Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1264 0
24 november 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 24 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kp7tm7326p/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

21* ANNÉE.—Série nouvelle. — N* 578 Ire numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Mercredi 24 Novembre 1915 RÉDACTION A ADMINISTRATION ffto rt« H I« Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n' 14.05 Directeur : FERHMS HEÏÏEA7 xcvlts t*$ communications concerr.an la rédaction doivent être adressée g6*",vue de Ut iiourse,Le Havre« LONDOIM OFFtCE: g1,Panton Street (Leicester Square) 8.W LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franoo 2 fr. 50 ^ar mois. d 7 fr. 50 par Mrnsstr* Angleterre.... 2 sn. 8 d. par mils. • .... 7 ih. 3 i ïir tel naître Hollande.. 1 25 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » p&r mois. » .. 9 fr. » par trlmestr# PUBLICITÉ! S'adresser à l'Administration du journa aj Havre ou i Londres Ainons») 4 pvisi 0 fr. 4) li ligne Pdtlte3ai/îDnoâ31* pag3: 0 fr. 3Dla IIgn# Les petites 'iinonces non! licitement reçues à la Société S iropôenns da publicité, lo, rue le u Victoir*, Paris, qui en a Le monopole pour Paris. Quotidien beige paraissent au Havre Après la guerre NOTRE FRONTIÈRE DE L'EST —t.— L'ANCIEN LIMBOURG EUPEN HT MORESNET Parmi les grands principes qui présiden I la délimitation des nations, qui caructéri sont la nationalité, le passé d'un pay6 occu pe évidemment la première place, la langui lient ea second lieu ; la frontière natureili n'arrive qu'au troisième rang. Lo Congrès de Vienne, qui fixa nos fron lières, ne respecta aucun do ces trois prin cipes. 11 trancha en deux l'ancienne uniti politique du duclié de Limbourg qui compre riait presque toute la forêt de l'Hertogen wald, liupen, le Ban de Walliorn.la Seigneu rie de Lontzen et une partie du bois d'Aix la-Chapelle. Le long de la lisière de rHertogenwa.li coule la Vesdre : « le propre héritage de< duos de Limbourg ». Elle relie la ville d'Eu pen aux autres localités du ban do Baelen Baelen, Membaelz, Welkenraedt, Henri Chapelle, Bilstam et Gullten et à la capital du duché, Limbourg ; elle relie le ban d> Baelen à la ville de Verviors et au pays wal Ion ; on a dit à juste titre que la Vesdre os le grand tisserand belge. La Seigneurie d. Lontzen est située au milieu do cette cou trée. Près de Moresnet, dans un endroit appel • la Calamine », on extrait du minerai don la renommée est vieille de mille ans. Sépa rée du territoire d'Aix-la-Chapelle par la fo rôt seulement, la mine ne pouvait manque d'attirer la convoitise de cette ville qui s'ei lit attribuer la propriété par l'empereur Si gismond en 1433, mais Philippe-le-Bon, du de Brabant et de Limbourg fit valoir 601 ton droit ot enleva la mine à Aix-Ia-Chapel le- Elle resta aux mains de son légitime pre priétaire jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Au cours des temps, les habitants des vil lages voisins vinrent offrir leurs bras l'industrie florissante et bâtirent de modes les maisons ouvrières. C'était une populatioi limbourgooise wallonne et flamande h en ju gar d'après le style des vieilles demeures e d'après las noms qu'on lit sur les enseigne des boutiques et des auborges. L'industrie née sur la lisièro de la foré ducale, atteignit son apogée entre 1550 c ICjOi. Sa prospérité devint telle que Jos pc tiens des localités voisines fondèrent la ci ll-bre gilde des potiers de Raeren, dotée d privilèges spéciaux par l'impératrice Marie Bérèsà llaerên,qui faisait partie (lu duché de Liir bourg, exportait ses produits en Allemagn et surtout dans las Pays-Bas ot la Franct Les poteries étaient "universellement cor nues en Allemagne sous lo nom do « pot-ries flamandes de Raeren ». Vers le milieu du XVIII" siècle, un grand'route partit, d'Aix-la-Chapelle, csœ !ada le mamelon du bois, passa au pied d lii fourmilière longtemps convoitée de ' Calamine, grimpa le raidillon dô Henri-Or pelle et continua vers lierve et Liège. U. embranchement partit d'Iiupen et rejoign cette route en passant par Welkenraedt. Ces deux