Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 25 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h98z893d6z/
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RÉDACTION & ADMINISTRAI ras de Is Bmsi — LE HiYRl Téléphoae : Le Havre n* 14, directeur ; mSMB HEURi Toutes tes communications concpm la rédaction doivent être ad me rue delà Borne,ÙsZT" LÔniDOiV OFFICE: i SljPanton Street r (Broadmead Ho M fi amf. , « Nous sruhrv.^Ln ABONNEMENTS Fronça 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmostr® Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestr® Angleterre.... 2 sh. Q d. par mois. » 7 sh. 6 d. par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4° page : 0 fr. 40 la ligne P8tltesannonces4* page: 0fr.30ia ligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. CHtotidieffi belge paraissant au Havre r a ; .prédeSfrC1,œur ' Wellecjfe 'mmobm > CHBON'i UR3 DU MOïi.i'nt.* Les brutes que le Kaiser a lâchées sur !a i tUgique et le Nord de la r rance ti ont pas seulement terrorisé, tué, pillé, volé ; mais €IU milieu des orgies, officiers et soldais se sont livrés il des actes de si odieuse et m répugnante bestialité, que les témoins n o-event raconter '.par le détail ce quils ont vu et très souvent ce que les bourreaux, <par sadisme, les obligeaient do voir.Cette invasion a quelque chose de nauséabond et d'ordurier — on pourrait dire d'excrémentiel que nulle plume n'oserait décrire. tët Cependant les historiens teutomanes ne font-ils pas, à chaque page, trébucher le lecteur sur les nobles qualités de la race germanique, sur la sentimentalité (gemiit), le respect des femmes (frauenverchrung), la Chasteté (sitteureinheit) qui ennoblit le germain et établit une nouvelle supériorité d'e Isa race sur les races neo-latines. Hypocrisie et fausseté que tout cela. Abandonné h ses pires instincts, la brute teutonne a donné le spectacle de ses immo ralités et do ses fornications, comme au X" et XI0 siècle, aux temps des Othoniens, /comme au XIV" et au XV" siècles, lorsque la bourgeoisie corrompue se complaisait dans une littérature ordurière qui dépasse en crudité tous les bas fonds de la pornographie latine. Ici encore, dès qu'on gratte le vernis de la civilisation, le fonds de la race apparaît. Pour se rendre compte de ce que vaut au point de vue moral, le peuple prédestiné, il suffit de consulter los chroniqueurs de la coi;.' Olhonienne. C'est l'époque intéressante entre toutes >pour juger les défauts et les qualités de la race. Les Othons se croyaient eux aussi, los héritiers des Césars, les en-voyés de Dieu, et ils avaient la prétention d'élire les papes et do tenir les evêques à leur solde. Le X" et le XI" siècle nous montrent le teuton épais, fruste et dans toute sa. rudesse. Il n'a pas encore subi le contact de la civilisation française ; et dès lors la civi-iis tlion du « peuple prédestiné » n'a pu être giV:6e par celle de ses voisins occidentaux — comme on l'a si sottement et si fréquem-<mr u t répété. Or, la* corruption qui s'étale à la cour des Othons est oolossale et colossalement ordurière, et elle envahit toutes les classes de la société. Partout, selon l'énergique expression le Tic-tmar de Mersebourg « règne la liberté de pêcher ». Hermann de Reichenau, de son côté, en fournit de copieuses démonstrations. La nonne Hroswitha écrit deux pièces elle insiste avec complaisance sur des j iSPè' irs» de séduction, agrémentées de mots ' w»duriers dont la fabrication rappelle la I>as-1 v se latinité. Certains historiens allemands, ;qiii ont vu cette époque telle qu'elle ost, •comme Giesebrecht,commencent h l'avouer, ' tnaiB avec combien de ménagements. Mémd bassesse d'instincts trrossiers chez l'auteur du u Iluodlicfc », qui lui aussi est un moine oorit. le poème se traîne dans la plus affreuse lubricité. Ah combien la réforme des Clunaciens, qui vint de France, et s'introduisit si péniblement dans l'empire des Othons, était nécessaire pour redresser ce clergé livré à la débauche, maîtriser les instincts mauvais du soldat et assurer l'indépendance des papes.L'Allemagne veut faire retour au rêve des Césars Othoniens. Guillaume II cherche à restaurer leur trône, à ramener la civilisation carlovingienne, et si on le laissait faire, il rééditerait le geste de Henri IV et dicterait ses ordres au Vatican. ! Le ipeuple sur lequel il règne a hérité de toute l'immoralité des teutons du X° siècle. Quoi d'étonnant si ces barbares ont laissé partout où ils ont passé un relent d'ordures. Rartout ils on souillé, semblables à des animaux immondes, les vases sacrés, les temples, les mobiliers, les maisons. Et on ne «saura jamais les excès de leurs fornications et de leurs débauches. GRANDORGE. £a guerre i la tafk ———— '[/ANGLETERRE PREND des GARANTIES FQ'UB QUE SES EXPORTATIONS CHEZ LES NEUTRES KE PARVIENNENT PAS EN ALLEMAGNE. On a cilié dlepuis que'llqwes sema-mets diss ûlij-ffires" qui démontrent, péremptoirement 'qu'une partie considérable dles rnarciian-'<fees achetées en Angleterre par des com-1. ercants hollandais est destinée au ravi-. «%•}!; de l'Allemagne. De gouvernement anglais s'en est ému et tiiïcnil de faire voter pair la Chambre des ;ç mmiuncs «11 foill db restriction des exportations.Ce bdill va être aussitôt suivi d'un arrêté prohibant l'exportation destination de la IlrtltandC de toute marchandise autre que TOito consignées au trust néerlandais tfeutre-mer, organisation qui garantit Ou'aïuiiïum» marchandise ne sera expédiée en Lys ennemi telle quelle ou modifiée. Cette ûi''anisation, qui fonctionne depuis quelque temps déjà, s'est toujours conformée à ce principe'. 'biU permet d'étendre l'arrangement aux autres pay^ neJtree et prévoit des Sanctions s'éîevant ù 500 livres sterling d'amendb ou deux années d'emprisonnement Il fait peser la responsabilité sur les expéditeurs et les transporteurs. Ôn veillera au nombre des expéditions ; on arrêtera. l'exportation de tout article qui ira. dans les pays neutres en quantités dépaissant la consommation normale du pays. Au cours des débats, M. Dalziel ai fait remarquer çfu'à Copenhague il n'y a pas «ssez d'entrepôts, à l'heure actoeMe, pour "eiromaigasineir tout le coton destiné à l'Ai'le-magmô ; dos rues entières sont pleines de balles de cotoni — A la séance de la Chaqrubre des députés de Franco, mercredi, le rapporteur de !a commission appelée Ji se prononcer sur ia proposition Dalbiez, a présenté, au nom db la commission, une proposition- transac-tnoniielle. LEP9PE ETLAEUERRE Autour de l'iaierview de Sa "Liberté" —o— UNE NOTE DE L' u QSSERVA'fORE ROMANO u Une dépêche de Rome, en date du 23 juin, dit que l'Osservatore Homano publie la note suivante : 11 Pour mettre nos lecteurs et tous les hommes sages et impartiaux de toutes les nations en gardie contre les commentaires et les interprétations arbitraires de la pensée dii Saint-Siège, nous ne croyons pas pousvodir laisser passer sans remarque la re-lationj d'une entrevue d'un journaliste étranger avec le Souverain Pontife publiée et commentée dans les journaux. » Pour couper court à ces interprétations et à ces commentaires, no-us rappelons qu'il y a une différence essentielle entre les documents publics officiels- du Saint-Siège et les publication® privées, 11 Pour ce qui est diu conflit européen, la pensée du Souverain Pontife n'est pas douteuse, parce qu'elle a été clairement et à différantes reprises exprimée dons plusieurs documents pontificaux, à savoir l'encyclique du. lot novembre 1914, le discours de Noël aux cardinaux, l'allocution conisistoriale du 22 janvier 1915, de nombreuses lettres du Ponitife à des- cardinaux et à dles- prélats, et, dernièrement-, la lettre du 20 mai au cardinal doyen. Ces- documents publics officiels reflètent exactement la pensée diu Pape et du Saint-Siège qui en accepte toiute la .responsabilité ; les autres documents, à savoir les publications- privées dont nous nious sommes occupés et aussi celte dont on parle aujourd'hui, peuvent contenir et contiennent en effet plusieurs inexactitudes' en partie tellement évidentes qu'elles- se remarquent à première vue et que nous croyons inutile de les relever. » CE QU'ON DIT AU VATICAN Le correspondant de l'agence Fournier à Rome, s'étant rendu au Vatican^ après la reproduction par les journaux italiens de l'interview du- pape Benoit XV, télégraphie la dépêche suivante : « Rome, 