Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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17 december 1916
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s.n. 1916, 17 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833nv80/
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I 23. ANNËB - Série N"uve1Ie - N 766 ro 10 Cîentîines TS Cexrf^nv&s nxt Pronf) Dimanche Î7 D^èm'bre 1916 Sirecil^: FERl^RD 8EURÀT Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris "'*** " La lesMii us la Belgigue... " Les Boches à Zeebrugge, à Anvers et dans les forts de la Meuse — x — Telle est l'indépendance que vous offrent les allemands les plus conciliants î Nous mettions hier nos lecteurs en garde tontre le piège que l'Allemagne tend aux Belges et aux neutres amis de la Belgique en faisant dire, sans d'ailleurs s'engager en rien, qu'elle serait prête à accepter comme condition de paix la restauration de lu Belgique. Ce à quoi l'Allemagne tient avant tout en ce moment c'est qu'on censente à parler de paix avec elle. Afin d'obtenir qu'on 6e prête à cette conversation, elle lance une foule d'informations tendancieuses et contradictoires dans le but de brouiller l'entendement de ceux dont elle sollicite l'attention. Une fois la conversation entamée, il lui serait on ne peut plus facile de déclarer que c'est à tort qu'on lui a prêté des intentions aussi conciliantes et que le succès de ses armes ne lui permet pas de revenir à la situation qui existait avant la guerre qu'on lui a imposée. Aussi, ne devons-nous pas nous laisser prendre aux dépêches et aux rumeurs lancées par la propagande allemande et qui pous viennent par les canaux neutres de Hollande, de Suisse, des Etats-Unis ou d'ailleurs. Si bien disposés qu'ils puissent être à notre égard, les neutres sont avant tout de leur pays et il peut parfaitement leur paraître souhaitable que finisse, au plus tôt, par une cote mal taillée, une guerre oui risque à chaque instant de les englober eux-mêmes. Nous n'avons pas A leur 'en vouloir d'une préoccupation légitime ; mais nous devons nous souvenir que cette inquiétude peut irt-tluencer Teur jugement et compromettre leur clairvoyance. Dans une affaire où notre existence même est en jeu, nous n'avons à prendre conseil que de notre propre intérêt et c'est pourquoi il nous faut nous garder avec soin ie toute illusion sur le sort réservé à notre pays par n'importe quelle paix allemande. Rien de plus édifiant là-dessus que les articles publiés par la presse allemande en taême temps qu'elle annonce l'offre de paix Uu chancelier. Dans le numéro même où ils publiaient le discours de M. de Bethmann-Hollweg, les catholiques de la « Koelnische Volkszei-lung a publiaient un article où ils déclaraient que l'annexion du bassin de Briey et de ses mines est indispensable à l'Allemagne parce oue sans les minerais de Briey L'EMPIRE NE SERAIT PAS CERTAIN DE VAINCRE A LA PROCHAINE GUERRE. <■ Dira-t-on, remarque M. Jean Herbette dans l'Echo de Paris, que cette Gazette est trop annexionniste ? Nous pourrions répondre qu'elle est l'organe du Dr. Spuhn, chef du parti le plus nombreux du Reichstag. Mais adressons-nous plutôt au camp clairsemé des modérés et consultons un des moins annexionnistes d'entre les Allemands, le député Gothein. Celui-là est si conciliant que le sozialdemokral Quessel, dans les Cahiers socialistes du mois gui ont paru le 2 novembre ù Berlin, combat son « optimisme ». Ce Gothein conciliant n fait insérer dans le Berliner Tageblatt, deus Jours avant le discours du chancelier, ue grand article sur la question belge. Il s'efforct de