Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 22 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s17sn0284z/
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22 ANNÉE, ■ - Série nouvelle. -N* 53Î) Le numéro 1 10 Centimes (5 CSMTÏBS^S AU FBONT; Samedi 22 Avril 19Ï6 . RÉDACTION & ADMINISTRATION ÎJia ras tfa la Bairse — LE HATRE Téléphone : Le Havre n' 14,05 Dirmttw : FSB8MD HEBE4T Tentes tes communications concernaft, la rédaction doivent être adressée » oS^fVue de la Bourse,Le Havre, LONDON OFFICE: g1, Panton Street ÊiœsBirmtamrjri.aBtgsanj&ripmfrrtntiiœ&Mûtt LE XXe SIÉCLE Quotidien l^eiye paraissant eu iiavre ABONNEMENTS Franc# 2 fr. 50 par mois, » T fr. 50 par trlmestPê Analatarr».... 3oh.«<J. jn? s «la. » .... 7sb.ttf. par trlm»sft> ibtm mot*., ».■». ut*» Boa • . »rr. s par trlmestr» PUBLICITÉ & Adresser è V Administration du journà) au Havre ou à Londres Annonce» 4* pages Ofr. 40 la ligne Patltes annonces**» page:0fp.30lalîgn« Les petites annonces sont également reçaes à La Société Européene do Publi> cité, 10, rue delà Victoire, Paris, qui en Le prolÉma de l'étal démocratique —■ Curieux articles d'un ercacs soeialis Varticle ci-dessous est adresse "XXe Siècle par un de ses lecteurs, libé bon teint, et de vieille date, ni réactionna ni césarien. C'est un commentaire, au mesuré qu'intelligent, d'une étude pub H vians le cours de plusieurs numéros par Victoire, le journal socialiste de M. Gustc Hervé. L'auteur de cette étude, qui sic, Lysis, collaborait avant la guerre au jour socialiste rHumanité. Son talent et sa ma rité éclatent pour ainsi dire à chaque lig De même ses convictions democraliqu Mais ce démocrate n'est ni borné ni aveuç A la lumière de cette effroyable guerre, a vu les erreurs, les vices du régime dér erotique, et que la démocratie elle-mê périra si elle ne s'en corrige pas prom\: vient. Parmi les Belges aussi, et dans tous partis, les symptômes d'une telle convers sont aussi nombreux qu'évidents. Il fciui autre chose que des paroles de dédain des invectives, aux démagogues de tous clans, pour empêcher le peuple belge de v clair à son tour. Mu Gustave He>rvé publie, dans son jo Ti'all : La Victoire, une série de lefcres vertes sur l'organisation de l'Etat démoc tique. Si un journal qnii ne serait pas rédigé ] un socialiste notoire, dont on connaissait farouohe intransigeance avant la guerre, permettait les mômes critiques objectL* é. l'égard du régime démocratique, on c' rait au sacrilèJe envers l'union sacrée, ces moments difficiles on ne supporte î la contradiction. Si quelqu'un n'est pas votre avis, il vous accuse volontiers troubler la bonne entente cju-i ne devrait cesser de régner tant que 1 ennemi n'a ; été mis hors d'état de nuire et que le p* oï'a pas été relevé de ses ruines. Beau.# de gens, en effet, n'entendent p-ratiq1 l'union sacrée que d'une façon unilatéra ils peu/vent reprocher aux autres leurs reurs et leurs fautes, ils ne prétendent qu'on agisse de même à leur égard. Il se] bon que chacun fît son mea culpa. Ces privilège des forts d)e savoir reconnu: iêeuîrs fautes, parce que c'est le seul, mo; de les éviter dans la suite et de s'aniéljoi La Victoire nnfeite pas à le faire et il f l'en féliciter. , Avant d'analyser les remdrquailles a . eîes que publie* le journal de M. Hen'é, tiens à dire que je n'ai nullement l'int lion de combatte l'Etat démocratique. J( «considère comime - un fait acquis, je r •conteste pas le principe; je veux seulem . voir en quoi il a péché et par quoi il c viendrait d'y remédier. Je ne considère ses- défauts et ses faiblesses comme ir rents à sa nature, mais comme le seul ré: tat.de sa jeunesse et de son inexpérience Les institutions n'arrivent pas en un j ni même en un siècle à leur complet è 'nôuissement, à leur rendement maximi •je n'ose pas employer le mot de perfecti Iparce que l'on sait'depuis longtemps qut perfection n'existe pas ; c'est même p tsela que la critique est toujours aisée. On ne recommence pas le passé ; ai eemble-t-il vain de le vouloir substituer présent parce qu'on trouve que tout n pour le mieux dans un monde m4dio< M. Ftoick-Brentano a écrit que la Ré î'Ufci'on française avait été la substitution ï-égime 'administratif