Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 19 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 03 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mw2891322c/
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27' ANNÉE. — Série nouvelle. — N° ÛG9 J_j& Numéro l lO oontimes (5 centimes au B'roni MARDI 19 JUIN IQiT. REDACTION ET AD1IINISTRAT10N S, Place des Deux-Ecus, 3 PARIS Tilèphone : Central 33-04 BOREAUX Al) HAVRE : 28"', Rue de la Bourse, 28"" LE HAVRE TéléDhono : 64 Beige DIRECTEUR Fernand NEORAY LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par rr.oia » 7 (r. 50 par trlmestro. Angleterre. 2 sh. G ci. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre, Autres paya 3 fr. — par mois d 9 fr. — par trimestre. PUBLICITE S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne da Publicité, 10, rue de la Victoire, paris, çui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris LA POLITIQUE ESPAGNOLE Eduardo Dati 11 y a plus d'un mois, alors que le mi- g ftistère Itomanones était branlant, le clieî c de» radicaux espagnols, interrogé sur le f .personnage qruà, A son avis était le mieux r Qualifié pour gouverner 1 Espagne en j ces heures difficiles, répondit sans liési- c ter : M. Dato. Les événements devraient lui donner raison ; j'ajoute que cette vue IJBste des choses est à l'honneur de M. Ler-roux et prouve sa perspicacité de réaliste. Je n'arrive pas à m'expliquer le peu de l ;«as que l'on fait dans nos journaux de r M. Dato. C'est un homme d'une haute c valeur moral© comme M. Maura, mais qui t a de plus que lui le sens politique. Je sais s ,qu'«n parlant ainsi je choque des opinions f reçues, mais où les sentiments ont plus de part que la raison. Je suis bien sûr que M. l>ato n'eût pas prononcé l'invraisemblable îliscours q.u« Maura donnait le 29 avril dernier à la Ploza de Toros de Madrid et qui n'a surpris que ceux qui ne veulent pas savoir,-pour ne pas déranger leurs constructions à priori. •V f Le nouveau président du Conseil est es- s «entiellement équilibré. Jamais il ne dira lin mot qui ne soit à sa place ou qui puisse hlesser. 11 connait l'art de manier r les cœurs et de les' conduire à son but, I sans qu'ils s'en doutent. Alors que M. Mau- t ra par son intransigeance, ses attitudes s sèches et ses réflexions désagréables s'est { aliéné le roi et la presque totalité des (_ hommes de bon sens de son parti, Dato t jouit de l'estime- et de l'affection du sou- , verain et a groupé autour de lui à peu ' près tous les anciens fidèles de Maura , Celui-ci qui trouve si facilement, les qualificatifs brutaux contre tous les gouvernants de droite et de gauche, qui dans ses allusions, n'épargne môme pas le roi, n'a jamais eu un mot pour blâmer les invraisemblables incartades de ceux qui sanctionnant son nom, s'appellent « Mau-ristes ». Il les laisse attaquer sournoise- ' ment le souverain et se livrer aux suron- -chères des réformes politiques toujours ( laciles sur le papier, et du germanophi-lisme le plus éhonté. Violemment combattu jadis par les carlistes, il semble t avoir partie liée aujourd'hui avec ces antidynastiques et il les ménage jusqn à. pa- ; raître leur pardonner leur attitude inso- j lente à l'égard de la couronne, s'il n'en est pas au fend satisfait. , On ne trouvera pas chez Dato ces inconséquences qui choquent les moins préve- ( iras. Lui n est pas sorti comme Maura du parti libéral p.utr pousser Je parti con- s ttervateur coûte que coûte vers l'extrême- :] droite. Disciple de Canovas del Castillo set ami très cher de SilveJa, il entend que t ce qui fut leur parti conserve le caractère que ces deux grands hommes voulurent lui imprimer : à égale distance des j libéraux et des carlistes ou intégristes. Aussi l'appelle-t-ijL constamment et a des- , •ein le parti libéral conservateur. Je suis convaincu, pour ma part, que , M. Dato représente la neutralité de l'Es- ] pagne qui travaille, pense et dirige dans les banques, les industries, les fonctions , publiques, les