Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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20 oktober 1915
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s.n. 1915, 20 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dj58c9s570/
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LE XX SIECLE HÉDACTION ^ADMINISTRATION ^£iei ne de la Bourse — tE HAYRS Téléphone : Le Havre n' 1Ï.05 îirgoieur : FEEEHD RURAT fouies les communications concernait la rédaction doivent être adressées a 8*', rue de la Bourse,Le Havre• LONDQN OFFICE: jt1,Panton Street (Leicester Square) s. w. ABONNEMENTS Franco 2 fr. 60 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre flinfllGterre.... 2sh.6d. par* mois. D .... 7 sh. 8 d. par tri maître Hlollande.. U.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal aj Havre ou à Londres Annonces 4° page: Ofr. 40 la ligne Petitesannonces4e page:0fr.30Ialigne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, ruede la Victoire, Paris^ qui e^ a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre Après la guerre WVWWWAI NOTRE FRONTIÈRE DE L'EST par Maurice des OMBIA.UX Avamit de continuer l'élude qu«e nous publions sous ce Litre, il convient d'e rencontrer (JiieilJqiuies arajumenlts qui ont pai w récemment et qui vont à rencontre de notre thèse. La Dépêche de Tbulouse écrivait il y a un jnois : « Tout le monde, en France, est aujourd'hui convaincu que l'Allemagne devra renoncer a joule la rixe gauche du ltiiin et que ce sera là uno âos conditions fondamentales de la paix. Mais je sort réservé à ces territoires reste obscur. Il est impossible de préciser dès maintenant dans quelle mesure ils pourraient revenir à la France et dans quelle mesure à la Belgique. » L'exten&ion de la Belgique jusqu'au Rliin est un problème très complexe, qui ne peut être résolu à la légère et où il faut tenir compte de divers arguments contradictoires. Les Belges eux-mêmes sont divisés sur ce point et beaucoup Rentre eux ne verraient pas Sans appréhension leur patrie s'agrandir sensiblement sur sçs frontières orientales. » Lès objections qu'ils formulent méritent d'être examinées, cor elles ont une grande importance non seulement pour la Belgique, mais aussi pour la France. La rive gauciie du Rhin que certains Français offrent ù, la Belgique avec une insouciance coupable, est un pays très peuplé, où l'on compte de grandes villes, comme Cologne, Bonn, Aix-la-Chapelle. Comment la petite Belgique, avec ses sept millions d'habitants, parviendrait-elle à assimiler une population étrangère aussi compacte, et qui trouvera toujours dans la pop-ulaton flamande une alliée et une collaboratrice ? Qu'on se représente ce que serait demain une Belgique peu niée de neuf à. 4ix millions d'habitants, dont quatre millions environ parleraient la langue flamande, trois millions environ ]a langue allemande et trois millions enfin la langue française. Ce serait l'effacement graduel et inévitable de notre civilisation, de notre influence, de notre langue, au bénéfice tlu bloc germano-flamand. Nous aurions donc ■abouti à créer sur notre frontière du nord une nation beaucoup plus éloignée de nous qu'elle ne Tétait hier et où l'action allemande aurait un effet permanent et décisif. Est-ce à cela qu'on veut arriver ? E'n tout cas, c'est à cela ou'on travaille inconsciemment quand on prêche sans hésitation ni réserve l'extension des frontières belges jusqu'au Rhin. Sans doute, la noble et •héroïque Belgique mérite de larges et durable^ compensations pour toutes les souffrances qu'elle a éprouvées. Mais encore faut-fl que les compensations qui lui seront accordées n'aient point pour conséquence de fortifier l'influence allemande aux dépens de l'influence fran- kçaise. La Belgique doit rester, demain comme Aujourd'hui, une amie fidèle de la France, et riep de ce qui pourrait troubler cette amitié ne peut être accepté par elle ni par nous. » Un journal belge qui paraît Ci Paris reproduit cet article 'au bas du>qnel i'1 ajoute, en imi iàire de sïgnatorè : « !