Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 11 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/319s17tk1p/
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LUNDI 11 MAI 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N* 181 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique .)n 311. « i * • « n ff. 9*00 'tfx mois . • . . . . . 4.10 Trois mois • « • • « « suas Gr.-Doehôde Luxemh. 20.00 jtûon postai*. 30.00 Directeur : Fer-nand NEURAY Editicn (6 h. soir) Edition Jjujf. (10 h. soir) Edition Jf (minuit) LE XXe SIÈCLE Téléphonas 3B-46 et 3S8Q Instan+ are omnia in CHristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCE8 Annonces ©rdin.. petite ligne « 0<4I Réclames (3* page), la ligne. 1.99 Faits divers corps • . » 4.00 Faits divers fin. . . >» 3L0G* Réparations judiciaires m 3-00 Nécrologies . « » • » 8«û0 Les annonces sont reçues au bureau du Journal 5eentlrr.es le numéro — EDITI ON ¥¥■¥■ La lutte scolaire dans le Grand'Duché de Luxembourg 0>ï<û(ï<0 Pourquoi les catholiques luxembourgeois combattent la nouvelle loi scalaire ( Correspondance particulière du XXe Siècle) Luxembourg, le 9 mai 1914. On a pu constater, par l'analyse fidèle de la nouvelle 1->i scolaire publiée par le XX* Siècle du 16 avril, que rien, à première vue et pour le lecteur non averti, ne paraît justifier la violente opposition des catholiques luxembourgeois à cette loi du 10 août 1912. Cette impression s'accentue encore lorsqu'on parcourt V « Instruction ministérielle » du 18 août, rédigée par le directeur général de l'Intérieur et relative à l'exécution de la loi s L'instruction religieuse — écrit, en effet, M. Braun — figurera comme par le passé, à titre de branche obligatoire, en tête du programme de l'école, primaire. Il ne sera dérogé en aucune façon ni à son importance, ni a son prestige, ni au rang qu'elle a occupé jusqu'ici dans le programme des cours. A ce point de vue, rien ne doit être changé... L'instituteur a été dispensé de donner le cours de religion, non pas dans l'intention de l'en désintéresser, mais en raison des nécessités du service... Cet enseignement a été entièrement attribué au ministre du ctilte,; qui est le mieux qualifié pour le donner... Il (n'y aura pas antinomie entre l'enseignement religieux et l'enseignement profane. Comme par le passé, instituteur et ministre du culte devront contribuer, chacun dans sa sphère, à l'éducation de l'enfant et ce en parfaite harmonie d'idées et d'aspirations, ei) s'inspirant du texte et de l'esprit de la loi qui prescrit à l'un et à l'autre de préparer les enfants à la pratique de toutes les vertus chrétiennes, civiques et sociales. L'instituteur qui contredirait a l'enseignement du ministre du culte, se mettrait en opposition non seulement avec les convictions des familles, mais aussi avec le texte formel de la loi qui place l'enseignement religieux et moral en tête du programme de l'école primaire. Il n'est pas admissible que l'instituteur puisse s'évertuer à démolir ce que le ministre du culte aura édifié en vertu des prescriptions légales. La loi ne saurait permettre à qui que ce soit de détruire d'une main ce qu'elle a élevé de l'autre.Toutes les fois donc que l'occasion se présentera, l'instituteur parlera aux enfants des choses de la religion... La citation est «n peu long.u«f> et nous nous en excusons. Il nous a paru utile de la faire cependant, pour que le lecteur ait sous les yeux tous les éléments du débat. Car le reproche essentiel que nos amis du Grand-Duché font à cette loi, c'est précisément cette contradiction flagrante et pertinente entre l'interprétation donnée en cours de discus; sion comnne en vue de l'exécution de la loi par le Gouvernement d'une part, et le souci qu'il a eu d'autre part d'abroger les dispositions de l'ancienne loi qui constituaient, aux yeux des catholiques et; du clergé, des garanties légales de la sincérité de cette interprétation ; ce qui les amène tout naturellement à déclarer que la nouvelle loi scolaire n'est que de « l'hypocrisie codifiée ».. * * * L'article 22 de la nouvelle loi stipule : « L'enseignement scolaire tend à faire acquérir aux enfants les connaissances nécessaires et utiles, à développer leurs facultés intellectuelles et à les préparer à la pratique ç!c tçutes les vertus chrétiennes, civiques et sociales. * Lorsque cet article vint en discussion, les députés catholiques auraient voulu obtenir que le gouvernement précisât ce qu'il entendait par « la pratique de toutes les vertus chrétiennes ». Us n'y réussirent pas : tout au plus apprirent-ils qu'il s'agissait des qualités « qui se trouvent, au moins en germe, dans la morale