artères devaient amener a cœur du duché l'activité et la richesse, mai elles devenaient surtout de larges avenue pour les convoitises allemandes. En 1815, la Prusse ne put tolérer que 1 mine florissante de Moresnet continuât d'af partenir aux Pays-Bas ; il ne lui fut pas po; sible de l'annexer. La mine resta neutre C'est là toute la question do Moresnet ner Ire qui fil dépenser tant d'oncre par le journalistes en mal de copie, lit la seignei rie de Lontzen qui était enclavée dans le di ché de Limbpura fut octroyée,, on ne sa Irop pourquoi, àTAllemagne, avec les coir mûries de l'Est qui, en principe et en fai avaient toujours appartenu au Brabant A l'entrée de la ville d'Eupen, la limite trc cée par le Congrès de Vienne fut un dem :ercle vers l'Ouest pour rejoindre le cour le la Ifill dans le prolongement de la lign Maison blanche-Eupen. De là, elle suivit ; Blet d'eau jusqu'à la Baraque Michel. Pourquoi ? Parce que Eupen, la cité drapière floris santé, était réclamée ftprement par l'Allemf jnc. Pour c© seul motif le bistouri diplomatiqu suivit les deux artères principales de l'a.r :ien duché de Limbourg et retranchant so noyau vital, Eupen, lui donna la mort éci :ki!nique et nationale. Mais le siècle qui suivit ne put faire oi blier à la population son origine belge. Ces deux routes qui devaient être un source de prospérité pour le pays lui devir, rent fatales ; la prospérité de Calamine cai 3a la ruine de l'ancien duché de Limbourg Les Pays-Bas ne souffrirent pas l'amputa lion sans protester énergiquement ; ils éfe blirent leurs titres de propriété légitime e séculaire. Pour mettre fin au litige, le Congrès d Vienne coupa le gâteau de Moresnet en troi parties : une partie échut aux Pays-Bu-c'est l'actuel Mo.-e6net belge; une autre à 1 IVusse ; la partie centrale, le meilleur moi ceau, celui qui contient les mines fut déclar neutre. C'est Moresnet neutre. Il ne su&iisait pas à la Prusse qu'on ei enlevé la Calamine à la Belgique, il ne U suffisait pas qu'on l'eût déclarée neutre, lui fallait rentièreté du territoire de More: net sur lequel elle n'avait aucun droit •) point de vue dos principes dont nous avor parlé plus haut : passé, langue, frontière nt tu relie. Moresnet est flamand-wallon. Les raisons qui ont guidé la Prusse e 1815, n'ont cessé de l'inspirer depuis iui qu'à la pousser à vouloir annexer en 191 non seulement le Moresnet neutre et le M< i-e.net belse. mais la Belgique entière. La population des trois Moresnet es comme le prouvent les noms figurant si les enseignes, comme le prouve le langa? flamand-wallon, c'est-à-dire belge. Le fa que, malgré les tendances envahissantes < l'Allemagne, tes populations considère! Bruxelles comme leur capitale et non Be lin est significatif Elles son! belges par lei passé, leur langue, leurs tend inces sociale et leur religion. La volonté du peuple est ne iment marquée par sa devise : « Nen'i peut-être, Belgo toujours, Prussien jamais. En 1815, te nom de Limbourg fut ressiu ï'.té par le gouvernement des Pays-Bas . appliqué au territoire de l'ancien départi ment de la Meuse inférieure, correspondant à peu près aux deux provinces de Limbourg actuelles. En 1830, la Belgique se détacha de la Hollande et recouvra son indépendance. Le Limbourg nouvellement créé pas» i entièrement à la Belgique. En 1839, la par lie du Limbourg située à droite de la Meuse retourna à la Hollande, avec les anciennes seigneuries de Kauquemont et de KoMur Les pays de Daelhem et de Limbourg resté rent belges. Mais les parties amputées ne demandent qu'à se ressouder, la blessure de 1815 sa'-gne toujours I Maurice des OMBÏAUX. P.