démontrer, avec un visible embarras, que les conservateurs, les membres du Centre, le< pangermanistes et un certain nombre de nationaux-libéraux — rien que cela — ent torl de vouloir l'annexion de la Belgique à l'Allemagne. Mais que propose-t-il, lui ? Il propose que les troupes prussiennes continuent â occuper les places fortes de le iteuse. Tel est le programme d'un homme incroyablement modéré, si modéré que la So-«iaiaemokratie elle-même lui trouve trop pet d'appétit. » Voilà ce qu'écrivait deux jours avant 1< discours du chancelier un socialiste conci liant 1 Le langage des journaux et des homme; politiques allemands a-t-il changé depui: que le chancelier a donné le vol à sa co lombe ? N'en croyez rien. Voici commen M. Georg Bernhard. rédacteur en chef de 1: « Vossische Zeitung » commente les offre: du gouvernement impérial : « La Serbie et le Monténégro attendront leu: rlestin de la grâce des puissances centrales. Li (tournante jamais plus ne disposera d'elle même. Contre la Russie, nos opérations mil! (Aires nous ont assuré une protection efficace «nais seul le traité de paix nous assurera li protection contre l'Angleterre. AU CENTRE Dl NOS INTERETS A L'OUEST. EST LA IJEL GIQUE. IL EST FORT REGRETTABLE QUI LA QUESTION IîELt^, QUI EST UNE QL'ES flON ,^£MANI)E, SOIT Dt.vr.NUE UNI QUESTION DE PARTI. INE BELGIQUE IN DEPENDANTE CONSTITUERAIT POUR L'AL tEMAGNE LE PLUS GRAND PERIL. » De son côté, le député national libéra floettger indique ainsi quelles garantie: l'Allemagne exigera à l'Ouest : * LA BELGIQUE DEVRA ETRE « LUXEM ÔOURGEOISEE », lisez perdre toute autonomii comme le grand-duché de Luxembourg. LE! CHEMINS DE f-^R SERONT ADMINISirtE! PAR LES ALLEMANDS, ZEEBRUGGE ET AN VERS OCCUPEES SOLIDEMENT. La Franc devra accepter des rectifications de frontière sur la Meuse et de Sedan à Belfort, et les co fcrnles allemandes augmentées. » yoili, en réalité, ce oue veulent «tire ci allemand les mots s « Restauration d(; la Belgique :. Ne laissons jamais aucune chanson de sirène allemande ou neutre étouffer le cri lancé par les ouvriers belges du fond de leur misère : « QUELLES QUE SOIENT NOS TORTURES, NOUS NE VOULONS LA PAIX QUE DANS L'INDEPENDANCE DE NOTRE PAYS ET LE TRIOMPHE DE LA JUSTICE, » >-o« lia ?oùn)i?sioi) de la Grèee LA NOUVELLE OFFICIELLE Athènes, 16 décembre. — Le gouvernement a accepté les demandes des Alliés et a déclaré que les ordres sont déjà donnés concernant le déplacement des troupes et le matériel de guerre, ordres qui seront menés le plus rapidement possible. Le mouvement du matériel vers le Nord sera immédiatement arrêté. LA PRESSE ALLIEE EST MEFIANTE La presse alliée est unanime à accueillir avec méfiance la prompte soumission de la Grèce. La décision royale était prévue, dit-on. Mais il s'agit de savoir si le roi Constantin est bien décidé cette fois à tenir sa promesse et à exécuter immédiatement ce qui lui a été demandé par les Alliés. Ceux-ci ont d'ailleurs des moyens de contrôle. Ils peuvent compter, par exemple, les wagons militaires qui passeront chaque jour, soit sur le pont de chemin de fer qui est près de Laniia, en Thessalie, soit plutôt sur le pont qui franchit le canal de Corinthe. Outre les moyens de contrôle, il faut peut-être cependant des moyens de coercition. Chacun croit que le roi Constantin cherchera, comme à l'ordinaire, ù gagner du temps.Pour la sécurité de l'armée d'Orient, les Alliés ne peuvent pas le lui permettre. Pour cela, la diplomatie ne suffit plus. Il faut, la force. ENCORE UN FONCTIONNAIRE VENIZELISTE DEPLACE Le Pirée, 1G décembre. — Le directeur des affaires politiques, M. Keradja, suspect de