Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 16 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s756d5qk23/
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23e£NNFE.— Série nouvelle, - N# 61S Dimanche 16 Juillet i^l€ RÉDACTION & ADMINISTRATION 38ter, rie di la Baarst — LE BiVRE TÉLÉPHONE :n'64 BELGE BUREAUX A PARIS • 33, Aie tfaan-JacquaS'Rousseau, 33 r,QK LONDON OFFICE! 31. PAN TON 8THBET Leicester Square, S. W. sirseteM : rimas bebiut lO cent, le N° LEXXESIÈCLE ABONNEMENTS Franc® 2 fr. 60 par mois ■ 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.. 2 ah. 6 d. par mois » .. 7 sh. G d. par trimsstra Autres pays. 3 fr. -- par mois » . 0 fr. — par fcrimastrs PUBLICfTÊ S'adresser à l'idninistratioa à Jsnrsa! Les petites annonces sont également reçues à la Société Eoropeecae de Publicité. 10, rue de la Victoire, Paru, qui en aie monopole pour Paris. £5 cent» au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Les victoires belges dans l'Est africain allemand LE GLOMIX EMU DE DEUX MOIS D'OFFENSÏÏE U\VUm\\VVU\VHUVUlUVWVVV\\'V Les Allemands ont encore été battus le 5 Juillet à Buaramulo Il y a eu samedi trente ans que fut fond l'Etat Indépendant du Congo. Cette œuvi immense du grand roi Léopold II est aujouj «fliui défendue et agrandie par la vaillant des soldats du général Tombeur. C'est rei dre hommage aux pénibles travaux de ce pionniers de la civilisation que de rappela à l'occasion de cet anniversaire, ce qu'ils 01 accompli là-bas depuis le commencement c ia guerre. Précisément on vient de recevo à Londres, de Buaramulo (Est Africain ail1 mand"), la dépêche suivante : Jeudi soir. La deuxième phase des opérations de Belges dans CEst Africain allemand est te minée. La phase initiale a consisté dans une d fense heureuse des lacs Klvu et Tanganyb contre l'offensive allemande. En coopératic avec les forces britanniques sur les fro tlères de l'Uganda et du 1Vyassaland, h ê Belges préparaient leur offensive en assu-e uval leur base sur les lacs. L'offensive générale fut déclanchée au e mois de mai, et auiourd'hui les Allemands î- sont chassés des provinces de Ruanda et s d Urundi ; ils ont en outre, toujours sous la ", pression des Belges, abandonné la province it de Bulcoba. e Le 3 juillet, les vaillants Belges ont infligé ir une sévère défaite à l'ennemi à Buaramulo. 5- Le front belge s'étend aujourd'hui du lac Tanganxjka au lac Victoria ; le pays occitpt représente en suverficie trois fois le territoire de la Belgique, et a une population indu s gène de 4,000,000 d'habitants. r- S* i- Les trois provinces de Rwanda, d'Urundi a et.de Bukola, soit fouit le pays compris entav n les d'eux grands Unes du Kivu et du Janga- v ravka, constituent la région nord-ouest de le w dernière colonie allemande. Il a fallu deus CARTE DU 3 RU AND A • mois, pas davantagie, à l'armée résolue du général Tombeur, pour assurer à notre pays cette vaste étendue de territoire. Aujourd'hui qwe le succès de cette glorieuse campagne vient d'être consacré par une dernière victoire, et que la jonction parait se faire au sud du lac Victoria — elle le serait déjà, d'après certaines dépêches — entre l'aile gauche de nos troupes et l'aile droite du général Smpts, de nouveaux horizons s'ouvrent à la vaillance du général Tombeur e' de ses soldats. La troisième phase des opérations contn l'Est Africain allemand sera marquée par le coopération entre les Alliés, et dans cette lutte commune sur un front unique, not soldats sauront, comme dans la campagne îsolée qu'ils viennent si heureusemen' d'achever, se couvrir de lauriers et étendre dans le continent noir l'immense domaine d< leur petit pays.' 3k Nos alliés britanniques sont pleins d'éloge; pour nos troupes, et reconnaissent la grandi part prise par elles dans la conquête de la dernière colonie allemande. La Westminster Gazette écrit: <i Ces opérations ont laissé les Belges