au régime patron Le régime patronal avait du bon. Mais ji'a pu se maintenir avec toutes. les sources dont dispose le pouvoir, c'est v sembla-blement eu'il avait perdu la force taie. On te remplaça par le régime adima; tratif, à tort cru à raison, qu importe, c un fait qu'on ne peu* écarter. Ce fut le chas. Il fallait le cerveau d'un homme génie et sa puissante volonté pour org. ser en France le régime administratif, régime servit à un empire, à une restai * tion, à une royauté constitutionnelle, à second en/pire et _ à une république compte quarante-cinq ans d'existence, cours de cette république, 1 Etat s'est s ■ cesse démocratisé, c'est-à-dire que le. t %voitr s'est éparpillé et que la responsafc s'est volatilisée. Le même régime existe, ou à peu près Belgique : le pouvoir s'est moins eparj parce que la première magistrature de 1*. n'est pas élective, mais .-héréditaire. Qi à la responsabilité, elle n'apparaît pas J. les rouaV;es de l'Etat. De ce qui dit L «dans le journal de M. Hervé,__nous pou"\ ■pr&nàre une certaine part, sauf pour ce concerne l'in-diustrie et le commerce, où initiatives privées avaient remuai3? ii l'in fisance des pouvoirs .publics. a Toutes les fois, écrit-il. que nous faision ■pas fil avant, l'Allemagne en faisait deu rhèniiè un -tcu plus. Rièn n'éiait anirr.e noiTil d'un esprit moderne, ni -l'industrie, i finance ,ui l'administration, ni les partis «tiques et la démocratie française brillait bien pauvre éclat à l'étranger. Il Importe cette situation apparaisse clairement à yeu-v dans ses causes et dans ses effets, \ que nous sommes des républicains et n'ayant pas de maître et ne voulant pa avoir, c'est par notre seule volonté que pouvons être réformés. » Nous avons des institutions démocrat auxquelles nous tenons comme à la prunel nos veux et que nous considérons peut-êtr peu naïvement, mais en tout cas irrévoc ment comme les meilleures de toutes et co celles qui correspondent au degré le plus de la civilisation, et nous voici dans la trtsi cessité de reconnaître que cet Etat moyens et féodal pour lequel nous avions au_ fou nous-mêmes Tin peu de dédain sait si bi< gouverner, qu'il acquiert en ffueîques année< puissance supérieure à la nôtro^ » L'Allemagne est-^lle redevable de . sor velopiriment matériel h la forme arriérée ci institutions politiques ? Plus d un bourgeo; trograde a peut-être caressé intérieurement hvpothèse, mais elle ne s'appuie pas sur 1' rîence. L'exemple des Etats-Unis, de l.A terre ce la Suisse, etc., pays où 1 activité nufacturière est prospère, est là pour de trer au contraire — on s'en doutait déjà p; tuition — qu'il n'y a pas de rapport, nece; entre le progrès industriel et îa î'orme du ycmoment. . . ^ Cette forme est indifférente: ce qui un par contre au nlus haut degré, les faits le .veut, e'«§t i'action des pouvoirs fij-1 bUcs j venant pour créer les conditions les plus favorables à l'initiative et ensuite pour stimuler et coordonner intelligemment les activités en les rapportant à un programme d'ensemble et à un grand but collectif. Nulle part cette conception ne s'est affirmée comme en Allemagne, partout ailleurs, le capitalisme est plus ou moins anar-ohiqufi et les producteurs travaillent en individualistes, d'après les vieilles idées du laisser-fane sous la lointaine protection des pouvoirs u publics. En Allemagne seulement on a vu tous iw ces efforts s'ajuster et se coordonner pour jouer le rôio qui leur était assigné dans le grand or-au chestre national. » Voilà le problème netterent posé. Le cor-ssi resPondant de M. Gustave Hervé pense bien ^ que cela ne fera pas plaisir à beaucoup do là gens, qu'on lui dira : pourquoi parlez-vous ,vc de cela en ce-moment où il y a mieux à faire ne fïu^1 se ^vrer h des discussions académiques ta/ sar ^es diitérants systèmes d'e gouverne-tu~ m€n* ? Tout cela ne peut que nous affaiblir ne devant l'ennemi, q-u'il nous faut mettre hors es' d'état de nuire... lc L'objection ne l'embarrasse pas. « Ne il nous laissons pas impressionner, répond-il. io- Par rcProche qui nous sera peut-être me adressé de nuire à la République en disant te_ ta vérité au peuple. Les circonstances nous obligent au contraire à parler sans ménoge-les mcilT- nous