unia'ersités, l'armée. Cette Espagne foncièrement pratique a horreur j de la surenchère dont elle aperçoit tous les jours les inconvénients et les im.possi- ] biiités. Elle estime à son prix M. Maura, ; mais sa sympathie est platonique car elle n'a aucune confiance en son esprit réalisateur.On reproche, je le sais, à M. Dato, un i ;tnanque d'énergie et de volonté. Reproche 1 .grave mais qui vient justement de ceux iqui n'ont jamais eu de la force que dans leurs journaux ou leurs meetings ou qui ne l'ont manifestée que pour provoquer des haines féroces ou des soulèvements. La force n'est pas le coup de poing ou le geste impulsif. Elle consiste surtout à se domiiner pour dominer les autres et les dif ■ i Acuités, Cette force, M. Dato l'a. Il en a , usé contre Maura lui-m&me dont il a, par , une inlassable et douce résistance, diminué Si'or. annihilité le très puissant prestige auprès des conservateurs. Il s'est d'ailleurs entouré dans son cabinet d'hommes à la volonté de fer : Sanchez Guerra est son ministre de l'Intérieur, Primo de Rivera, $on ministre de la Guerre. * * + Celui-ci va avoir une rude tâche à mener à bout. Il s'agit de r*du re à l'obéissance au pouvoir civil Yof'.ri ilili en mal de pronunciamientos pour des raisons qui ,ne sont pas toutes également méprisables. Certains passe-droits et injustices dans 'l'avancement et les soldes, devraient disparaître. Pour y arriver le plus court serait de diminuer par extinction, du tiers lau moins, le nombre des officiers dont l'avancement se ferait désormais par mérite et non par fave*«-s. Primo de Rivera lest d'autant plus qualifié pour obtenir on résultat qu on ne pourra pas l'accuser de servir des desseins contraires à l'armée, dont les dirigeants sont en majorité germanophiles. Il est lui-même germanophile, s'il faut croire ce qui est raconté par les journaux sur les manifestations auxquelles il se serait livré, il y a deux mois, à iCadix. Ce qui d'ailleurs ne veut pas dire que le eabinet actuel soit plus germanophile que le précédent. Il l'est moins, surtout, q.u'un caibtaet Maura l'eût été. J'ai des raisons personnelles très sûres de l'affirmer. Je r.e do:a pas en dire davantage. Mais n'oublions donc pas que des rois ou des ministres espagnols, quelles que soient leurs sympathies particulières, sont avant tout des Espagnols et qu'avant tout ils doiveent se préoccuper des intérêts espagnols. Si l'or.1 veut bien réfléchir, on s'apercevra vite que jusqu'à ce jour, les Alliés n'ont (pas eu l'aéir de s'en douter et n'ont offert «n échange, à ces intérêts légitimes eu non que des sentiments. Ce n'est pas as sez. Mettons-nous à leur place ! Admettrions-nous qu'or, se contente à notre égard de belles phrases ? Jouons donc avec des pièces de monnaie )et non avec des Jetons ! Oui nous avons manqué, en traitant avec l'E3pagne, de lumière, de réalisme et même de dignité. N'escomptons (pas qu'elle rompe sa neutralité en notre laveur. Qu'y gagne- ; rions-nous I mais munis de ces trois in-n'; dispensables conditions do succès : de la >«' connaissance exacte de ce pays, do l'es-le prit réaliste et du sens de notre dignité, ux nous pouvions, avec le nouveau rnir^s-en tère, avoir en vue d'autres résultats que lSi- ceux obtenus jusqu'ici, plutôt médiocres. ■ int ue A. LUGAN. e<r. rte. p. s. — Je lis dans les Journaux que de l'opposition de M. Maura à M. Dato pour-de rait mettre en danger son ministère. Ceux lté qui parlent ainsi Ignorent tout de la si-îui tuation des partis. L'opposition vraie ou lis supposée de Maura ne peut avoir une in->ns fluence décisive. U9 ue 1 1 ■ "www — ï UNE BONNE MESURE ne ;er Une importante réunion vient de se tenir à Paris, dont les Allemands ne se féliciteront certes pas. Il ©n adviendra sous peu une entente inter-alliée en vertu de laquelle tous le» vols commis — ©n [ul telgique occupée ou dans les ctoDarto-ier rnents envahis — par les soldats du ui, Kaiser, trouveront une ample compensu»-iu- tion ; une restitution équitable sera as-les surée aux intéressés. Ceux-ci peuvent est être complètement rassurés, en atten-'j3 dant les informations plus précises qu'il 1° ne nous est pas permis de leur donner aujourd'hui. ra www — S NOS RAPATRIÉS •01, ; les ( ÏU1 Voici la liste des officiers et soldats bel-g1*" ges, prisonniers en Aliemagné, internés en (îh- Suisse, puis rapatriés récemment en Fran-.