en possession d'un territoire trois fois aussi grand- que la Belgique avec une population indigène de quatre millions d'habitants. Ce n'est, certes, pas là compensation pour la dévastation dont 1a. Belgique a souffert, pour les existences cruellement éteintes et ' pour tous les tourments endurés par un peuple qui ne demandait qu'à vivre en paix. Ce ' n'est pas moins une consolation pour. les Beiges de savoir qu'ils ont pu infliger à l'en-! nerni un coup que celui-ci ressentira profon-i dément. » I Le Daily Graphie, de son côté, prévoit, à 1 la faveur des victoires belges, la conquête totale, à brève échéance, de l'Est Africain allemand. « Il y a un an, dit-il, le général Botha conquit l'Afrique du Sud-Ouest allemande ; il paraît probable qu'avant la fin de juillet, nous pourrons enregistrer la conquête ! s de l'Afrique orienta,le allemande par le gé-■ néral Spvuts. » LES PERTES ALLEMANDES L'état-major allemand a publié jusqu'au 1** juillet 1916 1,032 listes de pertes pour l'armée et la marine. Il est à remarquer qu'entre la constatation des pertes et leur publication s'écoule un délai d'au moins un mois, nécessaire à la centralisation des renseignements Le? listes arrêtées au Ie' juillet ne donnent donc ie total des pertes av ..tses • , . Ie- juin tout au plus. Les pertes ainsi avouées pour les vingt-deux premiers mois de guerre sont les suivantesTués ' T66.CÛ0 Blessés 1.889.568 Disparus 374.328 Pertes totales 3.030.496 Ces nombres globaux, h partir de la liste il® 36, sont décomposées ainsi : Tués Blessés Disparus Prussiens .... 601.095 1.468.703 283.819 Bavarois G7.323 167.711 25.223' Saxons 47.263 121.217 23.691 WuriemDergeois 28.980 8.076 Marine 8.769 11.057 16.489 Le nombre des officiers figurant sur les listes publiées jusqu'au 1®' juillet est de-76.117, qui se décompose ainsi : Tués 23.974 Blessés 45 910 Disparus 1009 Prisonniers 2.224 La répartition par armes des officiers tués, blessés ou disparus est la suivante : Tués Blessés Disp. Infanterie 19.847 38.377 3.153 ' Cavalerie 735 12.287 271 ' Artillerie légère 2.280 4.958 209 Le reste comprend les officiers de I'avia-1 tion, des services de santé et d'administration, les aumôniers, etc. s Enfin, 92 généraux de toutes armes sont t> fin •* c iiphie tués, 98 comme blessés, 4 . comme disparus. UNE DEUXIÈME LISTE DE PRISONNIERS BELGES ■» NOUS VENONS DE METTRE SOUS , PRESSE UNE DEUXIEME LISTE DE PRISONNIERS BELGES CAPTIFS EN ALLE-i MAGNE. CETTE LISTE COMPREND DES , j NOMS ALLANT DE DET A L INCLUS , ELLE SERA EXPEDIEE FRANCO CON-i TRE L'ENVOI de 0 fr.00 (SOIXANTE CEN-? TIMES) EN UN BON POSTAL AU BUREAU DU JOURNAL, RUE DE LA 5 BOURSE, 28 ter, LE HAVRE. 8 NOUS NE DOUTONS PAS QUE CETTE LISTE OBTIENNE AUTANT. DE SUCCES QUE LA PRECEDENTE. AUSSI PRIONS-NOUS CTUX QUI T)rSIR~NT SE LA PROCURER DE NOUS ENVOYER SANS RETARD LEUR SOUSCRIPTION. Le nouvel appel des hommes LES DÉCISIONS DU CONSEIL DE CABINET Les membres du Cabinet-, auxquels s'étaien joints les ministres d'Etat, ont tenu phi sieurs séances à l'Hôtellerie de Sainte Adresse, sous la présidence du barof? d Broqueviîle, ministre de la Guerre. L'élaboration de l'arrêté-loi décrétant l'a] pel des hommes jusqu'à quarante ans, a fa le principal objet des délibérations d conseiL Le projet qui va être soumis au Roi a su! quelques modifications qui visent surtout assurer à l'armée le concours des ïom vives de la nation dans le délai le plus ra; proché. C'est ainsi, notamment, que to-sursis sera refusé aux célibataires d'e 25 30 ans. Nous prions nos lecteurs et abonn ■l'adresser toutes les lettres et commui cations destinées à la rédaction ou à l'adn i-.istration du « XX® Siècle », RUE DE 1 BOURSE, 28 ter, LE HAVRE. , four nos prisonniers I en Allemagne ■ • »(X< UTILES MESURES DU MINISTÈRE DE LA GUERRE Dans le but de permettre aux organismes philanthropiques ne disposant pas de magasin, et même aux particuliers, d'expédier rapidement et à peu de frais, des vivres ei des articles d'habillement à des prisonniers • beiges en Allemagne, le magasin des dons, créé au Havre, a pris les dispositions ci-<j.près.