Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 26 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1g0ht2h48t/
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VENDREDI 26 JUIN 1914 L'UNION" DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE —N° 177 J ABONNEMENTS Pour toute la Belgique On an. ...... fr. 9.00 Six mois .•••••• 4.60 Trois mois • « . + « 2.89 Gr.-Duché do Litscmb. 20.00 3aion postal» 30.00 Directeur ! Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition tyïf- (10 h. soir) Edition Q (minuit) LE XX SIECLE Téléphones 3546 et 3B8& ^Snstanï-are oznnia ht Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité: 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligne » 0«4tt Réclames (3* page), la ligne. 1*50 Faits divers corps . • » 4.00 Faits divers tin. . . v S.00 Réparations judiciaires » 3.00 H^rologies • • • • » 2*00 Los annonces sont reçues su bureau du journal 5 centimes le numéro EDITI ON * Le mal bureaucratique Une des raisons du mal Nouvelle et intéressante lettre de notre < désabusé » : Plusieurs confrères ont parlé des articles que nous avons publiés sur ce tlhème. Les uns nous ont approuvé ; d'autres se demandent avec anxiété le but que nous poursuivons; il en est même qui vont jusqu'à prétondre que si nous dénonçons les abus qui faussent, dans certains ministères, le bon fonctionnement des affaires publiques, c'est parce que le Limbourg a élu deux députés libéraux ! Nous ne répondrons pas à un argument aussi péremptoire, et qui a dû causer une méningite aiguë à son auteur. D'aucuns voudraient nous entraîner dans des questions de personnes. Nous combattons des abus, nous ne poursuivons pas des hommes ; nous laisserons pour compte au «Matin» d'Anvers les idées de représailles et de vengeance. D'autres confrères voudraient en faire une question de partis. Nous ne nous sommes & lacés qu'au point de vue de l'utilité pu- lique. Nous ne parlons que dans l'intérêt de l'Etat. Mais si on place, malgré nous, la discussion sur un autre terrain, nous n'avons rien à craindre; nous savons que répondre. Les abus auxquels nous nous attaquons ont fait l'objet de critiques de M. Beernaert, étonné de voir le traitement de quelques fonctionnaires privilégiés dépasser celui du ministre ; ces abus ont été vivement critiqués par M. Hoyois, rapporteur du budget de la Dette publique. Or ces abus ne font que croître. Dans l'état actuel de l'oligarchie bureaucratique, tout conspirerait contre un ministre qui voudrait ramener les administrations centrales à leur rôle véritable. Nous avons vu comment on est parvenu à cacher des abus à des ministres et même à les amener à justifier des irrégularités. Ce qu'il faut, c'est que les abus soient mis en pleine lumière pour que l'on aperçoive toute leur gravité ; et cela, c'est le rôle de la presse. La presse a des défauts que nous ne connaissons que trop et qui sont dus à sa nature même, mais en l'occurrence il faut reconnaître qu'il n'y a qu'elle qui puisse projeter de la lumière aans les taupinières bureaucratiques, pour montrer comment le fonctionnement de l'Etat est altéré dans son principe. A la puissance ténébreuse de l'administration, il n'y a que la presse qui paisse opposer la clarté de la discussion. Donc, il y a, aux Finances, des fonctionnaires qui touchent, grâce à des cumuls, plus de deux ou trois fois le traitement afférent à Jours fonctions et qui se font encore octroyer des indemnités supplémentaires pour des travaux auxquels ils n'ont pas participé. Que ceux qui travaillent se rassurent ; nous ne voulons pas qu'on leur enlève les indemnités afférentes a leur labeur. Mais nous préférerions que l'on procédât à un relèvement des petits traitements, plutôt que de recourir au procédé empirique des indemnités pour travaux extraordinaires permettant aux gros, qui n'ont rien fait, d'absorber la forte part, ne laissant aux petits que des os à ronger. Tout est prétexte à indemnités dans certaines administrations des Finances. Des besognes ordinaires et courantes sont oensées s'accomplir hors des heures