Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 18 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pg1hh6d96w/
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«MeSTVTVP/P __ Spt-îft tuAtivelIe. — N03 248 et 249 ï-e numéro ' 10 Centimes (5 CENTIMES AU FKOSîT} Dimanche 18 et Lundi 19 Juillet 1915 rédaction & administration îfin m de la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n' 14.05 Directeur : FERME îlEBRâ? ycnles les communications concerr.an la rédaction doivent être adresscet n S1", rue de la Bourse, Le Havre. LOWDON OFFICE: 21 .Panton Street {Broadmead House) ~™ LEXXeSIECLE ABONNEMENTS Franoa 2 fr. 60 par molg. » 7 fr. 50 par trimestre Hors Franoo.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 28h.6d. par mois. » .... 7sh.6d. par trimestr* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administrât' jn du journal, au Havre ou à Londres Annonces 4* paget Ofr. 40 la ligné Petltesannonco84' page:Ofr.30laligne Les petites annonces Sont également reçues à la Société Européenne do publicité, 1o, ruede La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belae paraissant a4i Havre Le Saint-Siège et le martyre de la Blgique Une lettre du Cardinal Gasparri à I. Vandenheuvel, ministre de Belgique au Vaticasi —»o«— Mntin fgnuDi de la violation de ia neuiralits lis A la suite du récit de M. Latapie Bémentis donnés par 1© Saint Sièga à ^ vorsSn du journaliste français, M- Jules Vin den Heuvel, ministre de Belgique au Vatican a Prié S. E. le cardinal Gasparri, secrétaire d'Etat ae bien vouloir précis» d'une manière plus complète la pensée du Saint l'ère sur les questions relatives a ta Belgique dont S. S JUïtXV avait parlé dans l'audience de M. Latapie. S. E. le car dinal Gasparri, accédant à oette » le vient d'adresser au ministre de Belgique une lettre concernant la violation de a neutralité de la Belgique et la situation du clergé belge et du cardinal Mercier. Nous sommes heureux de pouvoir publier « in extenso » cet important document, dont un extrait, reproduit d'après la « Croix », a paru dans le « XX» Siècle » du 14 juillet Vatican, 6 Juillet 1915. Excellence, 3e n'ai pas manqué d'accorder toute mon attention au Mémorandum que m a remis votre Excellence avec son estimée Note du 30 Juin dernier et i'ai l'honneur de Lui communiquer aujourd'hui les observations que Joxanien de celle- C CWmmo°f'otre Excellence le sait très bien, le Saint Si'ae ne reconnaît aucune autorité a la version de M. Latapie. Celui-ci, ainsi que je l ai déclaré dans mon interview avec le rédacteur ou Conicrc d'Italie, n'a dans aucun passage de son article reproduit exactement la véritable pensée du Saint Pèce, en plusieurs il la complètement dénaturée, et d'autres enfin sont inventés de toutes pièce*. Si le Saint Père dénie toute valeur ii la relation de M. Latapie, il est clair qu'à plus fort" raison cette dénégation détend aux propos qu'il peut avoir tenus sur le môme sujet ? Il ne peut du reste échapper à l'esprit pénétrant (le Votre Excellence que la pensée du Saint Père doit lire cherchée dans ses actes, publics et olii-ciels, et non dare des publications ou récits faits par des particuliers : la passion politique lait souvent mal comprendre les paroles entendues ot colles-ci lépéhSei ensuite dobourl,*. farouche. flnîSSCÏLl t mtiafiM- | (/'Lift observation générale constituerait par elle seuite uno iéponse complète aux réflexkais contenues dans le Mémorandum susdit. Mais par un seulimcn! de 6péciate déference pour Volie Dx-WïUcnre je ne tais aucune dUfiçulto pour discuter en détail Ses divers points qui en forment lob- Rclnlivement h la neutralité de la Belgique, je dois confirmer 6 Votre Excellence de la manière la plus catégorique que. le Saint Pore n a ,pas donné à M. Lalapie la réponse que celui-ci a osé imaginer et relater dans son article. Voici la vérité; ù ce sujet : ... I/! Chancelier do l'Empire allemand, M. de Bethman llollweg a déclaré ouvertement, le 4 ■\oùl 1914,"cri, plein Parlement, qu en envahissant 'le territoire belge, l'Allemagne violait la neutralité de la Belgique. contrairement aux lois internationales. Ddrdinaire dans les conflits actuels une partie accuse, l'autre nie, et le Saint Siege qui ne peut foire la lumière au moyen d une enquête se trouve dans l'impossibilité de se prononcer. Dans le cas présent, au contraire, le Chancelier allemand a reconnu que l'invasion de la Belgique était une violation de la neutralité contraire aux lois internationales quoiqu'il la déclarât légitimée par la nécessité militaire. L invasion de la Belgique se trouve, par conséquent, directement comprise dans les paroles de 1 Allocution oonsistoriaie du 22 janvier dernier par lesquelles le Saint Père réprouve hautement toute injustice, de quelque côté et pour quelque motif Qu'elle soil commise. Dans l'intervalle, il est vrai, l'Allemagne a puiblié quelques documents <>o I L:tôt Major Beige dont elle s'est proposé de tirer la preuve qu'antérieurement ù la guerre, la Belgique avait manqué aux dc/oirs de la neutralité et que, parlant, celle-ci n'existait plus au moment V» i'inv-"-^«. " 'n'appartient pas au .Saint Père fJé irancher cette question historique et pareil oir^ent n'est pas nécessaire & son but. Même si resterau-Ytc.it le point de vue allemand, encore de l aveu du uuna vrai de dire que l'Allemagne, taire Belge avec la ccrtnc. pénétra dans le terri-iralilé et, par conséquent, ae d'en violer la neu-justicc. Cela suffit pour que cet acftMre une inconsidéré comme directement compris àaWifcre termes de l'Allocution pontificale. II. Relativement au Cardinal Mercier, M. Latapie attribue ou Saint Père les paroles suivantes : « Je vais vous étonner. Le Cardinal Mercier n'a jamais été arrêté ; il peut circuler comme il l'entend dans son diocèse. » Si M. Latapie avait .voulu être exact, H aurait dû parler comme ceci : f e Cardinal Mercier n'a pas, en fait, été arrêté si l'on prend oe mol dans son sens propre. Le Saint Siège fut induit a le croire et pour cette raison il se hâta de prolester par une note olfi-ç jolie adressée ay Ministre de Prusse le 10 janvier -dernier. Mais depuis il dût reconnaître que cette protestation n'était pas fondée en tant qu'elle concernait une arrestation proprement dite du Cardinal Mercier. LV-minent Cardinal fut-il au moins détenu, ou retenu ou gardé dans son palais « piantonaio » ? Le matin du 4 janvier dernier, M. von Slrempel, aide de camp du Gouverneur général de Bruxelles apporta une lettre du Gouverneur au Cardinal Mercier ; il avait l'ordre d'attendre la réponse. A bon droit le Cardinal se réserva h faculté 'le répondre, plus tard, vers la soirée, afin d'avoir le temps de la réflexion .Mal gré l'invitation pressante mais courtoise qui lui fut faite par le Cardinal, de s'éloigner et de revenir ensuite prendre la réponse, l'officier resta au rez-de-chaussée lu palais Archiépiscopal, gardant son automobile dans la cour. Vers l'heure du déjeuner il se rendit. e.n ville. Revenant ensuite darvs l'après-midi, 'il prit la lettré et partit. Tel est plus ou moins le lait. Si on veut l'appeler détention, rétention, « pianionamehto », peu importe au Saint Siège ; ce qui est certain, c'est que le Saint Siège, mis •au courant de ce qui était arrivé ne manqua pas tic faire sûS observations au Ministre de Prusse. 11 est indéniable que l'on n'a pas toujours usé envers le cardinal Mercier des f-' ards qui sont dus à un prince de l'Eglise, qu'on no lui laissa pas toujours ia liberté à laquelle il avait droit pour l'exercice de son ministère Opiscopal. Et chaque fois, le Saint-Siège, crardien jaloux de l'honneur et des droits de l'Episcopat et spécialement du Sacré-Gollêge. n'a pas manqué d'attirer sur ces faits l'attention du gouvernement allemand, suivant la manière la plus appropriée aux circonstances, d'autant plus qu'il s'agisstnit- d'un- cardinal aussi docte et saint que l'archevêque de Matines. A cet égara. il est opportun de rappeler que flans. J-a matinée du ?» janvier, -journée <i - dimanche. un télégramme du gouvernement invitait le cardinal Mercier"à ne pas .se fendre dans l'après-midi Anvers, où ii devait présider une cérémonie religieuse à la cathédrale, ^on Emi-nenoè avait déjà décidé de ne pas ailer a An vers, maos eue conaïuera a \ ïl a Lion reçue comme un acte lésant la liberté ae son ministère pastoral. Aux remontrances du Saint-Siege, le ministre de Prusse répondit que l'invitation ou la prohibition était (lue à des motifs d'ordre public, commandés par les circonstances spéciales du moment. il est à noter que si tous les évoques de Belgique, placés en dehors de 1a zone de guerre, pouvaient librement circuler dans leur diocèse, l'Eminent cardinal Mercier avait, en raison de sa haute dignité, obtenu un permis de libre circulation, môme en dehors de son diocèse, exception faite de certains points désignés comme ; zone des opérations militaires, points pour lesquels on exige de tous, y compris les membres du corps diplomatique, un permis spécial. Le susdit permis lui ayant été retiré, le Saint-Siège adressa des réclamations au gouvernement allemand et celui-ci restitua immédiatement au cardinal Mercier le privilège de libre circulation dont il jouissait auparavant. 11 ne sera pas hors de propos de rappeler ici que le Saint-Siège s'est vivement intéressé au sort des suffragants du cardinal, les évêques de Belgique. Pour ne pas élargir trop le cadre de cet exposé, qu'il suffise de dire que la nonciature apostolique prolesta auprès du gouverneur général contre les mauvais traitements dont furent l'objet los évêques de Tournai et de Namur; après la prise d'Anvers, elle demanda une protection spécialement bienveillante aussi bien pour le cardinal que pour les évêques de Gand et de Bruges ; à plusieurs reprises, le personnel de la nonciature se rendit en diverses villes pour visiter les évêaues et leur demander s'ils n'avaient besoin de rien. Ces visites contribuèrent à faire délivrer à l'évoque de Namur, ainsi qu'à l'évêque de Liège et à ses vicaires généraux, le permis de libre circulation dans leur diocèse, a faire ordonner que l'ambulance militaire fût évacuée du séminaire diocésain de Tournai et a obtenir d'autres avantages importants dont, pour être brefs, nous omettons rémunération. III. — Finalement, pour ce qui concerne les prêtres fusillés, les destructions des édifices religieux et scientifiques, les souffrances du peuple belge, le Saint-Siège non seulement n'est pas resté indifférent, non seulement il les a vivement déplorées, mais ce qui importe» plue, îi o'oot empWytf par tout moven à les nr ; ou au anoi.it» ix, ico txwoiïacr. Parmi les innombrables documents et faits qu'on pourrait citer pour établir la constante sollicitude du Saint-Siège à cet égard, je me bornerai à rappeler ici les suivants : 1° Lettre du Saint-Père à l'Eminent cardinal Mercier, en date du 8 décembre 1914, par laquelle le Saint-Père déplore les tristes conditions de la nation belge, et tandis qu'il loue 1 intention de recueillir le denier de Saint Pierre, il en cède l'import pour les besoins de ces malheureuses populations. 2° Allocution oonsistoriale du 22 janvier dernier, dans laquelle le Saint-Père fait appel aux sentiments d'humanité de ceux qui envahissent le territoire des nations ennemies et les conjure de ne pas dévaster inutilement les régions envahies, et, ce qui est plus important, de ne pas blesser les sentiments des habitants dans ce | qu'ils ont de plus cher : leurs temples sacrés, les ministres de Dieu, les droits de la religion et de la foi. 3° Autre lettre particulière du .Saint-Père en date du 23 janvier 11/15 ù. l'Eminent cardinal Mercier (profondément appréciée et agréable ù celui-ci), dans laquelle Sa Sainteté lui exprime le vif intérêt qu'il prend pour sa personne el les regrets que lui causent les manques d'égards et les restrictions à la liberté dont il a souffert. i 4° Lettre de Sa Sainteté à Mgr Thomas-Louis Heylen, évêque de Namur, en date du 4 février 1915, dans laquelle l'Auguste Pontife,, affirmant toute sa paternelle bienveillance pour .ses fils de la très chère nation belge, déplore les malheurs dont elle est affligée et opprimée. I 5° Lettre du cardinal secrétaire d'Etat a l'Eminent cardinal Mercier, en date du G avril 1915, dans laquelle il transmet une offrande du Saint-Père (25,000 lires) pour alléger les souffrances du peuple belge, et il invite les catholiques du monde entier a suivre son exemple, comme l'a fait depuis,- en particulier, le cardinal secrétaire d'Etat pour les Etats-Unis d'Amérique, en félicitant l'Eminent cardinal Gibbons, archevêque de Baltimore, d'avoir accepté la présidence honoraire du Comité pro-belgio, qui s'était constitué là-bas, el en faisant dos vœux pour (rue les fidèles de la grande République conlribuênl {généreusement à cette œuvre. I G0 Lettre du cardinal secrétaire d'Etat, en date :<lu 8 mai 1915, au conseil général de l'tlnirversiK ,rU>ni\'ii?^fh^lp-nI^ouvain, pour la reconstitution de exprime pùb!iquemenne'1fë!#iye ranls, nu milieu dts ardeurs du là iultê, vSUîfS 'réSOrS SCi°nm<™ « «Sr œuTb&M IMm-rmi ™F™ p0UI; ,c '"''évejriont du culte er Belgique, recommande celte œuvre aux catholiques du monde entier el envoie comme cjac< de d° Ha Sail,telé une • ';n ?ut,re. 'c Saint-Siège s'est efforcé d'exér cer, Mn direefemeni que par l'entremise def nonciatures de Bruxelles ni de Munich une influence bienfaisante en faveur des religieux prêtres c! simples fidèles de Belgique. En vérité, la foi et les vertus du c.lercé el du peuple belges l ont, de tout temps, désigné à la paternelle affection du Saint-l'ère qui a nrLs h A1Ve Pa$ i°ur douleur, comme il le proclame dans I allocution con.sisl.nriale du 22 ian S i'AVS«s<« r'ontife snnhaVt-il,^ & 5],' n disait deja a Vuîre É\«;llence quand elk a pli-x:.nle ses lettres do c.t'i-niico le 17 mnrs que ses elicrs lils de Belgique puissent bienfôt saluer le beau soleil de la jki,\- i„r horizon de leur patrie : il voudrait ne pas devoir se l'imiter è de smipics vieux, mais il demande pour ïï JV* P?!*10? de ne pas doulcr de la bien-\eillance dont il aime à les entourer di^iïfiin0???