* lie A Les marchandises sont fournies aux prix coûtant par l'Intendance. Il est lait des paquets de deux catégories : les uns de _victuailles, les autres d'objets d'équipement. * & * Depuis l'interdiction faite par le gouvernement allemand d'envoyer à nos prisonniers des paquets individuels contenant du pain ou des biscuits, les paquets de victuailles ont été composés comme suit, e. comptés au prix unitaire de 5 francs : 1° Paquet avec pipe et tabac -Une boîte de confitures. Une botte de harengs. Une boite de last condensé. Une pipe en bois. Deux boites de saidmes. Une botte de saùcisses. Une boîte de saumon. , • 250 grammes de sucre. Un paquet de tabac. Lâ> ' 2e Paquet sans pipe avec tabac Une boite de confitures. Une botte de harengs. 'n Une boite de lait condensé. S1 Quatre boites de sardines. '!1 Une-boîte de saucisses. Une boîte de saumon. J,r 200 grammes de suerô. * 3 paquets de tabac. V» 3» Paquet sans pipe ni tabac Une boite de confitures. n Une boîte de harengs. Une boite de laôit condensé. Quatre boîtes de sardines. Une boite de saucisses. à Une boîte de saumon. te 690 grammes de suer®. fn al *** e- ie Le paqwet d'objets d'équipement comte prend : ; é- Line chemise. line camisole. Un caleçon. > Une pajire de chaussettes. = Une ceinture de flanelle. Un mouchoir de poohe. •s ' iî coûte 10 francs. * - * * 53 71 Le paquets sont emballés conformément 09 aux -prescriptions réglementaires ; il y est joint une carte double : une partie indique le contenu, l'autre sert de reçu par le destinataire. Il est tenu contrôle exact de tous les envois. nt 4 *** » A _ Pour assurer une expédition, i! suîiit : d'en envoyer le montant en un mandat-poste à M" SAERENS (industriel belge), directeur du magasin spécial des dons, quii SFrôs&ard. Le Havre. Dans l'intérêt dos destinataires, il est im-<jispensàble que les demandes d'envois de. paquets mentionnent explicitement : 1° Le nom et l'adresse exacte de l'expédi-JS tour. II- 2° Le nom et l'adresse exacte du destina-E- taire. £S 3° La nafture exacte du paquet demandé n. " U- ? ? jA 5 Nos lecteurs trouveront en | rE | troisième page, toutes les \ ES S nouvelles de la guerre et les ? rs- 2 ? Lh | dépêches de la dernière heure s tf's I £ NOS HEROS ■ ."««JÇKC S Nul ne s'étonnera de nous voir signaler ['d'une façon tout à fait spéciale, parmi les i distinctions pour actions d'éclat accordées à ,nt nos braves, celle qui vient d'être décernée h un officier dont la conduite admirable le tu- . classe parmi les plus héroïques de nos comte- battants, parmi ceux-là qui, sans compter, . se vouent corps et âme à leur glorieuse mis-Ge stem. Il s'agit du lieutenant Delvaux, chef d'un a.p- peloton d'artillerie de tranchée, cpii vient , .. d'être nommé chevalier de la Légion d'hon-Q1 , neuir, avec la citation suivante : (lu « Officier d'un héroïsme sans égal. Blessé trois fois, décoré devant l'ennemi des croix UKj die chevalier de l'Ordre de Léopold et cheva-iiar de l'Ordre de La Couronne, ainsi que de ' à ia Q-oix de guerre, a rejoint le front malgré ces la perte d'un œil et n'a cessé de se distinguer et d'entraîner ses soldats par son exem-^ oie dans le service périlleux d'artilleur de 0111 tranchée. Vient, d'être blessé grièvement une 5 à quatrième fois au cours d'une lutte de bonites qu'il menait avec sa fougue habituelle, sans &ouci de la riposte de l'ennemi. i> Saluono» bien bas cet admirable héros, aé: • N'est-elle pas bien belle aussi dans sa «J simplicité, cette autre citation qui a valu tout récemment à l'un de nos plus braves KU' -omoattants la Croix de clievalier de l'Ordie LA de 'Léopold et la Q'oix de guerre : « Marchai, Joseph, sous-lieutenant auxi- liaire d'artillerie : Bien qu'âgé