Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 04 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/183416tv3g/
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LUNDI 4 MAI 1914 L'UNION PANS L'ACrrUN virrerrenvre mtï piete — n» I2<3. ABONNEMENTS Pour tout9 la Belgiqus Un an £r. 9.1 ,3ix mois . , 4.1 Trois mois •*•••« £*! Gr.-Duché de Luxemb. 2©»( 5iiion postal®. « . » • S0»( directeur : Fernand NEURA\ Editicn tyïfif ( 6 h. soir Edition 10 h. $o Edition Jf (minuit) LE XXe SIÉCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0*49 Réclames (3# page), la ligne. I.S9 Faits divers corps . . » 4.06 Faits divers fin. • . » 3.00 Réparations judiciaires » 3.00 Micrologies . • • • » 2*00 Les annonces sont reçues eu bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3B46 et 3B3Q Instar-are omnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles E D I T I ON te ilefelliw ? »«■*)« On fait, chez nous, en ce moment, de louables efforts poiy améliorer le sort des ouvrières de la dentelle. Plusieurs sociétés ont été fondées dans ce but, ainsi les « Amies de la dentelle » et l'« Union dentellière nationale», dont le «XXe Siècle» avait encore à signaler, ces jours-ci, les tentatives. Celles qui manient les fuseaux auraient certes bien besoin qu'on les rendît un peu plus heureuses. Les spécialistes en la matière affirment que, pour y parvenir, il faut tout d'abord s'attacher à relever, dans sa partie technique, leur métier que des causes diverses menacent dans ses sources vives. C'est un point de vue économique et, à cet égard, la question est compliquée. Je n'ai aucune intention de l'aborder. Plus simplement je voudrais essayer de faire voir quelque peu la figure sympathique de la dentellière, et cela pour qu'on s'intéresse autant qu'il est possible à son œuvre et à elle-même, pour qu'on aime mieux l'une et l'autre. Quand on nous fait voir de la dentelle, — et nous savons assez qu'il y en a de merveilleuses, — nous évoquons le plus souvent fort mal l'ouvrière qui l'a confectionnée. Ce miraculeux tissu, semble:t-il, n'a pu être mené à bien que par des doigts souples et jeunes, intelligents, aussi, qu'on se figure volontiers agissant dans un intérieur paisible où tout respire une honnête aisance. En règle générale. rien de tout cela n'est exact. On peut vieillir, et l'on vieillit en effet parfois fort longuement dans le métier de dentellière. Jeunes ou vieilles,d'ailleurs, celles qui l'exer: cent y apportent plus d'habileté que de vrai savoir. Presque toutes sont do pauvres femmes ignorantes qu'on nous montre souvent chaussées de sabots, coiffées d'un bonnet de linge ou à rubans et portant, croisé sur la poitrine, un petit châle aux couleurs fanées. Le logis est propre et bien ordonné, mais toujours d'une extrême simplicité, à moins qu'il ne témoigne d'un sort confinant à la misère. Ainsi en parle, dan-s son livre c La dentelle belge », M. Pierre Yerhaegen qui nous le met en même temps sous les yeux par des photographies. Sur les murs blanchis a la chaux sont attachée^ des images pieuses. La haute cheminée est'ornée d'un bavolet; au milieu il y a un crucifix entre deux chandeliers de cuivre, puis des assiettes en faïence. Le dessus de la commode rassemble des souvenirs naïfs, des tasses dorées ou à fleurs avec leurs soucoupes,des vases,des sta»-tuefetes. La bouilloire chante sur le feu et la dentellière se tient près de la fenêtre. Prenant ses repas à la hâte, elle consaere à son labeur de douze à quatorze heures par jour avec deux plaisirs à sa disposition : le bol de café qu'elle savourera à la tombée du jour et do puiser, à intervalles réguliers, dans une petite tabatière en bois noirci ou en cuir. Le soir venu, elle allume sa lampe et la pose de vaut» une ct*.ra.f^ ploine j'tau destinée a adoucir l'éclat de la lumière et à.la concentrer sur l'ouvrage en couï§j> Lorsque des voisines se réunissent, chacune apporte sa carafe et l'on fait cercle autour de la table. Voilà pour l'hiver. L'été les dentellières travaillent dehors. A la campagne, dans les centres de grande production, on peut les compter par centaines qui se disséminent au bord des routes bord-ces d'arbres, se groupent dans les cours de ferme, les jardinets enclos de haies et sous les pommiers des ver- fers. « Le soleil, écrit M. Verhaegen, met de or dans les feuillages et fait éclater la blancheur des maisons basses à volets verts; il illumine les toits rouges et s'épanouit gaiement sur les chaumes moussus ; de ses chauds rayons il caresse les joues roses et animées des petites dentellières et il donne un peu de sa gaîté aux faces amaigries et pâles des vieilles femmes: il se joue entre les doigts agiles, sur la toile bleue des carreaux et