îrs ce, via Lyon : hi- Lieutenant Asterwelde, artillerie de for-|>\G teresse, né à Bruxelles le 29 juin 1890. rti- Goosse Victor, artillerie de forteresse, né à Saint-Hubert (Pce de Luxembourg), le so~ 22 mars 1888. 'Galoens Louis, soldat au 14® de ligne 1/1, né à Acoz le G avril 1885. Degraeve Jérôme, 1er carabiniers, né à V8_ Ooostcamp-lez-Bruges, le 18 novembre 1890. lira Dekeuwer Léonce, artillerie de forteres-se, Anvers, né à Wvtschaert, la 26 août Çf- 1885. "° Vandenhoudt Joseph, 14* d'inf., né à fue Alken, le 29 mars 1891. ac" Piersoel Jean, caporal au 14° de ligne. Duvillers Gustave, soldat au 8* de ligne, '€S né à Meerlebeck, le 12 août 1881. e3- Gelleroy Michel, soldat au 3e chas, à es- pied, né à Ixelles, Le 21 avril 1883. Van Huile Charles, sergent-fourrier, 1er rue régiment de lif-ne, né à Tète-de-Flandre, Es- le 2 janvier 18*92. ms Maréchal Emile, soldat au 13* de ligne, )T1S né à Tongres, le 2 juillet 1^889. !^e Sottiaux Eugène, soî/Iat. au 11" de ligne, 3ur né à Liè^e, le" 7 février 1889. >u.s Collin René-'Tulien, colonne d'ambulance-brancardier, 3* D. Â. passé au G. Q. G. ra. Motocycliste. ïlle - - • ■ 'VWVW ■ ■- — - » POUR LTXOÉrEXDOOE ®E LA PALESTINE Rome, 17 j-uin. . On mande du Caire au Giornale dlta-i lia que Le comité Israélite du Caire a appris du Comité israélite de New-York i que les Etats-Unis et les autres alliés ont décidé la neutralisation et Vinternationa-; lisation de la Terre sainte. ! WWW ■ ' '■■ ■ t ! Hommages mérités à l'héroïsme rémois; La croix de la Légion d'honneur au car-1 dinal Luçoti, aux édiles et à un journaliste de Reims Nous avons dit que le président de la République,accompagné de M. Léon Bourgeois, des sénateurs et des députés de la Marne et du maire de Reims, s'est rendu dans cette malheureuse cité. M. Poincarê a remis les insignes de la Légion d'honneur au cardinal Luçon, archevêque (Yc Reims ; à MM. cle Bruignac et Charbon-neaux, adjoints au maire ; à M. le docteur Harman, au directeur d'école, VI. Beauvais ; au secrétaire de la sous-préfecture, M. Martin, et enfin à notre vaillant confrère M. Drainas, rédacteur en chef de ÏEclaireur de VEst. i « Une saine émotion, écrit la Liberté, planait sur cette grave cérémonie où se î rencontraient des hommes de toutes les ? conditions et de tous les partis. L'image i de la patrie s'évoquait avec une incompa-s rable grandeur d«ans ce cadre de ruines ; 3 pendant que les coups sourds des cajions - qui bombardaient la ville scandaient les - fières paroJes échangées entre les repré-s sentants de la noble ville blessée et les t r prés entants de la nation. t « L'union sacrée est particulièrement i sacrée sous le feu de l'ennemi. Mais est-c« i que la France entière n'est pas sous le t feu ; est-ce que la douleur dies blessures t et des affronts ne s'étend pas à toute la .i patrie ? Il faut nue l'umoto sort partout ;- et nour tous aussi sacrée. » : Les Mnips ypprecbett le Warastoi is l Les Français enlèvent en Champagm l 500 mètres de tranchées [G 3' LES AVIA.TJE"UF£S BRITANNIQUES albattent 15 avions alleinaiicls COMMUNIQUES BRITANNIQUES | )U n. 13 heures. ! L'enneini a lancé, au début de la matinée, à la faveur d'un bombardement vio-lent, une forte attaque locale sur les positions conquises par nous le 14 juin au matin à l'est d Monchy-le-Preux- A la suite d'un rude oombat nos troupes ont dû abandonner certains postes avancés établis en avant de notre nouvelle position prin-sr cipn'e « Infantry-Hill » ; cette position se principale demeure en notro pouvoir , ra Grande activité des deux artilleries au i,, coure delà nuit au nord de la Scarpe. Con „ tinuation de l'activité do l'artillerie onne-^ mie vers Ypres. ju 22 houreo. L'ennemi a tenté vainement ce matin LS" de reprendre les positions perdues par lui nt sur « lt;fantry-Hiil ». Il a laissé vingt-ot-n- un prisonniers entro no3 mains. 