venizelisme, a été déplacé. M. Si-ciliano^ a été désigné pour lui succéder. • ' i ) •»«» c ■ Au jour le jour Front belge, 12 décembre 1916. Une note lue ces jours-ci dans le XX' Siècle a laissé rêveurs bien des gens. « Le conseil fédéral suisse refuse également d'admettre l'obligation morale de protester contre les violations des engagements internationaux et contre les actes contraires au droit des gens. Semblable manière d'agir le mettrait inévitablement, estime-t-il, en contradiction avec le principe fondamental de la neutralité absolue. « Saline neutralité, que tu deviens redoutable I Ainsi, jadis, à deux reprises, des diplomates se sont réunis solennellement pour s'efforcer de codilier les vagues et imprécis principes du droit des gens. Après bien des difficultés, ils se sont mis d'accord sur un petit nombre de points, et chacun parlant au nom du gouvernement de son pays promettait de ne rien faire dans l'avenir, qui pût transgresse^ «e code conventionnenement admis.Depuis deux ans, il ne se passe de jour où l'on n'invoque cette coouucation de La , Haye pour obtenir la condamnation de procé-: dés barbares devant le tribunal de l'opinion ' publique. Une enose semble simple, à prime abord : que les co-signatalres de la convention, eux qui en connaissent le fond et l'esprit, conscients du devoir qui leur incombe et vis-à-vis des victimes et vis-à-vis de ceux qui croient à la justice, déclarent : « Votre acte est en opposition avec telle disposition librement admise par vous. » Ce sera là pour le présent une condamnation toute platonique, je le veux bien, mais qui aidera puissamment les générations de demain ù prononcer le verdict de l'histoire. Même cela ne se fera pas : la violation r fût-elle évidente et souffletât-elle outrageusement cnacun des co-signataires d'hier, ceux-ci (du moins ceux restés en dehors du conflit) ' ne peuvent broncher — telle est la- décision du conseil fédéral suisse — en vertu de la neutralité absolue. ' Il est cependant encore des hommes qui rê-1 vent d'établir la paix universelle basce sur une société des nations, gendarme du Droit ' des Gens-! 1 Je me rappelle la pensée de Pascal — j'en ' donne le sens, si pas les termes exacts — o Comme on ne put faire que ce qui fut juste : fut fort, on fit que ce qui fut fort fut juste » i et devant cette décision craintive du Conseil - fédéral j'en saisis aisément son sens de dou- - loureux désabusement. La force primerait-elle . le aroit, le détrônerait-elle pour s'allubler de i ses atours ? Non, ne nous laissons pas aller à i douter de l'attrait qu'a pour un grand nom- - bre la notion de justice. Mais les autres ? ils J n'ont de culte que pour la force. Us ln crai- - gnent donc, et s'ils la vénèrent, Ils sont dan-; gereux ? lis seront dangereux, oui, à moins - qu'instruits de toutes les lâchetés des hom- - mes, nous ne fassions respecter notre droit au moyen de notre force. Le culte de ce qui est . juste, conservons-lui nos faveurs et mettons à son service l'appui de notre force : Ce sera le ' secret de son éternité. — M. H. >-oix ! — Le gouvernement anglais a décidé un ! Jour sans viande. Le jour choisi est le jeudi. > La décision sera annoncée oïfloiellement la - semaine prochaine. ; — M. Forrer, conseiller fédéral, a annonce au Conseil national suisse que si l'invporta-• tion du charbon ne s'améliore pas, les chemins de fer fédéraux se verront forcés de réduire de mo tié à pou près Je nombre des i teaUi3 a n-TXt'r du milieu de février. Les Alliés se dressent contre la paix allemande L'ATTITUDE DES ÉTATS-UNIS t d * n EN ALLEMAGNE, LE DÉPIT EST GRAND i T*. q ENERGIQUE