Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1071 0
22 oktober 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 22 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n29p26r601/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

21'ANNÉE. — Série nouvelle, — N* 54-T L,e numéro : 10 Centimes (S CENTIMES AU FRONT) Vendredi 22 Octobre 1915 rÉDACTION & ADMINISTRATION fgtit nu de li tarse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n' 14.05 directeur : FERVAHD NEUMT fentes les communications concerr.an la rédaction doivent être adressées p8%",rlie de la Bourse, Le Havre. ILONDON OFFICE: 21 jPanton Street (Leicester Square) s, w. LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS France 2 fr. BO par mois. » 7 fr. 50 par trimastr® Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. • .... 7 sh. 9 d. par trlnestr® Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.76 flor. par trimestre. Autres paye.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimastr* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal ad Havre ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la ligne Patitesannonces4' page: Ofr.30lallgn« Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publi• cité, 1o, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. mmi i wiihii Quotidien belge paraissant au Havre Un rameau d olivier allemand agité par un Suisse Ce gouvernement allemand1 voudrait-il vntiuner avec les Alliés, par personne interposée, des pourparlers en vue d'une paix Ste « honorable » parce qu'elle permettrait 0 l'Allemagne d'échapper au châtiment .qu'elle a mérité par ses crimes ? A lire un important article qui vient de paraître dans un jourhaî suisse de langue allemande, on dirait Cet article a l'accent d'une harangue jj'amba ^sadeuir officieux. C'est dans la. National Zeitung ctiu 17 octobre qu'il a été publié. On sait que ce journal parait à Bâle. iL jt tîcle est intitulé : » La décision de la qn.i ii'e européenne ». Il a la forme d'une ici h» <jue la direction'a fait précéder de cette mention : i< On nous écrit de source tien informée : ». Résumons-le brièvement. 'L'auteur débute peu- une tentative d'intimidation. L'Allemagne et l'Autriche, selon 14 aussitôt terminée leur offensive sur le front oriental, jetteront toutes leurs forces 'disponibles sur le front occidental en vue d'obtenir une décision. Suit une glose assez obscure sur le sens de ce mot « décision ». ,11 ne faut pas attacher une trop grande «m-pirlanoe, d'après le National Zeitung, aux iiùfuiHioos et aux articles des journaux : Pair la presse aHemaade, la décision doit coiisistér dams la prise d'e Calais ; pour la presse! des Alliée, dans une poussée des Anglais et des Finançais jusqu'au Pdlin. De ,-tèls propos sont négligeables. « Seules les 1 dw'laratiiMis gouvernementales — cette » prose est textuelle — doivent être consi-» dérfes oomme présentant de l'intérêt, et » il résulte avec certitude, de ces dlécJara-» tions officielles qu'aujourd'hui aucun » gouvernement ne songe plus qu'il sera » possible die jeter l'adversaire par terre au .» point que celui-ci soit forcé de demander » grâce. » i Le Crooiemitaine diui début n'a pas tardé, ion le voit, à s'adoucir 1 Comme il n'est pas probable; que les gouvernements alliés aient choisi un journal de langue allemande, fût-il suisse, pour confi-• iMit et pour porté-parole, il est permis de eonchre qu-o la source «bien informée» 113 la National Zeilung est une source alle-. d. que c'est; 10 gouvernement aile-' lîîMtl qui fait déclarer par sa voix qu'il ■lonsidère comme « impossible de jeter ses ennemis par terre ». La National Zeilung, il est vrai,prétend s'appuyer sur de récentes déclarations de sir Edward Grey en même temps que Sur un discours, récent aussi', du chancelier die l'empire allemand, pour conclure que l'entente est déjà amorcée et. que l'es belligérants Bougent dléjii.-aux conditions de ta paix. Mais quelles sont ces déclarations du ministre't'es Affaires' étrangères britannique? et. qu'est-ce qui permet au journal suisse d'en déduire que l'Angleterre scxngie h la paix ? Notre .confrère a négligé de nous le dire. I,'interprétation, qu'il donne des-panades de sir Edward Grey est de la plus liante fantaisie. Manifestement, cette pré-,tendue invitation du ministre an-gjkids à la ipâi k est inventée de toutes pièces pour les 'besoins dé la cause... allemande. L'Angleterre l'ait en ce moment-ci un effort im-o::i.