-S. — La « Croix », avec une galanterie à laquelle nous rendons hommage, écrit qu'elle regrette d'avoir reproduit sans aucu ne réserve l'article sur Gonslantinople, ou M. Jean Finot fait si bon marché de nos revendications territoriales. « Nous souhaitons vivement, dit-elle, que la Belgique et la France, en accord frater nel, s'assurent la possession de la Prusse rhénane. Il n'est personne, du reste, qui I sachant ce que la Belgique a eu à souffrir ; n'approuve que toute satisfaction possibl1 lui soit accordée. » Parfait II ne reste dome plus on cause que 1 M. Jean Finot» EN AVEU l 5 " Bismarck a provoqué - trois guerres préventives" r avoue un journal allemand 1 . »>OM " Ce journal est le « Rheinlish Wostfoelis-1 che Seitung », organe important du monde industriel, qui laissait échapper, dans son " numéro du 21 octobre dernier, l'intéressant aveu ci-dessous : 1 « Lia clairvoyance du vieil empereur avaii . reconnu avant tout, que des guerres sans j accroissement de puissance, c'est-à-dire . sans accroissement considérable, réel, dt I puissance, sont insensées. Ce n'est qu'à con = tre-cœur qu'il s'est décidé à chacune DE ; TROIS GUERRES. QUE BISMARCK A , PROVOQUEES DELIBEREMENT COMME t GUERRES PREVENTIVES L'Histoire dira que la guerre de 1914, . guerre préventive aussi, fut provoquée, df la m&me façon que ses trois dernières, pai . les successeurs de Bismarck. Quelle leçon pour les pacifistes invétérée Un prêtre s'olîrs pour la transfusloe i m e On mande de Béthune au Petit Journal ■' le 22 novembre : i « L'abbé Adrien Pruvost, vicaire de L-H lers, qui est infirmier, rentrafl de permis 1 rnion au moment où, dans la salle dont i 1 est chargé.un blessé ayant perdu beaucoiif de sang.le médeoin-eh,rf cherchait un hom j me de dévouement. Notre infirmier s'offril s spontanément: quelques .minutes après, or s lui ouvrait l'artère radiale, et son sang généreux ramenait la vigueur dans le c'orpt j épuisé de son pauvre camarade. » : Les suggestions allemandes ; pour la paix LE <c WORWAERTS »> DEMANDE UN DEBAT AU REIGHSTAG s e e Très significatif des dispositions de l'opi nion publique allemande l'artiole qui vienl de pu<bler le Vorwaerts. Sous le titre « Discussion libre », Vonçan* - socialiste revient sur le discours de lord Le reburn'et lord Courtney prétendant que ces e hommes polil-iques ont pu formuler, sanf profestaion de la part de leur gouverne i ment, des conditions de paix, à savoir - l'évacuation par les Allemands de la Bel gique, du Nord de la France et die l'Alsace - Lorraine, et en outre pas de payement <k contribution de guerre. i> Ces conditions n'ont pas un caractère of - ficiert, mads méritent qu'on s'y arrête. « On ne devrait pas se contenter, continue 3a feuille socialiste, de les mentionne] '1 cliez nous dans une simple notico i^ur . nal, elles devraient plutôt être discutées t ,t la seuJe pl-ace oTi la parole libre a t.ronv< son dernier refuge, c'est-à-dire au Reichs e taj*. . n Sî îe gouvernement n'est pas décidé l ' prendre 1a. (parole le premiVr.qu'il nermottf ^ nu moins à l'opinion publique de le faire . et s'il ne veut pas accorder cette autorisa tion aux journaux et aux réunions publi 0 crue s. eh bien, que l'on commence ai . Reiteibsta-g. . n II ne smiffîf pas de T>or^er toujours d< 1 Tenir jusqu'au bout ! » Si nous demandons aux autres de nous dire ce qu'ils entendent . par l'expressior 1 a anéantir le militarisme adlemand ». il« s ont. euix. le droit de sa.vnir, qu.pl but nou; poursuivons en parlant de tenir jusqu'en bout. n »> La parole est au R/nehsfaç. u x' Ainsi parle le Vnrwaerts. Dans la Prrua fiiscbfi Krcnzzpi-twnçi. le professeur Ott/ > FJoetzscb déclare au contraire carrément l propos des discours des lords anglais : r ((Pour nous, leurs déclarations ne son o môme pas d'isentables, pour retle raison it que les conditions, sous lesquelles les deu: t lords recommandaient des pourparlers d< i( «paix (libération de la Relique ot du non de la France, refus d'une indemnité di r guerre, liberté des mers) impliquent la &up 3 positiion d'une victoire anglaise et de il défaite allemande. » Pour le -professeur Otto Hoetzsch, il es " donc naturel que r Allemagne annexe 1j Belgique et le nord de la France... De son côté, la Franlifur 1er Zeitung di qu'a rue peut -être question de demander ; - l'Allemagne de rendre l'Alsace et la Lor t- ' raine. On verra bien... lislsiijiilHilis UN BON ARTICLE DU « TITO » SUR LA QUESTION BELGE Le « Tijd », à l'exemple de la plu{>art ds« jcurnuux catholiques espagnols, unit une ct/riaine belgoplulie à une germanopnilit ci rtaine Nous ne nous chargeons pas d'expliquer le secret de ce dosage savan'l : In rieulralité a des raisons que la raison m ctnnail pas... 11 laut savioir d'autant plus gré au journ-x. catholique d'Amsterdam du courage dont i vienl de faire preuve. M. l'abbé Bruynseols, délégué de S. E. 1« l'ébraal 'rner.t des sympathies dej cathuli-ques neutres pour l'Allemagne, avait juge nécessaire d'envoyer au « Tijd » un nouve.u réquisitoire contre la Belgique, son gouver nement, son clergé et de salir une fois de plus la mémoire des milliers de victimes de; hordes impériales. Mensonges grossiers, calomnies monstrueuses, ce nouveau « do c-ument » mérite de prendre place à côté dei aujres échantillons de i-.ultur boche que les psychologues auront à étudier pour corn prendre la mentalité des catholiques aile mands de 1914 et 1915. M. l'abbé Brupnseels, délégué de S. E. !( cardinal Mercier en Hollande, a fait à ce fac ti m un ; réponse qui ne laisse rien debout d-r échafaudage allemand. Le « Tijd » qui n publié la démonstratior de noire compatriote l'a fait suivre d'une dé claration très nette dont voici lo texte (nu. méro du 6 novembre) : « Cette réponse si digne ot 6i concluant* aux accusations sans preu\e que nous a en voyées M Erzberger, et qui rendent sol-d' sant l'opinion du Contre allemand, nous dis p<nse du devoir de réfuter encore une foii les inexactitudes de ces accusations poir autant qu'elles concernent l'invasion ail-' mande et les agissements de la soldates.ru allemande en Belgique pendant le premiel stade de la guerre. Comme organe neutr; r<ais indépendant, paraissant dans un pay: rrutre mais libre, nous devons ce témoigna ge, non point à la vérité allemande ni à le vérité belge mais à la vérité tout court, qu> l'opinion courante en Allemagne sur l'inv.i sion de la Bolgique ainsi que sur les évén ; ments qui s'y rapportent est en généra inexacte et injuste L'homme sans parti pru qui a appris à connaître la vérité, en prenan connaissance du pour et du ■ outre, des té moignages personnels et des pièces officiel las, tais qu'ils sont publiés dans notre feuil le, condamnera avec S. S. le Pape le déni <ii justice dont l'Allemagne s'est rendue cou pable envers la Belgique et insistera ava tc-us les défenseurs du droit pour que cetti injustice soit réparée. Qu'il se commette au • si des injustices sur d'autres théâtres de ; guerre ne diminue en rien l'injustice coir mise par l'Allemagne envers la Belgique. a A plusieurs reprises nous avons insisti auprès de l'autorité allemande pour insti tuer une enquête impartiale qui résoudrai cette question dite des francs-tireurs et qu démontrerait aussi pour l'Allemagne d'uni 1 raçon Jeeisive ce qu'il en est de la prétendu-participation de prêtres à la guerre -ii lianes-tireurs. Aussi longtemps que l'auto rite allemande continue do refuser cette en juête, elle ne peut pas prendre de maùv u se part que dans les pays neutres l'opimoi publique tienne l'Allemagne pour plus coup i ble qu'elle ne veut s'en rendre compte. » Nous continuons à déplorer que des en l-hoiliques allemands, jouissant d'une grandi autorité, ne se bornent pas à défendre leu pays comme c'est le devoir de tout but patriote, mais croient aussi nécessaire, • propos ou hors de propos, de se faire le. défenseurs d'une injustice évidente et de si rendre complices d'accusations fausses, re connues comme telles aux Pays-Bas. Quo que nmis puissions admirer en Allemagm' cl en particulier chez les catholiques aile mands ce zèle patriotique intempestif q ' fait violence à la vérité pour on ne sait que ivantage passager doit finir par se puni: lui-même. Si nos coreligionnaires allemand! n eltent quelque prix au jugement des calho lique- néerlandais qui ont accepté avec ic ci nnaissance dans tant de domaines le «Ce; mania docel », ils feront bien de prendre t cœur cet avertissement et de ne plus conti ' r.uer dans la voie que M. Erzberger a en pouvoir suivre » Tous les Belges sauront grè au Tijd de ci ' langage énergique : il montre que devan les catholiques les plus germanophiles dei pays neutres la cause beftge est définitive r i. ;>n i gagnée et. que sur eux les calomnie allemandes n'ont plus de prise. UN MAUVAIS ARTICLE DU « TIJD » SUI LA QUESTION FLAMANDE Le Tijd a pufolié dans son numéro du 1 : novembre un article beauconp moins heu 1 n?ux Sous prétexte de travailler à rétabli l'union entre les Flamands, un « néerla.n dais .i blâme le roi Albert et le gouverne ment belge d'avoir pris contre René D Clorcq des mesures trop sévères et va mêm. jusqu'à menacer le roi Albert de la pert • d^ sa popularité I Sur ce dernier point, le Ti?d peut etr, I rassuré. Quant au reste, ai sera permis rl i s'étonner de voir un journal étranger pren i dre la défense d'un factieux contre le rc | et le gouvernement qui ont condamné s i propagande anti-patriotique. Les rapports entre flamands et wallon sont affaire des Belges et des Belges exclu • sivemenl.Ils seront réglés par eux en tout i cordialité quand l'heure en sera venue. E: i attendant, tes étrangers, quels qu'ils snienl ne doivent pas s'étonner si leurs conseil sont mal reçus. C'est pour eux. l'occasioi 1 ou jamais de se montrer i< neulraal »... ; SmiÏDTODÈ POIR NOU' [ Suivant la Deutsche Taqes Zeitung, le milieux catholiques officiels de Munich se raient informés que le pape se propose d I faire des démarches auprès des chefs d i tous les Etats belligérants,dans le but d'ot tenir un armistice de cinq jours pour le t fêtes de Noël. i On sait combien il faut se défier des nou • veilles concernant le Saint Siège lorsqu'elle viennent de source allemande. Elles son presque toujours tendancieuses. la Siiflîs-Cusabeth LES VŒUX DE LA CHAMBRE M. Schollaert, président de la Chambre avait adressé à S. M. la Reine Elisabeth le télégramme suivant : A Sa Majesté la Reine des Belaes La Panne Des liens indissolubles unissenl. désormais le Peuple Belge à ses souverains bien aimés. Les manifestations de loyalisme qui viennent de se produire en 1 honneur du Hoi l'attestent avec éclut. Aujourd'hui à l'occasion de lu fête patronal ut- la Reine, le Pays dans un même élan do patriotisme et d'affection, apporte à Votre gracieuse Majesté, pour Elle el pour la Famille P.ovale, ses vaux de bonheur ainsi que le tribut de sa gratitude el de son admiration pour la participation constante de Voire Majesté à l'œuvre de libération de la Belgique et pour la grande part qu Elle prend aux épreuves et aux souffrances de son Peuple. , . . ■lo prie Votre Majesté de daigner agréer le respectueux hommage de ces vœux et ue ces sentiments. Lo Président de la Chambre des Représentants, Franz SCHOLLAERT. Voici la réponse de S. M. la Reine : M Schollaert, président de la Chambre des Représentants. Le Havre. Vivement touchée des sentiments chaleureux que vous m'exprimez. Je vous en re-! mercie de tout cœur ainsi que de vos aimables vœux. 1sabi?tH. LES FAITS DU JOUR »>0« : M. Asnuith n déc\«rô it la Chambre des , communes que ta période de rrrr" 1)0tonInire suiravt ntnn dp tn-il lierai ; oui devait prendre lin le M novembre, est , prolongée jusqu'au 11 décembre. IWVWVWV Le discours énerqiquo du ministre italien i Orlando a produit In nias vive impression ' dans toute l'Italie. On considère qu i es ■ une proclamation du principe de la snlulii- - rit? de l'Italie avec les Alliés, alors qu( I d'aucuns interprétaient dans un sens Inul ■ différent les déclarations de M. Salarutrc I fondant la guerre sur « l'éqnïsme sacré ai ■ la Patrie. » On souligne le fait qur cetl( - adhésion solennelle et complète d la sotida■ . tité avec les alliés a été proclamée par tin ■ ministre en présence el avec le consente-ment du président du conseil: on constate ■ en outre que le ton du discours Orlando es i manifestement antiallemand. AVWVWVI L Les neutres se méfient (les Allemands cr quAte de naturalisation. Le q'aïul Consri, de Neufrhrilel vient de renvoyer au Canseï\ d'Etat 27 demandes, pour nouvel examen en Hollande, un vrojel de loi aecordanl h L naturalisation à 2fi Allemands rencontre ' une vive opposition: la revue Amsterdam ? mer. en particulier, propose ncltement dt : rejeter ces demandes. tvwwxwv On signale en Chine une recrudescence ■ de la nrovnaande allemande. Les agents d\ i kaiser répandent le bruit que hi Grande-Bretagne esI en train elp vendre la Chine au Japon. et font circuler des nouvelles invraisemblables au sujet de la situation dan.