sut la blancheur des dentelles; il fait briller les épingles de cuivre qui soutiennent la trame impalpable... » Dans les villes, par les beaux jours, les diligentes ouvrières viennent s'aligner au lon0 des trottoirs. Il faut de préférence les chercher à Bruges où elles trouvent un cadre approprié dans les rues anciennes, particulièrement aux alentours de l'impressionnante église de Jérusalem, et « aux abords de ce paisible et inoubliable ensemble que forment le quai du Dyver,l'hôtel Gruuthuze et l'église Notre-Dame ». D'autres se rassemblent au bord des calmes canaux où les façades et les verdures proches se reflètent immobiles, et les beaux cygnes majestueux déplacent à peine un peu d'eau. De partout le bruit léger des fuseaux s'entrechoquant s'élève en un murmure assourdi et des chansons, quelquefois, y marient leur cadence. Ce sont des airs très anciens ; plusieurs remontent jusqu'aux XIVe et XVe siècles. La rédaction primitive n'en a pas été altérée et de iolis archaïsmes s'y enchâssent. Ils racontent le Nouveau Testament, de pieuses légendes, les hauts faits des preux chevaliers. A Bruges également on trouve aussi des dentellières dans les « Godshuizen » ou Maisons de Dieu, dont l'institution a ses origines au Moyen-Age. Quelques-uns de ces refuges appartenaient à des corporations qui y entretenaient ceux de leurs membres tombés dans le besoin; les autres étaient fondés par des particuliers dont ils portent encore le nom et la destination spéciale en a été maintenue. Il y en a pour les vieux ménages, pour les veuves, pour les vieilles filles. Ils se présentent en une suite de petites maisons dont les fenêtres à meneaux,les portes cintrées et les pignons pointus font face à de grands carrés d'herbe égavés d'un peu de fleurs.Cha; cun, dans les « Godshuizen », vit chez soi en même temps qu'en voisinage. Les fuseaux n'en sont pas absents De vieilles femmes, en les remuant, parviennent à gagner quelques sous dans une journée. Ce sont des vie*; qui s'achèvent dans la décence et la tranquillité, et qu'une pieuse habitude maintient dans l'accomplissement d'un devoir de religion. Car tous les préaux contiennent une chapelle où les habitants d'un même encl()s se réunissent soir et matin pour prier à l'intention du fondateur. Des Maisons de Dieu on peut passer sans effor« au béguinr^e où, encore une fois, se rencontre la dentellière, mais une dentellière d'une autre sorte dont Georges Rodenbach a imrlé amoureusement. Derrière les vitres claires des petits couvents qui portent des noms si doux,— couvent de l'Amour de Dieu, des Lys, des Béatitudes, — le poète a noté le passage silencieux des coiffes qui font songer a des ailés. On peut, ici, travailler de la même manière que l'on fait oraison : aver recueillement et dévotion. Beaucoup de ces magnifiques dentelles, d'ailleurs, n'ront-elles pas à l'eglise pour habiller Notre-Dame, vêtir le prêtre, couvrir l'autel, orner le comoral? Les tisser est encore une œuvre d'amour. Celui-ci, au reste, n'est probablement jamais tenu tout à fait à l'écart de l'effort de la dentellière. Encore qu'il soit malheureusement certain qu'elle n'en comprend suffisamment ni la beauté, ni le charme, cependant, elle est attachée à sa profession par tout ce que plusieurs siècles d'un meme travail dans une région déterminée lui a infusé de notions traditionnelles. Et puis, îes Sociétés. que j'ai nommées en commençant s'inge-nient justement, u-n peu partout, à ouvrir l'esprit de l'ouvricre à une conception quelque peu idéale d'un métier à qui la richesse, la délicatesse, la grâce et jusqu'au matériel qu'il nécessite, le fuseau surtout, assurent autant de privilèges. Son ancienneté lui confère une noblesse et des reines, .Marie Stuart entr'autres, s'y sont délassées de leurs soucis. Enfin, il a sa légende, une légende délicieuse dont l'héroïne s'appelait Séréna. Mais je n'ai pas le temps de vous la conter aujourd'hui.Chanteflor. Bulletin politique Les nouvelles du Mexique restent fort confuses. En même temps qu on annonce la conclusion d'un armistice général, on mande de la Vera-Cruz que les Mexicains ont attaqué les Américains. D'autre fart, la démission de M. Rojas, remplacé par M. Ruiz, serait suivie à bref délai de celle du président Huerta. Impossible, on le conçoit, de contrôler le bien-fondé de ces nouvelles que nous reproduisons pour ce qu elles valent. — Un compromis approuvé par le Sultan a été signé entre la France et la T ur-quie en vue de régler définitivement par la voie arbitrale les réclamations des Français et des protégés français, concernant des faits antérieurs au 24 juillet 1908. — La Gazette de Voss annonce que les milieux diplomatiques russes seraient très inquiets au sujet de la tournure prise par la question des navires turcs, parce que la Grèce manifesterait l'intention de bloquer les Dardanelles afin de contraindre la Turquie à se montrer moins intransigeante dans la question des îles.. LES NOUVELLES L'ancienne Boucherie Petit écho extrait de la «Semaine politique » organe des citoyens Huysmans et Max Hallet : « On nous affirme qu'un membre libéral du 'Conseil communal de Bruxelles, propriétaire de plusieurs étaux à l'Ancienne Boucherie» ru* atrrai t yenda'ces étaux à un spéculateur qui, après avoir racheté toutes les parts et êrtre devenu propriétaire de toutes les petites maisons qui entourent l'Ancienne Boucherie, aurait l'intention de la démolir et de construire là un grand immeuble de rapport. » Nous n'osons y croire. Mais tout eat possible de la part d'un doctrinaire. » Vers la régie des chsmlns do fer M. Segers, ministre des Ohemîne de fer, vient, dit la Chronique des Travaux Publics, de constituer une. Commission chargée de l'étude du cahier dea charges d'une concession éventuelle de construction de chemins de fer. Cette Commission est composée comme suit : MM. Bruneel, administrateur à titre personnel à la direction des voies et travaux, président; Van Bogaert, ingéniour en chef; Foulon, ingénieur en chef, directeur de service aux voies et travaux; Clément, ingénieur en chef, directeur au service de construction des chemins de fer à Najmur; Golard, ingénieur en chef, directeur du service des grands travaux du groupe de Bruxelles-Nord. La clôture do la session ne sera pas prononcée à la Chambre ; le décret ne sera lu au Sénat qu'après le vote de la loi scolaire et des budgets. Delà n'empêchera pas le gouvernement de décorer, à la fin de cette semaine, les députés qui arrivent en ordre utile. Sans doute les membres qui seront nommés ou promus dans l'Ordre de Léopold cesseront de faire partie de la Chambre actuelle ; mais si celle-ci, par impossible, devait encore siéger dans le cours de la présente session, leurs suppléants prendraient leur place et tout serait dît. Mais c'est là une éventualité qui ne se produira certainement pas. Le train-bîoe Bruxelles-Anvers Le comité de direction des chemins de fer a examiné dernièrement la question de la progression du mouvement des voyageur? entre Bruxelles et Anvers depuis la mise eu marche des trains-blocs, progression qui atteint un moyenne annuelle de 10 à 15 p. c. L'observation avait été faite qu'on pourrait augmenter le nombre des trains-blocs au moyen des trois rames — dont une de réserve — du matériel spécial dont on dispose. Avant toute résolution, il a été entendu qu'on compléterait la documentation dont le comité était en possession par une statistique de l'occupation des trains semi-directs, qui suivent les trains-blocs à court intervalle.Il résulte des constatations faites que ces trains sont, en général, insuffisamment utilisés. Dans la plupart, l'occupation n'atteint pas 50 p. c. des places offertes. L'administration estime dans ces conditions que, s'il se produit des encombrements à certains trains blocs, le public ne doit s'en prendre qu'à lui-même, attendu qu'il dispose d'un assez grand nombre de tyains d'une vitesse presqu'aussi grande et qui sont délaissés.La Société nationale de distribution d'eau Le conseil provincial d'Anvers vient, nous l'avons dit, a'adhérer aux statuts de la Société nationale de distribution d'eau. C'est la seule province dont ou attendait encore la décision, toutes les autres s'étant déjà prononcées précédemment. La Chambre, le Sénat, les neuf conseils provinciaux ont adhéré au projet du gouvernement. Cela prouve combien l'idée de M. Berryer était bonne et répondait à un besoin évident. Dans chacune de ces assemblées, les mandataires des différents groupes ont fait taire toutes les discussions d'intérêt et de parti pour décider la création de la nouvelle société. Celle-ci sera constituée le 15 mai. Les délégués des provinces et de l'Etat vont être incessamment appelés à élire le conseil d'administration. Sur les 9ept mandata d'administrateurs, quatre seront conféré* par le Roi et trois par les provinces. LES ASSURANCES SOCIALES iO« ^ Une lettre de M. fie Broqueville à la Fédération démocratique a FALLUT-IL SIECER NUIT ET JOUR, LE GOUVERNEMENT EST PRET, DU MOMENT OU IL S'AGIT D'OBTENIR QUE LA CHAMBRE VOTE AVANT DE SE SEPARER LA TRIPLE ASSURANCE. » Il y a quinze jours, le vote de l'obligation de l'assurance des risques — invalidité et maladie —1 ne paraissait pas certain à tout le monde. D'après certains bruits, seul le risque-vieillesse serait assuré par l'obligation. La Fédération démocratique chrétienne de Bruxelles, émue de ces rumeurs, avait envoyé à M. de Broqueville, chef du