'il Nous avons marqué la nuit dernière une er légère avance sur la front de bataille de Messines dans la direction do Warneton. Continuation do l'activité dc3 deux ar-_ tllleries au cours de la journée vers Letis et au nord d'Armentières. La lutte aérienne nous a encore donné i hier d'excellents résultats. Nos pilotes ont abattu dix aéroplanes ennemis et en ont contraint cinq autres ù atterrir désempa-cl- rés. Deux de nos appareils ne sont pa» rentrés. COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. i. Au cours de la nuit, canonnade Intermit ). tente en divers points du front. i. Nos reconnaissances ont pénétré dam i. les lignes ennemies vers Laintrey et ai e sud-ouest de Senones et ramené des prison û niera. 03 heures. n Activité marquée de I artillerio dans H région de Laffaux, au Pantliéon et dam u le secteur Craonna-Chevreux. » En Champagne, nous avons réussi ci s- matin une opération de détail qui nous i rendus maîtres d'un système de tranchée: allemandes qui formait saillant dans noi lignes sur un front de cinq cents mètre: n enciron entre le Mont Cornillet et le Mon 'i Blond. Nous avons fait au ccurs de cett' t- action quarante prisonn/rs dont un offi cler. :c Les Allemands continuent à bombarde le sans raison la ville de Reims sur la<(uell i. cieux mille obus ont été lancés aujour r- d'hui. Une personne de la population ci is vile a été tuée et trois blessées. té COMMUNIQUE BELGE it iti Au cours de la nuit, grande activit 3-j d'artillerie dans la région Lizerne Boesin is ghe. Burant la journée, légre canonnad i sur tout le front. r SOCIÉTÉ DES NATIONS?: , né , le Avec qui et comment? 1/1, On a paTlé beaucoup depuis quelque ! temps do la. « Société des Nations » Corn : 6 à me ur. ordre du jour retentissant a naguère- e 890. fait appel, pour organiser cett esociéW, c res- a l'effort des armées alliées, il doit être c loût peimis aux Belges comnM aux autres peu- f pies de l'Entente de dire ce qu'ils pensen: é à. de cette panacée. C'est qu'ils ont, en oettf r matière, quelque expérience. c ?ne. C'était bien une Société de Nations qu: r ?ne, nous avait garanti, à perpétuité, la. neu tralité et l'inviolabilité de la Belgique. La f s. à perpétuité a duré soixant?-«iuatorze ar,s . ( notre territoire a été violé dès que l'inté- < . 1er rét de l'Allemagne a paru le demander. < dre, Sans douta, on ne doute vos de la parole française non plus que fie la parole an r gne, glaise. Mais nous ne sommes plus neutre? < et nous ne le seror.s plus ; nous n'aurons I gne, plus ces paroles précieuses et pour l'ave- r nir nous devons donc désirer d autres ga .nce- ranties. . G. Dans toute société policée, il faut un -garde-champêtre. Qui voudra, de ce rôle in- : erat ? Le Times du 10 mars 1915 se de- ' — mandait : « Pourquoi avons-nous garanti la neutralité belae ? Pour une raison im-péricuse d'intérêt national... yous tenon: notre parole quand nous l'avons donner. '{NE mais nous ne la donnons pas sans de sr-rieuscs raisons pratiques ; nous ne nous posons pas en Don Quichotte internatio n. nal, toujours vrèt à venger les injures qui ne nous touchent pas. » Encore que l'aveu ita" soit un lieu brutal, c'est le langage du bon re a sens et c'est, en tous cas, ce c[ue chacun ' ork {ait même lorsqu'il ne l'avoue pas. Et cela ont me paraît bien compromettant pour in ona- p;ii\- enrantie uniquement par une entent.' intornationaîe. Nous avons d'ailleurs, nous, pour notre malheur, compté un peu trop sur l'efficacité de la parole anglaise. Celle ci a sans doute été tenue magnifiquement, mais 500.000 baïonnettes belges mobilisées ene août 1914 eussent mieux et plus tôt fait notre salut. .OIS Sachons mettre les choses au pire : Si. dans vingt ans, les intérêts étant déplacés, la France insuffisamment préparée était car- ericor eattaquée, que pèserait dans le con-ur. flit la: Société des Nations ? Nous attendrions davantage d'une frontière défendable, avec, pour la garder, la nation belge le la tout entière, bien armée, bien approvision Jour- née. , . , le la Comme instrument de paix, il ne faut endu donc pas attendre grand chose de la future tcaré Société des Nations. Comme on demande hon- qu'elle soit « dès mointenint préparée », ; rte bornons-la à la Société des nations alliées •bon- et voyons-y plutôt un instrament de vic-doc- toire, de là victoire indispersable, la vic-, VI. t.oire économique. Les alliés vont don<. -pré- s'entendre et chacun sait que des associés va II- s'entendent toujours bien au début. Dan» ■ en ce û'iSbut, on pensera beaucoup moins o (TMirar-'ir la paix qu'à pa.nser les plaies de ertê gu°rre- Nous v attendrons des allies, ce ù sé cru'ifs se sont promis d'ailleurs, les conven-5 les tions .économiques indispensables pour la-nage près-^u.^rre. Etre forts, c'e?t toujours ce mpa- qu'il v a de mieux pour garantir la paix, nés ; Or nous ,-£troi.'Verons notre pays épuise, nons privé de sc'n outillage industriel,' de ses t les stocks de marcharKlises et de ses meilleurs epré- ouvriers dispersés par le monde. Nos alliés t les devront rêargtriïlpr vers ]cs oeuvres de la naix, une puissance industrielle tendue ment vers Ta production ''es articles de guerre. !St-c« Les Boches, eux, auront ct;r,ser\é m1ac_^ îs le leurs moyens de protection et accumule rares oendant la guerre, dc-s 'nianUlés de Monte la. cats dont déjà, ils sont prêts il inonder rtaut le monde. La concurrence serait, su n> -. ...i . nennant les ?mois nécessaires pour no is réorganiser. •-i elle veut vis»re, la Société des Nations . , illiées devra avant tout veiller aux intérêts : n ses membres et continuer contre les iioches la. guerre économique après l'ail- . tre. ilomentanément il faudra rendre tout . commerce impossible à l'Allemagne. C'est le la ruiner, diront les sentimentalistes. Et n pourquoi pas ? Si nous ne la ruinons pas, re lie profitera de cette guerre, voulue par é, elle pour nous ruiner nous-mêmes. Et ' rc cette ruine sera pour elle la sanction mille ^rf u- fois méritée. Vf n; l/i Société des Nations doit dès mainte- aet te nant, penser à assurer avant tout et ex- clusivement le ravitaillement des alliés en * u: matières premières et surtout en blé. Les u Allemands qui n'auront plus mangé à leur f-vr -a faim depuis trois ans, chercheront à tout "}£ . prix, à importer des vivres : ceux-ci seront ^ é- dans le monde rares, bien rares, au cours jju r. des premières années de paix. Il faudra le obliger l'Allemand qui s'est serré le ventre n pour faire la guerre, à le serrer davantage v"_ es encore pour avoir la paix. C'est une crues-ns tion de vie ou de mort pour les membres ■e- lie la future Société des Nations et c'est ■ a encore une des faces de la sanction à im- e^ noser à l'Allemagne. 'Elle mourra peut-être m ie faim ? Qu'importe encore ? Crève la j1" n- bête féroce, plutôt que d'être sustentée de 110 Le- notre chair 1 il, O. PETITJEAN. m- 77 r, — 1 1 ■■ awvi— ■ [ ce: ! L'ÉNERGIE AMÉRICAINE 1 pq' u[ m ev de 0:1 y[. Wilson contrôlera les transports un ]e ùa et les vivres ltli £ Ri ls Londres, 18 juin. m ?f Selon le correspondant dijsTimes à Wa- di '1 shfngton, M. Wiison et le Congrès ont pris m [t.; samedi trois mesures importantes qui don- Cî .y neront au président des pouvoirs très sa étendus et presque dictatoriaux. ét Cj Le Sénat a voté la loi sur la priorité n' ? ■ rie transports autorisant le président à ai désigner les marchandises qui doivent, er avoir la priorité dans les transports entre ot les Etats de l'Union. bi i En second lieu, le projet de loi sur Iç. di i contrôle des vivres a été soumis au Sénat vc sous la forme où il fut d'abord présenté ti à la Chambre des représentants. , Enfin, le président a adressé à M. Hoo- -wer, le futur Contrôleur des vivres, une lettre lui donnant « pil ine 'autorité pour frVre le nécessaire dans l'organisation que I . "' njoessiter» l'application de cette irapor- « tante loi ». On considère que ces pouvoirs J.c" accordés par M. Wilson à M. Hoower l!