Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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12 februari 1917
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s.n. 1917, 12 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ht2g73867w/
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V»" WraEE-— -Série nouvelle = N*ST7 T,o ïVtxmêï®o 1© Cfentîmes fS Cfsïrtfiflnsg au Front? J.UNDÏ 12 FÉVRIER 19MV RÉDACTION & ADMINISTRATION 33,ree Jtan-Jacques-Rousseau, 33 PARI S ( Téléphone : Gutenberg I39-6S BUREAUX AU HAVRE: 28ur, m» de 1« Bourse - LE HiVRE fÊLÉPHONE : n° 64 BELGE 1 LONDON OFFICE 21, PANTON STREET leicester Square, S. W. Directeur : FERNAND NEORAY LE XXE SIÈCLE I ABONNEMENTS Francs...«• 2fr.SO par mois » 7 fr.50 par trimestr» Angleterre. 2sh. S d. par mois » . 7sh,6d.partrimsstr* Autres pays 3 fr. — par mois • 9 fr. — par trimastr» ^ PUBLICITÉ ■ ftiruur à rAdmiaistration du Jûiraai ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont également reçues à la S«eiéié Europécuuo tl a Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. ^notîfR*m hAÎrrp naraicseant so Mavre et à Pan'c NOS VRAIS DEVOIRS Un beau discours lit Mgr Gibier, évêque de Ver saille. I Nous avons promis jadis à nos lecteur: de reparler du beau discours prononcé îa. séance d'ouverture de l'Institut catho flique de Paris par Mgr Gibier. Nous de vons à l'obligeance de Mgr Baudrillart d pouvoir reproduire ici quelques passage particulièrement intéressants de l'allocu lion de l'évêque de Versailles. On y trouve notamment des vues d'à venir où la sagesse et la clairvoyanc vont de pair avec la confiance, et d'o ll'illusion, inère des déconvenues, est an ïant bannie que le découragement. [ L'évêque qui, avant de faire beaucou (de bien à Versailles, a eu un apostols ai fécond auprès des hommes d'Orléan: in le droit d'être optimiste. 11 l'est résolu plient et il aime à proclamer que « pou it'tre fort, il faut être optimiste ». Non «jouterions volontiers qu'il faut l'être •ça suite, c'est-à-dire ne demander a présent et à l'avenir que ce qu'ils peuven Sonner- Quand, par exemple, au spectacle d l'union de la France en armes, Mgr Gibie affirme sa confiance dans l'union de 1 "France, victorieuse, il ne se forge a c ipropos aucime chimère. « Que signifie cette parole ? » déniai! idait-il à l'auditoire d'élite réuni le 13 dé cembre autour du cardinal Amette et d vingt autres représentants de l'épiscopa français. « Veut-elle dire que les Français uni ;dans la bataille coude à coude et cœu <à cœur auront tous, au lendemain de. 1 •victoire les mêmes tendances et le mêm *credo ? Non- La diversité des idées et de partis ne sera pas supprimée. Mais toi de même, l'union sacrée pratiquée peu dant la guerre aura ses effets après 1 fiuerve. Nous voudrons vivre- Pour vivr< *1 faut s'entr'aider et non s'entretuer. E donc en attendant que s'accomplisse l'uni té des esprits, nous réaliserons tant bie <jue mal, plutôt bien que mal, l'union de jcœifrs. Ce ne sera pas la chrétienté, nou en sommes encore loin. Ce ne sera pa la discorde, elle nous a fait trop de nu fct nous n'en voulons plus. Ce sera l'entent loyale et cordiale entre tous les Françai tjui, ayant souffert ensemble, sentiront 1 besoin qu'ils ont de s'appuyer les uns su les autres. <"est assez d'avoir eu des er ÎDeinis au dehors; nous n'en voudrons plu avoir au dedans. » Et Mgr Gibier de demander si ou n peut pas rêver pour demain une Franc fraternéll'e, aimable, habitable, respec tueuse de toutes les croyances, un France forte et grande par l'union de se enfants réconciliés. Mais pour réaliser c rêve, l'évêque n'hésite pas à conseille |tux croyants comme aux incroyants de 1 générosité, de la largeur de vues, de 1 tolérance- « Est-ce que je m'abuse, dit l'éminer prélat, si dans cette France ressuscitée la justice et à la liberté, je me représent l'Ecole privée et l'Ecole publique, les col 3èges libres et les