Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 26 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ws8hd7q18q/
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25° A N^ E* Série nouvelle. - N°625 Mercredi 26 Juillet 1916 >D sqJN & ADMINISTRATION ,g ter5 d« la Baarss — LE HATRE rf_y ,HONE :n'64 BELGE TEL1 JREAUX A PARIS t Jaan-Jacques-Rousseai/, 33 „Q(l lNDON OFFICE! 21, PANTON SïRIîET Le/cester Square, S. i9. ^ .rssissç: MM BE5R4T nvnnvmM "S O cent, le (%I° LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Franco,,.... 2 fr. 50 par mois » 7 fp. 50 pan trlmsstro Anglsterra.. 2 sh. 6 d. par mois • ., 7 Bh. 6 d. par trimestrs Autres pays. 3 fr, — par mois » . 8 fr. — par trimaslra PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçue* à la Société Buropéen;*e de Publicité, 10, rue de la Victoire. Par14, qui en a le monopole pour Paris. ^3 cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris m il «util Mai ! [Suite.), 11 vient te se constituer en Allemagne un nmilc national }K>ur amener une paix ho-viable.- Dans un manifeste qui n'était pas ifsliné à la publicilérmais que les Munchner Wicttcsle Nachrichlen reproduisent d'après i. '-sieurs autres journaux, ce Comité pré-jimkI se jeter entre ceux qui veulent la paix ii (ont prix et ceux qui restent outrageusement pangermanistes ej. annexionnistes ; il eut, par" sa propagande, créer un état «l'esprit «unilié» — middelmat, 6i loo iieul — qui puisse sèi vir de base à une paix Hic&rable. - i Cette initiative na rien que de très naturel Mans un pays qui sent venir la défaite. Elle 0 pond au besoin évident de préparer l'opi-làm allemande à accepter une paix qu on Vivait d'abord voulu imposer. De plus, elle Lirait due en fin de compte au ctiancelier w. i-môme : ce ne serait, de la part de ce dernier, qu'un moyen de plus de consolider sa Liimtion en créant dans la masse un état fcte^prit favorable à sa politique. 'i Donc, ce n'est pas la création du oit Co-Lnité national qui est curieuse. Ge qu'il faut '« «marquer, c'est la façon dont elle a, été ac-fctiéillie dans l'empire. , ' Aussitôt connu, le manifeste a souleve un Moite général parmi les conservateurs, et Uwt tout juste si ces derniers n'accusaient Las de trahison le prince de Wedet, prési-ktcut du Comité. La Deutsche Tageszeitung, 'évoquant sans ménagements lo passé du statlhalter d'At-tuce-Lorraine, écrit quie sa politique a subi l'un mémorable fiasco dans les provinces annexées. L'organe du comte Revent-low rap-i]icl!o que jadis la femme du prince envoya huie gerbe de fleurs à l'abbé NVetterlé lors* que celui-ci était emprisonné. 1 Les Dernières Nouvelles de Berlin, de leur côté, ne craigne! pas d'affirmer que certains signataires du manifeste Ou Comiiê national se sont enrégimentés isoijs ly bannière du prince de Weclel parce .qu'ils dépendent du gouvernement pour les 'fournitures de la "guerre. Ce reproche t'adresse à MM. Heinelen. directeur du !Noi(ldeu-tscher Lloyd ; Guillaume Felten, i ibricàftt de câbles, etc. Enfin, au moment même où le manifeste vtait connu, une grande assemblée du parti [!>■ .reçois db Munich se réunissait et votait 'un ordre du jour opposé à l'idée d'une paix pntiUanïe à l'ouest et.exigeante à l'est, et ( ivotuble. au contraire, à l'idée d'une paix 'tuergique, c'est-à-dire impliquant, annexions iuis-'i bien à l'est qu'à l'ouest. Les articles [de source parlementaire publiés dtaris Je jour nal pangennanislé La Post commcn-itant cet ordre du jour dans un sens hostile ■d (enfle tendance jwcifisle et réclament que :1e gouvernement désavoue publiquement les pubKu.stee et les journaux qui prétendent [répéter ses intentions. t.i l'osl affifm.c, une fois de plus, que le p.