Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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13 december 1914
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s.n. 1914, 13 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w950g3j82r/
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ANNFE. — Série nouveil — Nos 32 et 3 Le numéro : 10 Centimes T\: o n r.ttf. 1% p* lLundi 14 Décembre 1914. 1PRIX DE L'ABONNEMENT 3 Francs par mois lj£ Envoyer les demandes à V ADMINISTRATEUR du JOURN. 28 ttf, me de la Bourse — HA7RE Directeur : FERNAND NEURA"! LE XXe SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre PUBLICITÉ Lm 3 llg*a*. 0 & y igtim. nupplém^ yVe,.., O.S M '■ . ■ ■■.i- Artatt. Adresser les annonce! è fc'ADMIMSTRATEUR ooJOURNA 28 «i, tu de la Bsuti — LE HÀYRB Quotidien belge paraissant au Havre Dès ne 29 Juillet, l'Allemagne était résolu< à envahir la Belgique l.o 29 juillet, Je chancelier allemand, ren Irai)! de Postdajn où il avait été reçu en au clicnre par l'Empereur, eut un entretien ave l'ambassadeur anglais au cours duquel ) fit 11 lie déclaration : u Les opérations qu l'Allemagne pourrait se trouver dans la ni pessité d'entreprendre ecu Belgique dépends raient de ce nue ferait la France ; après 1 I guerre, 1 intégrité de la Belgique serait re: ipecli-'e si ce pays ne se" rangeait pas contr i l'Allemagne. » (Livré jaune français, pag 185, extrait du livre bleu anglais). Nous trouvons dans le langage de M BcthiiKînn-HoMweg une preuve de plus d cette dupMté dont l'Allemagne a constan ment témoigné pendant les négociations' q-i précédèrent la guerre. Une contradiction flagrante existe entiï le premier e=t le second membre de la phras du chancelier. En effet, si Ion iftterprè loyalement, comme on doit le -faire, la pr mièie affirmation, l'Allemagne n'entrera c Belgique que si la nécessité l'y force, néce site dépendant du lait de la France ; ni doute n'est possible à cet égard : le joi seulement où la France Serait une incursic en territoire l>elge, l'Allemagne se verra aussi dans la nécessité d'y envoyer son a mre. Hâtons-nous de faire observer que c'. tait là son droit : dans de telles condition; elle vi liait, en somme, an secours de la Be -qtqu.". défendre avec ceile-ci la neu trahi garantie par elle. C inclusion : ainsi, bien disposes en.vei non-'. 1 Allemag: * pouvait et devait,dan son propre intérêt, nous donner l'assurant qu'elle lié violerait pas, la première, noti neutralité. C'est, cependant, ce qu'elle r veul pas faire I Bien plus, M. Bethmani IIoHw e" dit r u Après la guerre, l'intégn de la Belgique serait respectée si ce paj ne se rangeait pas contre l'Allemagne. » One signifie cette déclaration subsidiaire Nous ranger contre l'Allemagne aloi qu'elle vient à notre secours ? - . Nous n'y sommes plus, n'est-ce-pas ? En vérité, nous avons eu tort d'interprète 31 loyalement, comme nous le disions plu 1 haut, la première partie de la déclaration d î chancelier. Avec l'Allemagne, il ne faut pa - aborder les discussions avec franchise ; - faut louvoyer, il faut interpréter mental< i mont les mots et ruser avec'les textes. Pour comprendre le second membre de 1 ® phrase, il convient de donner au mot « fa re d une nouvelle signification ; M. Betl mann-Hothveg a voulu dire, non pas « d • ce que ferait la France », mais « de ce que 1 Fraince avait l'intention de faire d'aprt " lui. n Vôiilti le fonds de sa pensée ! Alor: tout s'éclairait : les événements qui voi suivre se déroulent en bonne logique I c Et te langage volontairement obscur < e contradictoire du chancelier, revient à ceci Je sais que vous voulez envahir la Belgiqu-'n MM. les Français ; cette intention, vous l'i vex, me discutez pas, car je n'admets pas 1 j] discussion : j'ai donc le droit, moi, de rr ir conduire comme si vous aviez déjà agi : r n protestez pas, et vou9 non plus, Belgiqu it j'interprète le droit comme je l'entends < .. si vous n'êtes .pas-d'accord avec moi, je voi L supprime. : Telle était la pensée vraie, la pensée cyn l' que du chancelier au sortir de l'entrevi é avec le Kaiser, -le 29 juillet. , Dire que le 2 août, après-midi, le minlsti s d'Allemagne faisait dire encore au XX" Si 5 cle, que son pays respecterait