< . l'empire des Indes. Pendant ce temps, le bruit court à Was , hinqton que VAngleterre, la France et le Russie nelqocient à Pékin afin d'amener le, j Chine à se joindre aux Allies. Sans qu'elle ! prenne une part active ^ la guerre, son ad hé.sion permettait de résoudre toutes les dif i ficultés entre elle el le Japon. wvwwvvv L'emprunt de guerre canadien de 250 mil i lions de francs a été lancé le 22.On annoncf ! officiellement les souscriptions de 12^ mil • lions de francs par les principales banques ; et de 50 millions de francs peir des compa gnies d'assurances. L'emprunt sera plut que largement couvert. (WWWVVvW i Le gouvernement suisse s'était proposé, - pour combler le déficit ocasiemné par le\ i mobilisation,, d'introduire le monopole de' tabacs. Le elépartement des finances vien de charger deux experts étrangers,un Fran » çais et un Allemand. d'examiner le rap I port des experts suisses Milliet et Frey sm ; ce monopole. Les usuriers de la guerre »OII t UN GROS SCANDALE A BERLIN C'est le nom dont la presse allemande fié I trit les accapareurs de denrées, ceux qu . font hausser les prix des vivres, ocux auss r qui spéculent sur les fournitures militaires . Dains ce dernier genre, plusieurs retentis _ Santés affaires d'escroquerie ont été déji , signalées. Le Lotuil-Anzeiger, qui n'est pas ^ suspect d'intentions désagréables îi l'éaart ; du gouvernement et des administrations aivoue oe fait fâcheux que, dans l'unie de; > plus graves affa:res de fournitures mili-taiirei -, les coupables Oint pour oomplic.es des fone . tterFnaîres et môme d'un rang élevé : i u Le tribunal correctionnel de Berlin a ci i à juger aujourd'hui un procès sensationnel Six des plus grands commerçants de l'A.'îe 3 mjaijnie, chargés de fournitures de chaus - sures et de cuir à l'armée, sont accusés d< 3 fraudes, de falsifications el d'irrégularité: i dans la livraison. De grands personnage: . poétiques étant impliqués dans oelte affa.iri 3 scanda,lieuse, les avocats des accusés on i demandé le huis olos. Les .juges, ayamt re connu la justesse de ces allégations, v on . oonsenti. » On parte de plusieurs millions escro I qués à l'Etat, malheureusement avec l'aidi ' de quelques grands fonctionnaires qiui on été richement rétribués par les fournis 3 seurs. » I — A l'ajnbu.'lance installée rue du Bac, i - Paris, à l'annexe du Bon Marché, le feu i 3 pris lundi dans les sous-sols et n'a pu êtn que difficilement maîtrisé ; les quatre-vingt - dieux blessés hospitalisés on! été dirigés su 3 u.n hôpital voisin. Quelques pompiers 011 t subi un commencement d'asphyxie. Lo bû timent a été complètement détruiit. LA SITUATION MILITAIRE > ti? ' dU mulk Sommes-nous à la veille d'une réédition de la grande victoire serbe de décembre 1914 ? Le coup de boutoir que les vail.an.ies troupes du roi Pierre viennent de donner dans la région de Leskovatz autorise tous les espoirs. Si cette victoire a été gugnée uniquement au nord die cette place, elle perd beaucoup do sa signification, car les Serbes n'otral pas à leur disposition les effectifs nécessaires p-iHir marcher sur Pirot ou Knia-jevatz, atteindre les confins de la Roumanie et couper aux Allemands le chemin de Cosns-tanlinôpCe.Mais il paraît plus vraisemblable que la victoire a été acquise plus au sud, dans la direction de Vrania. De fant, on s'est battu sur les pentes des monts Goliak, au sud-ouest de Leskovatz, et la victoire a débuté, le 18, par la capture d'un régiment d'artôl-Terie bulgare, qui a été cerné dans cetto région. Dès lors, pour peu que les Serbes aj>pro-cluent de Vrania, la situation deviendrait extrêmement périlletse pour les forces bulgares engagées vers Prizrend et Monastir. D - fait, on amnonce à Athènes que les Bulgares auraient évacué Prilep et la passe de Babouiia, et qu'ils renonceraient à marcher j sur Monastir. Il suffit de jeter un coup d'o&il sur la carte pour reconnaître que, menacée sur son flanc nord par les Serbes et sur son flanc sud par le corps anglo-français qui sera h même de prendre 5 bref délai une puissante offensive, l'armée bulgare