-e. .Tontes las'forces de la nation sont tautees vers ia guerre. Tout le momdte en ■Angleterre a la conviction que la conscrip-Jfewn? tardera pas à être établie, si le vo-«: niai liât ne dionne pas touit die suite les 600,000 hommes réclamés par lord Kitche-,m\ Sont-ce là- dtes signes de lassitude ou itle déronragement ? La National Zeitung sait oela aussi bien •'( ? n- ■■ Li'.s. Mais c'est de bonne gueroe, jouant :!e Jl-oi qu'elle joue, d'essayer de faire croire 'Hie le chance fier allemand n'a fait, en entrebâillant pour ainsi dire la porte & des méïpr.iafcions d®- paix, .qu© de répondre à l'invite du ministre' britannique. Fait curieux- : tandis qu'il se contente, en.ee qui coneerne le discours de sir Edward Grey, tî'une affirmation catégorique, mais tout & ti.ii. imprécise, le journal suisse donne du discours de M. von Bethmanin-Holiweç un résumé précis et une analyse détaillée. ■I! faut,, ici encore, le citer textuellement : « Par la.bOTTElrc- du chancelier de l'Empire, l'Allemagne a fait connaître assez clairement le tint qu'elle poursuit dans cette guerre ou ses conditions de paix. A l'Est, de grandes modifi-caHons sent projetées ; c'est ainsi qu'un royaume île Pologne indépendant doit être créé, mais on ■ne sait 'encore sous quelle forme. Pourtant, une conrUision unique s'impose si l'on considère les projets de grandes transformations dans l'Est : t'est que dons l'Ouest on ne poursuit pas d'an-•noxiùQS: Car il,est impossible que la politique ail-.'intùidê, même si on voulait lui attribuer la or. ■ grande -inh^biïefë,' soit si courte de vues qu'ell veuille solder par la paix future l'anneau de ses adversaires pour des temps éfer-âete. ...... " Vvec une orientation "de la politiaue alile-; .aride telle qu'elle résulte avec clarté des paro-'ys cîu chancelier: la question si importante pour 1 An déterre et ia France : le sort des parties Ç-:ûi;;hos dé la Belgique et de là France, est déterminé d'une manière qu'il importe de ne pas inlerpi,'ler faussement. 1/: principe de la poVti-tfiie i. Bplhmann. qui réside dans un affniblis-Knicnt rie lu Russie et dans une paix supnorln-We ilnnfi l'OuesL offre une grande conciliation ' ' '' du but de guerre envisagé par les puis-»n.*'.\s occidentiule-s. Ï1 est clair, évidemment. — ffonvern«ments de l'Bntente s'en rendent feii.,;nement m iei;xy cnrnnle cpie la presse. — ' cbApreVcr de l'Empire ne pouvait pas j;'. ;:i'i."rr farnviilement la restauration de la ' . <:'r' et la restitution des provinces francai-j-s. enT il va fh» soi que ces territoires, lors des Murs pourparlers en vue de la paix, joueront un Œ'ruirt rôle en tant que gages. » Copcïusion de la National Zeitung " Aujourd'hui. ,par conséquent-, les choses se t'iv^eutent de façon telle que les conditions de W.x allemande, d'une part, et les conditions' de Paix anglo-françaises, d'autre nart. ne sont i>as Jciieineiii éloignées les unes des autres qu'elles ïï'fn.! wre coTisiflèrées comme .inconciliables.Au "-«traire. On serait disposé à croire que. dès ''««uenant. les pourparlers seraient possibles 5ur cette base. » .11 ii'on est rien cependant. Du moins la 'f iitmal Zeitung, faisant un détour qui ne /"VSsijutrpàs n'habiMS, déclare' que ce .n'est pas Je ras. Pourquoi ? C'est que les Alliés ~r 1 «PW d'auigmeiTter retondue et ta ^.fitfiir tir leurs RBSes en forçant les Onrda-" ®n _pre.non't CnqslaTtl ir.uple. D'où ; la par! dp l'A'lemagne cl <• 1 \nli-irjio. '-'te. foi .. - r- <i cr îlf optotiûn et die s'assriiror la possession des Dardanelles et die Constantinople. Telle est la raison principale die la diversion balkanique actuellement tentée par Ici puissances du centre. Si elle réussit, l'Allemagne aura atteint im des buts qu'elle 6 poursuivis, puisqu'elle auira affaibli la Rug sie eai lui fermant définitivement les détroits. Mais ne croyez pas que l'Allemagne, après un tel triomphe, se montrera intraitable.