>€• Diplomate ». J'ai lu ailleurs à peu près les mômes arguments sous une autre forme que voici : n J'ai causé avec de nombreuix compatriotes et il m'a paru que rares étaient ceux I (fini rêvaient d'un agrandissement de notre I' territoire. La plupart redouitaient, au con-I traire, une extension qui renforcerait les I déments germaniques de la nation. Et no-I lez bien que c'étaient des Flamand's et des I WaMons. Reconstituer la Belgique actuelle ■ tour apparaissait 'déjà comme un grand ■ œuvre. » ■ L'auteur faisait exception pour le grand- ■ faché de liuxem/bourg et envisageait la pos-I iâbilttité de proposer des échanges avec la ■ Hotonde, afin qiue nous .ayons toute la rive ■ gautche dJe l'Escaut. I i Les argument s invoqués ge résument ■ fione comme suit : ■ Les Belges ne sont pas. d'accord sur les ■ jcxtonsions territoriales. B La population rhénane est" entièrement ■ étrangère à la Belgique ; elle est allemande. ■ Et, découiliant de celui-ci, la question fie ■ langues. ■ il y a encore un argument que je n'ai lu ■*iî^lile part, mais que j'ai entendu répéter : B m nous annexant un pays catholique, nous B renflaroeoons l'élément catholique en Bel-B giquie, ce qui serait mauvais : question reli-B giouse, argument d'ordre anticlérical. B Mais on n'a opposé au principe de l'agran-B dissemeinit- aucun argument d'ordre écono-B inique. B Nous sommes donc fondés à croire que B mos contradicteurs ne méconnais sent pas B itfu» là région de La rive gauche du Rhin est B midi .^pensable, à la prospérité d'Anvers. I L'intérêt- de notre grand' port national coni-I mande que, quels que soient 3tes sentiments I pacifistes et humanitaires de chacun, nous I n'ayons pas peur d'un accroissement terri-I teal. C'est une nécessité vitale pour notre I patrie. | J'en arrive donc aux arguments qu'on I oppose1 : I 1° Les Belges ne sont pas d'accord sur I lea extensions territoriales et même pen de I Belges en sont partisans. Je me stuâjs entretenu d'e la question dans ta Belgique occupée. On a descui-é, là-bas comme ici, les aigjrand'issements. On tombait d'accord pour déclarer que la perspective de s'annie'xeir des Afemairudis n'lirait lien d'e sédluisant. On commençait néan-i moins à reprendre ce qjui avait appartenu ! nwlirefods à la Belgique : ne parle-t-on pas ! toujours wallon dans l'Eiffel ? Mais ces quelques kilomètres ne nous mettaient pas & l'abri d'une nouvelle aventure pareille à odlle que nous -subissons en ce moment On êtq.it d'avis que, pour nous protéger d'une maniée© efficace contre lies invasions des Munis ressuscités, 'il faut une forte barrière, fossé large eit profond : le Rhin. Voilà ce qu'on pensait en général dans la Belgique occupée. Qu'il y ait, au delà comme en deç-a de la Igne de feus des gens yiti ne peuvent se débarrasser d'une menta-: »té <te vaincus, qui voudraient se faire si 'Petits que les événements ne pourraient plus les atteindre nii troubler leur quiétude, flous le savons. Mais ceux dont le maximum <«es désirs est de voir la Belgique rester ce J?1 elle était, neutre et impuissante à se dé-londie d'une manière efficace, sont extrêmement rares. Il faut n'avoir pas beaucoup «arguments à mettre en avant pour faire i état de leur opinion. .'Deuxième argument : la population rhé- \ ■gne est entièrement étrangère à la Bel- i tHue, j^lle est foncièrement allemande. | Ce$t l'argument de ceux qui ne connaissent pas l'histoire des anciennes provinces i totlKiringiennes. j . Dans les précédents articles, nous avons ; montre 'les liens étroits qui ont uni la Bel-| jWie a la contrée rhénane pendant plus de LïrtaMu r\,no nAïu. ,_V . r . . . . Pj-q6sc travailla paliemraent à mettre la ma»'dessus et, après avoir passé le Rhin, à se i aipiM-ocher de kt Meuse. Ce simple rappel d'e 1-histoire a impressionné beaucoup de nos compaU-iutes. Ap-preaiaut pounjuoi la eomlrée rhénane est notre A'isaipe-Lona inie, mais une Alsace-■LoiTainc <Jui, au M'eut de trouver son tilro dans une conquête du xvu" siècle, le ferait îemomtijc à l'anti^uàté, ils se ravisaient et, du coup, leurs objections tomhâfent,' si nous on jugeons par les nombreuses lettres d'en-couii agement que nous avons reçues. A 'l'éptK.iK de lia .conquête romainie, le caractère « eeltiquie » était ■ prédomina,nt chez toutes les peuplades de la rive gauche du Rhin ; la toponymie germanique de cotte région est relativement moderne. Les textes de César et de Tacite (1) prouvent que les Ebnroiw et "lesTrévires, rive-HJÉtts "du BMn, avaient dtos mœurs, des c-outoncB, un langage analogues & ceux des Nerviens et autres peuplades dw territoire de la Belgique moderne, sensiblement différerais de ceux des peuplades de-la rive droite dut Rhin. César comprend toujours ces (habitants do la rive gauche du Rhin, parmi les « Gaulois », réservant l'appella-; ' n. de « Germains » pouir ceux qui vivaient de l'autre colé du fleuvei ; bien pJ.us, il ap- ■ pelle « Relgiçue » leur territoire. Lia itomintatiion iromaine inla-oduisit jusqu'au- Rhin la civilisation, et cette civilisa-tions exerçant son influence profonde peai-dant quatre siècles, a laissé des trac.es qui subsistent encore aujourd'hui, là 'l)lêrp_e où les invasions des Barbares substituèrent l'idiome germamiqui'- à la. langue latine. v A ± Que rcste-t-il après cela et après le rapide aperçu historique que nous avons donné dans nos précédents articles de l'argument qu'on nous oppose ? Pourquoi la Belgique, accrue de la contrée rhénane, où la civilisation latine a laissé des traces ineffaçables, serait-elle plus éloignée qu'hier du génie français ? Que signifie l'expression « bloc germano-lla-I mand ». On vient de voir que le terme de « germain )) appliqué aux Rhénans ne correspond ii aucune réalité historique. Nous y revien-| drons, du reste, pour montrer que le dix-neuvième siècle n'a pas ©russifié les campagnes de la rive gauche du Rhin. Quant au second terme, la « Dépêche de Toulouse » croit-elle donc que la généralité des Flamands est hostile à la langue et à la civilisation françaises ? S'il en estjxinsi, elle est -mal renseignée et ferait œuvre utile en revisant et en contrôlant ses sources. Il y avait quelques rares flamingants qui vitupéraient contre la Franco, mais on a. pu voir, d'après de récentes déclarations, que les chefs les plus notoires de la cause flamande rendent un éclatant hommage à la culture française. C'est faire injure au peuple flamand que de parler de bloc germano-flamand. T! reste l'argument non écrit de la question religieuse. Il existe un point de contact de plus entre les populations rhénanes et. les nôtres : la religion catholique. C'est pour cela que d'aucuns ne veulent point les annexer ! Comprenne qui pourra. Il y a donc encore dos gens à qui la guerre n'a rien appris. A la fin du xvi° siècle, il y avait en France des hommes qui préféraient la continuation de la guerre civile et la ruine de la Françc à la paix religieuse. Pour le bonheur de son . peuple. Henri IV refusa de les suivre. Nous inspirant de sa phrase célèbre, nous répondrons : — La sécurité do notre patrie vaut bien une messe. Maurice des OMBTAÎTX. Il va sans dire que nous examinons ici la question de principe et non les modalités d'une annexion pour lesquelles des spécialistes de tous genres doivent être consultés. — : o» — : On fait croire aux Allemands que le gouvernement anglais sotlidte la paix ! »0« d [ UH.E GROTESQUE ! » REPOND I.E « LIMES ». — 11. IRAIT AU-DEVANT li'LNL REVOLUTION. Le (i Times ». dans un article de fond, dit qu'un correspondant revenant de visiter l'Allemagne et l'Autriche affirme qu'en Allemagne on fait courir le bruit que des membres du gouvernement anglais ont eu des conversations concernant la .paix avec certaines personnalités, à Londres, et les ont même sondées à ce sujet : (( Ce bruit est admis comme un fait certain à Berlin, dit le « ïimes ». Pour tous ceux qui connaissent l'Angleterre et la résolution actuelle du peuple anglais, celle histoire est trop grotesque pour mériter une réfutation sérieuse. Personne, sachant cela, ne pourrait croire qu'un membre du gouvernement ou un Anglais occupant une situa-lion responsable prendrait part bu même écouterait une teille conversation. Mais si cette illusion a cours en Allemagne, on ne saurait. Irop promptement et trop complètement la. dissiper dans les cercles iufluenls. » Nous n'hésitons pas à assurer les Allemands qui sont assez ignorants pour caresser une telle idée nue si une dérogation si grave au devoir le plus élémentaire était -concevable parmi nous, la colère juste d'un peuple indigné -retirerait à jamais du pouvoir n'importe oui l'aurait commise ou lolé-rêo ou même aurait essayé de protéger les coupables. . » Tous les bruits h ce sujet sont sans fondements. Le peuple d'Angleterre et de l'Empire britannique est plus encore résolu maintenant qu'au moment où les Allemands ont franchi la frontière belge de ne conclure aucune paix qui ne garantirait pas d'une manière permanente et absolue le respect des principes pour lesquels il fait la guerre. » Communiqué belge »o;o 17 octobre. Bè&bardement intermittent de nos positions.Notre artillerie a démoli, un poste d'observation ennemi. .1) César, De Belg. .Gai., H. î ; Jacilo, Md mo. . Fusillé pour avoir traité les Allemands de larlares ! »o« un recit emouvant de l'execution du p. dupierreux Le 21° rapport de la Commission d'enquête sur les atrocités allemandes en Belgique vient de paraître. Il renferme une série de témoignages nouveaux sur les tragédies d'Aerschot, de Louvain, de Tamines et de Bina ut, recueillis auprès des témoins actuellement réfugiés en Angleterre. Ces témoignages corroborent tout go qui a été consta-ié jusqu'à présent, et apportent dans cor-tains cas des précisions du plus tragique intérêt. On ne lira pas, par exemple, sans la plus vive émotion, le récit si simple et si poignant nu'.un religieux louvapiste a donné du martyre du Père Bëpierreux : « Enfin le joui' arrive, jour de pluie heureusement, qui vint diminuer la fureur des flammes. Vers huit heures du malm,j'étais dans ma chambre quand j'entends dans le corridor la voix de criant à Uie-tête : n Tout le monde à la porte ; dans une heure la ville doit, être évacuée. » » Quelque temps après, la route de Ter-vueren présentait un aspect lamentable. Les pauvres habitants avaient noué en hâte en un petit paquet ce qu'ils avaient de plus précieux ; beaucoup fuyaient sans rien emporter ; d'aucuns portaient des malodes, des infirmes, de petits enfants. Moi-même je portai tout un temps un pauvre mioclre qui était nu-pieds. D.e distance en distance nous rencontrons des postes allemands ; les bras levés, montrant des. mouchoirs Wancs, nous approchons. On nous reçoit avec des injures : n Sehweinepriester Hal-lunkén (vauriens) qui excitez le peuple à tirer sur nous. » D'autres, plus n od.'irïs, nous expliquent : « Die unsehukligen mûs-sen mit den ehuldigen leiden. » » Après avoir passé sans -lomnuMe-quelques-uns de ces postes, nous arrivons enfin ' à Tervuercn, après deux heures environ de ' marche. Bientôt nous serons à Bruxelles | et sauvés.. La halte à Tervuerea » Mais voilà la. route barrée par de nombreux: soldats. On nous arrête'. 11 faut montrer tout-, vider foutes ses poches et déposer tout par terre dans la boue. Nous étions placés sur une rangée avec les soldats devant nous, nous lançant leurs injures avec l'habituel refrain « Schweine ». ' L'officier leur avait ordonné de ne pas s'approcher de nous.Mais à peine eut-il le dos tour'né qu'iis s'avançaient pour-nous maltraiter ; ce n'est qu'en braquant sur, eux son revolver que l'officier put les retenir. Quelques soldais étaient chargés de nous fouiller pour voir si nous n'avions pas d'armes ou de cartouches ; un ou deux prêtres, prétendaient-ils, avaient été trouvés porteuis do revolvers. J'avais ouvert ma soutane par le haut,pensant que cela suffirait, mais le'soldat, d'un mouvement brutal, l'ouvre jusqu'en bas, faisant sauter les boutons — il en restait deux. '» Plaidant qu'il me fouillait, il avait en niain une cartouche et allait me la mettre en poche quand le Père P... remarqua :a chose et avertit l'officier. Je- n'ai pas su que ce soldat ait été puni. » Après nous avoir touillés, ils pous conduisent dans une grande prairie à côté de la roule ; on nous fait asseoir- dans l'herbe mouillée par la pluie; des soldats se mettent à notre garde. Tous les religieux, tous les prêtres qui arrivent attendaient là, même des religieuses, en tout une centaine. Nous restons là une demi-heure ou une heure-Puis on nous range sur deux rangs le long d'une palissade de planches qui coupait en deux la prairie. Tous nous croyions qu'on allait nous fusiller. Nous mettons autour du cou notre chapelet, nous prenons en main notre crucifix, les prêtres donnent l'absolution » On nous sépare on groupes,d'une'vingtaine. f.e mien est conduit derrière la pi-lissade clans- l'autre moitié de la- prairie. L'assassinat » Un certain temps s'é<tnit écoulé, je re saurais dire combien; voilà que deux "oi-defcs amènent le Père D'upiéreux. Û'n autre vient tenant <un papier dont il demande le •propriétaire. Le Père se nomme. On demande quelqu'un qui connaisse l'nllemaii t.-On me désigne. Que vois-je ? Le Père avait uno croix blanche dans le dos et en mains-son crucifix des vœux : il le regardait fixement. Un soldat me présente le papier ; l'officier me dit : « Voilà ; vous lirez ce papier d'abord en français, ensuite vous le traduirez en allemand. Gare à vous si vous omettez un mot, vous serez fusillé avec lui. » Mon cœur battait bien fort. Le pauvre Père est condamné. Que faire ? Ne pas lire ? La mort du Père allait suivre cette lecture ? Voici à pou près le contenu de ces rotes : « Les Allemands ont envahi la Bol-, gique, mettant tout à feu et à sang. Comme des lrordes de barbares, ils ont promené partout le ravage. Quand Omar eut incen-dir la bibliothèque d'Alexandrie, on n'aurait guère cru que pareil fait pouvait se reproduire.: Et cependant il s'est reproduit à f ouvain : la bibliothèque est livrée, aux flammes. La voilà donc, cotte fameuse n Germanische Kultur » dont ils se sont tant vantés ! » » Arrivé là, l'officier me dit : « Genug, ab. » Quelqu'un veut intercéder : n Kein wort mehr. » Alors le Père, qui avait écouté la Jecture avec calme, en pleine possession de lui-même, demanda à recevoir l'absolution. On explique cela à l'officier qui oompr.'nd péniblement et accorde. Le Père met an genou à terre, le Père Fernand Willaert le confesse. Puis le Père se relève; le Père W... lui donne la main. L'officiel orie : « Vorwaerts fur den front, » Le Père s'avance sans hésiter un instant, ses yeux ne quittent pas le crucifix qu'il porte sur la .poitrine. A une quinzaine de mètres devant notre rangée, le Ptère s'arrête sur l'ordre de l'officier. Celui-ci fait venir quatre soldats et les pdaee entre le Père et nous. Le Père iroutrait le dos avec la croix blanche marquée dessus. L'officier commande : «. Legt an (visez). Feugr I » Los quatre coups portent, ne faisant qu'une détonation, et le Père s'abat sur le dos. Les bras remuaient encore légèrement. On fit faire alors seulement demi-tour aux spectateurs parmi lesquels le frère jumeau de la victime. Un confrère se retourna pour voir ce qui suivrait; i 'f il . ,1 ah n ' o -nnr/vpili o rf 11 f>nmo nnvilinn,-. un fusil à l'oreille, si bien que la balle soi tit par l'œil., * A i> \E'0'fficier me fit -alors traduire la pre clamation suivante : « Vous serez conduit avec nous sur nos chariots. Quand nou arriverons devant un village, deux ou troi d'entre vous seront choisis pour aller avei tir le bourgmestre d'avoir à caimej1 la p> pulation. Si des coups de feu partent d quelque maison, on brûlera tout le village on massacrera lc3 habitants, en mêm temps que vous tous ». » Nous montons tous sur les chariots nous installant comme nous pouvons, qr sur des sucs d'avoine, qui sur- des planche.: » 11 y avait là entr'autres Mgr Ladeim Recteur Magnifique de l'Université de Loi vain, Mgr De Becker, président du Sém naiie américain. » Nous traversâmes tout Bruxelles ; ! foule amassée sur les- boulevards se dt mandait avec anxiété ce que signifiait c singulier convoi de prêtres. Vers huit her res du soirs grâce à l'intervention du Pèi Provincial, nous fûmes relâchés. » Plus rien de commun avec les catholiques allemand; »0(( UN excellent appel d'un democrate chretien belge Nous lisons avïcc plaisir dans le n Beîgii che Standaard », publié à La Panne, cc énergique apip-el a-ux dlémocrates-chréticn belges : n Donc, après la guerre, nous briscron avec l'Allemagne sur le terrain démocrate chrétien, tous les chefs démocrates qu rocs avons eu J'occasicn de rencontrer suii d'aeeor t sur ce point. Quoi que soit le«réôultat de cette guerre rous noits mettrons à l'œuvre, dès ejuc 1 j:"\- sera rétablie, pour exécuter cette déc sion fermement prise. Cest pourquoi il serait bon, selon moi cle |."i;.i'r dès maintenant un programm de travail, et tous les chefs démocrates de vr.aeiU se donner la main pour l exécut: aussitôt que possible, chacun dans son mi heu. ,;V Le programme que je vais indiquer ser: nece ;s\iirement incomplet, mais il expos les principes sur lesquels uno Union déme ci'c.liijue anti-allemande pourrait être créé: > Les syndicats beiges elemanderon leur désaffiliation de l'Union internalion-i le, où, si c'est possible, offriront leur de mission. 2° Ils i .'pousseront tout entretien iavc< le s Allemands. 3° Ils inscriront, dans leurs statuts la cou cation pour les affiliés de ne plus consenti a travailler sous la surveillance d'Aile mands.' -4° Ils n'accepteront plus d'affiliés aile mands. 5» L'Union belge elas syndicats dresser; ui.e liste des métiers où les Allemand, avaient la main haute en Belgique-, G0 Des écoles professionnelles et des en tenl -s avec dos patrons permettront il mettre fin à cette situation. 7° Les syndicats-chrétiens, en construi sar.t leurs .coopératives, n'achèteront plu de matériel allemand comme c'était le plu souvent le cas. 8° Pour les matières premières, ils s'a euersse.ront à des Belges ou à des ressorti-gants des pays alliés. !