de Ma-cédioinie, si les Austro-AI Vmands ne gagnent pas rapidtement une victoire diécisive dans le Sand(jàok, va être acculée à une retraite désastreuse. Ceux qui estimaient que le front russe alOaiit entrer en léthargie jusqu'au printemps n'ont qu''à jeter les yeux sur le communiqué officiel de Petrograd pour reconnaître que les Russes modifient chaque jour la situation ;« leur avantage, surtout près de Ri «a. En Galicie également l'artivité se réveille dp part rt d'autre. t Sur l'Isonzo, les Autrchqens, qui sentent l'étreinte italienne se resserrer autour de Gori/ia. ont essayé, p-ir de violentes contre-attaïquefs. de bniser l'élan de nos alliés. Tls ont été partout repouissés. Sur le Carso. l'offensive italienne se poursuit, avec succès. INTERIM. **- Les Alliés dans les Balkans »0((—. LA GRECE ENTRE L'ENCLUME ET LE MARTEAU. — DECISION PROCHAINE DE LA ROUMANIE. a P°ul'Par^eri3 qui ont été poursuivis à Athènes ont abouti, sur un certain nombre de points, a des conclusions satisfaisantes. Il est manifeste que le gouvernement grec a compris la nécessité de no point entrer en conflit avec la Quadruple Entente et (ju il souhaite trouver un compromis acceptable.Leês entretiens du roi Constantin avec lord Kitchener ont été très significatifs à ce sujet. I* gouvernement grec aurait l'intention de procéder à une démobilisation partielle et retirerait les troupes grecques du secteur macédonien. La pression allemande redouble et tente de mettre l'Italie en désaccord avec a France au sujet de la question balkanique; à Berlin on a fait savoir au ministre de GnVe que dans le cas où les Serbes et leurs alliés seraient repoussés du territoire sero? et pénétreraient en territoire grec, la Grèce devrait les désarmer, si elle veut nue neutralité soit respectée par l'Allemagne et s~s alliés. Au cas 011 elle ne les désarmerait pas. les armées bulgare et allemande seraient obliçép de poursuivre leurs ennemis sur le sol grec. C'est bien le cas de dir^ que la Grèce est placée entre l'enelnme et le marteau. ï'uisse-t-elle revenir aux sentiments qu'eïi® professait à la fin du mois d'aoflf 1014 " A opHp date, a déclaré M. Venizeîos h un jour-, nalist.e parisien, je me su's rendu auprès du ministre de France è Athènes et. avec l'assentiment du Roi, je l'a? nr'é de faire savoir au gouvernement d^ Pane ou^ la Gr«Ve arn'o d^ la Franco était nrèto f\ l'aider dans ln meanre de ses forces et ^ea movpns. Ou^lrmes iours nlu« ta^d. le ^n^ral .Toffre remportât! la victoire de la Marne. " Mais nous étions encore en 1914. La i Gr*op d'alors n'était pas la Grèce de maintenant. » Une démarche formelle dos gouvernements de Berlin et de Vienne, assure 'e , « Corriere délia Sera », aura lieu prochaine"' | ment h Bucarest. Les puissances centrales demanderont au gouvernement roumain de persévérer dans sa neutralité. Au cas où la Roumanie se déciderait à intervenir aux 1 "Atés de l'Autriche et de l'Allemagne, les deux empires seraient disposés à lui consentir d'importantes concessions. Le onimto roumain Tanasescô, qui vient • de quitter l'Amérique où il est allé acheter ; de<; aéroplanes nour son pava a déclaré, ? écrit le « Dailv C.hronicle ». que la Roumanie ; «p ioindra aux Alliés dès que la Russie sera t nrAte et demandera e nassage pour son armée expéditionnaire. Cela se passera dans t très peu de semaines, a-t-il précisé. Tes iournaux roumains n Diminiota ». • if TTnîversul » et autres annoncent nn'ac-1 tnellement a lieu h S'iictria une importante 1 rnnférence russo-r>">umaine. è laquelle participent le ministre des Travaux publics Anrdeccu: le ministre de l'Agriculture. Coc-fanfinescu: le ministre d^ la Guerre vénérai Tliocen* le député et secrétaire d'Ftaf \,'in- ï tila-Rratiano. parent du président du Con-i seil Du cAté russe, le prmrp Ourosoff. ; profopd connaisseur d^ la politimie balkanique qui a aorompli déi?» dés missions -sné- • oinlpc ^n Orient pour le compte du gouve* t n^ment russe. T,a nresQp allemande attache une très grande importance h cette conférence. \ DERNIÈRE HEURE Communiqué oficiel français Paris, mardi, 15 heures. Rien à ajouter au communiqué précédent.lu cours de la journée du 22, nos avions onit, sur divers points du front, engagé des combats qui se sont terminés à noire avantage.Bu Belgique, deux appareils allemands ont été contraints par les nôtres à atteins Dans la région de Reims, deux avialiks pris en chasse, ont fait demi-tour. Aux lisières de lArgonne, cinq combats aériens ont été livrés à la suite eiesquels trois avialiks ont dû atterrir précipitamment dans leurs lignes; un autre appareil est tombé désemparé; le dernier est des-cen/lu en flammes sur le sol. COMMUNIQUE BRITANNIQUE Londres, 23 novembre. — Communiqué du maréchal French. — Ces quatre derniers jours, nous avons bombardé efficacement les lignes allemandes. Au nord de Loos et à l'est d'Armentières, ainsi qu'à l'ouest d'Ypres, activité de l'artillerie allemande. Nous avons oapturé un avion ennemi qui a atterri dans nos lignes. Le pilote et l'observateur ont été faits prisonniers. ——»o» EN SERBIE Salonique, 23 novembre. — M. Denys Co-chin, actuellement à Athènes, reviendra probablement à Salonique, d'où il ira visiter le front français et repartira pour l'Italie. Sur le front franco-anglais, calme. Les Bulgares ont attaqué vainement, à deux reprises, les Serbes à Katchanik. 1. MAI EST TOUJOURS A LA FORTERESSE Dt! GLATZ Un de nos amis vient de recevoir une leb tre du vaillant bourgmestre de Bruxelles. Contrairement aux bruits qui ont couru, celui-ci n'a jamais quitté la forteresse, de Glatz. <« C'est bien de Glatz que je t'écris encore ce 25 octobre, dit-il. Ainsi que tu le vois, je n'ai pas bougé de mes casemates. » Ajoutons que la santé de M. Max reste excellente. Le du cardinal Mercier à Rame IL N'EST PAS CERTAIN QU'IL AIT LIEU On télégraphie-de Rome à la Croixf le 21 novembre : «t Le Corriere et'ltalia relève, pour lui donner nn formel démenti, une information tendancieuse de la Néue Zurcher Zeitung, suivant laquelle le cardinal Mercier aurat été appe'Jé i\ Rome pour y rester comme cardinal de Curie. Il rappelle que, comme il fut précisé au contraire dès la première nouvelle de l'arrivée du cardinal Mercier, celui-ci avait été appelé à Rome, parce que le Pape désirait le consulter sur les questinna intéressant la Curie roma ne, sur lesquelles le cardinal! Mercier est spécialement compétent.« L'information du journal suisse, conclut Le Corriere, est si peu fondée que, présentement, le voyage du cardinal Mercier à Romi est lui-même douteux. » Victoire serbe Les Bulgares battus dans la région de Leskovatz La légation de Serbie communique la dépêche suivante que lui adresse le ministre de Serbie à Athènes : DANS LA REGION DE LESKOVATZ L'ARMEE SERBE A REMPORTE UNE IMPORTANTE VICTOIRE QUI A MIS FIN A UNE BATAILLE QUI DURAIT DEPUIS PLUSIEURS JOURS. LES PERTES BULGARES SONT ENORMES.CETTE DEFAITE PROVOQUE, DANS LES RANGS ENNEMIS, UNE TELLE DE SORGftNISATION, QUE LES BULGARES SERONT OBLIGES DE S'ABSTENIR, PENDANT UN CERTAIN TEMPS, DE TOUTE OPERATION DANS CETTE RE. GION. Cette dépêche indique probablement pat « la région de Leskovatz n la contrée s'é-tendant au siud-ouest. de cette ville, près de "l'ancienne frontière du royaume de Serbie, donc la région comprise entre Prichlina ei Leskovatz. Celle explication semble justifiée par le fait, que des dépêches de source ennemie parlent de combats aux débouchés da Ivossovo-Polié, qui se trouvent au nord-ouest de Priolitina, dans la région des confluents du Lab, de la Sienitza et de l'ibar. La distance entre Leskovatz et Prichtina es) de 80 kilomètres, en ligne droite : celle entre Leskovatz et la ligne de l'ancienne fron. lière n'csl que de 50 kilomètres. 11 sembla possible que les forces serbes opérant dans cette région aient eu pour obiectiif de repousser l'ennemi vers la voie ferrée Lesko vatz-Vrania. Des nouvelles do source grecque disent, par contre, que la victoire serbe a été remportée, non pas sur la ligne Leskovatz-Prichtina, mais sur le front qui va de l'ouest de Leskovatz à l'ouest de Nish, donc un peu olus au nord. Ces nouvelles confirment en tous points le communiqué de la légation do Serbie ; les Bulgares ont dû bat--- - -

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes