Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 19 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jh3cz33799/
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Quotidien fc>eige paraissant eu Havre fs RÉDACTION & ADMINISTRATION fgtei rus il !a Borna! — IE HAYR5 Téléphone-.Le Havre u' 14.05 Sireeieur : FE'MD MUl Wovitefj iss communications concernait ia rédaction doivent Ctre adressées s8*'frue de la Bourse,Le Havre• LOÎMDON OFFICE: 21 j Panton Street ABONNEMENTS Franos 2 fr. 50 par mois* » ........ 7 fr. 50 par trimeslrt Analaurr®,... 2«h0@«*. par asts, » .... îsfr.ftf. par trime»? r Jtvtres pfcye,. %e}, i f&? » . 9 rr. » par trlmestrd \ PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' pages Ofr. 40 la ligne Pdtitesannonses4» page: Ofr.30laligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européens do Publicité, io, me de La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour l'aris. IlI————« Ces leçons dn passé 'sy-yx^vy A PROPOS DES CONFERENCES DE )M, OE SEOUR SUR MARIE-ANTOINETTE Paris, 16 avril. Si celte formule il'avant-guerre ne choquait poisif, à l'heure actuelle, comme une ili'ï.onnance, on dirait volontiers, des dix ■conférences (lue M: le marquis de Ségur consacrait, cet Iiiver, à « Marie-Antoinette » qu'elles furent « le succès de la saison ». tM'itis, d'ailleurs, pareille expression ne donnerait-elle point, simplement à croire que î'ainiable historien a heureusement réussi auprès d'un auditoire frivole, avide de diversions aux tragiques anxiétés du moment ict demandant l'oubli du présent à révocation du passé ? Or, rien ne serait moins exact. rians nui doute, c'est délibérément que le conseil de la « Société des Conférences » choisissait un sujet de cours, à première vue si en dehors'de l'actualité. Concession au désir d'échapper à celle-ci ? Point du tout, mais bien plutôt attestation du sain état moral d'une opinion publique qui suit les événements avec une sereine vigilance et qui n'en subit nullement l'obsession. Et néanmoins, il se trouve que ces conférences. si goûtées, si assidûment suivies, et si vivement commentées, ne doivent exclusivement l'accueil qu'elles ont reçu, ni au savoureux talent du conférencieir, ni à l'attrait rétrospectif du sujet, mais encore, et pour une large part, à ce qu'il offre de vérité politique générale, aux analogies qu'il souligne, aux rapprochements qu'il i-uggère. en un mot à l'actualisation dont il demeure susceptible. Le drame formidable, -.(ont M. de Ségur découlait sous nos yeux les rapides étapes et les péripéties pathétiques, n'inspirait peut-être un intérêt si constant et si vif, que par les correspondances incessantes qui se percevaient entre l'état de choses, à ce stado décisif de notre histoire, et les fiévreuses agitations de la période contemporaine. Bien loin que le spectacle d'hier nous détournât donc de celui d'aujourd'hui, ils nous restaient l'un et l'autre simultanément sensibles, se prêtant tour à tour leurs clartés conplémeritaires ; notre attention passionnée, tirait ainsi, du présent. une plus lucide intelligence du passé, et, de celui-ci, de concluantes expériences dont notre temps ne saurait négliger l'in-. amparable leçon. Pour tout dire d'un mot, • iurant que nous écoutions M. de Ségur, et que sur le fond tragique des événements nous voyions se détacher l'émouvante fi-^uie de Marie-Antoinette, à maintes reprises, nous lions surprenions à nous demander ■ i, dépassant cetto exquise et malheureuse souveraine le vrai sujet du cours n'était pas en dernière analyse : « Comment feuocomb#nt les régimes ! <• C'en est, en tout •cas la moralité. *•"* Pour beaucoup, ce qu'on appelle la Révolution française demeure quelque chose *le mystérieux et d'insolite. Assurément, on ne contesté guère que le mouvement d'idées et la volonté de réformes qu'elle résume ne (tussent, tôt ou tard, s'inscrire dans les faits ; mais pourquoi à ce moment ? pourquoi avec ce caractère de tourmente ? pour-<[uoi un bouleversement soudain, au lieu d'une transformation lente et progressive ? C'est ce qui ne s'explique, que, si, à. la considération des causes profondes et lointaines,. on ajoute celle des facteurs immédiats qui en ont précipité l'effet. Les hommes de Modération qui ratifient 1789 et réprouvent 1793 raisonnent dans l'abstrait quand ils apposent ces deux dates ; ils distinguent, dans un phénomène indivisible ; ils méconnaissent le dynamisme des faits, l'enchaînement d'actions et de réactions réciproques, d'effets qui deviennent causes à leur tour et qui font, de 03, l'aboutissement logique de 89. Contre eux, c'est M. Clémen-ceau qui a raison : « La révolution est un, Moc ». De tout cela, M. de Ségur ne nous a expressément rien dit. mais voilà ce qu'il nous a conduits à reconnaître : la catastrophe qui emporte le régime est une résultante où le déterminisme de l'histoire s'accomplit et s'accélère par le jeu de volontés Jibrcs. Modifiez les circonstances historiques : 'lire le? personnages qui détiennent le pouvoir, que ceux qui les conseillent, qui jouent dans la vie politique un rôle prépondérant soient nutres qu'ils ne lurent, supposez-les (plus claivoyants, moins inégaux aux difficultés de l'heure, et le cours des événements en eût été changé, dans la mesure même où ils eussent été différents. Tels que l'histoire nous les montre, ce qui leur est advenu était inéluctable ; on peut s'attendrir sur leurs malheurs, on ne s'en étonne plus ; on peut rendre hommage à des mérites, voire ;i des vertus privées qui les eussent grandis •t une autre place, ou dans d'autres temps, on n'en remarque que davantage l'absence ou l'insuffisance des seuls dons qui leur eussent été nécessaires. El nunc rrges intelli-liile i rnidimini qui judi'calis terram. L'histoire de Louis XVI et de Marie-Antoinette est une grande leçon de choses. C'est un héritage lourdement obéré qu'ils iecueilent en accédant au trône ; toutefois, ils oRt un vif sentiment de leurs devoirs de souverains, une égale bonne volonté à les remplir et le loyalisme des sujets sauvegarde encore la monarchie qui n'est menacée que par ses fautes. Il était temps — et peut-être n'était-il pas trop tard — qu'une main forme rétablît l'ordre et la sécurifé dans l'Etat; restaurât le prestige de l'autorité royale en la montrant uniquement sou-ioieuse de l'intérêt public, décidée à le faire .(prévaloir contre .l'esprit de faction et les ^oligarchies de cour. Un prince éclairé et résolu eût trouvé, pour cette tâche un point d'appui dans la nation ; un roi indolent et simplement honnête homme n'y pouvait suf-ilire.Conscience droite, mais caractère hésitant et volonté débile, Louis XVI fut aussi (impuissant à conjurer le vice interne qui minait la monarchie, qu'à comprendre et à satisfaire les aspirations réformatrices du pays. Princesse délicieuse, dont l'infortune a fait une héroïne et que les souffrances mous ont rendue sacrée, Marie-Antoinette, par ses inconséquences, ses prodigalités, le> ■intrigues qu'elle sert, les cupidités qu'elle satisfait ajoute aux embarras du roi, aux difficultés de l'Etat, au discrédit du régime, Les labixà S'aggravent, les malentendus s'a! (prissent, les revendications s'exaspèrent, (Tour n'avoir pas su présider aux réformes, Louis XVI se les voit imposer. Peu à peu ic fuléi-sme monarchique fléchit dans les su jets j les préventions s'accumulent contr k un roi qu'on tient pour incapable et une reine qu'on estime malfaisante. Le détachement des cœur? prépare l'irritation des esprits. Tous les expédients pour désarmer l'hostilité échoueront, si même ils no l'accroissent. Une mutuelle défiance fausse dé-CE connais les rapports du pays avec ses souverains. ; la nation, qui n'aspirait d'abord qu'à, se réorganiser sous leur égide, se persuadera vite qu'ils ne collaborent pas sin-10_ cèrement avec elle. Dès lors, elle réformera ne sans eux, et bientôt malgré eux, en atten-1 jx dant que ce soit contre eux. Tergiversations, u"r maladresses imprudences d'un côté, suspi-e n cions, excitations de l'autre, l'éventualité est n" fatale du jour où l'héritier d'une antique et )n° glorieuse tradition ne sera plus considéré ue que comme le symbole des résistances du ssj passé, comme l'obstacle aux réalisations de l'avenir ; la France moderne l'écartera de ,nj ses voies. ' Assurément, M. de Ségur n'a pas eu des-"nj sein de nous proposer de telles réflexions ; mais elles ont assailli, elles hantent plu-je sieurs de ceux qui ont médité, dans leur . n objectivité redoutable, ses pathétiques rac-',re eourcis d'histoire. C'est mie la leçon ne s'en on "mi^e Pas al1 passé, elle s'adresse, aux . « maîtres de l'heure » de tous les temps et vin e"e concerne tous les régimes, oit Raoul NARSY. ice A QUOI ILS EN SONT REDUITS nOrt -iiOtt - Lai n Koehiische Zeitung n a publié dans «on numéro du 8 avril, un artiolo intitulé (i Voix belges contre le cardinal Mercier » oi allé prétend signaler deux manifestations di source « belge » hostiles au cardinal. Or, sait-on quelles sont ces voix belges ' La première est celle d'un dominicain ho! landais, le P. Weyers qui a, eu effet, rtdressi au n 'l'ijd » une lettre odieuse contre le pri mat de Belgique. Ge tissu de contre-vérité: fougueusement germanophiles a d'ailleun provoqué aussitôt, dans le a Tijd » même des protestations énergiques de la part d'ui curé et d'un laïc hollandais. Quant à l'autre voix belge invoquée contri le cardinal Mercier, c'est tout simpiemen celle de M. Auguste Borms, directeur di ■ journal emboolié d'Anvers, les n Vlaamsch Nieuwis ». Quelqu'un a-t-il jamais suppos que les feuilles K. K. publiées en Belgique «ous le (patronage des Kommaudanturs poui , raient faire l'éloge du cardinal Mercier 7 Des voix belges comme celles-ià, la «Koe-t nisclie Zeitung n peut en citer tous les jour à la plus grande gloire de la vertueuse et. d /l'admirable Allemagne. S'il y a encore do neutres qui s'y laissent prendre, c'est qu'il ont déuidcinen-!. l'oreille faussée. Une manifestation de l'élite américaine en faveur des Alliés e ) I.es journaux américain® publient une s adressé de sympathie aux alliés, .portant e plus de 500 signatures des personnages les s plus éminents des Etats-Unis. Cette adresse constitue une remarquable ■- profession de foi dans la juste cause des i aîtiés et déclare que l'avenir de la civilisation ? dépend entièrement de la défaite de i'AUema- :- gne. Parmi les signataires de Cette adresse, s figurent les hommes politiques les plus con- e nus des Etats-Unis, sénateurs; gouverneurs t d'Etat, etc. s Elle .porto la signature de 22 évêques, do ;, 27 juges, de 212 présidents d'université et de professeurs. [. •- Elle est également signée par des direc- i_ leurs de journaux importants, par un grand à, nombre de banquiers et d'hommes d'affaires. LESFAITSDUJOUB »o« La presse des Etals-Unis ne dissimule plus que la dernière note du président Wil-son à l'Allemagne peut amener la rupture dans le cas d'un nouveau torpillage, et très probablement la guerre: On parait rassuré sur l'attitude des Germano-Américains, lesquels ne cachent pas le déplaisir que leur a causé la dernière réponse de l'Allemagne. L'Autriche-Hongrie, dit le correspondant de la Morning Post à Budapest, (ail tous ses cf[orts à Berlin pour empêcher fa rupture. Le comte Tiszu, en particulier, y csl violem-■ ment opposé. (VvHvvtmw 1 Les parlementaires français en visite en 1 Angleterre ont quitté le pays, emportant une ; excellente impression de l'effort militaire ' el naval de la Grande-Bretagne et de l'excellence des relations qui unissent ce pays à la France, . L'Enlcntc cordiale rient d'être affirmée à nouveau dans-Un télégramme du président de la Commission commerciale de la Chambre ' des communes, adressé aux présidents du \ Sénat et de la Chambre des députés de ; France et exprimant l'espoir d'une entente ' économique prochaine. ItWWWI ww t M. Thomas, sous-secrétaire d'Etat de l'ar-) tillerie en France, a visité, lundi, les célô-'> lires ateliers du Creusot et a prononcé une - allocution demandant aux ouvriers de Ira- - vuillcr sans trêve et de contribuer de toutes - leurs forces à la victoire finale. nvwwwvvi-n t Ou trouve une nouvelle preuve des scnli-t ments sincères de la Russie à l'égard de la . l'ologne dans ce fait que l'exécution des hymnes nationaux polonais vient d'èlre au-. turisée en Russie; jusqu'à présent elle était i punie par la déportation. 1* — - ^ ■ " puma pur ia uvpuriuiwn. Quand il s'agit de payer.. Dans une entrevue accordée jau correspond | dant du journal hongrois « Nilag », le | D' Helfferich,ministre allemand dos finances, a déclaré que la situation financière des puis- / 'sarices centrales était excellente. , Mais le correspondant ayant exprimé l'es- £ poir que la Hongrie recevrait, ay»rès la guer- j rc, l'aide des capitaux allemands.le ministre a répondu évasivement que pendant uno an- ( néo ou deux après la guerre l'Allemagne sera I : dans l'impossibilité de prêter des capitaux. ! TEMOIGNAGE D'UN ALLEMAND l'IUNCE ET PRETRE "LfiMemitliiiàJaBBliiB cris tnpici aa ciel " écrit le frère du roi de Saxe r »0« ; i Nos lecteurs connaissent le courageux ré- 1 quisitoire drossé contre la cruauté de la e guerre allemande en Belgique par M. Emile 1 l'rum.. f « C'était là, rappelle lo « Petit Parisien » ' du 18 avril, une hardiesse qui devait coûter cher au couragoux et éminent catholique ' luxembourgeois : le lendemain, 3 novem- ' bre, par ordre du gouvernement impérial, i it fut arrêté ù Clervaux au milieu de l'émotion générale, conduit dans la ville do Luxembourg qu'il dut traverser à pied, escorté do soldats allemands, baïonnette au ; canôn, transféré ensuite à Trêves, où, sans. • avoir la pleine liberté de sa défense, il lut jugé par un tribunal militaire, allemand vraiment incompétent, qui lu « condamna à ' trois années d'emprisonnement dans une • cellule de 1 rn. 50 sur 2 m. 50, sans occupa- 1 tion possible ni communication aucune'avec > i l'extérieur n — autant vaut dire à une lente agonie! Et cotte abominable condamnation 1 fut prononcée pour un prétendu délit, eom- ' , mis on un pays m neutre >> par un citoyen de ce même pays ! Les autorités germani-j ques ont exécuté bien des crimes : celui-la j a n'est pas l'un des moins cyniques, n 7 L'auteur de l'article auquel nous ornprun-. tons les lignes qu'on vient de lire a pu avoir t connaissance dé la seconde brochure de M. . Prum : « Der Witwcnstand dèr Wahrheid », 3 c'-ôst-à-dire » Le veuvage de la vérité », bro-g chure <iui lui valut la condamnation de Trêves. Il nous apprend que cette broefiure { contient entre autres pièces importants une lettre écrite par le prince Max do (Saxe, „ prêtre catholique et frère du Roi de Saxe t au baron von Mathies, Saxon converti. i prêtre catholique lui aussi et prélat romain 0 fixé à Zurich. g e k La qualité do ces deux personnalités •- écrit 1e collaborateur diu « Petit Parisien », donne toute sa valeur à leur corrèspon- 1- dance. Or, dans la lettre du prince Max s Saxo, à la page 195 do la brochure, nous !i- e sons cette phrase, terriblement accusatrice, s en raison de l'honnêteté désintéressée et de s l'incontestable compétence de son auteur : j « Le traitement que l'on a infligé au pays _ belge crie vengeance au Ciel. Wie won dus bcUrischc Land behanièlt hat, das schreU zum Hinimcl, c'est-à-dire, en traduction littérale : « Comment on a traité le pays belge, cela crie au Ciel. » ^ Et lo prince Max de Saxe ajoute aussitôt ces quelques mois où se révèlent ses scrupules do plpre qui, dans sa. haute situation, e, a profondément souffert d'assister, impuis-'l snnt, ?i toutes ces horreurs, au lieu de pou-:s voir faire du bien aux.âmes : ® « Si j'avais clé fixé, auparavant sur celle ® marche à travers la Belgique cl sur tout ce dont on devait y rire témoin, alors, c'esl à l" titre d'aumônier militaire que je serais allé , au front. il tldtte icli. vorher diesem Burchmarsch •s dureh belgien und ail dem was man du erlc-bt:ù mussle, qcwUsst, ich u'dre als Feld-ie MeisUiclier mit ausgeriieh, c'est-à-dire, en mot à mot : « Si j'avais été fixé auparavant sur celle marche à travers la Belgique et c- sur tout ci dont on dlevait être témoin là, je d m'en serais parti comme auimônier mili-5, taire. » - Douloureuse et acoablante. déposition d'un prince allemand auquel sa situation a per- 1 irais de tout voir ot de tout savoir en Bel-"î g'ioue ! Cri angoissé do la. conscience d'un ' prêtre qui, écrivant à un autre prêtre, soi compatriote, no peut cacher ce qu'il a éprouvé au spectacle des ignominies ac-'e complies ! « Le traitement nue l'on a infligé (- au pavs belge crie vengeance au ciel », e voilà le jugement que porte lo frère même s d'un des rois allemands sur la conduite des ■e Allemands outre-Rhin. L'histoire impartiale ï- le ratifiera complètement. » n l'âratwsire il loi »o«— — A clermont-ferrand La cérémonie en l'honneur de l'anniversaire clu roi a été célébrée le dimanche 9 avril, .à l'église Saint-Joseph. II y avait foule on remarquait aux premiers rangs le consul de Belgique M. Paul Auger ét les représentants des hautes sphères administratives et militaires de la ville. Après l'évangile, M. le chanoine Cluzel, curé de Saint-Joseph, est'monté en chaire et a prononcé une allocution de circonstance Nos listes de prisonniers .vimwwwv L'accueil fait par le public à la liste des prisonniers que nous avons publiée naguère a montré qu'elle répondait à un besoin Pour satisfaire au désir qui nous a été exprimé nous nous sommes vus obligés de procéder à un tirage supplémentaire. Ce tirage est naturellement réduit et nous engageons ions ceux qui désirent se procurer ceitc brochure à nous envoyer sans retard leur souscription. llaviKlons qu'elle contient, en V1NGT-QUATIÏE l'AGES UE GRAND FORMAT, lis noms de quelques milliers de militaires bclqes dont les noms sont compris entre la lettre A et DE T inclus. Celte brochure, d'un si grand intérêt pour les Bclqes, sera expédiée franco contre l'envoi de Ô fr. 60, en un bon postal, au bureau du journal, ruo de la Bourse, 28 ter, Le Havre. Pour 1'Auglclcrrc, les demandes doivent être adressées à noire London Office, 21, panton Street (Leicestor Square) London i S, W, Joindre 'G pence. L'importance des opérations belgo-kitanniques contre l'Est-africain allemand! «Du * Les opérations très important os qui se déroulent en ce-moment contre l'Est-Africain Allemand ne paraissent, pas fttre appréciées à leur valeur par certains critiques utilitaires Irançais. On semble ignorer cjue l'entreprise est plue vaste et plus difficile encore que l'entreprise menée a bonne fin par les troupes franeo-onglo-belges contre le Cameroum. C'est ainsi que, dans le dernier numéro de ; i' « Illustration », on n'évalue la force des Allemands dans l'Est-Africain qu'à 3.000 hommes. C'est là à peine le chiffre das forces du temps de paix. Les''Allemands ont depuis appelé sous les armes tous les blancs de leur colonie, tous leurs réservistes el conscrits noirs, de nombreuses tribus guerrières et même une colonie boër établie sur leur territoire. Leus effectifs sont donc relativement ocitvsidéraMes et de très loin supérieurs au chiffre ci-dessus indiqué. l>e plus, ces eflec-tit's élevés disposent d'un puissant et nombreux matériel. , Aussi, l'armée belge du Kivu a-t-elle été portée à un chiffre très important et les Anglais ont agi de même pour leur ai'-mée du Kilimandjaro. L'une et l'autre armée sont en pleine offensive dans un pays des pins difficiles qui leur est disputé avec acharnement.La campagne sera longue et laborieuse ; mais on ne peut douter que la victoire la couronnera. ÉCHOS PWWVWWV1 Consulats honoraires. -o La démission honorable de-ses fonctions a été accordée, sur sa demande, à M. I.uca-t.o 'w -A.-R.), vice-consul de Belgique à Ar-gostoli,—D'aux ateliers militaires du Havre. Une ligne a sauté hier du compte rendu de la réunion patriotique qui a eu lieu au Havre. Elle signalait la présence à la droite du ministre Vanilervelde du capitaine Fau-: quel, représentant le ministre de la guerire, et à, l'activité duquel on doit spécialement l'érection si rapide de tousles bâtiments des ateliers militaires belges. «—o— Mariage Jeudi 13 avril 1910, a élo célébré, dans l'intimité, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, ù Paris, le mariage de M. H. Pirmez, d'Acoz, maréchal des logis au ..." chasseurs à cheval, fiils du Questeur do la Chambre des Représentants, M. Pirmez, capitaine au ...3 chasseurs à cheval, et de Mme Pirmez. avec Mlle E. del Marmol, de ïancrémont, fille du Baron et de la Baronne A. del Marmol. Les témoins étaient, pour le marié : l'adjudant R. Pirmez, interprète, attaché à l'armée anglaise, son oncle, ci le sergent P. Geude-bien, do l'Intendance Belge, son beau-frère; — pour la mariée : le cavalier G. del Marmol, du ..." lancier, son frère, remplaçant le lieutenant G. del Marmol, du ..." lancier, retenu au Iront, et M. Hauzeur, son oncle. —o— Mort de M. De Wilde On annonce la moi t, à 81 ans, de M. Tiros-per Do Wilde, ancien professeur à l'Ecole militaire et à l'Université libre de Bruxelles. M. Prosper De Wilde habitait Genève depuis qu'il avait pris sa retraite. —o— Mort du colonel Lefebvre. On apprendra avec regret la mort du colonel .adjoint d'état-major Lefebvre, officier de l'ordre de Léopold, décoré de ia croix de guerre, décédé à Fécamp. Blessé en septembre 1914, il était retourné au front, où il contracta le mal qui devait l'emporter. Habitant Chapelle-lez-Har-laimont, près de Mons, il était âgé de 50 ans. Ses obsèques auront lieu aujourd'hui mercredi, à 3 heures. —o— La santé de Léon Théodor. Le vaillant bâtonnier du barreau-bruxellois vient d'adresser à M' Henri Robert, son éminent collègue du barreau de Paris, une lettre dans laquelle, en termes émouvants. il exprime sa grande reconnaissance envers le barreau de Paris et son bâtonnier. M0 Théodor lui dit. combien est grande sa hâte de se rendre à Paris, mais sa santé a été très éprouvée en Allemagne et la Faculté lui impose une cure qui devra durer au moins quelques semaines encore. Une kermesse flamande à Sainte-Adresse Les invalides du dépôt de Sainte-Adresse . organisent une kermesse flamande au profit •d'œuvres .belges. Elle aura lieu à la viilia Sous-Bretonne, à Sainte-Adresse, le lundi 24 et le dimanche 30 courant. Nous espérons que cette manifestation de charité aura tout le succès qu'el!,e mérite. —O— Les paquets postaux aux soldats belges. I/e « Journal officiel français n promulgue la loi faisant bénéficier les familles belges, réfugiées en France et ayant à l'armée des fils ou proches parents d'un rang inférieur à celui d'officier, des dispositions de la loi du' 22 juin 1915, sur la gratuité d'envoi de paquets postaux . Aux termes de cette loi, le bénéfice de la loi.du 22 juin 19.15 est étendu aux familles belges réfugiées en France pour l'envoi gratuit par poste, une fois par mois, d'un paquet recommandé n'excédant pas un kilogramme, à ceux de leurs membres mobilisés d'un rang inférieur à eélui d'officier. Un décret déterminera les conditions d'application de la présente loi. 't - - Les éphémériiles de la guerre. 19 avril 1915. — Contre-attaques allemandes contre le Vieil-Armand, — Dans le Sud-Ouest africain allemand, les troupes boers occupent la ville de Kerts-majishoop. POUR LES JEUNES GENS BELGES L'apel de la classe de 1816 _ „rr_. ~ — Un arrêté ministériel en fixe les prescriptions Le u Moniteur » des 9-15 avril a publié l'arrêté ministériel suivant signé de MM. de : Broqueville et Berryer : Le Ministre de la Guerre et Le Ministre de l'Intérieur, Vu l'article 2 de l'arrêté-loi du I" irarfl 191(1 fixant lo contingent de l'armée pour 1916, pour la durée de la guerre; Arrêtent < Article lor. Tous les Belges nés en 1S97 qui, à partir de la date du 1er mars 1916, sa ■sont trouvés ou se trouveront dans la partie de la, Belgique 11011 occupée par l'ennemi ou à l'étranger, et qui 11e sont pas sous les armes, sont tenus, étant appelés à faire partie du contingent de 1916, de se conformer aux prescriptions suivantes : Art. 2. Les miliciens se trouvant dans !a partie de la Belgique non-occupée par l'ennemi, en France et dans les lies Britanniques, sont tenus à l'inscription avant le 10 mai prochain. Art. 3. Les miliciens se trouvant dans la pairtie do la Belgiquo non occupée par l'en-riemi, doivent demander leur inscription : par lettre adressée directement au Gouver-neiir civil de la province ou aux commissaires d'arrondissement en y indiquant leutis nom, prénoms, date de naissance et adresse actuelle. Art. i. Les miliciens se trouvant en France doivent demander leur inseriptioi par lettre adressée directement au Ministre do l'Intérieur de Belgique, à Sainte-Adresse (Lo Havre), et contenant les mêmes indications.Art. 5. Les miliciens se trouvant dans les s lias Britanniques doivent demander Teur ' inscription au Bureau central du recrute-3 ment, dont le siège est établi In'dia Iîouse, Kirigsway, London, W. C., ou nu bureau do police le plus voisin de leur résidence. Art. C. Les miliciens se trouvant dans des pays étrangers autres que la France et le Royaume-Uni des Iles Britanniques, sont ' tenus do se présenter à la Chancellerie de : lu Légation ou dû Consulat le plus rnppro-; clié do leur résidence, dans les délais el con-5 clitiorus qui seront déterminés, conformément à nos instructions, par nos agents di-; nlomatiquos et consulaires. »' Art. ?. Tout Belge tuffltiafit sous l'application de l'arrêté-loi du 1er mars 191G, q tj arrivera sur le territoire belge non occupé par l'ennemi, en France ou dans le Royau-me-Uùi des Iles Britanniques après la date fixée pour l'inscription on vertu du préso.it arrêté, est obligé de demander immédiajfc-[" ment son inscription de la manière indi-' quée, suivant le cas, aux articles 3, 4 et 5 1 ci-dessus. Art, 8. Les miliciens seront convoqués s par lettre recommandée, devant les C'.oin-n missions de recrutement de La Panne, Pu-a ris, LyonTMaraeille, Bordeaux, Le Havre, Dieppe, Londres el Folkestrine. , Art, 9. La Commission de recrutement ';£■ e La Panne est spécialement, compétente por,r statuer à l'égard des miliciens se trouvant dans la partie de la Belgique non occupée ■' par l'ennemi. 0 Celles de Paris, Lyon, Marseille, Bor-(Ieaux, Le Havre et Dieppe,à l'égard de ceux se trouvant en France. Colle de Londres, à l'égard do ceux se trouvant dans les Iles Britanniques. Celle do Folkestone à l'égard de ceux ve-5- nant des Pays-Bas, des pays Scandinaves, e de la Russie. Celle de Bordeaux, a l'égard de ceux ve-nant do la Suisse, de l'Italie, de la Grèce, des autres pays d'Europe, des côtes méditerranéennes.Toutefois, cette compétence n'est pas exclusive et chacune de ces commissions d i " recrutement peut statuer sur le cas de lout ~ milicien qui se présentera spontanément de- 1 vant elle. Art. 10. L'article 7 de l'arrêté ministériel '■ du il août 1915, est remplacé par la clis.po-•* sillon suivante : v k Los présidents des Commissions de re-'• cruitement recevront une indemnité de 15 francs (12 shillings en Angleterre) pour chaque séance qu'ils auront présidée. Art, 1t. Toutes les dispositions relatives au contingent spécial de 1915 et non contrai" [. ros au présent arrêté, sont applicables au ■ contingent spécial de 1916. Mort da l'Empire britannique ■ UN DEPUTE TRAVAILLISTE AUSTRALIEN RECLAME LE SERVICE OBLIGATOIREOn est unanime à reconnaître, 011 Australie, que le système de l'engagement volontaire est insuffisant pour constituer le contingent australien de 300,000 hommes que M. Hughes avait (promis devoir être disponible en juin prochain, un forl mouvement se produit en faveur du'service militaire obligatoire'. M. Vaughan, travailliste, premier ministre do l'Australie méridionale, a déclaré nue si l'on a promis un contingent de 300,000 hommes que lo, volontariat 110 peut assurer, il faut recourir au service obligatoire. Le u Tolograph », un des journaux les plus importants de Sydney, reconnaît que l'engagement volontaire a fait faillite. Ce i]ui va se passer en Angleterre est attendu avec le plus grand intérêt. LES DEPUTES CANADIENS AU FRONT Les hommes politiques diu Canada ont été les premiers à donner à leur pays l'exem-plo du devoir patriotique. Vingt-cinq membres du Parlement du Dominion et 41 membres des législatures provinciales sont actuellement dans le service aclif.Potrr l'Ontario, on compte 14 députés do la législa-luno en uniforme khaki, dont 7 colonels, 2 commandants, 3 capitaines et 2 lieutenants. Pour la Colombie britannique, 4 députés, la Nouvelle-Ecosse et ia Saskachonane ont également 4 députés sous les armes; Vile du Prince Edward en a C; le Nouveau-Bruns-wick 2, et l'Alberta 7. Beaucoup do ces officiers sont déjà outremer. ! te discours de M. Sonnino MW U W un W UU >UAI Vt* w.AUAJa v Le discours prononcé dimanche au Parlement italien par M. Sonnino sera accueilli dans tous les pays de la Quaidruple-Entent» avec la même faveur qu'à Montecitorio. Par la bouche de son ministre des Affaires Etrangères, le cabinet Salandra a affirmé solennellement la volonté de l'Italie de collaborer dans une alliance intime, complète, absolue, avec tous les ennemis de l'Allemagne. Il 11e s'agit pas pour l'Italie d'une guerre égoïste et particulière, mais do la grande-guerre commune dont elle veut prendre largement sa part. M. Sonnino a rappelé avec-insistance toutes les enlenlcs f ondues entre, les différentes puissances alliées. Il a rendu un hommage particulièrement vibrant à la. résistance splendide des troupes françaises devant Verdun, résistance. déjouant les efforts faits par l'ennemi pour u provoquer en France et dans îles pays alliés et neutres un-mouvement de dépression et- de découragement ». Le nom de l'Allemagne ne se trouva nulle part dans le discours' d<; M. Sonnino,, mais son spectre est partout et le ministre italien 11'hesite pas à l'appeler plus d'une fois l'ennemi tout de même que l'Autriche-, Il eût été difficile à l'Italie de lier plus complètement sa politique à celle des autres puissances de l'Entente. Tous nos ennemis sont' ses ennemis et tous nos alliés sont les siens. Imagine-t-011 qu'aucun pays eût jamais pu tenir (pareil langage en août 1914 sans que • l'Allemagne lui déclarât aussitôt la guerre ? Aujourd'hui, elle en est rédiute à feindre der ne pas comprendre... La Belgique doit une reconnaissance parti-; entière à M. Sonnino pour -l'énergie qu'il a ; mise à réclamer la complète restauration de • notre pays dans son iifclépendance. La réponse vigoureuse qu'il a faite au chancelier 1 allemand et la manifestation dont tout le. [ Parlement l'a soulignée acquièrent à l'Italie ! de nouveaux droits à la gratitude de la Bel* ! gique, confiante dans l'avenir parce qu'ello ' est aussi sûre de ses grandes amitiés que d« son bon droit. • C'est avec joie que nous applaudissons au. beau succès parlementaire qui a rangé au- " tour du cabinet Salandra tout le Parlement ' italien. Les discours chaleureux prononcée 1 au cours de ce débat par les députés catholiques Soderini et Méda et le petit nombre = des opposants irréductibles où 11e se Irouvenifc J plus guère que les socialistes officiels établis*. ' sent à suffisance que c'est maintenant touta - l'Italie qui fait la guerre. Lorsqu'il y a bienl. " tôt un an, les premiers coups de canon fu« " rent tirés dans les Alpes, 011 se flattait- an< : core à Berlin que leur première-victime se- " l'ait le cabinet Salandra. Après onze mois do sacrifices, l'opinion italienne .est au contrat t re entièremeni acquise ù ta politique où eiiltf } voit la condition de sa grandeur e£ de soiï e autorité -dans l'Europe do demain. COMMUNIQUÉ BELGE uum nusnyuL uui-uh 17 avril. — Au cours de la journée, l'ac< tillerie a été assez active de part et d'au-», trie, surtout dans la région d'Oostkerque j et de Dixmude. DEVANT VERDUN Obstisatica et iauiiles sacrifices , Mardi, 18 avril, midi. On continue à se perdre en do vaincs con. jectures sur la signification et l'objet, detf coups de marteaux allemands au front da Verdun. - A quoi peut donc répondre cctlc mise en ligne successive d'une trentaine de divisions dont les deux tiers ont déjà été terriblement éprouvées? Il ne peut plus s'agir, pour les Allemands de remporter uno grande Victoire : d'ailleurs, ce n'est point en. engageant., ç.â nu là, sur quelques kilomètres du Iront, un petit nombre de divisions qu'une grande victoire se remporte. Il na peut.'pas s'agir d'avantage de faire le siège de Verdun, puisqu'aussi bien Verdun n'est pas un camp retranché, mais un simple secteur du front et qu'au surplus il n'est pas investi. Au début de la bataille, le 21 février, l'o*. pération était aussi logique que redoutable, onsore qu'on pût s'étonner de voir les Allemands s'en prendre à un point du fr-o.it particulièrement fortifié par la nature et pai<, l'art militaire. Mois, dopuis les grandi échecs allemands à l'ouest de la Meuse, devant la côte 304 ot le Mort-Homme, et h l'est du fleuve, devant- la côte du Poivre, les hauteurs de Doua u mont et de Vaux, : '0* pinjâtreté des Allemands n'est plus que d* l'obstination et leurs, pertes d'inutiles sacrifices.La « Gazette de_ Francfort n s'essaye ~>J expliquer la lenteur des opérations en invoquant ci l'extraordinaire guigne d'un mau* vais temps qui persiste »; Ta u Gazette populaire de Cologne » veut encore donner 10' change en disant que u c'est lentement mai? sûrement que les troupes allemandes approchent du but. ». Les Français furent infiniment plus sages,en octobre 1915, lorsqu'ils -rompirent le combat en Champagne dès qu'ils se furent rendu compte que leur béait succès du début n'avait pas été encore as-sîz foudroyant et assez complet pour permettre de persister dans l'entreprise avec dsâ chances sérieuses de grande victoire et de trouée du front ennemi. — Paul C. ' LE BOIS DE CIIAUFEOUU Le bois do Chauffour, dont il est question dans le communiqué français du 17 avril, 23 heures, est'planté sur une croupe un pet. il l'ouest du viJlagc de Douaumont, entra ci village et la côle du Poivre. LE CONSEILLER DU KRONPRINZ VIENt CHERCHER DES ORDRES A BERLIN La « Gazette de Voss » annonce que I? feld-marôchïiil comte Haeseler, le vieux coït seiller du Kronpiinz, qui, depuis le commencement dos hostilités, était sur le fronl occidental, vient d'arriver à Berlin. OU SONT BRAQUEES LES GROSSES PIECES ALLEMANDES ? Les grosses pièces allemandes de 380 ot KO sont installées dans les bois de Mtize.rav; 22 ANNEE, - Scrie nouvel le. --N >527 Le iiumérc : 10 Ceuffmë? r-n-mi.ui 1 ISTSMMSS AU FRONT) Mercredi 19 Avri i 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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