de soixante — ans, ayant actuellement quarante années de service actif, dont vingt mois de front, a montré un courage et un dévouement à toute épreuve. » « Eh oui ! écrit à ce propos le Courrier de f|9 l'Armée, vous avez bien lu, un sons-Heurte-nant de 60 a-As, comptant vingt mois de présence au front ! Comment ne pas s'incliner bien bas devant tant de patriotisme, de dévouement et de courage ? Et n'est-ce pas le, plus bel exemple qui puisse s'offrir à ceux-là qui, jeunes et forts peut-être, chercheraient encore" la voie du véritable devoir ? » mes ÉCHOS. x Un consulat général belge à Paris. t- > Le gouvernement belge a décidé la création a"un consulat général à Paris et a appelé à ces fonctions M. Bastin, qui appartient depuis un grand nombre d'années à la légation de Belgique à Paris comme con-r" sut général honoraire et chancelier. c- Pour ceux qui se battent Un lecteur du « Figaro », qui habite en ce' moment en Angleterre le « gentil vieux village de Ludlow », écrit à ce journal une chose très touchante. Sur presque toutes les partes du village, il y a une poncario a&tachée, où on ht : u ThSs house lias sent a man » To fight for King and corjntry. » « Cette maison a envoyé un homme se* battre pour' le roi et pour le pays. » l La durée de la guerre Un journal de tranchée, le « Poilu », a recueilli indirectement l'opinion du général * Joffre sur la durée de la guerre ; l'anecdote est authentique, nous assure-t-on : Dernièrement, L..., le chauffeur du généralissime s'en fut en .permission dans son modeste patelin Son arrivée ne passa pas inaperçue, comme bien l'on pense. C'était à qui voudrait voir et causer à ce brave, qui connut dès lors les joies dd la popularité. — Eh bien, que dit Je général ? — Oh ! pas ^siiid'cliose. 11 cause si peu ! — Mais encore ? — Par exemple, l'autre jour, en montent en auto, il m'a dit : Ça va, L... ? — Oui, mon général, que je lui a.i ré-o- pondu. — Et c'est tout ce qu'il t'a dit, ? — Une autre fois, il m'a dit : Tu as très bonne mine, L... ! — Oui, mon général, que je lui ai répondu.— Mais enfin, il ne te parle jamais de la guerre ? — Oh ! pas souvent, ! Si( cependant-.... L'autre jour, il m'a dit : — Ah ! mon brave L..., quand donc cette guerre finira-t-elle ? lit —o— ist ae La définition de l'embusqué us ' Ds l'Evénement : —■ Poilu, veux-tu me donner une définition de l'embusqué ? — Hum ! c'est difficile. — Pourquoi donc '? Jt_ —■ Parce que, pour le fantassin qui garde jj" la première ligne, le pionnier qui creuse la • nj tranchée, l'homme du génie qui prépare une mute est un embusqué ; pour 1 homme du n. génie qui prépare une mine, l'artilleur qui d0 déclanche le. tonnerre est un embusqué ; pour l'artilleur qui déclenche le tonnerre, jj. l'automobiliste du. service de santé est un emibusqué ; pour l'automobiliste du S. D. S., a„ l'automobiliste d'état-major est un embusqué ; pour l'automobiiliste de l'E. M., le [ê R. A. T. qui casse des cailloux est un em-__ busqué ; pour le R. A. T. qui casse des cailloux, l'homme des services de l'arrière est. M un embusqué ; pour l'homme des services de l'arrière, le bureaucrate de l'intérieur et. l'inapte perpétuel sont des embusqués, et ainsi de. suite. — Alors ? » — Alors, on peut dire qu'on appelle embusqué tout homme dont la poitrine n'est pas -avec la vôtre sur une ligne rigoureusement parallèle à la Mgtie de l'éclatement des ^ j marmites boches. Le brillant succès des Armées Britanniques UNE POUSSÉE OPPORTUNE A DS POINT SENSIBLE Le général Broussilove a encore capturé 3.200 prisonniers sur la Strypa L'armée britannique a frappé au poir juste. Longueval et les deux Bazentin ei ■é levés ; il est impossible d'imaginer, dans i x lente et pénible guerre de tranchées, u i- succès plus opportun. e Qu'on se représente le front franco-br 'é tannique dans la région de l'offensivi i- C'est l'aile droite française, au Sud de 1 i- Somn>e