la parole doi e née ! Le même jour, à 7 heures du soir, e remettait un ultimatum au Département d< e Affaires Etrangères I î- Or, déjà depuis la veille, l'état de gue é re existait entre l'Allemagne et la Russie s M. de Below avait évidemment, dès ce m ment, toutes les instructions. voulues : 1' ? aussi nous■ a donc .indignement trompé I s Et ce sont ces ge.ns-là qui nous accuseï d'avoir agi en cachette contre eux ! La llîiiltejeix mïé$ 'I La vérité sur les calomnies allemandes contre les Belges. — Deux commissions olîi- ie cislles allemandes en font justice. le On sait que tes Alternante, pour justifier * les erimes commis par les troupes iww* , les en Belgique, ont odieusement calomnié » les popUlatiohé en affirmant, notamment, (i-uc des femmes beJgeg auaafcwt crevé les n-iix ù des soldats allemands blessés. L'emii' reur Guillaume II lui-même s en est fait l'écho et le garant. Dans une p™- « clamai ion officielle, adressée à la fin d août le iaiu uré-.idenl Witeo», des Etats-Unis, le h< lia"- ssav.i .de se disculper de 1 abomi- n nabi» lîc-st.rùclion die Lauvain m invoquant p; tes inéiendiues atrocités caromises par les » f. jimbelges cofltre les blessés aile- p: " or. :a vérité- s'est maintenant fait jour. _ ti Deu-x c-oi- !' :ons fwfificieilfes. l'une ci- d1 vile l'autre n-'-'itaii-re, ont été instituées a C . Beiiin, pour l'Air-et «ne enquête sur les m . or. KHI tés arii-ihnées .aux belligérants. Ces tr dieux commis tans opUrent séparément. En ee. qui coîic.eriîe la question des yeux v crevée à diss allemands, on assure *r ni:vi::i -'na.T!4 que, dia-fts iou.s le® cas où ces ai ■"-(f-aitis fuipend .«:i£îR-ak'«j par les journaux ou P ]i<s d^n-nncS-al-V ns particulières, on a re- si c9k.tv.Ju'' et interrogé les témoins ; la com- inifrjsi'i.'n. civile n déclaré que, dans beau- p coup de cas. pour ne pas dire dans tons, l ies témoins on.i avoué ne connaltre les faits n ■que par ou-ï-dlire.: d'autres se sont récusés dt n'ont pas comparu. On est arrivé à la n ,cr;r:r;ltisloii que la preuve formelle de l'a- s viii.ifîl'-.Mnen.t de blessés on die prisonniers li r:ir femmes belges n'a pas été fouiraiie p M ff.it'. <]ian* !i.'^'wcas, le fait n'a été cons- j ■ta.li' oll'icieJUèmlen-i. & La légation Belgique en Italie com- c iiiu.i:ique, îi f.-> sujet, la note suivante : c d Les et les membres die la s ccmmis&i'ofl (re.p.q.i^te ont dit que, dians e l'éUit a.--;i!/•! de sua'excitation des esprits, il r él.ait r/dMT^i q,ne des faits-de brotia»M'té ou de ^ 1,1'ianié i:»^ron{. cnriimîs de part et d]au- r .i-i'O .'niais, qi],'en'%énéraà7 ces faits avaient e élr'oonsid^a W • oit exagérés. j; (« T.a !'■!- 'Vido rf,os blessés aveuglés a dû f„ : 11 ,i && ce qu'un grand nom-l>i€ • ])ieï?s-6s fii-roiit atteints aux yeux par des r • m ! s de sbrapnf ïls c{uâ, ién lançant y. ;lenn-? (iAbris ' à hautonir d^bomme, atfcei- v ur.. ' j.rô^'.-^nvent 1-es yeux. ■ r « 1! sr-mbl-e nu.wi o-ue des milliers de cor- d (beaux et die corneilles s'abattent sur tous !r,; <\n tins (V ba.i.Pii'Pe et que oes animaux n s'allaquent toujours aux yeux des tués ei ' fies b!< ^.sés. C-> fa.it peut .avoir contribué à [ ôba.lii.ir la lég-'-nd-o. qiui est, dafns ious les cas, tV-Ve.u-ée de tout- f-onâemeut, comme .le con^ta't&nt lés ev^ertises médicales. - \ « bans u;n biVilal de Francfort 29 blés- j] ses, giièvernrnt alteiints, étaient, dit^on, 1 coutcbos l'un à cAlé de l'autre : tous ava^n'l ' les yeux crevés. Dans aucun cas, les bles- sures aux ve^x n'^nt ou être attribuées à c d'auIreis caruses nirft d>es éclats d'obus. 0 « Malgré ces constata«tiions,la légende per- P siiste : mais on assure qiie, dans les miltiienix a officiels," le,s ae-t^s dp cruaai.té attribués aux J1 Belges sont fo rnp^lie ment démentis. « La commission civile- s'est prononcée, il l'unanimiil^, a.ff'irmativemiênt à ce sujet. ^ « La commis ion militaire n'a pas pneore f fini son enrfnétp : mois elle n abouti aux P mêmes conp.lusions. Elle n'a pas encore fait. 0 iconnalîre offiieiebernent son rapport, et/, s pour ce motif, ses- diéclairalions n'ont été 1 faites que sous toute Réserve et h titre d'in- f formation provisoire, d'un caractère pure- '■ an^iit privé ». } Et. voilà ! Le kaiser a.ura-t-il la loyauté élémentaire de porter les résultats do l'enquéle des de':\' . o .