lycées de l'Etat, les ïnî lituts catholiques et l'Université de Franc* Jrivant dans le respect mutuel et rivalisai] .seulement de prospérité, de bonne tenm '<le valeur morale et scientifique, de succê idans les examens, de services rendus au familles et à la nation ? S ni s-je témérair en affirmant que dans la France de dt smain, mieux que dans la France d'hie] les Français sauront se tolérer, se respec 1er et s'aimer et que nos Instituts cath: Jiques jouiront comme tout le monde d bienfait de l'union sacrée ? S'il en étai autrement « il faudrait douter de 1 (France. Je me refuse à cette profam tion. » Et Mgr Gibier ajoutait que dans 1 (France de demain les Instituts catholique ^devraient pouvoir compter plus qu'aupt jravant sur l'appui des catholiques frar )çais. j S'élevant ensuite à des préoccupation plus générales auxquelles il revient volor 'tiers, l'éminent prélat se demandait ? Susqu'ici les catholiques de France avaier [manqué de clairvoyance, de courag< jd'esprit de foi» « Me n'ose le dire, répor idait-il- J'aime mieux croire qu'ils ont mar kjué d'organisation. » Et en même temp |que cette organisation, Mgr Gibier souha; tait aux catholiques de son pays « un presse, une presse bien outillée, une press de pénétration. » Quelle leçon cette paroi H'un évêque donne aux braves gen Convaincus qu'il suffit pour défendre ( faire triompher une cause d'une press intéressant uniquement des convertis ! Mgr Gibier résumait ses exhortatioi: ?et ses vœux en quelques paroles qui, elle ^ -aussi, méfitent ailleurs qu'en Franc jL_ (d'être écoutées et méditées. « De grâo <iue les catholiques de France ne comptei Jias sur l'Etat, mais uniquement sur eu: mêmes et sur Dieu. Dans la France c tlemain, l'Etat leur donnera la liberté; i y ont droit- Qu'ils se chargent du rest ■c'est-à-dire de la vitalité et de la pro périté de leurs établissements religieu: charitables et scolaires; ils en ont le d" 1 . i? frroir. » Ces idées générales, disions-nous, Mj gibier aime à y revenir et à les déveloj per chaque fois qu'il en a l'occasion, y a quelques semaines, il profitait d'ur cérémonie religieuse pour les rccommai ider aux méditations des prêtres de Franc fciu'il exhortait à être « des adaptés » e jnême temps que « des consacrés ». S'adressant aux jeunes ecclésiastique jreunis au séminaire des Carmes annexé I Institut catholique de Paris, Mgr Gibie leur recommandait de ne jamais oublie flUils ont à exercer leur ministère elar i lin temps déterminé et qu'ils ont à parle jjpux hommes de ce temps un langa' ftu'iTs comprennent. 1! les adjurait pis! We se convaincre qu'il faut savoir aller Oa recherche de ces hommes plutôt qt d attendre ciu'ils viennent et de leur e vouloir de ce qu'ils ne viennent pas. les engageait à s'intéresser à leurs b< jsoins et à les aider dans leurs misère piatérielles et morales, à s'efforcer aus être étrangères â la religion, n'en soi pas moins légitimes. Il se dégage des leçons analogues < dont nous pouvons aussi faire notre pr< fit de certains passages d'une brochure c Mgr Baudrillart vient de réunir quelque lettres à des neutres sur « La France, 1< catholiques et la guerre ». „ L'éminent recteur de l'Institut catlioliqi * > ele Paris y indique très bien quelques-uni des raisons pour lesquelles la situatic \ officielle du catholicisme en France i "i correspond pas à la grande autorité m< - raie qu'il a conservée sur l'immense m; jorité des Français. Cette autorité, li e étrangers ne s'en rendent pas toujours v s compte exact, mais elle est attestée p: - des témoignages difficiles à récuser. « Le catholicisme, survit en France, s - non comme une loi religieuse fidèleme: e observée par tous, au moins comme i à statut social dont bien peu se sont dépa - tis. » Ainsi que le rappelait naguère M. Geo ? ges Goyau, dans la « Revue des Det t Mondes », ce n'est pas un catholique q >> a prononcé celte parole : elle est extrai - d'un