qui a gagné le plus de terrain ; a le Nord du fleuve, l'aile gauche français© e Le c-n, retard ; il lui faudrait avancer encoi i- de six ou sept kilomètres vers l'Est poi s, arriver au même échelon que l'aile droit-et menacer Péronne par le Nord-Ouest. Ce qui l'empêche d'avancer, c'est le cri )a het que la ligne allemande dessine à pa u tir du bois des Trônes, à trois kilomètri a de Combles : elle s'infléchit brusquemei g vers l'ouest et dessine alors entre Albert Arras cet énorme saillant que l'effort bx tsbmioue réduit non à r>fin. A na.rtir r — — j tr — tt cette charnière en allant vers Pozières et i- ThiêpvaJ, il y avait des batteries dota le a feu pouvait prendre de flanc les forces franj n çaises si elles se découvraient. C'est précisément à cette charnière, con- i- • tre ces "positions de flanquement, que les ;. troupes britanniques viennent de faire une a brèche de plus de six kilomètres. L'avance u en nrofondeur peut être estimée au moins à 3t '2.000 mètres. Nos vaillants alliés sont à e neuf kilomètres de Bapaume. et déjà l'on ir disait vendredi que leur cavalerie avait 3, fait un raid iusqu'à la ville. Attendons-nous maintenant à voir le gé- > néral Foch porter sa gauche en avant, r- Grâce au succès britannique, 1© sort die ;s Maurepas et de Cléry est réglé. Le village ît de Guillemont, entre Lonstueval et Com- 3t btes, est également très menacé, et. à Com- i- bles même" soyez persuadé qu'on s'attend le à défiTieruir. A l'Ouest des deux Bazantin, la. ligne allemande dessine désormais un saillant très exposé, marqué principalement par les villages de Thiepval et Pozières ; un effort réduit permettra dorénavant de le raboter.Telle peut être la double conséquence du brillant succès que les troupes britanniques ont tenu à marquer au matin du 14 juillet, comme pour s'associer au « fîag day » par lequel Londres a exprimé à la France toute sa vive sympathie. Au front russe, tout l'intérêt se porte sur la bataille du Stochod et les combats très obscurs qui se déroulent dans la région marquée par le confluent de la Lipa avec le Dniester, ainsi qu'à l'Ouest de la Strypa. Si les Russes perçaient sur le Stochod et reprenaient Kovel, ce serait une brè che dangereuse entre les armées allemandes et autrichiennes ; s'ils prenaient ea outre Stanislau et remontaient le Dniester, ils pourraient envisager par le Nord et par le Sud un mouvement convergent sur Lem« berg ; du coup, le sort de l'armée de Both-mer serait réglé. Aussi ne faut-il point s'étonner de voir1 l'ennemi concentrer sur le Stochod et sur le Dniester toutes ses forces de résistance — jusqu'à présent ses efforts paraissent vains —' Les Russes tiennent résolumenti sur la rive cauche du Stochod qu'ils ont franchi, et à l'Ouest de la Strypa ils brisent les contre:attaques de l'ennemi. Sans compter que toute cel-s ne les eriH pèche pas de poursuivre les Turcs l'épéel dans les reins. ! ntértm. £ heure Se h Remanie1 » »o«. aï. BlîATLWO NE LA LAISSE-T-IL PAS PASSER ? La « Stampa » de Turin reçoit de M. Virginie Gayda, un des hommes politiques italiens les plus informés sur les questions balkaniques, son envoyé- spécial à Pétrograde, une longue et intéressante correspondance sur les hésitations roumaines. « En Russie, dit M. Gayda, on regarde vers la Roumanie avec curiosité, mais sans impatience. En Russie on n'a jamais trop insisté pour l'intervention roumaine, de même qu'on ne s'est jamais beaucoup alarmé lorsque la politique de M. Bratiano sem-piail-orientée vers .es empires centraux. » Après avoir constaté le'revirement d'opinion causé par les victoires russes chez les Roumains jusqu'aujourd'hui hypnotisés par la légende de l'invincibilité allemande, le correspondant de la « Stamga » se demande si à force d'hésiter M. Brauano ne va pas laisser passer .l'occasion propice d'intervenir : « Actuellement la Roumanie'se sent quelque peu isolée. Deux jours