Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 17 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ms3jw87r3j/
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22e ANNEE. — Sérienottvelle.—N' 494 Le numéro 1 10 Centimes (5 CBHT1MES AU FUdMT) Vendredi 17 Mars 1916 rédaction & administration f? rus d6 Îa Bonrss — ^2 HAVRS Téléphone: Le Havre a* 14,05 Sif-scisur ; FIFJàHD SEl'EA» Toutes les communications concernan la rédaction doivent arc adressées s8,",rue de la Bourse. Le Havre* LOfêOON OFFICE: i»1, Panton Street LE XXe SIECLE ABONNEMENTS Franc» 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7sh.9d. par trimestre Autres paye.. 3 fr. » par mois. p . 9 fr. » par trimestre { PUBLICITÉ rjfadresser à l'Administration du journal au Havre ou k Londres -^Annonces 4'paget O fr. 40 la ligne { Otites annonces** page: 0fr.30lallg » Les petites annonces sont également reçues à ta Société Européenne de Publicité, io, rue de ta Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien i^elye paraissant au Havre POUHLIJIilON 1 SE TOUS LES BELGES ! _—j;Q«——• | UiH tre Encore deux voix qui la réclament g avec autorité au, ,—0— cr'] coo t i (t Belgique » de Rotterdam a publié * difa son numéro du 13 mars un article que , 0 nous sommes heureux de reproduire ici. En pa voici le .textes ï — « ivs 'gens diront en entendant formuler le 'désir «lo°voir rumen nationale se continuer flïfrU Va guerre : « Vous êtes des illumines ou SKmî ES ces gens qui ne sont pas des politiciens, tout en appartenant à un parti a parce qu'il faut appartenir à quelque chose », se baseront pour qualifier un programme d'union nationale do rêve ou d'utopie sur les agis-eements des politiciens de profession. Evidemment, si l'on ne considère que ces •udsscments même réfrénés à l'heure actuelle, c'est à désespérer de tout. Mais si l'on veut bien » rflfléchir un instant, les politiciens professionnels ne sont rien sans nous, les électeurs. Ils sont ce que nous voulons bien les faire et dans 11 mesuiv où nous les écoutons. Nous pourrions . répéter d,-s 'électeurs, ce qui fut dit a la con- ™ v. ntion au sujet du Tiers-Etat : « Le Tiers-Etat oui n'Oit l ien veut être cc qu'il est, c'est-à-dire j» Tout ». Or, Tout ici c'est l'Intérêt national, cest u pays Et nous sommes tous d'accord, n'est-ce nas pour vouloir le bien Su Pays, pour mettra ' ' fin tL colle lutte pour dos intérêts secondaires «• _ TOlK des politiciens — qui nous faisaient ou- t'< Mier l'objet de nos disputes pour ne considérer que des questions d'étiquettes, de groupements. Nous sommes d'accord, parce que la guerre a singulièrement élargi nos idées et no? vues, w parce que tel souci que nous considérions Somme essentiel nous paraît mesquin, parce nue tel ,ihi t que nous négligions nous parait P flhai inlti'ît formidable. Devant cette évolution u giSnérn'.e ,Vs idées, les politiciens qui n'ont pas o chanaé — il y a des exceptions — nous doivent P apparaît"'1 trîs qu'ils sont, c'est-?i-(lii*c des sens * ce point oréoccupés (Teuvmêmes & un moment où chacun no s'ocnme que de la patrie, qr.e toute leur attitude d'hier comme colle de 0 demain doit être «ond»nin5e. _ . p Aux autres, aux politiciens intelligent^, aux hommes de 'fur, n" sommes nous pas en droit j, de •lire : Vo.ilS-JMHS .ftpnurnissisz comme (Tes 0 j.vn? vi7.Jnmnip.nt Vos niinrètiPÉï snmtiii- ^ fiaient en raison même de la violence do votre îaftjracro. nous mftmp-s. nui vous suivions, nous nnrln«înns vos svmtwtfnes ou vos r«ncu- j nés. rnnendnnt. nue de fois ne nous avez-vous g ,>ns dorme l'exemple. que vous soyez ratbnl?- c ques. libépaux ou mfanc socialistes, de la plus ? pn.rfni?n hnrmonîe' entre vous quand, devant le c »9nî5 vï du conseil fl'ntfmîTitetrntfarh d'une so- j ciété anonyme, vous discutiez des intérêts de , eefîn société. " ^ fTet exwwvîe, chacun de nous l'a connu cent . Alors nuoi, ce qui es! vraî pour une «?o- ( ciété capitaliste, no nouerait l'être quand il s'agit eu Pays, c'est-à-dire de notre h'r.n ft tous ? , C'est à nous, les maîtres d? ycuIo!? Jermcment qu'il en soit aur-ï, c'est 5. nous a choisir parmi ■?<mx qui solliciteront — qui solliciteront, ne ( rouôiîions pas — notre tertfiance, ceux qui , nous donneront \es gages les plus sûrs de bonne gestion de notre Domaine commun et } rVuii souci S'~vô du Bien public. Que les antre?, les marchands d'orviétan, ( Grandissent si haut qu'ils veulent.leurs foudres ; t}p carton argenté, peu nous chaut. Xe pou-vons-nous, pour notre part, nous faire 'de rnu-fcueHes et honnêtes concessions ? Catholiques, ne , pouvons-nous admettre la générosité des vraies j idées libérales, reconnaître que l'on peut pen- . sei autrement que nous et être un honnête ( homme ; libéraux, pe pouvons-nous _ admettre que l'idée catholique est l'idée de civilisation, ;-o.;onnaître lia fécondité fraternelle de la tradition catholique ? Aux revendications socialis- : (es ne poftvons-nOus, ne devons-nous pas es- , sayor de satisfaire en vertu même ue notre fraternité ? Aux socialistes enfin, ne pouvons-nous , demander d'un peu sacrifier de leur înternatio- ] nalisme pour songer un peu plus à leurs « frères » immédiats, leurs compatriotes ? , De tout cela nous avons donné le fécond . exemple en ys heures tragiques. Un peu moins do dénigrement systématique, ira peu plus de respect de .-oi-méme et des autres ferait le reste. Le voulons- nous î » Nos lecteurs auront remarqué combien les sentiments que reflète cet article» s'accordent avec ceux que notre journal ne cesse d'exprimer. Nos confrères de la « Belgique » qui appartiennent à l'opinion libérale né parlent pas autrement que les rédacteurs catholiques du « XX0 Siècle »jîui ont eux-mêmes la ioie de se voir en parfaite communauté d'idées avec leurs lecteurs. En même temps que l'article de la « Belgique », nous recevions une lettre d'un (le nos plus anciens abonnés qui représenta longtemps au sénat un arrondissement des Flandres. On va voir ce que pense ce vétéran de nos luttes politiques des conditions dans les-twelios le< Belges doivent dès maintenant et à l'avenir collaborer d'un même cœur à toutes les grandes tâches nationales. "A nue nous écrit cet ancien sénateur catholique : '< Je suis avec intérêt votre polémique sur ce que sera la Belgique de demain : — J'ai foi dans sa résurrection morale, matérielle et politique. Son avenir sera ce que vaudront ceux qui survivront. Je crois a l'union des partis comme au îendemain de 1830. La -leçon a été plus rude que naguère,s, et il v a lieu d'espérer qu'on remisera pour longtemps sinon pour toujours les querelles qui nous ont, divisés. En s'inspirant des idées de tolérance et de charité dont tous les pays alliTs nous ont, comme le gouvernement belge, offert jh touchant et instructif spectacle, la presse peut beaucoup en taisant, jusqu'au nom des idées qui nous ont divisés, pour nous aidor à les oublier, au lieu de les faire revivre. Tant de problèmes importants attendront à leur retour les législateurs de demain ! Il est désirable que ces problèmes soient dégagés, des idées et des passions, qui nous obsédaient pour être résolus avec sagesse et maturité, afin d'assurer à la Belgique nouvelle une ère de prospérité qui est 'dans les vœux de tous ceux qui lui portent intérêt. Savoir admettre et tolérer que son voisin pense autrement que soi, sans pour cela le considérer comme un adversaire est un état d'esprit que ln presse devrait prôner avanî tout. CTest pour l'avoir oublié, que l'arène politique a été si néniMe à contempler ! Domain le terrain sera net et si vous le voulez Bien, 'le restera, et vous faciliterez ainsi la tâchc des hommes de bonne volonté qui travailleront demain, à. la prospérité et à la gloire du pays. Agréez, Monsieur Te Directeur, etc. » Nous remercions l'éminent auteur de cette lettre dés encouragements si précieux qu'el-| le nous apporte. Est-il nécessaire d'ajouter que le concours du « XX0 Siècle » esi acquis à l'œuvre d'union nationale que notre correspondant préconise ? Cette œuvre f n'est-ello pas celle à laquelle ce journal se dévoue sans réserves depuis qu'il a reparu au Havre? Elle nous a valu parfois quelques critiques. Combien nous en sommes consolés par la conviction chaque joui* plus <» forte que la politique que nous ne cessons ^ de détendre ici est bien celle que veulent J la presque unanimité des Belges à quelque parti qu'ils appartinssent avant la guerre . LA POLIÏIPIHTËRIEURE ; DE L'ALLEMAGNE ; La session tfu Reichstag. — Démission de von Tirpitz. — Qu'ativïencSî'a-t-n «te ta | guerre sous-marine ? — On demande des explications au chancelier. — Des niiagec à l'horizon. ■ La session du Reichstag a été rouverte le ; 15. La première séance a été consacrée uni- . ; quement à. entendre un discours d'ouver- > . ture où le président de l'assemblée n'a mis t rien d'autre que les compliments d'usage > , aux armées et une pâle allusion aux diffi- i l cultes de l'heure présente. Le calme dans , lequel elle s'est déroulée est peut-être un 5 indice de l'état d'esprit particulier créé , dans les milieux compétents par l'échec J . permanent do Verdun, mais il n'est pas *j r permis d'y voir un. présage pour la session tout entière. ; i La « Gazette de Francfort » est en effet la première à nous avertir que les débats s sur les nouveaux impôts seront vifs, s Et puis, en dehors de ce qui est de la coin- ' t pétenee de l'assemblée, la situation actuelle = n ile l'Allemagne parait offrir matière à des ' q dtlbats, à des intrigues, à des surprises ' ,t peut-être qui auront leur contre-coup au ' s Reichstag. f )- 4» jfc La démission de l'amiral von Tirpite est c e officielle. C'est l'amiral Capelle qui le rem- place. Von Tirpitz était considéré comme t * l'un des nlus fougueux annexionnistes de f ■' l'Allemagne, et ses idées sur la guerre à . •s outrance étaient reflétées sinon exprimées, i dans les articles du comte de Reventlow. e On a dit que le chancelier et l'amiral n'é- , 5' taient pas souvent d'accord. Il est bien dit- ï ll_ ficile d'être renseigné sur le fond des cho- i ?? ses quand on est séparé de l'Allemagne par des millions de baïonnettes et quelques di-® zaines de dreadnoughts, sans compter les [ le ciseaux de l'Anastasie boche, qui ne pennet- i tent pas qu'on trouve dans les journaux ' ae allemands tout ce qu'on y voudrait trou- I ver ; mais il est également difficile de ne I " pas trouver de connexion entre le départ i :!.! du grand organisate»- de la guerre des , , note officielle suivante qu: ! _! a été publiée mercredi à Berlin : : « Le bruit suivant lequel la guerre sous- . ™ •■•a line aggravée, telle qu'elle est annoncée ". dans le mémorandum adressé par le gou-P vernement impérial aux puissances neu-et «as appliquée, on sera ajour née, est complètement inexact. n Jamais aueune autorité responsable n'a ' songé à ajourner ou à se dispenser de prati-quer cette guerre sous-mariile, qui est en plein développement. » Cette note ne peut signifier qu'une cho-e3 se : qu'il a été ou qu'il est question de n_ cesser les pratiques de von Tirpitz ; à •te m0'ns qu'elle ne veuille dire que la décision re de les arrêter a été réellement prise n, **=s 'a' Nous avons signalé la réunion immi-■?" nente de la commission des affaires étran-gères du conseil fédérai allemand, à. l'ins-tigation des Etats du Sud et sous la prési-ilence du premier ministre de Bavière. Cet-te commission ne se réunit presque jamais, e" et la Prusse n'y est pas représentée. Sa convocation inattendue indique qu'il y a une véritable crise de la chancellerie im-périale, et que M. de Betlimann-Hollweg, oe devi-a s'expliquei-. Ie- Les raisons principales pour lesquelles lé chancelier a perdu beaucoup de son crédit sont d'abord l'ignorance dans laquelle le peuple allemand est laissé sur les buts ic- de cette guerre. Le peuple allemand deman ne de 0ù, diplomatiquement, on le mène de-ef- puis dix-neuf mois. Le chancelier a inierdr •e- à la presse de parler des buts de la guerre •e: La presse supporte malaisément ce haillon ui il est évident que, derrière le chancelle' u- ces critiques visent directement l'empereur a], de H parait impossible de trouver un lien ta^ entre tous ces faits, mais il n'est pas de * fendu de conclure que le ciel politique d l'Allemagne est aujourd'hui chargé de tri-d gros nuages. ffiort du flénëral Ter 1 nden Nous apprenons la mort du général Terl.. [len, aide-de-camp du Roi et chevalier d'hor neur do la Reine,idécédé à Bruxelles le 2i février, à l'âge de 63 ans. C'est la cruelle maladie qui l'avait ennpèch. de reprendre d« service pour la guerre et qu 1'await corttraint à rester en Belgique occupée, qui l'a emporté. Après de brillantes études, le général Tir-lindeo, avait été nommé, il y a trente-cinq ans, officier d'ordonnance du Comte de Flandre, et chargé de l'éducation militaire du Prince Baudouin, frère aîné du Roi. Lorsque le Prince mourut, il devint aide-de-camp du Comto de Flandre, et, & la mort du Comte, il demanda a être mis à la retraite, pour pouvoir devenir chevalier d'honneur de ila Comtesse de Flandre et ne pas quitter la famille royale, à laquelle il était profondément attaché. H resta au palais jusqu'à ses derniers jours, car, après la mort de la comtesse de Flandre, le Roi daigna le nommer chevalier d'honneur de S. M. la Reine. Le général Tirlinden était le frère de l'honorable procureur général à la Cour de Cassation.Deux de ses neveux, MM. Robert et Etienne Tbrlinden, sont tombés au champ d'honneur.Nous présentons A la famille du regretté défunt l'expression de nos chrétiennes condoléances. ~tt ■ r* * * iï" 4es catholiques allemands L t continuent... y ILS ACCORDENT PLUS D'AUTORÏTK AUX :c DIRES DES SOLDATS MASSACREURS ;e QU'AU TEMOIGNAGE DES EVE-u QUE3 BELGES l ^ >5 On se rappelle que c'est pour venger cou- h s ire les accusations d'un Dr Rosenin&rg,proi es- r ts seul' au grand séminaire de Padenborn, ai is i honneur des Belges, que le cardinal Mercier m it >t les autres membres de notre épiscopat sj j tvaiont adressé aux évéques allemands ia si etta-e qui a fait sensation dans tout le mon- cj _ le civilisé. gi Les protestations solennelles de nos évé- ti lues n'empêchent pas le professeur Roson- d .•erg de continuer son œuvre- de calomnie, te la-ns le dernier numéro de la revue.n Tlieato- y ,'ie und Glaube », 'il vient de publier un long (i trt-icle ou iil prétend se défendre contre les q atholiqwes fiançais qui avaient été obligés, e: . -u« aussi, do réfuter ses contre-vérités. u Lo « Tijd n nous appoi'te dans son numéro u lu 8 mars une coirespondnncè do Cologne jj lésiimant cet article. On sait que lo corn s- , .tondant du « Tijd » à Cologne a servi plus r, l'une lois de truchement complaisant aux. n le atholiques allemands. Cette fois, ils sont j-ii- «Héa t-rop loin et le correspondant du «Tijd" s, >r- ui-inéme s'élève contre leur imprudence. ï lis Nous reproduisons la partie de cet*e lettre ge )ù le correspondant du « Tijd » s'occupe des s fi- iccusations* répétées par le protesseur de p ns ' 'aderborn contre le clergé belge. x- :™, » Il est dit à l'adresse du père Janvier que » ec jeaucoup des atrocités ènmnérées dans la c as orochu-re française sont absolument dénuées P le fondement : il est provisoirement impos- <1 ■ible d'établh- d'une façon pépètoptoire si le 1 te, clergé belge a pris part à la guerre. Jamais c .es catholiques allemands n'ont admis que P les ecclésiastiques belges aient mutilé des 1 u-lessés ; mais «I est établi par des témoigna-ji' ^es recueillis sous la foi du serment que t'es I® ecclésiastiques belges ont pris part à la lutte . ' des francs-tireui-s contre l'année allemande! ., .-sic). Il faut reconnaître que les évéques belges sont de bonne foi lorsqu'ils défendent eurs diocésains ; cependant, Mgr Heyien an-lance au sujet de la guerre de francs-tireurs est des choses que le Livre blanc allemand réfuie m- ^.ememont ! (Note du correspondant : Voici ne encore ! un Livre blanc de soldats, qui ont-de pris une part effective aux massacras en Rel-à gique a plus d'autorité auprès'du clergé allées, mmid «nue h» déelarations eu tous cas plia. -w. .ibjectives et plus soucieuses de la vérité de :'é- cardinaux et d'éveques, dont la vie d'éludés, [if- .e caractère de formation ascétique et l'hon-io- néteté par dessus tout donnent après tout de lar ueilleures garanties qu'une soldatesque di- aliénée). Malgré toute l'estime qu'ils ont les pour le cardinal Mercier — c'-ost le professeur et- liosenberg qui parle — les catholiques alleux uiands déplorent hautement son attitude en >u- Belgique. (Note du correspondant : Malgré ne 1 estime qu'ils ont pour les catholiques allé- ■ art ma-nds, les catholiques belges déplorent hau-les .ornent l'invasion allemande condamnée par qu: le Pape et l'attitude des Allemands en Belgique, pourrait-on répondre). Ii est iinpossi-us- aie do se faire une opinion sur les prétendues cé( -.trocitês tant que dure lo présent éta t de eho-ou- ses ; c'est pourquoi l'affaire devrait être lais-bu- sée entre les mains des « amtliohe nichtkon-111-- .essionne.llé Stellen ». Le professeur Rosen-uerg ne dit mot de la demande réitérée de n'a lipiseopat belge pour qu'un tribunal soi-t iti- '.onstitué par les deux parties avec un présien .ienit neutre. n De nombreuses pages, traitant toutes ho- ortes de questions de moindre importance, de sont consacrées à une réponse à l'article de à Mg-r Batiffol. I./e professeur Rosenberg re-ion ^rette qu un grand savant comme Mgr Batif-ol soit devenu « victime de la psychose de guerre ! » n II est et il demeure remarqua-bile dans cet- -m>- e littérature que du côté allemand il soit par-;an- .é si peu de la plus importante des questions: 'ns" .a déclaration de guerre de l'Allemagne fut-ési- elle justifiée ? Pour la réponse à cette ques--et- ion, on so borne a renvoyer au livre blanc ais, Le correspondant du « Tijd » s'est chargé ui-mème de souligner ce qu'il y a d'odieux tans les accusations du théologien de Padeiv s' loin. Nous nous contenterons de constater le ,, ulence prudent que ce professeur loquac-"S" 1.1'de sur ta proposition des évéques belges -r,,l ;e silence suffit à faire justice de tout son rats «™pMet, LESFAÏTSDÏÏJ013R les derniers événements intérieurs île "'Uloimione sont l'indice d'un malaise poli-ique dont les principales manifestations ont la démission de l'amiral von Tirpitz cl i convocation du Conseil [édéral. l.e Rcichs-■q vient de reprendre ses travaux au mi-■u de ces conjonctures. vwvwvvwvV Une dépêche de Home dit qu'un nouveau ovpe de cinquante députés se séparerait'm ■ 'e M Giolitti pour soutenir, sous la presi '".lice du député Celesia (un ancien partisan '<>. M. Giolitti), la politique de M. Salanara tvwvwww Le Conseil national suisse a terminé le. lébat sur la neutralité et les pleins pouvoiri 'u Conseil (édéral. La motion votée par Vas semblée approuve l'usage que le Consei, fédéral a fail de ces pleins pouvoirs en vin ite conserver la neutralité. Résolution pratique ■ la commission de .neutralité du Con■ <eil fédéral a décidé de porter le nombn 'le ses membres de 15 à 21. iwwvvvwvl Dan? ".n discours qu'il a prononcé mer ■ credi à la Chambre des communes, tnre i Kitchener a attiré l'attention de l'asscmbléi 1 s tir le sérieux de la situation. Il a jait appe . au patriotisme des hommes mariés, tout et . exprimant l'espoir que les enrôlements di . célibataires seront suffisants. 'est-il bien mort ? Le bruit courait, mardi, Athènes , que le général Ismaïl-LSkki; chef du commissariat, remplacerait Enver pacha, ministre de la Guerre, qu'on suppose mort- Un fait significatif est que la. légation de Turquie à Athènes, qui jusqu'ici niait catégoriquement tout attentat contre Enver pacha, dit simplement aujourd'hui qu'aucune nouevlle officielle' n'a été reçue concernant la nomination de son successeur. Le Ui gnsîro-allsiaiîfl conseille ie plitipe et cenenie 01 des devoirs au allies —It0<( et Voilà, plusieurs mois que l'Allemagne po pousse son offensive en Autricihe-IIongno pi — écrit dans 1' « Œuvre » du m mars M. pt Henri Lorin, professeur à l'Université de d'i • Bordeaux. Dès avant la guerre, alla s est ct i assuré des collaborateurs dans la place» ei: ' même : lo. bureaucratie vieillotte et pares- ex - seuse qui est proprement autrichienne ne n< 1 saurait, de l'avis de certains de ses disciples pluis dégagés de parti pris, être regénérée autrement que par une inocula- " tion de méthodes et peut-être de personne] ■ d'Allemagne ; l'agriculture hongroise oit-tend, d'un rapprochement plus étroit avec - l'Empire allemand, l'extension de marches gi ' d'achat pour ses principaux produits ; ta 3 quant à l'industrie autrichienne, d'habiles se , eii'treinetteurs lui représentent qu'une al- y( liance intime avec les capitaux allemands, le 1 une distribution équitable de la fainica- oc - tion entre les diverses usines, la renforce- » " ront sans qu'elle ait à craindre une> con eu r- » s rence ruineuse. Allemagne et Autriche for- » c meiuient ainsi le bloc économique de l'Eu- » ^ rope centrale et c'est là, en résumé, la thè- »> J se du livre capital de Naumann, « Mittel- » Europa ». . Jï Ce proiet se heurte à des difficultés con- > j sddérables ; il est encore en Autriche, sans » 2 parler des sujets aujourd'hui slaves de n François-Joseph, des Autrichiens de race » & lallemande qui n'ont pas abdiqué toute idée i d'indépendance nationale. Supposons ce- n" s pendant le problème' résolu, dans le sens que désirent les capitaines d'affaires de h n l'Allemagne : l'Autriche, apaisée par des s concessions politiques en Pologne, n'est s< 0 plus, en matière économique, qu'un « bril- B s lant second ». Quelle que soit La formule s< . du régime intérieur adopté, qu'il y ait ou d, s non des douanes particulières entre l'em- n e pire allemand et l'Autriche-Hongrie, l'union n :î des deux Etats est réalisée contre l'étran- a I- ger ; tous deux se fermeront, plus ou moins n i, hermétiquement, à la pénétration des pro- ,. duits de l'extérieur et dirigeront de con- d rf ceit des invasions économiques eontre les s tiers : de plus, ils s'érigeront en zone-ba.r- d j rière sur le trajet des relations entre l'Oc- 1- Ll cidentet l'Orient de l'Europe, donc en obs- e j_ tacle aux libres communications entre les q associés actuels de la Quadruple-Entente, n Sans souci, de nous montrer plus, au tri- i- q chiens que l'empereur d'Autnc^:, il est in- c. dispensable que contre cette offensive éco- n nomique des Allemands une défensive s'or- t; !C ganise de notre ptart. Une coalition com- <1 pacte de 120 millions d'individus (nous il il conservons provisoirement les chiffres des n. populations"d'aujourd'hui) gouvernés de n Berlin, même si Vienne et Budapest demeu- r ,n rent des capitales régionales, serait une r force .redoutable ; ne nous résignons pas . prématurémeait ù la voir surgir tout armeé. [- Donc, que les Alliés, sans tarder, se pré- s IV parent chacun chez soi ; qu'ils abordent q j. entre eux l'étude des relations économiques t internationales.' o >s Leur accord peut briser l'agression aile- l 0_ mande, sûr ce terrain comme sur les au- / s_ très, 'rouït d'abord,, ils doivent proclamer i officiellement, solennellement, leur solida- c î. vité économique, expression nouvelle de la j< je solidarité diplomatique et militaire qu'a _ consacrée le nacte de Londres ; rien ne sera j_ p^s réconfortant pour eux-mêmes, plus suergestif pour les neutres, et peut-être pour certains des ennemis. Ou'ils discutent, en-t suite et ie a'ns tôt. possible, sur les movens 1^, pratiques d'affinn^r cette solidarité. Sans ( e. désemparer, (me chacun mette au point les 1 j,f_ arme® qnî lui sont nvonres>. Le moment nous paraît venu de sa>sir l'opinion de ces ouest ions, aussi cnmnJexes au'esspntielles pour les proches lendemains-r_ nous essaierons ici de lui présenter quel-... ques doc.umftnts. Comment dans les tranchées, 1 envisage ravemrde la Belgique < Comment on apprécie, au front, dans les ranohiées, les questions de la neutralité it de fa guerre jusqu'au bout, . 011 en jourra juger par la lettre que nous : ïutblions ci-dessous. Cette lettre n'est jus signée, mais elle n'en mérite pas moins l'être publiée, car elle traduit exactement ït nous dirons môme, — encore que le ton 3n soit vif, — « modérément » les opinions >.vprimées dans de nombreuses lettres que :ious envoient des militaires belges. * < Voici donc cette lettre : i u Front belge, 20 février 1916. j » Cher XX' Siècle, » La Déclaration des Puissances a la Belgique, ainsi que les commentaires dont eer- > tains journaux l'ont entourée, n'ont pas été < sans surprendre beaucoup ceux qui, ici, < versent leur sang sans-regret pour la Patrie. ] Ici. cette Déclaration a été accueillie par s oette réflexion : « Quoi ?... Mais n'est-il pas d évident que notis aurons notre mot à dire ] n lors de la réunion autour du tapis vert ! ] « N'avons-nous pas été les premiers a rece-» voir Je choc formidable des meilleures ] » troupes du kaiser î Malgré que les secours » attendus n'arrivassent point, nous avons ■ ii disputé pas à pas notre territoire à l'en-i nemi; nous avons montré que nous étions -n dignes de nos pères. Gomment pourrait-on j » donc encore, après cela, nous traiter en n mineurs ? » » Ceci n'est qu'un faible aperçu des com- . mentaires qui ont été faits ici par tous, et soyez persuadé qu'ils ne sont pas les plu» • hardis. » Quant a nous épargner la peine de pous. sor la, guerre jusqu'au bout et de défiler à Berlin : « Unler der Linden », qu'on n'y songe pas ! Nous avons été les premiers au danger, nous réclamons noire place a l'honneur ; et puis il faut bien que nous allions montrer aux Allemands de la-bas que nous avons profité des leçons de la guerre. Noue n'y manquerons pas. « lit que vient encore faire la k Neutralité de i-a Belgique » dans tout ceci ! Nous ne sommes pas de profonds politiques* mais, depuis tant de mois de guerre, nous sommes [-..ibitués a voir les chiises dans leur réalité et ce mot de k Neutralité » est pour nous quelque chose do si abstr ait que notre esprit ne le peut plus pénétrer. C'en est fini à tout jamais de ce substantif qui noue a coùt-6 cher. Et que plus jamais un député ne vienne nous dire du haut de lo. tribune : « Pourquoi tous ces crédits pour l'armée î Ce sont des déposes inutiles, attendu que nous sommes neutres ! » » Maintenant, pour finir, nos vifs remerciements à tous ceux qui ont bien voulu nous raippeier qu'au règlement dos comptes il serait'possible de porter nos frontières de l'Est en peu plus foin, de façon que les Boches ne puissent plus brûler Louvain. Cependant, s'il devait nous échoir plus de pays que nos anciens » cantons wallons n qui nous ont été volés en 1.815, de grâce, qu'on fasse autant que possible, le vide dans ce nouveau ti-rritone ! La terre, oui ! Les habitants, non! Nos pauvres compatriotes ruinés par la guerre potnTont s'installer là. Ce sera, une 'juste compensation à leur malheur et ils sè chargeront de repeupler ce pays, n CÔHIÎUKIOIIE BELGE »0« 15 fc":ïa\'«. — A part uni bombardement ré-ci, fxroqoe de la région au nord de Pcrvyse, rien à signaler sur lo front de l'armée belge. ÉCHOS HOU M. P. Poullet, ministre des Sciences êt des Arts, est pai Ii jeudi soir pour les Pays-Bas. l.e ministre compte séjourner à La lta.ye tue couple de mois, puis reviendra s'iuslùl-'er au Havre. —o— Encore un écrivain français tué à l'ennemi M. Maurice Barrés annonce dans les ter-nes suivants la mort d'Emile Clermont : « Que la gloire et le salut de la patrie collent cher ! Rm-ilo Clermont vient de s'inscrire tans le martyrologe des lettres. A sa sortie le l'Ecole noimalo, il avait publié, avec M. K. lourgeois, un livre d'histoire : k Rome e! Na poléon III », puis coup sur coup (chez Ber-i-ard Grasset), deux romans pleins d'art et ie passion : « Amour promis » et n Laure ». 1-eux livres ardents ot fiers, comme il éljit iii-même. Je voulais encore espérer: nul dou-e n'est plus permis. Son frète nie confirme !e malheur de notre corporation : le lie.ute-îant. Emile Clermont est tombé, le r> mars '1ernier, près de Maisons-de-Cliompngne : il ■st tombé en se découvrant pour protéger ses hommes. Une attaque de l'ennemi était an-îoncée : il a vouilu la surveiller avec sa ju-■nelle. et comme il se dressait h demi, un obus lui emporta la tète. Tous nous voudrions mettre autour de son nom la gloire qu'ont conquise et sa mort ct son œuvre. » L'Union sacrée au Portugal. Une information de l'agence Reuter dit qu'en présence de la situation du Portugal, le roi Manoël a demandé à tous ses partisans en Portugal, ainsi qu'aux royalistes a l'étranger, de donner leur entier appui a tout gouvernement portugais quel qu'il soit. —o— Les Ephéméri-îes d&la Guerre 17 mars 1015. — Dans les Carpathes, les Poisses prennent l'offensive dans la région de Ilawe et dans la direction de Strye. , —o—— LEON CANONNE, tailleur civil et miit'a'iv de la rue Royale, é. Bruxelles, a l'honneur d'informer sa clientèle qu'il peut lui fournir rapidement et sans essai,, d'après mesures, lous genres de vêtements civils et militaires ' à des prix très avantageux. 13'J tmwm ss mm Communiqué officiel français Jeudi 1G mars, 15 heures. EN BELGIQUE, nos patrouilles ont pu! onstatc-r qu'un tir de destruction de notra artillerie, exécuté, hier soir, sur les o réalisations allemandes de la plage, dans la. égion de Nieuport, en avait complètement louleversé les boyaux et avait tué de nom.->reux ennemis. DANS LA REGION DE VERDUN, on ne igtnale aucune action d'infanterie au cours te la nuit. Le bombardement continue, as-ez faible sur la rive gauche de la Meuse, dus intense sur la rive droite dans la ré-lion d'IIaudromont et do Damloup. Notre artillerie a violemment canonnë a région a l'Ouest de Douaumont où Ken-tenu exécutait des travaux de terrassement. EN WOEVRE. nous avons bombardél ilusieurs convois de ravitaillement. A L'EST DE LA FORET D'APREMONT, m coup de main sur une tranchée aile-nan.de nous a permis de faire subir quelles. pertes à 1 ennemi et do ramener des trisonniers. DANS LES VOSGES, au Sud de La Tliur, es Allemands ont prononcé mie altaqu'ei iur nos positions près de Burnhaupt. Ar-•êté par nos tirs de barrage, l'ennemi n'ai iu aborder nos tranchées. LES AVIATEURS ALLIES DETRUISENT SJX HANGARS A ESSEN —o— Amsterdam, 1G mars. — Lo « Telegiaaf u apprend qu'au cours d'un raid récent d'avia-' eu-rs alliés sur Munchen-Gladbach ct sur îssen,six hangars des établissements Krupjj >nt été détruits par les -bombes. LES HEUREUX RESULTATS DE L'OFFENSIVE ITALIENNE —-o— Londres, 16 mars. — On confirme de Rom» ra « Daily Mail » que 00.000 Autrichiens, al-ani-t vers le front français, ont dû être arrô-. tés a Innsbauelv par suite de l'offensive ila*. iemic. ENCORE UNE ILE C-RECQUE OCCUPEE PAR LES ALLIES —o— Athènes, 16 mars. — Un détachement fi an* cais a occupé l'île grecque de Mourto, au. Nord de l'île de Paxos, dans le voismage do Corfou. »o« L'INTERVENTION BFS ETATS-UNIS AU MEXIQUE —o— New-York, 1G -mars. — La colonne du géné--ra' Pershing étant entrée en territoire mexicain, les forces du général Carranza se sont ^ Des" bruits sensationnels, impossibles ut vérifier arrivent * de la frontière. Le ehei carranziste Ojinaga aurait été assassine pai ses trompes ' mutinées quil essayait de cal mer : elles voulaient envahir le terntoirô ^Le^consul américain Torréon se Pr°P°??' rait de quitter le territoire mexicain, accompagné de tous les citoyens américains. Il aurait confié son consulat au vice-consul britannique. Devant Verdun Le ne! mît Èns les sftopes sposmodiqiiBS ôb ïmm flrabants Meuse Kaumonf | , Hm:.•- - -v - m . La région de bataille sur la rive gauche ne la ivieuse au noru ue vcmiui Jeudi. 16 mars, midi. 1 nacé3 et moins rudes que les précéi Les attaques allemandes contre Verdun ne sont plus, depuis quelques jours, que spa-?mod.ques. Quand un assaillant en est là c'est qu'il est bien près de renoncer à l'effort. Sans doute, la décision n'est point encore acquise, mais il semble qu'elle doive l'être bientôt et tout au bénéfice des Français. On mesurera, ce jour là, l'étendue du succès non seulement à la grandeur des espoirs et des- sacrifices de l'ennemi, mais aussi à celle de nos inquiétudes du début. L'homme qui, à l'improvisto, reçoit un coup de poing recule et chancelle ; l'armée sur qui se déchaîne instantanément un orage d'artillerie et un assaut d'infanterie, a toujours une heure de surprise et de fléchissement. Ce moment critique s'est peut-être prolongé un peu à Verdun et c'est, pourquoi ces inquiétudes naquirent ; cependant-, il suffit de l'arrivée sur [e terrain des généraux de Castclnau et Pétain pour les dissiper. ^ Aujourd'hui, l'ennemi s'est affaibli dans d'effarantes proportions. Sa principale masse de choc, formée des 111% VII* (de réserve) XV" et XVIII0 corps, est aux trois quarts annihilée. Aussi est-ce l'armée du Kronprinz, forte de 13 divisions, qui porte maintenant, sur la rive gauche de la Meuse, des coups de boutoir, d'ailleurs plus es- Mais cette amiee eiie-meme a soin ut-- pintes, cle mêmes que les autres troupes oui garnissaient la rive droite de la Mcuseï On comprend donc que le grand état-ma.joi allemand ait fait appel aux Autrichiens pour constituer de nouvelles vagues d'as, saut. On dit même que 150.000 soldats austro-hongrois auraient du être ainsi j :61e. vés sur le front d'Italie, les garnisons d< la Serbie et l'armée qui observe la Rou, manie. L'offensive italienne déclenchée à l'heure propice aurait retenu sur l'isonzc et dans les Alpes les troupes autrichiennes déjà prêtes à quitter les tranchées et lea cantonnements. Quant aux intentions de l'état-majotf français qui dispose de nombreuses troupes de réserve, nul n'en saurait pénétrer. 1-e secret. U convient cependant de signaler ce qu'écrit le distingué critique militaire du « Temps » : « Les soldats ne nous man-qent pas,'ils sont pleins de vaillance, c'est en chantant qu'ils reçoivent les assauts de l'ennemi ; quant aux munitions, c'est pas torrents que nous pouvons les déverser sui les assaillants... Ce n'est encore que-ces effectifs restreints que l'ennemi a ou à combattre. La masse de notre infanterie entre maintenant en ligne, appuyée par le feu de toutes nos batteries ; le commandement connaît les intentions de l'ennemi et vaj

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