que ie - Comité pourï'a pourvoir à tous les besoins. ; Les- craintes que l'on avait eues à raison des difficultés de transport pour les mous de > juin et juillet écoulés ne se sont heureusement pas réalisées. ; On en 'est très bien sorti, et, pour les > mois qui vont suivre, la Commission est , tout à fait rassurée. i A iil " - • O" - | Les succès ; sur la Somme 5 ———.r — Le® nouveaux succès des troupes britan- 3 niques et françaises au nord de la, Somme ^ prouvent la supériorité de l'infanterie alliée; 3 or, l'infanterie est toujours la reine des ba- 3 tailles. Pour avoir beaucoup et de bonne 1 artillerie, pour posséder des montagnee de s munitions, lés Alliée n'ont, cependant ^ ni 3 plus de canons, ni. p'.us d'obus que l'en-• nemiseul leur ser vice d'observation du "l tir, grâce à leur maîtrise de-l'air, possède 2 un avantage marqué, Dès lors, nous sommes fondés à conduire à la supériorité de !" l'wiiaaterift alliée, puisque céS-fi-cf ne cesse 3 d'avancer. Quel gage de victoire ! s Qé n'est plus livrer un secret, que de dore ^ qu'unj jour viendra qui n'est pas loin où Jes^Aliiiés disposeront aussi de la 'supério-? riteliiu matériel d'artillerie," tant çn nombre , de pièces qu'en calibres et en projectiles. .{ Les 400 et les 420 cesseront d'être des mons-; très sans rivaux. Leur taille sera et de bea.n-s -coup dépassée, si elle ne l'est déjà. Quand les AMflés poniTont, — comme le fait remar-;* qu-311- îe coK'nel Repington, — mettre en j Hgpe, sur un HfoifetMtr fw«l d'^ttaqne, a'i-s tant de ffr-ie _can»ms et de mortiers de ti-an-c'hées (ju'iV en ont. accumulé sur te front de e la SOmrrie; lorsq.up, pour préciser, il y aura -J an, moins -une bouche à feu d'un calibre e é2«l ow supérieur à 150™m tous les cin-e qiiante mètres, la murai-ile adve-re^ cédera, ■] car il n'y aurm pas derrière elle assez s d'hommes *pcr mètre courant pour boucher i par des poitrines et le feu des armes por-3 tatives les brèches par où se précipiteront t- lès innombrables bataillons dont les Alliés disposent. En attendant, cette épo'-pie fortunée où la s Victoire, comme une ogresse, chaussera des botfès d'e s^pt lieues et où Té-na revivra, >• sous les traits d'une formidable défaite, - ïWvano® eai Picardie est déjà un joli succès :t tac-tique. A ta gauche britanmgue. le vil->- lage. oui plutôt la forteresse de Thiepval, u est de plus an plus enserre. Il y a autour de Thiepval un extraordinaire labyrinthe s de tranchées. C'est, dans ce labyrinthe que Q les Anglais poussent si bien de l'avant r qu'ils ne sont plus qu'à quelque quatre cents é mètres du, village.' Comme, d'autre part, s' l'aile droite britannique, qui se rapproche e du village de, .Fiers, est parvenue à se mettre à l'alignement des Français oui ont dé-,8 passé Maiorepas, la situation, à quelque •- point de vue qu'on se place, est favorable. » e »/* „ L'offensive bulgare pétrifiée au lendemair e de sa ruée, la-menace italienne grossissaxil sur l'Isonzo, l'âccumuîatiou des iiommes e! des canons sur tout le front çussc présa--(eant de nouveaux et formidables coups de bôliier, la rapa'ise de la. ville Turquie de Bit.lds à l'ouest du lac die Van, complètent heureu-_ semant le bulletin du jour. Paul CRQKAERT. Les Ffiwirats il là l iî ifigiK aiiaifls e «— -»On. ie L'emperénr Guillaume a répondu en ce: termes à un' télégramme die fé'Uctiations e d'eaposr que lui avaient .adressé Tes évêque: illemands, réunis en conférence à Fu-lda ['1 sous la présidence du- cardinal-archevêqm :j t- Cologne Hartmann : /, « Je remercia chaleureusement les evô qu.es allemands pour leurs bonnes saluta iions et leurs fidèles prières. La justice dt Jl Dieu donnera 'la victoire au peuple aile p* mand, qui, sur les champs de batailh °* wnme â l'intérieur du pays, résiste dan, la lutte pour son existence et sa liberté. » sa Reîceperunt méreedem suam, vani wnam.. "S le a LA GUERRE AUX MOUSTIQUES u: Il nous était déjà, \enu pas mal de re [\l cettes a l'intention de nos braves dévoré % par les moustiques, mais en voici une qu nous paraît assez originale. Elle* nous vient des Etats-Unis et nou re est envoyée par un curé de Caméron don u- la Louisiane, M. Buissink qui nous' dit qu. \r là-bas ce qui détruit le mieux les mousti H1 ques... co sont, les chauves-souris. Ce n'es £ pas un remède d'appàrtenient. rnais'peui '' être aue dans les tranchées... Quoi cru'il en soit, nous remerçions notr correspondant, américain de la sympathi a- qu'il témoigne à notre pays et à nos sol 'ie dais dans sa lettre qui se termine par ui u- vigoureux : « Vivent les diables de Bel ges 1 » AU PILORI M eiiii ni îmw Les li^ois prolessenrs gantois ie vou Bissmg sont rayés du tableau île l'Ordre de LéopoW. Tandis que les protesseurs de l'Univei-sité de Gand, — MM. Pirenne et Frèdericq en tète, — préféraient subir toutes les avare»** plutôt que de faire partie de l'Universite pseudo-liamande imaginée par les Bocties ; tandis que les étudiants llamands refusaient eux aussi le présent d'Ariaxerxès von B.s-sing, il s'est trouvé, on s'en souvient, trois hommes qui n'ont pas rougi de se taiie nommer professeurs -par le géoéraJ- boche î Ge sont, nous l'avons dot, le sieur La-housse, professeur à la Faculté de médecine ; Aeiens, professeur à la Faculté des sciences, et Hoffmann, professeur à ia Faculté de p-hitosophie. Ces trois 'personnages étaient tous trois ■officiers de l'Ordre de Léopokl. Une première mesure vient d'être prise à leur égard : le Roi, sur la proposition de M. Poultet, ministre des sciences et arts, & signé un arrêté décrétant le retrait de cette distinction. On se demandera peut-être pourquoi, par la même occasion, le gouvernement n'a pas révoqué ces trois personnages. L'explication, c'est que- les trois magis-ters de von Bissing sont professeurs ém-é-rités, et qpie nos loïs et. Règlements organiques ne prévoient'pas la révocation des proie; seurs ômérites. • On 'pourvoira évidemment à cette lacune, et, les intéressés — oh ! oui — ne perdront rien pour attendre... ~~» *.îVi-cv■ -"PPS^ ''Ï-ÏK-, > îCSîy ECHOS =r 4 S. E. Mgr Locatélli, le nouveau nonce du Saint-Siège en Belgique eist arrivé le 17 août à Fleesiagne où il a été reçu par M. Goffart, notre consul-génâ-ral. Le distingué prélat s'est rendu ô Rosen-dael où il a été accueilli par Mgr Vatlega, auditeur de la légation pontificale è, La Haye. Le lendemain, il est/ parti en automobile pour Bruxelles. M. L. Qfl Paetiw, chef du cabinet civil du ministre de la Guerrê, a quitté ce département pour devenir inspecteur général de l'enseignement primaire pour le 4e degré. —o— Uniformes inattendus. Le « Daily Mirror », dans son numéro de vendredi, reproduit d'intéressants clichés de la visite du Roi George V au Roi Albert, près du front belge. On y voit le Roi Albert dians un uniforme, inattendu. Colonel honoraire d'un régiment britannique, le Roi a revêtu la tenue de cette unité : la, tunique kaki au col à revers avec, aux manches, la, couronné, les deux étoiles et les quatre galons qui constituent les insignes du grade de colonel. On y voit, aussi le petit prince Charles en uniforme de boy-scout assistant, avec la Reine Elisabeth et la petite princesse Marie-José, au défilé do nos troupes devant les Rois. — Petites habiletés. Le n° 17 d'un album allemand de propagande édité à Berlin et intitulé « Der : grosse Krieg in Bildern » e&t consacré i Louvain. Il est adroitement conçu pour faire croire aux neutres, à l'édification desquels il est destiné, que les récits de la destruction de Louvain ont été Considéra-; blement exagérés. C'est ainsi qu'une vue ; générale de la ville ta été prise du Mont . César montrant au premier plan le quartier qui a le moins souffert • les vues de la , Grand'Place, de la place Remv et du Vieux-. Marché ne montrant que les immeubles non détruits (il y en queeoues-uns). Toutes ces petites habiletés ne peuvent ' rien contre le témoignage irrécusable des ' neutres qui ont VU Louvain, pas plus, hélas, que contre "le témoignage des ruines, qui clament encore l'horreur du crime commis — il y a tout juste aujourd'hui deux ans par la soldatesquè impériale. -o- Ls musique des guidas â Londres. Un seul concert, donné par la musique i du régiment des guides, à Chelsea fLon-t rires), a laissé un bénéfice net de 25.000 s francs. Cette somme a été répartie entre , les œuvres des prisonniers de guerre en • Allemagne, la Croix-Rouge de Belgique, les « British Gifts for Belgian Soldiers » etc. —o— ; Le « ballet de la neutralité ». L'organisation du « ballet, de la neutra-' Iitê », au club de natation de Bar Hàfbor, ; une des stations balnéaires les plus élégantes des Etats-Unis, a donné lieu à de nuenus . incidents ,qui, cependant, révèlent bien l'état de l'opinion américaine devant la 1 guerre. C'est Mme Gouverneur Morris oui avait été choisie pour personnifier la France. Elle refusa de figurer dans le ballet, d'abord - pa.rce qu'elle se défend d'être neutre, aussi » bien que son mari qui est un ardent i champion des alliés, puis parce qu'elle, avait appris que l'Allemagne devait y être 3 aussi rëpréséntée. 3 Ce fuit bien .pis quand il s'agit de trouver î 3a dsmo-çui voudrait bien personnifier l'Al- - lemagne. Misse Joséphine, Gibson, indiquée t pour ce rôle le repoussa absolument et ne - consentit ou'à figurer la jeune fille russe Ce n'est qu'à granrl'peine qu'on finit pèr s décider miss Suzelte Sturgis à accepter le 3 rôle de l'Allemande. File ne s'y résolut - qu'en (ateant cette déclaration : « Je veux i qu'on sache bien que je ne suis ni AUernam- - de, ni nour 'les Allemands, et que je n'accepte ce rôle que par pure complaisance. - t « Les caîMips espagnols'! et la nerre non APRES LE MESSAGE A LA BELGIQUE Un de nos amis de Madrid nous envoie ces notes qui sennt certainement lues avec intérêt ; L'éclatent et persévérant succès' du Ma ni- ; feste catholique, aujourd'hui célèbre, devait susoiier une violente campagne d'e réaction ! chez tes germanophiles dont il ruine par . la base les thèses favorites. Le cavlisme surtout se sentait atteint. Les plus hautes notabilités de ce parti — si pauvre en hommes de valeury prennent position tour à tour centre les inquiétants meneurs du Correo. Après Valle Inclan, voici l'îllustre sociologue Sevedno Âzriar, le professeur S. .Min-g'uijon, d'autres encore. (Seul, M. de Cer-raibo, membre de l'Institut de France, s'obstinera jusqu'au bout en son silence complice.) Encadré entre les deux pamphlet, de Melgar, celui dont on connaît l'étourdissant fracas et l'autre qui va paraître incessamment, ce Manifeste est sûrement l'arme qui aura le plus efficacement-agité l'opinion « catholique » en Espagne. Aussi la presse galiophobe accuse-t-elle en ce moment l'indi'gtration la plus comique contre ce fâcheux. Dès avant son apparition, le Siglo Futuro, organe de la secte intégriste, avait jeté le cri d'alarme, recueils aiuBsitôt par le Correo | qui y joignait, de son cru, un petit morceau d'e chantage destiné à, paralyser le mouvement de signatures. Les deux compères flairaient, dans la modération « relative » du texte un piège tendu à l'innocence germanophile. « Mettez le doigt dans l'engrenage, gémissaient-ils en choeur, et vous voilà contraints de tout concéder au philosophe retors qui a conçu ce réquisitoire. » Aujourd'hui, en revanche, le mot d'ordre nouveau est de protester contre la perfidie de la presse francophile des deux mondes quti affecte de trouver à ce même texte if bénin, bénin » je ne sais quelle saveur d'anatheme qu'il n'a pas eue. Cette désinvolture dans la contradiction n'est-e'ile pas à eUe seule l'aveu du plus réjouissant désar- Qupi qui! en soit, la presse de Madrid, Correo È'épafiol, Debate (tu quoque ?\, etc., accompagnée en sourdine par la province, sonne en ce moment le rarement face à r.Twnii. Ai» revifnt au cb-->n<ta$e et on espère, par des inenacies, amener tpiftfeju'un des 800 belgophiles à renier sa signature. Une feniî-î'e de Saràgpsse, te yntirifro, sous le titre : » Manœuvres blâma,blés » (15 août), voit déjà la chose faite. « Quelques-unis, irsinue-t-i', qtjj avaient accepté de bonne foi ia portée que l'on donnait au Message, viennent de retirer publiquement leur signature. » ( Qui donc ?). A quoi,, le surlendemain, dans le même journal, • « Un Signataire» un tantinet germanophile ripostait. : « C'est, accuser sans fondement lés signataires d'avoir commis uiv légèreté impardonnable », Mais le (on, comme toujours, a été drnnft par le Correo, dans son article de fond du 3 août, avec cet inconscient mépris des convenances et, de la morale chrétienne qu'on lui connaît. Il y a toute une psycho-tegrie dans ces queîrjues phrases dont il convient, d'accuser réception au Correo Espa-fiol, -iourî-iial soumis,- cMi4ns on sait, à la censure diocésaine. On y reproche d'abord aux signataires de n'avoir point réclamé « contre la violation d.' la. neutralité grecque, moins excusable q>w celle de UEtat belge, création artificielle de la diplomatie, formé de rognurè.<; fla-meneo-oUernandes et de rognures wallones-(rançaises, situé en un point voué fatalement aux invasions des 'peuplés en lutte », etc... Il fallait, protester- également contre l'invasion de Rome, le sort de l'Irlande, des Bccrs, eie, «le., pour avoir ic droit « de peurer devant les tristesses qu'ont, attirées <;'àr ia Belgique et en certaine manière sur l'Europe, bien plus que les Allemands, les 'Sirecleu-rs (sic) maladroits et inhabiles, S'ILS y ONT PAS ÉTÉ PIRES (si no fueran algo -eoi^ de la Belgique elle-même ». | On v entend aussi le couplet obligatoire sur ia statue de Ferrer, « l'injure et la calomnie faites bronze et 'pierre contre l'Espagne », élevée par. la Belgique, abattue par l'AiîejnagTie. « f.< cela ni comme. Espagnols, pi comme catholiques outragés, " offensés par les Belges, ni comrrt<• Espagnols ni comme catholiques reconnaissants aux Àllè-naridj et honorés par leur attitude, nous ne }H)ui:cnis l'oublier. '< Aussi «'sommes-nous peines de voir d^s catholiques espagnols agir ainsi », c'est-à-dire, en fait, s'associer à la condamnation portée par le Pape. Au surplus, ces Belges sont des g'ens vraienent peu intéressants, s'exclame l'hc-rt-nête colporte'ur de ces injures « mad^ ih Gernmny ». N'ont-i'« pas eu la sottise de reifutser *« l'offre d'une riche indemnité d'un milliard » que leur faisait l'Allermagne ? A ce trait on a reconnu le eaballero qui signe l'article : Miguel Pena.flor, directeur du journal, l'homme Convaincu, -par son oropre aveu, d'avoir l'an dernier, — au moment où les Be-lqes se faisaient tuer sur l'Yser — fourré dans sa poche un pourboire de. 4,000 pesetas que lui faisait passer l'ambassade d'Allemagne. _ _ ÇARLOS. Œ CHANSONNIER , DU SOLDAT BELGE Voici un petit volume qui réjouira blet, des coeurs belges. Un de nos aumôniers militaires, M. l'abbé Th. Q..., V « réuni une centaine de chants de chez nous, chants de Flandre et de V'àtlo-nie, dont les accents langoureux ou alertes suffisent h porter dans le plus làintain exil une bouffée d'air du pays. Les paroles de ces chants sont accompagnées de leur nOlalinn musicale et le volume 'ne. coûte que ! ,fr. 50.21 sera envoyé. .fro.ncd contre toute demanda adressée, avec un bon postal de t fr.-t)5. aux bureaux, du Siè-' CLE, rue de la Bourse, 28*", Le Havre. liai» M fin ta iffiiH m Encfs ra tÉMipap i'iiï neutre Dans l'Œuvre du 2-i- août, M. Louis Bacqué fait part au public français d'une xmivai'satjon fort intéressante qu'il a eue m sujet de la Belgique av'ec. uji neutre qui raent de faire un long séjour dans notre pays. « Sojez certain, avant tout, affirmait ce neutre, que les Allemands ont peidu t'iilusiùh qu'ils resteraient en Belgique. Sachant que, un peu pius tôt. an peu plus tard-, iis s'en iront, ils se préparent dés maintenant à occuper encore la Belgique, lorsque leurs soldats 'l'auront évacuée. Je m'explique : Ds espèrent que )a population belge, ,ou du moins un certain nombre do dirigeant1,, oublieront très vite les méfaits de l'invasion : ainsi l'Allemand pourra, reprendre partout, dans l'industrie, dans 1 armement, dans la, banque, sa si'uaiion d'a.va.nt-guvrre. Mon im-piession est qu'ils se trompent, parce qu'une Belgique tout à fait» nouvelle est, en'train de'se constituer ; la violence germanique lui aura rendu te service de se révéler à elle-même et de se déûnir. »"• Les Allemands craignent l'avènement de cette Liôlgique rajeunie, qui aurait sa pleine liberté de puissance autonome ; ils souhaitent donc, non seulement que la Belgique redevienne noutre après la guerre et ne gagne aucun territoire, mais encore qu'elle se divise contre elle-même et se scinde en une sorte de monarchie dualiste, wallonne et flamande. Moins courte qu'on ne lé dit souvent chez vous, leur psychologie a découvert là dss germes de faiblesse' pour la prochaine lîelgique ; ils ne négligent rien pour les envenimer et se réjouissent sournoisement de rencontrer, parmi les Belges mêmes, quelques timidités, .quelques préjugés ou rancunes qui éer.'ent leur perfide dessein. » Bien que. comme le, dît l'Œuvre, « la, propagande allemande aille jusqu'à pousser les Wallons vers la France en vue de las séparer plus sûrement des Flamands et de rallier ceuA--ci à, leurs desseins »; les Boches ont complètement échoué : « S'ils ont cherché là un élément, qu'il ne faut pas ignorer, pour dissocier l'union belge d'après la guerre, ils paraissent avoir surtout réussi à éclairer ia. plupart des Flamands sur !•-- ewjRsc coilït-oratiori où ps cc.aicn', en fait, les oaudatalres des Allemands ; je crois bien qu'en fondant a Gand leur université flamande, celle où Pirenne et Frédéricq ont refusé d'enseigner comme les en priait von Bissing, ils ont tué l'institution née sous leurs auspices, » L'idée d une université dont la langue sera le flamand ne doit cependant pas être écartée. La Belgique est., historiquement, un pays bilin gue ; la guerre actuelle montre, rivalisant d'ardeur et de patriotisme sur les champs, de bataille, Wiftllons et. Flamands. Si ces derniers tiennent à. une université qui leur soit propre, j'estime que le gouvernement belge, serait bien venu a prendre l'initiative de cet hommage à leur loyauté. » C'est, cette loyauté, en effet, qui déjoue, comme le rennarcrue l'Œuvre, la tactique allemande cle couper la Belgique en deux tronçons, Flandre ot Wallonie, dont chacun ne connaîtrait qu'une langue et qui nopposeraient plue-à l'ennemi commun 1e Seul bloc qui puisse faire échec à ses appétits. «fin ie S" h alfa «Ti?* h"ffw rYii «T* "STp cTT* uTîfl Le rôle de II Roumanie Oes mants de Transylvanie à la Mer Noire Une kitervenfcion éventueliie de la Roumaine aux côtés des Aillés pourrait ee produire soit contre d'Autriche, pu- les débouchés des monts de la Transylvanie, conduisant à la plaine hongroise, so.t conîïre ia" Bulgarie, par le Danube, soit par les deux sim ultanémcnt. Aux débouches des monte Tîansy'hwis, la Roumanie devrait jèvrer bataille dans, une région dont les rudesses ra,ppelleinit U's champs, de combats où les Italiens ont versé, tant de sang pour arriver', esi fin de compte, à atScier une partie des forces de i!'ad\i&r-saire, rnais sans entier pour eda p.rafoudé-nient dans son tenitoke. Toutefois, les rtou-Kiains, mcéns éloignés des œuvres vives rte l'Autriche que ne le soui tes -soldats de Rome. et c'est la un élément d'appréciaifckm capital, .pourront dans cette i-atermênatoV guene aider à laine un pas décisif. Sur le Danube, l'action serait faciiitée par une offensive pariani de la Dobroudja, qui s'ouvre sans obstacles presque sur la Bulgarie et où tout effort roumain serait soutenu par une action navale. « .Lorsqu'on .envisage les éventualités rai-sorn%aibies créées par'une intervention row--nitaine, la pensée, "dit M. Charles Siiénon, réunit à travers l'espace les débouchés de Transylvanie 'vers la plarne hongroise au port de ÇonsUmtm. Cernés de io-rtes parts, tes empires du centre verraient passer à notre cause, en plus d<es bouches ou Da-rrui&e, clé de tout le bassin oriente! du fleuve, un rivage maritime dont les échan» ges dépassent en tout, par année. 22 millions de tonnes. La flotte de mer roumaine, considéré^ seule, pourrait être négligeable. ( Mais de l'union naît la force, et dès Iotk, i les quatre destroyers A. B. C. D. dont dispose le gouvernement, de Bucarest, jaugeant 1. SO tonneeux et, armés de trois 120 et de sept 75, ses trois torpilleurs et son sous-marin u Médusa », récemment sorti de» chantiers italiens, viendraient participer à l'eïiceréjement de nos ennemis. » L'Allemagne a prévu îjus la Roumanie lui échapperait t'r.f intervention de la Roumanie serait une àrnère décepticm pour- les empires centraux.Cependant l'Allemagne, méthodique .quoique si souvent trompée par son mangiie complet de sens psychologique, avait prévu, que la Roumanie éÀapper/nf, yp jw.r h 300 «4ira«{ion. U11 ccrivair, reroaOfju<9b-v\ \ man-jWs fois les théories hîmié citées — que ne les a,voné-nous méditées plus tôt pote mieux nous en préserver ? — Bcrnliardi, a pii écrire, dans Noire avenir, avec un véritable sens prophétique : « II est à prévoir que 1%. Roumanie cés-1 sera, dans l'avenir d'être une puissante s^®-œpttble de venir en aide à la Tripte-Al-ligTtce. Edite res^te attachée au gntape d**» Etats de l'Europe centrale, afin dfobtenir par eux une extension de territoire aux dépens de la Biïiigarje, Mais il parait plus que douteux qu'elle puisse longtemps encore maintenir cette attitude. Er^rrée entre Ta î gigantesque Russie ei une Bulgarie notablement agrandie, elle re sera plus en, état- de faire une politique indépendante. Seton toiil® vraisemblance, ei!fe tombera loîrjiemimf. sous rirvfhjéttfte de -a Russie ou elle se joindra à lW.ianre balkanique. Dams les 'deux cas. elle n'a plus rien è espérer de la Ti'iple-Allsance, et force lui sera de se ranger ptù» ou, moins tôt aux côtés de nos ennemis ! » fm sis *îfii ëlTn cîiî nïïZ pis Te n îf K «V» î"!"* c^"» JTÏê «îj| Deux officiers du Kaiser assassins Os »si ie Prince de Stc-Iberg ei ie Comte Gage» f»s est âssassisÉ M. d Udeken d'/icet e! un asfdo ra mai m. mute ali.bmd viest k .mb.«a il WHffl A MUT ET LE (ME A III p DE "ffAVAIT Ftt® Un n a pas perdu le souvenir de l'assassinat de notre compatriote M. d'Udekem, d'Aco?,, commis l'année dernière dans des circonstances assez mystérieuses'. M d'Udekem. dont, la belle propriété des environs ; de Bruges avait plu à des officiers aile- ; mands qui s'y étç.ient-instaHés, d «.parut un ■ jour subitement. Les recherchés ordonnées I pour I- retrouver n'aboutirent pas, mais un j beau jour, trois mois -après 'a disparition, i le garde-chasse de M. d'Udekem découvrit dans un bois le cadavre du malheureux. Il signala nette découverte au parquet-d.e Bruges ; celui-ci se rendit immédiatement sur les -lieux ; je çadavre fut recueilli et autopsié : on découvrit que la' victime avait été tuée d'un coup de revolver tiré dans le dos. '. * , Le lendemain, quelques officiers boches, représentant le conseil de guerre de ' Bfu-ges — sont-ce les mômesjqui viennent d'assassiner le .cppilaine Fryatt ?"— allaient intimer aux magistrats belges, avec leur dé-| licatesse 'coutumière,l'ordre de ne plus s'occuper de l'affaire, qui concernait uniquement. la justice allemande. LeJendemain aussi, "on apprenait... la disparition, du, garde-forestier J Avait-il, lui aussi, reçu une brille dans. le. dos ? LES SOUPÇONS I>K ï,'OPINION BFI.OE Il n'en fallait pas tant- pour due la voix > -publique dé'-'igi.ût lës criniihejf."On savait; qu,e M. d'Udekejn'uvai.i eu m.rii.ie à parti/ j à plusieurs reprises av.-c les-offic ers instaî- ! lés, dons son château. .L'un de, ceux-ci prétendait abat're tes plus heniïx arbre;: de;!a propriété et. les expédier e.ri Ailemagiie f il voiiîaif mettre ie rare et le bois pi coupe réglée, à. son nvont natureltemen;. Le mal* hn,ur^'^x pr or refaire, renseigrsé par.son dèle garde-chasse, 'avait,' iiii^ le hblà'à. cette exploitation en protestant ..auprès des, chefs du yo-téur. I/of.qcier. avaif sacs doute fait assassiner successivenient le nifi^re e{, ie serviteur pour continuer; ses rapines et faire taire les mauvaises langues ».. Et la justice militaire allemande .a- aurait au premier appel pour étouffer l'affaire • et' empêcher que la lumière se fît. " ' • Au pays rte-Broges et dkns toute ?a Bdî-giquç, où ce tic''affaire faisail grand hhift, 00 était done .ivrsuadé que les assassins étaient les Allemands, et ôn en fut plus iïoji-vdincu encore nuand, il y a-quelques mois on découvrît,, dans un bois égalemenf, te cadavre du garde-chasse. LA DENONCIATION DU CïlAïiFSTFJJR DES MEURTRIERS OBLIGE LA JCSr TICE ALLEAÎANDE A SEVIR L'affaire vient.d'avoir- son épilogue devart'f, la justice allemande. L'opinion publique, et non pas seutement en Be.lgi.que. était émua' au point qu il a bien fallu marcher. On nous apprend aujourd'hui que. le prin-ce de Stonterg et, 1e ccimfe Gager n. officier® de I armée allemande, ont été traduits en conseil de guerre sous l'inculpation de double assassinat et de complicité. Le prince de Stolbèrg a. été condamné à mort, mais sa peine a été commuée ; le comte Gagern a été Condainr.é à dix années de travaux forcée. < C.'ept te chauffeur des deux pffleieys-aasas-siijs quj tes a dénoncés. Témoin des deux e.-'mes. il a tout, raconté : devant i'évl-depcwde .son témoignage,• il a bient fallu po'r-'i'vre et .condamner les deux hobereaux du kaiser. * & 5& F y a dans cjâte tragique aiTaire une fro:-s'i'me victime dhat te sort'n'est pas moins digne de pitié, que çeiyi (tes deux compairiu-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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