discours prononcé au Sénat en 191 r par M. Waldeck-Rousseau, et ces deux ai s de guerre ont prouvé que le jugement ( l'ancien président du Conseil mesure pli i exactement que jamais ce ciue représen t l'Eglise de France dans l'atmosphère m raie de ce pays. 3 Les catholiciues belges associés depu t* deux ans si étroitement à la vie de ^ grande nation où ils ont trouvé une co 5 diale hospitalité, partagent les sentimen et les espoirs de leurs frères de Franc - < Ils commettraient une lourde faute, s'i - ; s'en tenaient là et s'ils ne recueillaie: b pas pour leur propre pays le fruit ( t de dures expériences. Tout dans leur doctrine religieuse lei s commande d'être les plus patriotes, 1 r plus dévoués à l'intérêt public, les pli a progressistes, les plus soucieux de la for e et de la prospérité de leur pays, les pli s empressés à collaborer avec tous leu t compatriotes à la grandeur de la pair - commune, les plus attentifs à répart a equitablement les profits et les charges < i, l'Etat. t Résolus par patriotisme à toutes c - grandes taches, les catholiques belg il pourront s'y consacrer sans rien sacrifi s de leur idéal : au temps où nous vivons s dans un pays aussi pélri de christianisa s que le nôtre, il n'est pas de garantie pl il sûre pour la liberté religieuse que le d e vouement généreux et désintéressé des c s ; tholiques au bien de tous. ® Ed. DEWGHEL. ECHOS ® Dans les Consulats e M. VajL Stoumi est nommé consul de; B> p giqu'e à Soeralbaya i(Inxles Néerlandaise Les commissions de recrutement t M. Aeou test nommé présidfâmt suppléa ^ de la Cammii»sion pe^maneate. de^recru' e ment de Paris. ; Au front bslge 'j On nous-écrit,^duF front : (i Une soip-erba -repr-éseoitaiiion a^étié^ dlc s née a i'accaeâfoii: de. l'inau^uraitioar 'de ^ njoûveiâ'e saftiei de» • fèùes de «i'hûpitiail e l'Océan, ù La.^aiwre : la Emile Vi haieném. *,, La. IfèCei était! présèdiéla. <par S. AL Re-ifre entouiré-ei de- L. L. A. A. R. R., i- princesse et los priaces âe Bflîgàque, i a 1 prince- de Tcicik, M. JustSiL Godart, < t | gîêrrérat et de nmnbTmx of a , c-i'eT» belles <e>t. îramcaite. I/œnvœ émoufvaait'B e;t d-'actuai « Des Cadeaux d-e î^oël }>, a. été donnée, p a d»es •ai'tfstes irapéï'.a-CGŒniqT.ie- : Mme C s la;?, Bernard, Coana .et Saïmaji ; M. Henri Albeis. Maîtra Xavier lieàw avait te^uiià luÊ-mêrae» ajccompaso eon s Nos1 plus- siï»cèa'es et chaieureoix flvsm* - eâfimanfe ù. «ce» aj-fcisies qui ont bien, vou :t o-ffrir leua- gasadiîauijc cwncwns et mettre le t gii'a'jiid taflfcaat à la ition. des î, belges, litue.' xuieritioji tou.^ particulière - _ M. Heauri ABibeas qui en souvenir de sa - séjour au Tliéàtca Royail «die ila. Monnaie, s , été r-argaaisateuiL' et l*Gam die cette îi -. et naus a. procuré) pour la pdpemâèiv^ fe e au fr ©art, une/ .'re^réseniaiâein tsmt à e ariist-ique ©t qui' a l'emporté ui* ^raoeè c ■ .îiégi-tiraei-fiùjccès1. J L'art d'écrire On n'avaiilt ipa^ encore- -songé «à pujb'li s un Parfait secrétaire du Poilu; cependao s écrira n'est -pas touijouirs un art aisé po e ceux qui ont écrit durant cette guerre pl ?, qai'ile n.'écrivirent de toute, .leur ekiisteai it Le Klaxon, journaîl du- front qui dan '<■- souvent une -noie, de» littéraiuîPe a util en e que, a ivwuilu) comMar eu> .paa-tia cette lacu ls Iil puMLe auijonrd'ihm m choix de îterr s,. liaison® de (lettres» : 1° l>ans ïfîs tranchée,s •: .T|e, suis dfélsc c' d'être obligé de cesser ma. leiitiie, mais : \'oici. l'heure de mon •Lcsrr de. garde et caporal me presse de sortir... ir Ou- bien : Ma bougie esjt complèteme )- épuisée et va s\é1i&indro..., Il .Te n'ai plus d'encre da/ns irnon^stylo et j e perdu mon crayon... La soupe vient d'arriver et elle est d< froide... _ Aprtw les f'moftions la journée, b'omb n demenit et attaques, je/tombe de sommeil.. . 2° Au repos : Je ne puis vous écrire p! , longuement car : y p 11 faut que je passe- .]a revue de fu et d'effets, et je n'ai encore lien nettoyé.. Ou. bien : je suis de coi-vée de canton: s mèn» et Je sergent de jour, qui -n'est pas t T cŒÀrnodé; me fart) appeler pour da troislè: e fois. ii Et le grand mérite de- tout cela, c' à que c'est toujours' vrai ! e n " — Par suite du froid et des retards ; •" portés":dans le transport des-échantillons 's marchandises, la foire de Lyon, qui dev û s'ouvrir le 1er mars prochain, ne s'ouva Les Etats-Unis démentent que l'Allemagne ait fait des ouvertures de négociations ie " ~ ' )- S Le texte du démenti n ,r A'ew-York, 11 février. — Lu nouvelle •_ d',aPrès laquelle l'Allemagne aurait adres-Jl sé, par l'entremise du ministre de Suisse, 1C line note aux Etats-Unis pour leur suggé-111 rer que les gouvernements belligérants r" devraient ouvrir des négociations pour empêcher de nouvelles hostilités, est for-l*" i mette ment démentie d'une pari par M. ^ Lansing, minrslre des Affaires étrangères, ■u i: et, d'autre part, par M. Ritter, représen-S| tant de la Confédération helvétique, qui M est également chargé des intérêts alle-is manàs en Amérique. le Jusqu'à présent, VAllemagne ne parait 1S ! pas disposée à abandonner sa politique te ' de guerre sous-marine à outrance. 3-"Titre à la main) •s M. GERARD ARRIVE EN SUISSE ta Genève, 11 février. — M. Gérard, am-r-1 bassadeur des Etats-Unis à Berlin, arri-ts : vera cet après-midi en Suisse par Schal'-e. louse, avec le personnel ele l'ambassade et Is une quarantaine d'Américains qui rési-^t daient en Allemagne. le; Avant son départ de Berlin, M. Gérard a été interviewé hier samedi par le corres-^ pondant de la Tribune » de Chicago. ;;Celui-ci ayant demandé à M. Gérard son js opinion sur la situation, l'ambassadeur e, américain a répondu : îs rS — N'ayant plus rien à faire avec la di-•e ploinatie, je suis maintenant major dans jr la garde nationale; mais, maintenant com-le lne i^Ujours, je reste optimiste jusqu'à la dernière minute. Eh ce qui concerne les 3S prisonniers du « Yarrowdale v.»,'je ne puis dire qu'une chose, c'est que' l'affaire est jr encore pendante. et ■— Ferez-vou s vos adieux aux fonction-ie naircs allemands ? is — ©ui, cet après-midi, d'une façon offi « tcielle» a. — Pouvez-vous me donner une idée de ce que vous leur direz ? — l'as avant de les avoir vils en face Je désire que ces personnes et moi. nou< — nous quittions boiis aniis. Le correspondant berlinois de la « Tii I bune » de Chicago annonce d'autre pari | que quatre correspondants ^américains res * tent à Berlin ainsi que la moitié de la colonie américaine qui compte environ trois cents personnes . M. Gérard a adressé une protestatioi àl- . formelle au ministère des Affaires étran-Jj. ô gères de Berlin, par l'intermédiaire d'ur ambassadeur neutre, parce que dix minu tes après avoir demandé son passeport le téléphone de l'ambassade a été coupé sui ntt-l'ôrd^ du gouvernement allemand. e'l LES NAVIRES AMERICAINS RECLAMENT DES CANONS New-Vork, 11 février. — Les vapeurs, de: 1 campagnies américaines ne partiront pas si le gouvernement ne leur fournit pas de: ?" canons et des csmonniers pour les proté de. n» f ALLEMAGNE NE S'ATTENDAIT PAS .A^J.A RUPTURE AVEC LES ETATS-UNIS la Zurich, le 11 février. — A la séance di lu grand Comité du Reichsiag, tenu à Beriii ,u le 31 janvier., le chancelfer a exposé la si fj, tuation dans un discours où il a fait no tammenl les déclara tien.", suivantes, qui ,, fou est en 5roit de considérer comme au ^^ttèntiftqjes : rLe gouvernement; allemand :i soigneuse meut pesé toutes les éventualités de la si ftuatiotr et c'est après mûre délibération qui ^ nous toi sommes venus ù cette couclusioi er que le président Wïlsoi» n'est pas dans l'ia tentîon de rompre immédiatement les rela T* i-lions des» Etats-Unis- avec l'Allemagne ni d'à luldopter «ne politique nettement hostile. lr En ce qui concerne îes autres puissance-, 'neutres, nous pouvons être assurés que, mal ^ i'gré leurs1 protestations possibles, elles ne peu a ii-^nt et «e voudront rien» .l'aire, mais au ca: , où nos prévisions, en ce qui touche aux Etatf Unis, se trouveraient erronées, et si la guerr devait éclater, le gouvernement impérial ne restera pas moins convaincu qu'il était ne cessaire d'admettre même cette évenitualit et d'y faire face. Nos techniciens militaires nous ont averti que le blocus par sous-marins, de l'Angle terre, est maintenant notre seul espoir d remporter la victoire décisive sur les pub sauces de l'Entente, aussi devons-nous tout prix faire cet effort pour triompher d notre plus âpre et plus dangereuse ennemie l'Angleterre. LES ALLEMANDS AUX ETATS-UNIS Lors du recensement de 1910. ii y avai aux Etats-Unis plus de 4 millions de. si jets des Empires centraux sur 92 million d'habitants. A ce chiffre s'ajoutent lésons turalisés; ils étaient 7 millions et elemi e 1900. La Chine menace l'Allemagne de suivre l'exemple des Etals Vni Pékin, 10 février. — Le ^gouvernemen chinois a remis au ministre d'Alleraagn ,à Pékin une note relative à la décisioi de l'Allemagne de mener la guerre sous | nici'U" ù outrance. ^ cette note, le gouvernemen chinois, relevant qu'une semblable mesur j es! inadmissible, proteste énergiquemer j et exprime l'espoir que cette note ne ser | pas appliquée. Le gouvernement chinois ajoute que i 1 le gouvernement allemand ne fait pas al : tentron à ces protestations, il sera fore de rompre les relations diplomatique avec le gouvernement allemand, afin d contribuer par cette démarche au respec des droits des neutres. En même temps,le gouvernement chinai a adressé une note au ministre des Etat! Unis à Pékin dans laquelle il déclai qu'il se joint complètement au point d vue des Etats-Unis et fait connaître s réponse à l'Allemagne. LA BOLIVIE PROTESTE CONTRE LE BLOCUS SOUS-MARIN La Paz, 11 lévrier. — La réponse d k gouvernement bolivien à la note allemand à été remise hier au ministre el'Alli magne à La Paz. Ce document l'ait observer que l'extei sicai de, l'offensive des sous-marins ail ^ mands et la prohibition de tout trati dans certaines eaux sont une mécoi naissance absolue du droit que les nei très possèdent de faire du commerc sans autres restrictions epie celles établit par îes règles universelles du droit inte: national qui n'autorise certes pas les ih sures illimitées que le gouvernement ail ; m and se propose d'adopter. En effet, et . règles permettent le commerce entre 1< neutres que le gouvernement impéri; tente de supprimer de sa seule, inspiratio en établissant un blocus irrégulier et e » soumettant ainsi à une sorte de guen sans belligérance toutes les puissances qi ont gardé jusqu'ici la neutralité la pli stricte. CE QU'OR DIT DANS LES MILIEUX DU VATICAN Rome, 11 février. — Le Giornale d'IU lia publie une longue interview d'un d ploinate pontifical dont il ne donne pi * le non. Le Vatican, a dit cet interloci i leur, n'interviendra pas dans Ja questic de la guerre sous-marine parce qu'il condamné en général les méthodes e guerre contraires à la morale et au dro . des gens. Lf même personnage croit qi ! la guerre ne pourra plus durer tri . longtempsJL'Allemagne a mal joue,en s'a ; tirant un. ennemi de plus. «En Allemagne, il y a un déficit considérable de vivres iir.* né.- av.sue un allemand d'Aavers ^ i ue journal suisse nt •ai .Un journal suisse gâMnanopihile Neyifi Zurcfter Naclirichten (n° tlu 31 janvier ijà 1917, (jjiemière édition), a publié une cor-respondance d'iAjivere qui contient un. ir- aveu intéressant, sur la situation alimentaire de l'Allemagne. . us Comme co journal a.vaa.pul>li'«"anteneu-reimént des îenseigneimnts sur la pénurie sil: des denrées alimentaires à Anve-rs, son ■correspondant .lui écrit îe- , -ès ,A Anvers, la 'situaUon à cet égard est ne- bien. meUieure qiien Allemagne en raison de' VintervevttÀon américaine. On <i du bon ÎS' pain, des gommes de, terre d discrétion, et de la viande én• gmdtité suffisante. Le beurre et le lait-sont 'plus rares. Mais, en les obtient sans carte. Naturelle-ip- ment, tout est deverrw cher, mais à Anvers, ■i. n n'est pas question D'UN DEFICIT COX-SIDERABLE DE VIVRES COMME EN travaille avec MO.00&etttf?ief Sept nouveaux 420 sont termim Le « Rousakoîé Slovo » -tlonne .les rens. gneznents suivants recueillis par des armées du îront-de Riga-sur l'activité d usines Krupp : <( 11: y a actuellement 14<MHH)rouvriers, do Ifj.OÔO femmes.'Depuis le 1er juiîlel>,60.000 c v-riers ont été renvoyés air front et rempfcy. fpar des soldats de classes anciennes. Les o •■«Tiers spécialistes constituent 'les 2/3 du ch fre total ; on «travaille sans Interruption s* jours par semaine; on- n'accorde ni repos, • permission. <c On donne deux repas-: de midi? à. midi ; des pommes de terre et un, -ceuî ; ù 6 heurt de la soupe, du hareng-, des pommes de tel et 200 grammes de pain. Les ouvriers -îeç vent encore du thé, du café et une boiss jtonique en vue d'augmenter leur capacité ' travail. Aucun prisonnier de- guerre ne ti vaille chez Kruspip ; il y a quelques suji neutres, en tout. 30 Suisses et 25 Hollanda <c On fabrique actuellement, de nouvea canons de 120, dont le-modèle est tenu secre on vient de terminer 7 cations de 420, emi c demandé un an de travail. Krupp fabriq plus d'obusiers que de ca/nons longs ; c'est Mullliei'iiT. sur-la Ruhr, qu'on fait les fusils--les mitrailleuses. Dans toutes les usines, 'travaille intensément à la construction nouveaux ateliers. » _ — On mande de< Buelapest que le.cardin archevêque von Hornig, qui récemment couronné l'impératrice Zita, reine de Ht grie, vient, de succomber des suites d'une •l'ection cardiaque, à - l'âge de soixantie-d LES JOURNAUX et la crise du papier Vn journal quotidien n'est pas une petite affairé I Le gouvernement français vient de < n cider que les journaux ne pourrexnt pl - paraître sur quatre pages que cinq jeu é par semaine. 11 s'agit de faire des ée nomies de papier et, partant, d'or, car s papier ou la pâte et le bois qui serve " a le fabriquer viennent surtout e d'étranger. r Le .problème du papier ainsi provis e rement résolu en ce qui touche aux i . térêts supérieurs de l'Etat ne l'est péri en ce epii concerne les intérêts des joi naux. Le pirblic ignore généralement ! énormes dépenses auxquelles les joi naux ont à faire face pour leur tira *■ ) A Bruxelles, avant la guerre, le papi •" était à 24 francs environ les cent kilo s A Paris, le j^rix était de 27 francs. A ' jourd'hui, au taux des marchés frança II |;le papier est à 7(1 francs ! ©n comprend donc le cri d'alarme <j ( pousse le journal l'Humanité qui n'hés à révéler, dans ses colonnes, sa tuation à ses lecteurs. L'organe du pa 5 socialiste français n'a guère vu sa vei baisser ; il a pu, grâce à des contr; t avantageux, se procurer du papier à ? francs ; de plus, il a reçu du Conseil \ i tional du Parti socialiste français 98.(1 francs de subsides. Et, cependant, l'anr 1916 se clôture pour lui par un déli t de 25.000 francs, ce qui l'oblige à e. plus paraître désormais que sur u 11 feuille six jours par semaine. Les lectei a de Y Humanité apprécieront donc mie désormais les efforts et les sacrifices i journal qui défend leurs idées. Peut-on espérer que les lecteurs ii tous les journaux feront preuve du mêi s esprit d'équité ? Nous n'en doutons ] e d'autant qu'il est de ces journaux c t ont dû se reconstituer de toutes pièc en exil, avec des moyens de fortune, < S | onl dù se créer une clientèle nouvel | qui paient le papier au prix du jour e i qui ne touchent de subsides d'auc e Conseil national, ni d'aucune puissar a au monde. Nous écrivons cela s£ •amertume ni aigreur, bien loin de mais non pas sans fierté. Le public ' se doute pas du nombre et de la di .culte des problèmes que comporte publication d'un journal quotidien. Tr u ver trente mille francs par mois pour e appointements, les salaires, le papier, i- attendre le tout, jusqu'au dernier c< tiinc, des abonnements, des acheteurs i" des annonces : ce n'est pas une pel s- affaire. L'Action française a trouvé c l'aide auprès de ses lecteurs qui ont i- pondu magnifiquement à l'appel de r- direction. L'Humanité a été soutenue j e le parti socialiste français, qui n'a | £ hésité à se saigner, dans des temps di > ciles, pour son journal officiel. Les 1 î- leurs au XX' Siècle sont des soldats, < î- exilés, presque des réfugiés, et il n'3 ■s plus de parti dans ce qui reste de >s Belgique. Ce n'est pas offenser la mode: û que de faire publiquemnt ces constî n tions. Il faut que nos amis soient en t n de mesurer la valeur et le succès de ] e efforts. Nos adversaires aussi... ii . is.. >♦< Le cardinal Mercier contre les barbar< i- is »« n Le volume contenant les lelli a iflandements et protestations du c le dinal Mercier pendant la guerre sorl it de presse très prochainement. Rappelons que cet ouvrage compt environ 150 pages in-8" et sera mis vente dans nos bureaux, à 1 fr: l'exemplaire. Pour en assurer line la m diffusion, nous accorderons des réd lions considérables pour les comm des importantes. Ces prix sont rai nés ainsi à : 75 fr. le 100 jusqu'à 1.000 ex< c , plaires. 65 fr. le 100 au delà-de 1.000 ex> plaices jusqu'à 10.000 . .• 60 fr. le 100 pour les comman 'sï plus importantes. ^ Ces prix sont établis indépend; or menl du port, dont le coût devra i es '.acquitté en sus pour tous les exemp ' res qui ne seront pas pris dans bureaux. és ; u- — Bisgrôce d'un général allemf W, l0i Jf. Amsterdam,. 11 février. — Le gén voit Lochow, qui commandait les troi de alfemanries lors de l'heureuse offen ■a- élu général Nivelle, à Verdun, en oct< dernier, vient d'être mis.- à la retrait* is* passait cependant pour l'un des of fu rx généraux les plus, réputés du kaiseï 'l celui-ci lui avait accordé 1' « Ordre i le Mérite » avec les fewilles-d©,chêne. à et — >-•-<: r on . • t de LE RHIN EST GELE al- (I^ Zurich, 11 février. — On télégraphi il'-. Cologne ejue le Rhin est complètement \x- elajis son cours inférieur. NOS MARTYRS La mort ou le bagne pour les Belge» qui veulent servir leur pays L'agence Wolirf vient d'adresser aux} journaux aQlemands et neutres, la dépêche* •suivante, datée de «Bruxelles, le 5 février i La presse ennemie «a annoncé qu'à BasseO'J un jeune ibeùge, âgé de seize ans, 'jio-man!» Pa-u:!-Léon .lavaux, jurait é:é condamné 4 anort pour crime de haute traliisoA et [é- saiUlé. .Celte nouv-efJ'.e est fausse : .favaux a ét& us jcojndaimjié pour tnalli-ison de guerre à un<$ ' «peine d'eaniprisonn éni ent: A propos di lia .même affaire, i'i a étél aussi annoncé qu'une l^ançaise, dont ouf Ie • ne connaît que 'te ipréne.m de Laure àvaitt nt. été fusillUée. Cette nouv.- e e.?: égaveimentj de fausse. )> Bien que l'expérience nous ait appriat ïi- que _.-parole d'AHemiand est loin de valoirt ll" parole d"Evang-i4e, r-uppospns que le dé-menti qu'on vient de liie srtit fondé. SaJ ir" signification est tout auire que le croiront es- les neutres qui le liront distraitement: ir" Ge n'est pas de deux niais de dix assas* 5e* sinats eju'on a accusé'le conseil de gUerr^t er de Has9e)lt dans rinformation que l'agen-« 3S* ce Wolff se donne l'air de démentir. Puis-» que le gouvernement allemand n'en nia* 1S> que deux, c'est idohc, qu'il a commis leaf huit autres, et que huit condamnations ùc Ue mort ont puni ce qu'il a_ppe:}He un crime de? ite haute trahison alors qu'iil s'agit de Belges! si- servant leur pays. rti "Si le jeune Paul Javaux n'a pas été fuw ite siUlié, nous nous en réjouissons, mais cela? Us ne peut faire oublier que sbn père, — un# 55 père de onze enfants ! — a été exécuté ài* ia- HasseJt et que sa sœur a été condamnée^ 00 elle aussi, aux travaux forcés. ée Quant au sort de ce jeune homme et de* cit cette jeune fiflle, idans la prison où ils sont} ne incarcérés, on peut sen faire une idée paii ne les détails qu'un Français rapatrié réçecm< irs menl et qui occupait dan» un département^ ux envahi tde hautes fonctions vient de don-* du ner, sous la foi du serment sur les traitements "qu'il avait lui-même subis : de « Le .régime des. « Luchtliaus » {péniten* lie ci ers) est des plus dur, écrit-il dans soi, ,a? dépositionque nous citons d'après la Croix-liu du 9'février. es: Levés à six heures, \0in a un quart d'heur rui re p0ur Sie Javèr, s'habiller, faire le lit e§ '• net boy er la, cage de fer dans laquelle or% est couché. Cette rage en tôle mesure ut*. un mètr.e siun' deux. La paillasse sur laquelle ice on dort mesure 75 centimètres de large e$ ,n.s se replie contre l'une des parois eu fer, <£ - Vaide de de'Uù; chaînes : l'espace de âo cen<-f~e tvmètres inémagé entre le châlit rabattu et V" Vautre paroi permet le passage du forçât, et se termine par une planchette de 20 cen-?u" timètres sur laquelle se trouve la petite eu-? vette destinée à la toilette. Le plafond quiw j®. est A deux mètres du sol, et la porte d'en-J trée sont en grillage pour la surveillance^ jf et pour Va>ération. J Les dortoirs comportent chacun cent ca* ■e_ ges de cette espèce, qui sont dos à dos ai4 milieu de vastes salies non chauffées, tou-lar jours exposées à un violent courant d'air., Elles se ferment toutes automatiquement ffî. et dès lors, sous aucun prétexte, on nei ec" peut en sortir avant le réveil. Parfois, lei 1 " matiin, an trouve un forçat mort dans s eu ■ a cage. Il est aussitôt transporté au lazaret* ia d'ôù, après vérification du décès, il es# tie expédié à la Faculté de ... dans un coffret 'ta_ ad hoc (c'est toujours le même coffre qu% fait la nacelle), pour servir à la disscc< los tion. Le dimanche suivant, le pastaur an-* nonce qu'un forçat anglais, ou belge, otc. français est mort, sans même prononcer. son nom, et c'-est tout. » C'est dans cet enfer que sont plongés elea( millliers de Belges de tout âge et de toutes-cenaditions, jeunes gens et jeunes filles,, femmes et vieillards, ouvriers, fonctio'n-^ naiires, industriels, commerçants, prèti-^ * et religieux, dont i<out le crime est d'avoir^ voulu senvir leur patrie. Ce sont ces malheureux que l'Allemagne?, .es se vante d'avoir généreusement- « graciés»l ar- — i Z La semaine du front belge en «o» ■ — me 'af_ h'activité des patrouilles et la an- vaine tentative des Allemands à Ûixmude ' Exploits de l'aviateur OlieslagerA '■m-. .L'activité qui -'est manifestée' ite cours de. la semaine dit a au 0 s'est] des poursuivie incessante tant (lé- jour <iua, de nuit. Des patrouilles nombreuses ont été «nvovées de part et d'autre- et plu--n'p .sieurs tentatives de pénétrer dans noa, la; tranchées ont échoué- 11 en est résulté! de fréquentes escarmouches et des feit>5 .d'infanterie et ds mitrailleuses répétés» Une (patrouille belge au cours d'una; incursion datns l'es postes avancés <1® l'ennemi a fait sauter un posl. allK _ J mand dans la nuit du 7 an 8. L'en, iau nemi a encore tenté de pénéhvr dan? nos positions au sud de Dixmuae. Assaillis par nos feux d'infant; rie et <1« . , mitrailleuses, le? ennemis ont été décimes més 011 se 30111 rentlus- A la 6Ull,L' 'lf sive cette action, nous avons trouvé divan!-)Bre nos tl'-anchées où -ils ont. été ramenés' -, il 12 cadavres ennemis dont- celui d'unt :iei-s officiai-. Le duel des deux ai-lilleries > et été incessant spécialement dans la ris l0U1' gion de Dixmude où ont eu lieu da vigoureux bombardemonls. . AVIATION ' Note aviation, grâce au Uni >s clairs î pu êt-re très active. Le sous-lieutenanç Olieslagers a forcé cie.ifX avions ennemis à atterrir dans nos lignes- ave. leurs passagers- Diverses installation» ennemies ont été, d'autre part, bomban dées à diverses reprisa? par nos escai rl-rnllpR

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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