cabinet, et aux ministres des finances et du travail, une lettre dans laquelle elle demandait au nom des 10,000 travailleurs qui se sont groupés autour de son drapeau, que toute proposition de disjonction fût repoussée et que le vote intégral du projet fût assuré avant que la Chambre ne se séparât. M. de Broqueville vient de répondre à la demande de la Fédération démocratique par la lettre suivamte, adressée au président de cette fédération, M. Fieullien, député suppléant : Mon cher président, Je suis absolument d'accord avec vous ; la Chambre se doit, selon moi, d'adopter la triple assurance sociale. Des personnes^ qui, sans doute, mesurent l'allure d'autrui à la leur, ont tenté d'accréditer la légende que je voulais faire sombrer l'assurance invalidité et maladie, voire le tout; en un mot, que je jouais double jeu. On dirait vraiment qu'il y a des gens incapables de comprendre que, pour un homme de caractère, il n'y a qu'une parole et que le langage public devient une houte s'il ne traduit la pensée. Le jour où (c'était en novembre 1912) j'ai déposé moi-même le projet sur les assurances sociales, i'avais, comme aujourd'hui, la volonté d'aboutir sur le triple terrain choisi. A plusieurs reprises j'ai affirmé publiquement cette volonté et c'est en grande partie pour cela que, depuis le début de la session, nous avons demandé à siéger cinq quarts d'heure de plus par jour. Je le reconnais : j'ai éprouvé une vive contrariété quand, en août dernier, la Chambre nous a refusé aite douzaine de millions de recettes nouvelles. Nous avions, mon ami Levie et moi, soigneusement calculé l'accroissement des charges exigées par la sécurité nationale et par les lois sociales. En tenant compte de la progression normale des^ recettes annuelles, nous pouvions nous suffire sur tou3 les terrains dès cette année. *r ^ jnnTlrt*mgni- f-o ûjjuiiiiii que xiôtis rions les nécessités. C'était faux : nous disions les choses tout simplement, comme noua les savions ; la crise qui pèse aujourd'huisui toutes les nations s'affirmait dès cette époque. En face de la décision prise par la légis laturo quant aux ressources, nous avom» estimé qu'il fallait marcher quand même. Nous le faisons aujourd'hui encore sous cette forme : vote de la triple assurance j application des dispositions votées quant a l'invalidité et à là maladie quatre ans plus tard que nous ne l'avions prévu. Pendant ce temps les mutualités s'organiseront au profit de tous les partis, et les ressources s'accroîtront, une réserve annuelle se faisant en vue de subvenir aux charges sans impôts nouveaux. C'est ce que nous voulons faire admettre. Si l'opposition du Sénat ne nous avait pas encombrés, à propos de la loi scolaire, d'arguments produits jusqu'à quarante-sept fois à la Chambre, nous pouvions esperer terminer au Sénat aussi, et tout était réglé durant les quinze jours qui séparent le 8 du 24 mai. L'opposition en a jugé autrement, En 1911, elle nous avait demandé la remise de tout débat scolaire après les élections de 1912 ; nous y avons consenti, d'autant plus volontiers que le terrain scolaire est excellent pour nous. Elle avait dit à sa clientèle que nous étions décidé à étouffer la lumière, à étrangler le débat. Les Belges qui ne sont pas brouillés aviec le sens commun qu avec la vérité ont pu constater que, depuis le 14 octobre 1913, le débat se traîne, sans qu'une seule fois le gouvernement ait commis la maladresse de chercher à limiter les élans oratoires de l'opposition. Les erreurs de la minorité ne sont-elles pas un élément de succès pour la majorité ? Une opposition avisée pouvait-elle s'imaginer un seul instant que l'ensemble des réformes scolaires annoncées en novembre 1910 et ajournées, à sa demande, après ja consultation générale de 1912, pouvaient être postposées ? Si l'on a cru cela, c'est d'une naïveté politique bien réconfortant© pour notre avenir. Nous avons placé par dessus tout l'honneur et la sécurité de la Belgique,, dans des 'circonstances graves et imprévues \ et après cela nous avons poursuivi les réformes annoncées en 1910, 1911 et 1912. Nous sommes sur nos positions> en matière sociale et, fallût-il siéger nuit et jour, le gouvernement est prêt, du moment où il s'agit d'obtenir que la Chambre vote avant de se séparer la triple assurance. Veuillez croire, mon cher président, à mon tout cordial souvenir. (S.) BROQUEVILLE. LA VÉRITÉ sur la loi scolaire >(**)« DEUX DISCOURS A RÉPANDRE Plusieurs comités électoraux nous ont demandé ces jours-ci de nombreux exemplaires des discours prononcés au Sénat au cours de la discussion scolaire -par MM. les ministres de Broqueville et Poul-let.Rappelons que dans un but de propagande nous fournissons ce tract de quatre grandes pages format du journal au prix de î 1 fr. le mille port non compris. Adresser les demandes au bureau du journal, impasse de la Fidélité, 4t à Bruxelles* Encore le « scandale » militaire de Hasselt —»o«— Cornaient le « Peuple » convaincu de mensonge, essaie de se tirer d'afiaire Le ^Peuple», fort marri du démenti que nous lui avons infligé à propos des incidents de Hasselt, et incapable de maintenir sa version, cherche à s'esquiver en attribuant à M. Ooms la paternité de ce racontar. Peine perdue. M. Ooms s'est borné à poser au ministre de la Guerre une simple question au sujet. d'un bruit qui circulait à Hasselt et au sujet duquel il désirait obtenir quelques éclaircissements. Le (-.Peuple», au contraire, au lieu d'attendre 1a réponse du ministre, et ne voyant dans cette aifaire qu'une occasion de fclus d'attaquer l'armée, s'est empressé de raconter une histoire avec un grand luxe de détails et en la faisant précéder de ce titre, destiné à impressionner ses lecteurs : « La caserne meur trière. — Le calvaire d'un petit soldat ». Aujourd'hui qu'on le met en présence de Ja fausseté de sa version, le «Peuple» se défile et s'abrite derrière M. Oorns.^ Et c'est ce po" : on qui ose nous accuser de lâcheté à sop endroit1. Imagine-t-on plus lamentable défaite?—— L histoire se répéta... COMMENT LES PACIFISTES AMERICAINS DE 1315 FURENT CONTRAINTS PAR LES FAITS A ENTREPRENDRE UNE CUffîRE ONEREUSE CONTRE LE MEXIQUE.Les Etats-Unis —• le parti démocrate s'entend, — ne veulent pas de guerre, ni de conquêtes. * Je déclare, disait en novembre 1913, au Congrès commercial de Mobile (Alabana), le président Woodrow Wilson, que la conduite des Etats-Unis à l'égard des autres pays est basée sur la moralité et non sur l'opportunité. » Je déclare que les Etats-Unis ne cherchent plus à conquérir par la force aucun pouce de territoire. » A cinq mois de distance, les faits répondent : la politique du président Wilson vis-à-vis du Mexique est basée sur l'opportunité et non sur la moralité, puisqu'il a soutenu jusqu'à présent Villa contre Huerta alors que celui-ci est un honnête homme comparativement à -celui-là qui est un assassin avéré; — et les Etats-Unis qui n'allaient plus conquérir par la force un seul pouce de territoire, en occupent plusieurs mi liera après en avoir expulsé à coup cle canon et de fusil les défenseurs mexicains.An! ces utopistes de la politique!... Ces Tdoo'kjg-uca qi.it/ lia* vtSitliLé fcorj gré niai gré ramène à sa dure école!... Avant la guerre de Cuba non plus, toute une fraction de l'opinion ne voulait pas croire à la guerre prochaine, ni même possible : en six mois, le trust des sucres avait agi et l'avait rendue friéfvitable. Et que d'exemples avant celui-là, aux Etats-Unis mêmes! Dans une lettre récente de New-York, M. Pierre de Racourb, correspondant des Débats, rapportait d'après un journal new-yorkais, 1 Nvening Post, ce qui se passa en 1845 lors de la grande expédition des Etats-Unis au Mexique et qui leur valut la conquête du T&xas. C'est absolument édifiant. Lisez : « Le président Polk, en 1845, héritait, lui aussij <l'une question mexicaine de son prédécesseur. Les premiers mois qui suivirent son entrée en charge furent consaorés à l'é; tude d'une réduction de tarif et d'une loi de finances. Les difficultés avec le Mexique provenaient d'une question de délimitation entre oet Etat et le Texas ; elles s'aggravèrent comme aujourd'hui, sans que l'opinion publique s'em préoccupât. » En novembre 3815 le président Polk avait envoyé M. John Stidell à Mexico; comme dans le cas de M. John Lind ses lettres de créance furent contestées. Par suite du renversement de Herrera, sa mission fut à peu près infructueuse et le général Taylor fut envoyé à la frontière avec ordre d'ailleurs de no la point franchir. Quelques différends survinrent avec l'Angleterre. Le bruit courut que les provinces du Nord voulaient se séparer du Mexique pour se réunir aux Ë'tats-Unis. Le président était absolument opposé à la guerre ainsi que tout le parti wlhig et en apparence la majorité de la population. o) Le 14 avril le général Ampudia envoya au général Taylor un ultimatum lui enjoignant de se retirer dans les vingt-quatre heures. Taylor lui répondit « qu'il avait des ordres contraires et que d'ailleurs les chie-mins étant pleins de boue une retraite serait vraiment trop désagréable ». » Pendant ce temps-là, la presse américaine exprimait des opinions et des idées étrangement semblables à celles d'aujourd'hui. Le 8 mai, 1' « Evening Post » exhortait bô gouvernement à ne rien négliger pour éviter « honorablement» l'ouverture des hostilités. Le 11 mai, la « Tribune » de New-York s'élevait violemment contre la poilitique « folle et malicieuse » qui menait à la guerre. Trois jours après, Polk appelait sous les armes 50,000 volontaires et demandait l'autorisation de lever un impôt extraordinaire de 10 millions de dollars pour faire face aux dépenses de la campagne, qui, en fait, était commencée. » Même alors, le peuple ne voulait pas se rendre à l'évidenoe; Cal ho un protestait : la <( Tribune » traitait la déclaration de guerre «d'acte de piraterie». Néanmoins, quand il fallut admettre le fait accompli, le pays montra autant d'enthousiasme qu'il avait auparavant montré d'appréhension.» Le correspondant dos t Débats » terminait en disant : « L'histoire se répète dit-on; et j'ajouterai qu'en dépit clés protestations feintes et des protestations sincères — les plus nombreuses — il me paraît inéluctable qu'à un jour donné, peut-être dans longtemps, peut-être demain, îes Etats-Unis seront amenés par la force dies choses à déborder leur frontière aotudlle. » C'est exactement ce que nous disions nous-mêmes, de ce côté-ci de l'eau, dans "le même temps et sans connaître lés arguments de M. de Éacourt, en nous fondant sur la considération des nécessités générales de toute politique extérieure et s^r la logique des positions prises par les "Etav'-Unis' au cours de ces dernières années, spécialement le développement des intérêts des trusta américains au Mexique et la mainmise des Etats-Unis eur le canal de Panama. BELGÀ. LE CARTEL HONTEUX » (»ï»ï<) « —-=• Libéraux et socialistes peints par eux=mêmes Il y a quelques jours nous avons mÎ3 souî les yeux de nos lecteurs tout un faisceau d< faits qui montraient la survivance du car tel, mais, éette fois, du cartel honteux. Pour éclairer le lecteur sur les véritablef sentiments des libéraux et des socialistes, il n'est pas mauvais de rappeler le3 propres déclarations de leurs chefs, de leurs journaux. Certains d'entre eux, aujourd'hui, oni compris la leçon du 2 juin 1912. « Les élections de 1912 ont montré qùe le corps électoral ou to^t au moins une fractior du corps électoral dont l'appoint détermine le sort de la bataille, écrivait M. Hy-mans dans te « Chronique s du 30 novembre 1913, redoutt les combinaisons fondées sur île rapprochemen du parti libéral et du parti socialiste. D^autre part, maints témoignages recueillis depuis on1 prouvé que l'entente cordiale — c'est ainsi que nous l'avions appelée — déconcertait beaucoup de libéraux et leur donnait l'impression que lo parti libéral sacrifiait à des préoccupations de tactique quelque chose de son patrimoine or de son individualité. » Et M. Hymans cherche à rallier ses troupes.« Il faut donc maintenant continue-t-il, que le parti libéral affirme sa personnalité, évite les confusions où ses couleurs pourraient pâlir c s'effacer, qu'il paraisse aux yeux de tous ce qu'il est et rien d'autre. » Oe sont là des mots. Le parti libéral nie pourrait gouverne! sans l'appui des socialistes, et c'est un -fait qui domine toute la situation. Un gouver nement dont la majorité serait républicaine, hostile à la propriété, partisan de la guerre des classes, ne pourrait donner au pays le calme et la sécurité dont il a besoin. Lo « Journal de Liège », le seul journa. libéral qui ait vu clair, disait le 1er juir 1911 : « Est-ce que jamais, au grand jamais, les socialistes abandonnent une partie de leur programme pour faire plaisir aux libéraux? » Or, les libéraux au pouvoir auraient besoin des socialistes. Victorieux, ils seraient contraints de maintenir le cartel. Les deux dernières sessions le prouvent. *** Quelle a été l'attitude du parti libéra'] dans la crise de la grève générale qui a si fâcheusement troublé l'année 1913 ? A-t-iJ défendu l'ordre et la légalité menaeés par cette tentative nettement insurrectionnelk qui visait à instaurer la dictature do la rue il Non. Voici quelques extraits très suggestifs pris dane s>l presse. Le « Journa/1 de Mons », feuille doctrinaire, écrivait le 26 février 1913 : « Ah ! si nous avions la certitude que la grève générale serait, comme son nom l'indique, la paralysie complète de toute l'industrie, de tou! le mouvement, de toute l'activité du pays. » SI NOUS POUVIONS ETRE ASSURES QU'AU 14 AVRIL PLUS UN CHARBONNAGE, PLUS UNE USINE NE SERAIENT EXPLOITES, QUE PLUS UN TRAM NI UN TRAIN NE CIRCULERAIENT, QUE PAS LE PLUS PETIT BATEAU NE SERAIT PLUS DECHARGE A ANVERS, NOUS CRIERIONS JOYEUSEMENT : e ALLONS-Y ! » n ne faudrait pas huit jours de ce régime, de cet embouteillage, pour que le gouvernemen; réclame grâce, accorde tout ce que le pays demande. > D'après la « Gazette », la grève générak devait être pour notre pays une « source de ruine, de désastres, de drames dont il es! impossible d'évaluer Vétendue. »La feuille bruxelloise affieetait une profonde douleur et un grand effroi, en songeant aux maux que la grève -allait déchaîner, au san& qu'elle ferait couler, etc., etc. Mais oeila ne l'empêchait pas d'écrire : c Nous n'avons ni à approuver, ni à blâmei ceux qui veulent la faire. < Il est certain qu'ils agissent dans ' da plénitude de leur droit ». qu'ils usent du « seul moyen qu'ils aient », hélas ! de faire valoir des revendications légitimes, de soustraire le pays à un régime intodé-rable de fraude et de corruption, de soustraire une grosse moitié de la population à la condition de peuple conquis. > (12 février.) Et ce même journal, dans son numéro du 5 a/vril, plaçait sur les lèvres d'un de ses amis, qu'il proclamait doctrinaire et hos tile au socialisme, le discours suivant : t Voulez-vous que je vous dise? CE N'EST PAS POUR LE DROIT DE SUFFRAGE QU'ON VA FAIRE LA GREVE : C'EST CON TRE LA PUISSANCE CLERICALE, LE SUFFRAGE N'EST QU'UN MOYEN. Le but c'est de les jeter par terre, eux, parce qu'on er a assez de leur tyrannie, assez de vivre en pays conquis, d'être traité en peuple dompté. On n') arrivera jamais avec le vote plural et ses tripa touillagcs.^ Le suffrage universel est le seu moyen qui donne quelque espoir au pays d'af firmer légalement sa volonté et sa foi et de se couer le joug de cette coterie. t Voilà ce qu'ont senti instinctivement ces masses qui veulent la grève et qui vont s'ci imposer les dures épreuves pour obtenir, pai elle, notre libération. Cette grève, pensez-en a que vous voudrez : ce sera dans tous des ca; « une belle manifestation de virilité » et d'é nergie. Et j'ai beau ne point être du bord de ceux qui la veulent faire, j'ai beau ne pas ai mer leurs idées, t je les admire et mon cœui est avec eux ». Ce sont des hommes, et je sui: réconforté d'en trouver encore autant au miliei de notre aveulissement général. > Lo « Petit Bleu », dans son numéro di 5 avril, y aillait encore plus carrément : c PERISSE NOTRE UNITE NATIONALE écrivait-il, NOTRE INDUSTRIE, NOTRï COMMERCE, NOTRE ECLATANTE PROS PERITE, que vingt-neuf ans de régime clén cal n'ont même pu atteindre, « si Rome rest< maîtresse de nos destinées ». Et pour que ce vœu s'accomplît, le pa tron du « Petit Bleu » offrait aux gréviste 100,000 francs par semaine. Il y a bien eu des libéraux isolés pou: blâmer l'attitiide du parti socialiste; mai* le parti libéral a'a pas osé intervenir; e lors du vote sur Perdrë du jour Masson Liebaert, à la phrase » Marnant «t repu diant la grève générale », MM. Lemonnier Jourez, Grafé, Oseray liens, Augusteyns Buisset, Capeile, Cocq, Devèze, ïeron e Fléchet. se sont abstenus. Il fallait ménager les socialistes! Ceux-ci sont aussi damgereux que jamais Ecoutez oo qu'en disait ces jours-ci M. Vaï EL&Cgaerden, caordidat libéral de Liège. Soi langage est la condamnation de sa propr< politique. i c II faut que l'électeur se rende bien compu qu'en donnant son vote au parti socialiste collectiviste, il approuve la funeste guerre des classes et toutes ses conséquences dangereuses, il ratifie l'attitude de ceux qui déclenchèrent a cette néfaste grève générale dont les travailleurs surtolit ont subi les conséquences dommageables ■» et dont les effets pernicieux se fè» ( ront encore sentir pendant longtemps dans notre pays. Il faut que l'électeur ne perde pas de vue que sur un terrain bien moins vaste et où les difficultés sont bien moins grandes, dans la gestion des communes OU LES SOCIALISTES SONT LES MAITRES DE L'ADMINISTRATION COMMUNALE, HLS ONT FREQUEMMENT FAIT PREUVE D'UNE ABSOLUE INCAPACITE EN MATIERE ADMINISTRATIVE: ILS ONT NOMME A D'IMPORTANTES FONCTIONS COMMUNALES DES PERSONNES INAPTES A REMPLIR consciencieusement (leur mandat et ont plus souvent servi les intérêts d'une coterie que ceux d« l'ensemble des habitants de la commune. Il faut que l'électeur, sans se laisser entraîner par les discours enflammés et boursouflés, n'oublie pas que le parti socialiste collectiviste est adversaire de la liberté individuelle et veut contraindre tous les citoyens à se grouper dans des syndicats et coopératives politiques dont quelques chefs entendent se réserver la direction absolue. Il faut que l'électeur comprenne aussi que le parti socialiste a pour programme, lointain peut-être parce qu'il le sait irréalisable, le collectivisme, éternelle utopie d'un monde idéaJ qui serait un enfer où l'individualisme, Ba liberté et le progrès seraient anéantis et remplacés par une tyrannie plus monstrueuse et plus effroyable que le régime pénitencier qui sévit dans nos prisons. » M. Hymans regrette le cartel, mais il es* débordé. Nous avons vu M. Franck ave« toute l'extrême gauche applaudir à des actes d'indiscipline dans l'armée. Nous avons vu, le 18 février, les libéraux et les sociali» tes refuser de prendre part au vote qui m-sure la liberté scolaire et l'amélioration det traitements des instituteurs.