« Cette solution » — nous citons toujours textuellement — « évite aussi une grand* » offensive dans l'ouest qui ne ferait qu'aug » meuter la haine entre t'Allemagne et les » puissances occidentales ; d'autre part, » elle ouvre en même temps La voie pour ui » commencement dé pourparlers »... Qui aurait jamais cru l'Allemagne pru dente et magnanime à oe point 1 Quoi l'Allemagne se soucierait de ne pas auig! mentor la haine des Beiges, des Français e dies Anglais h son égard ? Elle a partout taitt jusqu'à présent (put oe qu'il fallait pour cela. Un peu plus bas, la National Zeitung affirme formellement, / comme si elù était Çfficielleiment autorisée à le faire, que, même victorieuse dans les Balkans, i est douteux que l'Allemagne prenne contrt ses ennemis die l'ouest une offensive foudroyante. La magnanimité aliemianide, vu< .de Bàle, est vraiment infinie I « Si l'on tient compte, dit 1« même journal de la politique de Betiimann, — et la position di M. de Bethmann-Hollweg est inébranlable au tant que les humains peuvent en juger, — uni seule réponse peut être donnée à cette question dans ce moment critique, l'Allemagne fon preuve, à l'égard des puissances occidentales a une sage modération, qui ouvrira la voie à ce acoord qui, seul, peut délivrer le monde de li présente guerre. » Nous, les neutres, nous associons nos es poire avec cette dernière conclusion do la situa «on politique du monde. Car ce n'est que pa une pareille et sage modération de l'Al-iamjigne si Jvs événements confirment nos prévisions qu on obtiendra le fondement d'une paix oui comme le monde entier ta désire, et, telle rnn 1 Allemagne a désignée assez souvent comme t Dut de ses efforts, sera une paix durable. » On a envie de répondre : ainsi soit-ii or Dieu vous bénisse ! Mais ne nous dérobons point par le dé tour d une facile ironie au devoir d'admi rer ce couplet sur la modération de l'ÀÛe magne. L'Allemagne a déchaîné la guem pour asservir l'Europe et dominer le monde ses philosophes, ses écrivains militaires ses gouvernaiits et sa presse l'ont déclar* a l'enva avant la guerre et pendant les Kos «tes. C'est un artiole de foi pour toute U nation allernandie qùe l'Allemagne, uatioi prédestinée, nation âtuiè, de Dieu, a le de votr et _le droit d'imposer h l'univers s; domination et_ sa culture. Après quarante quatre ans d'une préparation méthodique aipres quinze mois d'efforts - sanglants et vains, après les défaites de la Marne, d< l'Aisne, de la Somme et de l'Yser, le gou vernement altemaind, persuadé qu'il lùi es impossible de vaincre ses ennemis et d< cacher plus longtemps la vérité à un peuplï affamé, fiait savoir à la Quiadiruple-Entente par l'intermédiaire "dse la presse neutre qu'il- est prêt à se montrer magnanime — Trfti-fons, di?t-ii, ou du moins commençons à causer ; l'em.giire allemand' se mon trera bon prince : pas" d'annexion à l'ouest à l'Est, la constitution d'unie Pologne indé pendante comibteraiit tous nos voeux... Tel est, u notre avis, le sens du messag< que la National Zeilung a été chargée d< oommu.Tiik^rer a/ax ennemis die l'Allemagne, Nous n'y voyons, quant à nous, qu'un signe die faiblesse et l'annonce d'une oo.t.a.stro-phc beaiucoutp plus prochaine qu'on ne le penst comrfflMiiénient. F. N. £a préméditation allemande L'i\ GÉNÉRAI, ALLEMAND UECONNATl QUE LE PLAN D'INVASION DE L.4 BELGIQUE ÉTAIT FIXÉ D'AVANCE. Le secrétaire d'Etat allemand' von Jagow dans une interview avec te représentant di i' « United Press » à Berlin, au sujet du dé barquornent anglo-français à . Salonique vient de prétexter une. fois de plus que l'Allemagne ne s'était décidée à violer la neu tralité belge qu'en présence de la menaa d'une marche en avant des Français à tra vers la Belgique, rnenaoe qui faisait de I« traversée de la Belgique une question de vi< ou de mort pour l'Allemagne Cette déclaration ne répond pas h la réa lité. Le premier dispositif de bataille de; troupes françaises, maintenant connu, e! aussi te. façon dont les opérations militaires se sont déroulées on août 1914, l'ont déjà suffisamment démontré. Mais il y a plus et mieux : dès le premiei mois de la guerre, un général allemand ojt aot.ivité de service, dans un article publié sous sa signa ture, et avec Faveu de la cen sure allemande, a enlevé tout fondement l l'assertion de M. von Jagow : n Le plan pour l'invasion en France, écrit-» il, était un plan arrêté par avance (vor » vornherein festgelegt) : il devait s'exécu-» ter dans le Nord, à travers la Belgique, » en contournant la puissante liane de forts » d'arrêts au moyen de laquelle l'ennom » avait protégé sa frontière contre l'Aile-» magne ot epri. pour être forcée, aurai! » coûté infiniment de sang. Le plan a réussi » dans toute son-étendue, comme la posi-» t.ion des diverses armées le fait bien voir > C'est-à-dire que, dans le cas de l'Alterna gne violant. la Belgique, il y a eu préméditation, ét que ce n'est, pas la nécessité rnai< seulement l'intérêt stratégique qui a dicte sa résolution. Cette déclaration a oaru sous la signature. : fr Spohii, général-ma.jor en activité d* service ». dans un article intitulé : « Ls situation à l'Ouest. », publié