n'éclairons pas la démocia ;0J? tie sur l'extrême gravité rfes abus qui se ira S0TÎ* dans son fonctionnement et si nous ne rendons pas sensible à sa raison j l'immensité des périls que les lacunes de aïr P°^re organisation font courir à notre pays, il nous est impossible de lui demander cet effort suprême de rénovation dont dépend ur_ notre relèvement matériel. » 3U_ On ne saurait mieux dire. Les Alliés, pris a an dépourvu, il faut bien l'avouer, ont eu à 1-ittêr contre une organisation méthodique de quarante ans. Ils ont dû, au début., créer des organisations de fortune qui ont paré. 1 mieux qu'on n'aurait pu l'espérer, à leur longue imprévoyance. Faut-il s'en contenue. Assurément non. Savoir quel est le p " mal, c'est déjà presque la guéri son. Nous verrons prochainement quels soni 'de les cîf^'mit's reconnus par Lysis- et les re- 4 mèdes qu'il propose. Ce n'est pas un démo-iisseur qui s'en donne è cœur joie de son sport favori, c'est un critique qui n'analyse " Que pour arriver h proposer des remèdes ^ et des améliorations. X. jer irt. 1 LESFAITS DUJOUR ; Io trp •en On trouvera plus loin le texte du discours prononcé au Congrès américain par M. Wil son pour annoncer renvoi de la nole-ultima . tum à l'Allemagne. L'impression produik aux Etals-Unis permet de croire que le qmi e?' vernement de Washington, qui est prêt c. IP toutes les éventualités, sera soutenu pal en. toute la nation. C'est peut-être cela nui in cite le correspondant américain de la Ga 0î> zette ds Cologne à conseiller fràs discrète hT mcnt A Berlin de céder. Dans tous les cas , on n'attend. pas la réponse avant une quin I™*" zaine de jours. 3,UT» IMWUVAVM Pa" La crise ministérielle britannique est con «m, Bans sa réunion de jeudi, le cabine, est arrivé à un accord: sur les propositions '■ 'a qu'il jera au Parlement sur la question di -mir recrutement. Des propositions seront sou . mises mardi aîiœ Chambres, en séance se ssi crête. , alJ Le communiqué officiel qui fait part <7< est celle décision ajoute que la seule raison 'a"e' pour tenir une séance secrète est que les faits principaux et- les chiffres sur lesquels ™ la décision'du cabinet es} basée et dont le a',\, publication est manifestement indésirable s " pourront dire communiqués confidentielle vs.~ ment au Parlement. » rai- \HWWtMV VI- ?lsr A la Chambre des communes, M. Asquitl a annoncé que lord Curzon, après avoir exa, Sf" miné la situation présente des services dt l'aviation, avait présenté un rapport con "p1" cluant à une importante réorganisation. ' (WVWWVWiV Lra- iui te gouvernement allemand vient de don <TU1 ner en location au gouvernement brésilien A'î [)-ot.s navires allemands de fort tonnage in a!is lernés à Bahia. Ils ne devront être employé; ,r:il; qu'au service du cabotage, et le gouverne tlité ment brésilien s'efforcera d'obtenir Cassen liment de la' France el de C Angleterre a-fh . m de garantir les navires loués contre tes atta hIW nues ou la cavturc par les Alliés. îlat iant —— ♦ ans 5 EÛMUSIPUÊ BELGE ?" —- les ®a-_ SO avril. — La journée a été marquée pa des bombardements réciproques sur diver; points du front, belge, mais surtout dans 1 3 U1 secteur de Dixmude. cbel ii la Jt" ~ poli- Mes listes nos y£ de prisonniers nous jwwm uiv.v i«HK» L'accueil fait par le public à la liste de: !? cl° prisonniers que nous avons publiée naguèrt oi-VP a montré qu'elle répondait à un besoin mAe Pour salisiaire désir qui nous a été ex élevé primé, nous nous sommes vus obligés d: e né- procéder à un tirage supplémentaire. Ct jeux (irnijo est naturellement réduit ct nous en d de gageons tous ceux qui désirent se procure n «e 'cette brochure o nous envoyer sans retart ; une i„ur souscription, ,. Rapitelons qu'elle contient, en V1\'GT [0 QU AT HE PAGES DE GRAND FORMAT l Vé- les noms de quelques milliers de militaire. oetie belqes dont les noms sont compris enlri expé- la lettre A et DET inclus. nglc- Cette brochure, d'un si grand intérêt pou r"a- les Belges, sera expédiée franco contre Ccn mc!n" uoi de 0 fr. 60, en un don postal, au Sureai Ï.J?: riu Journal, rue do la Bourse, 28 ter, L, Havre. b Pour l'Angleterre, les demandes doiven porte Atre adressées à notre Lorsdon Office, 21 prou- Panton Street (Leloester Square) .'