Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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16 november 1917
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s.n. 1917, 16 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 18 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0z09v/
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PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone s Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à ia Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XX SIECLE LE HAVRE 28'", Rue de la Bourse, 28'® Téléphone s 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . S fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fer n and NEU RAY *— ■ —' Encore la question du gravier Le gouvernement britannique justifie ses protestations dans un Livre blanc Depuu's hier 15 novembre, et jusqu'au 15 mars prochain, comme le stipule la convention germano-hollandaise y relative, ^ les transports par la Hollande de matériaux allemands de bétonnage vers la Belgique sont suspendus. Le gouvernement anglais ne se contente pas, fait-il annoncer, de cette suspension du trafic. Avant de rétablir les relations télégraphiques avec les Pays-Bas, l'Angleterre £xige des garantes iioirmelles que ce transit ne sera plus autorisé. On sait que les Allemands amènent par les voies fluviales hollandaises d'énormes Quantités de sable et de gravier destinés à t leurs travaux de fortifications de campagne. On sait encore, que le gouvernement, britannique a adressé à ce sujet une représentation énergique à La Haye, ce transit constituant a ses veux une violation flagrante de la neutralité, et crue n'obtenant pas satisfaction, il a interdit le passage des télégrammes hollandais sur les câbles britanniques. Ceci revient à isoler la Hollande du reste du monde. Le gouvernement des Pays-Bas-a ergoté, se prétendant lié par une convention fluviale avec l'Allemagne, d'abord, puis avouant avoir fait procéder en Belgique Occupée à une enquête menée par deux officiers hollandais, en vue de contrôler l'utilisation de ces matériaux. On voit assez que ces deiux réponses sont contradictoires. Pourquoi: l'enquête si la convention dite du Bas-Rhin laisse la Hollande désarmée ? Le gouvernement anglais vient de publier dans un LivYe Blanc le texte dé sa y dernière communication au gouvernement hollandais. Le document constate : 1° Le fait indéniable que les routes, les voies ferrées sont peu, voire pas du tout utilisées pour les usages de lu population civile en Belgique occuigée. ,1° Que les (jantités de subie et de gravier transitées par la Hollande dépassent de beaucoup celles que requiert l'entré tien des dites vcies de communication. 3° Que ces besoins d'entretien, s'ils exis-> taient à titre non militaire, pourraient être coimme avant la guerre, satisfaits pleinement par les carrières belges. 4° Que, de source sûre il est démontré que les Allemands ont besoin pour leurs fortifications de quantités énormes de ces matériaux. Que les fortifications allemandes du front sont faites en béton, et que ce béton est fait en matériaux venant non des carrières belges mais d'Allemagne et par conséquent transités par la Hollande. 5° Qu'on a des témoignages donnés sous v serment, attestant l'emploi fait par les Alle-t mands de ces matériaux pour des travaux militaires. Il est difficile d'imaginer, dit le document, un taisceau de preuves puis serré, lit iil cite comme exemple de témoignage la déposition sous serment, mile par un Beige que s est écnappé récemment, d'Anvers, ou il a constate lui-même ce qu il rapporte. D'après ce témoin, ia population civile ne parvient a se procurer m sable ni <4 gravier pour les travaux particuliers, i auuunisu'ation militaire allemande accu parant toute ia production et toute l'inipo ! talion. Bans les hangars n°" 2, 3, 4 et 5 d'Anvers-Sud, les Allemands fabriquent jour et nu., des blocs de béton mesurant environ 1.0. x 0.00 x O.CO m. munis de creux et u. saillies permettant de les emboîter enti^ eux. Le même travail se fait a Burciit e. dans une usine d'Hobokem. Ces blocs.par-tent vers le front. Lors du dépa.rt du témoin, il y avait en tas sur les quais, au Kattendijik et aux' Nouveaux Docks, trois militons de tonnes ie sable et de gravier. Ces matériaux sont amenés d'Allemagne yiâ les Pays-Bas, sur des allèges de 1,^0^ tonnes, puis recharges sur allèges de 250 à 270 tonnes qui les transportent dans la zone des armées. Les équipages de ces dernières allèges sont belges i ou français obligés de travailler, comme d'ailleurs les propriétaires de bateaux eux-mêmes, sous peine de châtiment sévères. Ces équipages sont débarqués à l'entrée do la zône militaire et reprennent les bateaux au retour. Il y a environ 1,500 allèges affectées à ce service, ainsi que 280 remorqueurs. Le Livre Blanc anglais, enfin, fait remarquer que l'enquête des deux officiers hollandais ne prouve rien, ces délégués officiels n'ayant pas été admis à pénétrer dans le territoire d'étapes. ■ Enfin le Livre Blanc termine par ce rai sonnement qui clot la diséotssion : Les Allemands transportent évidemment ces sables et ces graviers parce qu'il les leur faut en Belgique. Il est inopérant de prétendre qu'il s'agit de besoins civils. L'Allemagne en effet n'est venue en Belgique et n'y reste que pour des raisons militaires. L'usage qu'elle fait des canaux hol-|jr landais est donc un usage militaire. PERCY. », », ......— La guerre sous-marine LA PL.US BASSE STATISTIQUE HEBDOMADAIRE DEPUIS FEVRIER Londres, 14 novembre. — Statistique heb-domadaire des navires : 2.125 arrivées, 2.307 départs. Coulage de navires marchands britanniques : un au-dessus, cinq au-dessous de J.600 tonnes, et un bateau pêcheur. Attaqués sans succès : 8. [Il est à remarquer que jamais depuis l'ouverture de la campagne sous-marine allemande les pertes anglaises n'avaient été ai faibles. C'est au point que les jour-^ naux anglais se demandent si les Allemands n'étudient pas une méthode nou-(T.ouvelle de niraterie. LA ORISJB3 FRANÇAISE un cabinet Glemeneeau ■ ■ g* Le sénateur du Var a accepté la mission de former le Cabinet Une combinaison probable »■ 1 1 1 1 La crise ministérielle provoquée en France par la démission de M. Painlevé paraît devoir être de très courte durée. Après avoir procédé a toutes les consultations qui lui paraissaient utiles, le président de la République a, en effet, fait appeler hier après-midi M. Clemenceau pour lui confier la mission de former le cabinet. Au sortir de cet entretien, M. Clemenceau a déclaré qu'il acceptait cette mission et qu'il allait, sans plus tarder, commencer ses démarches. A la fin de la journée on considérait la combinaison Clemenceau comme ayant toutes chances d'aboutir et la liste suivante des nouveaux ministres circulait dans les milieux parlementaires : Président du Conseil et guerre : MM. Clemenceau; administration générale do la guerre, Jeanneney (radical); justice, Bar-tliou; intérieur, Pams (gauche démocratique); finances, Jonnart (républicain >le gauche); marine, Dou.mer; commerce, déni entel; agriculture, Fernand David; colonies, Lebrun (gauche radicale); affaires étrangères, Pîchon (gauche démocratique); |instruction publique, Au.gagneur (républicain socialiste); travail, Lafferre (radical-socialiste); travaux publics, Claveille; armement, Loucheur; ravitaillement, X... Le cabinet ainsi constitué comprendrait cinq sénateurs, sans compter M. Jeanneney au sous-secrétariat d'Etat de l'administration générale de la guerre; sept .16- ry. I putés et deux ministres ne faisant pas partie du Parlement, MM. Loucheur et Claveille.Six membres seulement du cabinet Pain-levé resteraient au pouvoir, quatre avec leurs attributions antérieures : MM. Claveille, Fernand Davàd, Clémente! et Loucheur, celui-ci ajoutant à l'armement le ministère de l'aéronautique avec un sotn» secrétaire d'Etat, et MM. Barthou et Dou-mer qui de ministres des affaires étrangères et d'Etat passeraient à la justice et à la marine. Ajoutons que M. Clemenceau compte être en état de pouvoi£j:'ou,rnir une réponse définitive à M. Poifcaré ce soir à 5 heures. La crise minisreriello a provoqué de nombreuses réunions de groupes politiques tant à la Chambre qu'au Sénat. La gauche radicale et les républicains socialistes se sont déclarés hostiles à toute exclusive. Par contre, le groupe socialiste unifié a maintenu ses décisions antérieures on adoptant la motion suivante : « Le groupe et la commission administrative du parti socialiste confirment leurs résolutions antérieures en vue de la crise gouvernementale et constatent leur unité absolue en vue de l'action. Ils chargent leur délégation de continuer les pourparlers avec la délégation du groupe radical-socialiste pour étsvlir le programme de salut national que la démocratie française doit réaliser. » LA MARGHE SUR JERUSALEM Les troips tMp larguent limmii pop i.aOO prisonniers et \ canons sur un joi Londres, 15 novembre. Le dernier dapport du général Allenb annonce : Vinfanterie et les troupes montées or voursuivi leur avance le 14 novembre < nous possédons maintenant la voie ferré dans le voisinage de Naaneh et Mansura il compris la jonction de la ligne Bir-Séb avec la ligne Jérusalem. Les Turcs ont subi de lourdes perles I 13 novembre, yas moins de 400 mortè aijar été enterrés rien qu'à Katrah. NOS PRISE POUR CE JOUR S'ELEVENT à 1,500 PR SDNNIERS, A 20 MITRAILLEUSES ET . i CANONS. [Des nouvelles antérieures annonçaiei qu'une seule division montée a capturé ( "■Ot 1J00 prisonnier? "< ° fw" ' 5, . . ■■ - Carte qénérale de la Palestine, du delt du Nil et de la Méditerranée orientale. DEUX NAVIRES BRITANNIQUES COULÉS Londres, 14 novembre. — Un destroyf et un petit monitor ont été coulés par u sous-marin ennemi pendant qu'ils coopi raient aux opérations sur la côte. Il y 33 noyés. — - 1 ■ i/vwver ——— AU FRONT FRANÇAIS 14 heures. Nos reconnaissances opérant dans la r gion de VAilette ont fait des prisonniers. Nuit calme, sauf dans la région des Cai rières, où le bombardement s'est mainten assez vif. Dans ia journée du 13 novembre, quati avions allemands ont été abattus par ne pilotes, et quatre autres sont tombés dai leurs lignes, désemparés. Notre aviation de bombardement a effe tué plusieurs opérations et arrosé de pn jectiles divers dépôts et cantonnements ei nemis dans la région de Mulhouse. Des avions allemands ont violemmei bombardé la région de Calais dans la nu du 13 novembre. 23 heures. Rien à signaler en dehors d'une lut\ d'artillerie assez violente dans la région a Nord de Braye-en-Laonnois et sur la rii droite de la Meuse. LA RESISTANCE DES ITALIENS Forts pssii eitiffl ? s fias la *wtapm ir 3ios alliés tiennent bon sur la Piave Officiel. Rome, 15 novembre. y L'ennemi a intensifié son action sur le front montagneux, depuis la zone d'Asiago >t jusqu'à la vallée de la Piave. ït Pendant la nuit du 13 au 14. il a attaqué e le secteur du Mont Sisemol, entre Meletta h et Davanti, qui a efficacement résisté. L'ac-a don a été éontinuée par nous avec succès, et nous avons pu, par des contre-attaques e partielles, rejeter des groupes ennemis qui, U avrès avoir atteint quelques éléments avan-S cés de nos positions, cherchaient à s'y r. maintenir. 4- Pendant la matinée d'hier, l'ennemi a attaqué plus au nord, dans le secteur Me-lt letta. Diwanti, Mont Fior et le Mont Cas-:e telqomberlo. Repoussé, il a renouvelé ses 1 tentatives dans la soirée a.vec des forces plus importantes et une tUvx amnde violence. Il a été de nouveau repoussé, mal-oré ses efforts. Des colonnes qui avançaient en éventail, du Lisser vers le front du Frisoni, au confluent de la Brenta et du Cismon, ont été mises sous notre feu et arrêtées. De nombreuses forces ont attaqué nos nositions avancées, entre le Cismon et la Piave. au Mont Roncone. L'adversaire a "té rejeté. Au Mont Tomatico. nos avant-Dostes se sont repliés sur les positions assignées, après avoir opposé une bonne résistance. Dans la direction de la (/Orge de Cvcro, l'attaque ennemie a été paralysée. Dans la plaine, la lutte continue. De'nou-velles tentatives ennemies pour passer la Piave ont été enrayées. Les groupes qui ont vu traverser le fleuve ces jours derniers sont de plus en plus étroitement encerclés dans la courbe de Zenson et contenus dans la partie inondée entre la Piave et la Vec- . chia-Piave, où ils ont été contre-attaqués et où ils sont sous le feu de nos batteries, en coopération avec l'artillerie de la ma-a rine. Pendant la jo-urnée d'hier, nos appareils ont efficacement bombardé les ponts sur la T.ivenza et sur le Monticano. Etant ensuite descendus à quelques centaines de mètres d'altitude, nos aviateurs ont mitraillé des £ troupes et des colonnes en marche sur les s r routes de la plaine. c PRIERES POUR LA VICTOIRE c Rome, 15 novembre. • Le « Popolo Romano » écrit : « Les curés de Rome ont décidé, pleine- ; ment d'accord avec l'autorité ecclésiastique, d'accomplir dans leurs paraoisses 1 respectives, principalement les jours de j fête, des fonctions religieuses spéciales . pour obtenir de Dieu la victoire de nos armes. » t- 1 u LA SITUATION SUR LA PIAVE INFERIEURE 'e Rome, 15 novembre. ' s Près de l'embouchure de la Piave, l'en- t nemi a cheminé à travers les marais et a atteint un point qui n'est qu'à 15 milles en direction nord-est de Venise, mais il ^ j. a été arrêté un peu plus haut sur lu fleuve. , it Les contre-attaques italiennes pour re- ( it jeter les Allemands de Zenson sur la rive droite qu'ils atteignirent mardi dernier, continuent avec acharnement, mais len-\e nemi n'a pas été complètement rej.eté. Ses u tentatives pour traverser à trois autres <e endroits le fleuve ont complètement échoué. i La Saint-Albert à Sainte - Adresse La cérémonie de la fête patronale du Roi a revêtu hier matin à Sainte-Adresse une solennité particulière, grâce à la présence de nos Alliés brésiliens. Dans la cour du ministère des Afaires étrangères se trouvaient tous les membres du corps diplomatique, MM. les ministres Berryer, Carton de Wiart, comte Goblet, Helleputte, Poulldt, Renkin et Segers; le préfet Talon; lé contre-amiral Didelat, gouverneur du Havre : le général Nicholson,; les autorités civiles, et militaires anglaises, françaises et belges. Le général comte de Grurme a fait sonner (( Au drapeau »; puis il a crié : « Vive le Roi ! Vive la Belgique ! ». Après ia « Brabançonne », jouée par la fanfare du D. O. A. H., le général a- repris « .Vivent nos Alliés brésiliens ! », et ce cri, comme les deux précédents, a été répété avec enthousiasme. Très ému, M. Barros-Moreira, ministre du Brésil, s'est avancé auprès du général, et a crié : « Honneur à la Belgique indé-' pendante et libre ! Vive le Roi ! * La musique» des Invalides a joué ensuite les hymnes nationaux brésilien et américain; puis la chorale et la musique du D. O. A. H. ont exécuté un chœur très applaudi.Le « Te Deum » A midi, en l'église paroissiale de Sainte-Adresse, le chanoine Kempeneer a entonné le « Te Deum », chanté par la maîtrise.Aux premiers rangs de la très nombreuse assistance se tenaient toutes les notabilités qui assitaient au salut au drapeau, A la fin de la cérémonie, la fanfare des Invalides a joué la « Brabançonne ». Un télégramme du gouvernement A l'occasion de la fête patronale du Roi, les membres du gouvernement belge ont envoyé à Sa Majesté le télégramme suivant • K Pour la quatrième fois, c'est (lans le hacun de la guerre, à ia'tile de. fio'irr ektr <• armée et face à l'ennemi que Voir.- Majesté recevra les hommages et les vœux que le retour de sa fête patronale nous donne l'occasion de lui exprimer. Non seulement la prolongation de l'épreuve indicible que traverse la Belgique révèle chaque jour davantage au monde à quel point sa cause est juste, combien ses soldats sont vaillants et combien le patriotisme de ses enfants demeure indomptable ; mais elle met aussi en une lumière toujours plus éclatante la dignité, le courage et la sagesse du Roi. Tous nos sacrifices et tcutes nos souffrances, toutes les cruautés et toutes les perfidies inventées par nos agresseurs ne font que rendre plus intime le oroupement de toute la nation belge autour d'un chef dovJ elle est fière et dans lequel elle aime à personnifier ses vertus et ses destinées. » Au sein du pays occupé, les mandataires publics, en protestant contre l'odieuse manœuvre tentée par l'ennemi pour dé saqréqer notre unité nationale, ont fièrement cl solennellement déclaré : « Tous, Flamands et Wallons, nous n'avons en ces temps qu'un seul souhait, un seul désir, une -seule pensée : la patrie belge libre et indivisible. » » C'est avec ce cri, jailli de toutes nos poitrines, que se confondent cet autre sentiment et cet autre vœu de tous les Belges : a Vive notre roi Albert! » Puisse-t-il bientôt, au jour où l'effort commun des Alliés aura définitivement vengé le droit violé et garanti la foi internationale contre de nouvelles trahisons, présider heureusement à la résurrection de cette patrie belge, libre et indivisible, dont il aura si noblement contribué à assurer l'indépendance et agrandir la gloire ! » Les vœux de la légation et de la colonie belges à Paris La légation de Belgique ayant fait parvenir à Sa Majesté à l'occasion de sa-fete patronale l'expression respectueuse du dévouement et de l'admiration de la Légation et de la Colonie belges à Paris, le chef du cabinet du Roi a répondu au baron de Gaiffier par le télégramme suivant : « Le Roi est très touché des sentiments dont votre télégramme contient l'expression. Sa Majesté me charge de vous adresser ses vifs remerciements et de vous prier de remercier en son nom tous les membres de la Légation et de la Colonie belges de Paris dont vous avez été l'interprète. » Comte de JEHAY. -}£. - " — ■ c | États-Unis et Belgique J irvci M. Brand Whitlock. ministre des Etats-Unis auprès du gouvernement ■ belge et M. Vandevyvere, ministre des i finances se sont rendus au front belge pour y accompagner dans leur visite à notre armée une délégation de parle-" mentaires américains - M. Vandevyvere présentera aux sou-ï verains belges nos amis d'Outre-Mer. M. Brand Whitlock et M. Vandevy- ' vere ont été, non loin du front, les hô- ■ tes de M. de Broqueville qui n'a pu les ' 1 accompagner dans leur voyage. Le chef ' 1 lu Cabine.t souffre, en effet, d'une re- ■ i :hute de seiatique qui l'oblige à garder , ■ i chambre et qui l'empêchera notam- < [ nent d'assister dimanche prochain) à ; paris à l'assemblée du Trocadéro. < L'IMBROGLIO La bataille à Petrograde • 4* Une série de BOîiveSles contradictoires — Qui est vainqueur. L'anarchie dans les provinces Les contradictions qu'on relève à chaque ligne dans les dépêches qu'on reçoit sur Pétrograde, soit par les corespondants de journaux, soit par les ambassades russes des pays Scandinaves, montrent qu'on ne doit accorder qu'une demi-confiance à ces ■informations. Telia que la situation paraît se présenter aujourd'hui, il est exact de dire tfpe Kérensky est à Pétrograde, mais il est risqué d'affirmer que les maximalisées ■ se tiennent. pour battus. La capitale de Pierre-le-Grand, abandonnée aujourd'hui par le triumvirat des trois K — Kérensky-Korniloff-Kaledine — est sans doute depuis samedi dernier le théâtre d'une atroce guerre civile dont le début a été marqué par la prise de Tsarskoié-Sélo. Depuis mercredi, date a laquelle l'Amirauté britannique recueillait, sur les antennes de ses vaisseaux, un radio-télégramme de Victoire de Kérenskv. on n'a plus mr,u de nouvelles directes. Les fluctuations de la lutte ont sans doute privé le gouvernement réguliei* de ses moyens de communication, ou bien lui ont donné d'autres soucis que de renseigner l'univers sur les ohases d'une crise pénible. C'est donc sous les plus expresses réserves — qui seront de règle jusqu'à l'arrivée de nouvelles officielle contrôlées-— que nous publions ci-des-sous les informations qu'on va lire. LENINE SERAIT PRIS Londres, 15 novembre. — Après l'ambassade russe de Stockholm, celle de Copen-éague annonce la victoire de Keransky. Lénine a été capturé par les soldats victorieux.UN MANIFESTE DE KERENSKY Zurich, 13 novembre. — D'après la Ga-■jriïe de t'eli'otpre, ui» a placardé sur jCj murs de Pétrpgrade un manifeste de Kérenskv faisant appel à la population pour entreprendre la lutte à outrance centre les maximalistes. LA REPRESSION COMMENCE Stockholm, 14 novembre. — Les feuilles mlximalistes reçues aujourd'hui à la frontière suédoise avouent la victoire de Kérenskv à Tsarskoïé-Selo et déclarent qu'il v aurait eu un millier de tués ou blessés. Ces journaux annoncent que les maximalistes sont retranchés dans le quartier ouvrier et que l'arsenal de Revel a envoyé des secours aux troupes de Lénine. Le correspondant à Haparanda du Tid-ninaen de Stockholm annonce que les soldats du gouvernement ont pendu, soixante maximalistes. UNE PROCLAMATION MAXIMALISTE. — LES NAVIRES BOLCHEVIKIS ANCRES DANS LA NEVA Stockholm, 14 novembre. Les journaux apprennent, via Haparanda, que le lieutenant-colonel Marovjof, chef maximaliste de la région de la défense do Petrograde, a publié une proclamation où il dit : L'ancien ministre Kérs-nsky a x< pàndo le faux bruit que les trou.pes de Pétrograde seraient volontairement passées diu côté de l'ancien gouvernement. Les troupes du peu ple libre ne se retirent pas, ne se rendent tas. Seulement pour éviter de verser inutilement le sang, les troupes ont ^vacué Gat-china afin de prendre une position de défense près de Petrograde. Le meilleur état d esprit règne parmi nos troupes. L'ordre et le calme régnent à Pétro-giadeEn dehors des croiseurs n Aurora », « Sar-jao>, « Svobody ». du vateseau-tcole i Aîriça1», six torpilleurs de la flotte de la Baltique sont arrivés d'Helsingfors et soni mouillés sur la Néva, près du pont Nicolas, au centra de Pétrograde. De ce point, les vaisseaux peuvent tirer sur toute la capitale. Leurs équipages sont composés de Bolchevik),s. Selon d'autres renseignements de Haparanda, le comité révolutionnaire de Pétrograde a pris des mesures énergiques pour maintenir Le ravitaillement de la capitale. Des mesures ont été prises pour la mou-ture du blé dans les moulins de Pétrograde. Les ouvriers ont reçu l'ordre da continuer le travail sans interruption. LES COSAQUES A GATCHINA Zurich, 15 novembre. Le « Nouveau Journal de iStuttgart » apprend que les membres du Soviet da Gatchina ont été arrêtés par les cosques, CONTRADICTIONS Londres, 15 novembre. Selon les informations reçues ici sur i3 situation en Russie, les troupes de Ke-rensky ont complètement battu les troupes maximalistes à Pétrograd et à Moscou.Des nouvelles envoyées de Stockholm disent au contraire qiui les Bolehevikis ont repris' PetrôgTaSe avec l'aide des troupes de R.èvel. Kerensky, fait prisonnier,se serait élehappé. La bataille continue à Pétrograde où les Bolehevikis se prépareraient à soutenir le choc des renforts venus de Moscou. (Radio.) L'ANARCHIE Stockholm, 14 novembre. Des voyageurs arrivés de la frontière s u-éd o - fi n no ise racontent que M. Kerensky occupe le chemin de fer de Gatchina avec des trains blindés. On signale de véritables pogromea à Kieff, Voronech et dans plusieurs autos villes. A Voronech, les Cosaques se seraient offerts à rétablir l'ordre, mais le comité révolutionnaire a refusé d'ouvrir ' la ville aux Cosaques. L'anarchie .règne dans un état indescriptible. Dans la plupart, des villes se déroulent des scènes de pillage que les cosaques n'arrivent pas à réprimer. NOUVELLES DIVERSES — Des bruits de pourparlers entre le3 bolehevikis et le gouvernement persistent en Suède ; un accord aurait même été conclu à Moscou en vue de la formation d'un cabinet socialiste de coalition. — La Diète de Finlande a proclamé l'indépendance ; un directoire de trois pei* sonnes a été nommé. a 2e mirai îimliée sis mmwmi si m JK. PARIS Cette exposition s'est ouverte mercredi à, la Salle du Jeu de Paume, au Jardin des Tuileries, sous les auspices de M. Dalimier, sous-secrétaire d'Etat des Beaux-Arts. Les armées française, belge, américaine, britannique, italienne, japonaise, portugaise, roumaine, russe et serbe y sont représentées.La section belge a obtenu un vu succès; de l'avis général, ia présentation de la section photographique de l'armée belge est parfaite, l'exécution des œuvres, leur réalisation technique, rivalisent avec les plus beaux produits. Les organisateurs ont recueilli une ample moisson de félicitations. Les visiteurs se sont arrêtés longuement devant è. M. le roi Albert dans un village du front; S. M. la Reine sortant de la chapelle de l'hôpital de l'Océan a La Panne, Le choix des sujets est des plus intéressants, il donne une idée très vivante de la vie du front. L'armée coloniale est aussi représentée à cette exposition; on la. suit, depuis sa formation à travers Elisabeth, les caféiers du Katanga. Ponthicrville, jusqu'à la frontière. On admire un beau type de soldat noir Les vues nous mènent à Tabora, la capitale conquise;'la victoire est évoquée par une belle photo. On admire aussi les vues prises par M. l'architecte Dejuicque, chef de la mission des sciences et des arts, des monuments détruits ou endommagés par les obus allemands dans la partie inviolée de la Belgique : Ypres, Nieuport, Woesten, Furnes, Ôostduinkerke nous racontent leur martyr L'importance donnée à la Belgique dans cette exposition mérite d'être signalée. Il convient d'en remercier la section photographique française. Nous adressons à notre tour nos plus vives félicitations aux organisateurs de la participation belge; elle constitue pour notre armée la meilleure propagande qui soit et la plus effi cace. us m m m SMS m FQSITIDISIISIÎSS COMMUNIQUES BRITANNIQUES ■ Le communiqué britannique de cet après« ^ midi dit que des troupes ennemies qui ten' taient un assaut vers Boldekerhe, au nord de la route de Menin, ont été rejetées. LES TROUPES BELGES, D'AUTRE) PART, ONT PENETRE DANS LES TRANCHÉES ALLEMANDES AU NORD DE DIXMUDE, TUANT QUELQUES ENNEMIS ET EN FAISANT D'AUTRES PRISONNIERS.Au nord de Bixsrlwote, une tentative ennemie a échoué sous nos feux de mous que- I terie et de mitrailleuses. 21 heures. Ce matin, à la suite d'un violent bombardement de nos positions au Nord de la route de Menin, l'infanterie allemande a tenté un mouvement en avant. Celte aita-aue a été brisée par nos feux. Un autke détachement ennemi qui tentait d'aborder nos lianes au Nord-Est (le Passchendacle a été éaalement rejeté. L'artillerie allemande a continué à montrer une grande activité vers Passchendaele ainsi Qu'au Nord et au- Sud de celte localité.COMMUNIQUE PORTUGAIS 13 novembre.. Activité d'artillerie plus marquée au cours de la semaine. _ -a Un raid sur notre front dans la matinée du. 10 *o échoué complètement. Nous avons repoussé l'ennemi ayant eu des pertes de part et d'autre. a WV\Vl — On annonce que le Pipe tiendra un consistoire dans la première quinzaine de décembre. On ne prévoit pas la création de nouveaux cardinaux. — M. Pachitch, président du conseil des ministres de Serbie, a quitté Corfou pour Paris où il prendra part à la conférence des Alliés. — I.es usines canadiennes pourront fournil! aux Etats-Unis,, de janvier à juillet prochain,; 7 à 8 millions d'obtus. QUATRIEME 'ANNEE. — N" 2019 U© ÏSTtmVëïfO ï Centimes VENDREDI 16 NOVEMBRE 1917, ». J Il ! ■« r ■ .■<*!»'. ■' ,-Lr. ..TCT. »■ — I I rilfrmwirM VÎT in 11 I ... ■ V.» . I .. . . I > «... H II. I, , — — ■ ———— . ^—— "

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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