Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 05 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x921c1vr31/
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DIMANCHE 5 JUILLET 1914 L'UNION PANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N° I86 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. ...... fr. 9.00 Six mois .•••••* 4.00 Trois mois 2JB Gr.-Duché de Luxemb. 20.00 Union postal®. . . • • • 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition ¥¥¥ (6 li.soir) Edition -Jjt-Jjt (10 h. soir) Edition (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0.49 Réclames (3* page), la ligne. 1.50 Faits divers corps . . » 4.00 Faits divers fin. . . » S.Qp Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies .... » 2.00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 354G et 3S8Q Instant-are oznnia in Ghristt Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITI ON *¥* Encore des pierres dans le jardin du S. ! pur et simple »o« » En France, des radicaux et des réj blicains réclament le vote plural Nous avons reproduit, Vautre jour, un tiele publié par M. Adolphe^ Carnot dans k Temps », à propos du vote familial. Son . teur se faisait l'interprète des reproches q de toutes parts, adressent au S. U. pur simple les patients qui en ont fait l'ex rience. Il relevait contre lui trois griefs pi cipaux : manque de lumières de beaucc d'électeurs, pression administrative exeri sur eux, enfin usurpation de qualité, car suffrage universel dont souffre la France que nos démagogues voudraient impor chez nous n'est pas universel du tout. La « République Française », organe ré] blicain modéré, et la « France », feuille ra cale, ont médité l'article de M. Adolphe C pot. Nous regrettons de faire de la peint nos champions du S. U., mais les considé bions publiées par ces deux journaux — < ne sont pas des nôtres — sont trop intér santés pour- que nous les passions sous lence. « Sans apporter des arguments et des © clusions bien neuves sur cette grosse qu tion, écrit la « République Française », l'éti du président de l'cAlliance démocratique» résume avec une grande netteté, et permet constater les progrès que le principe du « v plural » ou « familial » a faits dans l'opin: depuis quelque temps ». « On fera sans doute au vote familial, d< certains milieux, les mêmes objections qu'à R. P. On le dira contraire à l'égalité, ai démocratique, destructif du suffrage univers Ce sont autant de sophismes insoutenables. Comme l'a fort bien exposé la « Ligue < familles nombreuses », le principe du vote fai liai est, beaucoup plus que le privilège cl toral des mâles majeurs, conforme aux id< démocratiques, à la thèse de la souverain nationale, aux articles essentiels de la « Déc ration des Droits de l'Homme et du Citoyei de 1791. C'est la pratique actuelle qui est :omplète, arriérée et illogique, et qui demar à être amendée dans le sens d'une représen tion vraiment universelle de toutes les uni humaines et de tous les intérêts individu dont la nation est formée ». « Pratique incomplète, arriérée et illo lue », voilà le jugement porté sur le S. Dar un journal républicain qui constate a\ iympathie les progrès que le principe du vc îlural a faits dans l'opinion *•* De son côté, M. Louis Martin, sénateur Par, défend, dans la « France », le vote far ial contre le pur et simple. Il reprend à s :ompte l'opinion de Laboulaye, un des pèi le la Constitution de 1875, suivant laquelle 3. U. pur et simple « est un système arisl :ratique ». Il faut remarquer que ces adversaires < U. sont les coreligionnaires de nos lit aux et de nos socialistes et qu'ils ont s eux ci l'avantage de savoir de quoi ils pe ent. Ce ne sont même pas des désabusés, c Is appartiennent aux partis qui profitent a grande injustice du S. U. Ce sont des o ervateurs et ils portent sur l'état de le iays ravagé par le pur et simple un jugeme uquel il est impossible qu'un esprit jus l'acquiesce point. Le vote familial est-il la vraie formule < roit électoral 1 C'est ce qu'il ne nous impor uère de rechercher. L'intéressant est de d ager des avis autorisés que nous avons su essivement rapportés, la condamnation < rineipe du S. U. pur et simple qui en e essence même et la substitution à ce pri ipe de la règle du vote plural. Le bon sens belge est allé au vote plur ans s'attarder aux « pratiques arriérées, i omplètes et illogiques ». C'est se payer d' ision que de le croire disposé à retourner < rrière, dans la direction du S. U. pur impie. seaaaasiDHaBE3BBBBa2itaea an as «a «a si lisez -mm LES °etites Annonces zzzz ZZZZZZZZ Économique llll bM XXe SIÈCLE m JOURNAL DE BRDXELLE , PETIT BELGE 11 S i Elles sont toujours inléressauli ■—»o«—- Quatre Lignes CEniEBES ! EB BS BD BU II IIS SB ES IB Bl DB BB IR El C e temps p'il lait... et celui qu'il fer; La situation s'est profondément modifiée d< uis hier. Trois dépressions peu profonde étendent aujourd'hui sur la Provence, l'Itali : le centre de la Méditerranée (Nice 758 mm. jr le sud-est de la mer du Nord, le Dam ark, l'Allemagne du Nord et le nord de l'en ire d'Autriche (Brcslau et Keitura 758 mm.) < jï l'Océan à l'ouest de l'Islande. La^ pression est supérieure à 765 mm. su Océan au nord des îles Britanniques, sur 1 iajeure partie de la Suède et le no^d-ouest d . Russie et sur le sud. de l'Angleterre, 1 rance, à l'exception du nord-est et du sud-es î la péninsule hispanique. Le baromètre descend sur l'Irlande et l'oues ï la Grande-Bretagne, monte sur la mer d ord, nos contrées, l'ouest de l'Allemagne i mord de la France, et varie peu sur le rest ï l'Europe. Le vent est modéré d'entre sud-ouest et norc îest sur notre pays, où la température es •mprise entre 11° et 16°. Prévisions : Vent sud ftible; orageux. .v BULLETIN POLITIQUE Déjà on envisage dans les chancelleries européennes les mesures que comporterai Vabdication du Prince de Wied, dont le situation devient de phis en plus intenable, (Vaprès une dépêche officieuse de la « Gazette de Cologne », si le premier m'bret devait quitter définitivement le sol albanaisy la commission internationale serait provisoirement chargée de la direction des affaires , et ses fonctions dureraient jusqu'à ce que VEurope fût tombée d'accord soit sur le choix d'un autre souverain,soit sur toute autre combinaison. D'après l'organe alle-mandy les conversations des puissances sont restées assez vagues et traduisent Vembarras de l'Europe, en prësenct de la situation qui devient de plus en plus périlleuse. De Durazzo, on annonce que la princesse d'Albanie et ses enfants sont partis pour Bucharest. On assure que les Malis-sores seraient prêts à faire défection. — Le Parlement portugais a clos sa ses* rion ordinaire, mais il sera convoqué en session extraordinaire le 15 juillet pour la discussion de la loi électorale, les élections générales législatives auront lieu le 27 septembre ou Le 4 octobre. LES NOUVELLES Le roi Albert il Berne. Le «Journal de Genève» donne, sur la visite que le roi Albert doit faire, mardi, à Berne, les détails que voici : « Le roi des Belges arrivera par le train.de 10 heures, à Berne. Le wagon royal s'arrêtera sur le premier quai, vis-à-vis de la sortie, entre le restaurant de la gare et le bâtiment de l'administration.'Le Roi sera reçu par le ministre de Belgique, avec tout le personnel de la 'légation, et par MM. Burckhardt et Dinichert, secrétaire et secrétaire-adjoint au département politique. •Le Roi et sa suite se rendront immédiatement en voiture au Palais fédéral, où aura lieu 'a réception par le Conseil fédéral, dans la salle des audiences. Le Roi visitera ensuite rapide ment le bâtiment du Parlement, puis, à 11 heir-res, il se rendra, en passant par le pont du Grenier, à la légation de Belgique, où le Conseil fédéral lui rendra sa visite. Le déjeuner à Bellevue-Palace aura lieu à midi précis. Il comptera environ trente couverts. Outre le»s membres de ta légation de Belgique, seules y prendront part les personnalités suisses. Après le déjeuner, le souverain se rendra à l'Exposition, qu'il visitera jusque vers 5 heures. L'heure du déoart n est pas encore définitivement n.vd. La visite aura lieu sans grand appareil mili taire. On ne prévoit pas non plus de mesures spéciales pour la fermeture de la gare. En ce qui concerne le service de la presse, deux représentants seulement seront admis sur le quai de la gare, à l'arrivée du Roi. et dans les pavillons qui seront visités par le souverain ». Au cabinet du ministre de la Guerre Le capitaine d'artillerie H ans quitte, à sa demande, le cabinet militaire de M. de Bro-queville. Il sera attaché désormais aux secteurs de la défense de la position fortifiée d'Anvers et sera détaché à l'école d'artillerie de Brasschaet, où il prend les fonctions de professeur à la section d'artillerie de forteresse.Succès littéraires La revue « La Femme belge » vient de voir, la même semaine, d'éminentes distinctions accordées à trois de ses collaborateurs : la comtesse Marie de Villermont a obtenu le second prix Montyon pour son ouvrage en deux volumes : « L'infante Isabelle, gouvernante des Pays-Bas ». Mlle Maria Èiermé a reçu de S. A. R. le prince de Hohenzollern la médaille d'or Bene Merenti pour son livre sur la Comtesse de Flandre ; et M. René Preslefont a obtenu un prix de poésie au concours de littérature spiritualiste pour un volume en vers : « La Grand'Route ». A la légation d'Italie On télégraphie de Rome que le marquis Ca-rignani est nommé ministre d'Italie à Bruxelles.O Le cortège de Bruxelles-Maritime On sait que les fêtes de l'inauguration des Installations maritimes de Bruxelles auront lieu au mois de septembre prochain. Un des principaux numéros du programme sera un grand cortège historique embrassant toute la période du xi° siècle à nos jours et où des chars et des groupes ,dans le style et le costume de l'époque, figureront, pour les glori* fier, les événements et les travaux marquant-une date dans la vie maritime de Bruxelles. Pour ce cortège, qui sortira les dimanche 20 et lundi 28 septembre, sauf contre... temps 'car le temps ((contraire» est surtout à redouter), des soms tout particuliers seront apportés S l'organisation de la partie musicale. Des thèmes mélodiques anciens, orchestrés à la manière du temps, seront interprétés par des serpents, des ophicléïdes, des trompes et des «bazuinen»: puis des flûtes iraversières et octavines, des fifres, des pipeaux, des chalumeaux; enfin, des instru-nents à cordes totaleme/it disparus. Jrsulines, Lacken. Ecole normale et cours prép. Vilvorde, vlsiteî CiidcnhuTs, rue neuve. -^«-0 l\ou\ elles diverses ANGLETERRE — La Conférence du diamant est parvenue t une entente en vertu de laquelle les producteurs représentés à la conférence ont dé idé la vente de 'a production par -l'entre-nise d'une agence commune. Cet accord [oit, dit-on, empêdher dorénavant toute con-urrence déloyale et augmenter en même emps la stabilité de l'industrie du diamant, ies détails de l'accord sont encore inconnus, ls formeront le sujet des futures délibéra-ions.CHINE — On annonce que très prochainement des >ostes de télégraphie sans fil seront créés Pékin, Tchéfou, Changliaï, Canton, au Jhen&i, au Yunnan, au Sétc-houen, à Dinoua :t à Tolenter. REPUBLIQUE ARGENTINE — Le Sénat a voté, avec des modifica-ions, le projet d'emprunt do 80 millions de liastres or, destiné aux travaux de salubrité, et autorisant l'émission rlns titres. La farce continue... ■—>o« La seule revision que demandent les libéraux, c'est la revision de ia géographie électorale. Depuis les élections, les libéraux cherchent, avec une prudence de serpent, la bonne solution, la solution qui leur permettra de sauver le pays en le tirant de la « situation révolutionnaire » découverte par l'« Etoile belge ». Désireux de ne point se compromettre, sénateurs et députés libéraux ont voté mercredi un ordre du jour affreusement vague. Mais l'a Etoile belge » —nous l'avons déjà dit -a donné le jour à une solution plus précise, mais dont l'extraordinaire naïveté arracherait un sourire à un croquemort qu'on mènerait pendre. — 'Pas de revision ! Pas de dissolution ! recommande l'« Etoile ». Modifions simplement la loi électorale. Modifions simplement K: groupement des arrondissements, la répartition des sièges... Nous avons signalé l'étonnant argument à l'abri duquel notre confrère haranguait le public. Inutile d'y revenir. Constatons seulement que la presse libérale, ayant jugé à sa valeur l'ordre du jour de ses : députés et sénateurs, se jette sur la solution , de l'« Etoile » comme la misère sur le pauvre monde. La «Gazette de lOharleroi» a donné l'exem pie. L'« Indépendance », à son tour, se préci- ; pite. o On n'a jamais contesté, ccrit-elle dans son i numéro de samedi, que nous sachions, que le parti catholique dispose encore à la Chambre d'une majorité légale et, dès lors, on ne peut loi contester le droit strict de gouverner ». (Ca. c'est gentil N. D. L. R.). « C'est pourquoi le parti libéral ne demande nullement la dissolution immédiate — ce qui, au point^ de vue du principe en cause, sciait sans intérêt, puisque les nouvelles élections se feraient encore sur les bases du système cler-toral reconnu défectueux — mais la revision, la réforme, de la loi électorale. Ce que de mande le parti libéral, c'est qu'en présence des résultats acquis on aborde nettement et de bonne foi le problème de la révision, que cette question soit posée dans toute son ampleur et qu'on s'efforce de lui donner une solution loyale ». Voilà donc la doctrine' actuelle du parti li béral en train de prendre corps. C'est un succès pour l'« Etoile belge ». Tandis que, dans son parti, tout le monde hurlait : « Revision ! » à pleins poumons, elle se décida, il y a environ trois semaines, à mettre ses amis en garde contre une précipitation excessive. Ça n'avait l'air de rien, mais le « Peuple » comprit du premier coup et renifla. Chez nous, on comprit aussi et l'on ' réprima un sourire sardonique. Aujourd'hui l'« Etoile » a terminé sa courbe et ses compères, légèrement refroidis, accourent la , joindre. La conclusion est claire : les libéraux ne veulent pas de la révision ni de la dissolution en vue de la revision. Depuis quelque temps, surtout depuis les dernières élections, ils s'efforcent de quitter la voie dangereuse dans laquelle ils s'étaient engagés il y a deux ans. Les voici en train de substituer à la revision, qu'ils réclamaient au nom de principes émouvants, une réforme de géographie et d'arithmétique par laquelle ils esperent renforcer leurs effectifs au détriment des nôtres. Ils appellent cela « poser la question dans toute son ampleur ». Comme stratégie, c'est rudimentaire. Quand on s'en va t'en guerre, il n'est pas toujours adroit de prendre, a priori, ses adversaires, ni même ses alliés, pour des imbéciles. ^4. 3M" otre Golonle —»o«— AU CONSEIL COLONIAL Le conseil, réuni samedi sous la présidence de M. 'Rienkin, a consacré toute sa séance à l'examen du rapport rédigé par M. Dubois sur le projet de décret relatif à l'impôt indigène. Après de multiples observations ce rapport a été approuvé à l'unanimité des membres, moins une abstention. Le conseil a renvoyé à huitaine l'examen de l'avant-projet proposé par une commission spéciale sur les modifications à apporter au décret de 1910 sur la législation des mines. Le régicide efface, anx yem du < Peuple » et des so cialistes, ie patriotisme!.. • »(>&►&)* Le « Peuple » a trouvé quelqu'un qui par tage son respect pour les assassins de Sara jevo. C'est — évidemment — un socialiste le citoyen Marcel Sembat. Et le « Peuple j est tout fier de marcher bras dessus, bras dessous avec lui. Le citoyen Marcel Sembat dans un article intitulé «Crime de patriotes », compare les assassins de l'archiduc François-Ferdinand el de sa femme aux francs-tireurs de 1870. « Ce ne sont, écrit-il, ni des malfaiteurs de droit commun, ini même des criminels politiques, mais des patriotes exaspérés. » Le « Peuple » tire grande vanité de cette opinion qui, dit-il, confirme ce qu'il a écrit. Le « Peuple » aggrave son cas. Pour lui, comme, du reste, pour tous les purs de son parti, rien n'est plus haïssable que le patriotisme. Il le raille et s'en indigne chaque jour. U s'efforce de détourner les soldats de leurs devoirs envers la patrie. Le but avoué du socialisme est l'internationale, c'est-à-dire la destruction de toute patrie. C'est pourquoi le patriotisme est, pour le « Peuple » et ses pareils, un objet d'aversion et de mépris. Mais voici que les « patriotes » bosniaques ont assassiné l'héritier de la couronne d'un grand empire. Du coup le « Peuple » oublie sa haine du patriotisme. Son respect pour les régicides prime tout. Il pardonne aux assassins leur «patriotisme», en considération de la grande action accomplie par leurs soins. Le « Peuple » ne pouvait mieux démontrer qu'à ses yeux tout doit disparaître devant l'acte méritoire par excellence : l'assassinat d'un souverain. Chronique anversoise »o«—- ANVERS AURA-T-IL UNE EXPOSITION EN 1920 ? Oui, très probablement, mais il semble bien que ce ne sera pas une exposition universelle. Cela ne veut pas dire que Liège en aura une, car on paraît s'être convaincu dans les milieux gouvernementaux qu'il est temps de ne plus abuser .comme on l'a fait jusqu'ici des expositions universelles. Liège 1905, Bruxelles 1910, Gand 1913, trois expositions universelles en huit ans, c'est trop, beaucoup trop et le succès s'en est ressenti. Aussi prête-t-on à M. de Broqueville l'intention de réserver tout l'effort-du gouvernement pour assurer le succès d'une exposition à organiser à Bruxelles en 1930 à l'occasioai du centenaire de notre indépendance. Cependant, l'écluse du Kruisschans et le bassin-canal devant être achevés en 1919, on pourrait organiser à Anvers en 1920 de grandes fçtes dont le principal numéro serait une exposition maritime internationale. Le collège éche-vinal a fait savoir qu'il est prêt à patronner cette exposition. LES TRAVAUX MARITIMES Le comité de la Fédération maritime d'Anvers, réuni vendredi sous la présidence de M. Jules Willemse, vice-président, a applaudi à l'heureuse issue des négociations entre le gouvernement et la ville d'Anvers pour la reprise des nouvelles installations maritimes dans le polder d'Eekeren et leyr extension future. NOS DÉPUTES M. Frans Van Cauwelaert, député catholique d'Anvers, a été sollicité de do-nner devant les étudiants de l'université d'Amsterdam,une conférence contradictoire, qui aura lieu en octobre prochain : La tribune qui est offerte à M. Van Cauwelaert par l'Université d'Amsterdam est périodiquement occupée par des parlementaires ou par des professeurs de tous les pays qui viemnent librement y exprimer leurs idées sur les sujets les plus divers. Les deux derniers orateurs qui ont parlé à Amsterdam sont M. Bernstein et le citoyen Troelstra, le chef du parti socialiste hollandais.LES CATHOLIQUES ANVERSOIS ET L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR | A ce moment où la fièvre des examens recommence à sévir un peu partout, il est intéressant de noter les résultats obtenus par les efforts des catholiques anversois en faveur de l'enéeignement supérieur pour jeunes filles. Les cou&s de préparation universitaire donnés à l'Institut supérieur de la rue de Bom^ remportent des succès de plus en plus marqués qui montrent que l'élite intellectuelle des catholi- , ques anversois ne veut rester étrangère à au- ' cun progrès. C'est une excellente réponse par le fait aux déclamations de nos petits politi-1 :iens anticléricaux. Nos Monuments La nouvelle église Saint-Martin à Arlon Une vue extérieure du nouveau monument C'est aujourd'hui que S. G. Mgr Heylen consacre la nouvelle église Saiiu-Mat-tin à Arlon. On lira avec intérêt l'article que nous consacrons en tête de notre quatrième page à la description de ce magnifique mosunnent. LES ^ Œuvres catholiques à Paris — »<>« Le Cercle du Luxembourg (De notre correspondant) Paris, le 3 juillet 1914. On a beaucoup disserté., depuis deux ou trois ans, sur l'état d'esprit des générations qui montent, et notamment de la jeunesse des écoles. Mais personne n'a songé à étudier les œuvres des catholiques qui, depuis un siècle, entretiennent le feu sacré dans cette populat'on tumultueuse du quartier Latin. Certes, Paris n'est pas toute la France, mais son université groupe, dans ses différentes facultés ou écoles spéciales, le chiffre énorme de 14,000 étudiants. Elle distribue généreusement la science, mais c'est tout. Elle se préoccupe moins que n'importa ciuèlle université de province ou de l'étranger de ce qui se passe au dehors. On peut dire qu'elle n'exerce aucune sorte de surveillance sur cette armée de jeunes gens dont la majorité ont de 17 à 20 ans et passent sans transition de l'excessive discipline du collège ou du lycée à la liberté sans contrôle du Boul-Mich'..Pourquoi ai-je songé à consacrer une correspondance aux œuvres catholiques du quartier Latin? Est-ce parce que celui-ci perd, pour les trois mois de vacances, ses hôtes turbulents ? Non, c'est tout simplement parce que mon vénérable ami le chanoine'Fonssa-grives vient de m'envoyer les bonnes feuilles d'une brochure qu'il consacre à ces œuvres. Et qui donc était plus qualifié que l'aumônier du Cercle du Luxembourg pour en parler? N'est-ce pas ce cercle qui en a été le devancier, l'exemplaire achevé, la parfaite synthèse, et souvent l'inspirateur? Le fondateur du Cercle, c'est Ozanam, qui y amène la pléiade de jeunes gens qu'il avait su grouper autour de lui. M. Beluze, plus tard, relèvera et perfectionnera l'œuvre à moitié tombée. On y rencontre le comte de Montalembert et le comte de Falloux, le ba-j ron Cauchy, Léon Cornudet, Augustin Co-, chin, Ambroise Rendu, d'Arnouville, de Da-! mas. On y entend la grande voix du Père i Lacordaire et celle non moins éloquente du I Père de Ravignan. La révolution de 1848 amène la dispersion ; 1 mais les plus jeunes, les plus actifs, les étu-i diants restent groupés. On les voit dans j toutes les manifestations qui s'offrent aux étudiants catholiques : « Un jour,écrit l'abbé Fonssagrives.ils acclamaient Montalembert au lendemain de son discours sur le « Sunderbund •»; un autre jour ils assistaient le Père Lacordaire au club de la Sor-bonne et ]e reconduisaient en triomphe jusqu'à son humble cellule de l'Ecole des Carmes; ils applaudissaient encore Berryer haranguant O'Connell, ou soutenaient avec Augustin Co-chin la candidature de Boulay de la Meurthe contre Edgar Quinet. Le plus souvent ils se réunissaient rue de Pontoise, dans les antiques locaux édifiés au xviic siècle par le Père Bour-doise, qui abritaient alors la Conférence de St-Vincent de Paul de Saint-Nicolas du Chardon-net, au Patronage des apprentis de cette paroisse encore et à l'Ecole populaire du soir qu'ils venaient d'y fonder, dans laquelle M. Beluze enseignait lia grammaire, Henri Per-reyve le catéchisme, un polytechnicien les mathématiques. « Nous ne cessions, m'écrivait naguère un des rares survivants de cette phalange, de parler de notre cher Cercle de la rue de Gre nelle, de nos espérances de le voir renaître pour le plus grand bien de nos camarades étudiants. Louis de Baudicour, notre aîné, et Beluze, 1e doux entêté, attendaient comme nous avec impatience le moment où ils pourraient réaliser nos projets ». C'est en 1850 que le Cercle s'installa auprès du Luxembourg, dont il prit le nom. Autour de Beluze, Cauchy, Louis et Théodule de Baudicour, il n'y avait plus qu'une quarantaine d'étudiants. En quelques mois, ils étaient des centaines. La devise du Cercle, qui lui a été donnée par Ozanam, est « Labor et Fides », Travail et Foi. L'œuvre appliqua aussitôt sa devise : à côté de la Conférence d'exercice à la parole publique,dite Conférence Ozanam,dirigée par l'abbé Lavigerie, nous trouvons, dès la première année, pour faciliter le travail en commun, des conférences de toutes matières : Droit, médecine, sciences, lettres, philosophie. M. Beluze pouvait dire à tout étudiant : « Voici des salons ouverts de 8 heures du matin à 11 heures du soir; voilà des biillards, des journaux .et des (livres, des salles de lecture, de travail et de conversation, des conférences de droit, de littérature, de philosophie, de < sciences et de médecine; venez avec nous librement, spontanément, soyez des nôtres». Les mu- . siciens joueront et chanteront, les poètes liront des vers, les artistes dramatiques repré- i senteront des comédies ou des charades, et tout i le monde d'applaudir avec une indulgence fra- « terneMe. Puis de temps en temps nous rece- i vrons la visite de quelque personnage illustre i par son rang, par sa piété, par sa science, par ses voyages, et nous resterons tout un soir attachés au charme de sa parole et à l'intérêt de i ses récits. Enfin, pour rappeler d'une façon plus complète les soirées de .la famille, nous i romprons ensemble le gâteau de l'amitié, et i nous tremperons nos -lèvres dans le thé tradi- : tionnel ». < Mais rien ne vaut, pour un étudiant qui ] veut devenir un vrai chrétien, la pratique des , œuvres, la participation à la vie active d'apostolat. Non seulement,deux conférences i de Saint-Vincent-de-Paul fonctionnent dans ( le Cercle, mais celui-ci fournit ses meilleures ] recrues aux conférenciers des quartiers populaires, ses membres les plus dévoués aux l patronages d'apprentis, aux conférences populaires, aux cours du soir, aux secrétariats j du peuple. En 1852, neuf jeunes gens, dont six étaient ( membres du Cercle, tous anciens élèves du { Collège de Brugelette, se présentaient au nouveau collège des Jésuites de Vaugirard s pour saluer un de leurs anciens maîtres, le Père Jean Gagarin, et lui demander de vouloir bien diriger la congrégation qu'ils avaient résolu d'établir entre eux. M. Be- j luze fut le premier à se réjouir de ce centre c de piété, qui fut bientôt (/>nnu sous le nom j de Congrégation de la rue de Sèvres, et d'où sont sorties d'abord, au moment des luttes ^ entre les libéraux et les ultramontains, la 1 Conférence Olivaint, calquée sur le modèle t de la Conférence Ozanam ; plus tard, la Con- i férence Laënnec, qui emprunta à nçtre con- « férence de médecine Lebaudy, aujourd'hui Conférence Fonssagrives, son programme ; 1 plus tard encore, l'Association catholique de j la Jeunesse française. *** 1 Tel M. Beluze avait conçu le Cercle du < Luxembourg, tel il existe encore. U s'est en- 1 richi, depuis 1888, d'une œuvre spéciale po les lycéens internes qui a été imitée à Nant et à Bordeaux et qui deviendra bientôt centre d'une vaste association entre tous 1 lycéens catholiques français. Le Cercle n'a jamais cessé d'être une véi table pépinière d'hommes d'œuvres, de pr fesseurs de l'Université chrétiens, d'officié sans peur et sans reproche. Ses réunioi amicales, ses banquets, ses concerts, ses m; tinées, ses soirées, témoignent de la v intime des membres.^ Ses conférences arti tiques et littéraires réunissent un public qu au point de vue dynamique comme au poir de vue numérique, ne le cède en rien au pi blic des conférences de' la Sorbonne, de 1 Société de Géographie, des Annales, d Foyer et de la rue Chateaubriand. A M. Beluze, sucédèrent, comme prés dents, MM. Gabriel Dufaure, Bartihelem Terrât, Félix Sangnier, père de M. Mai San^nier, et enfin le très aimable et si d( voué duc de la Roche-Guyon.L'abbé Fonssc grives, fils de l'illustre professeur de méd< cine, en est l'aumônier depuis plus d'u quart de siècle. U y a consacré sa science, s fortune, sa vie tout entière. A. Viroy. < Après la tragédk de Sarajevo 1Ç>( Un service funèbre à Bruxelles ■Service très solennel, samedi matin, i 11 heures, en l'église Saint-Jacques-sur-Cou denberg. La légation impériale d'Autriche Hongrie faisait célébrer une messe d. «Requiem » pour le repos de l'âme de l'archi duc François-Ferdinand et de la duchesse d< Hohenberg, les victimes de l'odieux attenta de Sarajevo. Dans l'église, décorée de hauts voiles fu nebres, une assistance choisie peuple les dif férentes nefs. Près du chœur,*le catafalqui enorme,entoure d'une triple herse de cierges élève très haut parmi les lumières ses drape ries sombres sur lesquelles tombent lei voiles noirs du dôme. ^Dans le dhœur brillamment éclairé, or n aperçoit que des uniformes chamarrés, dei tenues d'apparat barrées de sautoirs écla tants. Les représentants du Roi : le général De ruette et le commandant Doutrepont, sont 1£ au premier rang, ainsi que Si. Em .le cardina Mercier, archevêque de Malines. Tout le corps diplomatique est réuni ai grand complet. Les chefs de mission sonl reçus par le ministre d;Autriche-H onurie el la comtesse Clary, en grand deuil. On remarque qu'ils portent tous le brassard de crêpe. Les ministres à portefeuille, entourant M. de Broqueville, prennent place à droite de l'autel avec les hauts dignitaires du Palais.Dans une des stalles de gauche, se tiennenl l'archevêque d'Héliopolis, le prince de Ligne et le duc d'Ûrsel. Dans la grande nef on note encore la présence de nombreuses personnalités : le baron van der EJst, le baron Capelle, le générai Leclercq, M. de Gaiffier, M. Max, bourgmestre de Bruxelles ; MM. Devolder et de Sadeleer, Lambotte, Arendt, etc., etc. C'est S. Exc. Mgr Tacci Porcclli, nonce du Pape, qui officie, assisté de MM. Quirini, curé de la paroisse, Hoebancx et Van Reeth! La maîtrise exécute la messe de «Requiem>: en plain-chant. Après la cérémonie, très impressionnante, le nonce apostolique a récité les absoutes. LA CEREMONIE FUNEBRE A LA « HOFBURC » La cérémonie de vendredi après-midi a été d une grandeur impressionnante. La foule remplissait les rues aboutissant à la Hofburg. La plupart des magasins dont les portes étaient drapées de tentures noires, étaient fermés. Les troupes formaient la haie pour assurer le libre passage des équipages se rendant à la Hofburg. Les archiducs et les archiduchesses étaient salués silencieusement par la foule. L'intérieur de la chapelle de la Hofburg était tout drapé de noir avec, de loin en loin, de grandes croix brodées en argent. Plusieurs rangs de cierges des deux côtés des catafalques projetaient une faible clarté. -Les couronnes sont innombrables. On remarquait celles de l'empereur Guillaume, du roi et de la reine de Roumanie, du roi de Suède, du roi de Bavière, 3e la reine de Hollande et de tous les membres Je la famille royale. L'Empereur présidait la cérémonie. Y assissent encore ies archiducs, les archiduchesses, :oute la cour et les tparents des défunts arrivés i Vienne pour la cérémonie, les ministres com-nuns d'Autriche-Hongrie, les ministres autri-:hiens et hongrois, les présidents des chambres autrichienne et hongroise; des délégations de :es parlements y assistaient également, ainsi lue le nonce du pape, tous les ambassadeurs ?t ministres représentant -les souverains et heifs d'Etat étrangers, un grand nombre de lélégations militaires, beaucoup de hauts fonc-ionnaires, d'officiers généraux, les bourgmes-res de Vienne, de Budapest et d'Agram et des lélégations de ces villes. Les deux cercueils, en argent avec ornements :ri or, reposaient sur un catafalque. La chamelle, assez petite, complètement ten-lue de noir, et dans laquelle la lumière du jour ie pénètre que faiblement, faisait une impres-iion imposante et funèbre. Un double rang de :ierges allumés entouraient le catafalque. Un grand mouvement s'est produit lorsque 'empereur, accompagné de ila maison impé-iale, est npparu dans l'oratoire. Le cardinal prince archevêque Piffl a béni les estes mortels des défunts. Les assistants ont léfilé profondément émus devant les cercueils. 5lusieurs ne pouvaient contenir leurs larmes. "Une fois le service religieux terminé, la cha-)©l!c a été fermée. Une foule considérable était massée dans la ue qui mène à la Hofburg. Le public a fait à 'empereur une ovation enthousiaste sur le par-ours jusqu'à Schoenbrunn. L'archiduc Charles-François-Joseph a été gaiement très acclamé par la foule. Dans la matinée plusieurs milliers de per-onnes avaient défilé devant les cercueils. DERNIER VOYAGE A 10 heures du soir, les cercueils de l'archi-luc François-Ferdinand et de la duchesse de îohenberg, après la bénédiction du chapelain le la cour, ont été placés dans deux corbillards lour être transportés à la gare de l'Ouest. Par ordre de l'empereur, les troupes de la garnison de Vienne formaient la haie sur iout c parcours. Une .foule immense occupait ies rottoirs derrière les troupes. Beaucoup de perforations, portant des drapeaux, se tenaient [ans les rues. (Partout où le cortège tfunèbre a passé, les roupes rendaient les honneurs en abaissant les Irapeaux voilés de crêpe, la fouie se découvrait n silence et beaucoup de gens pleuraient. A 10 h. 45, le cortège a gagné la gare. A la gare étaient présents les archiducs Char-es-François-Joseph, Pierre-Ferdinand, Lcopold-ialvator, François-Salvator, Frédéric, Charles, Etienne, Eugène, Charles, Albert, Joseph, te

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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