.onsJoi inter- S> W. Joindre B Qence. ' 1 Plus rien de commun avec les boches Tel est, nous écrit un ouvrier le mot d'ordre nnanime dss tranchées Nous venons de recevoir d'un de nos lec teurs, sergent d'infanterie au Iront belgt la lettre suivante que nous reproduison fidèlement : r Permettez-moi de vous fati-e connaître l'êtî d'esprit do tous mes camarades de tranchée; Vous croyez, dites-vous, que la plupart des si cialistes belges sont résolus à sortir d'une int® nationale, où ils s'exposeraient à un coude-, coude avec ios compagnons Austro-Boches; à • propos, voici l'idée qui règne ici. Tous les ot vnere avec qui j'ai parié et ils sont nombreu: faisant partie pour la plupart d'organisations oi vrières ou do syndicats, expriment une opinio qu'on peut résumer ainsi : « Après la guer.n boycotter tout ce qui est boche, provient de b1 Cherie ou serait en- rapport avec les boches. Voilà, en quelques mots, l'intention des ouvrier et que sont les ouvriers, sinon la grande mal rité du parti socialiste, aussi soyez certains qu s'en trouvera qui sauront le faire comprend! aux dirigeants du parti, en le;;r disant, voi co que nous voulons, nous qui avons tant eou I fert de la guerre : acceptez-vous? Si oui, reste Si non, à la porle. Dono voilà quelle sera la ligne de conduite d< ouvriers belges, après la guerre. le puis en r pondre, car vivant en tranchées aveo mes cam I rades, c'est ce que nous avons décidé et ça 1 propage de plus en plus. Et si l'on voulait, p; de belles paroles, comme certa'ns savent en pr noncer, nous en faire départir, nous invoqu rions notre vie à l'Yser, pendant tant de moi nos frères que nous svons vus te mber h ni côtés, les souffrances tant morales que phy£ ques endurées par nous et les nôtres qui étaic: ; restés en Belgique, tout cola nous donnerait uj ; telle force fie volonté quo rien lu monde i : pourrait l'ébranler. Mais en admettant que je sois complèteme dans le vrai el que V}us 'es ouvriers pense comme moi, co qui est presque certain, noi voilà rassurés de ce côté. | Aussi je voudrais que tous ceux qui pourrais1 : renouçr des relations avec les biches, en «ruoif-ce soit, puissent en dire autant; par exemple : parti majoritaire de Belgique,, oubliant les àtr cités de la guerre, ne reiombera-t-il pss en rc] ; tions avtc les bourreaux de notre pays, et ce : è cause da la religion, qui esi la ligne de co ' duite des deux partis gouvernementaux. ; Croyez, Monsieur le Rédacteur, que je ne vo drais ipas soulever la question religion, qui : se discute pas, mais il me semble que mon dou est fondé et je voudrais tant être fixé à ce sujet, Que notre correspondant soit pleineme: rassuré. La devise qu'il arbore est celle < tous les catholiques belges qui n'ont poa accomplir leur devoiT patriotique qu'à in: ter l'exemple de leurs évêqiaes. Le cardira Mercier et ses collègues ont prouvé de façc éclatante que la piété la plus ardente le sens catholique le plus pur ne peuv-e! enlever au patriotisme belge rien de l'éne gie et de la vigilance que lui imposent 1 crimes de nos ennemis. Les catholiques s lemands ont p-artagié la responsabilité t tous les forfaits commis contre la Belc cpie : ils partageront à jamais la réiprob tion que ces abominations soulèvent. L de nos amis romains, prélat belge d'ui doctrine théologique sûre et d'un sens c. tholkpie éprouvé nous disait naguère qu se sent plus près des patriotes belges 1 j bres-penseuTs que des catholiques ennem de notre pays. - t Ce mot-là, tous les catholiques belges ■ font leur et ils en tireront pour leur co: '■ duiV du temps de paix comme pour lei • conduite du temps de guerre toutes les co clusions qu'il comporte. Que notre corre pondant se rassure donc pleinement, lions trouvera demain comme aujourd'h ^ d'accord avec lui pour repousser toute arr ' tio avec les bourreaux de notre pays à qui ; que parti et à quelque religion qu'ils a 1 piartiennent. Si noms avions pu avoir la moindre hésit j tton à ce propos, elle aisparaîtrait certain . ment devant l'attitadle inqualifiable que cardinal von Hartimainn vient de prendre l'égard de notre pays. Non content d'al! . porter ses encouragements aux troupes c baiser, ce nui pourrait à la