réglementaires et donnent lieu à des rémunérations extraordinaires. Il y a jusqu'à l'élaboration des budgets qui se fait en service extraordinaire et qui constitue une source d'indemnités fort appréciables pour certains fonctionnaires. tandis que les uns cumulent et grapillent encore sur les travaux extraordinaires, d'autres fonctionnaires de même grade et fournissant un travail plus intelligent ne touchent ï>as un sol au delà de leur traitement. Cela tient à ce que certains hommes, se prétendant indispensables, réclament sans cesse de nouvelles faveurs et s'emparent de l'argent qui devrait revenir aux petits employés. Le 10 décembre 1913, M. Colfs posait une question pour connaître les noms des fonctionnaires ayant reçu des indemnités du chef de travaux relatifs a la revision des pensions militaires et des membres du corps enseignant, ainsi que la somme payée à chacun d'eux. Cette question présentait un intérêt double, car, alors qu'oïl a payé cinq francs par chaque pension militaire revisée, on a payé seize francs pour chaque pension du corps enseignant, ^ besogne étant la même pour les deux. La réponse- parut aux «Annales» le 16 décembre ; elle n'était pas satisfaisante; elle n'indiquait pas les sommes touchées individuellement, mais seulement le total des indemnités qu'on prétend justifiées par l'étude et les efforts d'intelligence que nécessitaient ces travaux. Il s'agissait d'une simple règle de trois à appliquer à dhaque pensicm \ t _ Il est certain que *e ministre avait été induit en erreur! Donc, on ne renseigne pas les noms des bénéficiaires de l'ordonnance, de sorte qu'il n'est pas possible de contrôler si ceux qui ont touché l'argent y avaient réellement droit. Le paiement par ordonnance collective est le seul mode légal admis pour les dépenses de l'espèce. Or, on émet une ordonnance au profit d'un seul qui est chargé de la répartition de l'argent. Pour donner une apparence de légalité à ce procédé, on fait déclarer par le titulaire qu'il a tout payé par anticipation de ses deniers personnels !... Le dernier des boutefeux sait que le prétexte est aussi erroné qu'enfantin. Le département s'excuse en disant que c'est pour simplifier et hâter la remise des deniers. Non, c'est pour rendre impossible tout contrôle. Il ne devrait jamais être permis o-ux fonctionnaires de disposer des allocations budgétaires sans observer les règle& tracées à bon escient par le législateur. Mais sans doute craint-on de désigner des fonctionnaires qui, selon l'expression de M. Hoyois, touchent des indemnités avec une régularité surprenante et une abondance qui ne l'est pas moins... le XXe SIÈCLE est lu pour sa RUBIUQIJE sportive oommo pour ses INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES ST LITTERAIRES Les promotions militaire s a m w v w m> w a V V ; Le Roi vient de signer le mouvement trimestriel de nominations et promotions danso. l'armée. r Sont promus : Lieutenant général, le général major Mi-_ chel, commandant la 4e division d'armée ; | Généraux majors, les colonels Maes,.„f Geerts, Begrand et Ghislain ; Colonels, les lieutenants-colonels Arnould,.' Recquevort, Antoine, Triest, Wielemans, ; Stassin, Streitz, Thorn, Cuvelier, Cumont,^ Biebuyck, Berger, Artan de Saint-Martin,,,' Ruquoy, Tollen et de Vlçeschouwer. DANS LES SERVICES D'ETAT MAJOR j Capitaine en premier, le capitaine en se- r cond Bayet ; capitaine en second, le lieute-a nant Gillet ; | DANS LES SERVICES ADMINISTRATIF®} Sous-intendants de 2° classe, les sous-inten-5 dants de 3e classe Debroux et Rousseau; _ | Lieutenant-oloconel ordonnateur, le major , ordonnateur Kelecom ; Capitaine en premier payeur, le capitaine^ en second Peeters, du 2e carabiniers ; Capitaine en second payeur, le lieutenant! Devos ; Lieutenants payeurs, _ les sous-lieutenants.,; D'Août, Denis et Gillain ; Sous-lieutenant payeur, l'adjudant Del Coninck ; 1 Capitaine en premier administrateur d'ha-j billement, le capitaine Noël ; Lieutenants^ d'administration, les sous-^ lieutenants Fievet, Grignard, Collard, Le-^ poivre et Brusseleers. DANS LE SIERVICE DE SANTÉ Inspecteur général assimilé aux lieutenants; généraux, l'inspecteur général Mélis ; Médecins généraux, les médecins princi--, paux Roland et Stainforth ; Médecins principaux de Ire classe, les mé-, deeins de 2e classe Deltenre, Froidbise et j Warloniont; _ I Médecins principaux de 2e classe, les mé-J decins de régiment Deghilage, Gaudissart et . Desbonnet ; j Médecins de régiment de Ire classe, les-j médecins de régiment de 2e classe Lebrun, ' Hainaut, Nemery,Van Nieu\venhuyzen,Ragé,. Finet, Denhaene, Demolder et Petit ; ^ j Méaecins de régiment de 2e classe, les mé-decins de bataillon de Ire classe De Vos^.,-Bodson, Giliis. Lambrette, Justice, Casters, ? Weyland, Scnokert, Monisse, Delwarde, j Bruyère, Jacminot, Evrard, Waldh, de Mar-j neffe, Durré,Corbey, Fondaire et Dechamps ; Médecins de bataillon de Ire classe, les-médecins de bataillon de 2e classe De Moor, Rubens, Caluwaerts, Luyssen, Burger, Lo-riers, Lisin, Bya, Portaels, Léman, Van de Maele et Weber ; Médecin de bataillon de 2e classe, le me- ; decin adjoint Gillet ; ' I Pharmaciens principaux de Ire classe, les | pharmaciens Haccour, Tripels et Labassc ; { Pharmaciens de Ire classe, les pharmaciens j ' Vigneron, Tonneau et Van Acker ; j Pharmaciens de 2e classe, les pharmaciens I Van Meenen, Gallez et Vanderhnden. ■ Vétérinaire en chef assimilé aux colonels : le vétérinaire Gérards. Vétérinaires principaux de lr<5 classe : MM. Detournay, Larminier, Desmet, Migeotte et Pire t. Vétérinaires principaux : MM. Van Vyve, Béguin, Verfaillie et Lenaert. Vétérinaires de régiment : MM. Tricot, c Stockart, Gillet et Demarbaix. # e. Vétérinaires do lre classe *. MM. Pissens, y Haas, Gofnn et Spitals. DANS L'INFANTERIE {Capitaines commandants : les capitaines ^ Haag (10e ligne), Gening (3° ligne), Deko- 1 ninck (colonie), iDohet (14° ligne), Uoffin (3e t chasseurs), Van Doren (lor carabiniers), Bras» c sine (état-major), Volon (8° ligne). ^ Capitaines en second : les lieutenants Pi-roton (2° chasseurs), Lejeune (99 ligne), Van c Loo (aviation), Delsaux (1er chasseurs), Coo- t reman (8° ligne) et Vertommen. c Lieutenants : les sous-lieutenants Delà- ? noye (3e ligne), Vande Pitte (7° ligne), Wat- , tripont (3° ligne), Bechet (11® ligne), Diseur (3e chas.), Wery (4® ligne), Simonet (7° ligne), c. Leclercq (1er carabiniers), Bergé (3° chass.), Boucau ($? chass.), Carlier (7e ligne), Leflot ? (8e ligne), Paye (13® ligne), Coyette (4° ligne), Bastogne (3° ligne) et Mathieu (7° ligne). Sous-lieutenants : les sous-officiers Na- \ vraux, Vandevelde et Miesse. c DANS LE CORPS DE TRANSPORT i Commandants : les capitaines Nachgeels et j Ronsse. ; Capitaines : les lieutenants Goormans, Sté-phany, Paret, Pierre, Fontevn, Flamand, Ro- £ byns, Fronville, Vandebroek, Servais, Hulbert, t Taburiaux, Libert et Tocy. f Lieutenant, le sous-lieutenant Goossems. DANS LA CAVALERIE 2 Capitaines commandants : les capitaines en 7 second Dellelienne (dépôt de remonte); cheva- c lier de Selliers de Moranville (état-major), de Thier (1er lanciers), Van der Cruyccn (5c lan- , ciers), Tournay (1er guides), Lambert (2e gui- L des), Delfosse (5e lanciers), Dorinay de Cas- c teau (cabinet de la guerre), Barennet (3e 'lan- j ciers), Van Innis (1er chasseurs), Baes (5e lanciers), De La Fontaine (2e guides),comte de û Meeus (école militaire). ^ Capitaine en second, le lieutenant écuyer de . Walckiers. * Lieutenant, le sous-lieutenant Hédo, du 4e i lanciers. t Sous-lieutenants, les sous-officiers Poncelet, Rigaux, de Mélotte, Legros et Cartuyvels. DANS LA GENDARMERIE ^ Commandant : le capitaine en second Dath -(Bruges).Capitaine en second : le lieutenant Gillard I (Anvers). Lieutenant : le sous-lieutenant Wauthier I (Furnes). l DANS L'ARTILLERIE Capitaines commandants : les capitaines en second Hellemans, Willemaers, Thomas et Mi-chotte.Capitaines en second : les lieutenants Wynen, Duquesnoy, Janlet, Tahon et Massart. r Lieutenants : les sous-lieutenants Goffart, Aurousseau, Van Loo, Rosar, Brondeel, Spri- ? mont, Laurent. DANS LE GENIE Capitaine