-uple tout entier entend que l'Allemagne-, hise eio tous les moyens de combat dont elle i.ihjiose. [ Tout.' cela, c'est évidemment un renfoncement pour le Comité national de la paix [honoraire et son inspirateur M. von Belh-îiinnn-HolRveg.i i 'est. aussi une leçon pour ceux qui se figureraient <jue l'Allemagne orgueilleuse et impérialiste ïst en voie de gui-rison4 ECHOS =- —»0t<—- Le Baron Beyens, ii" ! -Ire des Affaires Etrangères, est rentré I" I i f'anne, où il a, notamnient, présenté >ùi Uni l'ex-iionce Mgr Tacci Porcelli, qui a ïfriùs au souverain ses lettres de départ. La baisse du Marc.., Il \ a, à la tête d'une des feuilles K. K. qui par..lissent à Bruxelles sous l'obédience «te ta Kornmandantur boche, un triste bonhomme qui signe « Marc de Salin ». Suant do peur à l'idée des responsabilités que sa trahison lui aura fait encourir, ce piteux {'CTsonnage vient de plaider les circonstan-ies atténuantes dans une lettre ouverte à 1 M. Carton do Wiart, ministre de la Justice », lui que naguère, il appelait « ancien ministre de la Justice belge » en annonçant lu condamnation de Mme Carton de Wiart.. . Votre confrère le « Courrier de la Meuse », sous le titre : Le u Marc-» s'agite, écrit à ce propos : e « 1 émotion causée dans les milieux alle-'u.nuls et embochés par l'annonce de la dé-; ' H1 m du ministre belge de la Justice, de bure examiner par une Commission spé-' Mie les mesures à prendre contre les fonc-[tinmiaires et pournatistes traîtres à la Pa-hie, est extrême... t-e hop fameux Mqrc de Salin, dans une '"lïgue lettre ouverte à M. Carton de Wiart, [ne panient pas à dissimuler la frousse qui 'l «aML Ce plumitif, au service de la Kom-'"andantur, dont tous les écrits ont cher-à corrompre la population belge, tente se sauver par un trait qui juge son au-[fur : la mesure serait l'aveu de' l'indignité P t»'op de Belges. 1 ''our nous,'retenons une chose. Marc de l^aini a ses petites entrées <t la Komman-"antur. Si lo gouvernement ne devait pas I '''irlrer à Bruxelles, son émotion ne se comprendrait pas. Dont acte, u —o — Ce qu'il ne faut pas envoyer aux prisonniers de guerre | U direction des douanes françaises a fait 'ounailre quels sont les articles dont l'en-p'(n est prohibé aux prisonniers de guerre n\ Allemagne. Ces articles sont : l'or et les pièces de monnaie quelconques; la. graisse, I ' beurre, le suif, les pommes de terre, les et haricots crus, le sucre. On sa.it par [uiteurs la réglementation intervenue pour •o pain. ' '' rl"i concerne les prisonniers in ter-Suisse, l'expédition des provisions [ 'j's vêtements qui leur sont destinés est ; sous réserve que les envois soient LuH.e-.-s.'s nux correspondants de la Creix-" -î* Aa.fs la rfépublicrue helvétique. rassiVersaire d< 5. M. ta Rd» S. M. la Reine Elisabeth — la petite reine comme l'appellent nos soldats mettant- dans cette familiarité ce que ressentent tous les cœurs belges pour leur souveraine — a célébré mardi son anniversaire. Comme l'an dernier, la Reine avait émis le vœu qu'en présence des deuils qui ont frappé tant de familles belges on remit à des jours meilleurs les manifestations qui se préparaient à cette occasion. Néanmoins la modeste demeure où séjournent non loin du front les souverains s'est trouvée ornée toute entière do fleurs venues de toute's parts, et toute la journée, las télégrammes de félicitations n'ont cessé d'affluer. Échanges « télégrammes Voùci le texte die la. réponse faite ipar S. M. le Roi au télégramme que lui avaient adressé les membres du gouvernement beige à l'occasion du 21 juillet : Baron de Broqueville, Sainte-Adresse. Je vous exprime, ainsi qu'à vos collègues, mes remerciements les plus sincères pour les vœux patriotiques que vous m'adressez à l'occasion de notre fêle nationale. US.) ALBERT. Le baron, de Broqueville a également reçu le télégramme suivant du général GiHnsky, chef de la mission russe à Paris : A l'occasion de la {èle nationale, {e vous prie d\agrééi' tous les voeux que \e lais pour la vaillante nation belge et pourt son héroïque armée. (S.) Général GlLlNSKY. ftî. 'de Broqueville a répondu au général Gilinsky ; Je remercie vivement Votre Excellence de ses vœux. Je suis heureux de saisir cette occasion pour lui exprimer de nouvea.it toute notie admiration pour la glorieuse armée russe. ' (S.) BROQUEVILLE. Un mensonge historique LE PRÉTEXTE DE LA DÉCLARATION DE GUERRE DE L'ALLEMAGNE A LA FRANCE Il est vraiment curieux que l'Allemagne ait recouru pour tenter de justifier sa déclaration de guerre à la France à un coup imité de la fameuse dépêche d'Ems. On siaiC'que J\I. cle Schoen, ambassadeur d'Allemagne à Paris, a invoqué un prétendu raid d'aviateurs français qui auraient le 2 août 1914. jeté des bombes sur Nuremberg. Le mensonge est si niaisement impudent que les Allemands eux-mêmes ont commencé à s'en apercevoir. Nous avons signalé déjà les déclarations publiées dans la « Revue allemande hebdomadaire de médecine » par le professeur Schwalbe. Le « Volksfreund » de Carlsruhe revient, dans son numéro du 21 juillet, sur cette histoire et publie à ce propos les réflexions suivantes qui, publiées actuellement dans un journal allemand prennent une importance toute spéciale : « Le 2 août 1914, l'agence officieuse bavaroise annonçait que des aviateurs français avaient été vus lançant des bombes sur la voie ferrée Nuremberg-Kissingen et sur la voie ferrée Nuremberg-Ansbach. La « Gazette de Cologne » du 2 août reprenait cette information. Le chancelier, le 4- août, au Reichgtag, présentait cet attentat comme un des motifs de la rupture entre l'Aile-magne et La France. En France, on a touiours déclaré que cette histoire était inventée de toutes pièces, ce que l'on a considéré chez nous comme une nouvelle preuve de l'impudente mauvaise foi des Français. Or, maintenant, la vérité a, percé : le professeur Schwalbe, après des explications officielles qui lui ont été données, le 3 avril 1916, s'est vu obligé de rétracter ses affirmations antérieures sur ce soi-disant attentat des Français. Il l'a fait dans la « Revue allemande hebdomadaire de médecine ». du 18 mai 1916. La presse allemande a mentionné cette rétractation sans s'y arrêter. Il est vraiment excessivement re°iettablc que les déclarations officielles faites au professeur Schwalbe. et qui l'ont éclairé, n'aient pas été faites dès le 2 août 1914. On aurait pu alors découvrir quel était l'auteur de ce mensons'e et l'on aurait évité au représentant de l'Allemagne de s'appuyer sur une nouvelle fausse pour déclarer la guerre, comme ce fut le cas avec M. de Schœn, le 3 août, à Paris. Mais cette constatation, faite le 2 aoû par les autorités administratives et mili taires allemandes et qui, le 3 avril 1916 est démentie par les mêmes autorités, esi une nouvelle bizarrerie. En effet, dans la nuit du 2 au 3 août, M von Bellow, ministre allemand à Bruxelles surgissait chez le ministre des affairas étrangères belge à onze heures du soir, e lui déclarait qu'un dirigeable français avai jeté des bombes en Allemagne. Ainsi, coni.in'Ute le journal, cet avlateui français qui viole le droit des gens prenc un aspect de plus en plus extraordinaire car il réussit dans le trajet entre Paris ei Bruxelles, de Schœn à Béllow, à transfor mer son appareil en un ou même plusieur.-dirigeables pour redevenir aviateur en Aile magne, où il continue d'exister jusqu'ar 3 avril "1916, date à laquelle les autorités al lema.ndes le rayent enfin et à tout jamais de l'Histoire. Dans les pays neutres, termine le « Volk-Freund », on est en ce moment excessive ment étonné de voir avec çpiel calme l'opinion publique allemande accueille ces fait; et qu'elle ne réagisse pas du tout contr< ces révélations. En vérité il est impossible que l'affaire en reste là : étant donnée sor importance dans l'Histoire, il faut qu'elle soit 'entièrement éclaircie. » Pour les gens de bonne foi, elle est éclair cie depuis le 2 août 1914. Pour ceux de m au vaise fol- c'est-à-dire pour l'immense majo rite des Boche-, elle ne te sera jamais. Une grande lumière commence à descendre sur les Neutres. Les Neutres, — du moins nombre d'entre eux, — se cacactéri-saiient jusqu'ici par une myopie qui confinait à l'aveuglement. Pour eux, la puissance a'iemainde, l'armée allemande, l'artillerie allemande, l'industrie de guerre allemande étaient inimitables et invincibles. Verdun, la Somme, le' Stoehod, C'/.ernowitz et le Trenfin ont rompu lo charme, ou commencent à le rompre. Nous n'en voulons pour preuve que certain aveu contenu, dans le journal germanophile espagnol l'A. B. C., où M. Alberto Insua écrit » L'Allemagne commença la guerre en se trompant (résistance belge, intei \ ention britannique, réveil de la France, manœuvre de la, Marne, prolongation indéfinie de la guerre). Comme elle ne pouvait nier le présent, elle se mit à nier l'avenir. Toujours la même erreur. Et la- ptos grave de toutes ses erreurs fut celte qui consista à imaginer que les Alliés ne pourraient jamais attaquer à la fois sur tous les fronts. » Voilà, bien, en effet, par quoi l'opinion du l'ennemi, des Neutres, des Alliés eux-mêmes est le plus frappée : c'est que le programme célèbre, —■ l'unité d'action sur l'unité de front, — devient, — et si prornp-tement-, — une formidable réalité. Maximi-lien Ilardten a donc beau tenter de rassure! l'opinion allemande en lui affirmant qu'il y aurait dans les dépôts de quoi organise! trente nouveaux corps d'armée, c'est-à-dire soixante divisions. A supposer même que «elle vantardise fût- la vérité même, — car. poiuir former soixante divisions, il ne suffit point d'avoir d'ans les dépôts l'effectif de soixante divisions, — il ny a pas là de quio: nous effarer, ni même de quoi nous inquiéter. Les réserves d'hommes des Alliés sou inépuisables. Considérez, par exemple, que le seul Canadla, .a- levé ou est en train de lever un total d'hommes qui s'élève i 500,000 et qu'il n'a guère envoyé jusqu'ici sur le confinent plus de 100,000 hommes Outre-mer encore, l'Inde, l'Australie, l'Al'ri que française ne cessent d'organiser de no.u v.eaux bataillons et il n'est pas jusqu'ar Congo belge qui aie pourrait, — une fois l'Afrique orientale allemande réduite, — en vo-yer au mains une magnifique division de choc sur notre front. Et tout cela n'est poui les Alliés ejue ressources accessoires et ad ventices. Or, la victoire sera à celui qu pourra, le dernier, jeter sur le derniei champ de bataille un bataillon frais. La vie toh-e sera, donc aux Alliés. * Ht En Picardie, les Allemands résistent avei l'extrême Tureur du désespoir sur la crête militaire qui, des rives de l'Ancre, s'étend jusqu'au village de Guillemont et où les Anglais, par un héroïque effort, sont parvenus à prendre pied et même à s'organiser. Nous avons dit l'importance de cette crête qui p curie tirait à l'artillerie, alliée de prendre sous so-n feu direct toute la pleine jusqu'à B a paume et qui la défilerait aux vues ele l'ennemi dont les avions et les ( eîrachens » n'ont plus ni la maîtrise, ni la possession de l'air. Devant Verdun, les Français rétablissent peui à peu une situation qui aurait pu devenir critique. Ils ont avanoé à droite et à gaiuçlte du saillant de Fleury et ont même progressé au point que ce saillant parait fort menacé. Il deviendrait même intenable si le»e ouvrages de Thiaunio»t devaient être repris. De plus, à l'est de ce saillant, les abords dlu fort de Souville'ont un peu plus d'air. Pour s'en laisser ainsi imposer, le kronprinz doit avoir tort peu de réserves sous la main. Cette, crise d'elfeclifs ne serait-elle que momentanée qu'encore en faudrait conclure à de gros embarras «heî l'ennemi,-, obligé de faire front de toutes parts. # <k * Les derniers bulletins de Pelrograt (mardi midi) sont laconiques, l.es opéra lions sont, en effet, dans leur plein épa nouissement sur tous les secteurs en feu e il faut attendre que de nouveaux résultats soient acquis. L'affaiblissement autrichien se marque chaque jour par des stigmates plus pro fonds : Retraite précipitée en Volhynie désordres des arrière-gardes en Ga'.iêie nié ridionule, échec dte la cwtre-olfensivô dan: les C-arpaUies du sud. Ce sont, presque de: symptômes d'irrémédiable défaite. Or, ni l'oublions pas : l'armée autrichienne repré sentait plus de la moitié de l'effectif ennemi opposé à l'armée russe. En Arménie, la cavalerie cosaque galope en avant des colonnes de l'armée du vice roi et s'est saisie de points importants di communication. * * £ Il n'est point Jusqu'à l'armée italienne qu ne réussisse, dans le plus difficile pays d< montagnes — les Alpes Dolomiiiques — ï étendue l'aire de ses conquêtes, au poin qu'on envisage presque le débordement de: positions autrichiennes du Trèntin-, i Paul CROKAERT. Nouvelles de la Patrie Belge A BRUXELLES Souvenirs de guerre A Bruxelles, les jeunes filles ne tiennent plus d'albums do souvenirs. La grande mode est actuellement, d'it un correspondant de l'Écho Belge, de rechercher dans les auteurs et d'ans les journaux humoristiques français qui nous parviennent encore (à dates très indéterminées, il faut bien l'avouer), toutes les boutades spirituelles, les traits 'd'esprit, les coups de fouet cinglants pour les Boches. Les cahiers de poésie des demoiselles ne s'encombrent plus des vers de François Coppée ni de Victor Hugo, k Une pensée de poilu » fait mieux leur affaire. Et-, à côté eles" citations de Jules, César : « Les Germains ont plaisir à détruire », de Miraheaiui ; k La guerre est l'industrie nationale die "la Prusse », de Nietzsche : u L'csprtit allemandl est une indigestion ; il n'arrive jamais à en finir avec .rien», je'note, dans l'album d'une de mes jeunes cousines, e.e petit aperçu de Heine : u En Allemagne, on garnit toujours de feuilles die laurier le front des cochons ». L'album est décidément alimenté par une fillette de gopt. .Te tourne et-je lis, page II : « Les Allemands ont des âmes de valets », signé Bebel. -le m'en doutais bien un périmais ça fait toujours plaisir d'apprendre que d'autres oint exprimé cette pensée qui les connaissaient mieux que nous. La page s'orne, par surcroît, dfune caricature ele von Bissi.ng, le chef surmonté d'unie pointe et, qui1 est'fort bien venue, ASPA s Le ravitaillement. — Les œuvres de bienfaisance. — Du travail pour les chômeurs. En fait de magasins de ravitaillement, : Spa en compte plusieurs qui ont chacun de nombreux clients. Le magasin dit américain, qui, depuis presque deux ans, fonctionne irréprochablement ; le dépôt commii: : nul spécialement chargé de la vente du sucre, des pommes de terre et de quelques marchandises de première nécessité. L'Al-1 llance Economique, de date plus r.écente, s'efforce ele se procurer les produits les plus < disparates, tels que sel ele soude, miel, laine, etc., pour les mettre en vente, elle aussi, sans esprit de lucre. Les oeuvres philanthropiques sont aussi 1 en pleine activité. En voici l'énuméralion : , l'Œuvre de la double soupe ouvrière et sooial m e et du déjeuner aux enfants à une clientèle fidèle et nombreuse ; la Filiale de 1' Agence de renseignements cl l'Œuvre spadoisie con-' fimuent d'envoyer des secours, des provisions et la correspondance aux prisonniers ; des vêtements, des souliers neufs et vieux sont toujours distribués à bon escient. Le secours discret, dont on parle moins et poiîr cause, soulage des infortunes qui sont de toutes les plus intéressantes. Un concert ele ■ haute valeur musicale et littéraire, organisé I naguère en sa faveur, a obtenu un grand j succès. ^ A la Cantine maternelle et à l'Œuvre des nourrissons on procure le dîner aux jeunes mères et du lait non baptisé à leurs mioches.L'Œuvre du Coin de terre a fourni aux chômeurs le terrain et les semences nécessaires pour la culture de pommes de ferre et de légumes. L'administration communale continue à décréter eïes travaux plus ou moins urgents pour procurer quelques jours par mois de travail aux ouvriers inoccupés. * fi i A NAMUR Ç . . ; k ; , i i ^ ,a^- '^hisreurs autres compatriotes, impliqués dans le même .procès, ont recueilli des condamnations variées. M. Emile Gaffette, de Oignies également ,n été condamné à dix ans de travaux forcés ; M. Arsène Matnise, bourgmestre de Oignies, à trois années de la même peine ; le comte de Villermont, de Boussy et l'abbé Vene de Haut (?), de Oignies, chacun à deux ans de' tiafaux forcés. On manifeste La u Morning Post » reçoit d'Amsterdam la nouvelle crue des manifestations ont eu lieu à Nanrur à cause de la cherté des vivres. Un cortège de protestataires s'est formé et a parcouru plusieurs rues du centre de ia ville ; il a été dispersé par la police et une personne a été arrêtée. A GAND Mort de M. Verbeke M. Gustave Verbeke, premier président-de -la cour d'appel, et qui a rendu de grands services comme magistrat à Gand, es/t décédé à l'Age de 73 ans. Les arrivages de moules zélandaises. Chaque semaine huit ou neuf bateaux chargés de .moules parlent du port de Filip-pine, en Zélande, à destination de Gand. Par décision des Allemands, les matelots de ces bateaux doivent porter un brassard où une ancre se détache sur fond blanc. C'est toujours à Port-Arthur que les bateaux déchargent las moules ; des Ouvriers de Gand viennent donner un coup de main, mais les soldats allemands sont là et interdisent .tombe conversation entre ces débardeurs et les pekiheurs hollandais. Chacun des bateaux de Filippine transporte 18 tonnes de moules :'celles-ci se vendent quatre fran.es la mesure' de K! kilos Los demandes affluent de Bruxelles,«le Tournai et de plusieurs autres \illes belges. rà DANS L'ARMÉE BELGE —o— Un important mouvement de nominations Le Roi a signé, le 21 juillet, les nominations suivantes : Cadres actifs. — Elut-major général : gc-néral-major, le colonel A. Van Rolleghem. Cadre spécial d'état-major : le commandant R. Maton. Infanterie, — Colonels : les lieutenants-colonels E. Richard, A. De Jaiffe. I/leutenante-colnets : les majors L. Boset cl Ia,mJ»wtte. Majors : tes .commanda,nts M. Warnez et G. Olivier. C/dimnandants : tes capitaines en second Vandergofe, Vertommen, Léonard, Spil-man, Fiomont, Desclée, Liénarct, Nicaise, Vandeirsypen, Van Paa.ys, Touret, Toiles, Paret. Gourclinne, Moda.rt, Labeye, l.amy, De Droog, AVpyler, Lagneaui, 11. Alberl, Pauwels, G. Henry, Gits, Liégeois, Gérard, Kesler, Blanchaerf, Van Acide et Sehmit, Capitaines en second : les lieutenants Le-m&rchal, Beriiheim, Jacob.s, Ferot, Van Hoe-cke, Franckx, 11. Meiser, Hubert. De Cteene, Hutschaut, Danckaert, Delhayc, Van Marckè, COUaert, Crockaerts, Duchên", KareLtc, Desi-ron, Do.rjo, Honnay, Magliin, Housmans, Demeulemecsler, Coet.s, CSeriez, Lekeux, Noirsain, Poignard, Williems, Lan-dirio, Pofet, Solder, E. Louis, Frans, (!o-dia-r'd', Çacy, Brosse, Moors, Dussart, P,ani-boux, Diepenryckx, I". Rose, Poignard, Pi-g/nolet. Hiiêrnaux, Delhaye, Dolvigne, Neefs, Wespin, De Wcrchin, De Wilele, Gilson, Rénaux, Fustin, Wagner, Gollard, Dequan-ler, Lambert, Pieren, Lorelte, Procureur, Coussin, Leemans, Claesscns, Paix, IIoI-lants, Tinant, Pletinckx, Gilbert. Cavalerie. —» Major ; le commandant A. Jones.. Commandants : les capitaines en second Thomas, Van Dooren, Goefdyn, c'0 F. Du-moncea.ui de Bergendad, Scouvemont, Pinte, Ôuverleaux, de' Bonhomme, de Roye de Wiche-n, Wa-gemans. Capitaines en second : les lieutenants Dansard, Cfercx, Galloy, Delvoie, W.Meeus, Dhanis. écuyer de Trannoy, G. Stroobant, db Ruescas, C allant, Evrard, Van den Cor-put.Artillerie. — Colonels r les lieutenants-colonels Kestens et Hetlebaut. Majors : les commandants Petry, Verha-ve-rt, lferion, Geruzct, Gpieaux, .Vande-putle.Conunancliants : îes capitaines en second Dufour, Demanet, Ter-mole, Ttenl, \'e.ihey-den, Derousseaux, R. .Dubois, Jadot, Talion, Dutrieux et Van Buylaerl. Capitaines en second : les lieutenants Qynans, Baele, Thomas, Ceresia_, Bingen, Begau.it, Van Caubergh. Grégoire, IIou-drnne, liage, baron Guillaume, Mari<sa1, Timmormans, Neef, Ilastray, Cotes, 'ferlin, Leoo.mle et I.ailat. Génie. — Colonel : le lieutenant-colonel Lar ligue Majors : les commandants Fayt, Mou-l-aerl, Cabra, Borlon, Touruay. Commandants : les capitaines en second .Na.ilis, Colot, Coppens, Dagnelies, Poliet. Mullet. Capitaines en second : les lieutenants ' Stroobant, Renard, De Mot, Barelia, .Tan-moite, Vandezande, Boudart, Gigot, Del-forge, Gouge, Revers. Sevrin. Corps des transports. — I.ieutenanl-colo-nel ; le qna.jor Cambier. Commandants : les capitaines en second Backaert, Bovy, Ilotelet. Capitaines en second : les lieutenants écuyer Deuclon, Tricot, Ma,sy. X. — — APRES BIENTOT DEUX ANS... —o— A pi les Bocta en sont rinits pour Eiipta les Belles le célélirer leur Fête Nationale ——»oc; i II y aura bientôt deux ans que l'orgueilleuse armée allemande est installée en maî-■ tresse à Bruxelles et voici à quoi elle en est : réduite. , Le gouvernement militaire'de Bruxelles a ; fait afficher sur les murs de la capitale, le i 1G juilet, l'avis suivant : y « Il est défendu de célébrer d'une manière quelconque la fête nationale belge du 21 juillet 1916, déclarée jour férié légal par la loi belge du 27 mai 1890. » ,le, préviens la population qu'elle devra s'abstenir de toutes démonstrations, telles que : réunions publiques, cortèges, rassemblements, harangues et discours, fêtes scolaires, déposition de fleurs devant certains monuments, etc.; pavoisenrent d'éelilices publics ou privés, fermeture des magasins, cafés, etc., à des heures exceptionnelles. » Les infractions seront punies soit d'une peine d'emprisonnement de 6 ihois au plus et d'une amende pouvant atteindre 20,000 marks, soit d'une de ces peines à l'exclusion de l'autre ; seront passibles de ces peines non seulement les auteurs des infractions, mais aussi les fauteurs et les complices.» J'attire, en outre, l'attention du public sur ce qu'il est défendu d'afficher et de rc-ï pahitre des écrits non censurés ou de porter s des insignes d'une manière provocante. » On se rappelle que l'année précédente nos compatriotes ont célébré le 21 juilet (te la façon la plus, digne et la plus inattendue. Tous les magasins, cabarets et restaurants sont restés fermés, à l'exception de quel-; ques maisons embochées. Ils auront bien . trouvé autre chose celte année ! A nos abonnés Nous prions nos abonnés de s'adresse» exclusivement à nos bureaux du Havre pour Is renouvellement de leur abonne . ment. D'ici à quelques jours, nous serons en mesure de faire parvenir notre éditior de Paris à tous ceux de nos abonnés qu seront de la sorte servis plus rapidement. EXCELLEN£E !... • »o«—•— La tt Germilnia », organe du Centre I Berlin annonce que le chef parlementai» lu parti M. Spahii, a reçu la dignité di ( Wirkticher Geheimrat » (conseiller inti< aie effectif) ce qui lui confère le titre d'Ex« ,'ellence c clas l'raedikat Excelienz ». Le D' Spahn est député de Bonn et vient le fètea' son 70e anniversaire. Sans etoute sa longue carrière parlementaire explique» t-e"fl£ cette distinction, mais il n'est pas interdit d'v voir aussi un. témoignage de la satisfaction du Kaiser, pour le concours apporté peu' le parti du centre à la politique impérialiste du chancelier du « chiffon de papier ». te D" Spahn «'est d'ailleurs signalé par un zèle annexionniste éctieveti' et c'est de sa bouche que tombait naguère encore cette déclaration applaudie presque unanime-ment par le Reiehstag : « LA BF.LGIOUE DOIT ETRE POLITIQUEMENT. MILITAIREMENT ET FCO. NOMIQrivUCNT ENTEE NOS MAINS. LE TRAITÉ I)F. PAIX DÉCIDERA DM LA FORME CONSTITl 'l'fON'NIvLCE PAR T.\ QUELLE CE RÉSl LTÀT POURRA ETRf ATTEINT. » On voit que te D1' Spahn avait bien mérité le titre d'Excellence. Que ce titre lui soii léger !... Terni récemment, un autre catholique allemand était l'objet d'une autre distinction tout aussi éloquente. Un archiviste réputé, M. P. Wittmann avait écrit à un de ses collègues, 1e professeur Mvstagides ele Galata une lettre dam laquelle se trouvait ce passage : « COMME CATIIOLIÔUE JE REGRETTE ET JE MAUDIS LES ATROCITES EN BEL, GIOUË ET DANS LE NORD DE LA FRANCE ; COMME CHRÉTIEN. JE DÉPLORli LES HORREURS DE LA GUERRE. » Retenue par la censure, cette lettre fu{ livrée au parquet qui poursuivit l'archiviste pour calomnies contre l'armée allemand ( Après plusieurs pi'oeédures en premièrl instance et en appel, la Chambre correc' tionnelle de Giessen a condamné par juge» ment rendu le 23 juin. Wittmann à 30{ mark d'amende. Et voilà un petit arrêt judiciaire qui achève de montrer à quoi un catholique allemand doit se plier pour être jugé digne du titre d' « Excellence ». Nous sommes } ce point « indécrottables » que nous noujj permettons d'estimer e|ue M. Wittmann si trouve plus honoré ele sa condamnation qu' le Dr Spalm de son prédicat. Aivtvmvmwwv vv\a\\\v\vvvvih\v\vvvivvvvvwvi^ g Aos lecteurs trouveront en 5 < deuxième page, toutes les i | 2 ? nouvelles de la guerre et les ? | dépêches de la dernière heure ï m;WVVVWVVWV\\VU AVV\\\\V\ /vwwvwwwvwvwv» Sous h lotte allemand? TOUJOURS DES ARRESTATIONS ! Une lettre de Belgique nous apprend qui plus "de 150 Bruxelk •%, soupçonnés de col laborer à l'œuvre'du «Mot eïi, soldat» — c'est-à-dire de faire parvenir aux malheureux parents des noti'veiles de -leurs fils qui se trouvent auiVont — auraient été arrêtés en ces derniers temps. Plusieurs condamnations à (Tes peines die plusieurs années de iprison ont déjà été prononcées. 11 serait prudent, dans l'intérêt de ceux mêmes auxquels la correspondance est destinée, de s'abstenir d'en adresser encore en Belgique par l'intermédiaire de cette œuvre. Gomme ils sont forts!! '»0<(——» <:An Havre, tous les édifices regorgeât ij Messes anglais nui pur la plupart doivent rester? la Mie étoile." DISENT LES GRANDS JOURNAUX ALLEMANDS PersOjine au Havre ne s'en était ene^ aperçu, mais il paraît que c'est rigoureuse, ment authentique. La Kœlmsctie \~pllcs:eù tung l'assure à ses leeteuis dans son nu« mâro du 17 juillet sous ce titre sensationnel « Les blessés anglais au Havre, ^ilua-lion infesci iptiblc ». Cette situation est néanmoins décrite pajf ce télégramme de l'agence Wall'E : Le Hamburger Fremdenblatt a reçu de son correspondant de Copenhaqiiç télégramme du 13 juillet. Il dit : « Je viens de parler à une personnel* Uté aui séjournait encore au Havre le 7 juillet. IL S'Y PASSERAIT ACTUELLEMENT DES CHOSES 1NDESCRIP« TIBLES. De façon &iinterrompue, il \j arrive des trains venant du front, cita r qés de blessés aiu/lais TOUTES LES, PLAI ES ET LES EDIFICES PUBLICS REGORGE\T de BLESSAS QUI, POUR LA PLUPART, DOI\ EXT RESTER A LA BELLE ÉTOILE. Continuellement des bateaux remplis de blessés partent pour PAngleterre. Une partie des blc.ttéi anglais arrivent, au Havre sans avoii reçu, le moindre pansement, umi cou> verts de boue et île sang. POUR EU' PECHER LA NOUVELLE DE C'ETTfi. TRISTE SITl 1770A DE SE REPANDRE DA Y,S LE MOMIE, LES AUTOi IUTES ANGLAISES ONT INTERDITI TOUT RAPPORT FAT RE LA POPIU L AT ION DU HAVRE ET LES EQUt\ P 1GES DES A t VIRES QUI SE TROlÀ VENT I) LYS LE PORT. ,» Etvmli !... Comme ils sont forts', n'este* pas

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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