% prouvent que le président croit que la '.*£ loi sur les ressources alimentaires sera '^ votée par le Congrès. (Radio.) • à i .—www . d' de » en- LE VOTE DES FEMMES m JIMUTHIE « l'a- V ce u lix. f isé. I^ondres, 18 juin. — Selon le rédacteur " ses parlementaire du « Times » le principal <5 urs événement de la semaine sera le débat et .<? liés la décision de la Chambie des Communes » la sur le suffrage des femmes. C: lue La clause qui accorde le vote à itn cer- -re. tain nombre de femmes h partir de l'âge d lc.Is de 30 ans, est la plus importante du pro- _ nié jet de réforme électorale. I>ri- Cette réforme inscrirait environ G mil- der lions de femmes sur les registres électo- c n'y raux, dont 5 militons sont marié» t. (Ra- p i les héritiers , k fei il lissios .w En léguant ii son maître impérial la côte belge, l'hinterland belge, le Congo belge, feu von Bissing n'a pas oublié les « activistes » qui l'avaient si bien servi., et qui suivirent ses funérailles. Un codicille de S con testament a avantagé les gens du .i Mauvais Conseil des Flandres « et leuir séquelle. René De Clercq — que son âge et son devoir appellent sur notre coin de Belgique libre encore — René De Clercq abandonne la paisible Hollande. Il rentre au pays occupé ; lui, flamingant pointu, il i. veillera sur les œuvres de Wiertz, le grand nit- peintre wallon. Que faites-vous de la séparation administrative, lierc De Clercq ? ans II est vrai que pour 10,000 francs — par-au don ! pour 8.000 marks — par an... on- Léo Meert, avec lui, quitte la Hollande , , il entre au Conseil de l'Industrie et du Commerce. Lîn certain E. H. Rietjens, dé-s. serteur belge, ne peut manquer, rien qu'à ,a ce titre, de se voir casé profitablement. _'s Nous a-vons annoncé quelques nominations faites dans les « ministères flamands » créés par l'ennemi ; ajoutons-y l'avocat c a Spincemaille, chef de bureau à l'hôtel de '. i lie d'Etterbeck, de qui l'on va faire un directeur général, et un quelconque doc-tn.°s teur Pletinekx, nommé inspecteur de la santé publique. Le barde Verhi'Jst — qui écrivit naguère ,ffi un « Jésus de Nazareth » et s'est depuis, plus rapproché de Judas — Verhulst est ,. aussi de la bande. Il a publié un éloge " ' fu,r,èhre de von Bissing. La Rheinische L Westfalische Zeitung nous le montre en - mission à Brème, flanqué d'un membre 0I" du Conseil des Flandres et d'un ingénieur des Ponts et Chaussées. Il s'agit sans doute du traître Raymond Kimpe, qui alla réclamer au Reiehstag la séparation admi-vité ristrative. Le « conseiller des Flandres » sin- doit être le sinistre Bornas ; car d'autres acie nouvelles nous annoncent le dé.pairt du couple Borms-Verhulst, pour le camp de Got-tiingen.Ne craignez pas que ces Messieurs y ail-.... tent comme prisonniers. Ils vont, sans nul , doute, semer l'ivraie dars l'âme de nos soldats captifs. Ils vont prôner la division i administrative et racoler des élèves pour ,1 l'Université boche de Gand. Qui donc dé-f , fraie et pilote, là-bas, les hommes-sand-wichs de la Kommandantur ? * Et pas, Clouons encore au pil'ori le sieur Lib-•jS bredit directeur de l'Ecole moyenne de Gand, qui vient de se hisser au fauteuil nfa_ de directeur-général au ministère des Scien-... ces et des Arts de Bruxelles. . Et voilà que deux ou trois groupes ten- T dent, vers la sportule boche, des mains ,p,,f avides. C'est, une société dramatique fla-fn.,i mande, qui s'intitule « Kunst-Gezelschap », rnrf et voyage sous l'égide des autorités cas-quées" ; c'est la Gazet van Brus sel. distri-' buée à Amsterdam dans tous les cafés où fréquentent des Belges ; c'est le Doe-stil-voort, qui réunit les peintres et sculpteurs " « activistes » et dort nos musées se verront bientôt forcés d'acheter les œuvres. •,Etonnez-vous que le « fonds des repti-im les » -- ainsi Iwptisé par Bismarck — n'y suffise plus, et que la malheureuse Belgi-. que doiive acquitter, par mois, soixante mil-, £ lions de francs de contributions de guerre 1 N. L'on aurait tort .pourtant d'accorder àj ces brouillons une importance qu'ils sor.t( fort loin de mériter. Ils ne représentent E qu'eux-mêmes. Ainsi, notre excellent confrère — la Belgique do Levde — nous apprend que le « Nationaai Vlaamsch Comité » vient d'être dissous « par le dépairt de ses membres ». OrtS Le « Nationaai Vlaamsch Comité » — nos lecteurs s'iin ^souviennent peut-être — était cet organisme falot ou nom duquel René De Clercq devait, naguère, s'adresser au roi. « Des millions de Flamands, disait-il. réclament l'autonomie de la Flan-Wa- dre. Ils exigent, dès à présent, une propris messe formelle d-u gouvernement. » De don- Clercq faisait écho aux hymnes que les très sept pèlerins du « Conseil des Flandres » étaient allés entonner â Berlin. Le .Kaiser orité n'a pas tardé à récompenser les uns et les at à autres ; De Clercq et ses acolytes rentrés ivent. en Belgiqu.ee, occupent les places que 'sur ;ntre offraient'les Allemands. L? dernier membre du « National Vlaamsch Comité » vient îr le, de se donner sa démission. Et nous pou-énat vous mesurer tous les groupements « ac-senté tivistes » à l'aune de celui-ci... —— www 1 LES JELmÉCLAinM KSFfiëSAILL!!!; Londres, 18 juin. Une réunion monstre a eu lieu hier après-nidi au ïxmdon Opéra Hcuse, en faveur .e représailles contre les raids aériens allemands.Cette réunion a été présidée par le lord maire, qui aprononcé une résolution de-raandant « que le gouvernement organise mrnédiatement une campagne de raids lériens sur les villes allemandes, afin que ( eurs habitants apprennent par expérience c que signifient de telles méthodes de îïierre, et qiïils exigent de leur gouverne-n.ent la cessation de ces crimes sauvages ■t inutiles. D Ce4te résolution a été votée au milieu L'acciajmatiojis unanimes. "■ '■ VlVlMr---- * — Les syndicats d'employés £e Berlin r-6-'Koment une au.frmentaXioii de la ration c!e T /.mirrontn 9A Aflfl [score iiSÊ piotesEMio;! îéss contre la violation de ia nentfalilé belge UN PROFESSEUR DE L'UNIVERSITE DE ZURICH REFUTE LES SOPHÎS-! MES ALLEMANDS Un savant historien de la Suisse Aléma-i nique, M. Schweiger, professeur à l'Uni-î vers!té de Zurich, vient de publier dans l la Neue Zurcher Zeitung un article très r remarqué où il félicite M. Schulless, président de la Confédération helvétique i d'avoir exprimé daii^ un récent discours, - prononcé à Genève, les sympathies du - peuple suisse envers la Belgique. i Voici comment le Journal de Genève l (n® du 17 juin) résume cet article dont 1 tous les Belges sauront gré au rivant - suisse : ' e M. Schweizer condamne de la. manière la - plus neite, la plus cvau;^oi\que et sans îcsiric-Uon aucune., Ja violaUgn de La îieuiuviiKe biil- ; &*i. Aveu xaison U montre que uou^ aurions i toi-t d'attacher dtô l'importance an principe de . la « ^aivintie ». « li n a pas tmpêené que i'un-e . des piui'sianœs ^axantes eUe-mènwi ait violé la neu^iaaiilt hei^e qu'elle s'était, par iio'.sr * ïois, engagée à ie»pectar, et ceia «eai invoquant cdte necessilé de guerre que Le but ces traités oiai't pmcisediient d^'exclure ». Invoquant l'autorité de Blunlsclili, M. Schweiger critique les savante allemands et» spécialement les pa-ofes^e-iurs de uroa inter-nat.onal teJs que Kohler à Berlin, qui on.^ cli.LiieJie à justifier, par les araUKMftM# icâ plus sniffudiers le Mot kennt kein Gebot du chancelier. 11 s'en preîid ensuite à ceux d'entre nos confédérés qui estiment que le sert de la BeJgi-[ que ne iujuiS regarde pas. « Devons-nous, duit-r, il. faire chorus avec ceux qui calomnient notre pays parce que c'es-t lui ©t non la Sur.sse c qui a été la victime î » Et il administre une I voliée de bois vert au pasteur Bioctoer qu'il ô prend seulement un peu trop au sérieux. r M. Schweizer îappeile que des écrivains e militaires allenian-is ont dj.sc-.uié la question de savoir s'il valait mieux pour les arnvôes Impériales passer par la Suisse ou par la " Belgique. Et ceci doit nous donner à rélieduir. " Quelle confiance pouvons-nous avoir dans 5 une puissance qui a violé les engagements [•- pris par elle solennellement et à uois rapri-ses ? Il était bon que ces vérités, élém-entâires pour nous, fussent rappelées par un homme d'un esprit pondère et dont l'autorité scienti-j fique est incontestée. s Dans le même numéro du Journal de n Genève, paraît un autre article dont voici r la conclusion : i- Les Allemand.* n'ont pas pardonné à la Bel-U gxjne d'avoir eu . au-dace de défendre son honneur et son droit. Naguère on sortit un outre petit papier destine à établir qu'elle ëfc'aii, la première, violé sa propre neutralité. Quelqu'un chez elle n'avait-u pas eu l'effronterie de prévoir, dans des cou vexations qui )- n'aboutirent à auoune con-oliusion officielle, c le cas où l'Allemagne attenterait à sa neuttra-[1 lité ? Ce sont choses qu'il est permis de faire mais- qu'il est interdit aux victimes de prévoir. Telle me paraît être la seule conclusion à tirer du texte publié par la iforddcutsche 1_ Allgemeine Zeitung. quelles qu'en soient l'au-s thenticiîé et la valeur. l- On pourra videtr tous les tiroirs du inonde, > on ne changera rien à la vérité, qui est sian-pie et éclatante : l'Allemagne a méfthodique-: nient préparé l'agression et, avec l'aide de l'Autriche, a déchaîné la guerre, n'hésitant II pas à renier sa parole ét à écraser la Belgique pour mieux frapper la France. •s ^ » vwvva. ^ lt LES EXPÉRIENCES RUSSES L- v-*- ^ 'inpç RPVFIIRf; dtflicilas à réveiller... Il paraît que les socialistes russes ont eu la preuve que M. Boberl.Grimm, dépuio sociaiiste de Zurich et directeur de la Berner Tagwacht,travaillait en Russie au service du roi de Prusse. U fallait la candeur naïve des grands enfants du Soviet pour en douter après le rôle joué par M. Grimm en Suisse et en Allemagne depuis -le début de la guerre et plue particulièrement depuis la Révolution de Pétrograde. C'est lui, on s'en souvient, qui obtint du gouvernement du Kaiser un tiiain spécial pour toute une cohorte de défaitistes russes réfugiés en Suisse et qui les'accompagna dans leur voyage à travers l'Allemagne. Le gouvernement provisoire, voyant clair, avait voulu consigner ce « neutre » 1 à lia frontière, mais les extrémistes protes-! tèrent et le portes de la Russie durent s'ouvrir devant lui. Le patronage du Soviet enhardit le député socialiste suisse au point de lui faire perdre toute pru-» ' dence et voici qu'on l'a pris la main dans le sac aux marks- Le gouvernement provisoire en a profité pour expulser cet indésirable et le Soviet a approuvé par 640 voix contre 121. cet acte d'énergie. On voudrait, croire que , cette aventure lui ouvrira les yeuK et qu'il l comprendra que pour un Grimm dont on a pu prouver les attaches avec la Wil-helmstrasse, il y en a mille qui continuent à travailler l'opinion russe au pro-fit du Kaiser sans cy fournir les preuves. Hé-• las ! 11 faut en rabattre. Si la foule russe r commence à donner des signes de luci- - dite et s'il arrive, connue hier à Moscou, ! qu'elle écharpe les léninistes acharnés à1 i l'ameuter contre les capitalistes et le ca- - binetJLvoff, les extrémistes qui gardent la.! £ haute main sur le gouvernement conti-s nuent à accumuler les plus dangereuses ^ |plies. e " Dans une dépêche de Pétrograde au c Bailif Telegraph, le docteur Ilarol^ Wil- - liams écrit qu'ils « paraissent s'acharner -c à miner le boh travail de la Révolution ». ' La plus grande partie de la presse soc:a-J liste se livre, dit-il, à un déchaînement do « chauvinisme pacifiste ». Elle condamne les Alliés, elle voit partout le vieil impérialisme bourgeois. Et, chose fantastique, c'est le président Wilson qui « écope » le plus. I " 11 lui a suffi pour cela de mentionner le 10 mot victoire ! Aussi bien, les sociaJisetes I russes ne pardonnent-ils pas aux Etata«:

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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