Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 08 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xg9f47j76d/
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'E^ANNËË. » Sérié nouvelle. «• N" Ob» TLaG Numéro ; 1Q centimes (5 centimes au Front) DIMANCHE "8 JUILLET ÏWT. PARIS [3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33»04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également !reçues à la Société Européenne de •Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, ■ gui en a le monopole pour Paris. LE XXe SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28tel Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestrt Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre J - RealpolitlK Internationales La Réalpolitik, ou politique réaliste cl Utilitaire, est la ligne de conduite urnifor-'mément suivie par toute l'Allemagne, de •puis le kaiser jusqu'à la socialdémocra-tie. Praitiquée avec des succès inouïs pai Frédéric-le-Grand et par Bismarck, elle S'est imposée comme un dogme à l'empire germano-prussien dont ces deux grands cyniques ont établi les puissantes assises. Elle a éliminé des préoccupations allemandes tout idéalisme, toute chevalerie. Elle a une seule visée, un seul mobile, une seule limite : l'intérêt positif du peuple allemand. C'est la morale de l'intérêt. En l'absence de tribunaux internationaux ayant le pouvoir de faire respecter les traités, f'de punir l'agression et de réprimer les atteintes au droit, la morale de l'intérêt !exclusif conduit logiquement au crime. Elle y a poussé la nation orgueilleuse, organisée méthodiquement pour l'exploitation des autres races et la conquête du taonde. La Réalpolitik n'ignore pas les raisons 'de sentiment qui animent les autres peuples. Elle ne les partage pas, mais elle est prête à en tirer profit. La conscience, l'humanité, le droit naturel, la justice, Sautant de mots auxquels elle ne croit pas; ««tant de trébuchets pour attraper les naïfs. Il existe des internationales de tous les genres, de principes différents et contra-'dictoires. Ce sont pour les Allemands des mannequins bons à passionner et à leurrer les grands enfants, qui cultivent des préjugés. La realpolitiK" en tire les ficelles avec dextérité* PRINCIPE DYNASTIQUE Le kaiser est le chef de la grande famille rInternationale des princes de sang royal. Il est le représentant attitré de la monair-' ehie de » droit divin. i 11 a pu soùïflèr dans Toreille des conséil-ffere du tsar qu'il serait dangereux de i faire tomber le trône des Hohenzollern, ' ïa marée démocratique de l'Ouest devant ébranler l'autocratie russe. Les princes fei doivent l'entr'aide, c'est une tradition. La Sainte Alliance n'est pas si lointaine tet l'Union du Nord n'est que d'hier. Le principe de la solidarité des têtes iftauronniâes fut fort goûté dans les milieux corrompus et superstitieux de la «dour de Russie. En plein triomphe du général Broussilof, l'influence de l'immonde Raspoutine suffit pour faire arriver Stur-mer au pouvoir, à temps pour saboter l'armée et livrer la Roumanie. Protopopoff se chargea de rendre la .paix populaire en affamant la nation, en poursuivant les patriotes et en mettant-les germanophiles aux premières places. L'autocratie russe a sombré dans le dégoût général : une révolte libertaire et nationale l'emporta. Vous croyez l'Allemand découragé ? Quelle tête faire devant ces dévolution-naires qui viennent d'abattre le trône qu'il prétendait épauletr et d'emprisonner les ministres, qui n'étaient que ses créatures ! Vous le connaissez mal. Le pantin dynastique, dont il agitait la tête et les membres, est usé ; déjà le polichinelle socialiste a pris sa place. INTERNATIONALE OUVRIERE L'Allemagne n'est-elle point la patrie iâe Karl Marx, l'évangéliste du socialisme ? Ne possède-t-elle pas le parti socialiste le plus nombreux et le plus discipliné ? La social-démocratie a dominé tous les congrès ouvriers, où la solidarité internationale fut si fortement proclamée et la guerre honnie. A elle à mettre fin à la tuerie universelle et à organiser la fraternité internationale. Il est bien vrai que la social-démocratie b failli à toutes ses promesses. "Parjure, elle a .été l'auxiliaire fidèle de J'Attiia moderne. Les socialistes allemand» ont non seulement consenti, mais applaudi aux déclara-tions de guerre, à la Violation des traités, è. l'injustico, à la spoliation, à l'assassinat, à l'incendie, aux gaz empoisonnés et au torpillage des navires marchands, et ils y ont participé. Quand la population de la Belgique, arrachée à ses foyers, a été réduite au plus épouvantable esclavage que le monde ait jamais connu, la sozialdemokratie n'a pas trouvé un mot ni esquissé un geste pour la soustraire aux déportations. L'Internationale ouvrière, qui nous a désarmés avant la guerre et nous a livrés Bans défense, servira-t-elle encore à nous ■désarmer, quand le bras vengeur de la .justice va s'abattre* sur le coupable ? L Allemand est sans pudeur. Après avoir eauté à la gorge des nations pour les étrangler, n ayant point réussi, il se proclame ïeua- frère et ami. Il proclame son horreur du carnage et, plus odieux que Judas, il -offre un nouveau baiser de paix à ceilui .qu'il a livré au bourreau. INTERNATIONALE RELIGIEUSE L'Allemagne défend les principes d'auto-tité et de religion contre les idées subversives de la Révolution française. Elle doit donc être sauvée, et elle^ fait un appel touchant, et parfois écouté, aux catholiques de tous les pays, en Italie, en Espagne, en jHollande, en Amérique. Le singulier champion religieux ! Gott mit uns a péché contre la bonne foi, ■contre l'humanité, contre la vérité. Il a sur Jîa conscience le meurtre de quelques mil-■iions d'hommes.. I] a exercé sa fureur de,, | BROUSSILOF ASSÈNE DE NOUVEAUX COUPS Les armées rosses ont repris l'offensive sur on large front * ■ i Londres, 7 juillet SELON LES DERNIÈRES DÉPÊCHES, L'OFFENSIVE RUSSE A REPRIS EN GA-LICIE DANS LES MÊMES SECTEURS OU L'ATTAQUE AVAIT ÉTÉ DECLANCHÉE DIMANCHE ET LUNDI. CETTE OFFENSIVE A ETE PRECEDEE HIER PAR UN BOMBARDEMENT D'ARTILLERIE D'UNE EXTREME VIOLENCE tUNDENBURG ET LUDENDORFP, RAPPELÉS A BERLIN Zurich, 7 juillet. Un télégramme officiel de Berlin annonce que le kaiser a rappelé à Berlin, du grand quartier général, le maréchal Hindenburg et le quartier-maître général Ludendorf. ils ariveront samedi pour assister à une conférence avec l'empereur et le chancelier. (Radio.) LES OPERATIONS MILITAIRES D'APRES NOS ENNEMIS Zurich, 7 juillet. Le Bulletin allemand de ce jour s'exprime ainsi : FRONT LEOPOLD DE BAVIERE et ARMEES ROEHM-ERMOLI : La bataille en Galicie Orientale s'est terminée par la défaite sanglante des Russes. Ceux-ci, après un feu de destruction de plusieurs heures ont attaqué de grand matin entre Keninki et Prisovitzo. Envoyant aji feu leurs colonnes en masses profondes, les divisions russes se sont lancées contre notre front. L'ennemi a renouvelé ses attaques jusque dans l'après-midi ; elles ont toutes été repoussées entraînant des pertes meurtrières pour -l'advftasaire. C'est en vain que les Russes ont eu recours aux tanks qui ont été criblés d'obus. Nos escadrilles sont intervenues contre les masses ennemies qui refluaient. La cavalerie ennemie qui était prête à marcher a été dispersée par notre feu. Plus tard, l'ennemi a livjV un violent assaut plus au nord jusqu'à la route Zlovow (Tarnopel) et entre Ba-thouw et Zguzany. A cet endroit également il n'a pu avancer et il a été repoussé partout. Près-de Brzezàny eKde Stanislau ainsi qu'en certains points avancés des Kar-pathes, les Russes ont exécutif de violentes attaquas qui toutes ont échoué avec pertes. Des ordres en langue française ont été trouvés, ils montrent quels sont ceux qui ont poussé l'armée russe à attaquer. Cette attaque n'a rapporté aucun succès aux Russes, elle leur a causé des pertes sévères.L'ACTION DE L'ARTILLERIE Rome,, 7 juillet. — On télégraphie de Pé-trograd que l'offensive se poursuit. Le 3 juillet, l'artillerie russe s'est portée en avant sur une distance de deux d trois milles. [Ajoutons que le radio allemand du 6 juillet et celui de Vienne de la même date mentionnent la continuation de l'offensive russe.] LES MUNITIONS SONT ABONDANTES Rome, 7 juillet. — De source russe, on annonce que l'armée russe est abondamment pourvue en munitions. Depuis l'automne 1916 les munitions ont été accumu-s lées et mises en réserves., L'offensive actuelle peut être continuée. Les usines rus-' ses renferment actuellement plus do mu-, •nitions qu'au commencement de l'année,*1 \ Vandale sur les monuments religieux, si cette cathédrale de Reims, merveille ( l'ait gothique et chrétien. Il a fait asisa siner des prêtres, et ses hordes n'ont poil trop respecté les couvents. Ce sont là m nus incidents qui ne troublent point se audace. Le formalisme religieux du kaisi séduira peut-être ses catholiques, dont ■ charité chrétienne s'emploie à pass< l'éponge sur les forfaits du germanisme.. Au même titre d'ailleurs, le kaiser obtio: toutes les faveurs de l'Islam. Il y a c l'antagonisme entre la croix et le croi sant, mais la réalpolitik sait concilier ]( inconciliables. Les masacres des Arm< niens chrétiens prouvent l'attachement d kaiser aux préceptes du Coran. Il n'en f. pas moins le fervent soutien du christi; nisme : n'a-t-il pas promis de restaurer î pouvoir temporel du Pape ?... INTERNATIONALE FINANCIERE La réalpolitik s'était habilement servi du cosmopolitisme financier d'avaçt-gurn Partout, en Russie, en Angleterre, même e France, et surtout en Italie et en Belgiqui elle s'était faufilée dans toutes les affaira; Les financiers et industriels voyaient dan ces combinaisons l'occasion de bénéfice personnels. L'Allemagne y poursuivait 1 moyen de favoriser l'empire, de l'enrichi] d'étendre son influence, de sonder tous le ffjcrets d'autrui. La guerre a fait sauter en bonne parti ce filet serré de syndicats et de participa tions dans les inailles duquel la réalpoliti tenait la haute banque et la grande indu< tria. Le malheur veut que parmi ses ar ciens alliés d'affaires, le cosmopolitisme tué chez certains la fibre nationale et 1 sentiment de la justice. Plusieurs ont de intérêts étroitement liés à ceux des ma gnats' allemands et ils rêvent de profite encore de ces anciennes relations, si fruc tueuses. Encore une internationale, dont la real politik se sert avec adresse. Il y a lieu d s'en méfier d'autant plus qu'elle est occulte qu'elle dispose du nerf de la guerre, qu'eil a des adhérents dans les milieux les plu huppés des pays alliés, y compris le nôtre La réalpolitik n'a jamais reculé devan aucun moyen. Elle sait comment subven tiormer des journaux de toute nuance. Le Times du 7 juin 1917 signalait de réunions de banquiers, ennemis et alliés en Suisse. Il y rattachait certaine campa gne de presse. C'est un symptôme biei grave que personne n'ait soufflé mot d. cette conspiration. Quand on parle des puissances occulte: qui contrecarrent les plans des Alliés e favorisent sous main la Bochie, ne cher Bhez pas loin, tournez-vous du côté de cer tains financiers. QUADRATURE DU CERCLE La réalpolitik se flatte de réaliser le: îontvaires et de dessiner la quadrature di cercle. Elle est à la fois le défenseur di l'autocratie et de la révolution, du socia iisme ouvrier et de l'oligarchie 'financièri cosmopolite, du christianisme et du njaho nétanisme, comme elle professe l'amour di la paix, tout en déchaînant la guerre. Humanité naïve, dupe éternelle des hy socriTes, continueras-tu à écouter les Tar iufes qui te parlent de principes et d'inter lationales de toutes sortes, alors qu'il! aratiquent l'égoïsine le plus féroce au pro ït d'un nationalisée réaliste et sans sera 3ule ? Fprd. VAN DE VORST. Sous lalioiie aliemande b- £ Encore une protestation a du Cardinal Mercier ir Le cardinal Mercier a adressé au nou-fct veaui gouverneur général de Belgique une e protestation dont le texte rue nous est pas 3_ encore connu. L'existence nous en est revêts lée par la dépêche Wolff qu'on va lire telle 5- que nous la trouvons dans les journaux u suisses : ;t Bruxelles, 5 juillet (Wolff). t- Les journaux hollandais publient le texte e d'une lettre adressée le 6 juin, par le cardinal Mercier au gouverneur général1 de la Belgique. Le cardinal s'occupe longuement dans ce document des principes du droit international au point de vue de la situation des fonctionnaires belges qui s'opposent à S la division de l'administration. ». La lettre du, cardinal ayant été publiée, n on donne également connaissance de la ré-, ponse du gouverneur général. Elle est ainsi conçus : g « Bruxelles, le 13 juin 1917. « Votre Eminenœ m'a adressé, le <5 juin, ® une lett-j dans laquelle, se basant sur des e principes catégoriques du droit international. Elle fait des réserves sur certains de mes s actes officiels. Je répondrai respectueusement ' à Votre EminenCe, que je refuse d'entrer avec Elle dans une discussion à ce sujet. Votre Eminence me trouvera constamment dispo-sé, comme mon prédécesseur, à tenir compte k des vœux de l'épiscopat en ce qui concerne , s- les affaires ecclésiastiques, pour autant que _ les circonstances le permettent. Par contre , je me vois obligé d'exiger formellement que „ tous les membres du clergé s'en tiennent for. - mellement à l'accomplissement de leur mis-s sioji religieuse. « Je prie Votre Eminence d'agréer l'expreis- • r sion de mes sentiments distingués. c (Signé) : baron Falkenhausen, , colonel-généTal. 3 Inutile d'insister sur l'aveu d'impuis- ■ , sance que constitue cette réponse. j 3 j ! LES DEPORTATIONS t D'après une information de l'Echo belge ' signalée par une dépêche d'Amsterdam à 1 , la Daily Chronicle, parmi les Belges arrê- ' 5 tés à titre de représailles contre les pré- 1 ' tendus sévices soufferts à Tabora par les 1 " Allemands, se trouvent le baron Cuve lier 1 s M. Goffin, de la Compagnie des Chemins c ' de fer du Congo, le colonel1 Van Gèle et le s docteur Briard. ! 1 £ <"'■ " ■" "—— ^ | Lire en 2° page r ' DANS L'ARMEE BELGE : NOMIMA- c TÏONS ET MUTATIONS. 1 En 4e page : ' ï LES DEPORTATIONS DANS L'AR- c i RONDISSEMENT DE NAMUR t > (Suite). e ; DES NOUVELLES POUR NOS SOL-DATS.! - .. . VVVWV ■ i i. .« t : Les Communiqués te Alliés I ITALIE. — Activité de plus en plus grande . des patrouilles sud le Carso- MACEDOINE. — Bencontre de patrouilles sur la rive gausse de la Strouma. , ^ —m ^ -A. A JL LE PATRIOTISME BELGE Tous les Flamands mis CONTKE ii fflwnm MiiismTiïE Toutes les nouvelles de Belgique s'accordent a confirmer que la population flamande fait échec tout autant que la population wallonne'à l'Œuvre de division entreprise par les Boches au moyen de la séparation administrative. Les noms que nous avons cités jusqu'ici montrent que les Flamands ne manquent pas parmi les fonctionnaires qui ont préféré souffrir la prison, l'exil et la ruine plutôt que de for-faire à leurs serments. Une correspondance de Bruxelles aux Nouvelles de Maestricht dit que les Flamands sont encore plus irrites^ que les Wallons contre les quelques traîtres qui aident l'ennemi l3ans son entreprise. Notre confrère iapporte des protestations indignées d'un des chefs flamingants d'avant la guerre contre ceux que, dit-il, les Flamands sauront châtier comme leur crime le mérite. Ses sentiments ne doivent faire doute pour personne et les paroles de colère qu'arrache le spectacle du dépècement dont nos provinces sont l'objet ne peuvent aller qu'aux misérables qui restent heureusement une infime exception parmi les trois millions de Flamands opprimés. Une appréciation parue, il y a quelques jours, dans nos colonnes, mérite, à ce propos, d'être corrigée. Dans notre numéro du 29 juin, un entrefilet donnait des détails sur la nouvelle organisation allemande des examens dans les écoles normales belges et qualifiait dj> « boches » les instituteurs qui recevraient leurs diplômes des jurys nouveaux. C'était excessif. Certes, il faut rendre hommage aux fonctionnaires flamands et wallons comme MM. Klompers, Sterckx, Renault et d'autres qui se sont laissés déporter en Allemagne plutôt que de donner leur concours à la manœuvre boche, mais rien ne permet de suspecter le patriotisme rie jeunes gens victimes d'une situation à laquelle ils ne peuvent, eux, rien changer. Nous avons tenu à le dire ici en toute loyauté pour éviter des malentendu<regret- tables. 1 ^ ««»«»»„— ECHOS Dans la gendarmerie Le lieutenant-colonel de gendarmerie Blondiaux vient de quitter Le Havre pour Calais. Le lieutenant-colonel Blondiaux s'était acquis, par son obligeance et sa courtoisie, de nombreuses sympathies. La croix de chevalier de la Légion d'Honneur que vient de lui accorder le gpuvernement de la République prouve qu'il a bien servi notre pays par le tact dont il a fait preuve dans ses rapports avec les autorités françaises. Nous le félicitons cordialement de cette distinction.fcVWM) H propos de tenues Est-il vrai, nous écrit-on du front, qu'il est question de modifier encore la tenue de nos officiers ? leur casquette aurait des galons ; la vareuse serait à col droit, ou recourbé à la mode anglaise ; les manches, >jmme la casquette, auraient des galons. Ces modifications, parfaites peut-être r.u point de vue élégance, ont le tort certain, ajoute notre correspondant, de grever lour- , iement le budget des officiers, alors que i 3eux qui ont des charges de famille sont i£|jà si mal lotis. La vie renchérit ; l'in-lemnité de « mess chez l'habitant » vient l'être augmentée récemment. A tout le moins, les officiers voudraient-ils être avertis des modifications projetées, ce qui leur éviterait des frais inutiles. vvv.w Et toujours les congés... | « On » nous demande de revenir encore îur la question du voyage gratuit. « On » i ious fait justement observer que le pauvre i iiable qui n'a, pour l'inviter, ni parents, ni i unis, ni comité, et doit consacrer à son j :ongé ses maigres économies, se voit par | surplus obligé de « se fendre » encore des t rais du voyage en chemin de fer. Et nous rouivons que l'« on » n'a pas tort. Des soldats nous signalent aussi que, 1 lans certaines unités, il n'est pas tenu < :ompte des prescriptions ministérielles ac- I lorda.nt aux permissionnaires, en sus des ;ept jours pleins de congé, le temps né-;essaire à leur voyage. Nous demandons, me fois encore, le bout de circulaire qui netira fin à ces contestations, éclairera es obscurités, et nous le demandons non seulement au nom des soldats, mais aussi iu nom d"offtciers qui, dans certaines irigades, souffrent aussi de l'interpréta-ion arbitrairement défavorable des ins-ructions générales. Nous pourrions en wter une où leur tour de congé ne revient I [u'a-u bout de cinq mois en dépit de toutes es règles contraires. C'est fâcheux et il r erait à souhaiter qu'on trouve le moyen le faire disparaître ces petites vexations s ont le bien général finit par souffrir au-ant que l'intérêt particulier de ceux qui n sont victimes. IWW/li g Equipements î Tous les officiers belges s'habillent et a 'équipent, à des prix raisonnables chez >évy. S, boulevard Saint-Martin, à Paris, e ournisseur du Ministère des Colonies da t: Belgique. (Visiter ou écrire). WWl P RESTAURANT SAUUIER ° C'est le rendez-vous de tous les Belges. ji 161, rue Montmartre, 161, Paris q I BEAUX SUCCÈS DE L'AVIATION FRANÇAISE Les usines Krupp et plusieurs filles allemandes ouf été bombardées —————--A, Le communiqué officiel français d( bombardements aériens effectués sur les allemandes. Voici le texte officiel : Dans la nuit clu 6 au 7 juillet, no: dans des conditions particulièrement b Quatre-vingt-quatre appareils, dont le3 é leté, ont pris l'air au cours de ces opérati objectif des villes situées très avant da présaiiles des bombardements exécutés En voici le détail : De minuit quinze à une heure dix, laquelle ifs ont fait pleuvoir deux milie cendies se sont déclarés dans la ville, centrale. Vers ia même heure, six app des dégâts considérables. Entre autres, Badische-Anilin ont été la proie des flar le maréchal-de&logis Gallois, poussant j bâtiments de l'usine Krupp. Parti à vins Gallois était de retour à </iatre heures cents kilomètres. Des installations milit d'Hirson, la voie ferrée à l'ouest de Phs lement bombardées. Une autre série d'opérations a u li donné d'excellents résultats : un Tstcen dépôt de munitions a explosé à Panthe-j ments à Carroy ont été incendiés. Au total, nos bombardiers ont jeté los de projectiles. Deux do nos avions n Nous donnons ci-de s sous le communiqué officiel français de 14 heures, et celui de 23 heures moins la partie qui regarde l'aviation. 14 heures. Assez grande activité de l'artillerie sur le front la Royère-Panfhéon et en Champagne dans la région au sud de Moronvil-iiers.Un coup de main ennemi vers la main de Massiges a été repoussé. Nuit calme partout ailleurs. Dans la période du 21 au 30 juin, dix-neuf avions ennemis et un ballon captif ont été abattus par notre aviation de chas-se. En outre, quatorze appareils allemands, sérieusement touciiés, Sont tombés dans leurs lignes. Au cours des opérations de bombardement effectuées dans la même période, les gares de Réchicourt et d'Avricourt, les installations ennemies de la région de Bei-ne, de la vallée de la Suippe, etc., ont reçu des projectiles. Cette nuit, des avions ennemis ont feté plusieurs bombes sur la région d'Epernay et sur la région au sud de Nancy. 23 heures. Notre artillerie s'est montrée particulièrement active, au cours de la journée, dans le secteur Cerny-Ailles, dans la région de la cote 304, Mort-Homme, et au sud de Mo-ronvilliers.Près du canal du Rhône au Rhin et dans le bois de Garspach, plusieurs tentatives 3ur nos petits postes ont coûté des pertes a l'ennemi, sans aucun résultat. Journée relativement calme sur tout le reste du front. Au cours du bombardement effectué hier par des avions ennemis dans la région de Mancy, plusieurs bombes sont tombées sur un hôpital. Trois personnes ont été tuées, iont un enfant, quatre blessées. On signale également plusieurs blessés à Epernay. Les Belges repoussent une attaque à St-Jacques-Cappelle Au cours de la nuit, l'artillerie ennemie s'est montrée active dans la région de Het-sas-Woestel.Un parti allemand a tenté de surprendre jn de nos postes vers Saint-Jacques-Gap->e!Ie. Il a été repoussé avec pertes, laissant m prisonnier entre nos mains. Durant la oûrnée, lutte d'artillerie vers Ramscap-telle, ainsi que dans la région de Lizerne it Hetsas. (Nos lecteurs trouveront en Dernière ieure le très intéressant communiqué heb-lomâdaire du grand quartier général lelge.) Progrès britanniques à l'est de Wytscliaete ET VIVE ACTIVITE AERIENNE 12 h. 30, Nous avons fait de nouveaux progrès à est de Wyschaete. Un coup de main tenté par l'ennemi sur ioti-0 front vers Asseville, a été repoussé. Aucun autre événement important à si-;na!er sur le reste du front. 21 h. 25. Une tentative de coup de main effectuée la suite d'un violent bombardement con-re nos tranchées à l'est de Loos a échoué vec des pertes pour l'ennemi. De nombreux combats aériens se sont ngagés, hier, notamment sur le front en-re Lens et Ypres. Nos pilotes ont rencon-rc dans ce secteur un grand nombre d ap-areils allemands : une seule formation omprenait jusqu'à trente aéroplanes. < Malgré cette activité marquée de l'ad. ersaire, nous avons jeté, au cours de la >urnée, sur ses aérodromes, des bombes ui ont occasionné des dégâts, exécuté |< : hier 23 heures signale toute une série de '.es usines Krupp et sur de nombreuses vil- :re aviation de bombardement a réalisé, rilïantes, une série d'expéditions aériennes. quipages ont rivalisé d'endurance et d'habl-ons. Quelques-uns de ces raids avaient pour, ns l'intérieur du territoire ennemi en re-par les Allemands sui^ nos villes ouvertes. onze de nos avions ont survolé Trèvee sur six cent cinquants kilos d'obus. Sept in-tiont un d'une grande violence dans la gare areil3 bombardaient Ludwigshafen, faisant des bâtiments de l'importante usine de la nmes. Un autre de nos avions, piloté par usqu'à Essen, a jeté ses projectiles sur des t et une heure vingt, le maréchal-des-logls quinze, ayant réalisé un voyage de sept aires aux environs de Coblentz, la gare Isbourg, la gare de Thionville ont été éga- eu au-dessus des lignes ennemies et a fie a éclaté en gare de Dun-sur-Meuse, un il!e, la gare de Machault et des établisse- treize mille quatre cent einquante-cinq kU e sont pas rentrés.s d'excellent travail en liaison avec l'artil. lerie et pris des vues photographiques. Le bombardement par avions s'est pour, sisivi pendant la nuit, au cours de laquelle les Allemands ont montré plus d'activité qu'ils ne l'avaient fait jusqu'ici. Ils ont jeté cent quarante-quatre bombes dans l'intérieur de nos lignes, pendant que nos aviateurs en jetaient près de trois fola autant dans les leurs. Au courg des combats de la journée, huit appareils ennemis ont été abattus et six autres contraints d'atterrir désemparé^ Cinq des nôtres nû sont pas rentrés. LES ANGLAIS ONT FAIT DEPUIS LE 1er JANVIER 70,000 PRISONNIERS Ils ont pris 450 canons et 200 pièces de tranchées Londres, 7 juillet. — Du correspondant spécial du Times sur le front anglais da France i Nos nouvelles armées ont pris, cette an. née, 70.000 prisonniers, 450 canons et 200 petites pièces comprenant des mitrailleuses et des mortiers de tranchées. Ceci équivaut à la capture d'une armée puissante de dix divisions allemandes entières telles qu'elles sont constituées actuellement. y compris leur matériel de guerre. Ces nouvelles armées avaient devant elles toute la force militaire de l'empire allemand. Ce sont ces nouvelles «nuées qui pendant le cours de l'année, se /sont emparées successivement de trois crêtes : celles d'Albert, de Vimy et de Messines, sur lesquelles, d'Yprcs à la Somme, les Allemands avaient établi leuiss lignes de position les plus fortes qu'ils puissent posséder sur ce front, et desquelles ils pouvaient surveiller toutes nos préparations d'attaque.PLUS DE 2.000 CANONS ALLEMAND» DETRUITS PAR LES ANGLAIS Le Morning Post, du 3 juillet, a publié 1 information suivante : « Depuis le 1" janvier dernier, nous avons repéré tout près de 5.000 emplacements de batteries allemandes ; nous avons observé des coups directs sur plus de 4.000 pièces ; nous avons fait sauter des dépôts de munitions prés de mille fois. La proportion de canons détruits par rapport aux canons touchés étant d'environ 32 0/0, nous avons détruit à peu près 1.280 canons allemands en vingt-trois semaines. Ces chiffres ne comprennent pris, bien entendu, Us résultats obtenus par ie3 Français. » ' UN GENERAL ANCLAIÇ TUE Suivant une dépêche de l'Agence Reuter, le général Holmes, qui accompagnait M. Holman, premier ministre de la Nouvelle ■Galles du Sud, dans sa tournée sur le front anglais, a été tué par un obus qui a blessé en même temps le premier ministre. "■ ■■ VWVVV H n.1^ L'amitié franco-anglaise •«tfiOtfftMMKRiÉOatftf H f • a m: p v .• • • • • « » 0 * j» • *•«■!( CsnsuTê c « ■ ■ s ■ m • • • h • i» m • w • t » » 0 • 0 w m v m Le générai Herbert Plumer et son état-major ont été reçus jeudi par le roi Albert auquel le général a offert la cloche die l'église de Wytsoh&ete, un dies villages belges reconquis lors de la dernière offensive britannique. Le roi, très ému, remercia VTrai;<vnÊ 'e général de cet hommage et le félicita le la magnifique victoire remportée par ['armée anglaise. Le roi retint le générai Plumer et son Hat-major à déjeuner* J

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