^ Nous avons v» M. Franck, le 2 avril dernier, déclarer a*» nom de son parti, qu'il était définitivement et sans retour rallié au S. U. pur et simple, à 25 ans, sans autre modalité que la R. P. M. Vandervelde le constatait immédiatement.« Dans cette assemblée, sur les bancs de la gauche libérale, il n'y a pas un seul député quf ne reste pas « loyalement fidèle aux déclarations qu'il a faites avant les élections de 1912.t Vous l'étiez hier. Messieurs, vous l'êtes encore, sui ce point nous sommes unis et nous ferooj triompher l'égalité politique et le S. U. » Les socialistes ont déjà usé de menaces wt les événements i\e les ont pas guéris. Après avoir rappelé ses efforts personned® pour empêcher la grève do l'an dernier, M. Vandervelde ajoutait cependant dans k même discours : « Tout ce que nous pouvons faire pour que la revision aboutisse normalement, pacifique* ment, en un jour de joie et d'allégresse, nous k ferons, mais d'autre part, il est une chose que tout le monde sait aussi : c'est que, quoi qu'il arrive,quoi qu'il advienne, apar n'importe quel« moyens », nous avons juré de faire triomphe® la revendication essentielle du prolétariat belg-e. » Le lecteur tirera tout seul la conclueio* de tout cela. — Au cercle « Herum JSovarum» ofjoîjîo Le XXIIIe anniversaire de l'Encyclique et le Ve anniversaire du Cercle Le cercle « Rerum Novarum » a fêté, samedi et dimanche, avec beaucoup d'entrain, le double anniversaire de sa fondation et de la promulgation de l'Encyclique de Léon XIII. Ces fêtes, très réussies, ont débuté samedi soir au cercle Union et Travail par une assemblée qui réunit «« nombreux public. L'ASSEMBLEE GENERALE Le président, M. Paul Coppens, entouré, au bureau, de M. l'abbé Fierens et de MM. Noblet et De Vis, ouvrit la séance en remerciant M. le ministre Carton de Wiart ni M. le représentant Leyniers d'avoir bien voulu assister à cette assemblée et en excusant l'absence de MM. les représentants de Bue, de Ponthière et Mabille et d'autres notabilités.M. De Vis, secrétaire, rappela ensuite l'histoire du Cercle et son activité à travers les cinq années qu'il vient de vivre, rendant un hommage mérité à MM. De Coster, Vico, Leunen, Mertens et Coppens, les président» qui ont dirigé ses travaux, et au président d'honneur, M. Cartem de Wiart, qui voulut bien les couvrir de son patronage. M. Carton de Wiart èt ensuite une conférence fort intéressante sur les maladies da corps social, s'occupant en particulier de quelques-uns des maux qui font en ce moment tant de ravages dans la société. C'est d'abord la criminalité infantile, que l'honorable ministre de la Justice examine ! en montrant comment elle a sa source dans la désunion de la famille, dans la multiplication des divorces, dans la perversité de trop de parents, dans les progrès de l'alcoolisme, dans la publicité malsaine donnée an crime, etc. A ce grand mal, la loi vient d'op-' poser des remèdes mieux proportionnés par ; une protection à la fois plus paternelle et plus vigilante de l'enfance, et M. Carton de Wiart expose à oe propos, ae façon détaillée, ! le fonctionnement de cette loi de protection. M. Carton de Wiart entretient ensuite son | auditoire des ravages de l'alcoolisme et insiste sur la nécessité de combattre ee fléaa avec la plus grande énergie. 1 Puis c'est l'invasion de la pornographie sous toutes ses formes, que le ministre de la Justice dénonce en demandant qu'on accen-: tue la résistance contre ce mal grandissant. M. Carton de Wiart a terminé en exhor-. tant ses auditeurs à prendre dans leur senti-; ment de la fraternité chrétienne l'énergie nécessaire pour collaborer à l'action régénératrice de Celui qui a fait les nations guéris-" sables et répandre ainsi autour d'eux un peu 5 plus de bonté, un peu plus de charité et un peu plus de justice. L'assemblée a chaleureusement applaudi ' ces belles paroles et le président a exprimé ^ les sentiments de tous en remerciant l'ora-■ teur. La séance a été 'ev^e après que M. Paul » Crokaert eut convié tous les auditeurs à ac-, compagner, le lendemain, les membres du t cercle a Rerum Novarum » daîis leur visite à la coopérative « Notre Pain » et aux chantiers de la Centrale Sociale dont la. construction s'achève en ce moment, rue du Boulet. , ^x. Crokaert profite do cette occasion pour i insister si«\r la nécessité de fortifier l'organi-5 sation coopérative d'où le rcoujvement syndical doit tirer ses ressources. (Longs appl.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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