commandant : le capitaine en second Schleisinger. Capitaines en second : les lieutenants Sisette et Titeca. Le temps p'il îaiL et celui p'il fera. —o Le baromètre descend sur le nord de la Rus- (j sie et de la Scandinavie, l'Océan au large des côtes norvégiennes et la mer du Nord, ainsi que sur le golfe de Gascogne et la péninsule hispanique; il monte partout ailleurs. Le vent est faible où modéré d'entre sud-ouest et nord-ouest sjir nos contrées, où la ■ température est comprise entre 12°5 et 17°5. ; Prévisions : vent faible; variable; beau.) _ . la grève des postiers parisiens Comment ils évitèrent la famine SARRICADÉS DANS L'HOTEL DES POSTES, DE 6 HEURES Du MATIN A 2 HEURES DE L'APRES-MIDI, LES POSTIERS SE RAVITAILLERENT EN ATTIRANT A EUX AU MOYEN D'UNE FICELLE DES PAQUETS DE VICTUAILLES QUE LEURS GAMARADES RESTÉS AU DEHORS AVAIENT APPORTÉS. BULLETIH ; POLITiaUE1 >o« Les déclarations faîtes i>ar le cabin iglais à la Chambre des lords permette-, 'core d'escompter une solution transa mnelle du « Home Ride ». Vesprit c nciliation est d'autant plus commanc ir les circonstances que le leader des n> ?nalistes, John Redmond, vient de s\ •esser aux Irlandais des Etats-Unis solliciter leur concours « pour perme ? aux 100,000 volontaires nationaliste ? résister victorieusement à Vaudacieu. ntative d'une minorité irlandaise ». déjà reçu des armes et des fonds. Il t cevra encore, s'il faut en juger d'apr. mthousiasme avec lequel son appel a è, cueilli. — Le Tsar vient d*adresser à la Douttu ir message spécial, Vexpression de t tisfaction à propos de son rôle patru jue dans le vote des crédits nécessairi la défense nationale. Cette interventio ipériale est très caractéristique. On coa> îére à Saint-Pétersbourg comme du pli ureux augure que Vempereur ait publ lement témoigné tout Vintérêt qu'il po it aux travaux de l'Assemblée que ce ins personnages — heur eus ement mon fluents qu'ils ne se le figurent — es p. nt toujours voir dissoudre d'une façc 'finitive. — On s'occupe beaucoup à Vienne c décision prise par le roi de Serbie c\ nfer la régence à son fils, le print lexandre. Elle est généralement cons \rée comjfiè le prélude d'une abdicatic d pourrait avoir lieu dans un aven u éloigné, éventualité qui n'est pas e\ sagée avec plaisir par les milieux pol lues. -F ^ u- ^ T V v V 'f -»■ ->• •»- '■ ^ ItoiemBBî&âprixrÉifc —»o«—i Les personnes qui 'prendront un abon nement de six mois au XX8 Siècle recevront le journal Gratuitement jusqu'au 1er juillet prochain Pour s'abonner il suffit d'envoyer a\ journal un bon-poste de 4 fr. 00 La vessie crevée!... Le «Peuple» de jeudi nous apprend q le meeting- de protestation contre l'augme tation du prix des abonnements de chem de fer (1 !) a eu lieu mercredi soir. i Tiens ! nous l'avions déjà oublié ! Nous disions, il y a Quelques jours, en : gnalant la grossière manœuvre du «Peupl et de ses amis qu'il n'était pas questi* d'augmenter le prix des abonnements de ch . min de fer. { Cela a fait l'effet d'une douche sur les pa « vres organisateurs. Sachant que le publ ' était averti et qu'il leur faudrait exhib autre chose cjue des phrases déclamatoire ils se sont défilés avec 1e plus remarquât empressement. | Le citoyen Jacquemotte, après avo « raillé la « parade » du «XX® Siècle» "», n soufflé mot do l'augmentation du prix d abonnements. Il a fait aux voyageurs < commerce... une conférence sur le syndic lJisroe. Sa péroraison, affirme le «Peuple», été vivement acclamée. { C'est une consolation pour ce malheurei citoyen Jacquemotte, réduit aujourd'hui enfoncer des portes ouvertes après avoir e . foncé les portes fermées des commerçants q refusaient de s'incliner devant sa volon t Grandeur et décadence ! J On avait solennellement collé M. Vandc I velde à l'ordre du jour avant que no' ; n'ayons dégonflé la vessie sur laquelle parti socialiste fondait les plus belles esp ' r an ces. i II était curieux de voir comment M. Va î dervelde se tirerait d'affaire. Il s'en est ti . avec une élégante désinvolture. j — Les abonnements de chemin de fer? • t-il dit. Peuh ! On ne sait même pas si gouvernement en augmentera le prix! Ma il est dans une situation financière inexti cable. La faute en est au Congo éfc au ir litarismo. Ali! citoyens I le Congo!... Ah! militarisme! Et voilà M. Vandervelde, après < préambule plein d'heureuses transitions, fa sant le procès du militarisme et du Congo d vant de bons naïfs accourus là pour ente: dre parler des' abonnements de chemin c fer et qui sortaient d£ prendre une dissert tion sur le syndicalisme. Après quoi les bons farceurs du bureE ont fait voter un ordre du jour « protestai énergiquement contre, toute velléité d'au mentation du tarif des abonnements ». Et allez donc, ITurluretto! Pour une manœuvre ratée, voilà une m, nœuvre ratée. Il n'y a même pas été possible de faire ' contradiction. Allez donc contredire des gei qui, après vous avoir invité à participer un débat sur les abonnements de chemin c fer, disent ne rien savoir à ce sujet et voi entretiennent de syndicalisme, de milit risme et de colonisation 1 « \ lue Moniteur (du 25 juin 1914). ORDRE JUDICIAIRE. — Sont nommés Juge suppléant au tribunal de police d'Anvers M. De Clercq, avocat à Anvers. Huissier près le tribunal de première instano de Bruxelles, M. Vanlierop, candidat huissie à Schaerbeek, en remplacement de M. Pollie décédé. CHEMINS DE FER. — M. Body, contrôleu principal de première classe, a été nommé ins pecteur de première classe. DECORATION CIVIQUE. — La croix d-première classe est décernée à MM. Campioni vice-président du comité de patronage des en fants moralement abandonnés; Vloeberghs trésorier. La médaille de première classe à M. Nilis membre visiteur. f CONVERSATION entra un ^progressiste et un socialiste | sur un j «ministère d'affaires» »>J<0>i4«—■—. '' Nous disions l'autre jour que 1' « Etoih belge» s'avançait en tapinois, à pas feutrés /vers un ministère mixte ou vers un minis Itère d'affaires, espoir suprême et suprêmi ^•pensée des libéraux depuis que le Cartel < ir«ial tourné. Nous ne nous étions pas trompé .jlL'cEtoile» battait l'estrade en fourrageur ^'Yoici que plusieurs feuilles de gauche la sui i vent franchement, notamment la «Flandre li fbérale» et la «Gazette de Charleroi». Faisan i.un pas de plus, le «Ralliement», organe heb |<iomadaire et mélancolique des homme: t^d'Etat du parti progressiste, déclarait il y i Quelques jours que le cabinet d'affaires doi ftetre désormais, non pas un accident ou une ]-exception dans notre politique, mais bien, h 5ïnègle même. Citons : } « Aussi ne suis-ie pas de ceux qui accepten jdie ministère d'affaires comme un expédier ,f temporaire auquel il faudrait se hâter de renon-:Lcer quand une loi électorale nouvelle aura per mis de constituer ,une solide majorité anticlé-iJricale.| Tout d'abord, Je ms méfie de la solidité d( l^cette majorité-là, composée nécessairement de j deux groupes qui, n'étant plus réunis par l'op-V pression commune au'on leur fait subir, aurom }>mille et une raisons de cesser de s'entendre; fret ensuite je ne désire pas qu'une partialité f administrative s'exerçant au profit des miens i remplace celle qui était dirigée contre eux. < Remarquez encore que si les administrateurs f«<3e la chose publique étaient dégagés de la ^préoccupation électorale qui les étreint sous le ! régime actuel, on ne verrait plus dissimuler par des artifices budgétaires la nécessité de la création de ressource» nouvelles,ajournées pendant de longues années pour ne pas affoler k contribuable ; on aurait des finances sincères et correctes, o-n ne s'efforcerait pas, chaque fois qu'une réforme est proposée, de sous-éva-. 