Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 04 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1c1td9p17d/
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22' ANNÉE. — Sérienoavelle.—y* 541 Le numéro : 1© Ganilmes (S SMTIMSS AU FEQMT) Jeudi 4 Mai 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION îjto ras 4e !s ïourss — tî &4YRS Téléphone: Le Havre n* lî.OS Sireetea? : FEtSMD 8IURAT Toutes tes communications concerner la rédaction doivent être adressent sSur,rue de la Bourse, Le Havre. LONOGN OFFICE: £1, Panton Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franc» 2 fr. 50 pa* moi& » 7 fr. 50 par trimsSlfrê An31ot.trr*,... 28td. par as£5s. » .... 7sh,ffd. par trîmetî* Autres we,. in, s&z? ks3 • , »tr« » par trlmfisW PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration turnêf au Havre ou à Lomffen Annonces 4' page: Ofr. 40 la ligne f»Ooîtes3tnnonces4' page: 0fr.30lallgn<) Les petites annonces sont également reçues à <a Société Européene de Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien .beige paraissant au i~tevre lawlBiAviiii!, finira La Conférence interparlementaire du Commerce, réunie à Paris, a terminé ses . travaux anrès avoir discuté un ensemble ~ de questions vastes et fort complexes. Ses ( travaux ont abouti au vote d'un certain . nombre de résolutions et de vœux, qtie les ; journaux ont déjà reproduits. Ces assises internationales ont réuni plus , de deux cent cinquante parlementaires et un grand nombre de savants de.i différents paya alliés. Chacun a pu y exposer librement son ooint de vue national. Ces exposés ont donné lieu à des discussions, qui ont permis de se rendre compie que s il ^ a\ ait \ en parfois des malentendus entre certains r Alliés, ceux-ci étaient uniquement dus aux c cloisons étanches de la vie inter-alliée, que c la Conférence a eu précisément pour but c d'abattre en montrant notamment que, t quelle que soit la diversité des points de vue et dos intérêts, une entente est possible. t Les réunions comme celles qui viennent i d'avoir lieu ont précisément pour objet la recherche en commun des meilleurs moyens c d'utilisation de nos communes ressources < économiques. Que des esprits trop facile- r ment dénigrants ne viennent pas déclarer c outrecuidante la prétention qu'auraient eue c tes quelques centaines de parlementaires et f ds savants, de résoudre en quelques jours un programme aussi vaste. En affirmant [ que tel aurait été le but de la Conférence ; économique interparlementaire, ils se mé- ' prennent lourdement. Celle-ci n'avait d'au- < tre but que de souligner l'importance de problèmes d'ordre économique urgents, en < suggérant des solutions aux pouvoirs pu- ' blics. ' C'est à ce titre mie la Conférence inter- 1 parlementaire a invité les gouvernements s alliés à constituer des organes permanents chargés de répondre à un certain nombre de questions d'intérêt commun inter-allié. 1 C'est ainsi que devrait être établi un bu- 1 reara permanent chargé de d'éterminer les conditions connues du transport des marchandises. Un autre serait chargé de coordonner les mesures législatives, prises à l'égard de nos ennemis, en matière de séquestré. d'interdiction de commercer avec l'ennemi, etc. La Conférence, considérant la gravité et l'urgence de la question des frets dans ses rapports avec les conditions de la vie économique des pays alliés, a exprimé le vœu que les gouvernements alliés, conformément à la déclaration de Paris, du 28 mars 1916, adoptent immédiatement des mesures tendant à la réduction des frets, en recourant au besoin à la réquisition générale indemnisée des navires de commerce. La Conférence a également émis le vœu de voir tenir dans le plus bref délai possible une conférence officielle composée des ■réprésentants des trésoreries d'Etat et des banques d'émission pour étudier et proposer toutes mesures capables d'améliorer le cours des changes. Cette question du change a fait l'objet d'une discussion très '-"♦"-usante, parfois même un peu vive, entre les dél anglaise et italienne, ours de la dernière séance de la Conférence. Ce fut én quelque sorte un événement, par le rôle qu'y joua M. Luzatti, l'éminent ancien ministre italien dont l'exposé de la question des changes fut un modèle de clarté, d'élégance et d'esprit romain. Les personnalités les plus en vue de la science financière assistaient à cette séance : M. Ribot, ministre des Finances, M. Pallain, gouverneur de la Banque de France, M. Ré G. Lévy, de l'Institut Neymarck, et bien d'autres. La Conférence interparlementaire du Commerce a été bonne pour notre pays. Elle a été l'occasion de chaudes manifestations en faveur de l'héroïque Belgique, notamment de la part de nos amis d'Italie. Leur vénéré président, M. Luzatti. s'est fait l'écho des sentiments de ses compatriotes et de l'assemblée, a-t-il dit en affirmant que tout homme civilisé se dit aujourd'hui le concitoyen de la Belgique. Chaque fois qu'il était fait allusion au sort de notre cher pays, les ovations naissaient, les applaudissements éclataient. La séance solennelle d'ouverture de la Conférence qui était honorée de la présence de M. le Président de la République fut l'occasion d'un beau succès oratoire pour notre distingué compatriote. M. Léon Hen-nebicq. Après avoir rappelé que les circonstances ne permettaient qu'à une couple de membres non parlementaires du Comité belge d'assister aux travaux de la présente conférence, les autres étant restés en Belgique, prisonniers de leur devoir et non des Allemands, il a dit qu'ils étaient tous de cœurs avec leurs collègues* réunis à Paris, avec la joie du devoir accompli — comme tous les Belges du reste ont accompli le leur : ce qui leur donne à tous la paix sereine de la conscience, cette paix de l'âme que ne connaissent plus nos bourreaux. Ajoutons encore que la conférence a adopté comme organe officiel la « Revue économique internationale », que dirigeait depuis dix ans, avec talent et compétence un Comité de compatriotes, présidé par M. Hen-nebicq. La revue mensuelle belge devient de la sorte la première publication interalliée.Bref, les travaux de la Conférence ont été fructueux. Leur succès a engagé à tenir de prochaines assises à Rome, l'automne prochain. T1 y a lieu d'en fédicii<;r les organisateurs.M. LAUWÎGK, Professeur à l'Université de Gand. Que préparent=ils ? Inteipellé par un journaliste, à propos 1 d'un télégramme de Rio-de-Janeiro, disant ! .qu'environ 80.000 hommes allemands étaient '■ enrégimentés à Santa-Caialina, le ministre j de la Guerre du Brésil, se serait borné à ' déclarer : .i « Le fait ne me cause aucune surprise, !1 car je connais la parfaite organisation de • ces Sociétés de tir, dans lesquelles entrent * des colons allemands ; je sais aussi qu'elles : aie comprennent pas seulement de l'infante- ; rie, mais également de la cavalerie. i A QUAND j UN SÉRIEUX APPEL D'HOMMES? —-r.BOit...- « &OUS NE DEMANDONS QUE D'ETRE I . DANS L'OBLIGATION DE PARTIR...» 1 L'ariicJe que nous avons public le 30 avril au sujet de la nécessité d'un sérieux appel d'hommes nous a valu plusieurs lettres d'approbations de Belges à..aés de plus de 25 ans qui voudraient qu'on les appelle sous les armes. Parmi ces lettres, nous en trouvons une datée de Paris et portant les < •signatures d'un groupe de Belges de 25 à io ans, mariés. Nous la reproduisons avec p'.aisir, parce qu'elle a le mérite de bien poser la question ; « Cvoui avons lu dans votre numéro du 30 avril votre article « A qunnd un .sérieux appel d'hommes » "'.Comme certains d'entre nous sont visés dans ces lignes, nous nous permettons de vdîis dire que !e commentaire faisant suite à la lettre d'un soldat belge de 36 ans, marié, est complètement approuvé par nous. Nous sommes certainement souvent gênés Se } nous trouver à l'arriére et de travailler pour i notre compte personne:. < Nous voudrions nous aussi faire quelque i chose, et voudrions servir à la défense de notre : cher pays ; seulement nous sommes sérieusement arrêtés dans notre bonne volonté de no as i engager par les supplications de nos femmes et enfants, et aussi surtout pour la responsabilité-que nous avons vsi-à-vis d'eax. Nous ne demandons depuis bientôt deux ans, « que d'être dans l'obligation de partir; mais aussi ; à ce que le gouvernement tienne en considéra-lion que. nous avons à entretenir les nôtres en dehors de nos foyers. Nous vous snpplions'de faire .tout ce qui e^t.j en votre pouvoir pour qu'on appelle au moins ' tous* les hommes autant mariés que célibataires de 13 à 45 ans pour le service actif afin qu'en ne puisse plus l'iresinuer comme cela se fait si souvent, que les Beiges r.e font rien ! Que ce soit pour une raison ou pour une au-1 tre, nous sommes en guerre autant que nos frères les Alliés : pourquoi alors ne ferions-noas pas autant qu'eux? » ; Nous rendons hornmage au patriotisme de nos correspondants et nous souhaitons que leur question ne reste pas sans rô-iranse. LESFAITS DUJOUR : 0<- I ! La machine de guerre inventée par 1rs * Allemands pour duper les Polonais, le « Comité National Polonais s'est réuni ces jours-ci à Cracovie. Beaucoup d'Allemands y assistaient, mais pas un Polonais. Guillaume 11 a saisi Voccasion que lui donnait la réunion de celte assemblee « nw-tioaale » pour lancer en Pologne des pro-; clamations promettant aux Polonais, s'ils restaient tranquilles au cours des prochains : combats, des dons généreux de terrains prélevés sur les anciens majorais russes. IVWVWWWV1 Au cours d'un meeting des chefs régionaux du parti socialiste à Cologne, à Aix- 1 la-Chapelle, Coblence et Trêves, une réso-! lution a été adoptée à l'unanimité condarn-\ nant l'attitude de Haase et de ses dix-huit i camarades. Le nord de l'Epire est actuellement entre les mains des autorités civiles grecques, et notamment les arrondissements de Koritza ! et d'Argyrocaslro. | Cette emprise de la Grèce sur VEpire du Nord pourrait amener des difficultés avec l'Italie. Cette puissance revendique en effet j le port dé Santi-Quaranta, situé dans la zone occupée par les Grecs, et qui commande le canal de Corfou. IWWVWWVW" L'élection complémentaire de Vile de Chlo t s'est terminée par la victoire du candidat vénizéliste, M. Chorcmis, qui a été élu à une énorme majorité^ : 3,809 voix sur 3,938 votants. Le parti vénizéliste poursuit sa campagne avec stiecès ; des conférences ont eu lieu sans incident à Salonique et à Mitylène. Un emprunt de 80 millions de drachmes du, gouvernement à la Banque Nationale est en bonne voie. BVW1VW \ WV1 Le Japon travaille fiévreusement àagran- ( dir sa marine de guerre ; ses chantiers Ira- ■ vaillent jour et nuit et construisent actuelle- \ ment trente-cinq navires représentant ] 140,000 tonneaux. Sa marine de guerre est passée, depuis le commencement de la t guerre, du septième au troisième rang des ] .J „ O «m'o \ Un intellectuel allemand c fait son mea culpa £ Excelsior rapporte que le docteur Max * Planck, secrétaire perpétuel de l'Académie j" des sciences de Berlin, recteur de l'Univer- |, site e tpirol'esseur de physique, signataire du | manifeste des 93 intellectuels de son pays, £ adressé au mondé civilisé pour justifier 1 at- j titude du gouvernement allemand', recon- I naît, dans une lettre à son collègue hollan- 1 ( dais le professeur Lorenlz, de Haariem, que c l'appel ne reproduisait pas la pensée des ^ signataires : » Le docteur Planck explique qu'à son avis ce manifeste fut écrit et signé au moment où les esprits étaient emportés par l'enthousiasme des premiers jours de la guerre. it II faul se persuader, écrit le docteur Planck, qu'aujourd'hui même le jugement le plus documenté sur l'heure historique présente no doit ni ne peut avoir aucune importance. La question de savoir qui est responsable de la ru$iure èes négociations de juillet 1914 et de toutes les misères humaines qui ont découlé de cette rupture, ne pourra : i-'tre résolue que bien plus tard et à Ja suite ! d'investigations très approfondies.» I Cette phrase du docteur Planck est remarquable par le fait qu'elle exprime un douite sur le dogme de Bethmann-Hclhveg : « La guerre nous a été « imposée » par nos en- BStSÂS ». » T* ——CM——HOMMBIIHI11 liaaPMBMMWtWBgSSSXiaMaH j L'union de tous les Beiges 1? au service de la patrie ' ® UN DE NOS CONFRERES L'AFFIRME "AVEC ELOQUENCE DEVANT LES rril TOMBES BELGES D'UN PETIT pet CIMETIERE HOLLANDAIS , res [ de Noos avons signalé l'émouvant pèlerina- * die ge qui a conduit l'autre iour des milliers en de Belges de Maestricht et des environs les devant les tombes de civils Belges morts ) à sur le sol hollandais de blessures reçue? ■ irec de la soldatesque allemande aux premiers J ien jours de la guerre. Au cimetière de Breust. — à deux cents mètres à peine de notre trontière ! — no-vril tre confrère Olyff, des « Nouvelles », a pic- j )m- nonce en sa qualité de secrétaire général * is^s du « Souvenir belge », qui avait pris l ini-0!1S tiative de cette pieuse manifestation, une allocution émouvante. ç>iè- « Tandis que je pense aux braves qui sont à 3c TYser sous la conduite du plus grand des ëeig^s our de ce temps : le Roi Albert, et aux braves qui ] souffrent en refusant d'accepter le joug ignonu-que nieux du vainqueur, il me semble, a dit notam-jire ment M. Olyff, que yous nouons entre eux ù:\ , ise- tien nécessaire, que nous sommes un maillon ' oas de la grande chaîne frémissante, que forment. . 5 et tous les Belges en ce moment éparpillés et qui ililé- pourtant ne furent jamais si étroitement' unis. ( peur que vive et soit affirmée partout haute, et ms, claire, et lumineuse comme un phare éblouis-nssi sant, l'âme de la race, le cœur ^e la Patrie"! éra- Comprtenez-vous maintenant ' pourquoi nous en plantons des croix auxquelles nous voulons attacher la fleur "du souvenir et la couronne <3e l'immortalité, pourquoi nous faisons dire des mis messes comme nous venons d'^n commander en-if'os core pour les victimes ..dont la religion consîî-tuait le grand soutien, pourquoi, en cette fête Ho. t si Pâques, fe veux terminer, moi libre-penseur, en i évoquant la magnifique figure* de Celui qui, aa- comme tant des nôtres, est mort par fidélité à nos une nnble et profonde idée ? Le supplice que ■0JS supporte en ce moment le pays dont nou^ re?-j sentons toutes les angoisses avec tant d'inlen-i si té. n'est-ce point, renouvelé b. vingt siècles ùa :me distance, la Passfon dii Christ ? » °r\s_ Mais trois jours après, c'était ia résurrection : « La résurrection viendra pour la Belgique —' aussi, puisquelle en est restée digne ! Déjà, le B cœur débordant d'un indicible émoi, nous en percevons les premières lueurs. La conscience •univcrsetTe s<j lève.'P-'eut61 nous ter nos croix là môme où vont actuellement (ouïes nos pensées et nous n'aurons plus seulement tes comme ici l'illusion de la patrie : ce sera notre Co- vieille terre, dé souffrance mais d'héroïsme et de ce.s gloire aussi, que nous foulerons des pieds dans nds le soleil radieux et les noms de tous nos morts, irumbUés grâce à nous .chanterons sur nos lèvres lui n^onne anerveJMeux :-de ila Miraculeuse Epo-nos- Pëe !••• » jro- En applaudissant à ces paroles, nous ne i'ils pouvons nous empêcher de les rapprocher iris de celles du R. P. Butten, que nous citions yré- il v a quelques jours. Les paroles du journaliste libéral wallon rendent le même son pur que celles du religieux flamand et nous saluons avec joie dans les unes com-7*°- i me dans les autres l'union de tous les Bel-iix- autour des morts qu'ils veulent ven- îso- ger et dont ils doivent continuer l'œuvre. , Cette union n'exige de personne le sacri-ivit fice de ses convictions. Elle demande seulement aux catholiques de faire crédit à la ^ loyauté et à la sincérité des non-croyants et à ceux-ci de respecter la foi religieuse itre içg premiers puisent le meilleur de leur ; et ; force morale, à tous de reconnaître qu'un itza i effor£ commun et cordial peut les unir en ! dépit des rivalités d'hier pour le succès nre d'une cause qui leur est également chère. vec Des paroles comme celles du R. P. Rutten flet : et de M. François Olyff venant s'ajouter à . one bien d'autres auxquelles nous avons la joie ; 3 Ie d'applaudir fortifient en nous la conviction i que cette union ne sera pas impossible dans la Belgique de demain. 'h-iSï ' j UCWiO la » Un nouveau débarquement île troupes russes en France UN QUATRIÈME CONTINGENT EST ARRIVÉ A MARSEILLE P/ÎARBI Les contingents russes en France commencent à prendre une sérieuse importance. Un quatrième débarquement a eu lieu mardi à Marseille devant une foule enthousiaste qui a acclamé nos vaillants alliés.Les Belges s'unissent de tout cœur à ces acclamations et voient dans ce bel effort de la Russie une nouvelle preuve de la ferme volonté des alliés de combattre jusqu'à une victoire complète. C'est ainsi aussi qu'on l'a compris dans la Belgique occupée et il est réjouissant de voir les contorsions auxquelles se livrent les gens de la presse empochée pour combattre l'impression de joie jet de réconfort causée en Belgique par la 'nouvelle de l'arrivée des Russes à Mar-!seille.] Nous nous en voudrions de ne pas reproduire ici dans son texte en français KK l'entrefilet que le « Bruxellois », après avoir fait le silence sur les premiers débarquements. a consacré à un des derniers . j Voici ce que Cette feuille de mark — son ■ directeur ' signe maintenant Marc de SaAm ! — a publié dans son numéro du 23 avril 1 LES RUSSES DEBARQUENT EN FRANGE Marseille, 22 avril. — (Télégr. de l'agence Hœvas). ■— Ce matin à 9 heures du matin des troupes russes sont arrivées ici. Notice : Le débarquement des Russes à Marseille ne parait être qu'une comédie lamentable. S'il s'agissait d'une aide sérieuse on 1'amait, certainement tenue secrète. Mais les Russes ne sont point du tout capables d'appuyer efficacement la France. Qu'on salue à Paris avec tant d'enthousiasme même cette apparence seulement d'un recours, prouve que la situation en France n'est pas très rassurante. Voilà une « notice « (sic) qui aura pru-voqué à BruxeEes un joyeux éclat de rire. ;MJUilsaiSHiislBlilii!S1 ;;r IS ESP —»0;c—•— TROUPES OIT PÉNÉTRÉ SUR s H DEUX POINTS EN TERRITOIRE f S iimm SUR LES MVES UU KIV1I ? omis — ï — no- ,is LwriRlIMflni % ^ 'une ÈspoÈdiisporlaiiios t d MOU H' smit 3 , Beiges Le ministère bel§e des colonies a publié <■■ vos qui le 3 nW le communiqué officiel suivant : ignomi- i t l notam- LE GENERAL TOMBEUR, COMMAN- : ! nmillrî DANT LES FORCES BELGES OPERANT 1( FoiTne'it A LA FRONTIERE ORIENTALE DU CON- ^!E GO, ANNONCE QUE SES TROUPES, à intérêt TOURNANT LES POSITIONS ENNEMIES éblouis- QUI DEFENDAIENT LE PASSAGE DE " ,:inous iA RIVÎERE RUZIZI, ONT OPERE UN r: 'ons ai- DEBARQUEMENT SUR LA RIVE ALLE- ^ inné .Je MANDE DU LAC KIVU. CETTE MA- r î^or^n- NCEUVRE, TAVORISEE PAR L'ACTION » ^nnsH- DES CHALOUPES CANONNIERES BEL- „ fête fie QESi A CONTRAINT L'ENNEMI A EVA- s Ji./n™ GUER SES POSITIONS DE LA HAUTE s délito k RUZIZI, AU SUD BU LAC. NOS COLON- ^ NES ONT FRANCHI LA RIVIERE ET c d'inlen- OC.UUPE LES POSITIONS ALLEMAN- jeles 6e DES DE SHANGUGU. r! AU NORD BU LAC KIVU, LES TROU- rôsur- pES BE!jGES 0NT EGALEMENT PENE- J. !el«cr'e raE EN TERRITOIRE ALLEMAND. ^ p La position <le Shangugu, située sur la '9 rive du lac Kivu, domine les collines au j . sud-est do ee lae et commande le point où ' ■ '' f' îm," 'â ri'/iére Ruzizi sort dit Vie Kivu'et lès , passages de la Haute Ruzizi. n. nnîrp T,a possession de Shangùgu était indis- j. i4; pensable pour permettre a nos troupes de '? ®,___ irandiir la rivière et de se concentrer en j, territoire ennemi. Cette opération fut ter- minée le 19 avril. r ' EP°" LES PLWSES ENTRAVENT LA MARCHE î DES ALLIES ous ne procher Londres, 2 mai. — Officiel. — La saison | citions fies pluies, qui vient de commencer, est mur- f u jour- q\xée par des averses d'une grande violence. r même L'ennemi occupe une forte position sur la r mn-d et comne au sud-est de Kondoa-îrangi. a !S °SnV pluies torrentielles retardent les mou- ^ es Bel- vements des troupes belges dans le Ruanda. nt von- . n 'œuvre. —— f Itr^Oes négosîaîlens ipîoeifsss ^ î; ligieuse sont engagées â Athènes!' de leur r i qu'un fj jmr en UA qrêge ACCORDFRA-T-^LLE , d'ère PASSAGE AUX TROSJPES SÎ-RBES ? r, Rutten Nous avons signalé les négociations en- c îi 'r.,'0 ffe-gées à Athènes entre le gouvernement p vJ n Srec 1®S représentants des puissances al- \ ^"r-Kip liées pour obtenir le passage à travera le d wssiwe territoire grec de l'année serbe reconsti- q tuée à Corfou et se rendant à Salonique. } L'itinéraire serait le suivant : de Corfou 1 â Patras, à l'entrée du golfe de Corinthe, g puis d'Athènes à Volo (dans le Nord-Est, près de Larissa) par chemin de fer ; enfin r ■nnnpp de Voto à SalonUrue par ruer. \ iuiluu Ces nég'ocfa.tions sont très pénibles, et il r est difficile d'en prévoir l'issue. De nom- r _ breux journaux neutres ont annoncé leur T échec, mais on paraît se trouver là en pré- - iREtl sence d une manœuvre allemande ; tous les <1 e com- efforts des puissances centrales tendent en i" Dortan- effet à pousser le gouvernement grec à un t bu lieu refus et. en attendant, à faire croire qu'il e île en- refuse. U ne faut donc pas prêter la moin- c nts al- dre attention à ces nouvelles tendancieuses. ' Il est de fait cependant qu'on n'est pas c r à ces près de s'entendre. M. Donohoé, correspçm- 1 'fort de dant de la « Daily Chronicle » à Athènes, c . ferme télégraphie à ce journal aue la réponse du / l'à une gouvernement grec contient un refus ca- s qu'on tégorique, et laisse entendre qu'il ne pent je et il moindre concession. îs aux- « J'apprend de source sûre, ajoute-t-il, que 'Se em- cette décision, qui n'a été prise qu'après de joie mûre délibération, est irrévocable. par la „ D'autre part, les elliés montrent une at-i Mar- titude également décidée, et pour autant qu'on peut en savoir ici. les instructions las re- du conseil de gnerre des alliés à Paris sont ais KK qu'on insiste sur la première demande. | savoir „ La situation est franchement inquie->arque- tante. » son Le " Kvrix "> organe de M. Vénizélos, . combat l'obstimation du gouvernement grec et fait ' remarquer oue les soldats ser- 1 bes traverseraient le territoire grec sans c faire halte et complètement dépourvus de ' NT leurs armes. / ■ î heures Us Bouvesu îzû k ssppelps ! ît arri- i ' i « i L î Rust;os m 1 ângîsfgrrg i comé- une ai- une escadrille de Zeppelins a effectué, t îent te- mardi soi)-, un nouveau raid sur l'Angle- l te sont terre. Voici le communiqué officiel publié à er effi- Londres à ce sujet : î î a Pa- , re celte Londres, 3 mai. — Officiel. — Q'nq diri- < ecours, geables ont survolé les . cèles Nord-Est I Je n'est d'Angleterre et Sud-Est de l'Ecosse. lis' ont lancé quelques bombes sur le £ ra pro- Yorkshire. rire. l,«a détails manquent. < pEMT VERDUN; ' ! APRES VERDUN Mil faudra sans doute attendre longtemps encore avant d'obtenir une explication pla-i-sible de l'opiniâtreté allemande devant Vcr-pj dun, — à moins que l'explication ne soit [jj d'ordre purement psychologique, les Al'e-mand.s ayant toujours" passé pour plus têtus ■jm que raisonnables. U y _ Aux premiers jours, l'attaque pouvait se justifier. Assurément Verdun était une région redoutable, mais il est de doctrine à la guerre d'attaquer l'ennemi là où il est puissant; Je plu?, i'enjeu était magnifique : une gr trtfuée du front français à l'e-st, de la Meuse ne É!)5 aurait ponnis à l'ennemi de" n-'n-'irer dans uc; wa le cœur ,de la place, de se saisir des ponts du^ fleuve et de prendre au filet toute l'ar- br mée française nostée sur cette rive. En nu .. Ch.cânpa^nr-, l'automne dernier, los Fraii- S." cais ciirrT'!, la sagesse de rompre ] •. combnt M : dès qu'ils ?e furent rendu compte que la LI 'i troisième li^ne allemande ne pouvait pas R] AN- Aire forcr-e par surprise comme l'avaient été vj VNT le;s deux premières. Les Allemands n'eu- j-.^ rént point à Verdun la même sagesse et ^ c est pourquoi ils en sont maintenant réduits fr 3E&, à laisser 1er. morts onterr-er les morts. jc LIES Lguî*s parles .^ont terribl e. Leur 3e corps " _ a sacrifié 22,000 hommes: leur 1S' corps 4, 17.000.' hommes: à la 121° division d'infante-UN ric,_ le 7e régiment, de réserve a rorrtn ^ jLE- ni01^^ do son effectif, le fiO° régiment 60 r;'. de son effectif, le 19° régiment a eu sa 13-MA- eom^agm'e ani-antle et son 1er bataillon m ION massacré aux deux tiers. Devant. le» bois j0 5EL- c^^v°court et de Molancourt, le? trois régi- m monts d^ la 11e division bavaroise, dans les 1VA- seules a tt a nues des ?0 et 22 mars, ont laissé p-QTE sur 10 carreau 50 à G0 % de leur monde. Les ni quatre régiments de la 2e division de l«nd-v*el>r ont s"bi; <>ons marnes circo^stnn-1 ET ces, une s;i.ïgnée_ aussi abondante. Citons p, ÎAN- '/"■0 régiment oui, surpris à la re- \T lève, perdit sous le feu des canons français nhrs de hommes et. oui en fut s-i dé.mora- ]-j. LOU- .lisé oue, le 10 mars, devant remplacer le 10® jy iNE- r^giment prussien au village de Vaux i! ne c'( put s'y maintenir. Près de 500.000 fan fa s- jj, sins et pionniers allemand-s ont paru devant Cl Verdun sur la ligne de feu et ils y ont laissé rrf 5 1 200,.000 des leurs, à qui doivent être ajoutes -q 5. les soldats tués dans L'artillerie, dans !<"?s , ' .0l* tron-nos de reîôvv? ci de can'onncmenfc, f.- ^ les les convois de re^, bâillement, et nous voilà «H bien T»r»V.s d'atlelndré ou de dépasser 250,000 t«" nais- hommes. Corn-bien, maintenant, parmi Î --^ l*);; survivants ont les nerfs rompus nour.de L.°;/ loiiL's mois: combien devront, malades, neu- ^ .ier' ras U-:*»?-'dans ^ l'intérieur, c'est, ca qn'il n'est point ^ \-h «w-p T'.réeiser, m::'-- r,.. • r. r-» «-merre. 1(-prouve en l'en chiffrant ce déeliet à 10 p. c. ^ des trour.es engagée s, on .n'exagère non. ;'r T es Frap'eais ont reconquis, ces jours-c', p-ison [an|- q droite qu'à gauche de In f1ns 7xar- fpnofînns de terrain en avant de leur ligne j, ■nco. nrincveale. C'e^t l:s un •nh^n.om&ue constant. • tr la L'assaillant essouHé et exsangue Se l.r»;s-e arracher en +out on nantie une conquê'e j . nou- pourtanf na.véê"l'>îen cher. nda. f .c| presse t)llem'and« «e ccsntorsionne pour evnHo'ner la mésaventure. T.e e^Mique mili- y' taire de la <( Gazet'e f!e Fr^nefnrt » n'^îie le. plus série™semènf. du monde la vers?on ; * rrue voîei : V^rvlnn n'es^ nbis. tyour bu ni : îh clef des po«'ifion?; franseaioes, -ni une for-flBS teresse, et ]>as même une vUîp; Verdun est J un cîot3. un gros ''leu planté rlans un mur. qui ne peut pas être arraché directement < t d'un seul .co.up. mais quvdoit être împpé un • peu ù droite, et puis un peu h gauche. « Au 1 ? premier abord, dit le critique fantaisiste, on dirait que le clou et le mur forment un cejl 1 en- corps, mais peu â peu on voit le clou bougent ger jusqu'à' ce mie'le trou dans le nv • s al- vienne 'assez grand pour permettre au clou "S le de sortir tout seul. » Mais voici nrécisément nsti- qui contrecarre cette gymnastique : les ^ que. Français ne cessent de boucher au béton ; rfou l'alvéole que les Allemands s'efforcent -d'a-îthe, grandir. -Est, La bataille de Verdun étant donc termi- | g aifin née, une nouvelle péroide .intercalaire s'ou- a vre dont nul profane ne saurait dire la du- ci et il rée, ni oii et comment les belligérants y c:l 10m- mettront ûn. r< leur L'arrivée des troupes russes en France, éj pré- — même si le quatrième convoi qui vient s les de débarquer Mar.-eUle doit ''tre le der- l t en nier-, — ta résolution du gouvernement bri- 1*. 1 un tannique (tog^tuer I« sei'vice général, les a qu'il efforts imwros accomplis dans toutes les ^ loin- colonies de France et d'Angleterre pour le- p, ises. ver des hommes et constituer des unités de ^ pas combat prouvent, de façon plus éclatant non- rfue ^es déclarations les plus solennelles, ® mes fP3-0 guerre va continuer plus ardente e du jamais, et se poursuivre jusqu'à la^déci- ^ ca- n peut " n '":e Paul CROKAIÎIIT. £ près | Nos listes . de prisonniers ÏVUV WMMV î L'accueil fait par le public à la liste des prisonniers que nous avons publiée naguère " a montré qu'elle répondait à un besoin. I Pour satisfaire au désir qui nous a été ex-' primé, nous nous sommés vus obligés de procéder à un tirage supplémentaire. Ce tirage est naturellement réduit et nous en-aaq'eons tous ceuœ qui désirent se procurer cette brochure à nous envoyer sans retard leur souscription. Ravpelons quelle contient, en VlNGT-OUATBE PAGES DE GRAND FORMAT, les noms de quelques milliers de militaires belges dont les noms sont compris entre la i lettre A et DE T inclus. Cette brochure, d un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco, contre l'envoi de 0 f r. 60, en un feon postal, au bureau . ,5u journal, rue de la Bourse, 28 ter, Le Havre. Pour l'Angleterre, les demandes doivent , être adressées à notre London Office, 21, Ponton Street (Leicester Square) Lcru'o'i S. W. Joindre S pence. LA DECISION DE L'ANGLETERRE Le gouvernement anglais i annonce le service militais obligatoire )S "P" M. Ascpnth déclare que les arasées britarai(ju8S eeapissi déjà cîb» BîUksi ;c d'hssœu Voici urne nouvelle qui est l'une des plue graic'jes de cette guerre et dont l'éeho çoo-nera. pour les chçfs de l'Allemagne coriimia un gins. M. Àsquith a annoncé mardi a la. aistm-bre des oummunes qu'il la saisirait le leiide-main d'mi PROJET DE LOI ÉTABLISSANT IM;MËDIATEMKNT LE SERVICE MILITAIRE OBLIGATOIRE POUR TOUS LES HOMMES,' CÉLIBATAIRES OU MAr RIÉS, DE 13 A 41 ANS. M. Asquith a exposé qu'actiueDement l'el^ l'actif des hommes enrôlés dans l'armée dans la i lotte britanniques, dépasse le clril-fre total de « cinq millions » non compris les troirpes indiennes. M. Asquith a ajouté que le point de vue du Cabinet était le suivant : t° L'armée britannique a_ besoin de t deux cent mille hommes mariés qui ne se ' sont mis engagés ; 2° ues hommes ne peuvent pas être obtenus aussi rapidement que le gouvernement le désire par le système actuel de recrutement ; o* Ces hommes peuvent être enrôlés sans porter préjudice à r industrie et au commerce de la nation. Le pays a donc le devbir de fournir ces hommes" à l'armée et le gOTivernement déposera une Ici qui mettra fin. à toutes controverses sut le recrutement. a La situation navale et tfnfliterîre des Alliés n'a jamais été meilleure dans Teneem-bîe qu'actuellement. Le glDuvernemerit acceptera les lourdes responsabilités qui jus iiseombent tant que le. pays et la Chfeçrrire continueront à îtri faire cVonfianee. Si le gouvernement a perdu cet\le confiance, îa Chambre doit le dire câaii'omçffL M. Caséfin, répondant au Ministre, félicite de voir Çe gpuvernn'P'Jfrtt pr^t à prt-,* aénler une loi qfui' meltra fin jme fr-is pour, tou'tes au problème *<Tu rerruvfwCTff. ' Aprè^ lui, si.r John .Simon p-ratest-a tî-e l'élargissement du service obliiSs^Ti-or qui est dicté, dlit^il, non j«ir le a viecessi't^s militaires, mais par des consfffté^rttQrs politiques. Cette protestation, qwi éWi n'est pas de natuire à modifier le ^eirtiiWKi'it;. de l'énorme majorité de la Chami?i\-, qui est; indâscuta&ment favora-We atu ntwivV^.au bîlL • : Be.aucor.'p ce «parlemen-taiires regrettent; | comme l'a déclaré sir Alfred Mond oljans le 5 d^'hat qui a suivi, que ce bill n'ait pàs er<§ ■ déo-osé plus tôt. L'impression génér«te,. dans 'es couloi-rs, est. qu'il sera rapidement ' : adopté; • % La vélation, par le premier nTÎnistre d<ui chiffre de cinq millions d'hommes dans -î'ar\ ^ m-''e et la marine de l'empire' a créé une vé-J I ritoble sensation. i ; — ; LA G'O'BB.RE VUE DS LONDBES | De Kut-el-Amara : à Dublin nt. ! s es (Correspondance particulière du XX6 Siècle^ j Le 30 avril 1916. cl- Malgré dimanche, malgré ic soleil, mai- 1 il- j gré ies campagnes ileunes, un gmnd deuil u- <uij'j.:rd hui pèse sur les cœurs. La nom1 elle • u- devenue inévitable est arrivée hier soir : y chute de Kut-el-Amara et reddition du général ïownshend- avec neuf mille hommes ■e< ép'ikstss par les privations. it Importance militaire de l'échec : nulle. s L'effectif dune demi-division perdu pour ri" l'armée combattante. Le front d'Europe en. es a vu bien d outres. D'auti'e part, i'expédi- tion de Mésopotamie, une fois qu'elle ne s ■6- peut o.u ne veut atteindre Bagdad, n'a. qu'un f;° but : tenir le golfe Persique et, pora- c^la, " garder solidement le Qiatt-el-Ariab. Dessein ,q> réalisé depuis des mois. ' L'importance morale a.parait plus gérieuseï ?l" L'aventure de Townshend est singulièrement émouvante, parce qu'elle évoepae, eu 1 raccourci, toute l'Angleterre depuis le i août 191/ : d'un côté, la valeur guerrière, l'i»trts-pidlté, l'obstination, l'héroïsme, dépensés sans compte^, dans les jélans_dii. .oiÔB xî'V» f patriotisme. - r—— • e : t : . , I "Cest le 2 novembre dfernier, à l'époque de. l'abandon de Galîipoli (■' pour le faire orç> blier n, disent les journaux d'opposition), qiue le premier ministre, accueilli par des acclamations enthousiastes, décrivait au î Parlement la campagne de Mésopotamie r'.'e comme « l'expédition la miens préparée et „ la plus vigoureusement exécutée » qu'on pflt imaginer. Cette expédition, c'étaient, ia nous le savons aujourd'hui, 14,000 hommes ■c charcés d'arracher à l'Islam sa. capitale i, asjatjigue!^ _ ..... '•$ ?olte admiraliie de ceux (fui ont, tente dé Texéeuter. puis ont lutté pendant cinq mois f. contre le destin contraire. Folie héroïque de r ceux qui voulurent les secourir, de ces soi-..s dats dont, cette semaine, le bateau fut coulé ta sur le Tigre après avoir franciii les deux formidables positions de Sann<a-Ya.t et dte . ; r Es-Sinn, tenues en force par le« T'rrcs ! i- Ces Turcs ! comme on les a méprisés, il iu y a quelques mois, lorsqu'ils annoncèrent .c la. grande dëfatte anglaise près de Ct*»ï-phon. Or, à Ctésiphon. c'est nous qui avions il remnorté la victoire. Ces Turcs retarderait. 1, A un peuple arriéré comme celui-là seij-le-i;i iïient, on "pouvait ainsi cacher la vérité ! Huit jours plus tard, nous apreaions qsie

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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