^m/ssiions b^'-Hnoises ù la connais- F sanoe du mond1 entier, c{ des Etats-Unis d en particulier, sous la môme forme et par g les mêmes mo.ym;? de publicité que la fa- v aneuse proclamation : « Mon cœur sai- r 8,in^ !... » ma Jfos £ûrfstm m mission M. Paul Hymaos es<t parti, ce matin, pour les divers centres de réfiugttés installés dans le diépartemient die "la Manche et du Calvados.M. Dullaert, directefur au département de i la Justice, accomipatgne l'iionorable m-iiids lre d'Eta-t. BLOIS, 10 décembre. (De noire envoyé ' spécial). —1 A l'occasion de la visite de M. le ministre de la Justice et de M. Vandieii-heuvel, miiniistre d'E-tat, une importante réunion des Belg.es, recueillis dans le-département de Loir-e-t-Cber, avait été organisée au grand Sémânaire, qui sert, depuis plusieurs semaines, de local pour les Belges oui n'ont pas encore trowé d'instaMa-tiom définitive. Un comité d'initiative y est dirigé ]>ar M. Simoa et par M. le chanoine Ch'U'lin, secondés, par de noftrbreuises dames die la ville, qui assuirent les secours de toute nalure aux néc/essiite/ux. Dans la. grande salle du SéarlàaœRe, pa-voi'Sée pour lia ciinxmsi<a nce au.x couleurs fran^a'isi.^s et belges, eut lieu une imposante , assem'blée, à laquelle assistaient M. Mau-poiî, -préfet diu déparliemenit, et Mgir Melis-son., évéque de Blois. Urne adresse autx ministres betiges fut lue par un d?s réfugias au r.iom de ses eompa-Iriotes, exprimant 1Jinébranlatblie attiache-mp.rit de tous à leur pays et à leur roi. M. le ministre de la Justice remercia et montra toute la grandeur du sacrifice con-snnti par les Belges pour la cause de la liberté et de l'homneur. II exhorta ses oom-p's.'brîotes à persévérer dans leurs efforts jusiqu'au triomiphe final. Il remercia erv snjdtie très vivement les organisateurs du comité des réfugiés, donnant aussi à ses compa.tirinte.s quelques conseils pratiques sur l'emploi; de liei\nr tèmlpis et le devoir, pour eux, de demeurer d'ttmes du 'prestige si chè-remenft conquis, par leur patrie. A ce discours, Mgr l'évèque de Blois a répondu, par quelques paroles élocfuentes et éimuios, expi^imainit sa profonde sympathie. et celle die siss diocésains pour^ leurs frères de Belgique a.i;nsi que- leur admiration î^Gur le Roii et la. Beine des Belges". ■Cette réunion fuit levée au chant de la Brabançonne et de la Marseillaise, et sui-vio dp la visite des installations' : dortoirs, ri^fectoires, ouvnQir, infkwerie, aménagés die fa^on parfaite par le comité. \ lieur diépart- comme à leur a-rri/vée, les mii'miiisitres !) figes Purent acclamés par la po-jiulatiou a.ux cris de : « Vivent les Beiges ! Vive le Roi Alberl ! » Accompagnés die M. le préfet et de M. l'inspeeteuir .de L'Inetructlion publique du département, ils se rendirent ensuite à Ponlevoy, où est installée mie nombreuse ^olonniie be'lge. Ils y furent reçus par ies autorités municipales et ]>uren,t constater combien tout avait été prévu pour répondre, aux besoins des braves gens, Flamands] pour la plupart, élfaWis dans cette régi in ' agricole. Au nom du gou.vernemen.t, ils re- : mirent, aux autorités une subvention pour j tes réfugiés malheureux. Le lendemain matin, MM. Carton de ! Wlart et \'andenliëi3vel, sous la conduite | de M. Delavaud-Dumonte^l, préfet du dé-nartement d'Eure-et-Loir', et de M. Boyeux, '■ rnsu'l d:e Belgique, firent visifte aux bies-s-'xs belges^ soignés dans les hôpitaux du lycée de Chartres — visite réconfortante pour nos braves soldats, qui sont entourés, lii comme partout en France, des soins les plus éclairés. — Suivant l'envoyé du (c Chronicle » à -Flessingue, sept mines flottantes alleman-dps explosèrent," dimanrhe, .devant Flessingue, où olles avaient été apportées par les | vagues. Lés dégâts sont importants sur le | rivage, - où Ips autorUés firent évacuer lés | maisons et les hôtels. „ I Hsftfipies ei trancha allemandes détruite: WI 1 COMMUNIQUE OFFICIEL FRANÇAIS Paris, le 12 décembre, 15 heures. L'ennemi a achevé d'évacuer la ri» ouest du CANAL DE L'YSER au norû d la Maison du Passeur; nous occupons cet1 rive. Dans la REGION D'ARRAS, il y a e des combats d'artillerie. Dans la REGION DE NAMPOL, nos ba tenes ont réduit au silence les batteries ei ,, nemies. •[•cr Dans la REGION DE L'AISNEi notre a "'Js tillerie lourde a fait taire une batterie < 1 clu campagne allemande et une de leurs ba l'aîj teries d'obusiers a été complètement d '.1 truite au nord-est de Vailly. :al€" I Dans la REGION DE BERTHES et da] 1 CELLE DU BOIS DE LA GRURIE, il y e la eu des combats d'artillerie et quelques e fai- gageiments d'infanterie qui ont tourné eth- notre avantage. ' de i sur LES HAUTS-DE-MEUSE, l'artillei 'c la I ennemie a été .peu active ; au contraire. ares nôtre a démoli à Denononds (ouest de ^ ors, gnollos et de Hattonchâtel) deux batteri ront ennemies et une cte gros calibre, ain qu'une autre destinée au tir contre I r et j avions. sauter des blockaus et détruit plusieui tranchées. ENTRE MEUSE ET MOSELLE, lion 3 signaler. c DANS LES VOSGES, il y a eu des cor e bats d'artillerie. Dans la REGION DE SENONES, noi 11 avons consolidé les positions que no avions gagnées la veille. RUSSIE Dans la REGION DE MLAWA, de viole r. tes attaques dos Allemands ont été repoi le ; sées. Les Russes ont repris l'offensive cc t-, | . re des colonnes allemandes se retirant g. ! désordre. Dans la REGION NORD DE LOVITC ls i les attaques acharnées des Allemands c a ' été également partout repoussées avec i grosses pertes pour eux. à ' Dans la REGION DU SUD DE CRAC VIE, l'offensive russe s'est heureusetm ie poursuivie, malgré une résistance opin la tre. j SERBIE E? Les armées serbes, qui avaient atte: H | Kofobara, ont franchi la rivière à Ranei es I qui fut prise, ainsi que Navarowitch. ! nomhrA dp-? nrisrmttiferc airti-inhianc oHd Une €péc d'honneur NOUVEL HOMMAGE AU ROI ALBERT Paris, 12 décembre. — On sait qu'un co mité ayant à sa tète M. Léopold Bellan, ancien président du Conseil municipal de Paris, s'est formé en vue d'offrir une épée d'honneur au roi des Belges en hommage à sa vaillance et en marque de reconnaissante sympathie. La maquette de cette belle aime est terminée. On aime à constater que son auteur, Pierre Feitu, a su lui conserver cette simplicité qui distingue et le caractère du va-! leur eux souverain et la sublime et douloureuse épopée qu'il vit en ce moment. C'est une souscription publique à dix ; centimes par tête, qui couvrira les frais de | ciselure de l'épée du roi. Ooaesit les Belges se battent sur IVser C'est sans SêSSich'e, que l'armée belge se ' bat Sur l'Yser. Alors même que l'on dit ou 1 que l'on croit qu'elle est au repos, elle est en vérité au feu. On pouvait lire, par exemple, dans une relation française que, le 20 octobre, Ip. ligne Nieuport-Dixmude étaiit i tenue par une division française et des fusiliers .marins et que l'armée belge se réorga-• Disait en arrière. Erreur ! nous disent des i officiers belges. Le 20 octobre, toute la ligne - était attaquée et détendne par notre armée - ©t, le 21, nous chargions à la baïonnette. » ï Ces combats, le correspondant du Daily - Neiii les décrit de façon- saisissante et la va- - leur de notre armée y est mise en beau re-t licf. ! ii Si les AWemands, dit-il, ne sont pas in-> ventifs, tes Français et les Belges ont pl-us - d'un tour dians leur sac ; depuis quelque temps, sur les rives de l'Yser, les advorsai- - res, séparés par l'inondation, avaient laissé s la parole aux canons. î » Lundi, cependant, télégraphie le même - correspondant, les forces franco-belges dé- - ddient de faire- une incursion sur la rive allemande et d'eu chasser l'ennemi. Au début ; de l'après-midi, plusieurs batteries françai- - ses vinrent prendre des positions bien abri-. tées, prés dë la rive sud, et ouvrirent un feu d'enfer sur une section particulière des tran-t chées allemandes, longue d'un kilomètre en- - viron. Pendant ce temps-, des soldats fran-i cais et belges amenaient ostensiblement des - radicaux et faisaient mine de lès mettre à 3 l'eau. » Les Allemands, qui tentèrent plusieurs i fois sans succès de lravers«r ainsi la région 3 inondée, on- conclurent que les nôtres al-3 lai ."ni faire une semblable tentative. Leur r artillerie se mit aussitôt à l'œuvre et, tandis - que l'infanterie se concentrait pour repousser les envahisseurs, elle crihla d'obus les fameux radeaux. C'était simplement une 5 ruse de la part des alliés. » A un kilomètre de là, près de Pervyse, q un font détachement belge traversait, sans Otre aperçu, le terrain inondé à l'endroit où l'on savait l'eau peu profonde. Quand i fut découvert, it était trop lard ; il était déjà D sur l'attire rive et. sans être trop inquiéti " par l'artillerie allemande, mal placée, il chargeait magnifiquement, et au cri de 8 « Vive le roi Albert ! n il enlevait des tran chées ennemies à moitié abandonnées. 3 n Ce succès fuit le prélude d'un violen" combat de tiuiit. Des renforts allemands es ■ sayèrent, em effet, de reprendre les Iran chées perdues-, mais ils rencontrèrent une [. résistance (acharnée. Un moment ils fail i lirent l'emporter, mais une admirable char à ge à la baïonnette des Belges les refoula, de* e mitrailleuses ennemies furent capturée; !- dans les tranchées mêmes, et en-fin, l'arri.vé< v opportune des renforts alliés nous assuré e ron-t la possession défim-tive du terrain con s quis. » n * —— r Comment l'Angleterre I punit les espion: ^ Londres, 9 décembre. — Un procès d< h haute trahison, commencé hier devant le; II assises cle Durhanv s'est terminé aujour e d'hui par la condamnation à mor d'Adolpih Ahlers, ex-consul d'Allemagne i 3 Sunderland. Ahlers, âgé de cinquante ans, vint en An - gleterre, il v a une trentaine d'années e s'établit marchand de cuirs. Il prit la natu i ralisation britannique en 1905, mais reât: - Allemand de coeur, connue le prouvent se? - "actes. s An début de la guerre, il exhorta les Aile s mands établis en Angleterre à rejoindra s Yarmée allemande et leur paya leurs fraiî rlû vnirn/ro —- g « Les hommes?... Qu'on les fusille ! » s cria le « hauptmann », un grand diable o casqué, à la mâchoire de lou.p, qui, ind'if- f t'érent, s'en alla le cigare au bec et les c mains dans les poches, tandis qu'un sous- \ officier brutal rangeait l'escouade d'exécu- c ti-o/iii et. séparait, sans (pi-tié, les. homes des c femmes et des enfants. C'était à Surice, petit village du Namu- t l'ois, — maisons de pierres grises et toits d'ardoise, — aut crépuscule 'd'une tiède r journée d'été, sur la place de l'église où, ce soir-là, 1' « Angélus » n'avait pas sonné: 1 les Prussiens étaient arrivés, bottes sono- 1 res et baïonnettes croisées, couverts de £ poussière et noirs de poudre. « On a tiré ! » hurlaient leurs officiers. Et aussitôt, les c portes closes avaient été brisées, les habitants arrachés des chambres où ils se ter- 1 raient et !eur misérable troupeau avait été J poussé, crosses dams les rç»ins, jusqu'à la place, dans la supplication des femmes et lt>s cria xle» enfants. Ah ! les pauvres visa- ] ges stupides d'angoisse et blêmes de pani- 1 que ! Aih ! tous ces bras tordus dans de lamentables gestes de prières vers les sol- c dats, bourreaux indifférents ou ricaneurs... Et tandis qu'exécutant l'ordre du « haupt-rnann ». les soldats poussaient les hommes T pour la sinistre fusdllade contre un petit ^ mur de pierres sèohes, par-dessus lequel — ô contracte ! — apparaissaient, dans la ' douceur du soir, les vergers en fruits et \ les coteaux verts, une voix de petite fille infinâanenit douce s'éleva du groupe trafique des femmes et des enfants, maintenu 4 loin des hommes par les fusils prussiens : « Papa ! papa ! disait la voix. Tu vas ! mourir !... Pardonne-moi, je t'en prie, '( paipa, toute la peine que j'ai pu te faire. » On vit alors un des hommes — le père 1 — se fpasiseir le revers de la main sur les i yeux d'où les larmes jaillissaient, et une , atroce détonation cingla l'air... , Le vote de M. Liebknecht L'explication donnée par M. LiebkneoM, ! en refusant de votai' les crédits militaires, j est publiée dans le journal soei-a-Liste Het , Volli. Le député au Reichstag déclara que la guerre n'avait été désirée par aucun -des , peuples qui la font et n'avait pas été entre- ; pri&e pour améliorer le sort du peuple aile- , miamd ni d'aucun autre peuple. Il ajoute que la guerre avait été provoquée par 1'act.ion commune dès partis de , la guerre en AltemS-gme- ct on Autriche, grâce au searet de la diplomatie des pouvoirs absolus pour surprendre les adversaires. (Times). , " I Dissensions chez les : Socialistes allemands « La protestation de K. Liebknepht Certains l'approuvent Le Berner Tagwacht va publier la déclaration1 que Karl LietokiinecSit n'a pu lire au Reichstag,- Liebknechit y affirme que la guerre ne -sert pas à la défensie de l'Allemagne, mais que c'est une guerre préventive, préparée par la diplomatie secrète : d-es parti-s guerriers d-'Allemlaigne- et d'Au-triche-Hongrie.C'est pow des raisions d'ordre impéria-, liste et afin- de faire dévier le mouvement ouvrier que la guerre a été préparée. Lietaeoht proteste, eu outre, contre les : idées d'annexion, contre les violations de la neutralité de la Belgique et du Luxembourg. M proteste également contre la dic-; ta tare militaire et explique ainsi son refus i die voter les crédits demandés au Reichs-i tag. Amsfendam, 11 diéoemixre. — De fortes dissensions, notamment dans l'AHemagne mèridiionate, commencent à ga maaiifes-tc-r au sein dm parti aocialiste allemand, qui était absolument uni au déhuit de la guenre. L'organisation socialiste de Sultgart a a.flpirbuivél, à H'uniaiHimité, U'attiituide prise ! par Karl Ijebkneoht à la dernière séance du. Reichstag. ï — Le roi de Saxe est arrivé à Bruxelles ' au commencemenit de la semaine. Il restera huit jours sur le front occidental. L ' ' — La « Gazette de Londres « enregistre . la nomination de lord Kitchener, ministre ; de la guerre, comme colonel des ci irish . guards u, en remplacement du maréchal comte Roberts. — Les « Dernières nouvelles de Munich » . publient un article favorable à une réouver-! lure progressive et prudente de la Bourse i de Berlin pour certaines valeurs auxquelles In mnml'w» ifitnrnpfirmal nn s'infiracc/i rtna 1 VM Mural rte l'A» \mm UNE VISITE AU VILLAGE DE B0N=ESP0IÏ La Sainte-Barbe chez les Artilleurs. — Le communiqué alleman i ,, — / j. , = i- n (Do notre envoyé spécial) I Reims, le 6 décembre 1911. it Le de-rni-eir numéro du Bulletin des Ar le ruées, résumant la situation .au l°r décem bre, s'exprime ainsi : « La qualité de la trou 1- pe s'est infiniment améliorée. Nos homme: It font, aujourd'hui, la- guerre en vieux soldats 1- Ils sont tous profondément imbus de leu supériorité et ont une foi absolue dans 1; victoire. •> it C'est l'impression la plus forte que nou> y rapportons d» note-e longue randonnée dan é l?s Flandres, en-. Lorraine ete.n Champagne m Tous sans exception, Belges, Anglais, Rus ses, Serbes, Japonais et Fiançais, avons et fraippés de la confiance et die l'entrain de 5 soldats et nous en avons quelquefois -et touchés jusqu'aux larmes. Nul ne doute di succès fimail, du haut en bas de la hiérarohic i Les généraux Foch, Sarraii et Franche d'Esperey, qu-i commandent des armées, le généraux Marjoulet et de Pelacot,, qui on » sous leurs ordres des coups d'armée, le le officiers d'état-major et les officiers de tror if- pes. nous ont manifesté partout la mûm es coniiainoe que les sous-officiers et les sin s- pies trouipi-ers. Et l'on scintait très bien qu u. ce n'était pas, suivant l'expression vulgaire es du « chiqué ». Un capitaine dit un jour, devant nous, u- un groupe die pioupious : lts _ « Mies amis, je vous a-nnonoe que l'Allf Le magne no-us fait des ouvertures de paix ». ù La plupart des visages s'illuminèrent d'u Lé: beau sourire. Les petits soldats pensaient o- la vieille mama-n, à, la femme, aux enfant ie aux joies du retour. I „ Le capitaine, content de son petit effe e3 coffltiniua : ji_ — Les conditions des Boches peuvent f îr. résumer ainsi : partie niuBe. Les choses si ronit remises en l'état ou elles étaient avai ia la guerre. g» Cette fois, les figures s'aBongèront et, si ,a_ presque toutes, on devinait- une violente ci 1ère. — Voyons, insista le capitaine, que va-t-o en- iienser dans les tranchées. Un grand diable se -détacha du groupe : 'i' — Alors, mon capitaine, si c'est pour rev< • " ni-r comme avant, ce n'était vraiment pas i peine de nous faire casser la « gueule. » ' ; Le caipitaine éclata de rire. Les solda , comprirent que l'officier n'avait par par 5 sérieusemeiji, et l'un d'eux n'hésita pas .,® lui dire : — Mon capitaine, je crois que vous voi » êles f... de nous. 1U Partout où nous sommes passés, no; 5 _• avons pu cause.r très librement, aussi bk ,as avec les simples soldats et les sous-offici-ea Le> qu'avec les officiers: Nos petits pioupious r ^ " se gênaient pas, d'ailleurs, pour se mêler * ' nos groupes, nous renseigner et nous que les lionmer. Cependant, nous avons vécu un pc n0 plus dans l'intimité d'es arti-Heu-rs. parce qi nous nous sommes arrêtés ass»z longuemêi — à tour bivouac d-u v-iUa-ge de Mu-ison^ d tcamp des Moulins de Courmont, que les a titleiirs omit baptisé : Village Bon-Espoir. Quel village pittoresque! Jamais,peut-êtr. des soldats n'ont montré au.taipit d'ingéni •*> sité et de goût, sans oublier le souci du coi j®, fort. Devant ces huttes en paille et en terr 'ci qui portent dés inscriptions1 suggestives ue Ma Chaumière, Pro Patria, Louise et Ma les guerite, nous tombons en admiration. C'e ^e" d'un coup d'œil oliaimant, d'un goût paria le- et d'une grande variété. Il n'y a nas der « villas » qui sie ressemMent. m- L'intérieur en- est propre et contortabl de quelqu efois élégant. lies paillasses sont bk ie, rangées dams le fond. Dans le milieu, c'e >U- la table commune au pelit .groupe d'haï ïr- tan-ts. On trouvie généralement sur la por un morceau de glacie, car nos artille-urs soo " coquets. J'ai même aperçu un réveil-mat et. nn iietit fauteuil en. osi^r. Tan.tAt. la. vil sine ; tantôt la cuisine a été reléguée aiv dehors, ©t la maison, se complète d'une aQi-nexe.C'est la sainte Barbe, la -iotc des artilleum • Aussi le village Bon-Espoir est-il en fête. - Pour fêter la patronne vénérée, on a mis > les petits plats . dans les grands. Partout, • c' est un délicieux -parfu m de cuisine qu-i nous donne, une envie folle de réclamer notre part. 1 C'est llà que j'ai vu le plus beau gigot d-e ma viie. On fav-ai-t fait cuire à la mode de ta 5 campagne,c'est-à-dire à la broche. Ah ! qu'il = était rosé, cuit à point et qu'il .sentait bon I Le colonel de gendarmerie, qui rempli t les ; fonctions de grand prévôt à l'armée diu gêné- - ral Franchet -di'Espêrey; nous accompagnait. » Lui aussi visitait lés habitation® du vi-1- - lage : i — <i Allons, mes enfants, disait-il ; mangez . bien et buvez un bon coup. Mais pas trop, t Surtout, quie je ne trouve ipas d'ivrognes, co s soir ! » t — Rien ft craindre, mon colonel. Noua s sommes des gens sérieux. ILe village Boni-jEsipoiir possède deux e chiens qui ont été adoptés par les artilleurs - au- cours de la campagne. Ils ne sont pas e les moins bien- logés et les moins- bien nour-, i is. On leur a fail de- telles niches bien chaudes, et ils touchent leur ration quotidienne, i sans parler du « rabiot », qui est considéra* ble. Aussi sont-ils florissants de santé. "- Le village Bon-Espoir a son casino et sa> troupe. Voici t'affiche que j'ai copiée tcxliual-n lement. : h ;, CASINO BON-ESPOIR Directeur : M. Gillet.—Régisseur : M. Poisy. I, Chef d'orchestre : M. Martel Bureau à 19 h. 3/4 — Rideau à 20 h. 1/3 f O soir : RELACHE j Dimanche, G décembre, à Voccasion de Sainte Barbe, grande soirée de gala. ,r TABLEAU DE LA TROUPE : J- M. Varmj, chanteur mondain, dans son ré* perlok e. n M. L. Duprê, le plus drôle des comiques. M. Monbrun, chanteur de genre. M. Martel, violoniste, premier prix du -- Conservatoire de Versailles, ■a M. Calleb, des Concerts parisiens. M. Marcilly, dans le répertoire de Fragson* -s M. Çhuclet, dans ses scènes auvergnates. à ffix des places : 0,05. On m'a confié, sous le sceau du secret s que l'on préparait., pour Noël et le Premier de l'An, quelque cihose d'extraordinaire, is —• Mais où steroms-nous, à ces dates ? sien n demandait avec inquiétude le directeur. Pour terminer, voici une anecdote qui n'a» e aucun, lien avec le vil'liage Bon-Eapoir et à ses lLfiibi-ta,iite, mais que l'on me permettra, s- tout de même, die glisser à la fin de cet ar-u tic le. ie Comme nous contemplions les lignes* it françaises et allemandes de la terrasse d'Hit château d'un grand propriétaire de Cham-r- ipagne, un jeune caporal, de tournure élégante, est \Tenu nous apporter le commax-3, ' niqué allemand du jour même (4 décembre). 3- En voici, à titre de curiosité, le texte : i- « Sur notre fronit occidental, les attaques1 3, françaises, en Plaindre, ont été repousséea : à maintes reprises. Dans la région au r- nord-ouest d'Alkirch, nous avons égalent ment repoussé les Français en leur înfli-it geamt des pertes cons/idérables. Sur notre x front oriental, nous avons repoussé les attaques russes à, l'est des lacs de Mazurie ; 3, les Russes ont eu des pertes importantes, n Notre offensive en Pologne' continue nor-jt malement. Sa Majes|té l'E/mpereur est ren« i- trée à Berlin pour quelques jours. Le « L'interprète : sùgné : ISVOLSKY », it Le caporal interprète n'était au tac que le n fils de M. Isvol's'ky, ambassadeur de R-us* a. sie à Pariis. Usîg manifeststion gn riianneur 1 Il Ministre beige 6e la liiene Le conseil municipal de jChâ'bel-Guyon vient de décider de donner le nom de i*ue ; du Baron-de-Broqueville à la rue du Parc, où se trouve l'hôtel où le chef du ca.binet bel^e va faire sa cure annuelle et le nom ■ d'avenue de Belgique à la rue du Parc i prolongée. Au cours de la séance ou cette décision ; a été prise, le maire, M. le médecin-major ! Levadoux, a prononcé un discours acclamé, dans lequel i'I a dit notamment : ; « Il nous reste un grand devoir à rem-1 plir envers ceux que nous devons considérer aujourd'hui comme des frères, le vaillant peuple belge, l'héroïque Belgique ! J « Grâce à la bravoure de ce peuple, notre mobilisation s'est effectuée tranquille- * nient et rapidement. Nous ne devons ja-1 mais oublier ce que la Belgique a fait pour ' nous. Nous devons lui en conserver un 1 souvenir étemel et lui témoigner, chaque k fois que nous en aurons l'occasion, l'ex-' pression de notre vive gratitude. <( Parmi les hommes qui ont prévu de-. puis longtemps cette attaque préméditée ' de l'Allemagne, qfui ont fait des efforts inouïs pour donner à la Belgique le moyen de se défendre, se place au premier rang ' M. de Broquevnie. 1 « Il a risqué sa popularité, l'autorité même dont il jouissait parmi le peuple | belge, en présentant la loi réorganisant l'armée. « Sa foi a entraîné les hésitants. Grâce à lui. la Belgique a été dotée de moyens i de défense sérieux qui ont arrêté les hor- • des allemandes et nous ont permis de mo-i biliser. i <( Remercions la Belgique, mais remercions aussi son chef de cabinet ! » Le P. Hénusse au Havre La Société de Saint-Vincent-de-Paud, qui or-, ganise, chaque année, des conférences religieuses pour, les hommes dans l'église Saint-Miche*, s'était assuré, pour novembre 1914, le concourt du révérend P. Hénusse, du clergé de Liège, l'un des prédicateurs les plus connus et appréciés de? la Belgique, dont le dernier carême à la collégiale de Bruxelles a obtenu mi si vif succès. Mais, depuis le mois d'août, il avait été impossible de savoir ce qu'était devenu le révérend P. llé-nusse, lorsque, dernièrement, on a pu apprendra qu'il était yarti dès le début de la guerre comme1 aumônier d'un régiment d'artillerie belge, toujours sous le feu, à Namur,. à Anvers, sur l'Yser. Ge régiment se trouvant, pour quelques jours, au repos, un congé a été accordé au vaillant aumônier par le ministère de la Guerre tolge*. dont la complaisance a été vraiment admirable, et le P. Hénusse arrivera dans notre vrîtle mardi prochain, 15 décembre, pour y commencer, le soir même, une série de trois conférences sur ce sujet d'actualité : « La guerre» du point de vue chrétien ». Ces conférences sont exclusivement réservée®: aux hommes ; elles auront lieu dans 1 église Saint-Michel, à huit heures un quaa't du soie (la prédication commençant ù huit heures eu demie très précises). les mercredi, jeudi et vendredi, il y aura une allocution plus intime après la messe de sept? heures du matin. Les correspondances pour la Belgique et le Nord de la France L'ambassade d'Espagne à Paris nous communique la note suivante : « La légation d'Espagne à La Haye reçoit' tous les jours de nombreuses lettres et cartes postales à faire parvenir en Belgique ct dans le Nord de la France. Les communications avec ces pays étant interrompues, cette correspondance ne pourra plus être transmise à" sa destination. Dans ces conditions, la légation d'Espagne & La Haye ne peut qu'engager les intéressés à ne plus lui envoyer aucune correspondance. »

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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