rigueur s'exp qiuer par un patriotisme aveuglé, I'a.rchev q'ue de Cologne s'est arrêté en Belgique n'a pas craint de laisser souiller sa'pourp aux yeux des Belges par les hommages d'i général allemand qui les opprime- A la veille de la semaine sainte, le carc raal von Hartmann n'a pas hésité à venir promener enl-re d'es baïonnettes prussienn dans la Belgique catholique... Le Pape affirmé solennellement que les soldat* *0i] mo.nds ne sont en Belgique que grâce à x crime, que rien ne peut excuser. Nos £v ques ont démontré ou'à ce crime, les troup cm kaiser en ont ajou té d'autres non moi] inexpiables en assassinant cinquante de ni prêtres et des milliers de civils, en ince dia.nt et en profanant nos églises, en co vrant de ruines toutes nos provinces et f violant tentes les conventions internati | niâtes signées ->ar l'Allemagne: Ni les prote • talions du P«pe, ni rappel de. nos évôqu. n'avaient obtenu jusqu'ici de l'épiscopat ail ; maad le moindre mot de réponse. Cette r ; panse, le cardinal von Hartmann vient < ' l'apporter en se solidarisant publiqueme | avec les bourreaux de notre peuple dans" ■ capitale de notre pays dévasté, âu mome; même où le cardinal Mercier est en but à leurs avanies. Ce nouveau coup a frani au plus profond diu cœur des catholiqui beli-ps ; on peut être assuré qu'ils ne l'a J blieront jamais. î Cs jiorapssaî aa peut être ' sise S® ZEETiM®& m I PENN \ sa Angleterre, 3 eeate e 1 1® ils IWÊI Ml MIL -))0(t IIS FRAPPENT UNE « MEDAILLE SATIRIQUE n A L'OCCASION DU TORPILLAGE DU « LUSITANIA » ! —o— Polybe (M. Joseph Reinach) publie dans le <i Figaro « du 21 avril un document qui montre jusqu'à quel degré de cynisme et ' d'abjection il faut descendre pour trouver ' le fond de l'âme boche. . 3' C'est un catalogue, en français, de médailles, volume de 156 pages avec les p'.an-,t ches, 65° catalogue publié par son auteur. En voici le titre : n La guerre européenne i- 1914-1916. Catalogue illustré de médailles, . monnaies, papiers-monnaies frappées (sic) i- et émis et ayant rapport à Angleterre, Bel-u gique, France, Italie, Russie, Monténégro, i- Allemagne, Autriclie-HongriR, Bulgarie, Turquie et aux pays neutres. En vente aux i- prix marqués chez I. Schulman, numisma-n tiste (sic), Keizersgracht, 448, Amsterdam, -, téléph. in'ercomm. n° .1864. » $ » & d: j. ([ Et voici le morceau capital écrit Poil lybe, la médaille que nous ne saurions e trop instamment signaler aux collection h neurs des deux mondes, surtout à nos amis f- d'Amérique, inquiets hier encore, frappanl z. aujourd'hui d'un pied fort leur vieille terre de liberté et de justice. B » C'est la médaille en l'honneur du tor 5. pillage de la « Lusitania ». La médaille esi J dite : « Le « Lusitania » torpillé », numére „ 821. u- n Je copie, textuellement, la descriptior de la page 84, avec la reproduction exacte de la typographie ; 821. Médaille satirique coulée par K Z G(œtz). G-ESCH/EFT uber allés. Une foul< i de passagers devant le guichet de la Cunart lc ligne où'la Mort vend les, billets. Au-dessus le du guichet c v n a. • f Unie, au-dessous FahiRKARTEv — Aus- > d\BE et à droito / it î iB i Rev (£rs). Kfixe Bantîwape ! Vue du " Lu it ! sitanSa » coulant. A l'eixergus : der gross ie campfeb = Lusitania = D'une» ein deut ie : se .es XAT'CHaoOT vErSoi-'Ct = 5 mai 1915 o- Bronze mm 56... fl. 7,25. a- Voir la reproduction sur la planche. la, n- « Médaille satirique ». J'ai rappelé, plu; haut-, le chiffre des victimes : i,145, don u. un très grand nombre de femmes et d'en îe fants. ^ » A quand la médaille de l'assassinat di „ miss Caveli ? » Le graveur Goertz est, paraît-il, conni des numismates ; son nom figure plusieur: , fois au catalogue. le » Je traduis les phrases allemandes. F » La- légende : « Geschaîft uber ailes » Jj c'est « les affaires au-dessus de tout. » 11 ii « Linie ». c'est ligne ( lignes de-l'Atlan tique, de la Méditerranée) « Fahrkartan n c'est billets ; « Ausgaie », distribution di " billets. rr » Au revers : « Keine Bannwars », vsu dire : « Pas de garanties ». En effet, seule ment les traités internationaux signés pa: -,e l'Allemagne, le droit des gens, l'humanité ï" Chiffons de pipier. Balançoires. » « Der Grossdampfer... » Traduction n « Le grand vapeur « Lusitania » coulé pa: ie un sous-marin allemand ». » La reproduction photographique de 1; ? médaille figure à la planche ni. ?" » Les figures au droit de la médaille son lS assez bien poussées ; la Mort, eai distri buteur de billets, rappelle la danse de Hol le bein. au cimetière de Bâle. Le médailleu a- allemand modale lourdement, sa frapp ir est molle. Le revers est banal, mais sembi a- un peu plus vigoureux. » S m ii- M. Rôinadi ajoute fort bien t >1- p- « Je ne suis pas bien certain que le fai d'avoir frappé cette médaille « satirique a. pour commémorer et glorifier le crime de e. pirates allemands ne soit pas quelque clic lc se, sinon de plus hideux, du moins de plu g ignominieux que l'attentat lui-même. n. » L'Empereur allemand et son gran ju amiral von Tirpitz sont des malfaiteurs d j, droit commun, l'un galonné, l'autre cou j. ronné. Tout a,u inoins courent-ils les ris ques des malfaiteurs de droit commun -e d'un Cartouche ou d'un Mandrin. Les offi :n ciers du sous-marin qui ont lancé les toi pilles meurtrières sont des esclaves, gros ij_ siers et brutaux, de l'obéissance passive ;e ^ 31'v a pas un officier de marine sur feu lg tes les autres flottes du monde, les autr-'a chiennes et les turques exceptées, qui n'au e. rait brisé son épée plutôt que de se fair ,n l'exécuteur d'un ordre aussi infâme Mai ji. de quelle boue peut bien être formée l'âmt »s sl 1 011 n®ut s'exprimer ainsi, de l'artist iS qui célèbre en ricanant cette hécatomb ;s atroce comme une victoire et qui en ba > monnaie ! (7 florins 23 la médaille d t. bronze.) ;n " ®t tout co peuple allemand qui, lu o- a ïé. le crime abominable e 3 lâche, et qui s'amuse de cette abjecte oom ■s rn-.moration ! Voilà, en un demi-siècle, c e- !w? ,a maison f'e Hohenzollern a fait d é- 1 Allemagne de Gœthe et de Kant. Si nou n écrasions nas « l'antre et la bête fauve n vt T"3 ferait-elle du reste du monde ? » Î5 —— — ">t — Sir George Fostcr, ministre du com » merco canadien, a annoncé qu'il allait er Vf er on Grandr-Bretagne et en France !S une commission d'hommes d'affaires cana J" diens pour étudier les moyens de dévelon per le commerça du Dom'inion. — — Deux Allemands,anciens directeurs di Syndicat du détroit de la Sonde, soupçon _ nés de fomenter une conspiration contré I. gouvernement hollandais parmi les indi-^ gènes de la colonie des Indes néerlandaises emt été déférés à une commission d'en 3 mièle oui sera présidée, snîvant tes ordre, de La Hayej par !e gouverneur de la co iQBiBi La fkmingo-germanisation de l'Université de Gand UN ARTICLE DE LA « LIBRE BELGIQUE » SUR >■ LES GAFFKS DE M. VON BISSING » La n Libre BeMque » consacre dans son numéro (35 un bel article à la question flamande. C'est intitulé : « Le>s gaffes de M. von Bisslng. — Les Flamands repoussent, avec hauteur les offns'du conquérant ». Nous en extrayons ce passage ; « M. von Bissiag « est trompé lourdement,. Il s'est mépris complètement sur le caractère belge, qui! croyait connaître, comme les attachés militaires allemands venus à ilruxel-les pour nous espionner et nous trahir, se sont mépris sur la valeur réelle de notre armée. 11 s'est, imaginé avec une candev.-tien teutonne qu'il «iffirat! do combler l.« f lamands d.o rûveiir et de donner satisfactions' a leurs aspirations pour leur faire ou-1-lier tes horreurs de i'ucr.upation et 'es précipiter dans les bras du conquérant, » Et ctMin sur coup, il s'est .mis à leur ac-i corcter toutes îcs réformes qui. dans sa pensée, devaient plonger tes Flamands dans l'allégresse et lui vaioir leur gra.itude éternelle. Des journaux flamands ont été créés; un théâtre a été ouvert' ; la loi sur l'instruction obligatoire a été modifiée ; l'application des lois sur l'enseignement .du flamand a été certifiée à des tlamingante notoires : le régime mixte spécialement institué pour l'agglomération bruxelloise a été supprimé ; des cours spéciaux dé Flamand ont étA créés dans les écoles normales ; les noms des rues ont éié presque partout flamandisés et, dans certaines villes des Flandres, M. von Bissing n'a ■pss craint de bannir complètement le français, au pont d'en interdire môme l'usage à la population. » Il ne resnait plus au gouverneur général en Belgique qu'une gaffe à commettre^ Elle ne s'est .pas fait attendre. M. von Bissing a annoncé son intention d'inscrire au budget de 1916 un crédit pour la transformation de l'Université de Gand en Université flamande. Cette fois le pays flamand s'est réveillé. Ii a jugé que l'autorité allemande dépassait le.-: bornes permises et qu'il importait à la sau vogarde de s-> dignité et de «on honneur de mettre fin à ces fantaisies compromettantes. » On trouvera ci-après la protestation .pleine de noblesse, de dédain, et de fierté pa-;riotkru.e dans laquelle les représentants de ta cause flamande ont stigmatisé cejmnœ il convenait cette insultante cexmédie, C est une dure leçon pour l'autocrate qui nous gouverne. Il s'atiendait à des actions de grâce, a des sourires. Au lieu de cela, on lui répond brutalement ; n Mêlez-vous de vos affaires et f...ichez-nous la paix ! » » Le réveil est dur. Excellence^ La « Libre Belgique » compAtit sincèrement à votre douleur et vous prie d'agréer l'expression de ses vives roodoleances. » LIRE EN 2" PAGE : DES TROUPES RUSSES ARRIVENT EN FRANCE La manifestation italienne en favenr de la restauration de la Belgique Une séance liistorique à Moniecitcria (Correspondance particulière du v « xx« Siècle ») Rome, 16 avril. Je suis encore tout ému du spectacle au-ejuel je viens d'assister et dont je viens de vous signaler l'importance dans un bref télégramme. . La Chambre italienne vient de reclamer solennellement dans une séance impressionnante et qui restera historieiue la restauration complète de la Belgique dans son indépendance politique et économique. Plus de quatre cents députés, et avec eux toutes les personnes qui se trouvaient dans les tribunes publicpies se sont levés pour applaudir les paroles énergiques de M. Sonnino. Le ministre des affaires étrangères dont on connaît le calme mesuré et la réserve extrême a déclaré qu'en adhérant au pacte de Sainte-Adresse le gouvernement italien avait voulu s'associer pratiquement et pleinement fpienamente) à une conception de la paix erui implique la restauration complète de l'héroïque Belgique. Le moi a pienamente » a été prononce par M. Sonnino avec un accent plus marqué, et ce mot là, ce seul mot,, dans la bouche d'un homme honnête et loyal, d un homme.réservé tel que M. Scennino, ce mot seul vaut mille traités. J'étais dans la tribune de la presse, et j'ai vu M. Sonnino- orononcer cc mot, le scander, la tête haute, le regard vers ses auditeurs. J'ai vu dans ses yeux rnie ce mot valait un serment, valait un gage, valait une promesse d'honneur à laquelle jamais l'Italie ne saurait manquer. Dans la tribune diplomatique on remarquait le distingué ministre de Belgique près le Quirinal, ie comte van den Steen. et son conseiller, le comte de Lichtervelde. J'ai nu interroger ce demier à la sortie. Il était foncièrement ému de la manifestation grandiose, imposante faite par les députés et par le public unanime en faveur de la Belgique. Pendant plusiesurs minutes tous debout ont acclamé l'Honneur la Fidélité, le Droit que la Belgique personnifie si admirablement. A la même séance avant que M. Sonnino prononça son discours, M. Méda avait parlé de la Belgiejue dans der, termes chaleureux que vous aur ez déjà signalés à vos lecteurs. T.e discours de M. Méda a été très applaudi. D'ailleurs les sentiments eiu vaillant député oatholique étnient connus, car M. Méda a été non un converti, nvais uu précurseur du mouvement italien en faveur de la Belgique. Bruzio Romane». La Noie dss Etats Dais à llemape - PLUS DE PIRATERIE OU LA RUPTURE ! " Le discours du Président Wilson C'est le président Wilson lui-même, cm .e , sait qui a fait part au Congrès des Etats-Unis, siégeant exceptionnellement, à W as-hinston mercredi, de l'envoi de la note-ulti-maium à l'Allemagne. M. Wilson a pro-noncé à cette occasion un grand discours où il a justifié la mesure extrême qui vient d être prise. 