/° Au point de vue intellectuel, moral c religieux, plus de rapports avec les Aile rrii.iids ; ils n'assisteront plus aux cours et sociologie en' Allemagne, ils refuseront ton atomiemon't aux journaux et revues d'Al lemagne, ils ne feront plus de visitas au: organisations allemandes ; ils ne leur de n s .rideront, plus de renseignements 10° Gréer uno Internationale démocrati que, sons l'Allemagne. Et tout ce qui est di O 'Iessus pour 1 Allemagne é'afipliqtie auss à l'Autriche. Je ne elouie pas que ce programme r-en contrera l'ad'lléslon de tous ceux qui exer cent quelque influencé sur le terrain de 1; démocratie chrétienne. Tous ceux qui s'1 ïalliO-'t forment l'Union démocratique anii allcm inde. Qui-'envoie son adhésion ? F. v. d. H. Il s'agit, sans doute, dans l'esprit du si gaataire de cet appel, de ce que nous appel lerions volontiers uno adhésion morale e de principe ot non d'une adhésion écrite i uie union constituée. Il est trop lût-, r,t effet, pour fonder des ligues ele cette sorte Cotte réserve fait*» pour des raisons qui reus avons suffisamment exposées, no-e vous réjouissons de voir la « Bolgisolu iStaittdnard » exprimer comme les senti monts de tous les démocrates chrétiens bel gc-s que nous n'avons cessé de aire ici n Plus rien de commun avec les catholi que:- sllemsad.s ; » Notre Livre d'or »0(( DISTINCTIONS HONORIFIQUES Ordre de Léopold 11 : M. l'adjudant, E. De Cock. des troupe: auxiliaires du génie, est nommé chevalier en récompense du dévouement dont il e fait preuve en sauvegardant, les biens de: habitants cl'Ypres. Il a été grièvemen blessé au cours de ces opérations. Décoration militaire : La décoration militaire cle 2e classe es décernée aux soldats auxiliaires du génie ci-après : Spelmans, J. : Victime du devoir : il fu fro|ppé à mort en aidant la population d'Ypres à évacuer la ville bombardée et er sauvant les richesses artistiques. Faingnaert, P. : Pour le courage et h dévouement dont il a fait preuve en aidan la population d'Ypres à évacuer la ville bombardée et en sauvant les richesses artistiques.Roisin, E. : Pour le courage et le dévoue ment dont il a fait preuve en aidant le population d'Ypres à évacuer la ville bom bardée et en sauvant les trésors artistiques — Dimanche dernier sont partis d'Asniè res pour le front vingt-neuf chiens de guer re. Sur cet effeotif, il y avait trois chiens d< linïr-.rvr» nf. vifimt-QÎV phierLc: nrM mr».lTna LA SITUATION MILITAIRE »0«™ Mardi 10 octobre, midi.. Malgré que notre attention soit toute ten-e due vers le Danube et Salonique, ce serait , ingratitude do notre part de ne point con- 0 sidérer les efforts de notre année et de ne point lui rendre témoignage. Sa constance i. et sa vaillance à supporter les misères et 1 les périls de la « guerre de siège » sont admirables et son enthousiasme ne faiblit , point, encore qu'elle ait eu, ces jours-ci, - la déconvenue de ne point,bondir hors de • ses tranchées, ainsi qu'elle l'espérait fermement à la suite do certaines rumeurs i Sans compter l'excellent travail de nos ar- • tilleurs et de nos pionniers, nos fantassins e ont aussi été à la peine. Il y a . eu dans - le secteur de Dixmude, notamment devant e les « Thanks », — endroit terrible arrosé d'obus, — de ru il es combats. Des fractions d'un de nos meilleurs régiments, qui oc-cupaient le « boyau de la mort », ont fauché plusieurs assauts ennemis et sont parties vigpurcusement à, là contre-attaque, ramenant les Allemands dans leurs posi-? tions plus pronrptçttient encore qu'ils n'en étaient sortis. Au front de France, on se fusille et on se canonne lin peu partout. Berlin avoue ' que le sommet du « Vieil Armand » a été reconquis par les Français, mais son aveu est tout vêtu d'artifice : « Nous avons éva.- - cué, — dit son communiqué, — le penchant t occidental de l'Herrtmannsweilerkop, en 3 conformité avec nos plans, et notre opéra- | tion n'a pas été troublée par l'ennemi. >i Vous verrez eiue lorsque les Allemands repasseront le Rhin ce sera toujours en con-" foi-mité avec leurs plans- Sur le front russe, les affaires de l'en-' nemi sont de moins en moins brillantes. Tout au nord, il était parvenu péniblement ? à faire passer l'Aa, en aval de Mitau, par quelques éléments qui avaient pris pied sur la route de Riga; ces éléments ont été rejetés par delà la rivière par les troupes du général Roussky. D'autre part, à l'est de 1 Lida, sur le Niémen moyen, les troupes du général Evert ont pris l'offensive et orrt '' conquis un village. La reprise d'activité de l'armée moscovite, dans ce secteur, est fort intéressante car l'ennemi s'y est fort affai-bli pour envoyer des r en forts en Serbie 3 avec le maréchal von Mackensen. En Vol-hynie, au sud du Pripet, sur le Styr, les . Russes ont remporté un vrai cuccès, s'em-parant de deux villages et capturant des prisonniers et du matériel. Une dépêche privée annonce aussi que la poussée russe 1 vers Ja Bukovine serait si menaçante que ' 1 les Autrichiens a,uraient elù évacuer Çzer- " nowitz: mais, jusqu'à présent, cette nou- ' velle n'est pas confirmée. 11 est certain ce-L pendant e(ue si les Russe» marchent au secours de la Serbie c'est dans le secteur de la Bukovine qu'ils devront mener leur ae- 1 tion, à' défaut de pouvoir débarquer sur le littoral bulgare de la mer Noire ou d'être J autorisés à traverser le territoire roumain. ' En Serbie, le l'eu partout fait rage. L'armée serbe du Nord a cédé du terrain à i l'aile gauche, où elle se retire sur Lazare- 1 wats, au centre et à l'aile droite. Nous la 1 voyons ainsi-prendre une position de con- . eentration qui couvrira mieux la vallée de > la Morava et empêchera l'ennemi de la 3 couper et d'acculer son aile droite à la frontière de Roumanie. Il en résulte cependant que les Austro-Allemands pourront essayer d'entrer en communication par 'e , Danube avec les Bulgares et qu'au premier " succès de ceux-ci dans la vallée du Timok, ; on devra considérer la jonction des armées ennemies comme virtuellement accomplie. 1 Jusqu'ici, cependant, l'armée serbe de l'est ' \ contient toutes les tentatives de l'armée du 1 Roi Ferdinand et une dépêche d'agence signale exue des troupes françaises seraient déjà en contact avec deux divisions bul-" gares, soit 40,000 hommes, tout au sud-est t du territoire serbe, du côté de Vaiandovo. Comme, d'autre part, les troupes britanniques ont eu un mort et quelques blessés il en faut conclure que les avant-gardes al- ■ liées se sont jetées, sans plus attendre, djans la fournaise. Faute de savoir quels sont les effectifs débarqués des armées expéditionnaires et si ceux-ci gagnent la Serbie par route ou par chemin de fer, il n'est point possible de rien conjecturer avec , quelque chance de n'être point sur l'heure ' . demeuti par l'événement. j Pauf Crokaert. : LESFAÏTSDU JOUR ! e ; La léijation de Chine à Copenhar/ue a reçu un tétéaramme annonçant que la majorité ! de la nation chinoise est javorabte au réla- ( ; bassement de l'Empire, et que l'on consi- < ■ dère maintenant comme certain que le plé- 1 biscite élira empereur le président de la E République. i Naturellement, celte campagne pour la monarchie ne va pas sans heurts. C'est ; ainsi que Cliian/j Sliili. l'un des principaux ' partisans de Yuanshikaï, membre de l'As- * sociation chinoise monarchiste, a été nior- < tellement blessé, la n'ait du 17, phr un jeune ' Chinois. i IWWVtVWWf i ] L'attorney gênerai d'Angleterre, M. Car- i , son, est alj'tciellement démissionnaire. Ce ( i serait le signal d'une crise ministérielle, < ; s'il faut en croire certaines informations. Cette crise aurait son origine dans la ques- i ~ lion. rf» recrutement de l'armée. La Daily j . Chrôni'cle dit qile. M. Winston Churchill son- i : gérai.' à abandonner son portefeuille pour 1 rejoindre son régiment. ] (WVWVWVWI ] il parait résulter de certains commen- < ttiires de presse do'iit la publication a été ; , autorisée lundi à Paris, que M. Viviani ne , ■ songerait pas à conserver d'une manière f ' définitive le portefeuille des Affaires élran- i tsres. s Il y a donc lieu de croire qiie le choix si important d'un nouveau ministre des Af- < laites étrangères sera envisagé à bref délai. < | On a cité le nom de M. Jules Cambon. an- , cien ambassadeur de France à Berlin, et e celui de M. Léon Bourgeois. . « f e , — On annonce la mort du général Smo- f le.nsVi Iv lié.rn.s do la Éfueri'fl rîréco-t.urunp i DERNIERE HEURE 4 Communiqua officiel français Paris, mardi, 15 heures. Au. cours de la nuitx les Allemands ont mowïicé trois sérieuses attaques à la gre< roKrtJ!M1i.s ^ -en*Hache, au nord-est de bUU( tlhZ ; noire infanterie; solidemenl installée sur les positions récemment con-juises, a chaque (ois complèiernent repoussé 'es assaillants avec l'appui de nos batte< l'tes. Au sud de la SOMME, la fusillade a été vive de pari et d autre dans le secteur da L ilwns. hN CIIAMPAGXR, il y a eu quelques jomoats à coups d'e bombes et de pétards d ■ est de la ferme Savarin. Les rafales de notre artillerie sur les bal-crics adverses ont fait cessej^^bombarde-Tient intense dpigé par i'ennemi) sur noix a oosilion des EPAUGES. Rien à signaler sur le reste du front. Un groupe de nos avions a bombardé, la luit du 17 au 18, le terrain d'aviation aile-mand a Burlwncowt. au nord-est de Chd-'eau-Salins. Les hangars-abris ont été visU j le ment démolis. —- )>OM -ES ALLIÉS OCCUPENT L'ILE de LÉLOS Londres, 13 octobre. — On mande de Mi-an au Daily Telegraph que, d'après le a ournauix, les Alliés ont occupé l'île Lelos* -—»o« LA GRECE ET L'INTERVENTION DU CORPS FRANCO-ANGLAIS Athènes, 10 oct-, — Suivant les journaux, e gouvernement .s'intéresse au développe, iront eles opérations à la frontière serixw lulgare, à proximité de la frontière grec-fue. ° Au cours d'un_ récent conseil des minis-: les. il a été arrêté des mesures au cas où es Bulgares pénétreraient en territoire frec, éventualité que le gouvernement h»l« ene ne tolérerait pas. • 1)011 E NOUVEAU COMMANDANT liltITANNIOUK KM ORIENT Londres, 19 octobre. — Le général sir .nulles iVlrchael Monro prend le comman-lement du corns expéditionnaire de la Mé< iiterranée, on remplacement de sir Ian ïla-miton. rentrant en Angleterre pour faire) ,on rapport. En attendant, sir Monro, ïe commande* nont sera confié provisoirement au lieuté* lant-général sir William Riddell Birdwood. >vO«- LE PRINCE ALEXANDRE DE GRECE VICTIME D'UN ACCIDENT Vthènes, 19 octobre..— Le prince Alexaii-Irc, partant ein manœuvres ;'î lia tête do sa ratterie, est tombé au Pirée et s'est l'rac-uré une jambe. Un nouvel Evéque à Tournai Une dépêche -die ,Rome annonce qua la e Pape vient de nommer, en qualité d'évû< [uie dé Tournai, Mgr Amédée Orooy, dire» èqr des cours de philosophie au Petit Sémi-laire de Malines. Cette nouvelle étonnera peut-être beau* :oup efc Beiges qui se demanderont pourvoi oui a rompu avec l'heureuse tradition fui confiait jusqu'ici à un prêtre du llai-îaut l'administration dp diocèse de Tournai. Geu.x qui connaissent le clergé tour-laisien le regretteront et attesteront que co l'est certes pas faute de trouver parmi ses nembres un homme que sa piété, son élévation de caractère,sa science jointes à uno -omnaissancc pàMaife des besoins parfietw iers db peuple don! il est issu et aimé clési-Jhiaient. pour recueillir la succession de feu; elgr WaJravcns, la vénérée victime des irutalités aillemanides. Ce regret accordé à la déception d'unii spérenoe eju'avaient nourrie les catho-iiqiues du diocèse de Tournai, i'1 faut se ré-ouiir sincèrement de voir les fonctions épis-«pailes diévoluies à un> prêtre aussi digna l'rfles que Mgr Crooy. Le nouvel évêque de Tournai, qu'il ne faut' las confondre avec Mgr le prince de Crooy, loyon de Sainte-Waudin, à Mons, est bien onnu à Bruxelles et il v compte de nom-ireuses sympathies. Il y est né et il a fait es études à l'Institut Saint-Louis laissant i ses ciMudiscipâes le souvenir d'une inteîli-t ifcH: ; -d'éitSte et d'un cœur noblei «Vprès i,vodr pris à l'Université grégorienne d<3 lome ses grades de docteur en phiJosophiei i en théologie il revint à Bruxelles pour y nseigner élans la maison même où il s'était issis comme élève. Les jeunes gens qui ont leçu ses leçons à Saint-Louis et <îui sont na.in'tenonit en si grand nombre dans les ■angs de notre armée se réjouiront da 'huiiineur quii échoit à leur ancien ma.tre. ^et honneur causera grande joie auasi S( eux qui l'ont vu à'l'œuvre et ont entendu ics instructions dans la chapelle du, T. S. Sacrement de Miracle,rue des Sols d'abord, mis rue Van Maertant. C'est là quie la ejon-iamee royale vint lui demander de pour-■oir à l'instm.ction religieuse <îes jeunes irinccs LéopoJtd et Charles. Quelques mois Éus tard, le ooirdinal Mercier le chargeai! n même temps de la direction des étudiants n philosophie de son Petit Séminaire. Il y i. peu de temps, enfin, Mgr Crooy, qui avait té promu à la dignité de préla t de la mai-on pontificale, éltait choisi par l'archevêqua t© Malines comme conseiller spirituel dej es étudiants en théologie. Nul dloute que les catholiques du dlocèsiï !e Tournai apprécient dans leur nouvel ivêque les qualités qui lui ont conquis demis longtemps l'estimo profonde de touï ■eux qro le connaissent Nous le prions d'agréer nos respectueuse,^ éllieitatioins et nous saluons de tout eûeuK on avèuiement l'épiscopat dti vœu qua ormuîe 1q Pontificat romain : Aet mitUoi nnns 7 21eANNÉE. — Série nouvelle. — N° 545 Le numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Mercredi 20 Octobre 19Î5

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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