avant ie commencement "de son offensive, la Russie avait fait une démarche sérieuse à Bucarest pour demander si la Roumanie était prête à marcher avec elle. Le gouvernement roumain était encore hypnotisé par les empires centraux. M. Bratiano répondit qu'il ne voyait pas encore toutes les prémisses effectuées qu'il avait mises comme conditions d'une intervention roumaine. » La Russie a pris acte de ces déclarations et a entamé sa formidable offensive sans plus s'occuper de la Roumanie. Maintenant Bucarest s'agite. La Russie est en train d'occuper aussi la zone de la Buco-vine qui a toujours été convoitée par la RoumMiie. On commence à comprendre qu'hésitation peut signifier renonciation. Il n'est pas impossible qu'à un moment donné la Roumanie ait à précipiter la catastrophe sur le front oriental autrichien en se mettant à côté des troupes nasses. » La marge de liberté d'action et de gain que la Roumanie peut encore avoir dans un accord avec l'Entente se rétrécit progressivement et irrémédiablement en rapport direct avec l'avancement russe. Il arrivera un moment dans lequel les intérêts de la Russie en guerre, lesquels ont été jusqu'ici parallèles avec ceux d une Roumanie interventionniste, seront en opposition. Alors la victoire russe, sur laquelle M. Bratiano a - .-,vr> p.n-> pacifique et irrémédia ble défaite roumaine. • » On commence à le comprendre ,paralt-il, aussi en Roumanie ». UNE 'Tour des Alliés'' AU HAVRE ' I L'idée que nous avons signalée, i! y quelques jours, sftjs ce titre, a trouvé l'écho* ! le plus sympathique dans les milieux ksa plus divers. Des journaux d'opiiiions très variées en ont sou-ligné l'intérêt et nous avons vu l'article que nous lui avions consacré reproduit en tout ou en partie p»r Ira Havre-Eclair, le Malin, le Fiqa.ro, l'Eclair, la Libre l'arole, la Croix, l'Evénement, le Nouvelliste de Rennes. La publication de cet artàcte 'nous a égaie-? ment valu la lettre qu'on va lire et que noua insérons volontiers : « Un geste moyenâgeux du XXe isiêety (journal belge imprimé au Havre, avec bureaux à Paris et à Londres), consistas* à jiraposer l'érection, d'un monusneait commé-' inaratiif du séjour des Belges et des Anglais dams notre cite ; voilà ce oue mes yeux on* vu le samedi 8 juillet 1916. Et voici actuellement ce qu'ils voient : Un pauvre vieux clocher en bois qui n'en, ©eut mais, à côté d'une église sans porteîL construite par la charité publique, strr tm terrain donné par la charité privée, et le devenu propriété communale, à proximité du> boulevard qui porte le nom du, iondatear de notre ville. Si'ce projet prend corps, et l'esthétique d» quartier semble l'exiger, aussi bien que les circonstances s'y prêtent, les échevius s'h'J-noreraient en le favorisant. Seulement, pour qu'il n'y,ait confusion ni dans le style, ni dans les idées, il Serait bon, je crois, de laisser les Français élever le portail et les peuples de l'Alliance construira un beffroi rehaussé de leurs' armes, gages de leur amitié, le tout sur un plan d'ensemble harmonieux, afin de ne pas écraser les constructions «.voisinantes, mais de l'en dé-' gager svelte et ' léger, comme le clocher d'Harfteur, bâti, sefen la légende, par les Anglais, qui s'élance vers le ciel dans dés proportions toujours gracieuses et agréables1 h voir de quelque point de l'horizon qu'on le regarde. Mais comme il est fort difficile de calculer l'effet perspectif d'une flèche dans les airs avant sa construction, peut-être serait-il préférable de se contenter d'aller h Rouen3 nie Jeanne-d'Are, dans la pénombre et la lumière, par rapport aux groupes de maisons qui l'entourent, silhouetter la tour ^aint-André en la rajeunissant de deux siè-les dans 'es détails ajourés de son architec-ure ogivale. Quant à l'emplacement, nul ne saurait et

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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