h Berlin, dans le journal : n Parole : Deutsche Krieger Zeitung », organe officiel de la Ligue militaire allemande : 38" année, n' 70, du 2 septembre 1914, p. 701. ' Après un tel aveu, fait par une telle autorité militaire. ;i une époque non suspecte, il semble difficile qu'un homme d'Etat allemand puisse persister à soutenir que l'Aile-"magne s'est seulement décidée à entrer er Belgique lorsqu'elle, eut la révélation d'une agression française imminente. Il restera peurtant. encore à M. von Jagow quelque chose à alléguer- : c'est riue l'Aile-magne, dont la pjrévovan^D n'est jamais en défaut, avait aussi prévti la future menace française. Mais cela' signifiera tout simplement que l'Allemagne avait si minutieusement préparé ia m'lotion de la noutratit/ belge (îu'elle avait mOuv ;» s soin d'en ism-r. le proteste. - La terreur allemande en Belflpe LES CRIMES CONTINUENT } Encore 34 condamnations à ntorl Les Allemands continuent à accumuler les crimes qui doivent punir les Belges de leur ; attachement à leur patrie. Le correspondant hollandais du n Daily Telegraph » donne à ce sujet des détails émouvants : : n C'est le règne de la terreur en Belgique. ' La nouvelle de plusieurs crimes abominables, comme l'exécution de la nurse Cavell, est déjà .publiée officiellement, mais il y a des raisons de croire qu'ils ne constituent ! qu'une partie des incidents avec lesquels s'écrit un nouveau et terrible chapitre de ' l'histoire des atrocités allemandes dans ce ; malheureux pays. A la suite des récentes [ victoires dos Alliés, une vague de panique ' insensée a submergé les Allemands de l'arriéré, depuis le gouverneur général von Bis-, sing jusqu'aux subalternes qui exercent s \eurs fonctions dans les petites villes et les ■ campagnes. Von Bissing lui-même a publié ; une longue proclamation dans laquelle il a : fait, de mystérieuses allusions aux tentati-1 ves faites par les Belges pour compromettre [ la sécurité des années allemandes et a me-t nacé des peines les plus sévères ceux qu'on prendrait en flagrant délit de contravention ■ aux règles spécialement établies. A la suite de cet ordre, il y a eu une série ' nombreuse d'arrestations aux quatre coins > du pays, intéressant plusieurs personnes ■ des plus hantes classes de la société. Les ; Allemands voyaient des espions partout. ; L'un de leurs ^ires forfaits fut que les nro- cès se passèrent à huis-clos ; dans plusieurs cas, on n'a rien appris du jugement ; dans 1 les autres cas, on se contenta d'annoncer que la sentence de mort avait été prononcée. ' La liste de ceux qui ont éte passés par les ' armes est déjà terrifiante, mais il est. cer-' tain que d'autres personnes très nombreu- • sas ont eu le même sort. A Bruges, par • exemple, on sait que cur» personnes ont été i fusillées très récemment : le gouverneur ! alhwoand s'est contenté d'annoncer leur ar-' restation. 1 Le ministre d'Espagne & Bruxelles a fait 1 tout son ^ossible pour sauver de la mort ' miss Cavell. U alla d'abord trouver, von Bis-1 sina. qui lui dit : cela ne relève pas de ma ' juridiction, cela relève entièrement de l'àu-- torité militaire. Alors, l'ambassadeur s'en fut, auprès de l'autorité militaire, mais sans ( succès. Il fût informé que'la condamnation à mort avait été prononcée et que rien ne ; pouvait empêcher l'exécution. > ! UNE l'IÎOCI.AM \T10\ DE VON BISSING La. nouvelle officielle de l'exécution de mîss Cavell a été dtonnée par la proclamation suivante, oubliée à Bruxelles : ; n Par jugement du tribunal militaire de campagne siégeant le 9 octobre, les personnes suivantes ont été condamnées pour crime de trahison de guerre, à savoir, pour avoir aidé des hommes à rejoindre les ar mées ennemies : i » 1. Philippe Bancq, architecte à Bruxelles r » 2. Louise Truliez, institutrice à Lille ; » 3. Edith Oavell, directrice de l'Institution médicale, à Bruxelles ; » 4. Louis Séverin, pharmacien à Bruxelles ; » 5. La comtesse Jeanne de Belleville, de Montignies. » Tous les cinq ont été condamnés à mort » Les personnes dont les noms suivent ont été condamnées à quinze années de prison : . Herman Caniau, ingénieur à Wasmes : Mme Ada Bodart, de Bruxelles ; Albert Libier, de Wasmes, et Georges Debeau, pharma-; cien à Pâturages. ' » I<a princesse Marie de Croy, de Belli-gnies, est condamnée à dix ans de prison » Dix-sent autres personnes ont. été eon-' damnées à des ^eines allant de deux à huit ' années de prison, et huit ont été acquit-1 tées. » Le document ajoute : 1 " Les jugements prononcés contre Bancq 1 et Cavell ont -déjà été exécutés. » Le pharmacien Louis Séverin, très connu i à Bruxelles, était le propriétaire d'une ; grande pharmacie située place Saint-Jean. LES DEMARCHES DU GOUVERNEMENT BELGE C'est.par l'intermédiaire du ministre d'Angleterre près du roi Albert que notre gouvernement fut averti de la condamnation à mort des personnes citées dans la proclamation de von Bissing. Mais déjà, hélas ! miss Cavell et M. Bancq avaient été exécutés.Immédiatement, le gouvernement décida de télégraphier à nos ministres au Vatican et à Maidrid, afin qu'ils sollicitassent l'intervention de Benoit XV et du roi Alphonse xm. Sur l'heure, celui-ci faisait avertir notre ministre qu'il avait télégraphié à Gui! laume II : M. Van den Heuvei recevait la même nouvelle de le. part du Pape. Guillaume II a répondu au Pape et à Alphonse XIII qu'il ordonnait une nouvelle enquête sur le cas de Mlle Truliez, de la comtesse de Belleville et de M. Séverin. Mlle la comtesse de Belleville, qui appartient à ta noblesse française, est la fille du comte de Belleville et de la comtesse, née Lesergeant d'Hendecourt, Apparentée ft oes dernières, la comtesse, qui avait son domicile à Maubeuae. passait, une bonne partie de l'année en Belgique. Elle s'y consacrait aux œuvres et. quand vint, la guerre, s'attacha tout naturellement à venir en aide à ses compatriotes restés en Belgique. Ce fut tout son crime,-comme celui d'ailleurs de miss Cavell, de Mlle Truliez, de MM. Séverin et. Banca 1 NOUVELLES HORREURS TRENTE-QUATRE CONDAMNÉS à MORT I Un télégramme de la Haye vient d'avertir le gouvernement que les' Allemands auraient prononcé, à Liège, trente-quatre nouvelles condamnations à mort contre des Belges ooupa.bles de s'être rendus utiles S leurs compatriotes malheureux ! L'intervention <!;: Pape, du roi Alphonse xrn et du président Wilson a oh'- solliciter pàV téléi rarn me. LE DÉVOUEMENT DE NOS BRAVES 1)0(1— Un oîfioier nous adresse quelques tnots de mise au point à propos du récit du combat de Sohaffen-lez-D'iest, publié dans notre numéro des 20-21 septembre ; L'auteur ""de ce récit, nous écrit-il, se trompe en disant qu'il .partit avec les Ire et 2e sections « commandées par le seul olf 'cr de la compagnie ». Ces deux sec-ti us étaion-t sous les ordres d'un jeune ser-grnt-, tout fraîchement sorti de l'Ecole des Cadets. Il se trompe encore quant il dit : « tes 3° et 4' sections nous prolongent vers la droite »."Ges deux sections, formant réserve, se tenaient à l'abri près de la gare de Sebaffeo ; elles n'intervinrent pas clans le combat Une section du 3® peloton était engagée, dès le début, à l'aile gaïuohc, vers la route dç fiiest L'aile droite était et resta découverte, malgré les plus vives instances du < hef du 1er .peloton, jusqu'au moment de -la retraite. •La résistance -opposée par cotte poignée de re nies, dirigées par un chef de peloton recrue lui-même, dura iprès de trois heu-i es, et le combat ne fut rompu que lorsque las Allemands menacèrent d'envelopper l'aiie droite. A oe moment, le volontaire Desonay reçut une baille dans la cuisse et s'affaissa. Le chef de peloton, tout en dirigeant avec calme la retraite de ses hommes, chargea le blessé sur ses épaules et le ramena a la gare I Le soir même, le jeune sous-oflrneier fut nommé adjudant pour sa belle conduite au feu. Mais ses chefs igp.orèrart toujours son beau geste de solidarité et de franche camaraderie. "■ -e- LA SITUATION MILITAIRE Jeudi 21 octobre, midi. Los Allemands nous ont imposé, sur notre front de Flandre et de France, la « guerre de siège »,etn s'enterrant dans leurs tranchées après la bataille de la Marne. était l'aveu de-leur défaite, et de. leur impuissance. Us tentent aujourd'hui d'imposer la même « guerre de siège n à l'armée ruisâe. C'est, sinon l'aveu de leur défaite, tùi moins l'aveu de leur impuissance à réduire les troupes du Tsar et à atteindre les objectifs stratégiques qu'ils s'étaient proposés. Rien n'est mieux fait pour nous fortifier dans la conviction de la victoire finale. Rien n'est mieux fiait aussi, pour nous faire savourer ce passage de la u Gazette Générale de l'Allemagne du Nord m du 13 octobre : n ...La résistance inlassable de nos troupes, malgré la supériorité numérique de l'adversaire (français), non seulement n'a pas faibli, mais s'est encore accrue en raison de la colère de ne pouvoir encore ptirter la lutte en rase campagne, d Ne dirait-on point que ce sont les Alliés vaincus mii se sont cachés sous terre ? Et comme s'il ne dépendait, point de l'armée tro-glodytiquie du kaiser de sortir de ses lanières .et d'accepter la bataille- La manœuvre est évidente : Il s'agit toujours pour 'a presse allemande de faire croire qu'il n'y a point eu de bataille de la Marne ou qu'en tons cas elle n'a point été gagnée par les Alliés et que oe sont eux qui, dans leur retraite, ont dressé des murailles de terre et de gabions. Nous doutons fort qu'au front de Russie et de Galicie, la même méthode de guerre réussisse. Li. ligne d'eau de la Dwina, que Riga.et Dwinsk flanquent aux extrémités, comme Nieuport et Dixmude flanquent. l'Yser, est toujours- en possession de l'armée du général Rousskv, bien que six corps allemands lui donnent l'assaut; d'autre part, l'armée du général Evert, on Lithua-nie, et l'armée du général Ivanof, en Vol-livnie et en Galicie, mettent tout en œuvre pour empêcher qu'une muraille de tranchées ne se dresse devant elles. Sur 1e Styr, notamment, les troupes moscovites ont passé de la rive droite sur la rive gauche et sont en offensive le long de la voie ferrée de Carnv à Kowel. Il est bien certain que rien ne serait plus fâcheux pour le succès de la grande entreprise tentée en Orient que de voir les fronts de France, de Russie et d'Italie tomber en léthargie; aussi les états-majors alliés naraissent-ils bien résolus à ne point laisser leurs canons et leurs soldats au re-rios. Au front d'Italie, vers Riva, dans te Trenttn. au nord du lac de Garde, et sur le Carso, aux portas de Goritz, du terrain a. été conquis; or, peu d'opérations auraient un plus immédiat et plus heureux retentissement sur les opérations du Danube qu'une poussée italienne vers l'Istric et la Cami oie. Si à cela devait se borner l'intervention de l'armée italienne au profit de la guerre d'Orient qu'encore aurait-il lieu de la considérer comme suffisante. Sur cette guerre d'Orient elle-même,nous n'avons toujours que des renseignements disparates et incomplets. Surprises par une terrible tempête de neige et de pluie, comme il s'en déchaîne souvent, à l'automne dtins toute la péninsule balkanique, les troupes austro-allemandes sont, dit-on, entravées dans leur marche. Au demeurant, il ne faudrait point s'étonner si l'étal-major allemand laissait aux Bulgares le plus lourd de la tâche : c'est dans leur manière. Selon les apparences de l'heure, les Bu] gares, avides de succès, paraissent commettre la plus grande faute stratégique qu'une Simée' puisse commettre ; ils dispersent "leurs efforts sur tonte la frontière. On les voit, on effet, an offensive sur six points du nord au sud : A Negotin, sur le bas Ti-mok, où ils ont été battus; à Zaïtchar et à Knia'shwatz, où ils semblent jusqu'ici contenus; à Vrania, sur la Monava, où ils ont atteint la voie ferrée; à Kotohana où une grande bataille se livre sur les hauteurs qui dominent le cours do la liregalnitza; enfin tout au sud, à Radovishte, sur là roule d'Ishtin, où ils se heurtent S une résistance tenaoe et où ils sont exposés à une alta.quie de flanc des forées franco-britanniques, venant de -Salonique. Cette faute, si l'événement la. confirmait cl- raceon!liait, "naurrait être payée fort. ''>nr Pau! Orokaert. LES FAITS DU JOUR La démission du ministre anglais Carson serait due à une complète divergence de vues entre lui et le Cabinet sur la politique orientale, u 3e sentais a-t-il déclaré, que ma présence serait une source de faiblesse dans le Cabinet. » Son successeur serait M.Smith. iivwwvwi Des télégrammes de Bucarest attachent une grande importance à une mission roumaine arrivée à Odessa, se rendant à Petro-grad et à Paris. (YWVWWWW Nos alliés accroissent sans cesse leur puissance militaire. Tandis que l'Italie ap-yHle sous les armes plusieurs catégories de soldats d'infanterie des classes 1882 et 1883 en même temps que les bersagliers de et les alpins de la classe 1884, le gouvernement canadien propose, aux applaudissements de la nation, la levée d'une nouvelle armée de 200,000 hommes pour l'Europe. A Londres, les conseils de guerre et les consultations entre ministres des pays alliés se suivent sans cesse. Dimanche soir, c'est M% Millerand nia débarquait en Angleterre, où. il est resté jusque mercredi matin; il a eu de nombreux entreliens avec les hommes d'Etat britanniques. irvwvww* La légation de Suisse h Berlin a été chargée cle protester énergiquemeiu contre la violation récente de la neutralité suisse par un aviateur allemand. La Suisse réclame la punition des aviateurs coupables et une indemnité pour les blessés et les dégâts matériels.On apprend qu'au moment où les aviateurs en question ietaient leurs huit bombes. un autre biplan allemand- survolait la région de Perrentruyl mais sans causer de dégâts. IWVVWWV» Pour millier l'effet des récentes révélations sur les massacres d'Arménie, et particulièrement de la publication du dossier de lord Bryce, dont nous avons donné la substance, l'ambassadeur d'Allemagne à Washington vient de faire publier une lettre dans laquelle il se borne à affirmer que, n d'après des rapports authentiques et officiels reçus à son ambassade, les Turcs n'ont commis aucwie atrocité ». Le comte Bern-storf n'ajoute il son affirmation aucune preuve et aucun argument. La lettre du comte Bernslorf élaM à peine publiée que des protestations et des réfuta-lions indignées parurent dani la presse américaine.■\\\\\\\\\} Le gouvernement suédois a émis un décret interdisant l'exportation des cuirs et peaux ne rentrant pas dans la pelleterie apprêtée ou demi apprêtée. Un autre arrêté interdit Vexporta lion de la monnaie de billon. '.wwww: Les journaux russes rapportent que le ministère des Finances a fixé les conditions d'un nouvel emprunt intérieur, 5 1/2 %, pour un milliard de roubles. La situation trouble de l'Allemagne UN GRAND JOURNAL SAXON DEMANDE LA DISSOLUTION DU REICHSTAG I . Le désir d'une paix prochaine manifesté de façon si ourieuse dans l'article de la n National Zeitung » signalé en tête de ce numéro doit travailler singulièrement les esprits de l'autre côté du Rhin. Voilà-t-il pas qu'un grand journal alle-ii and réclame la dissolution du Reidhstag. . on prévision de discussions sur la conclusion de la paix. Voici, en effet, ce que nous trouvions dans la « Kcelnischc Zeitung » du 16 oc tobre : n Doit-on dissoudre le Reichstag ? Comme^ on nous le télégraphie de Dresde, le a Vaterland », organe du parti conservateur saxon, se déclare partisan d'une dissolution du Reichstag, attendu que dans sa composition actuelle il n'est pas tel qu'il puisse participer aux discussions sur la conclusion de la paix. Lors de l'élection qui a formé le Reichstag actuel, l'état de guerre ne pojvalt être prévu ot cette élection a eu lieu au milieu do l'excitation générale. L'objection que des élections ne peuvent avoir lieu pendant que dure 1' « Union sacrée » (Btrrgfriedon) n'a pas grande valeur. Nulle part, on ne rencontre la conviction que la situation actuelle des partis soit la condition absolue d'une résistance victorieuse du pays. Lors des élections nouvelles, il faudrait discuter simplement les principes, sans se livrer à des attaques contre les personnes. Au surplus, les lois du temps de guerre donnent le moyen de surveiller les réunions politiques et de retirer la parole aux orateurs sans explications. » La n Kœlnisehe Zeitung » ajoute bien qu'il n'y a guère de chance que cette proposition trouve un accueil favorable, mais n'est-il pas significatif de voir l'organe officiel d un grand -parti saxon réclamer une mesure aussi inattendue que la dissolution du parlement impérial ? FauUl que la situation de l'Allemagne soH trouble -pour que surgissent de telles propositions ? Communiqué belge »0 itA—• — 19 octobre. L'artillerie ennemie n'a pas déployé beaucoup d'activité aujourd'hui. Faible bombardement de nos postes avancés el de la région de Caèslieerke, ainsi que des environs d'Oudecappelle. /Voire artillerie a riposté, aux batteries ■-d.es et rf'v/c . v<» des travailleurs au «udc. DERNIÉRS HEURE Communiqué officiel français Jeudi, 21 octobre, 15 heures. A la suite du bombardement, signalé liiei soir, A L'EST DE REIMS, sur le front dt liutt à neuf kilomètres qui s'étend entre It butte de Tir et Pnmay, les Allemands ont renouvelé l'attaque qui avait piteusement échoué la veille dans la même répion. Mal gré la violence du tir prépnraioire d'artillerie et la densité encore accrue des nappes de gaz suffocants, l'ennemi a essuyé un nouvel échec. A trois reprises, les assaii lants ont essayé d'e pénétrer dans nos positions. Déeimés par le feu de nos mitrailleuses cl les rafales de notre artillerie ils se sont finalement arrêtés devant nos réseaux de fil de fer et ils n'ont pu abordei sur aucun point nos premières lignes dt tranchées. Au cours de la nuit, nous avons également rejeté une attaque allemande contrt nos positions du bois de Givenchy, au Nori iEst de Souchez. EN LORRAINE, un coup de main lentt par l'ennemi sur nos postes d'écoute, d l'Est de Moncel, a