de tout le monde » ; et tous leurs efforts ne purent aboutir à faire acter qu'il s'agirait des vertus essentielles basées sur le catholicisme. D'où crainte lé gifcime que, dans l'esprit d'instituteurs anticléricaux, ces « vertus .chrétiennes » cousis fcent en vertus manifestement opposées à l'idéal catholique.Certes la loi de 1898 n'était pas plus explicite : mais l'interprétation d'alors était entièrement conforme aux aspirations de nos amis comme de nos adversaires, et c'était d'ailleurs cette interprétation qui légitimait les garanties données, par cette loi, aux catholiques. C 2s garanties étaient multiples. Elles con sistaient tout d'abord dans ce fait que la Commission locale veillait non seulement à la bonne tenue des écoles, c'est-à-dire au côté matériel, mais aussi et surtout à l'exécution de la loi quant à son esprit; il y avait là une surveillance constante et efficace. La nouvelle loi a abrogé cette disposition; non seulement la Commission locale n'a plus aucun droit de contrôle et de surveillance quant à la façon dont l'instituteur s'acquitte de sa mission, mais alors que la loi de 1898 prévoyait que le curé de cdiacune des paroisses de la commune faisait partie de droit do la Commission locale, la loi ete 1912 stipule que les commissions ne compren dront qu'un ecclésiastique au plus, à désigner par le gouvernement sur proposition du chef du culte. Bien plus, le curé desser ■vant qui avait pour mission de surveiller l'éducation, au même titre que l'instruction morale et religieuse, n'a plus à s'occuper à.présent que de l'enseignement religieux. Une autre série de garanties précieuses pour les catholiques entourait le recrutement du personnel enseignant. iSous 1 em pire de la loi de 1898, les candidats à un poste d'instituteur devaient réunir, outre les conditions de capacité, des conditions de « moralité »; la nouvelle loi abroge cette disposition. Ils devaient, pour obtenir leui certificat de capacité, produire des eertifi cats de moralité civile ot religieuse délivrés par les autorités civile et religieuse de leui commune d'origine; la nouvelle loi abroge aussi cette disposition. Leur nomination a la tête d'une école1 était subordonnée à l'approbation de la Commission locale (donl faisaient pavtie les curés de la commune) et a la production de certificats de moralité ci vile et religieuse délivrés pax les autorités civile et religieuse de la localité où ils résidaient pendant la dernière année; la nouvelle loi abroge encore ces deux dispositions. *** Mais c'est surtout à propos de l'article 2( de la nouvelle loi que la discussion fut âpre : cet article décide que l'enseignement religieux sera exclusivement donné par le ministre du culte ou par un ecclésiastique délégué par celui-ci. La loi « libérale » du 20 avril 1881 prévoyait- qu'à la demande du chef du culte, l'instituteur serait chargé de l'enseignement de l'histoire sainte; en fait, presque partout, le curé enseignait le catéchisme et l'instituteur la Bible. La loi « catholique » du 6 juin 1898 accentua cette collaboration de l'instituteur à l'enseignement religieux : non seulement, l'instituteur devait donner le cours d''histoire sainte, mais il devait, quîitre fois par semaine, consacrer un quart d'heure à faire réciter les leçons du catéchisme ; en outre, en vertu d'une disposition qui datait d'ailleurs de 1881, l'instituteur remplaçait oour les cours de catéchisme et de Bible le ministre du culte en cas d'empêchement momentané ; il pouvait même, dans des cas ex ceptionnels, le remplacer temporairement. Contrairement à l'interprétation du Gouvernement donc, '•a loi de 1912 établit, en lîait, une cloison étanche entre renseignement profane donné par l'instituteutr et l'enseignement religieux strictement réservé au ministre du culte. En aucun cas, celuici ne peut se faire remplacer mcmientanément ou temporairement par l'instituteur; seul un ecclésiastique aura qualité pour le suppléer. Or, en réalité, dans les grandes localités in-riustrielles, là précisément où un enseignement religieux très sérieux e«t indispensable, le ministre du culte ne peut suffire à donner cet enseignement à raison des quatre heures de cours par semaine et par classe ; et comme il n'existe, dans le Grand-Duché, que peu ou pas de prêtres libres ou de religieux qui pourraient seconder le curé de la paroisse, il est matériellement impossible à l'autorité religieuse d'assurer complètement cet enseignement, religieux à ''école. Inutile d'ajouter que les catholiques ne peuvent se tenir pour satisfaits du désir qu'exprime le Gouvernement de voir l'instituteur « parler aux enfants des clhoses de la, religion, chaque fois que l'occasion se présentera »; car on se doute de ce que peut être une incursion, dans le domaine des doctrines religieuses, par un instituteur anticlérical dont le ministre du culte n'a pas le droit de contrôler les a-ssertions; et toutes les objurgations du Gouvernement n'empê-clieront jamais ce maîtro de saper l'enseignement du prêtre en l'absence de l'inspecteur qui, seul dorénavant, a le droit de le surveiller. En présence du refus systématique opposé par la majorité aux députés catholiques qui auraient voulu traduire en textes légaux les bonnes intentions affirmées trop platonique ment par le Gouvernement — tous les amen déments catholiques, cependant fort modérés, furent rejetés par la majorité qui dé-ciara expressément qu'elle entendait faire, seule, la loi, à l'exclusion de toute collabo ration des députés catholiques — l'Evoque de Luxembourg, ejui jusqu'alors s'était tenu dans une réserve que les circonstances imposaient, adressa au Gouvernement une protestation énergique. Par l'organe du Ministre ele l'Intérieur, le gouvernement affirma à nouveau ses intentions bienveillantes à l'égard ele l'enseignement religieux; néanmoins il se refusa à modifier les dispositions de la loi, qui fut votée le 25 juin 1912 par es députés libéraux et socialistes auxquels se joignirent quelques députés modérés qui de-' vaient cependant leur mandat aux catholiques, mais qui ne crurent pas pouvoir se séparer du Gouvernement dont ils entendaient continuer à se réserver les bonnes grâces. Certains crurent que la Grande-Duchesse, foncièrement catholique,se refuserait à sanctionner eïetto loi ; durant plusieurs semaines, elle eut avec des membres du Gouvernement, de la majorité et de la minorité des entretiens sur lesquels le secret a été conservé ; à l'initiative socialiste, il y eut dans le bassin minier l'une ou l'autre manifestation où perçait un sentiment d'hostilité à l'égard de la dynastie; finalement, le 10 août suivant, S. A. Marie-Adelaïde contresignait la loi, qui était insérée le lendemain même au ; « Mémorial o>, pour être appliquée dès le 1.4 octobre : l'application de la loi ne pouvant avoir Heu que deux mois au moins après sa publication au « Mémorial », un arrêté ministériel du 18 août avait retardé jusqu'à cette époque l'ouverture de l'année scolaire. Mgr Koppès, évêque de Luxembourg, qui dès le vote de la loi avait fait entendre sa protestation, la condamna alors officiellement et, par lettre pastorale en date du 24 septembre, dépendit à ses prêtres de continuer à donner l'instruction religieuse dans les locaux occupés par l'école; il décréta les mesures nécessaires à l'effet d'organiser cet enseignement soit dans les églises, soit dans des salles spécialement affectées à ce but. Par bref du 26 octobre, S. S. Pie X, tout en protestant à son tour contre la nouvelle loi scolaire, approuvait les mesures prises par l'Evêque, qu'Elle félicitait chaleureusement. •Malgré les efforts des anticléricaux l'autorité religieuse fut écoutée par l'unanimité des pères de famille luxembourgeois; et depuis dix-huit mois, à une infime exception près, la totalité des enfants du pays reçoit, après les heures de classe, l'enseignement religieux dans les locaux distincts aménagés par le clergé. **-* Il serait exagéré cependant d'affirmer que la nouvelle loi scolaire ait produit dans le pays une effervescence considérable. Il semble que le peuple n'ait pas, de prime abord, compris toutes lès subtilités des dispositions nouvelles. Il .avait accueilli toute la discussion parlementaire, Isi pas avec indif férence, tout au moins avec un certain calme. Lorsque l'Evêque eut statué, il fut suivi moins par conviction enthousiaste, que par soumission absolue à l'autorité religieuse en qui le peuple luxembourgeois a toute confiance. Ce n'est que élans la suite, lorsque le Volksverein organisa quelques grandes assemblées régionales de protestation, que l'on put faire toucher du doigt à des milliers d'auditeurs, le caractère néfaste de la nou velle loi et constater alors 'sur réelle indignation. Mais cette propagande fut forcément limitée. Le Gouvernement, d'autre part, s'est montré fort modéré dans l'application de la loi : il semble ne vouloir heurter aucune susceptibilité; à l'heure actuelle, le règlement d'administration publique déterminant les mesures d'exécution de îa loi et réglant une série do questions fe>rt délicates n'a pas encore paru. Si l'on ajoute qu'à son initiative les traitements du clergé ont été récemment majorés, on comprendra que le gros public reste en partie dupe de cet esprit de tolérance dont le Gouvernement, les députés modérés et certains mandataires libéraux ont fait tant état, et'ne se rende pas nettement compte du caractère sectaire de la politique où on cherche à l'entraîner. Il faudra attendre, pour connaître sea BULLETIN POLITIQUE Hier, dimanche, journée de ballottages en France. Rappelons que sur 602 députés que compte la Chambre, 34ç avaient été \ élus au premier tour; il restait donc à en élire définitivement 253,chiffre légèrement supérieur à celui des précédentes consultations électorales. — Au Mexique , la situation est sta-tionnaire, mais toujours grave.Le gouvernement a affrété onze transports qu'il tient prêts pour l'embarquement de nouvelles troupes; mais l'ordre de les embarquer n'a pas été donné, car on ne peut, à -, Washington, ni inquiéter ïljjerta par l'en~ voi de renf orts, ni prendre la responsabi- ; lité de provoquer une rupture de la trêve , qui a été consentie par lui. Le gouverne- ! ment de Washington envisage cependant, ' ou plutôt craint cette rupture, et il prend , donc toutes Us dispositions pour pouvoir envoyer sans délai des renforts à la Vera • Crtm — MM. Zographos, chef du gouvernement autonome de l'Epire, Carapanos, directeur des affaires étrangères de I'Epiro i et les membres du contrôle international ■ de l'Albanie, venant de Corfou, sont ar- \ rivés à Athènes. Les pourparlers Ont corn- i mencé sans retard et on croit qu'ils abou \ tir ont à un résultat satisfaisant. Le ministre prussien de l'instruction ] publique et des cultes vient de décréter qu'à l'avenir le nombre des étudiants < étrangers en Prusse ne devra pas être su- ' périeur à 900 pour chaque pays. Tous les journaux prussiens font remarquer que ■ cette mesure est principalement dirigée < contre la Russie, dont le nombre des na- ' tionaux inscrits aux universités impériales : est de beaucoup supérieur à la limite sti- ■ pulêe dans le décret précité. LE CARTEL contre Ie9 ASSURANCES SOCIALES... » {»£»{<} « Tout comme ils avaient refusé de voter la réiorme militaire, laissant à la droite seule l'honneur d'assurer la défense nationale, les libéraux et les socialistes ont refuse de voter, vendredi, les assurances sociales. Us.en ont réclamé la discussion à cor et à cris; du commencement à la fin, ils n'ont cessé de faire de la surenchère électorale, s'ingéniant à rendre la réforme plus coûteuse ; et quand est venu le moment de voter, ils se sont réfugiés dans l'abstention. M. Pécher et M. C. Huysmans ont lu elia cun, une « justification » de l'attitude ele leur parti. Preuve qu'ils sentaient la nécessité de chercher des excuses. Au moins les excuses présentées par les socialistes ont été brèves, tandis que, fidèle à une vieille tradition libérale, le jeune porte-parole de la gauche accumula phrases sur phrases. Personne n'a pu croire que la loi sur les assurances sociales atteindrait la perfection du, premier coup. Nous espérons pour notre part que de promptes retouches y seront faites. . Mais cette réserve faite — et on doit la faire à peu près pour toute œuvre de ce genre — une seule question élevait se poser lors du vote sur l'ensemble : la loi est-elle bonne ou non 1 Si elle était bonne, il fallait la voter. Si non, il fallait voter contre. L'opposition a tellement bien compris que la loi était bonne, elle a si exactement mer suré la responsabilité des législateurs ciui auraient refusé aux ouvriers les assurances sociales, que pas un libéral ni un socialiste n'a osé voter contre. Et l'on sait si l'opposition, par principe, vote toujours contre 'es projets du gouvernement! - - - Les gauches n'ont pas voulu voter la loi, cependant. Une fois ac plus, elles ont laissé à la droite, toute la responsabilité, .mais aussi tout l*honneur de 'a nouvelle réiorme sociale. Libéraux et socialistes peuvent, maintenant, aller dire aux ouvriers : « Nous vous avons prodigué pendant 15 jours de belles paroles. Nous avons une fois de plus, en votre honneur, conspué les catholiques.Nous n'avons pas cru pouvoir faire davantage pour vous. » Les catholiques, eux, ne diront rien. Us ono donné aux ouvriers l'assurance contre la malaelie, l'invalidité, la vieillesse. Les ouvriers sont assez grands pour choisir, tout seuls, entre ces deux attitudes,celle qui sert le mieux leurs intérêts. Us sauront ainsi quels sont leurs vrais amis. Us se souviendront que libéraux et socialistes ont refait le cartel à la Chambre, contre les assurances sociales... sentiments, res mi-no ues prouuiuiwa dations législatives qui se feront sur la question scolaire; la plate-forme des revendications catholiques comporte ces trois points: autorisation, pour l'instituteur qui y consent, de donner les cours d'enseignement religieux dont le curé est disposé à le charger ; pouvoir rendu à la Commission locale de veiller à l'exécution loyale de la loi sur l'enseignement et de surveiller l'éducation donnée aux élèves par l'instituteur; exclusion des instituteurs notoirement connus comme anticléricaux sectaires. A vrai dire, l'expérience ne sera pas très concluante pour certains cantons complètement acquis soit aaix catholiques, soit aux cartellistes. Mais il en est deux ou trois dont les résultats électoraux seront attendus avec une vive impatience tant par le Gouvernement et la majorité que par nos amis; c'est le cas notamment .pour cekai de Lu xembourg-campagne, qui élit huit députés (deux catholiques, dont M. Reuter, le leaelev de la Droite, et six libéraux, dont M. Laval, président de la Chambre, et M. Pescatore. rapporteur de la loi scolaire) tous manda taires fort en vue, — canton où les partisans et adversaires ele la majorité se compteront certainement. Nous croyons ne pas trop nous avancer er pronostiquant, pour cette journée du 9 juin un succès catholique, encore que ce succèî ne suffise pas à assurer à nos amis la prépondérance au Parlement. . * v ^ . .. - ~ ^ \ P. Q* Le Congo n'est pas à vendre Jne leçon de patriotisme donnée à un beige par an journal allemand Quelcjues journaux belges continuent à faire m sort à des imaginations fantaisistes en dis-:utant sérieusement la question de savoir s'il l'y aurait pas lieu pour la Belgique de vendre e Congo à l'Allemagne. C'est, répétons-le, une besogne antipatrio-ique au. premier chef. Des journaux étrangers semblent l'avoir oieux compris que certains de nos compatrio-es et la « Gazette de Cologne s, notamment. , publié .dans son numéro du 9 mai un article [ui contient de justes leçons. C'est à ce titre lue tnous le reproduisons ici en laissant au ecteur impartial le soin de rectifier certaines ippréciations de détail relatives à notre poli-ique intérieure et inspirées au journal anti-avholique allemand par l'esprit de parti. Voici la traduction de cet article intéressant : L'Allemagne-et le Congo » : « Il était inévitable qu'un projet sans au-oi'ité, qu'un Belge, simple particulier, a ivré à la publicité, et suggérant à îa Bclique de vendre à l'Allemagne la partie de a colonie au nord du Congo, fût enregistré >ar quelques journaux allemands, et il était névitable aussi que c© très faible éoho fût nterprété dans îa presse française comme me nouvelle preuve des appétits allemands. 1 y a quelques années déjà, lorsqu'après rè-jîcment de l'affaire du Maroc une partie de 'Afrique équatoriale française échut à l'Em-)ire allemand, il fut question de la cession l'une, bande de territoire entre le Cameroun it l'Afrique orientale à l'Allemagne, et aus-itôt ceci fut utilisé en France pour exciter 'opinion contre l'Allemagne. Les insinua-ions françaises ne trouvent sans eloute pas l'écho auprès des lecteurs de journaux belges :apables de jugement. Néanmoins il n'est >as superflu, vu la grande extension que )rend généralement toute campagne germa-îophobe, de dissiper cette nouvelle fantaisie. La Belgique se trouve devant une crise co-oniale.Un déficit important s'est révélé dans e budget de la colonie et il ne pourra être iouvert pendant une série d'années que par 'appui de la métropole, se chiffrant à des nillions. Avant la reprise de la colonie léo-3oldienne par le Royaume on avait prévu en Belgique que l'introduction d'un nouveau régime dans le grand empire africain impose-•ait au trésor le sacrifice de dix «aillions de ranes peut-être annuellement,jusqu'à ce que a colonie pût se soutenir eille-même après ine série d'années plus ou moins longue. \Iaintenant les sacrifices deviennent beau-;oup plus considérables,sans que jusqu'à présent en Belgique une seule voix autorisée ait n£me mis en discussion la vente d'une partie îe la grande colonie à une puissance étrangère. Il serait e]onc tout à fait vain de s'oc-juper de la question, si on ne s'en servait >as de la manière habituelle pour jeter la luspicion sur les intentions de l'Allemagne. Oans la mesure où on peut connaître l'opi-îion publique belge, la pensée d'une ces-;ion quel que soit le nombre de milliards qui seraient offerts, d'une partie plus ou moins grande de la colonie, n'existe pas. La Bel-•ierne se trouve dans la même situation que a Hollande du fameux « Kultuurstelsel » les pression du fameux « Kultuurstelsel » les ndes Néerlandaises demandèrent pendant les années de lourds sacrifices à la mère-pa-irie. Quelcfue défavorables que puissent être ictuellement les résultats fiscaux dë l'exploitation de la colonie, il s'agît d'un territoire iche, dont on ne peut attendre une adminis-,ration régulièrement avantageuse que lorsqu'il sera mis en état comme il convient. Dans l'intervalle la Belgique a considérable-nent grandi comme Etat commercial, et l'un autre côté il y a en jeu un intérêt mo-•al, en tant que des milliers de Belles ont trouvé au cours des années leur avenir élans la colonie et que des milliers de familles iont liées à ce pays lointain, alors même que leurs membres ont laissé leur vie dans l'Afrique centrale pour la grande œuvre de la civilisation.Mais on fait valoir que la petite Belgique l'est pas à même à la longue de supporter les lourds sacrifices que la mise en état de la colonie exige d'e'Tle. On aurait pu dire la même chose autrefois de la Hollande. Quant i la Belgique,, qui n'a pas encore des impôts élevés, et notamment pas d'impôts sur le re-iemi, elle pourrait faire de tout autres sacrifices dans la mère-patrie comme dans la colonie, si elle voulait employer les forces économiques énormes dont elle dispose, ce qui n'a été évité jusqu'à présent que parce que le parti politique au pouvoir ne peut s'attribuer la défaveur des électeurs à pressurer ; c'est là aussi la cause de la crise des chemins de fer dont souffre le pays. Mais un jour cela cessera et les millions nécessaires pour les besoins tant dans la mère-patrie qu'en Afrique se trouveront. Qu'on ne se laisse pas tromper parce que l'un ou l'autre pessimiste belge veut jeter le manche après la cognée. Cela tient à la psychologie du peuple et si nous ne nous trompons pas, c'est le ministre Malou qui a dit un jour que le Belge est un homme qui se plaint. On ne doit donc pas toujours le prendre au j sérieux, à cet égard. Sans doute aucune œuvre humaine n'est éternelle et le temps seul dira si l'un ou l'autre pays conservera finalement ses possessions au-delà des mers. Que l'on se rap- i pelle seulement que la France a perdu près-1 que totalement son immense empire colonial du XVIIIe siècle et que par un jeu de la destinée elle a acquis surtout dans les dernières dizaines d'années un nouvel empire au-delà des mers. On peut même dire 'avec lord Salisbury que le coq gaulois a pris en Afrique -beaucoup de sable pour y gratter, en el'autres mots que la France possède plus qu'elle ne peut aelministrer dans de bonnes conditions, qu'elle est surchargée. Car les résultats obtenus en Algérie et ailleurs en Afrique équatoriale sont lamentables. Les politiqueurs seraient tout aussi bien en droit d'exiger de la France qu'elle renonce à une de ses possessions, qu'ils l'exigent de la Belgique.Supposez même le cas impossible où la Belgique se trouverait dans 1e stade actuel de son évolution politique et coloniale tentée ele céder entièrement ou en partie sa colonie : serait-ce bien l'Allemagne qui devrait acquérir l'immense territoire devant unir ses deux grandes possessions africaines, c'est-à-dire la partie septentrionale du Congo? Nous croyons que si l'Empire allemand éprouve le besoin d'accroître son domaine colonial, il devrait chercher ailleurs, si possible, l'occasion de le faire, plûtôt que dans un pays qui demande tant de sacrifices financiers, Le tremblement de terre de Sicile I! a détroit ans vingtaine de villages — - - * — - -^3* On sait aujourd'hui qu'il y a M tués et un millier de blessés mais on craint qu'il n'y ait d'autres victimes l<cs premières uepccnes relatives a ja nou- v velle catastrophe qui vient de désoler la a Sicile ne feraient pas connaître toute l'étendue du désastre. Depuis lors sont venues eîes I précisions. Elles sont terribles. Les voici, débarrassées autant que possible des répéti- d tions Vît des contradictions qui accompa- q ^nent toujours les renseignements successifs învoyes précipitamment. d La catastrophe j, C'est à sept heures, vendredi soir, que le ■•remblement de terre a été ressenti. Il a lu ré environ dix seconeïes. Il a été ressenti sur toute la côte, entre CJa*tane et Aeiréale, et a été particulière- h ment violent dans cette dernière ville, à Mangana, Terbate, Pannisi, Bongiardo, 1' GJuardia, Pisano, Zafferana et Linera. v AciéraJe, chef-lieu du district du même j< 10m, ville de 25,000 habitants, paraît avoir n îté le centre du phénomène sismique. Elle c ivait déjà été fortement.éprouvée lors de la n ïâtastrop'hë ele 1908, mais moins que Mes ;ine et Reggio. Cette fois encore elle a moins f' souffert que les bourgades environnantes. h Depuis Zafferana-Etnea, la commune la g plus élevée vers l'est, en descendant vers le >ud,, jusqu'à Acireale, toutes les localités c îabitées comptent des victimes. Les com- h mimes les plus atteintes semblent être les suivantes : S: Linera est complètement détruite : on ivait retiré, samedi soir, quarante-cinq ca- -iavres de ses décombres, et il en reste encore une centaine d'ensevelis. l<o nombre des ç olessés n'est pas précisé; mais une centaine ' les habitants les plu a grièvement atteints mit été transportés à l'hôpital d'Acireale. L'importante commune de Bougiardino, g 2t, les villages de Passopomo et de Malati semblent avoir été eux aussi presque anéan- r ti» _ v A Santa-Vcnerina,les dommages matériels d sont très importants, mais le nombre des v "ietimes paraît moindre. An moment où le v tremblement de terre se produisit-, la popu- c lation était réunie dans l'église» assistant t; aux offices du mois de Marie : or, l'église, g est restée indemne. h Les poteaux télégraphiques ont été abat- n tus dans un rayon de plusieurs kilomètres. A Guardia, un "pont de chemin de fer et un tunnel ont été elétruits en partie. Le yillago- ie Mortaro compte déjà une vingtaine de r morts t La secousse aurait été plus forte à M'an- ® ajano au sud de Bougiardino. A Santa-Maria-Bergine, à Cosentini, à j( Pennisi, les dégâts sont considérables, mais ^ les communications étant difficiles,on ne con- c naît pas bien encore le nombre des victimes. r Le train d5Acireale qui se dirigeait sur n Mangano faillit dérailler, le tremblement ele terre ayant déboulonné les rails sur une Ion-srueur de 700 mètres. Des dégâts et des morts sont signalés éga- v [pment à Linguaglosse, à Via Grande, à s Brianca, à Villa et à Belpasso. s Partout les populations campent maintenant en plein air. On signale des mortq aussi dans la commune de Pisano. . __ j Au total, on renseigne au moins 200 morts et un millier de blesses. Mais les travaux de s déblaiement sont loin d'être achevés et il est certain que ce terrible bilan n'est epie pro- | visoire. Une vision d'horreur 1 r Un rédacteur du «Corriere d'Italia», qui r a fait un voyage en automobile à travers les s localités atteintes, télégraphie à son journal que les cadavres extraits sont la plupart ( méconnaissables. La voiture est obligée de c s'arrêter fréquemment, à cause des crevas- 1 ses ouvertes sur le sol. Le spectacle le plus ^ impresionnant est offert par Jes survivants, £ qui se précipitent au devant des étrangers, criant, gémissant, demandant du pain et im- i plorant pitié pour les blessés. 1 A Limera, à Bongiai'dina, à Mangano, < des membres humains sont rangés le long c des murailles, attendant la sépulture. I i Les secours De Catane et d'Acireale, toutes les voi- ^ tures d'ambulances disponibles sont parties ( pour les localités atteintes. Le préfet de Catane a envoyé d'urgence ( sur les lieux du matériel de la Croix-Rouge t avec des médecins et il s'y est rendu lui- j même. Le ministère de la guerre a ordonné l'envoi de tentes, de vivres, de troupes et ele matériel sanitaire, sur les lieux. La Croix- s Rouge a envoyé une ambulance. _ 1 Le président du conseil a autorisé le pré- fet de Catane à s'entendre avec les autorités i cales* afin de secourir les populations sans >ri. Des vivres de toutes sortes sont envoyés à nera et à Santa Vcnerina.Les autorités ont miandé mille tentes de plus. On s'occupe : faire fonctionner des cuisines économies. v Des médecins, des ingénieurs du génie et « ingénieurs civils, dos détachements de rabiniers et des agents se rendent dans 3 villages sinistrés . Comment la catastrophe s'est produite Voici ce qu'on peut dire sur la genèse do catastrophe : Dès le 25 avril, les observatoires, de Çtna et du Vésuve signalèrent un léger re-il eles deux volcans, qui fut suivi chaque ar de secousses sismiques élans les com-înes environnant l'Etna, surtout dans lies qui sont situées sur le versant de la mtagne. Le soir du 7 mai, une secousse plus forte t ressentie sur le même versant. Enfin, er, à 7 heures du soir, le phénomène attei-it son maximum. La catastrophe aurait été plus grave en-re, si elle s était produite plus tard, dans nuit. Les premières nouvelles de Catane ne lais-ient pas soupçonner, nous l'avons dit, l'é-adue du désastre. Seul, un télégramme, arrivé au député do lice, député ele Catane, a porté à Rome la emière impression de la catastrophe. C'é-it un télégramme du curé de Linera. Il îxprimait ainsi : « Le pays est entièrement détruit. Nous mmes ici un peuple de morts et de bles-s, sans toit, sans pain. Secourez-nousl » Ainsi que M. de Felice le racontait à la ïambre, la zone dont il s'agit a été éprou-e une vingtaine de fois au moins au cour? s siècles par des tremblements de terre >lents. Lorsque l'Etna bouge, c'est sur son rsant oriental qu'on en ressent le eontre-up immédiat. Le sol, revêtu d'une végé-tion merveilleuse, couvert surtout de vies et d'orangers, serait un éden pour ses bitants, si ceux-ci n'étaient pas sous la cnace perpétuelle d'éruptions du volcan. L'<5motion du Pape Une dépêche d'Acireale à l'« Osservatove marne) » annonce que l'archevêque de Cane et l'évoque d'Acireale sont partis en iportant des secours pour les localités trouvées par îa catastrophe. Pic X a appris la nouvelle samedi matin, L'squ'il s'est levé. Mgr Bressan, son secré: ire, étant entré dans son bureau pour lui mmuniquer les premières informations armées dans la nuit, hésitait à lui faire con* iître toute la proportion du désastre. — Dites tout! -- lui dit Pie X, insistant mr avoir des détails. Puis lorsqu'il a entendu que le nombre des Rtimes semblait être très élevé, il n'a pas retenir ses larmes, et ayant pénétré dans n oratoire, il s'est mis à prier. A la Chambre italienne La catastrophe a eu son écho à la Chambre i lien ne. Les députés .Sandrini, Libertini et Gcj-lalde, parlant du tremblement de terre Acireale, expriment leurs sympathies poui k victimes. M. de Felice dit que les Siciliens sont cer^ ins de la solidarité de tous les habitants ; l'Italie; il a appris que le village de Li-»ra a été complètement détruit et il adresse il salut à la malheureuse Sicile. Le sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur, M. slesia, dit que les nobles paroles pronon-es en faveur de la Sicile et l'accueil que Chambre leur a fait prouvent combien est ve l'affection élu pays pour cette belle efc Onéreuse province. Le président du exmseil, M. Salandrà, com-unique les renseignements qu'il a reçus ajoute que le gouvernement a fait tout ; qui était possible; il a mis déjà à la sposition du préfet de Catane des fonds jur les premiers.secours et des fonctionnai-du genie civil ont été envoyés sur place. MM. de Felice, Libertini et Pantano re-mimandent les populations aux soins du )uvernement et expriment leurs sentiments ?■ sympathie aux sinistrés. Le président de la Chambre s'associe à »s paroles et il dit que le sentiment du pays st unanime en face du malheur qui frappe lusieurs cités. On craint de nouvelles secousses Le P. Albani, l'illustre directeur de l'Ob-irvatoire de la Quercia à Florence, inter-iewé samedi soir, a déclaré epi'il est impos-ble de ne pas craindre une répétition des ouvements sismiques dans la même zone. Echos parlementaires I —jût UN PROJET DE LOI SUR LE CHÈQUE Déférant au vœu de nos grandes maisons de banque, je ministre de la justice vient de eléposer un projet ele loi sur le chèque. Il était temps que l'initiative gouvernementale , se manifestât en pareille matière. Notre loi i actuelle « sur les chèques et autres mandats : de.paiement » remonte au 29 juin 1873 et elle i ue réponel plus aux nécessités présentes. Son auteur, M. Jules Malou, avait espéré que le chèque se développerait considérablement et il prévoyait une économie sérieuse ele numéraire. Mais la loi ne produisit pas à cette époque l'effet escompté. Aujourd'hui la situation s'est modifiée du tout au tout et l'emploi du chèque est devenu courant dans les affaires. L'institution élu chèque postal aura contribué pour beaucoup à ce résultat. Il importait dès lors de mettre la loi de 1873 en harmonie avec cette ! situation nouvelle. C'est pourquoi le gouvernement vient de déposer une lcii pour l'éla- • boration de laquelle il s'est inspiré des légis-:; lations les plus récentes, celles de l'Allema-: | gne et de l'Autriche-Hongrie, notamment. Il i s'est également inspiré des résolutions de la : commission qui prépara les travaux de la 1 (Conférence de La Haye. C'est du reste • l'avant-projet issu des travaux de la commis-i sion belge déléguée à cette conférence qui a servi de »a>se au projet. Le temps qu'il fait... et celui qu'il fera Uccle, 10 mai. La situation est très troublée. Les minima se trouvent au nord du golfe de Bothnie (Ha-paratida, 744 mm.), sur le Cattegat (750 mm.), au nord-ouest de l'Irlande (Malin-IIead 750 mm.) et au sud-est de la France (Nice755 mm.). Les plus fortes pressions, supérieures à 769 mm., s'observent sur le golfe de Gascogne et la péninsule hispanique. Le baromètre descend sur le nord élu continent, l'Océan au large des côtes norvégiennes et sur la majeure partie des Iles Britannieiues ; ;l monte sur le reste de l'Europe. En Belgique, le vent est modéré ou assez fort, d'entre ouest et nord-ouestL et la température est comprise entre 5° et 9°5. Prévisions : Vent sud à ouest, modéré ou assez fort; pluie. LE XX0 SIÈCLE est lu pour sa RUBRIQUE SBMSItTIV I. comme pour ses INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRES

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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