11 a dressé le bilan de la piraterie allemande depuis plus d'un an eju elle s'exerce, a rappelé les tentatives répétées et vaines de son gouvernement pour amener l'Allemagne à renoncer à ses procédés criminels, et a souligné le caractère spécial de l'action des Etats-Unie. La république américaine, en prenant énergiquement la défense de ses droits, défend du même coup les droits de toutes les nations neutres, dont les sujets sont exposés, du fait de la piraterie boche, aux mêmes périls que les citoyens américains, 'On lira avec intérêt co grand discours, qui marque pour les Etats-Unis la date d'une virile résolution, et constitue contre les crimes des Barbares un réquisitoire émouvant dont l'écho retentira dans ie monde entier. La situation des relations extérieures a pris une tournure telle que je sens qu'il est ie mon devoir de vous 1 exposer de la façon ia plus franche. Il faut se rappeler qu'en février 1913, le gouvernement impérial allemand avait annoncé l'intention de considérer comme zone dè gusrro les eaux entourant les lies britan-i.iques et de détruire tous les navires marchands appartenant aux armateurs ennemie trouvés d'ans cette zone ; il enjoignait aussi a tous les navires, les neutres aussi bien epie les belligérants, de se tenir à l'écart -se ces eaux ou d'y pénétrer à leurs risques et périls. Le gouvernement américain protesta instamment, Sa thèse était qu'une pareille poli-ticme devait forcément impliquer dans ia pratique, une criante et indubitable violation d.' droit df« cens surtout si les sous-murins étaient les instruments do cette politique, attendu epie les règiess du droit des gens, fondées sur les principes humanitaires et établies puur la protection do la vie des non-cernbattants en mer, ne pouvaient matér.?!-lement pas être observées par ce genre de vaisseaux. Malgré la protestation instante des Etats-Unis îe gouvernement impérial allemand commença à appliquer aussitôt la politique annoncée. Il exprima l'espoir que, du moins, les dangers implicp-'és pour les navires neutres fussent réduits au minimum par des instructions re'oises mis œrmnaudsnis des scrus-marins. Il assura le gouvernement américain iru'il prendrait toutes les précautions .possibles, tant pour respecta* les droits d-*"-; neutres ejue pour préserver la vie des non-combattants:UN AN DE PIRATERIE Que s'est-i! passé en réalité depuis ûïi ah ? Il a été prouvé que ces espérances n: sont pas justifiées, qu'il est impossible d ■ remplir ces promesses. La politique de 11* guerre sous-marine, contre le commerce ennemi a été poursuivie par l'Allemagne, malgré une rsolonnelle protestation de ce gouvernement. Les commandants des sous-marins allemands ont atlaeiué les navires marchands avec une activité de plus en plus grand,», non seulement dans les eaux entourant les lies Brifanniqnes.mais partout, où ils pure.it les rencontrer. Leur conduite devint plus cruelle à mesure que les mois s'écoulaient. Ils firent de moins en n .lins de distinction entre ceux qu'ils attaquaient ; perda.it foute espèce de retenue, i'3 attaquèrent) sans remords les navires de toute nationalité qui s'acquittaient de toutes espèces do missions, des navires neutres, même quand ils allaient d'un port neutrp à un port neutre ; ils détruisirent aussi des n-J-vires ennemis en nombre toujours croissant,LES BATEAUX .MARCHANDS ONT LE DROIT D'ÊTRE ARMES Au mois de février de cette année, l'Allemagne informa ce gonvernement, ainsi que d'autres gouvernements neutres, qu'elle avait des raisons de croire qne !c-gouvernement anglais avait armé tous les navires marchands liritanniejues et leur avait donné des ordres secrets d'attaquer tous les sous-marins ennemis qu'ils pourraient rencontrer en mer et crue l'Allemagne, dans ces conditions, était en droit de traiter tous les navires marchands armés des belligérants, comme des navires do guerre auxiliaires tfu'elle a le droit de détruire sans avertissement. Le droit des gens a depuis longtemos re* connu le droit pour les navires marchands de porter des armes pour leur défense c» de les employer pour "repousser une attaque, bien quo l'emploi de ces armes dans de pareilles circonstances dût se faire à leurs risques et périls. Mais l'Allemagne s'arrogeait le droit de rejeter toutes ces conventions en des circonstances qu'elle ejualifiait d'extraordinaires. LES PROMESSES VIOLÉES Les termes mêmes dans lesquels elle

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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