DISCOURS DU MINISTRE t firme que cas nronn&itinn,c n,, J' ANGLAIS HENDERSON La seule paix possible est une paix juste et durable Londres, 10 décembre. — M, Henderson. député travailliste, membre du conseil de guerre a prononcé, hier soir, un grand discours au cours duquel il a fait les impoT' tantes déclarations suivantes : • « Nous ne devons pas oublier que l'Allemagne était prête à demeurer en paix avec nous, en août 191i, d la condition que nous consentions ù trahir la France ci à admettre la violation d-e la neutralité de la Belgique. Aujourd'hui, une offre de paix, — quel qu'en soit le texte entier, — nous vient dis la même puissance qui nous fit alors cette infâme proposition. <i Nous sommes entrés en guerre pour défendre les petites nationalités contre l'agression de leurs puissants voisins, pour faire respecter les traités, pour défendre la France contre toute attaque prussienne et enfin pour assurer notre propre sécurité. Tous ces buts doivent être atteints avant que nous déposions les armes, u Par conséquent, si les ouvertures de paix actuelles sont seidement un prétexte si la paix dont parle l'Allemagne n'est rien de plus qu'un armistice afin de lui permettre de réparer ses pertes et de préparer des pl-ans pour une nouvelle agression, alors quelle que soit la tentation que nous ayons d'y {aire droit, nous devons de toutes nos forces résister, « Nous devons non seulement faire appel à notre armée, d notre marine, mais à toute la population, hommes et femmes du pays; nous devons rester fermes et résolus malgré les privations et les dangers que cela peut entraîner; nous devons conserver la confiance que c'est seulement pa■■ des: sacrifice:, que la paix peut être assurée et que tout sacrifice fait est bien fait, si la paix qu'il amène est juste et durable »- M. WILSON TRANSMETTRA LA NOTE SANS AUCUN COMMENTAIRE Washington, 15 'décembre. — On annonce officiellement d la Maison-Blanche que les Etats-Unis,en faisant parvenir aux puissances de l'Entente les ouvertures de paix al-lemande, s'abstiendront d'y joindre aucun commentaire. AUX ETATS-UNIS ON ESTIME OUE LA BELGIQUE A DROIT A AUTRE CHOSE QUE SON INDEPENDANCE Londres, 16 décembre. — Ces prétentions allemandes, telles que les a transmises le comte Bernstorff, ont fait une déplorable impression aux Etats-Unis, où l'on recon naît que la Belgique a droit à autre chose que la reconstitution de sa nationalité, et que la Serbie mériterait aussi de n'être pas rayée de la carte d'Europe. Le comte Bernstorff, inquiet, déclara dans' une deuxième note que les propositions allemandes n'étaient pas définitives. Depuis a paru une nouvelle note destinée à ramener l'opinion américaine. Les démarches du comte Bernstorff n'ont jusqu'Ici d'autre résultat que de rendre évident raTîaMissement de l'Allemagne et son ardent désir d'en finir. Le représentant Gardmer a aéposé au Congrès de Washington une motion demandant que les Etats-Unis s'opposent à toutes négociations qui pourraient conduire à une paix injuste. Une paix juste serait celle qui rendrait aux nations de l'Entente tous las territoires dont elles ont été dépouillées, qui leur assurerait une équitable indemnité et qui garantirait le désarmement do l'AÎlema-gne-LA RUSSIE TOUT ENTIERE SE DRESSE CONTRE LES PROPOSITIONS ALLEMANDES Belle séance à la Douma Pétrograd, 16 décembre. — La presse, l'opinion et le monde politique, sont unanimes pour repousser le® offres de paix allemande.La Douma, dans son ordre du jour, s'est associée aux paroles énergiques de M. Po-krowsky, ministre des Affaires étrangères, « estimant qu'une paix solide n'est possible qu'après le triomphe dcéisif sur la puissance militaire des ennemis. » Le président de l'assemblée M. Rodzian-ko, en invitant tas députés à voter sur cet ordre du jour, a prononcé un discours où il a dit : « Nous avons proclamé le but de la guerre que nous faisons, il est clair et précis. Nous ne vendons plus de militarisme aile-rrmnd. Nous voulons que le monde puisse vivre sans la menace du poing cuirassé allcinand. Nous ifoulons enfin que les peuples puissent exister librement sur les bases du droit, de la liberté et de l'équilé. (Vives approbations.) « C'est pourquoi la Russie souveraine, fière de son honneur national ne peut engager avec l'adversaire des pourparlers gui seraient humiliants étant donné les allv* sions arrogantes que l'Allemagne fait à ses victoires. Nous ne pourrons accepter ces ncr7or*~"ons que lorsque l'ennemi sera dé-finV.ivemenX abattu et lorsque de concert avec nos vaillants alliés nous signerons une paix qui assurera la voir pour le monde entier, (Vives approbations.) Aussitôt après, le président de la Douma, , Te chef de la majorité, 51, Qiidkovskif af- », ir i ivtsAXb- u«u- cun» '^ponse, les conditions de la paix nei 03 Aflii-iés pouvant être seulement réalisées ( pur la victoire. j(vi!1™U?seviteil *eader du parti polonais ^ « La paix sera possible, quand l'Allema- ene sera reduite à la possession exclusive des 'terres seulement allemandes. » y 1 est voté à l'unanimité. I 5 Le célébré révolutionnaire Bourtzef pu- Lt tCw un article disant : ' Les propositions de paix d: l'Allemagne k 01 équivalut ù un nouveau .Sedan politique , H fu baiser. La seule réponse possible est la guerre jusqu'à la victoire. » ^ ALLEMAGNE LA POPULATION S'AT- ,J TEND ENCORE A UNE ACCEPTATION DES ALLIES a r - , dei Le correspondant du Daily News and ail Leader à Barne 'dit que, de la succession de ininterrompue des télégrammes qui af- 1 Huent en Suisse, principalement par le ca- l'A nal de i'agence WoiMf, un fait dominant pa: ressort,. C'est que Ta masse des Allemands I croLt fermement que l'offre du gouverne- d'1 ment. va condurie à la paix d'ici peu. tal Le discours d<v Bathmann-Hollweg avait fai soulevé à Berlin une effervescence inouïe, de qui n'est pas encore apaisée Les hommes s arraichàtSnt les journaux, les étrangers se fa, serraient les maans, les femmes se préci- Da pliaient dans les églises où ministres pro- p., testants et prêtres catholiques faisaient L,, des prières jour la paix. L enuiouSTasme avait gagné les Bourses de Berlin et de Francfort. Hier matin les cours montèrent avec une incroyable ra- du pïdii* pour retomber brusquement à la 6Xi nouvÉîrâ que lu. réponse des alliés ne se-y:sit pas ûLvarable. ' LES COMMENTAIRES DEPITES se-DE LA PRESSE ALLEMANDE pe Zurich, 1G décembre. — Le Nouveau Jour- t01 nai de Stuttgard écrit que l'offre de paix *— es^ un appel aux peuples ennemis à condamner la force brtïîâàe et la politique do ; conquête et d'anéantissement de leurs gou- ; versements. Si l'Angleterre n'a pas encore reconnu lo caractère terriixle de la guerre, /« les puissances du continent doivent se dé- faire d'elle, malgré l'accord de Londres. Comme la journal voit que cela ne se réalisera pas, étant donné l'aocueiil qu'a reçu A l'offre 5e paix dans leg pays de l'Entente, . ■&' il est dans une grande fureur, et il écrit : « Ceux qui ne poussent pas toutes leurs forces à ce que c€>tfte offre de paix sodt ao ceptée seront complices de crimes et de nouveaux assassinats en masse, car, entre temps, nos ateliers et fabriques travaillent, nous organisons nos forces, et a ' Hindenburg prépare un nouveau coup. Do- ,7? rénavanf nous ne considérons pas «eule-ment les gouvernements comme responsa- î?1 bles, mais les peupiles français, italien, an- > glais et russe. » " ou Les Dernières Nouvelles de Munich écri- \ vent : ( « La réponso ù notre de paix est arrivée ha plus wte qu on no iattendait. Ce refus dé démontre que les gouvernements de Lon- tri dres et de Paris sont fermement décidés à se continuer la lutte et à en prendre la res- ce! ponsabilité. « L'OPINiON DE L'ABBE WETTERLE ki M. l'abbé Wetterlé, interviewé par un rédacteur de la Liberté, a fait d'intéressantes déclarations : ^ — Pourquoi pensez-vous que l'Allemagne fasse des propositions de ptux? - — Mais bimpieinent parce qu'elle sait ne II plus pouvoir fcarilar ^longtemps les gages 01 précieux qu'elle détient Elle se trouve donc H aans la situation d'un commerçant auda- * cieux, qui, prévoyant une baisse prochaine sur ses marchandises, cherche à liquider son stock dans le plus bref délai. Aujour-d'nui, ses gages (la Belgique, la Serbie, le Monténégro, la \ alaehiti peuvent lui permettre de négocier avantageusement une paix « chrenvoll », pleine d'honneurs, et J'a-joutrai pleine de profits. Demain, son épuisement l'obligera, sans aucun doute, à les abandonner sans contrepartie... m Si l'Allemagne croyait encore'pouvoir par- n' venir à une victoire complète, elle ne nous <y offrirait pas la paix. Sa mobilisation civile m n*.- peut ras augmenter d'une façon notable t!' 6a, production de guerre. Elle y* a surtout ^ procédé pour parer au du figer des émeutes ce populaires, qui se multiplient, et pour pou- P1 voir récupérer 2 à 300.000 hommes pour la le service de l'armée- Los .Mliés ont indis- ai cutablement la supériorité numérique. Ils ci' ent acquis ou sont à môme d'acquérir en un délai relativement court, celle de 'l'ar-mement. Leur victoire est donc certaine pi — Et comment, à votre avis, cette victoire devra-t-olle être exploitée? so — Il n'y a qu'une formule de paix dura- ble : la déchéance de l'Empire créé dans la de Galerie des Glaces de Versailles en 1871 Tant que la Prusse intoxiquera l'âme allemande de ses convoitises démesurées, l'Europe ne connaîtra pas les bienfaits de 'a paix Tout arrangement, qui laisserait subsister l'empire- de proie, renfermerait en lui-même le germe de conflits encDre plus .ruineux en-I core plus sanglants. L'Allemagne ne ' veut ' 1 ia paix aujourd'hui, soyez-en certain, que pour mieux préparer la guerre de demain. Voilà pourquoi il serait fou et criminel de prêter l'oreille aux appels décevants d*> , l'homme ar chiffon de papier, I — Sans doute, mais ne vous semble-t-il pas qu'aorte avoir subi elles-mêmes tant de r,, pertes, l'Allemagne et. l'Autriche ne vou- tr dront pas rmjmmencer une expérience aus- 7, si désastreuse? — Le supposer es*, mal les Connaître- Il P' suffit de parcourir les journaux allemands, S' même les plus modérés, pour savoir <|U3 :a race suprême ne renon 'era jamais à soti m pêve do domination universelle. m BEiep REPOUSSE Il pÉ illtinaÉ Jeudi après-midi, à Sain te» Adresse s membres du gouvernement belge, iunis sous la présidence de M. 1© baion î Broqueville, bien que n'ayant con îissance des propositions de i'ennem: ne par les communications sans fil al-mandas, ont émis, à l'unanimité,l'avis 11 il n'y aura de paix possible que 1< air où les Alliés l'imposeront à 1 en-?mi.Getla résolution s'acaorde parfaite Lent, on le voit, avec les déclarations de IM Briand, Bonar Law et Piokrowisky a pi séparée avait $$ été Biîenejja Um M. Potrowski a déclaré à la Douma que l proposition du chancelier fait suite è 'autres manœuvres tentées sans succès epuis plusieurs mois par le gouvernemen llemand pour obtenir une paix séparée e l'un ou l'autre de ses ennemis. Noua avons déjà dît nous-mêmes cpie Allemagne avait offert à la Belgique une aix séparée. Le « Daily Telegroph n déclare aujour 'hui avoir appris' d'une source « indiscu ible » que les Puissances centrales on' lit récemment à la Belgique des offre! e paix dans les termes suivants : « Les Belges sont invités à insister er iveur d'une paix séparée. En retour, leui ays leur sera restitué, son indépendant arantie et une assistance financière leu: pra donnée pour leur rétablissement éco omique. » Nos renseignements nous permettent di ire que cette information est parfaitemên xacte. Il est superflu d'ajouter que cet.ti vance allemande fut rejetée comme toute »s autres. Retenons-en seidement qu Allemagne doit être bien bas pour qu-es chefs, si orgueilleux, consentent à frap er ainsi à toutes les portes et à affronte aus les affronts... >-•••-< Iiire en 2e page : La Dame de Saint-Sauve, ccnh yêdil par Julien plament, >-••€»-< Activité fiévreuse des Allemand en Belgique Londres, 16 décembre. — Le correspon tant du <( Mornng Post » à Amsterdam té Sgraphie : « Je reçois de source bien in 3rmée la confirmation d'une reprise d'ac ivité fiévreuse des Allemands en Belgique ù de nombreuses troupes sont occupées t onstruire des chemins de fer, des ponts e . divers autres travaux. « Jepdi, .les personnalités occupant d lautes positions dans l'armée, ont procé é à une minutieuse inspection de ce roupes, il paraît même certain que le kai er lui-même était présent au moment d es inspections. » -, lire en 3 page : » La situation militaire 1 : .a, 11 i m — X — LES socialistes te pays neutres et l'esclavage des ouvriers Mfes M. Georges Lorand, constate dans i i article du Journal de Genève (numéro < » 13 décembre), l'impassibilité des sck tes italiens devant le martyre des ouvriers! . belges : , ' « On attend aveo curiosité, écrit-il, ! <« réponse qui sera fait® aux coiiMiunioaiUoi * du Pape et des Etats neutres qui, cet j fois, ont tous protesté, les socialistes i' 1 liens restant seuls à ne pas avoir tro , (M un mot de solidarité pour les proilétair 1 | belges réduits en esclavage avec la cont-i plicité e-t l'approbation taxdte do la * ciaiie-démocratie allemande ». Les socialistes italiens ne sont malhe • raisement pa® seuils à n'avoir pas répaiw s à l'appel des ouvriers beiges. « Nous attendons des actes... »> écrivaient nos malheureux compatriotes. Quête a-ct « a-t-on vus jusqu'ici ? ' ! Les socialistes hollandais ont orgaaû .» une manifestation chaleureuse et il es paus ' que l'un ou l'autre parti socialiste neutru aif iuiité leur exemple, mais nous n'avons 1 pas appris qu'en Hollande, pas plus qu'au Danemark, en Suède ou ailleurs, les socia-| listes aient par la grève ou par quelque ! autre moyen non platonique exigé de. 1<hi. . gouvernements quifts agissant à Berin, Qu'ils ne l'aient pas pu ou qu'ils ne ; l'aient pas voulu, cela importe assez peu au résultat qui est patent : les ouvriers bot-! ges n'ent pas à compter pour leur délivrance sur l'Internationale. Impuissante à **m-i pêcher la guerre, l'Internationale se révèle aussi incapable d'en atténuer les ri-î gueurs. Nous ne parlons pas aujourd'hui d&s socialistes allemands, M. Camille Huysmans avant annoncé, il y a huit jours, un ma-» nifeste... t >-•••-< i AV FRONT BELGE Luttes d'artillerie et de patrouilles > Communiqué hebdomadaire du grand quartier général belge (Situation du 9 au 15 décembre) J Au début de la semaine écoulée, il y a eu devant Dixmwde une recrudescence Rérieuse de l'activité réciproque de l'artillerie et des engins de tranchées. Il en est résulté Sur cette partie du front une lutte violente au cours de laquelle le* batteries belges ont obtenu des résultatv très importants. Les pièces belges de toux calibres ont exécuté des tirs de destruction sur toutes les organisations défensives de. l'ennemi aux abords de Dixmude et on a pu constater l'efficacité de ces tirs. i Dans les secteurs de H et Sas et Slecus-t traete, lutte partielle journalière ent ik les artilleries et les mortiers de tranchées. 5 Les feux de mousqueterie et de mitrail leuses ont été continus au cours de cha• s que nuit particulièrement dans la région de Steenstraete. e Les patrouilles ennemies, ayant lenté da s'approcher des postes avancées belge.t d'Gudc-Stuyvekkcnslicrquœ et des abords de la Maison du Passeur, ont été aisément repoussées par le feu et à la ajrenade. Le mauvais temps et la brume ont for tement enrayé l'activité de l'aviation. NOUVELLES FB8TESTST10JIS MUE LE HP DES ESMPSTES MES » 'KO ■cj ujuict» pai to, luaiit» ii>u» Jt?s UU ode, partout où le venin de la « Kultur » pas empoisonné l'opinion, s'élève un d'unanime protestation contre le cri-odieux des esclavagistes boches. 11 un-te que cette réprobation de la conscien-undverselle prenne toujours plus d'am-nr et de puissance. La cause sacrée de Belgique y est directement intéressée, si bien que les intérêts supérieure do la lisation. 'est pourquoi nous nous réjouissons de ivoir signaler aujourd'hui l'appel adres-aux représentants des organisations iales des syndicats chrétiens de Belgi-!, actuellement en exil, par le Président leur Confédération, Henri Hoyman. let appel le voici : Aux ouvriers chrétiens ! ux hommes d'action sociale de Belgique ■es derniers temps, des voix se sont éle-s dans tous les pays, pour protester con-le plus ignoble attentat qui se soit pro-t pendant cette terrible guerre : la délation forcée de milliers d'ouvriers bel-, par l'occupant allemand. ''est avec une vive émotion et des lar-s dans les yeux, que nous avons appris sccncg atroces Qui ont accompagné ces aeyoTiaiivna. o cxi uva, we> gcftitm-ci»*. u dignation légitime yue nous avons vu les, Allemands fuîreînain basse sur le plus précieux trésor de nos ouvriers : « la liberté du travail », liberté sacrée pour la défense de laquelle nos organisations professionnelles ont lutté pendant des années. Nous avons lu avec une fierté émue, le ■manifeste de nos braves ouvriers, manifeste si beau et si émouvant, qu'il ratera, une des plus belles pages écrites pendant cette guerre ! Mais il nous appartenait à nous aussi, qui, par la confiance de nos travailleurs chrétiens sommes chargés de la. défense de leurs droits les plus sacrés, d'unir notre voix d celles qui ont parlé déjà pour flétrir le crime allemand. Nous, qui avons eu avant la guerre, des, relations avec les organisations professionnelles et sociales allemandes, et cela sur la base des principes immuables de la morale catholùjue, e( qui avons dû constate> que ces principes moraux sont foulés au.i pieds sans que les organisations allemandes aient fatî entendre la moindre protestation. Nous avons, plus que quiconque, le droit et le devoir de protester avec toute, la force de nos âmes. C'est ce que nous avons fait... Au nom de la « Confédération des Unions professionnelles chrétiennes de Belgique « et du « Secrétariat général », nous avons adressé une protestation aux ouvriers chrétiens de fo'iys neutres et à leurs organisations ouvrières. Le texte en sera communiqué aux jour-na",r. d?ns euchtues fours. Mais, cette prit-

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