4uer les dépenses qu'elle entraînera. Et au lieu 1 d'avoir un gouvernement qui s'efforce tant i qu'il peut de ruser, de mentir, de tromper la j Chambre et le pays, on aurait des hommes | d'affaires qui n'auraient aucun intérêt à leur i cacher la vérité. Ces idées-là ne sont pas nouvelles chez moi; et c'était un de mes arguments principaux dans \ les campagnes que je fis jadis pour la repré-; sentation proportionnelle que cette nécessité I de nous soustraire aux néfastes gouvernements . de parti. J'ajoutais, du reste, que je ne me faisais pas l'illusion de croire que l'adoption du J régime proportionnel nous en débarrasserait i du jour au lendemain; toute réforme du sys-; tème législatif qui ne comprend pas le referen-4 dum est, au surplus, nécessairement incom-plète et partiellement inefficace. Mais c'était t une première atteinte à l'omnipotence des ma-l jorités partiales. » f L'auteur de cet article a été l'un des parrains de la R. P. en Belgique. Nous ne lui reprochons pas de manquer de logique, bien j au contraire. Mais ceci n'est pas la question. *** f Dans son numéro du 25 juin, le «Peuple» fait un sort à l'article ci-dessus ; un commen-; taire aussi. Le «Peuple» se déclare hçstile ï au cabinet d'affaires. Première raison : il y a , un lien solide, bien qu'invisible pour une "foule de gens, entre l'administration et la , politique. Exemples : l'administration des finances dépend certainement des idées que professe le gouvernement sur le libre échange ou la politique coloniale. Autres raisons invoquées par le «Peuple» : « Une assemblée ne peut délibérer avec fruit, agir de façon suivie et cohérente que si elle se donne une direction. Celle-ci s'impose à un parti, à une société quelconque aussi bien qu'à un Parlement. Comment un ministère étranger à la politique dirigerait-il une assemblée politique ? Qui ne voit que bientôt il perdrait contact avec elle? Et alors de ces deux choses l'une. Ou bien, il traiterait les ^affaires sans trop la consulter, ayant l'habileté de la placer en toute matière importante devant le fait accompli et ne lui laissant en pratique qu'un droit d'entérinement. Et l'exemple des ministères extraparle-mentaires prouve qu'il en est ainsi le plus souvent. _ Ou bien il se soumettrait à toutes ses décisions et ses membres ne seraient plus que des fonctionnaires supérieurs. Tant mieux, dira-t-on, ce serait le triomphe de la démocratie. Un moment ! La Chambre n'échapperait pas pour cela à la nécessité d'une direction. Elle obéirait aux chefs d'un parti ou à la réunion des chefs de plusieurs. Ceux-ci exerceraient la réalité de la puissance ministérielle sans avoir le titre, ni la responsabilité que la fonction suppose. Les ministres nominaux seraient à leurs ordres. Le maître se cacherait derrière un maître supposé. Le gouvernement deviendrait occulte et presque anonyme. 9 Tout ceci à titre d'information. Pour le moment, nous regardons, nous écoutons, nous observons. Quand viendra le moment de donner notre avis, nous le donnerons franchement, sans chercher le moins du monde à esquiver la question. * . " ■ i ■ * Colonie »o« LA MISSION CARTOGRAPHIQUE AU KATANGA On a d'excellentes nouvelles de la mission cartographique au Congo belge. Cette mission est chargée, on le sait, de reviser complètement la carte du Congo, et -c'est le roi qui l'a constituée à ses frais personnels. Elle se compose des commandants Stinghlamber et Seligman, des lieutenants Stroobant, Peeters, Moihaut, Bech et Fisette. Depuis trois mois, dit « Le Journal du Congo », les officiers belges se"sont mis à la besogne et ils ont commencé à la fin du mois de mai le travail général. Au point de vue de la télégraphie sans fil, la mission a obtenu des résultats superbes. Le commandant Stinghlamber et ses collègues se sont spécialement occupés de la transmission de l'heure par T. S. F. au centre de l'Afrique. Il n'y avait, en effet, à Elisabeth-ville pas moins de dix heures différentes. Le gouvernement, la police, l'Union Minière, la gare, la télégraphie sans fil avaient chacun leur heure particulière. Pas une pendule ne marchait d'accord avec sa voisine, et lorsqu'on arrivait en retard à un rendez-vous, on s'excusait en disant : — Pardon, j'ai l'heure de la permanence de police ou l'heure de la gare, etc. Depuis le 26 mai, cette situation a pris fin. L'heure officielle est transmise par la T. S. F. comme elle est actuellement à Paris du haut de la Tour Eiffel. Et tout le monde— sauf les carottiers — est enchanté de ce régime. Un double et grave problème politique ; au Danemark lOl -i Il est douteux que les élections prochaines parviennent à le résoudre Les élections danoises, auxquelles il sera , procédé probablement le 10 juillet, présenteront cet intérêt particulier de porter à la : fois sur l'organisation du droit électoral et , sur le sens à donner à certaines prérogatives que la Constitution reconnaît à la royauté. Le problème électoral est posé depuis longtemps devant le Parlement. C'est l'impossibilité dans laquelle s'est trouvé le cabinet , radical de la faire résoudre par le Parlement actuol qui a provoqué la dissolution du , Landsting — lequel correspond à notre Sénat — et soulevé par ricochet la question , constitutionnelle. Voici, au sujet de ce double problème, quelques explications qui nous pa--. . raissent nécessaires. *** Sur la question de la réforme électorale, le cabinet danois, dont tous les éléments appartiennent à la gauche radicale, a partie» liée avec le groupe socialiste. Le projet dont il avait pris l'initiative accordait le droit électoral à tout citoyen danois sans ■distinction do sexe : à vingt-cinq ans pour le Folketing (Chambre des députés), à trente-cinq ans pour le Landsting (sénat). L'opposition que la droite faisait au projet du gouvernement portait sur la question d'âge d'abord. Les conservateurs demandaient que l'âge de l'élentorat fût porté à trente ans et à quarante ans. Elle portait ensuite sur la garantie des droits des minorités, spécialement par une organisation de la R. P. Elle portait aussi, même principale^ ment, sur une question de cens électoral. Partant de ce principe, qui leur paraît essentiel, que les deux Chambres, si elles ont une même origine élective, ne peuvent cepea-dant avoir le même caractère, sous peine de réduire à zéro le contrôle réciproque qui est fondamental dans le système des deux iChambres, les conservateurs proposaient da subordonner le droit électoral au Landsting à la double garantie de l'âge et de la justification d'un cens électoral de 2,000 couronnes. Toutes ces propositions et contre-propositions avaient fait en commission l'objet do longues et âpres controverses, quand le gouvernement, jugeant qu'aucun pas n'avait été fait dans la voie d'une transaction, crut bon de brusquer les choses et d'ouvrir le débat devant le Parlement. Au Folketing, les choses allèrent sans difficulté et le gouveriiçjiient triompha sans peine, avec l'appui de sa majorité. Mais une déconvenue l'attendait au Landsting. Ici les partis de droite et de gauche étaient de force égale, la droite comptant 33 représentant# sur les 66 membres qui composent l'assemblée. Cette situation amena la droite à user contre le gouvernement d'une tactique habile.Le 3 juin, les députés conservateurs se retirèrent de la salle-des séances, laissant les trente-trois membres de la gauche dans l'impuissance de prendre une décision régulière. Le 9 juin, ils restèrent à leurs bancs, mais ne prirent aucune part au vote. D'où? encore une fois, impuissance des trente-trois membres de gauche. Ainsi, par l'effet d'une manœuvre parlementaire, le projet de réforme électorale, dont la solution paraissait prochaine, voyait son sort compromis. Pour sortir de cette impasse sans attendre les élections futures, le gouvernement s'adressa au souverain et lui demanda la dissolution du Landsting. C'est ici que surgit la question constitutionnelle des préroga- i tives royales. j Car, aux termes de la Constitution, le i Sénat de Danemark compte 54 membres nom- I més par l'élection et 12 membres nommés à | vie par le roi. Assurément la dissolution du Landsting devait atteindre les 54 membres ! qui n'avaient été désignés que par l'élection, j Mais devait-elle atteindre les douze membres ' 'En Serbier LA RETRAITE DD ROI PIERRE ' Le prince héritier Alexandre,' e auquel le roi Pierrs vient de déléguer ses pou- i voirs pendant la durée d'une cure qu'il va J ;t entreprendre pour rétablir sa santé fortement t éprouvée.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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