23 juin. — A propos- de l'interview publiée hier, le Vatican lient à déclarer que beaucoup de déclarations reproduites comme ayant été faites- par Benoit XV, ont, en réalité, été recueillies en dehors du Vatican. » Le Pape a bien réellement reçu le correspondant du journal, mais les- seules déclamations qu'il lui fit portèrent suir les atrocités reprochées aux -Allemands-, Le Pape diéciara i-m,possible de porter u-n> jugement sur ces faits, affirmés par les uns, mais niés par ceux à qui on les reproche. u Enfin, pour ce qui est de la parti® de l'interview consacrée ù la loi des garanties, le Pape tient à préciser que, si cefle-ci donnait lieiu. à de réels inconvénitenfe, on ne saurait le reprocher aux ministres italiens actuels, dar iis résultent <e co-mplcxes ci-r-coiïs-twnces qui ne peuvent leur être imputées. » UNE NOTE DU GOUVERNEMENT ITALIEN La note suivante est comiruumijuéft à la presse, de source officielle : « Un journal français a publié le compte rendiu d'une entrevue attribuée au Pape, dans laquelle on fait dire" au Souverain Pontife qu-e, par suite de la guerre, les relations diu Saint-Siège avec les nations ennemies' de l'Italie sont on réalité supprimées. Or, pour ce qui concerne l'Italie, dès la d-èclaration de guerre, elle prit soin d'appliquer scrupuleusement et avec une grande larfléur d'appréciation la loi des garantiies qui veut que le Pape corresponde libremenl avec les évêchés et tout le monde catho-liqua» En conséquence, des instructions précises fuirent données au bureau de la censure d'e 1a poste étrangère pour que toutes les lettres du. Pape ou pou-r le Pape et le secrétaire d'Etat du Saint-Siège fussent aussitôt tra-nsimdses à leur adresse. Ces dispositions fuient étendues ajuESi à la correspondance des différentes congrégations, à savoir la Pénitentiaire, lai Qonsiistoriale. le Saint~Office, etc. » Parmi toutes les centaines do lettres qui, journellement, parviennent au- Saint-Siège et en partent, d'eux seu-le-men-t furent pair erreur ouvertes : une adressée à la secrétairie d'Etat, l'autre à la Pénitentiaire. Les deux lettres ne provenaient pas de l'étranger, mais de la zone italienne de guerre. Aussi fut-il ordonné au.x bureau* de la censure dans- la zone de guerre de faire passer librement les correspondances dirigées au- Saint-Siège ou expédiées par lui. 11 L'ordre fut scrupuleusement appliqué. Lesi correspondances dirigées, par le Saint-Siège, sur rAutriche-Ho-ngrie, furent ponctuellement expédiées vid la Suisse ; mais ce fut 1-'Autriche-Hongrie qui ne voulut pas lee recevoir. Deux lettres tim.brèes de la searé-tairie d'Etat, dont une adressée à Mgr Sca-pinelli, nom à Vienne, qui avaient été ponctuellement expédiées en Autriche, uicl la Suisse, furent retournées avec ta déclaration, écrite sur les enveloppes, que c'était par l'Autriche qu'elles étaient repouesées, « comme provenant de pays en guerre. » Il ne peu-t pas y avoir de doutes a,u sujet de l'acheminement de ces lettres parc, qu'elles portaient le tiimbre du bureau postal de Zurich, ce qui montre que l'Italie lef envoya à l'Autriche, vid la Suisse. Pour tant, si les rapports entre le Saint-Siège e l'Autriche sont supprimés ou rendus diffi ciles, la faute doit en être attribuée uniquement ù. l'An-triche-Hongrie. 11 BI\ ALLEMAGNE »0« La classe de 1915 en Alsace-Lorraine • L'autorité allemande a appelé sous les armes, le 10 mai, la classe de 1915 en Al sace-Lorraine. Les recrues ont été envoyées au centre d'instruction de Strehler (Silésie), afin de servir dans les troupes de , réserve. Après trois semaines d'instruc-' lion, elles ont été envoyées au combat. Las soHlias alnais etjaim UN MANIFESTE. — UNE PROTESTATIOr UNE APOLOGIE DU CHANCELIER La « Leipziger Volkszeitung » vient d publier,- sous la signature des députés se ciaJistes Bernstein, Haase et Kautsky, u: article retentissant, intitulé « Les Exigence de l'Heure », à propos des paroles pronor cées par le roi de Bavière. Ces socialistes se déclarent les ennemi de toute annexion de. territoires -envahis e contre une guerre de conquête, réclamé par les impérialistes allemands. « Les craintes que certains socialistes on eues au début de la guerre se sont, disenl ils, maintenant réalisées. On avait aior bien permis à la Sozialldemokratie alleman de do voter pour le budget de la guerre mais maintenant on se passe d'elle froide ment dans toutes les décisions importante ù prendre pour l'avenir du peuple allemand « Une très grande partie du peuple est lass » de la guerre. On désire une paix », tan cl i que les classes dirigeantes refusent de don 11er suite à ce besoin de paix. » Des millliers et des milliers attendes de la Sozialdemokratie, toujours considéré comme un parti pacifiste, la parole dél vrante et l'attitude correspondante. » Aujourd'hui, où les buts d'une guerr de conquête se manifestent ouvertement, 1 Sozialdemokratie allemande a reconquis 1 pleine liberté de faire valoir son point d vue d'opposition. La situation actuelle li indique de le faire comme un devoir. » Les signataires de ce manifeste terminer en invitant les socialistes à faire le pas d<! cisif. La censure impériale est si rigoureuse e les socialistes du kaiser se sont montrés ? empressés à subir, en toutes circonstance? la politique allemande, qu'on se elemand avec raison si ce manifeste n'est pas un nouvelle tentative de l'Allemagne pouj énerver la résistance de ses ennemis e pour voir quel accueil recevraient ses su£ gestions de paix. Notons, en attendant d'être éclairés su ce point, que les signataires de l'article d la « Leipziger Volkszeitung » sont traité par le socialiste radical Cunow d'idéologue insensés et que la « Frankfurter Zeitung déplore ce pronunciamiento destiné, dit-ollc h créer à l'étranger l'impression que l'unit allemande est brisée. Notons aussi que dans le mémo temps, 1 revue de Munich « Maerz » publie un art cle où M. Engelbert Peroerstorfer, un do chefs du parti socialiste autrichien, pren résolument la défense de la « sincérité » d M. de Bethmann-Hollweg et déclare qu'o n'a pas senti tout ce que représentait d grandeur simple la parole du chanteiiei reconnaissant que l'Allemagne violait 1 neutralité belge. u Depuis qu'il existe une politique, écr M. Pernerstorfer, jamais homme d'Etat n' montré autant cle valeur dans une heur tragique. » —^— On est obligé de cûiîMre liseppaîto beiges... en IfOiSP ——»0tc On répand à foison en ce moment che les Hongrois le nouveau Livre blanc all( mand s'efforça,nt de rendre un peu de vi à toutes les légendes d'atrocités belges cor tre les troupes allemandes. Le correspondant de Bucarest de 1 « Morning Post » nous explique ce fait pa le sentiment hongrois. Les Hongrois, qui d tous les peuples de la nouvelle triplice oi la plus grande liberté d'allures, ont toi jours, dit-il, témoigné de la sympathie pou la Belgique; les gens qui savent se soi émus à la nouvelle des atrocités allemar des. La presse hongroise a toujours reipn senté notre Roi comme une des plus syn patliiques figures contemporaines, et so héroïsme a toujours suscité, même chez ce ennemis, la plus vive admiration. « Je n'ai jamais vu dans les journau hongrois, ajoute le correspondant, que d l'estime et de l'admiration pour lui'. » U s'agissait donc de combattre ce sent ment de sympathie qui pouvait peut-êtr dégénérer en un mouvement de dégoC pour l'oppresseur. SUR L'YSER ——)>CHP UNE VIGOUREUSE POUSSÉE BELGE Londres, 23 juin. — On mande de Rolte dam au « Daily Telegraph » : « Bien quie l'attention ait été, ces temf derniers, absorbée par la progression d< troupes franco-anglaises, des évèn>emen intéressants se développent dans le seclei nord de la ligne, sur ce qu'on appelle front de l'Yser, qui s'étend de Boesingt jusqu'à Nieupovrt. Ces événements s'expliquent notammei par deux raisons, d'abord par le dessèch-ment -de la région qui avait été inondée, ei suite, et ceci est plus important, par l'exce lent esprit des Belges. Ceux-ci ont profité magnifiquement d beau temps ; eit les attaques vigoureust qu'ils ont faites pendant la fin d-e 1^ s maine, non seulement ont obligé l'ennemi ; amener des renforts dont il avait un prei Vint besoin sur d'autres points, mais or auouti à certains ^ains considérables. t*-'enant l'offensive dans l'après-midi d samedi, ils ont concentré une pluie d'o-bu sur le; tranchées ennemies et, le dimanch malin, l ]0ur infanterie a livré un assat , splondidfc entre Oixmude -et Nieuport. Malgré u préparation par l'artillerie, le Allemands io .s'altendaient pas à -un assai aussi acharnk; ils ont reeufé -devant la vi< lence de l'atta&je et les Belges sa sont en parés de trois lïimes de tranchées, arborar dans l'une d'elleSae drapeau national qu des acclamations J.irties de toute la lig-n - ont .aussitôt salué. Les Belges, en oni:^ ont pu maintenl i leurs positions et ame'^.p leur artillerie e i dos positions situées pli\ à l'est, que celle qu'elle occupa depuis le t.';but. des inonda en automne. « Les Suisses et la Belgique ILS TIENNENT A (ENTENDRE LES COK FERENCES DE M. FUGLISTER Nous avons dit toutes les difficultés créée à M. Fuglister par les autorités militaire Suisses d'abord, puis par le gouvernemer s du canton de Berne, afin d'empêcher la d: - vulgat.ion d'un témoignage particulièremëc 1 gênant pour les Allemands. s Ces mesures soulèvent un vif mécontente - ment dans la partie française du canton e il s'organise un mouvement de protestatio: s qui prend des formes très originales, t c/ast ainsi que .les habitants de l' ranchet 2 Montagnes se réuniront sur la frontièr cantonale pour entendre M. Fuglister, qr t parlera d'une tribune érigée sur le territoir - neiichàieiois. Pour les grens du vallon Sain! 3 lmier, la conférence aura lieu aux Bugne - nets, aussi sur terre neueMleloise. Quan , aux Biennois, ils feront |eur manifestatio: - au Lundéron, qu'ils peuvent gagner facile 3 ment par le chemin de fer. La police bernoise constate avec d&pi 3 qu'il lui sera bi-en difficile d'étouffer la voi s de ce témoin gênant pour les bourreaux d - Louvain. —- ■ ■*<> ' &c§?i m c§i!k ——• »0<C 0 DÉFENSE AUX PRÊTRES BELGES DE î VISITER LES SOLDATS BELGES 1 SOIGNÉS EN BELGIQUE ^ Le « Maasbode » du 16 juin nous apport I cet article de la « Kolnische Volkszeitung > t tf-D'après un décret du gouverneur gén< ral, daté élu 8 juin, les soins spirituels s< ront exclusivement à la charge des aum( j. niers allemands. Dans l'avenir donc, le: j soins bienveillants du clergé pour les œi vres spirituelles ne pourront plus être ai ^ ceptés. R » Les aumôniers militaires allemand . doivent soigner tous les soldats belge [. dans les lazarets. On ne doit pas ten compte de vœux éventuels d'un prêtre be ge. Les prisonniers belges seront aussi v r si té.s par des aumôniers allemands. Les cr e mincis emprisonnés par le gouvernemer g belge seront visités par les aumôniers de g prisons balges. » » Cette mesure, dont ni le « Maasbode », i la « Kolnische Voiles zeitung » ne songer é à s'étonner, est évidemment inspirée par' ! souci le plus pur de garantir la liberté apoî a tolique ! \ les Sëlpi â Ispires c »0(C ^ UN EXCELLENT DISCOURS DE M. GOBLET D'ALVÏELLA t Au cours de la réunion patriotique qui a eu lieu avant hier à Londres, sous la prés e dence de M. Bauss et a laquelle assistaier plus de 2.000 Belges, M. Carton de Wiart ( _< au milieu d'acclamations enthousiastes. I'< licité M. Bauss de* son initiative, en traçar du distingué bâtonnier du barreau d'Anver un portrait élogieux. Il s'est dit particul-ii rement heureux de saluer deux ministre d'Etat que leur rôle et les circonstances r< clament en Angleterre. MM. Ilymans < Vandervelde se sont mis au service du pay< et tous les Belges indistinctement render hommage à leur dévouement, qui ne ooi naît pas le repos et à, leur ardent patrioti: me. z « Jamais notre pays, a dit ensuite l'on teur, n'a vécu dans la conscience unive e 6elle d'une vie plus noble et plus ardente. Et développant cette idée, il a parlé logiqui nient de l'année et du petit territoire qu'el a défend avec tant de vaillance. r Le comte Goblet d'Alviella, ministre d'I 0 tat, a pris ensuite la parole, t Développant une image esquissée par ' , ministre de la Justice, M. le comte Uoblf ' d'Alviella a représenté la Patrie sous forrr . d'un miroir brisé dont chaque morceau rei ■ voie cependant les traits aimés du pay; ^ C'est, le ipremier fragment, la masse sou ^ frante des Belges de l'intérieur ; le secon< L' les réfugiés en Hollande, en Angleterre, e II France, en Suisse, endurant les tristesse s de l'exil. Le troisième fragment rcpréseni le gouvernement, pilote du navire nat.iona x Quelque opinion'que l'on puisse en avoi-0 l'on doit être persuadé que dans la tourmei te, en pleine bourrasque, ce pilote ne sai rait être changé sans danger. ^ Ayons donc confiance en lui, comme noi ^ avons confiance dans l'armée, ce quatrièn fragment du miroir brisé, phalange héro ^ que dont nous admirons tous les exploits. Le sentiment de la Patrie est en- nou l'âme belge dont parlait jadis Edmond P card, soulevant bien à tort des sourires in niques, nous possède. Flamands et Wa Ions, nous ne vivons plus que d'une mêrr pensée. En Angleterre nous devons tous la m me reconnaissance à cette .admirable natic qui nous a offert une si belle hospitalité. R mercions-la en nous montrant dignes d'ell s Travaillons, les uns à -la libération de ' -y patrie, les autres en acceptant les laibeui >s offerts. r Combattons l'oisiveté comme le pli c grand des maux. N'oublions pas que les Be o ges ont conquis l'estime du monde. Ils do vent la garder et préparer l'avenir. Le comte Goblet a conçlu son disooui 3_ chaleureusement applaudi, par un vibrai !_ appel aux jeunes Be!ges, >regreltant, lui. e 1. n'avoir plus vingt ans. pour aller au froi défendre son pays, u - [ ta guerre sur met »o« il UN CROISEUR ANGLAIS TORPILLÉ s Londres, 24 juin. (Officiel.) — Le c/roisei ® IvriitamBqiue RÔxburQh a été torpillé damai lt che dians la mer du Nord. Il n'a eu. que de avaries sans gravité. t NOUVEAUX EXPLOITS DES PIRATE >- On annonce la perte : i- Du vapeair anglais Beirirave, torpillé a t ilargc du Pemhrokeshire. Une dépêche uilt e rieure annonce que le navire n'a pas cou e et a été remorqué dans un port. L'équiipa^ *a disparu. r Du vapeur anglais Punisiana, 4,881 t n veinant de Montréal avec du blé. Echoo; s 'à Pakefiel'di ; équipage sauvé. l- Du vapeuir Carisbrnok, 1,785 t, venant e Montréal avec des céréales; équipage sauvi LA SITUATION MILITAIRE E0« ? Jeudi midi, t L'armée 'belge, tout à fait en foi me, con- - tinue à inquiéter vivement les Allemands; t qui sont de la sorte contraints de maintenu de puissants effectifs sur le front Yser - Y'perlée. La situation ainsi faite aux Aile-l mands ne manque pas de piquant : ils se i sont appliqués depuis longtemps à laisser croire à leurs naïfs compatriotes que l'armée du Roi Albert n'existait plus; or, force 3 lieur est cependant de faire mention dans i leurs communiqués des coups de boutoir 3 que nous leur portons; ils s'en cirent de - leur mieux en ne citant jamais les Belges - qu'ils dénomment, d'unie manière vague, t l'a ennemi ». Ils doivent cependant en dé- 1 coudre avec cet « ennemi ». Nos régiments - d'infanterie sont en pleine force : la plupart sont à quatre bataillons et les dépôts t regorgent d'hommes qui demandent ins-* tamment à partir au iront. De plus, les 2 camps d'instruction préparent par dizaines de mil'e. d'excellents soldats. Ajoutons que les hôpitaux renvoient, chaque jour, plus d'hommes guéris que la maladie ou les Messures n'en mettent hors de la tranchée. Ce miraele est donc accompli : Après onze mois d'une guerre terrible et incessante I l'armée belge de campagne est plus nombreuse et mieux outillée que lors de sa mobilisation.g Les nouvelles du front français nous imposent la patience : appliquons-nous y. Voilà donc Lemberg évacué et le centre russe en retraite sur un nouveau front que los communiqués n'indiquent pas. Ce fronl sera-t-ii la ligne d'eau du Bug, qui coupe perpendiculairement la voie ferrée de l'Esl galicien, qui, de Lemberg, conduit à Bro dv, sur la frontière ele Podolie ? C'est vrai s semblable et si, sur cette ligne, des troupes s fraîches et des munitions ravitaillent l'ar r mée en retraite un effort heureux pourre 1- encore être tenté.Conjurant cette mauvaist i- fortune momentanée, les Russes, qui ne i- connaissent point la démoralisation, tien t nent aux ailes, à droite sur la Tanew et è s gauche sur le Dniester où ils ont infligé è l'ennemi de sanglants échecs. Aux Dardanelles, les troupes anglo-fran j. ça i ses des généraux Hamilton et Gouraue e font des prodiges de valeur pour donner d< l'air aux zones de débarquement e^u'ils oc cupent. L'obstination des troupes turques le caractère farouche et abrupt des champs do combat, les difficultés de ravitaillemen en eau. vivres et munitions mettent à l'épreuve la vaillance de cette intrépide ar mée; mais la victoire, à échéance plus oi moins longue, récompensera magnifique ment ces nouveaux Argonautes. Paul Grokaert. jLESFÂITSDUJOUR •s T S Allemagne n'a vas encore répondu à l( second® note d-es iïtats-Unis relative à U s destruction du Lusitania, mais le gouverne i_ ment de Berlin semble vouloir prépare: •t Vopinion à une réponse plutôt conciliante La Deutsche Taiges Zeitung vient, er ,[ e//e/, d'être supprimée, pour avoir publu un article du comie Revenllow que Von ( trouvé trop intransigeant sur la question d, la guerre faite par les sous-marins% alori L_ qu'aucune observation n'â été adressée ai y Lokal Anzeiger qui avait préconisé Vadop „ lion d'une attitude conciliatrice à l'ëgari des Etats-Unis. e Si on a voulu, par cette mesure de riguew et par l'article du Lokal Anzeiger, qui es olficicux, tdter l'opinion allemande, on t réussi, car une dépêche d'Amsterdam nou. e apprend qu'il y a à Cologne, tout au moins un véritable déchaînement, et la Kœlnisctn e Voilk s zeitung se distingue une /ois de plu, i- en réclamant la publication d'une note dé 5 darant que la guerre de sous-marins n> [. sera pas abandonnée. II D'autre part, les journaux anglais siana n lent une nouvelle méthode apportée par le. :d Allemands dans cette guefre sous-marine ,e Le capitaine du, paquebot norvégien Vé I. nuisi, arrivé à Neircaslle, raconte, en ef[el ^ Qu'un sous-marin a arrêté son bâtiment e il lui a donné à choisir : ou bien d'avoir soi x- iiavire coulé, ou bien de jeter ù la mer h cargaison de denrées qu'il avait à bord. s C'est pour celte dernière mesure que s'es q décidé 'a capitaine. ï- l.\WV\VV\-\» 5 Bien que le roi d'Espagne ait, comme nou il l'avons dit. renouvelé sa con{iance « ). M. Dalo, celui-ci, estimant que l'emprun 1- constituait un échec pour le cabinet, a main e tenu la démission collective du cabinet ajoutant que les personnalités politique n'avaient vas été consultées depuis ving n mois. 2- Le roi a décidé de consulter les chefs de 3_ partis. a L'opinion générale est que M. Dato res ■s tera au pouvoir. , lAVWVVVW! ,s On télégraphie de Petrograd au Time nue le. Journal militaire propose l'établisse ment d'un conseil militaire suprême, com posé de représentants de toutes les puis . sances alliées, afin de coordonner et de din e (jer les opérations sur les divers fronts. lt IVVVVWVWI En Grèce, la presse vénizélisle continu> - à réclamer énergiquement la démission d M. Gounaris et la convocation immédiai q de la Chambre. A Sofia, le bruit court que le chargé d'a\ {aires bulgare à Constantinople, M. Kolus he{f, qui est en congé, ne retournera pa à son poste. Certains journaux voient dan ce {ail \e signe d'une rupture prochaine en r tre' Sofia et Constantinople. I- I.VWW\-WVI s Aux Indes anglaises, le gouvernement i c déposé au Parlement colonial un projet d. loi tendant à l'établissement du service mi litaire. obligatoire pour tous les sujets bri P lanniques, de 18 à 55 ans. é " e —• Pour économiser le papier, le savan albem-anid ALbertus a découvert un moyea ., de nettoyer le papier d'imprimerie et di é l'utiliser de nouveau pour l«s journaux. —• L'hôpital municipal n° 5, de Petrograd e affecté aux blessés, est dénommé hôpita du généralissime Joffre. C/te, 10, rucac lu y luiuire, rui is, qui en a le monopole pour Paris. BERNËES ISSEE Cemmuniqué effisigl français oOo Paris, 24 juin, 14 h. 55. DANS LA REGION NORD D'ARRAS, la nuit a été relalivetnent calme, si ce n'est au nord de Souciiez où la canonnade n'a pas cessé. L'ennemi a bombardé Arrds ; l'ambulance du Saint-Sacrement a été particulièrement atteinte ; des religieuses et des infirmières onl été t.uies. DEVANT aOMPIERHE (à l'ouest de Pé-ronne), une explosion d'un {ourneau de mine allemand a été suivie d'un violent bombardement de nos tranchées. Une tentative d'attaque de l'ennemi, exécutée par un très laible eUeclij, a été très facilement enrayee. SUR LES HAUTS DE MEUSE, ù, la tranchée de Calonne, la situation est inchangée. Nous nous maintenons dans la partie de la deuxième ligne allemande. EN LORRAINE. près de Lointrey, l'ennemi a conlre-attaqué. Après une lutie assez vtve, il a été repoussé SUR LE RESTE DU FRONT, nuit calme. Le nombre d-e prisonniers faits depuis le 14 iuin, DANS La REGION DE LA FECIIT, s'élève à 25 officiers, 53 sous-officiers et G38 hommes. 0K)<( OFFICIEL ITALIEN Rome, 24 juin (officiel). —- Le dued d'artillerie a pris une grande intensité sur tout le front. i L'ennemi a attaqué vainement Monte-Piano, Palgrande et Crestaverde, que nous avons occupés hier soir. , Nous avons repoussé trois attaques vio-, lentes contre la position de Freikopel. L'ennemi a laissé deux cents cadavres, Dans la baie de Plezzo, on signale de3 travaux pour l'installation d'une grosse artillerie.Dans la région du Monte-Nero et le long de l'Isonzo, la tranquillité a régné le 22. \ ; LES OPÊRÏiToRS RUSSES, 1 ,»0<( ; L'EVACUATION DE LEMBERG Petrograd, 23 juin. — Officiel. — Les Busses ont évacué Lemberg, le 22 juin, et se sont retirés sur un autre front. LES RUSSES SE RETIRENT SUR UN NOUVEAU FRONT AU CENTRE Kl TIENNENT AUX AILES. Petrograd; 24 juin. — Officiel. — Dans la RÉGION DE CHAVLI, les combats con-. tinuent. Nous avons traversé la rivière Egrjna. Nous avons occupé Kouloghi, anéan~ i tissant complètement une compagnie aile' mande. A L'OUEST DE RAWA-RUSSKA, nous * avons refoulé l 'ennemi de plusieurs villages. Près de Dulazelena% notre cavalerie. \ a sabré trois compagnies. s> Nous avons arrêté, le 21 et dans la nuit i du 21 au 22, dans la région de Lvoff (Lem-; berg), l'offensive ennemie, lui causant des ' pertes importantes, mais elle a réussi à <■ progresser dans la région de Zolkiew. En ■ conséquence, nous avons évacué Lemberg, P nous retirant sur un nouveau front. SUR LE DNIESTER, Vennemi tient sur " la rive gauche du fleuve. Dans la boucle du Dniester, nous avons refoulé l'ennemi du 1 vili-age d'OUSSlCH. Nous avons fait un » millier de prisonniers. ! L'ATTAQUE ; S£S DARDANELLES ! COMBATS HEUREUX ET PRISES DE i positions 1 Paris, 23 juin (Officiel). — Hier, le corps . expéditionnaire d'Orient a attaqué les lignes turques sur les deux tiers die son front. Après une préparation d'artillerie, l'infanterie sortit -des tranchées dans un . élan superbe. Notre gauche enleva en un 1 seul bond deux lignes de tranchées enne-t mies et les conserva malgré de violentes et nombreuses contre-attaques. A droite, sur un terrain plus difficile, la lutte se poursui-J vit toute la journée sur les ruines des ou-j vrages adverses rasés par rartillerie.L'en-nemi, amenant sans cesse des troupes ? fraîches avait réussi, le soir, à reprendre ses retranchements, quand un bataillon de . la légion étrangère et un bataillon de zouaves, dans un assaut à la baïonnette, emportèrent la position en dix minutes. Cette charge brillante décida du succès et s mit fin, hier, aux efforts des Turcs pour - reconquérir le terrain perdu. Dans une contre-offensive sur notre - droite, ce matin, l'ennemi se fit décimier - sans aucun profit. En somme, la journée se termina par un succès sur toute la ligne. Malgré l'acharnement de la lutte, nous finies des prisonniers, parmi lesquels des ? officiers. ' Le cuirassé « Saint-Louis » a bombardé! 2 efficacement les batteries de la côte d'Asie. A notre gauche,l'armée britannique nous prêta un appui efficace. Tout confirme que les pertes ennemies sont très élevées, j^e J point important est que nous avons occupé ? le terrain qui commande la tête du ravin de Kérévès.Déré, que les Turcs défendaient avec acharnement depuis plusieurs mois en mettant tout en œuvre pour le conser- i ver" : NOUVELLES BRÈVES 0MXC — On annonce de Petrograd que le gou-^ I, vemement projette un nouvel emprunt d'uni i milliard die roubles (2 milliards 600 millions v de francs environ). — Un iradé impérial vient de sanctionne®1 , ïia décision diu Conseil d'Etat à Constanti-1 nople élevant Les droits d© douane en Tur- içuie à 30 p. c,. Vendredi 25 Juin 1915 ^, Le numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AP FRONT) _2V ANNEE. - Série jN° 2251

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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