^ d'avoir satisfait pleinement aux rtfm iV ? W1®®' 1»' l'iiolmour de me due tftéo la plus haute estime, | de Votre Excellence, le plus dévoué wn itcur (S) GASPARRI. .Comme le a XXe Siècle » a bien fait d9 révoquer en doute dès le premier moment 1 authenticité de l'interview Latapie exploitée contre le Pape en France par les adversaires du Pape,et exploitée plus odieusement, en Allemagne, par les ennemis et les bourreaux de la Belgique! Touchant la violation de la neutralité de la Belgique, la déclaration du cardinal secrétaire (l'Etat est catégorique Oui le crime de l'Allemagne était, déjà visé dans l'allocution pontificale du 22 janvier dernier. En réprouvant hautement, toute injustice de quelque côté et pour quelque molil qu'elle soit commise, le Pape réprouvait l'at-i -ntat commis par r Allemagne, au mépris des lois internationales, contre la Belgique neutre et cyniquement avoué, en plein Reiclistag, par le chancelier de l'Empire !... Cette désignation, dont la précision et la netteté ne laissent rien à désirer, sera ac cueillie avec joié, non seulement par tous les catholiques accoutumés à attendre de m Papa jté des décisions de Morale et de Droit bien plus que des interventions politiques, si efficaces et si bienfaisantes qu'elles puissent être, mais encore par un grand nombre d'incroyants, habitués à voir dans le Saint Siège la plus haute autorité morale de l'univers. Entre la Belgique envahie par une des grandes puissances garantes do sa neutralité et martyrisée pour être restée fidèle à ses obligations; entre la Belgique loyale e» l'Allemagne parjure, le Saint Siège n'a pas voulu rester neutre indéfiniment Ecartant d'un geste véritablement souverain les arguties inventées après coup par les bourreaux de notre pays pour diffamer leur victime, il déclare à la face du monde que rien ne peut justifier l'attentat commis par l'Allïmagn» contre le Droit, contre la Justice, contre la Morale, identifiées dans la Belgique. Cet arrêt pontifical, à qui personne assurément ne pourra reprocher la moindre précipitation, ouvrira-t-il enfin les yeux aux catholiques germanophiles d'Espagne 11 d'Italie oui n'ont pas rougi d'interpréter la lenteur du juge et les délais du procès comme un signe de l'indifférence du tribunal, voire coroime le renvoi pur et simple du plaignant ? De même relativement au Cardinal Mercier, pour treprendire les paroles de Son Emi-ni&TïCîe Gasparri, te XX" Siècle se félfcifce et se p6jou.it aujout^bui de (n'avoir jamais désespéré de la justice du Pape, même ,'i l'époque péni1' le où la cloche romaine semblait nous apporter exclusivement, sur l'attentat commis par les Allemands contre la liberté 6pis-ciopule du Prilm'at «te Belgique, des plaidoyers en faveur de la tyrannie prussienne, à laquelle l'Osservalore Romano découvrait toutes sortes de circonstamices atténuantes, ot «les remontrances îi l'adresse des catholiques belges, accusés de grossir et de dénaturer l'événement. Avions-nous raison de rie pas confondre l'aniMiambre du Vatican avec la chaire de Pierre ! Encore un peu, nous nous repentirions d'avoir pris la peine de porter le chassc^nouichtw sur ce bourdonnant mais inoffenissf essaim ! Vous rappelez-vous les omissions, prétéri-feions, contestations de l'Dssérvatore Romano, dont les lecteurs d'ailteurs ignoreraient, aujourd'hui encore, s'ils ne l'avaient lue dans la presse libérale de F,ome, la lettre qui a va-to à l'airehevêquc de Matines les orutaviiés «te l'autorité allemajuio.» be-mi ort/er (Vev* tait.- précis, invoquer le témoignage du Cardiimai lui-m<Smie, démontrer que la digmité du Sacré-Collège ot la liberté épiscopalo avaient été également outragées dans la personne de Mgr Mercier : l'« Osservat >re Romano », plus sourd et plus insensible que les portes de bronze, n'en continuait pas moins d'imprim-'r chaque iour, sur un attentat qui aurait dû rappeler à tous les Romains les plus mauvais jours de l'histoire pontificale ot l'abominable époque de la domination des Césars allemands sur les Papes, les faussetés arti-ficieusement fabriquées, à Berlin, pour la1 consommation de la presse neutre dévouée à l'Allemagne. lintre ces versions contradictoire®, entre les plaintes des catholiques belges et les .plaidoyers des avocats berlinois hospitalisés par l'« Osserv&tore Romano », le Pape vient (le se prononcer. Si le Cardinal de Matines n'a pas été arrêté au sens judiciaire du mot, ii est indéniable que l'autorité allemande a manqué d'égards on vers lui, et que la liberté nécessaire à l'exercice de son ministère é-pis-oopal a été entravée. Sur oe podrit essentiel, qui constitue le fond même du débat, la lettre de S. E. Gasparri est formelle. Nul moyen, pour les Allemands et lenre avocats des pays neutres, d'esquiver la condamnation. Il y a lieu de penser que M. Vandenheuvel n'avait pas manqué de faire état, dans sa lettre au SailW, Siège, de la saisie brutale de la lettre de Mgr Mercier, des perquisitions chez l'éditeur de l'archevêché, des descentes de police opérées, la nu't, dans los presbytères, de tout ce menaçant et ridicule appareil de justice militaire mis en branle par l'autorité allemande four empêcher la parole «le l'archevêque d'arriver aux fidèles. On admirera que la condamnation pontificale ne mentionne pas inêine ce moyen, parfaitement superflu en l'espèce, malgré son évidence et sa force, lant les preuves de la violence subie 'pai Mit Mercier dans sa dignité de cardinal et dans sa liberté d'évêquè étaient nombreuses m ï"!T»nptoires. Kien ne pouvait mieus ; prouver ! évitunw#, notre bon droit et er m vrno temps — hélas '. - t'étendue de nos malheurs que cette abondance, que cet excèç d arguments puisqu'il suffit au juge d'en re tenir quelques-uns, et non pas les plus forts, .pour faire sa conviction et libeller sa sentence.*e* Sanis doute faut-il attîriibiior aussi à 0€ luxe de nos brisures et à. l'ireutili té d'urne nouvelle énurnératçdn d'horreurs connues à pré-.sent sfe 1 uniyans entier, la sobriété du Car-dm al Gasparri touchant l'assassinat des «I prêtres belges immolés par la soldatesque allemande. Leur innocence, mttestée par leurs évêques, a é-lé reconnue par le gouvernement allemand lui-même, obligé d'avouer que notre Clergé, loin die fomeaileir la prétendue guerre de framcs-Vreurs, avait ph'elié le calme à ses ouaiif.es. Au témoignage du Cardinal Mercier, le curé de Gelrode est mort martyr de la foi catholique. Au témoignage de Monseigneur de Namur. deux cents prêtres de son diocèse, tous innocents, ont subi, de la part des troupes allemandes, les plus grossiers, les plus ignobles, ïcs plus violants outrages. Ces atrocités, dans la lettre du cardinal Gasparri à M. Van den Heuvel, sont indiquées d'un mot, d'un seul, mais c'est lo mot. accu «a leur que l'Osservalore Roniaw refusa d'imprimer, malgré les instances des Belges de Rome, en annonçant le service funèbre demandé par nos compatriotes pour nos prêtres martyrs. De cet incident aussi, nos lecteurs se sou-vienn'iil sans doute. ï'uciluti, dans les colonnes de l'a Osservatore Romano », aurait retenti comme une constatation et comme une condamnation de la cruauté allemande. La direction de ce journal crut éloigner ce calice en remplaçant ce mot épouvantable, qui aurait chagriné ses amis ou ses maîtres de Berlin, par un innocent caAuti, faisant ainsi entendre que si des prêtres belges étaient morts à la guerre, c'était comme aumôniers, dans l'exercice de fonctions militaires !... Ici encore, le cardinal secrétaire d'Etat déchire le tissu de mensonges et d'é quivoques où les Allemands s'étaient nattés de cacher leurs forfaits. Les prêtres belges ont été jusillés par les Allemands : contesté nié, expliqué entouré de commentaires insidieux ©t perfides, ce fait est tenu pour certain, à présent, par le Saint Siège. Nous prenons la liberté d'inviter à réfléchir à l'importance de ce résultat positif ceux de nos compatriotes qui auraient été heureux de trouver plus de chaleur dans la dernière o partie de la lettre du cardinal Gasparri ot i nous attendons, avec autant de curiosité t que de confiance, les mouvements d'opinion v que n» peut manquer de provoquer parmi i les catholiques du monde entier cette con- , damnation catégorique, par le chef de l'E- i glise romaine, des crimes de l'Allemagne i en Belgique et contre la Belgique. j Fernand NEURAY. 1 a ?t«r tes orphelins à ia p»R incidents facheux | On nous écrit de Bruxelles : a Le lundi 21 juin, au conseil oommnmai < d® Bruxelles, M. Max Hallet a accusé piubli t quement M. Woeste d'avoir sollicité <te« l Allianiianxte, pour l'œuvre des Orphelins de ( La guerre, dtont il est le président, un sub- I side de 5,000 francs. L'affaire fait naturel- ' mment un certain bruit dans les milieux ' où s'agitent les politiciens^ M. Woeste répond qu'il s'est adressé au I département de la Justice et qu'il a obtenu < de M. Maus, directeur général die la bien- ' faiisaince, l'inscription au budget du dépar- I tameint d'un subside poiir l'oeuvre dont il a 1 assumé la direction. M. Woeste ne voit j dans cette démarche rien qui soit de nature ' à justifier les alarmes des patriotes. Sans 1 doute, dit-il, les budgets doivent être ap- 1 prouvés par l'occupant, mraa ils sont (1res- 1 sés par des fonctionnaires belges et alimem- ' tés par l'argent beljïe. Il estime, dans ces conditions, n'avoir rien fait qui ne soit parfaitement régulier... 1 'Le public appréciera, comme on dit à ls. Chambre ! Je ne vous aurais peut-être pas parlé de cet incident s'il ne me donnait l'ocçasioi de vous dire quelques mots (lu conflit qu; a surgi précisément entre cette couvre de? orpheline à laquelle ses fondateurs ont voulu donner un caractère nettement confessionnel, et une œuvre analogue, neutre oalle-là, dont les promoteurs se recrutent diuns les trois partrs politique?. — .M existait dt-p'ii.-i qunranto-cioq ans une lôSvre iMifuISe Oînv, » -■ , rii*. avait pour présidente Mine la comtesse Auguste d'Ur.sel, et c'est ceMc-ci qui esit attée offrir spontanément la présidence de l'institution à M. Woeste lorsqu'on décida de la transformer en œuvre des orphelins (fc ia guerre. L'autre société, qui a pour président. M. Prias, est une émanation du Comité National. Elle a été cont-liluée par la section Aidle et Protection aux œuvres (le l'Enfance qui s'est donné, elle aussi, pour mission die placer tes orphelins de la guerre. M. Jas-par en est. le secrétaire ot l'on trouve parmi sas membres les plus actifs Mme Carton de WiartJMM. Wauters, Campioni, le doc-teair Demoor, Jules Ciirlier, Ledocfe, etc. Ce dernier organisme disposé des subsides du Comité National. Une première demande d'intervention adressée h cette sec-tan par le comité Woeste a aibouti à l'oc-(noi d'un subside. Depuis lors un second subside a été demandé-, mais comme la section réalamait la production des cmpl.es de l'œuvre dles Orphelins avant (l'intervenir à nouveau et que celle-ci a refusé de les fournir, aucune suite n'a été donnée jusqu'à présent à cette deuxième demande. I Est-ce pour cela que M. Woeste s'est ndres-'jé au dépairtesnent de la Justice ? Peut-être aien. Quoiqu'il en soit ce dualisme, en pé-iode de guerre, constitue un précédent bien l&cheux. Pourquoi une œuvre oonfessionnel-!e en face d'une œuvre exclusivement na-ionale ? Quelques personnalités s'emploienl iBureusement à le faire cesser en provoquant ta fusion des deux groupements. Ks-iiérons qu'ils n'auront nos fait œuvre vaine et que nous n'aïu-ons plus, pendant, la guerre, à déplorer celle dispersion des efforts si funeste au bien .général. Nos deuils »o« MORT DU COMMANDANT VILAIN 1 Le commandant \ ilain, de l'ctat-major, an» die nos plus variants officiers, <?ai, depuis. le d'ébujt de la campagne, o,liait dan? ■os tranchées, au milieu die nos troupes, a ! péô ,au début de cette semaine victime de vOT* héroïsme. Ujie ba'fe é-nnemiie est wnue & frapper ii la tète, tandis qu'il passait cian^ lune trandhee. Le» 1-unéQWlles du commandant Vr&in mt eu- lieu jeuxlî, dla-ns une coanm,une de t'iainxlre, au milieu de l'alfluence des officiers et des soldats surtout nui adoraiem be olief « ailaïu )). Le commano'tmt Biaise, diu cabinet de M. le m-ini'stre de la Guerre, était allé repré-cekii-i&i a/ux funérailles du leg:*etié ïMicier. »0« H H CHANTANT LA ci MARSEILLAISE » ' Cent soixante-huit jeunes gens belges fermement résolus ii passer la frontière quoi qu'il dût leur en coûter se sont présentés eette semaine à un des postes allemands dans la région de Terinonde. Le chef de ia bande qui connaissait h merveille la langue allemande s'est avancé vers les factionnaires et leur a tenu ce petit discours énergique : ci Vous êtes cinq. Nous sommes cent, soi-xante-hùit et nous voulons passer en Hol-|lande avec ou sans votre permission.Si vous résistez, vous ferez peut-être quelques vie-times-parmi nous, mais il est certain en revanche que vous serez tous occis jusqu'au dernier. Décidez-vous vite car notre temps est précieux. » Les cinq hommes se regardèrent et, sur un geste d'acquiescement,nos cent soixante-huit. gaillards franchirent la ligne. Une fois en territoire hollandais, ils se mirent à chanter la « Ma'.iallaise » à pleins poumons.Le poste voisin, averti par ses cris, ac courut peu après sur les lieux mais trop tard. La petite troupe était à l'aibri. LA SITUATION MILITAIRE Samedi, midi. 11 n'est pas un point sensible du iront ccidental qui, ces jours derniers, n'ait été lis à l'épreuve par l'ennemi. Mais te guet-iur partout veillait, Los Belges, les An- , tais, les français ont, tour à tour, arrêté, | listoqué et rejeté les colonnes d'assaut, iorfondus de ces échecs, les Allemands Mitent de donner le change à l'opinion. ,curs communiqués disent qu'ils ont re-■oussé une attaque française au Bois-le-Têtre ; or, c'est, bien au contraire, la mé- /a aventure qui leur est arrivée, ot ils font p( xbot à propos de la prétendue prise du cf Cabaret Rouge » au nord d'Arras : or, e cabaret est toujours n terrain neutre », /a vingt mètres des tranchées françaises et ie . quatre-vingts mètres de celles de l'en- aj-:emi. , la En Pologne, toute l'attention reste fixée rc ur la région nord du saillant de Varsovie, iouvert par la Narew, ce secteur du sail- ^ imt dispose de défenses naturelles et artifi- -0( ieiles importantes. D'une part, le terrain y q, :st bourbeux, sillonné en tous sens de ours d'eau dont les crêtes de partage of- j re-nt partout des positions dominantes à dt [ui s'appuie sur le réseau fluvial ; d'autre j,, lart, tous les points de passage de la ri-'ière, au cours large et rapide, sont cou- ;t. 'erts par des places fortes : ce sont, du a: îord-est au sud-ouest, Lomza, Ostrolenlca, lozan, Pultusk, Sierok et Novo-Georgievsk; j :ette dernière place commande le confluent % le la Narew et de la Vistule, à 30 kilomè- Y' .res au nord-ouest de Varsovie, et couvre ^ lirectement les approches de celle-ci. Un :orps allemand aurait, paratt-il, franchi la ^Jarew sur son cours supérieur, en amont le Lomza, vers le Bobr ot Wizna : mais :e passage hardi, s'il s'est produit, n'a pas iû mener fort loin le détachement ennemi, ;ar on n'en parle déjà plus ; ajoutons que oute cette région du confluent de la Narew jj ;t du Bobr n'est qu'un affreux marécage p ians quoi on voit malaisément une armée p nanteuvrer. Los Russes, de leur propre iveu, ont cédé du terrain sur la rive droite :1e la Narew, entre la frontière prussienne g ît cette rivière. Przasnysc, qui n est qu'une idlle ouverte, serait aux mains de l'ennemi ; ^ nais il est dit que l'armée moscovite «c-?upe toujours des positions sur celte rive ^ iroite et que de violentes attaques enne- j mies y ont été repoussées .Tandis qu'au g nord du saillant de Varsovie se déroulent :es événements, que nous pouvons considérer comme rassurants, à la pointe ouest île ce saillant, sur la Pilica, une offensive ennemie,- qur avait, pour ol'jeclir ruidarn, a ité clouée sur place. On peut croire que les Russes ont été un a peu surpris par l'attaque brusquée de l'en- a nemi au nord de Varsovie, d'autant qu'ils avaient sans doute reporté une bonne partie de leurs réserves vers le sud, du côté de Lublin, où l'ennemi était, jusqu'à ces temps derniers, plus menaçant. Mais n'oublions pas que le saillant de Varsovie dispose de o nombreuses lignes ferrées à double voie et r: que les transports de troupes et de matériel <j y sont relativement aisés. Les Allemands trouveront donc, il faut l'espérer, à qui par- j< 1er sur la Narew. s Au front d'Italie, sur l'Isonzo, nos alliés c multiplient leurs efforts pour faire tomber q en aval et en amont de Goritz les positions qui leur permettront de battre les défenses p de celle place. Celle-ci entre leurs mains, p ce serait les routes de Laybach et Klagen- Q furth qui s'ouvriraient devant eux. Ne nous étonnons pas des' lenteurs de ces opérations. Tout oomme celles de la près- i qu'Ile de Gallipoli, elles se déroulent dans un pays de montagnes abruptes et farouches, où la défense a la tâche facile. Paul CroKaert, LES FAITS DU JOUR " VWWWWUI La seconde Chambre hollandaise a adopté par 4-6 voix contre 21 le projet d'augmentation de la llotte. Ce projet prévoit la con- n slruelion de deux croiseurs, quatre sous- y marins el des liydroplanes. p <WVW\W1 On signale l'arrivée à Bucarest du grince P de Hohenlohe Langenbourg, qui a /ait uno ^ visite au roi et à la reine de Roumanie ^ avant de poursuivre son voyage vers Cons- v tunlinople. :Sans doute, cette visite du prince de r Hohenlohe peut s'expliquer par deux rai• 8 sons : la première est qu'il est pareru du roi de Roumanie ; la seconde est qu'il est {orcé de traverser Bucarest pour se rendre ^ en Turquie. Elle n'en comporte pas moins _ une valeur spéciale d'ans les conjonctures * i ■luettes- U est permis de croire que Guil | lau-mc II aura voulu faire une dernière ten- I l'Uine auprès du monarque roumain, pour ■'bleuir à la fois, qu'il demeure dans la neu Iralité el qu'il ne prohibe plus le transit des munition^ à ïadresse de la Turquie. '.VWVWVVll Encore un écho intéressant d'Outre-Rhin. Hamburger Echo annonce que l'état de go a été ordonné à Kiel pur l'amiral von hii/enolil. car des circulaires contre la a .'.erre avaient été envoijées aux ouvriers ^ des arsenaux militaires. ,j -VW1AWW1 ^ Le Novoïé Vrérnia enregistre avec sympa- n thie "les bruits émanant de la i/resse japo- n nuise concernant la conclusion d'une alliance avec la Russie. « L'umitié russo-japonaise d a clé avantageuse pour les deux pays, dit n le grand fouinai russe. Après avoir chassé e: l'Allemagne de Kiao-Tçliéou, la tâche du Japon n'est pas terminée. L'intérêt de son d libre développement dam l'avenir exige que k le Japon prenne une part plus active à la & lutte des nations contre l'ennemi du monde, q Une alliance avec la Russie qui poursuivrait ce but sérail un. acte d'une haute impor- s: lance historique. Dans d'autres conditions, ti cette alliance perdrait de son importance, k car elle ne ferait que confirmer une situa- u lion existante qui n'a pas besoin de docu,■ Iv ment écrit pour être loyalement maintenue n par les Etats intéressés. » d ".wwwvrti Des télégrammes de Washington affirment que, scion toute probabilité, la réponse de si M. Wilson à l'Allemagne « donnera salis- faction au peuple américain ». Jusqu'à pré- t< i.pnt. le vrésident n'a rien dit, n a rien écrit, mais on semble généralement convaincu Sl qu il soumettra, mardi prochain, au cabinet un aperçu de la réponse qui frayera, la voie ; u i une solution de la difficulté. ' v DERNIERE HEURE 'emmimiqié officiel français Paris, le 17 juillet, 14 h. 40. DANS LA REGION DU NORD D'ARRAS, canonnade a continué pendant la nuit, •rticulièrement violente au nord de Sou-ez et entre Neuville et Roclincourt. EN ARGONNE, tulle de bombes et de pi-rds dans la région Marie-Thérèse et vio-tte canonnade au ravin Meurissons. Deux laques allemandes contre nos positions A cote 263 [.ouest de Bourcuilles) ont éti poussées. SUR LES HAUTS-DE-MEUSE, le bombar-: ment des Eparges et de la région de Son-tux, signalé dans le précédent communU ié, s'est poursuivi pendant la nuit. EN LORRAINE, les Allemands ont, vers heure, attaqué à nouveau nos tranchées ms la pariie sud-est de la forêt die Parroy ; s assaillants ont été dispersés. DANS LES VOSGES, l'ennemi a lancé, i er soir, sur les positions qu'il a perdues i Ban-de-Sa.pt, une attaque arrêtée par nos rs de barrage el nos feux de mitrailleuses. ? coup de main tenté par les Allemands, d ! heures, sur nos ouvrages des fermes de ovmies (à 1,500 mètres au nord^ouest du liage de Bonhomme), a complètement •houé. COMMUNIQUÉ RUSSE Petrognadt, 17 juillet. — Officiel. — Sur la roiester, les combats continuent. .Nos I rouis atlaiqiuent l'ennemi, qui a traversé la ntester près d'Uvantjojav et d!» Grodek. Dansi la mer Noire, nos torpilleurs ont cm xgé le combat contre los batteries nouvel* memt installées. Ils ont détruit deux va-DUdis et plusieurs barques chargées de char* 3n. Le sous-marin Morge a coulé à l'entrée dm osphore un vapeur turc avec sa cargaison* e même sous-marin a détruit plusieurs voir ers. DANS L'OUEST AFRICAIN Pretoria, 17 juillet. — Le général Bat lu proclamé l'état de siège dans tout l'Oued fricaisa. »o« LE CONFLIT GERMANO-AMERICAIN Washington, 17 juillet. — Au couib d'un« oraférence officieuse avec M. Laïnsiing, M. eirnstorff a exposié le but de I'AIlemagnB e donner satisfaction à l'opinion allemands lut en maintenant de honnies relia,fiions avec e Etats-Unis, Le gouvernement afltemaad uggéra aux Etats-Unis d'intea-vemir auprès e l'a Grande-Bretagne alfin de régler ta uestion intégrale du contrôle des mens. Les fonctionnaires 'américains conseilliez ?ient celte proposition si elle était a.ccom> agnée de l'assurance que lia vie des sujeta méricains sera garantie. itCii'—■— .ES MENÉES ALLEMANDES AUX ETATS-UNISNew-York, 17 juillet. — On a découvert un omp!ot contre les usines fabriquant de» luinitions pour les Alliés à Gonnecticut. »oa UNE GRÈVE DE MINEURS AU PAYS DE GALLES Lamines, 17 juillet. — Une note aux jour-aux annonce que le gouvernement, s'étant vré à une enquête sur les difficultés qui sa roduiisent actuellement dans le pays de Gal-s, a modifié les conditions actuelles des mi. eursi et a pitoposé différentes concessions nportantes aiu profit des mineurs, à condi-loa» que eoux-cà n'interrompent pas le tra-a-il.Malgré les recommandationis de leurs di-igeanls, les mineurs ont décidé de faire rêve. En conséquence, le gouvernement a dé-rété d'appliquer la loi 'relative aux mimions.l'école d'aviation d'Eiampos «Oa—— M. KLOBUKOWSKI NOUS EXPRIME rOUTE SON ADMIRATION POUR NOS AVIATEURS U y a quelque cinq ans, M. Klobukowski, ujourd'hui ministre de France près le roi es Belges, se trouvant gouverneur général B l'IndoChine eut le plaisir de recevoir Saigon dans le premier aviateur qui ve-ait voler devant la population indochi-oise ébahie, le Liégeois Van den Bora. C'est à bord d'un appareil portant le nom 9 « Wanda » et dont l'aimable fille du mi-istre était la marraine, que Vanden Born cécuta ses expériences. Comme il allait, il y a quelques jours coni-uine les siens en Bourgogne, M. Klobu-owski s'arrêta à Etampes, où se trouM» -ablie l'école d'aviation de l'armée belge et ne dirige précisément Vanden Boni ! Après avoir visité l'école — sur l'organi-îtion de laquelle l'honorable ministre ne irit las d'éloges — M, Mme et Mlle Klobu-awski furent invités par nos pilotes à faire ne excursion en avion. Ce fut le sergent De eef, un maître aviateur, qui conduisit to unis're en une randonnée de plus d'una emi-heuro. A sa descente, le ministre do France «s t un devoir de féliciter Vanden Born et i pléiade de collaborateurs de leur vai".-mee et leur patriotique entrain, et-, sur->ut, de la parfaite organisation de l'écolei M. Klobukowski est revenu enchanté da m excursion à Etampes. — L'armée belge compte, nous a-t-il dit, ne école magnifique et dos pilotes dont elle sut-être fière.

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