Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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16 februari 1915
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s.n. 1915, 16 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pr7mp4wr6w/
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20J ANNÉE. — Série nouvelle. —- N°* 97 Le numéro : 10 Centim Mardi 16 février 1915 rédaction & administration 28 Ut tua de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n" 14.05 Directeur : FEMND KEM7 Tontes les communications concernan la rédaction doivent être adressée, a8l", rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Panton Street y« 1^ J Uahoa LEXXeSIÈCLE I ABONNEMENTS : J France 2 fr. 60 par mois. » 7 fr. 50 par tnm8Strô Hors France.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimeîtra Angleterre.... 2 sh. 6 d. par m;>is. » .... 7sh. 6 d. par trimestr® PUBLICITÉ Correspond uice de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 53 La ligne supplémentaire O fr. 25 Angleterre : (a ligne 3 d. JT""* . . ^ «- S —SI S ^ M «I « E— Mentalité allemande 'Je hc sais plus (te quel personnage il e écrit que les pierres s'élèveront contre li au jugement dernier. Guillaume II n'attei «Ira pas jusque là : les pierres se sont dé levées pour le condamner. Je veux parli de ces journaux de marche que d'après li règlements militaires prussiens chaque se (lot est obligé de tenir. Il a suffi à M. B (îier de feuiiletre quelqnies-uns do ces jou Baux, saisis sur des morts, des blessés c des prisonniers, pour recueillir, contre l'A lomagne, le témoignage le plus accablan Car ceux qui racontent tout placideme; leurs crimes, oe ne sont pas des soldats i métier, habitués à verser le sang et à ail mer lïnoejwSe et devenus par l'habitud absolument indifférents à la moralité ' leurs actes. Non, ce sont des hommes coi me vous et moi, des instituteurs, des ne tiers, des avocats, que sais-je ? En tout ca des gens à qui leurs croyances, leur éduc lion, leur instruction, leur milieu, leurs c empâtions, lieur rang social, tout interd !e meurtre, le pillage ou- le viol, qui se tro feraient déshonorés d'une indélicatesse_ rjiUii ont poussé des cris d'effroi horrifié la leotiure des exploits d'un Bonnot et d'i Gàrniier. La guerre s'allume; il leur reste assez tout tour passé pour apercevoir l'horreur toute cette soldatesque en rut, pas ass pour les retenir de prendre un jour ou l'a (re, lenir part de massacre et de butin. Et ceci .jette, sur l'âme allemande, un jo infiniment douloureux. Sous l'amas science de ses universités, auprès de s colossales usines, dians ses villes minutie sèment pourvues de tout le confort modem parmi ce luxe étourdissant de règlement tien et d» scieraliftsme, qui a ébloui ta d'yeux observateurs, l'âme allemande e restée ce qu'elle était, il y a mille ou dei mille ans. Le christianisme a passé dess sans la pénétrer. Je ne sache pas d'exemi plus probant que progrès matériel et civi Ration, ne vont pas de pair et qu'on ne fi pas de la morale avec de la science. Il n a pas de pays où la science ait été pl' prdnée qu'en Allemagne ni où ses décc verbes aient été plus jalousement appliqué! Et, la guerre déclarée, ces gens si pédan' si kultivés, qtiii avaient multiplié à l'infi les applications die l'étectrioité, se sont ré\ lés de pues Normands du X» siècle. C'est un souvenir dont je n'ai pu n déendre durant toute cette guerre, cel des fameuses invasions dont Louvain e déjà tant à souffrir; c'est la même conv lise, la même fureur à piller et à détruij Les procédés seuls diffèrent; ils sont tbe> mus plus formidables et plus meurtrie! c'est tout ce que mous avons gagné à lixdtur. D'autres peuples ont troublé la paix {Europe par amlwtion, par vengeance, po des idées ou pour conquérir une riche pt vincé; aucun ne l'avait encore ensangln tée pour se procurer çies pianos ou le pl eir d:e chasser dans les'bois d'autrui: aura né lui avia.it ^n.nigé la honte du pillage i glé admiinnstra.tivement et de l'incendie ; hirné par règlement de police. A cette i conscience, égale dans tous les rangs .1 Ciàus, du respect de soi-même et des bie séance», à ocl te ■ incompréhension de délicatesse et du désintéressemonit, génére dans la nation, se manifeste comb;en mentalité est demeurée barbare, teutonne i Nordmanne. Ah certes! quand Guillaume II parlait cfes gens-là de leur vieux bon Dieu èlîeman comme il disait plus vrai qu'il ne pensa Leur dieu, ee n'est pas l'Enfant divin dans une étahle pour a.pprcinrt're aux hoi mes le dévouement, le désintéressement, mépris des richesses et des volontés, c'est dieu furieux et sanguinaire de Siegfried des Walkvries; ce n'est pas le Pasteur de nant sa vie pour ses ouailles et rayonna d'amour pour l'humanité; c'est un dieu r tional, exclusif et jaloux. GRAINDORGE. La conférence soc'a"** de Londres Londres,' 15 février. — La conférence d représentants des partis socialistes et ti vaillistes alliés s'est réunit hier. Elle a adopté."l'ordre du jour flétrisse l'attitude de l'Alterna ne e (affirmant que devoir des nations atlaqijwfe est de prend les mesures nécessaires a tin d'assurer le propre défense. M, Gues>le, qui est malade, n.'assistf pas à la conférence'. Les socialisas allemands fet le cas de Liebk:- r/ LïEBKNECHT N'A PAS ETE EXCLU L'Humanité du 15 février publie La déj ehe suivante : » Berne, 14 février. —La nouvelle ann( oant l'exclusion de Liebknécht est fa us* C'est son iiwoi'iijôleïicé eri matière d'exel sio«n que le groupé du Reiclïsta.g a vol par AS voix centre' ?. Depuis, aucune n-c veUe réunion n'a,eu lieu. » Il reste cependant que Les soci-aldstes i temands ont voté à u.ne très forte majori Mû blâme contre le député Ldebknecht. UN BLAME A LIEBKNECHT Berne, 13 février. — La « Dresdner Vol; Zeitung » rectifie la nouvelle du (( Dres ner An/.eiger », d'après laquelle la fraeli< socialiste du Re i c lis ta g aurai t blûmé Lieb necht par 58 voix contre 33. Les chif.fr exacts sont de 82 voix contre 15. COWTRESERBE Misch, H février. — Les Albanais o; franchi la frontière serbe dans le départ ment de Prizrend. Devant leur supériori numérique, lés troupes et les autorités se . bes se sont retirées. L'ennemi a réussi l COUrVAl* il ci r- -, i v nnnlc ni lio*noc f^li^r/T»') nVi Les massacres d'llastièrc, d'llermeton et de Surice îi La profanation de l'église d'Hastière. — Fusillade iâ des hommes sous les yeux des femmes et des énfanh sr ^ ;s !" Les XIe et XII' rapports de la Commission au bord du cQiemin, creux qui va de k ojlîcielle d'Enquête viennent de nous var- grand'route vers le bas du viliage. Ils nou c~ venir. Le premier contient le récit des c«é- faisaient dies signes d'adieu, les uns cîe 1 )' neinents de Namur, des massacres de Ta- main, les autres de leur casquette ou de leu . mines, du sac d'Antienne, des horreurs de drapeau. Le jeune Henri Jaccnues s'a,ppul ai : Dvnant et des cruautés d'Hastière, fi'Hcrme- .sur l'un des prêtres comme "pour cherche . ton et de Surice. Nous avons dsiù, sur tous asile et secours auprès de lui et il criait, ces lamentables épisodes de la querre sau- « Je 'suis trop jeune, je n'ai pas le courag x~ vage qui nous est laite, publié des rela- w mourir. » Ne pouvant supporter davar ?' tions détaillées. IVous n'y reviendrons donc lage ce spectacle, je me tournai de côté e pas pour le moment, saui en ce qui concerne me oowrô les yeux des deux mains. Le les drames d'Hastière, llermeton et Surire s>.u&ts tirèrent une salve et toraa les lion' n" sur quoi le rapport iette des clartés nou- '—M s'effondrèrent. On me dit : « Regardes vetles ife sont lomVés. » Quelques-uns n'étaier Quant au XII' rapport, il constitue une pas morts sur te coup; on, les vovaiit remue S" synthèse des onze précédents rapports et 1 un ou l'autre membre; tes soldats les aclu , rious en publierons l'essentiel. vèrent à coups de crosse sur la tête,et paru I .eux M. le curé de Surice, qui, m'a-t-on di Le 23 août, les Allemands envahirent le P'us tardi, >a oui la tête horriblement tumi ' village d'Hasitiôre par delà. ™e. 1 Ils saisirent te docteur Halloy, métecin. ,, Aussitôt le massacre achevé tes AU< de Croix-Rouge, et le fusillèrent Traversant ma.nds dépouillèrent les cadavres- ils pr £ la roule, ils se dirigèrent vers la maison du rent tes montres, les bagnes, les porte-mor bouclver Alphonse Aigret; ils 1e firent sortir naie et tes portefeuilles. M. Scîimidt t»i „ avec sa femme et ses entants et le fusillé- fofit, m'.a ,dSt. Mune Sclinvidt, «ne somm. rent lui et son fils atné. De là. & allèrent d'enviTon 3,000 francs; elle fut volée. M. I chez le fermier Jules Rifon; ils le firent sor- doetemr Jacques était également porteu j tir de la cave où il s'était réfulié avec ses d'une somme importante; sa femme ne m L filles et le fusillèrent; ils fusillèrent le fer- dire exactement à combien elle s'élevait. mier Bodson. ses deux fils et dix autres » Sur ces entrefaites, des soldats a,ll( e" habitants. mands amenèrent un nommé Victor Cavi aI Le village fut ensuite pillé et la plupart lot et avant même qu'il fut arrivé à l'endro Qt des maisons incendiées. Un grand nombre ou venaient d'être fusillés les autres, on tir st de personnes furent tuées ou blessées. sur lui et je le vis tournoyer sur lui-même 1X La vieille église d'Hastière fuit odiieuse- son oorns tomba dlains le chemin creux. » JS ment profanée. Des chevaux y avaient été Le village de Surice fut entièrement pillf le amenés. Les ornements sacerdotaux ont été Le pi.fta.Te.commencé dans la nuit du mard li_ déchirés et souillés. Les chandeliers, les sta- a continué toute la journée du mercredi.. L ùt tues, les bénitiers ont été brisés. Le reli- coffre-fort de Mme veuve Lau.rent-Min.eur •y quaire a été brisé et les reliques dispersées, été dynamité. jg Parmi celles-ci se trouvaient les reliques des Des 1.11 maisons qui constituaient te vi u- vierges de Oologne qui avaient échappé à » lag.e, huit seulement ont échappé à l'ir :S. furie huguenote die 1500 et à la destruction cendie. s' en 1790. Le tabernacle résista aux tentât:- m\ ni ves d'effraction. Deux des quatre autels ont é- été profanée- les sépulcres des autels ont Le présent rapport ne donne qu'une imag été brisés Les reliques en ont été enlevées incomplète des ravages et des orimes oon ig et foulées'aux oieds. mis par l'ari'-Ce alle nanie dans la provinc ni le village d'Hermeion est entièrement de Namur. Nous manquons de renseïgni ut saccagé- bewucow d'habitants ont été tués monts concernant trois des six cantons qu ii- et des maisons brûlées. rrmipte rarronrlissement de Namur; les.chi t • 3,ir_T i-x„; ,-w^ Fm.îio de 800 personnes tuées et 1,io0 maison C- Le curé âHos ière par-«a labbé Emite ^ actuellement pour ce seul ai ®. Sftogel, se ^ \ SïfrM?i~. -vwli«m,»l devront donc être majorés t' l W* avec son beau-fr^ M Ponthière, nag ralrrnndi!9setnenrt de Dinant, outre 1 'a professeur à 1 Umv^ite Louva,n. sa 2I villages ont été détruits. Dan femme, sa fille et deux doi^ques 1 nsti- ].!,rr0inrt,^PmeIllt de ph.'liippevilte, 20 vill; tiiDkw. sa femme et sa famille ej d autre. saccadés, n "liés et d\u& ou moin ur -habitants du village. Les Altemands tirèrent ™ saccades, p. | ISslËp t" tions furent posées a-u cuiré sans Lui laisser "«.•■t tit massacicc. . u- Le t^mps d'y répondre. Les femmes furent £ ff^i—b?? smatiiisspoap \Mm ?" [„.f,viés etles corps abandonnés sur la route -" J , !?■ Cela sie pastsa.it le 24 août 1014, à 5 heures et t£s?yas?*&!!(> demie du soir. M E5p3pZ ),c. C'est le rïwHne jour que le village cbe Suiri.ce __o_ fuit envahi par les troupes atiemaii-des. Voi b h on,ze heures du soir, ils mirent le feu à quel- LBS MANIFESTATIONS POPULAiRb ^ cjfues maisons. DE MADRID ET DE SEV/LLE t. *** Nous avons constaté le grand succès ol le à cou.ps de crosse, forcèrent les liabjlants a l'imuo, tance de cette démonstration. ct sortir et les condUUinNA dans te direot.on ^ nom)Me des cartes déposées à la légi n. de l'église. En cours de route les soldats ti- Belgique a été de 8.512 et celui de nj raient s.ur tes gens les plus inolfcnsJs. Cest ,„n tur afi',.. iin tenant compte de a. ainsi que le vieux chantre de la paroisse, o t des lettres de province, I Charles Colot, âgé de 88 ans, q.ui était venu 'é'=".ramd témoifinases de symjiatliie qi sur sa parte, fut fusillé; les nM*.le route- nombre ^^moignagj s^^ y ja _ rent dans une couverture et y mirent te feu. & ^ de w m p. Le nommé Elie Pierrot, qui sortait de sa uien ue de la manifestation viei maison en feu, porium sa behe-nière un- . d j.épubu<;ains, des personnalités ai potente et ûgee de plus de 80 ans, fut saisi tenant à tous ies partis politiques y pr paj- tes Allemands, qu.i le lutuumpK a Duui t Les libéraux monarchistes, toi ' parlant. Le facteur des postes, Leopola But- • s'abstinrent jiour ne pas se mélo es niitux, son liis Armand, prètre depuis un républicains ; mais ils annoncent ai an, ct un autre de ses fils furent tués sous durd jllii officiellement, dans le « Dari . les yeux die Mme iiannaux. CelJe-ei et son ",ruversai „ organe du comte de Romani deuiuea- fils, professeur au Collège de Ma- . ,jjg [eront proctiainement une man re IuienL réml;S m 8roupe, des li^1" iestotion analogue. ; SlSSSS^luis SJOSS atassmx 1 deux petits entants pteuira:ent à ses côtés. siasme. Anr, r ,, Dans la rue de 1 Alcala-Gahano et dan _ Armes « uua ' »,_ «* l-' es rues voisines, la foute criait : « Viv rent ouuuftmfc mm u«s i-eua on jauitiu ii-- r vngieterre ! Vive la France et la Belg o,aduni. ia, m.viron au a ua "au.- b # Une fantape jouait la « Marseilla mus ui ifini.re.-~ " .u u'.w * *>.-» ♦"<•» ' "■ *'•' vers cimi Jieures du soir, de nombre» u'u ...aun, u.i u.u teinaai. A ae 111J.1.UH on ^ personnalités appartenant à l'arist» , lu inmu-e «» Uo.uu*» u uu u>.« u -as. » "■ cralje se rendirent à la . légation belge. L mus aie t autre, tuiwma ainva, q^i ait en pmge espagnole est aujourd'hui unanim n'a.L^ais, avtc uu i >i ' wxxm amaniaiw . à .wl>nnaUre l'importance de cette manifes «vous m«rin«z detre lusiiue» uuus; une jeune taticm iA- iiiue eue ib cttîiS a t.ii^e S'iw un ue citciû, , -rit- , . nuiiis le coitocii me yuan® a detaue que seuu. Ajoutons <jpune manifestation anaiogj n- les hommes aàvut ïùMUeaî les leinu.es se- a eu lieu à béviile. On en prévoit de no» ;e. naiiit priàuanières. » La qui se laa^oa aioib velles en d autres villes. u- n'est pas à inscrire. Dix-huin. homfflls étaien. Une revue nouvelle, la « Razon », viei ée ià, debout. A côté des oures d'AnuhéJ et ca dêlre fondée, mande-t-on de Madrid, a u- unnave, et de M. l'abbe Gaspiard. il y ava.i « temps ». Sa devise est : « Le Droit pr tiï notirè cuiré M. Poskin et son beau-l'rère, ,ne la Force ». M. Linares liecerra, qui 1 n \i scMisWt, Puis M: le docteur Jacques et dirige, est persuadé qu une propagande a< lé s m IPs Henri, un tout jeune homme de 1(i tive et intelligente aura vite fait de prouve airS h peiné;' plus loin, Gaston Burniaux, que les-tendances germanophiles ne çons fik du factaur Léonard Soumoy; plus loin Mntal qu'une minorité contre l'opinion g< eiMMre, tes n,„ niés BaHieur et Billy, celle'- «craie du peuple .espagnol, ;.s c-i avec son fils, figé do 17 ans environ; enfin. Nous relevons dans la « Razon » 'es ! il v avait un h aime de Oinhaye et un autre gnes suivantes d'un article plein d'effusio i.n de Dinant, qui étaient venus chercher asite intitulé ; « Belgique la martyre. » à Surice, puis deux autres encore, dont « Nous voudrions aller consoler d'u s ne retrouve pas les noms.'On faiiDWt ranger amour de charité l'immense douleur de près d'eux le petit garçon de M. Schmidt. Belgique, l'héroïque, la martyre ; nous voi: 11 n'avait q-me 14 ans; les soldas hésitèrent, drions lui communiquer la chaleur fratei S piiâs le .repow^rëp» brusquement. A co xr\o- ne-Ile de notre cœur ; nous voudrions, su ment, je vis un jeune soldat-'allemand qu> ses ruines, sur ses .morts, sur les plaies d était sii émai que de grosses larmes tom- sa terre ardente effeuiller les roses de l'Es baient sur sa tu.nkfuip et., sans s'essuyer 1 or pagne... L'humanité future la placera à côt it yeux il se détournait pour n'être pas vu de l\fumancé et de Sagonte ; un nouve e. d,-» ]'offic!ier. Homère lui écrira une t< Iliade ». té )> Quoliques mimutes s'écoulèrent; puis, La môme revue contient des interview r- sons n.os regards épouvantés et au milieu intéressantes de»MM. Martihez Ruiz et Mi à d s clameurs des femmes qui cria;en.t : quel Unanumo, en faveur de la cause de ; , T,p-/-mni .'Mis-si: luez-moi aus?u! ». malgré A Vies, contre l'imoérialisme allemand et 1: On se canonne vivement f flSSBRTÇ I nBSSÎfeiC ET t *1 ÇRPl uwui un i » 11 u u a i u <u n i. 11 wwvwwwv Paris, 15 février, 15 heures. EN BELGIQUE, bombardement ininte romipu de nos tranchées dans les duiw Notre artillerie lourde a pris à partie 1 ► mortiers ennemis. Nous avons enlevé, sur environ 250 n: très une tranchée établie contre la route BETHUNE A LA BASSEE. i Canonnade très vive dans la REGION I j. LKNS, AUTOUR d'ALBERT, ENTRE L' ,. VRE ET L'OISE, aux environs de SOI , SONS .et à VERjNEUIL, au Nord-Est t VAILLY. : DANS L'ARGONNE, vers Bagatelle ? Marie-Thérèse, la lutte est toujours ti - vive, de tranchée à tranchée, mais aucu t action d'infanterie n'a été engagée. s ENTRE L'ARGONNE ET LA MEUSE,u - tentative d'attaque allemande entre le t v i j i in uiia iu i kai lage ct 1e bois de Malancourt a été immédi r_ tement arrêtée. s" EN LORRAINE, l'ennemi, après avo eg refoulé notre grand'.garde, avait réussi occuper la hauteur du signal, de Xon et g. liameau Norroy. Il a été repoussé par ut i conlre-atteque jusque s:ur les pentes a nord du Signai, oii il s'est encore mainten dans quelques éléments de tranchées. 'E DANS LES VOSGES, l'offensive alternai A- de qui s'était manifestée sur tes deux rivi S- du Lauch, n'a pas été poursuivie hier. Si 1® la rive sud, l'ennemi a seulement canom nos positions ; sur la rive nord, tes Ail et mands demeurent arrêtés devant notre i ès gne avancée (Langenfelkopf-Bois de Rem ne spacii). Nos skieurs ont exécuté une ta» brillante contre-attaque sur tes pentes < lie Langenfelkopf. Une tourmente de neige s'e il- élevée dans l'après-midi. ; L'épée du Roi -t Voici le distique de Jean Richepin qui se- - ra gravé sur l'épée d'honneur qui sera .- offerte au Roi Albert par le peuple de Paris: ; Droite, sans tache, sans effroi, e J'ai pour ûme ton âme, ô Roi ! r i Cette épée, véritable chef-d'œuvre du sculpteur Pierre Feitu, sera, — dit le « Fi-!- garo », — ornée de riches pierreries. L ecn- - tare de Jean Richepin sera gravée sur la 1 lame, et le grand poète la présentera en a personne au public au cours de la matinée !î qui sera donnée le 20 février, au théâtre Albert-Ier, et à laquelle participeront les :• plus grands artistes de Paris. AU HAVRE e jour nos soldats convalescents e UNE FETE CHARMANTE LEUR A ËTË e OFFERTE DIMANCHE s ^ Grâce à la générosité d'une Havraise qui a pour nos soldats convalescents des soins e touchants et que sa modestie nous défend s de citer, les braves qui furent aux combats " de Liège, de Haelen, d'Anvers et de l'iser, s et se trouvent momentanément hospitalisés au Dépôt de la rue du Manoir, à Sainte-e Adresse, eurent, dimanche après-midi, le s régal d'une matinée récréative tout à fait s délicieuse. M. Scholiaert, sous 1e patronage duquel est placé le Dépôt, y assistait, ayant à ses . côtés M. van de Vyvere, ministre des Fi-K nances ; Mme Helleputte ; M. Bléro, repré-sentant le ministre de la Guerre ; 1e chanoine van Battel ; Mme Hubert et ses fuies, Mlle Davignon ; le consul de Belgique et Mme Hoefkens ; M. Plichon, adjoint, représentant le Maire de Sainte-Adresse ; M. S lidouard, conseiller municipal ; le capitaine d'artillerie Cody, de l'armée française ; M. et Mme Dubosc, la providence des militai-lT l'es belges de Sainte-Adresse ; Albert Ques-nel, propriétaire de l'immeuble mis gracieusement à la disposition du Comité; Mlle Bathala, à qui l'on doit tes locaux de l'hôpital ; M. et Mme Herouard, qui accordent un dévouement de toutes les heures aux s œuvres ba'ges ; puis encore 1e docteur e Smets ; 1e lieutenant- colonel Kelecom ; tes [i lieutenants Câyen, Fierens et De Briey, et ._ n'oubliojis pas — last not least — 1e dévoué et infatigable commandant H. de Broux, chef du Dépôt, qui prodigue à ses hommes I un inlassable dévouement. Plus de 250 de nos soi'dats emplissaient la 1_ salle qui avait été fort joliment décorée pour la circonstance. Et ce fut pour eux deux heures de saine joie au cours desquel-g tes ils oublièrent, semble-t-il, toutes leurs souffrances. i_ Le programme, excellemment composé, comportait des chants et des récits, tandis ■ qu'un orchestre fit tressaillir nos braves J1 aux accents des marches populaires de « Saiïibre-et-Meuse », de u Carmen », de la « Marche 'Lorraine », de Louis Ganne. 3 Nous nous en voudrions de ne pas noter 0 le succès des récits de MM. Grauls et Ey-l" maes ; des chansons flamandes finement dites par Mme Jaibot-Vandendrie6 ; des l" chants patriotiques du sergent Collignon; des chants de Mme Pagant ; des monolo-d gues de M. Bessac. 0 Et faut-M dire que la salle enthousiaste acclama et bissa tes chants la « Brabançonne », chantée par M. Collignon ; la e i, Marseillaise », par Mme Pagant et tes Hymnes anglais et russe interprétés par l'oroheslre ? ' A l'entr'acte, une collation et des cigares II furent offerts à nos soldats pour qui la fête " fut complète, grAco toujours à la générosité de son organisatrice charmante et ano-nyme.r Bref, une fête vraiment réussie et qu: laissera le meilleur souvenir à tous ceux qui y assistèrent. | Jforî in général Ifcys 1 - Une dôpéche nous apprend la mort du gé-" "néral Thys, décédé des suites d'une opéra-r tion, le 10 février dernier, à Bruxelles, où ii 3 était resté depuis l'invasion allemande. Le général Thys — liai des hommes d'af- - faire s les plus considérables du monde en-1 lier — avait été l'un des collaborateurs les plus actifs du roi Léopold II dans l'organi-* sali on politique et commerciale de l'Etat - indépendant du Congo belge, dont il avait ? été à même d'étudier les immenses ressour-i ces au cours des cinq voyages ot des longs EN FEUILLETANT "LE BOTHA L'ALMANACH DE GOTHA ET LA BELGIQUE l almanaoh de Gotha — qu'on saura, î lendemain de la g-uerre, remplacer, e'sp rons-le, par urne puDlication française — e un volume paraissant sous l'égide officie se, pour ne pas dii^e officielle, du gouvern ment prussien. Il n'était pas sans intérêt i savoir comment les successeurs de Juli arrangeraient leur bouquin pour 1915. Nous venons de voir le volume. Suiva la tradition, il porte, à son début, des pc traits. Cette fois, ce sont les photos d deux brigands impériaux qui ont provoqi cette guerre épouvantable qui adornent Gotha. Mais l'avantrjpropos, vraiment ne manq pas d'intérêt. « L'almanach de Gotiha 1915, y est-I d paraît sous le sigrne de là guerre. » La partie dà plomati que-st ai s tique 001 porte bien des lacunes. Les pays avec 'c quels l'Allemagne se trouve en guerre, n tamment la Belgique, la Grande-Bretag] et ses colonies, le Monténégro, la Russie, Serbie, ne nous ont fourni aucune mil'-Mon. Seule, .l'ambassadie d'Allemagne, re trant du Japon, nous a apporté la 1 ste d aerniers changements. « Restaient à consulter les journal ëbangers, autant qu'il nous en esc farve; pai le chemin des neutres. Pour la p-iri statistique, nous avons réussi à nous j,r curer les infoimations essentielle^ c.ncc mnt les principaux Etats. » (Constatons tout d'abord que ;e? renFi gnements de l'espèce v ftguren-, quant à Belgique.) Pour le surplus, cet excellent almana semble avoir bien mal lu les journaux q-ses rédiac.teurs ont piu se procurer par 1 pays neutres, en ce qui nous concerne to au moins. A la suite de la partie concernant le ri 1a. reine et la cour, il publie, en effet, composition du conseil des ministres < date du 12 novembre 1914. Et nous y voyor à côé des noms des membres du gouvern ment, celui de M. Vandervelde, qua' Iù> « ministre sans portefeuille », tand'-* dans la liste des ministres d'Etat, pe flg rent ni M. Paul Hymans, ni M. lê eom GobLet d'Alviella. Pour ce qui conceme le corps dipiom tique, l'almanach est d'nne précision qu ( ne saurait assez louer. C'est ainsi qu'il ie seigne notamment la nomination du prin de Carisnani, — que le Gotlia appelle d" — le distingué ministre d'Italie auprès ( roi Albert, qui ne fut désigné que vers fin du séjour du gouvernement belge Anvers. Quant à l1 Allemagne, le Gotha dit : « Les relations diplomatiques sont pendues, » Pour l'Autriche-Hongrie, on lit : « Les relations sont suspendues depu août 1914. » Notons enfin que, par une délicate atte tion pour les Belges qui tiennent à ga.rd la liste indiscutable des représentants of ciels du kaiser criminel qui ensanglanta Belgique, le susdit almanaoh, après ave donné la liste des directions de nos dive ministères, nous fournit « in fine », celle i l'« administration civile allemande penda: l'ioocupaition-. » « EMe est ainsii formée : Gouvemeur général à Bruxelles : ban de Golz, F. M. Administration générale, de Laeken, E. et M. pl.;. Kempff, cons. de leg'.; de Loebe bourg.; doc'euir Riessér, assess. de tribune Finances : Pochhammer, cons. int. su des fin.; Sohwabach, cons. iwt. de gouv. < retr. Cultes et instruction publique : de Wu sow, cons. de gouv. ; Trimborn, cons. t justice Commerce et industrie : Liesenhoff, con su,p. des mines ; Schwabach (v. ci-dessus). Adimini?t.ration intérieure : Kaufmant landrat ; ie Loebell, die Wussow (v. ci-de sus). Ju'?ft,ice : Trimborn, cons. de just (v. c dessus). Agriculture et domaines : Kaufmann, la: drat fv. ci-diessus). Travaux oublies : Degener, cons. de cou et des constr. En qorhime. le Gotiha de 1915 n'est, pas trr mal fait, mais on pourrait faire bèaucoi mieux. Espérons qu'on y songera. Le Gouvernement be'ge et le Vatican —0— La légation de Belgique communique ai journaux français la note suivante : La . légation de Belgique est en mesui de- déclarer que les bruits qui ont circu dans quelques journaux au sujet d'une ru-turc éventuelle • entre le gouvernement d roi el le nonce du pape accrédité près ! cour de Belgique, sont absolument coi Le cardinal Mercier et les allemands l" L'INCIDENT DU TELEGRAMME ir LA « pheôse ASSOCIEE u [e Nouis avons raconté dans notre numéro 10 du 11 février l'incident provoqué par 1 envoi j au cardinal Mercier d'un télégramme de là u <( Presse associée » américaine demaridaru le récit exact de ce qui s'otait passé d Ma-i. lines. IS iVatne confrère hollandais De Ti-id dit, ir dans son numéro du 8 février (édition du tê u^atinj que dans sa première réponse à co 3. 1 télégramme le cardinal Mercier avait dé-i- elai'é « qu'il est malheureusement vrai Tu'it v a été privé de sa liberté, que son imprimeur ,s a été l'ait prisonnier et condamne à ~JJÙ ^ marks ^ d'à menue, que de nombreux prêtres . ont été arrêtés et molestés et que, maigre •toutes les difficultés, sa lettre pastorale garde sa force et aucun mot n'en a été re-• tiré. » Remarquons à ce propos qu'une inexactitude s'est giissiée d<uis le résumé fait par l'agence « Ha vas » de l'article du Tijd. Le v Tijd, fidèlement, reproduit par le Times, déclare que cest sous la pression du nonce que le cardinal Mercier a modifié son premier télégramme. La dépêche « II a vas », reproduite par toute la presse de langue française, dit que c'est grâce au nonce que le cardinal Mercier a pu expédier son second ®" télégraniiine. st Quoi qu'il en soit, le représentant, de la a" <( .Presse associée » à La. H-aye a enfin reçu ®- ce télégramme que l'arch evêque de Malin es le avait remis à l'autorité allemande le 11 jan-1S vier au soir. En voici le texte d'après le Tijd du 8 fê-111 vrier (éddtion du soir) : r" (( Je suis très sensible à la sympathie qu{ vous voulez bien me témoigner et vous ei\ | remercie. Mais ie préfère ne pas insister ie pour le moment sur les mesures tracassiè* res auxquelles vous laites allusion el con* tinuer à me renfermer dans mon ministère épiscopal. Je tiens néanmoins à déclarer que je n'ai rien à retirer et ne retire rien n_ de ma lettre pastorale. lS_ I CavMnal Aflercier, 0_ I arche v. Matines. » ie II sieraàt intéressant de savoir à quelle lu date exactement ce télégramme est arrivé à a- son desitina taire. n- ; s Le pays do ? "Loss van Rom" £ it les cathoiips yh. el UNE LETTRE PASTORALE Ut. DE L'ARCHEVEQUE D'ALBI )( 1 Mgr Migmat, archevêque d'Albi, a écrit la' trois lettres pastorales qui contribuent ù ;u éclairer et à résouure ixiur les consciences s chrétiennes l'angoissante controverse mo-a'. raie posée par le fait de la guerre et il pré-•m ciser pour les consciences latines toute l'é-J3 tendue d'u devok- patriotique. u- Dans la troisième de ces lettres, l'éminenl to prélat commence par constater que, si les guerres apparaissent bien comme inévita-it. ibles en raison des conflits inéluctables de m l'iiitérét, de l'orgueil, de l'ambition, de la n- convoitise, encore faut-il que le recours la ;e force n'attente point au droit. ie lu « Or, qu'esit-oe que pratiquer le cllroit? ia dit le prélat. C'est, être fidèle à la parole à, donnée, jurée, écrite; c'est ne pas déchirer des traités solennels comme des chiffoins de papier sans yaileur, sous prétexte qu'on est s. dans l'embarras, qu'étant acculé dans une fausse situation, on s'en tare comme un peut, et que le contrat gène notre ambition. j3 n Le droit, c'est respecter les biens, les membres, la vie des innocents, c'est être fidèle à la parole donnée, aux engagements pris; le contraire serait la fin de tous les |r contrats sociaux, la lin de toute sécurité. Il fauoirait alors brûler tous les exemplaires '.a de nos codes et rétablir celui qui était en ir- honneur chez les brigands de la. vieille fo-rs rôt de Bondyl Qu'un homme innocent soiit Ie victime d'une catastrophe imprévue, c'est rt un malheur qu'on ne saurait empêcher; qiuie la loi die solidarité englobe les justes avec les coupables, c'est un lait reduiuiuble devant m lequel il faut s'incliner en gémissant; mais couper le poignet à des enfants de trois ou e. quatre ans, c'est une infamie, une cruauté lt sans nom analogue aux pratiques d'un Sar- 11 gon qui crevait les yeux à ses prisonniers, p. leua' ainiputait quelque membre, comme cela :n se fait encore dans certaines régions de la Turquie ou. dans l'ancien, royaume de Be_- -s- liam.zin; c'est contraire au droit des gens", te Priver, sans autre-raison qu'une haine brutale, son semblaible de ses "biens, le chas'ser s. die sa pauivre dtemeure après levoir ué-pouillé, le séparer de sa femme et de ses en-i, famts, obliger ceux-ci à quitter leur patrie s' sans savoir où diriger leurs pa.s,* pour aller dans une terre étrangère dont ils ne sa.venv i- pas la langue, chercher un abri contre l'intempérie des saisons et un peu de pain pour a. ne pas mourir de faim : cela, c'est la force primant le droit. Outrager des femmes el les ir mutiter ensuite, cela, c'est la. force eonlro le droit. Fusiller (leg otages innoconts, pla-,p cetr dievanit le fi-ont de bataille des prison-|) niers, s'en faire 1111 abri et obliger par là les Français A tuer d'auitres Français, eels est une cruauté .doublée de lâcheté : c'esi. la ~ force primant le droit. Bombarder des villes sans défense, lancer des bombes sur des édifices religieux, incendier ou ruiner dos cités ouvertes sans raisons stratégiques, comme 011 t'a fait pour Louvain, Reims,Sois-sons, Arras, etc.. c'est pure sauvagerie, x Qu'on se serve d'obus comme d'une grêle foudroyante pour détruire des casernes, dies ■e .dépôts d'armes, des munitions, des trains é d'approvisionnement ou de ravitaiHem ni, i- c'est cruel assurément,, mais légitime, étant u .donné le caractère de la guerre, mais s" ser-a vsr de ces moyens pour écraser d^s in.i'o-1- cents voilà qui' est monstrueux et mérite les

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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