Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 22 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gf0ms3m697/
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j23° ANNËË: — Série nouvelle. == N° Ôil ÏUe Numéro : iO centimes (o ccntimês a.ti liront) /ÎMÀRDÎëâ MAI 1917. , REDACTION ET ADMINISTRATION 3, Place des Deux-Ecus, £ PARIS Téléphone : Central 33-04 BUREAUX AU HAVRE: g 8'", Rue de la Bourse, 2 S" LE HAVRE Téléphone : 64 Belge directeur pcrnand NEURAY LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. GO par mois » 7 fr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. 6 d. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre. Autres pa/9 3 fr. — par mois B 9 fr. — par trimestre. —>^.11 — PUBLICITE S'adresser à l'Administration du Journal — — Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue.de la Victoire, paris, qui en a le monoyole pour Paris. Quotidien beJge paraissant au Havre et à Paris Les idées qui marchent... ! Le régime parlen?et>taire I devant l'opinion anglaise r l ne intéressante polémique vient de s< ;produire en Angleterre. Le régime parle vientaire en est l'objet ou, pour parler plu. ■exactement, le recrutement du personne parlementaire. Dans le pays qui est le ber ceau du régime, l'opinion publique s> demaiide, non sans une certaine anxiété si la composition des Chambres est tell que le pays puisse attendre d'elles, en pai. et surtout en giierre} des services en rap port avec leur place dans Citai. Peut-être quelques-uns de nos lecteur ; I voudront.ils se souvenir que c'est ains que le XXe Siècle a posé le problème, il ? a, hélas ! plus de deux ans. Pas plus qui h le XX0 Siècle, les publicistes anglais qu R discutent cette question, ne sont partisan. B de. la suppression du contrôle exercé pai K -un Parlement élu. Mais, comme le XX I Siècle, ils se demandent si la guerre rte B pas démontré que le moment est venu dt réformer l'institution, dans l'intérêt dç son prestige et plus encore dans l'intérêt di pays. Un M. Longf qui est — si nous ne nom trompons — député, ayant cru pouvo\i expliquer la diminution du prèsî.ge d?. Parlement anglais par l'éloignement des hommes d'affaires pour la politique, s'es\ attiré y de la part de rEvenin'g. Stendarc {numéro du 28 avril) une riposte que nout publions, ci-dessous, in extenso : « M. Long a commis une lourde bévue er se plaignant que les hommes d'affaires m'entrent pas dans la politique et- ne four nissent pas au gouvernement des informa tions au sujet des besoins du commerce e' de l'industrie britanniques. « L'exposé de M. Long montre combier ignorants sont les dirigeants du part •unioniste de ce qui se passe fcous leurs propres yeux. Depuis de nombreuses années > c'est précisément -«un* sujet de moquerie •chez les principaux hommes d'affaires du parti unioniste ou même du parti libéra' modéré de constater quo quoi qu'ils puissent être des candidats très capables, patriotiques, précieux pour le Parlement, «•ne nullité quelconque qui occupe une position sociale, ou l'honorable M. Snooks, jeune fils d'un pair, s'adjuge généralement le siège Vacant. <( Les dirigeants du commerce et de l'in-idustrie, s'ils sont réellement des dirigeants, n'ont pas le loisir de s'occuper d'une circonscription électorale et de faire marcher une grande affaire en même temps. Toute leur intelligence, toutes leurs capacités, tout leur temps, doivent être concentrés ou bien sur leurs affaires ou sur leurs conscriptions électorales. Ils ne peuvent pas faire les deux choses convenablement en même temps. « Si M. Long désire avoir des hoirim?s d'affaires de première classe pour aider le Parle/ment, il faudrait que le bureau central du parti unioniste réserve 50 sièges dont il est sûr et qui sont à présent occupés par de jeunes nullités et demande au Conseil exécutif dé l'Association des Cham-' b'res de commerce de lui trouver 50 hommes parmi les 30.000 industriels britanniques composant les Chambres de commerce.' « Ces 50.séraieM trouvés en une demi-heure et donneraient volontiers leur temps, leur argent, leurs capacités pour le service du pays et de la Chambre des Continu nés. Mais de tels hommes sont incapables de s'occuper d'une circonscription qui entraînerait l'abandon de leurs propres affaires, une dépense d'énergie et de temps avec une chance problématique d'obtenir un siège. [ « Le parti libéra! n'est pas aussi slupide Jdans l? choix de ses candidats. Il a été fait de la place dans le parti radical à des jeunes gens pauvres, avocats ou même journalistes qui se sont attelés dans le passé à la propagande radicale» « A l'heure actuelle, là Chambré des Connûmes a une très pauvre réputation dans le pays. Il a été dit dans le gTand centre industriel du Nord que si l'on retirait de la liste une centaine d'hommes -de la Chambre des Communes, la moyenne en Intelligence des 550 membres restant était fort en dessous dé l'intelligence moyenne des classes dont ils ont été tirés. .« M. Long est sur une mauvaise piste. « l.'Eveninq Standard a rendu de grands services durant ces derniers mois en indiquant la position. Ce ne serait -pas une mauvaise chose que de passer en revue la vie de chaque membre du Parlement actuel et de nmontrer au public quelles capacités et. quelles aptitudes ces. hommes possèdent pour prétendre diriger la nation /par leur expérience et leurs connaissances. Vne analyseT précise et juste des qualités /personhelies de chacun des membres don-I nerait un choc au pays et ouvrirait les j veux à beaucoup "de gens, y compris M. I Long. « iDes hommes connus aussi bons dans I leurs affairés respectives que sir Albert Stanley et M. Fishe'r pourraient se trouver en cinq minutes pour la Chambre des Communes, mais des sièges doivent leur être procurés qu'on ne . devrait pas travailler pendant cinq aîné, et où il ne serait pas nécessaire d'employer les petits artifices de la politique. « Sir George Younger, l'organisateur en chef du Parti unioniste,pourrait facilement mettre à profiî ces suggestions," puisqu'il est lui-même membre dp Conseil des Chambres de commerce et connaît parfaitement bien ce qu'il pourrait y trouver. « En résumé, on peut dire que les sièges assurés dans la Chambre des Communes fiont manipulés par une oligarchie des Triple succès des armées alliées LES BRITANNIQUES élargissent la brèchs de la ligne fiiodeoburg ; lss victoires se LE'jes aîuïeue5 ; 13 h. 15. Pendant ia nuit, nous avons continu ; aveu succès nos opérations dans la positio Hindenburg entre Bullecourt et Fontaini ■ les-Croisiiles. Nos troupes, qui avaient hier matin pri d'assaut ia première ligne de la positio Hindenburg et qui avaient repoussé pli sieurs retours offensifs de l'ennemi, os • renouvelé leur attaque de la soirée et £ ; :rv)t emparées, après un corps-à-corp , acharné, de la ligne de soutien. Les contre-attaques allemandes ont él de nouveau rejetées avec de3 pertes sas glantes pour l'ennemi dont tes troupes ai été prises à découvert sous le feu inteiis tie notre artillerie. Nous avons trouvé dan les positions conquises un nombre consiev table de cadavres allemands. Les prisoi niers faits jusqu'ici s'élèvent à enviro cent cinquante. Dans ce combat les Ail: mands ont engagé depuis hier matin ileu divisions. Nous avons exécuté la nuit dernière prè de Loos un raid qui a été couronné d succès. 20 h. 50. L'ennemi ne s'est que faiblement oppes au travail de consolidation exécuté aujoui d'hui dans nos nouvelles positions de I ligne Hindenburg au nord-est de Bulh court. Il se confirme que les Allemand ont subi dans cette région au cours ils récents combats des pertes fort élevée! Sauf un secteur d'environ deux kilomètre immédiatement à l'ouest de Bullecourt, I ligne Hindenburg entre Arras et un poin lîtué à 1.500 mètres à l'est de Bullecouri as trouve actuellement toute entière entr nos mains. L'artillerie ennemie est demeurée trè active au nord de la Scarpe. L'aviatit n a montré hier une grande ac tivité. Un certain nombre d'expéditions d bombardement ont été exécutées avec sui cès. pilotes soutenant avec énergie le attaques de l'infanterie ont pris sous I feu de leurs mitrailleuses les truopes a!î( mandes dans leurs tranchées de premier ligne. Sept appareils ennemis ont été abat tus en combaM aériens ; l'un d'eux esl tombé dans nos lignes. Huit ont été coi traints d'atterrir désemparés. Un autr avion allemand a été abattu par nos es nons spéciaux. Quatre des nôtres ne son pas rentrés. «II. ni . IIVWV1 LES FRANÇAIS conquièrent des positions au massif de MoronvUliers m ? font m mimim 14 heures. é Sur le chemin des Dames, la lutte d'ar n tillerie s'est poursuivie pendant la nui i- dans la région au nord-ouest de Braye-en Laonnois et sur le front Cerny-Hurtebise s Une attaque allemande vers la ferm< n Froidmont a été brisée avant d'avoir abor i- dé nos lignes. 11 L'ennemi r.'a fait aucune autre tcntativi e après l'échec complet de l'attaque général! 3 qu'il avait entreprise hier. Actions d'artillerie courtes mais violente: ® entre la Miette et l'Aisne et au nord-ouesi de Reims. e Dans la région de Chevreux, nous avons 3 légèrement progressé et fait des prison nier3. i- En Champagne, nous avons effectué hici n en fin de journée, dans le secteur du mas - sif de Wïoronvilliers, une opération asse; x importante qui a brillamment réussi. Nos troupes ont enlevé plusieurs lignes s de tranchées ennemies, sur les pente3 norc e du mont Gornillet, d'une part, du ûasqui et du Têton, d'autre part. Tous les observatoires importants d< .cette région sont entre nos mains, é Des contre-attaques allemandes, prises •- sous nos feux, ont reflué avec de grosses a perte3. Nous avons fait, au cours de ces actions s huit cents prisonniers environ et trouvs 3 des abris effondrés encombrés de cadavres s 23 heures. i Journée relativement calme. Actions d'ar. tillerie intermittentes sur la plus grands 5 partie du front, saut en Champagne où l'enenmi a violemment hamhïifSiÈ. les pofi s tions que nous avons conquises hier dans la région au sud de Moronvilliers. Aucune action d'infanterie. o Dans la nuit du 19 au 20 nos avions de . bombardement ont lancé 2.200 kilos d'ex s plosif sur les gares et bivouacs de la ré. e gion Epoye-Betheniville. Dans la journée du 20, le terrain d'avia e tion d'Habsheim, les bivouacvs de Pont . Faverger et de Bétheniville ont également « reçu de nombreux projectiles. Ce même jour deux avions allemands onl e été abattus par nos pilotes et un troisième . par ie tir de nos canons spéciaux. Trois t autres appareils ennemis ont été contraints d'atterrir avec de graves avaries. LES ITALIENS s'emparent» sur i'isonzo, d'un nouveau sommet PMSIECES CENTAINES U PEISONSIES! Officiel. Rome, 21 mal. Sur le front du Trenlin, les actions d'ar : tillerie, entamées par I ennemi dans I; ' joui née du 19, se sont étendues et ititensi fiées, en prenant une violence toute parti i culière entre l'Adige et la vallée de Terra • ânolo. Pendant la nuit du 19, nous avions déj; i repoussé de petites attaques dans la vallc< ] de Concei (vallée de Ledro) et du Rio Fred do (Astici). i Au cours de la journée d'hier de nouvel les tentatives de diversion effectuees pa l'ennemi dans la zone de Campo (vallée d Daone) au sud-ouest du lac de Loppio (Rii Caméras Adige) et sur la iigne du terrai! Maso (Val Sugana) ont été mimediatemen repoussées par nos troupes. Dans la soirée ' de fortes masses ennemies furent lancées à l'assaut de nos positions sur le Pasubio : à l'ouest du Dent. Après une mêlée achar née, nous avons infligé un très grave in 1 succès à l'adversaire, qui a été nettemen 1 et complètement rejeté sur tout son fron ! d'attaque. Dans la région de la Garnia, des troupei 1 et des convois ennemis ont été bombardé: avec efficacité par nos batteries, tandis ] qu'ils opéraient des mouvements dans li 1 Val Valentino (Cail). Sur le front des Alpes juliennes, pendan Sa nuit du 19 au 20, après avoir repoussi fes attaques ennemies sur les pentes sep tentrionales du San Marco, est de Corizia entre le Mont Vucognacco et le Faiti, el dans les environs de la cote 20S sud (Carso nous avons conquis les hauteurs de la c-ot< 363, entre Palliova et Bristovo (est de Pla va) et étendu le terrain occupé par nous jur les hauteurs du Vcdice. Nous avons capturé quelques centaines de prisonnier: ainsi qu'un abondant matériel de guerre et abattu deux avions autrichiens. — \wv\i; — . AU FRONT BELGE Hier. 20 mai, à la fin de l'après-midi violente lutte de bombes dans la région d ; Dixmude. Aujourd'hui, 21, activité peu Intense d l'artillerie. deux partis. Les membres du ministère leuirs amis eh dehors du Parlement forme; deux cliques qui arrangent d'avance cet qui., parmi leurs Ginis, leurs relation leurs bailleurs de fonds et ceux qui conti buent à la propagande du parti auront e sièges qu'ils détiennent. « 11 est facile aux ministres de dire qt les principaux hommes d'afiaires so égoïstes et ne veulent pas courir le Hsq' de perdre leurs situations en donnant les temps au Parlement. Cela n'est pas vrr Quantité d'hommes d'affaires donne beaucoup de leur temps dans leur prop district à des travaux municipaux, à il œuvres sociales, etc., et s'ils étuient ôli au Parlement ils assisteraient fégulièr ment aux séa.hces. Mais leurs effaires toi beraient en miettes et leur santé ne pou rait résister s'ils devaient s'occuper d'iit circonscription électorale pendant des s; maines et des mois à une distance consid rai)le du siège de leurs affaires. u Les hommes d'affairés d'une cap a ci reconnue ne sont pas des gamins de 21-: ans et on devrait tenir compte de la fat çire physique'. D'ailleurs les hommes d'à 'faires nui "sont au premier rano;, qui o1 des capacités, du caractère, de l'honnête ne voudraient pas s'abaisser aux intrig-ji sordides qu'entraîne la nécessité de T>lai et de flatter les passions du corps éleetor qui n'est pas toujours bien informé poi ne pas dire plus. » Versons cet article de l'Evening Standai au dossier du régime parlementaire.Quan sonnera l'heure de la libre discussion nous n'aurons qtie la peine de le réimpr mer. Plusieurs des traits du tableau bro sé var notre confrère anglais s'appl qu t à la Belgique : tel est, du moins, n tr .iUmble avis. Nous aiissi, nous app Ions de tous nos vœux le jour où la repr sentaiion nationale et le gouvernemen délivrés de la dictature. des partis polit ques, compteront dans leur sein les hon mes qui ont fait leurs preuves dans h grandes affaires, cammerce. industr'c finance, où ils ont appris, non pas à enfh des phrases, mais à agir, à commander et rédiiser. Il y a un groupement, en Angl terre, contre le régime des avocats, conti la dictature des politiciens de carrier Nul cloute que ces idées ne passent un joi le détroit... V\\W\—: -- Le prononcé du jujpjnent condamna A,1ler à la peine capitale a été suivi de m mfestations tumultueuses ;la foule a crié « Vivo la évolution / Vengeance ! » — Le capitaine aviateur René Doumer, fi de M. Paul Doumer, sénateur et ancien prés dent de iti Chambre française, tombé dans 1 Henes allemandes au cours d'un co-mh aérien, est mort des suites de ses blessures. — Une explosion causée par la foudre a fa de graves dégâts dans une petite usine i munitions en Angleterre. ;t ÉTATS-UNIS ET BELGIQUE ïfc lu M bornage i i Président Wilsos ir it à l'héroïsme belge re ?s Nous avons dit qu'en recevant notre non-veau ministre à 'Washington, M. de Car-r_ tier de Marchiennes, le Président Wil&or avait tenu à rendre à la Belgique un hom-meuge qui ajoute encore a la dette de re-connaissance de notre pays envers lu grande République,américaine. té Nous sommes heureux de pouvoir pu->2 blier aujourd'hui le texte des paroles mê-i- mes du Président Wilson. -- M. de Cartier de Marchiennes avait ex-primé Ja gratitude, des Belges envers les rë Etats-Unis pour leur admirable œuvre de -s secours, -leur intervention énergique en fa-e veur des déportés et enfin leur genéreuse îl entrée en guerre, et il avait dit son espoir [r de voir se resserrer encore les rapports cordiaux des deux pays sincèrement unis. M. Wilson répondit en ces termes : d Monsieur le Ministre, l~ C'es avec plaisir que j'accepte de vos s.~ mains les lettres par lesquelles vous êtes accrédité en qualité d'envoyé extraordinai-re et minisetre plénipote7itiaire de Belgi-que auprès du gouvernement des Etats-Unis et que je vous reconnais dans cette .' haute charge. j. Votre témoignage de gratitude pour Vas-,s sistance donnée par le peuple des Etats-Unis au veuple belge victime de la guerre. >r sera hautement apprécié, mais il- ne consti-ù tue qu'une des nombreuses preuves que j'a-. reçues de la reconnaissance des lielges. ■e Depuis le début, le gouvernement et le ?ieu-> pie des Etats-Unis ont éprouvé la plus pro-r fonde sympathie pour le malheureux peuplé belge dorit le territoire, au •mépris d'engagements solennels, a été envahi et dé-- vaste et est occupé par un ennemi sans conscience. Lorsque sera ècr'Ae l'histoire "'t de la guerre, la vaillante défense de sa foyers et de sa patrie par le noble peuple : belge, constituera un des olus grands el des plus émouvants chapitres. Le peuple Ls américain ressent un rée>! orgueil à la pensée qu'il a pu secourir 1rs Belges dans lt une faible mesure ; et l'en rée du gouvep nement américain dans le. conflit ne nom cause pas de plus grand regret que celu, Le résultant du fait qu'ainsi les citoyens amé ricaïn? ont été obligés de renoncer à le surveillance de l'œuvre du ravitaïllemen de la Belgique. Les Etats-Unis et la Belgique ont twi jours entretenu des relations du caractèr le plus amical. Ces rapports ne peuven manquer de elevenir plus cordeaux encore en raison el'une part de la connaissanc du courage avec lequel les Belges ont foi face cl l'oppresseur, et d'autre part, de h chaude syinpathie et de la bonne volont des Elais-Unis. Pour votre noble souverairi, véritabU Roi dans la défense effective de son pays je nourris Vadmiration la plus profonde J'espère que vous voudrez bien Lui dirt combien hautement j'apprécie ses senti ments amicaux, et combien sincèrement j> désire voir la Belgique, après la guerre sous Son règne glorieux, par l'intelligen ce l'énerqie et la persévérance de So? peuple, se relever rapidement de ses dé s autres et reprendre sa place parmi les nations prospères et pacifiques. — 'WWW . ' • " LES PROUESSES DE NOS AVIÂTE'm Notre aviation militaire compte de ha* dis et habiles pilotes et ce n'est point leu: hardiesse et leur liabilèté qui doivent ctr< mises en cause lorsqu'on compare les sta tistiques d'avions abattus par les diverse? armées alliées : il va de soi qu'un servici d'aviation, à uri3 époque marquée sani cesse par de nouveaux progrès de fabri cation, ne peut donner toute sa mesuri que s'il dispose toujours sur l'heure de: modèles les plus perfectionnés. Que de progrès cependant ont été accom plis et que de prouesses à l'actif de no: aviateurs î Nous n'en voulons pour preuvi que ces dernières citations à l'ordre di jour de l'armée : VAN COTTHEM Albert, adjudânl, pilot. Av. M. : Pilote de chasse réunissant à ui haut degré de rares qualités d'audace et d> courage. Le 24 mars 1917 n'hésita pas i attaquer au-dessus des lignes ennemie, quatre avions allemands munis de liuv mitrailleuses. Son réservoir d'essenct ayant été criblé de balles, parvint, grâc> à son sang-froid, à atterrir dans nos li gnes. THIEFFRY Edmond, adjud., pilote Av M. : Pilote de chasse d'une bravoure pci commune. Le 24 janvier 191? survola Bru xelles à faible hauteur. Les 15 et 23 mars força deux avions ennemis à atterri brusquement. Le 24 mars, attaquant, deu. aidions allemands au-dessus des lignes en nemies, eut son réservoir d'huile percé el balles et parvint néanmoins, grâce d soi song-froiïl, à atterrir dans nos lignes. Ciire les solutions Mes ie la pestioa flanait Quelques documents Intéressants Nous avons signalé l'autre jour, d'après le Belgisch Dagblad, la fondation à La Haye d'un Ylaamsch Belgisch Yerbond présidé par M. Frans Van Cauwelaert et comptant parmi les membres de son comité .M. Julius Hoste junior et M. Camille Huysmans. Les u Informations belges » nous appren-I ncint que cette association a-voté dans sa 1 prèmière assemblée la motion suivante : Les fondateurs du Ylaamsch Belgisch Ver. bond réprouvent catégoriquement" J'attitude . des Flamands qui ont accordé leur concours . à la flamandisation de l'Université de Gand et à la séparation administrative pendant l'oc-" cupation allemande. Faut-il croire que toutes les manifestations de cette nouvelle société n'ont pas { été aussi heureuses ? Plusieurs chefs du f mouvement flamand qui lui avaient d'abord donné leur adhésion l'ont ensuite désavouée publiquement. Voici le texte d'une déclaration publiée " par La Belgique de Leyde dans son numéro s dû 3 mai : ! DECLARATION [ Les soussignés, dont les noms ont paru dans le manifeste en vue de la constitution [ d'un Vlamsche Belgisch Verbond, regrettent de ne pouvoir adhérer pleinement à ' l'esprit qui a prévalu élans la réunion constitutive et déclarent ne pas faire partie de ce groupement. I Arthur BUVSSF.. 1 Cyriel BUYSSE. Jan DANNEELS. ! Léo VAN PUYVELDE. i En soulignant cette déclaration, le Bel-Î gisch Dagblad écrit dams son numéro du ■ 3 mai : . Nous n'avons pas été invités à prendre part ' à la constitution de cette association. Nous » ne savons donc pas pourquoi ces signataires - ent donné leur démission. Nous connaissons , cependant leur manière de penser touchant ce qui. concerne la façon de traiter la ques-[ tion flamande en temps de guerre. Le dis ' cours de M. Van Puyvelde à la fête du roi 1 à La Haye a été un fait qui est garant que • les raisons de sa démission, de nature profon-i dément patriotique, sont conformes aux inté-; rêts du. peuple flamand. ; Reproduisons enfin cette communication » publiée dans VIndépendance Belge du 16 mai : « Les comités belges d'Arnhem, La Haye, Middelbourg et Scheveningue ont adressé la lettre suivante aux cinq députés belges qui résident en Hollande : Monsieur le Député, Il est, croyons-nous, dans l'intén.» de iiotre 1 pays que l'on connaisse l'opinion u*s repr/: î sentants du peuple belge, concernant 'es ir i-tUutions que l'ennemi a établies en Bei/i^ae. C'est dans cette pensée que nous nous per-i mettons de vous demander une réponse aux trois questions suivantes : (1) Etes-vous d'avis qu'il ne peut, rien subsister de l'université , que l'ennemi a fondée à Gand ? (2) Etes-vous d'avis qu'il ne peut rien sub-t sister des mesures de séparation administrative prises par l'envahisseur ? .'(3) Etès-vous d'avis que les activistes doivent être considérés comme traîtres à la pa-? trio et qu'ils' doivent être traités -comme tels ? t Nous nous permettrons de publier votre ? réponse, qui, nous n'en doutons pas, rassU-? rera lés Belges en exil et les soldats au front, , et leur donnera la certitude qu'aucune compromission ne viendra entacher les sacrifices \ que s'est imposés la Belgique. ? (S.) Pour les Comités bçlges d'Arnhem : Laurent Fiérens.; de La Haye : Dupont, E. de Nocic. J. Lermner ; de Middelbourg : Marcel Baelde ; de Scheveningue ; G. De Laere, P. De Rijckere. MM. Arthur Buysse, M. Terivagne et A. Raemdonck ont répondu « oui » aux trois qiiestions. MM. Buysse et Raemdoncl: ont ajouté à leur réponse quelques énergiques commentaires, pour i7isistcr sur la portée de la condamnation qu'ils prononçaient.M. Camille Huysmans a répondu, qu'il ne comprenait pas poiirquoi on l'interrogeait et qu'il avait eu l'occasion de faire connaître ses opinions dafts de nombreux articles de joiernaux. M. Frans van Cauwelaert a déclaré qu'il ne voyait pas de motif de répondre à une i lettre qui portait la signature d'un certain \ nombre de personnes qui avaient, mal agi envers lui; il a renvoyé au surplus lui aussi, aux articles qu'il avait écrit sur la question des langues en Belgique. » Tout commentaire serait- superflu. ■ : « "WVWV ' ■ ' ■ Il MIL «1 USITEE LES MIMES Rappelons que le volume : « Le cardinal 1 Mercier contre les Barbares » est mis en vente dans nos bureaux â 1 franc l'exemplaire (envoi franco contre 1 fr. 15 en bon poste) ; 75 francs le 100 jusqu'à 1.000 exem-1 plaires ; 65 francs le 100 au delà de 1.000 exemplaires ; 60 francs le 100 pour les ' commandes plus importantes. : En même temps que notre édition popu-! laire, nous recommandons à nos lecteurs un beau volume in-12 : « Per Crucem ad Lucem ». où les éditeurs Bloud et Gav vien-" nent de réunir, sous une forme très soignée, lés lettres pastorales, discours et al- ■ locutions du cardinal Mercier. t Ce volume de 32G pages, honoré d'une - préface de Mgr A. Baudrillart, recteur de , l'Institut catholique de Paris, est mis en ' vente au prix de 3 fr. 50. .— \.VA.WV ■■ ■■ 11 111 — Le délégué belge au comité interallié ! pour l'achat des avoines, présidé f ar lord De-vonport. est M. Van Romea. L'exemple du nationalisme italien (Correspondance particulière du XX* Siècle) Florence, 17 mai 1917. Il est intéressant de relever ici l'effet que produit l'intervention américaine sur les esprits, sur les actes du gouvernement et. sur le monde des affaires. La guerre devient, cette fois, universelle. Mais ne croyez pas qu'elle distrait l'Italie des fins italiennes. Bien au contraire.! L'Italie se rend de plus en plus compte que le grand nombre des nations belligérantes lui permettra de mener plus librement « sa » guerre, c-n vue d'g sa victoire et de son avenir ! Aussi longtemps que quelques peuples puissants d'Europe te battaient à vos côtés, entend-t-ôn dire cou» ramment, nous courrions le risaue de tom> ber. sous la tutelle de l'une ou" de l'autre. Mais, maintenant que tous les peuples puissants unissent leurs efforts aux nôtres, nous sommes plus libres dans les efforts que nous devons faire pour que notre nation obtienne le maximum d'avantages. Sans doute, les organes officiels du nationalisme, comme 17dea Nazionale, proclament à qui veut ^'entendre que chacun des Italiens, à moins d'être une dupe, un mystique o.u un traître, doit donner aux généralités que contiennent les déclarations du gouvernement « une interprétation nationaliste ». Mais tous les organes de l'opinion, pour peu qu'ils ne soient ni neutralistes, ni germanomanes, adoptent la-même façon de voir et de j<uger. Et, comme dans ce domaine, rien ne vaut, je crois, la citation textuelle, voici des textes de la Tribuna : « L'Italie, écrivait ce journal dans son ni* méro du 21 avril, a noblement rempli sa mission historique dans cette guerre. L'Italie a jeté tout le poids de son existence dans la balance de* destinées européennes. L'Italie a exposé toute sa fortune, elle, a exposé sa paix, elle a exposé le sang de ses meilleurs fils, pç>ur le triomphe commun. « Par conséquent, c'est le devoir de nos gouvernants et c'ést le devoir des Alliés d« nous donner les meilleures conditions d'avenir, de développement matériel et moral," les meilleures garanties de santé et de tranquii-lité.Dans les négociations prochaines, l'Italie ' &era particulièrement exposée à, l'hostilité da l'Autriche, et de T Allemagne,-parce que -ri-taii-a était, l'alliée de l'Autriche et de l'Allemagne ét qu'en se détachant d'elles, l'Italie a rendu impossible leur victoire sur la Frahec et l'Angleterre.Cette situation fait peser une responsabilité énorme sur les gouvernants des peuples Allies. Nos. gouvernants et les, gouvernants des peuples Alliés doivent y pourvoir sans restriction, sans préjugés. Toutes .les questions coiu cernant no.s frontières de terre et de mer de-' r,)r}t .être définitivement résolues. Toutes no5 aspirations légitimd'i en Oiient devront êns satisfaites. Toutes nos; sphères d'influence devront être définies et respectées. 11 fau-t q.me l'Italie soit le symbole et le si. «ne du nouvel ordre de choses, d.u triomph« sur l'Allemagne. ^ Xeule une Italie forte, seule une Italie de puissance égale à la puissance de la Franc* et u la puissance de l'Angleterre, sur le conti. lient et sur tous les rivages de la Mer Médi terrannée, peut amener et conserver une modification des valeurs en Europe Laisser l'Italie faible, pauvre, réduite à dés alliances, dan. g.ereuses, comme au cours des trente der-nieras années, c'est donner beau jeu à l'Allemagne et, à l'AHtricbe ; c'est priver les autres T'ilissancts/k- paix ot de tranquillité On na maîtrisera l'Allemagne et l'Autriche quc par ur.e Italie puissante ».. ' On peut affirmer que ce sont ces iU<5 s seules et ces sentiments seuls qui soutiennent l'Italie dans ses luttes présentes. Quelques hommes ici, comme ailleurs, généralement très préoccupés de leurs profita personnels, tranchent volontiers du féné-reux quand ij s'agit de l'or, du travail et du sang de la nation. Qu'ils soient heureux s'ils échappent jusqu'au bout à l'impatien. ce et à la colère du public !... XX. •— WWW— LES MANIGANCES DE STOCKHOLM Défions-nous Une dépêche que t? XX0 Siècle a reproduite dans son numéro d'hier annonce que M. Camille Huysmans restera à Stockholm pour « exercer son action dans un milieu plus favorable a la cause de l'Enteiite et de la démocratie ». Nous ne demanderions qu'à croire que l'action d<u secrétaire du Bureau Interni*-tional Socialiste sera, elle aussi, plus favorable à notre cause. Malheureusement, de dures expériences ne nous permettent de faire confiance ni à M. Camille Huysmans, ni à l'Internationale. Quelle qu'ait-pu être la conduite de M. Huysmans en Belgique pendant l'occupation allemande, il reste que le député de Bruxelles est sorti de n~fre pays (Censuré) * malheureusement trop justifiées ensuite par l'événement. En permettant à M. Huysmans d'aller s'établir à La Haye, le gouvernement dit Kaiser espérait évidemment qu'esclave de ses chimères, le secrétaire du Bureau International socialiste se livrerait a une propagande dont l'Allemagne pourrait lénéficier. M. Huysmans . . . (Censuré) ... Le comité officiel belge des.Pays-Pas et les comités belges d'Arnhem, La Haye, Middelbourg et Scheveningue viennent encore de l'en b à» mer solenellement. « Les Beiges réfugiés an iîollande. déclarent ces comités ,déplorent en général l'àttituda publique que M. Huysmans a prise enven» des hommes politiques allemands en vu® d'une paix immédiate, ainsi que la propa-gar/Je politique à laquelle il a cru devoir sa li\ ter parmi les réfugiés et les internés Belges en Hollande, propagande de nature a provoquer la désiux'on et à distrau*e 1 attention

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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