complètement, échoué. Bien à signaler sur le reste du front. LES SUJETS BULGARES EN RUSSIE Petrograd, 21 octobre. — Tous las sujet! bulgares, aptes au service militaire, seront déportés de Petrograd dans la province d« Yaroslaw. Dans un délai de trois jours, les inaptes au service devront quitter la capitale. lia pourront résider où ils voudront, sauf danj les régions des hostilités. iioiîli'Iipsii" »0tc—— Nous avons 'cités ici beaucoup de fait« qui montrent, quie les efforts déployés par les Allemaeds pour diviser les Belgps ea > ressuscitant leurs anciennes querelles, restent \dins. T>,s Belges comprennent que 4fintérê>t de la patrie exige qu'ils ne fassent en aucune façon le jeu de l'ennemi. Raison de plus pour regretter que quelques-una d'entre eux, dont les fonctions accroissent la responsabilité, n'aient pas toujours un souci aussi complet cle l'intérêt national. Deux députés viennent d© se distinguer ô cet égard de façon fâcheuse. A Charleroi, M. le représentant Buissel s'est plaint, dans une lettre adressée an gouverneur général altlemand à Bruxelles^ ide ce que « depuis le commencement de l'oocupationi on dwninie le pas à la lansiufi flamande, dans les aivis de l'autorité, ca diépit de la disposition constitutionnelle qui a élevé le français au rang de langue officielle dians notre pays ». A peu- près au même moment, le- général von Bissing reçuit une autre lettre formulant une plainte juste opposée. Le député anversois Adelfons Hendericki liuj écrivait : « Depuis l'occupation, le français coritj-nue à t'emir la première place dans les avia de l'autorité, sans doute en application da soi-disant principe constitutionnel q.ui fait du français la langue, officielle du pays. » Et son argumentation se corse de cett« incroyable déclaration : .« Nous faisons de bonne volonté tout notre possible pour étudier la langue de nog frères wallons, mais la nécessité pour nos enfants d'apprendre en même temps aussi î'anigfjais et l'allemand nous fait hésiter & leur imposer le fardeau d'une autre langue qnii n'a aucune parenté avec le flamand. » Ce qu'on vient de lire est tout simplement énorme et il nous parait suffisant cle le reproduire pour en faire justice. Libre à M. Adelfons Henderickx de préférer, pour sa parenté aveç le flamand, la langue allemande à la langue de la moitié dés Belges. Gela ne nous ôtanine pas de la part du député d'Anvers dont nous avons eu à dèplo< reir plus d'une fois depuis le début de la guerre les incartades germanophiles. Mais nous sommes assurés'que les Fi-manda, eux, nia sont pas près de partager ses errements.Le Vaderland, qui parait au Havre, fart très justement la leçon du même coup h MiM. Buisset et I-Iendèrickx. Notre confrère déplore ces recours adressés à l'ennemi par d-eux députés belges : « Il est regrettable, dit-il, que la forma dans laquelle ces protestations. ont été ré-dSgées engendre la'qûerellle entre des hommes qui ont tant besoin d'aide mutuelle. Et surtout, çue la résolution dies Allemands de nous diviser semble réussir ! En face da pareiille protestation, te Flamand jette de mauvais regards, le Wallon s'emporte... et te Boche Sf réjouit t Et quand le Boche rit c'est pour <iue le Belge pleure. » Attention, mes amis. Ne courons pas S notre ctonte. Les Allemands ont mis ici des piègles et des trappes. Laissez-te mettre & son choix en français, en flamand ou en turc les affiches qui nous concernent. Maiai ne vous souciez pas de celte forme ! a Nous sentons bien oombi n il est. difficile pour les représentants de l'autorité die ternir la juste mesure dans leurs rapports avec l'envahisseur. Le souci des intérêts qui leur sont confiés nie leur donne pas toujours la possibilité d'y échapper complètement et nous avons unie grande admiration pour le tact qu'il y déploient. Mais nous pensons qu'il faut souhaiter qu'ils ne demandent pas la satisfaction de leurs susceptibilités... à l'ennemi. Car ils menacent ainsi de fournir les verges qui frapperont les Belges. » C'est très juste. Bet Vaderland regrette aiussi que le Vrij Bel.gie, en signalant la manifestation intempestive de M. Buisset, la preninte au tragique et semble croire qu'elle reflète l'état d'esprit des Wallons. Pas plus que M. Henderickx, M. Buisset n'engage ses compatriotes, car tontes les nouvelles qiui arrivent du. pays s'accordent à prouver qme Flamands et Wallons y sont ( d'accord pour ' refuser aux Allemands |S 1 joie de les voir se diviser entre eux.',

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes