Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 05 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sx6445jk5n/
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JEUDI 5 MARS 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N° 64 AB0NNEMENT3 Pour tonte la Belgique Un an. . • • . . . tr. 9.00 gil mois . , , «... 4.«0 Trois mois • •...« 2»M Gr.-Duché de Luxemb. 20*00 Union postule « 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition ¥¥¥ (6 h.toir) Edition if-if- (10 h. soir) Edition if- (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0.41 Réclames (3* page), la ligue. 1.59 Faits divers corps . . » 4.98 Faits divers fin. . . » 8-00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies . , . • • !XB Les annonces sont reçue* au taureau du journal 5 centimes le numéro. Téléphones 3646 et 3580 Instant-are oznnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITION * La vertu nécessaire da ckistianism* A A Après avoir décrit les cérémonies célé I brées à l'église de Borna à l'occasion de: 1, lêtes de Noël, le correspondant congolais de 1 la « Vlaamsche Gazet », journal libéral, écri I vait il y a quelques jours : « Il serait certes préférable si l'on pouvai I faire comprendre aux noirs que le bien doii 1 être pratiqué pour le bien, que le mal doii [ être évité parce que c'est le mal, et non pa:-I parce qu'il existe un Dieu qui punira les mé-I faits. Mais tout cela est fort utopique. Les enfants I de la brousse, sont des esprits sauvages, très §• peu pensants, qu'il n'est possible d'impres-I sionner que par des choses palpables... » Conclusion évidente de cette constatation : I pour décrasser les noirs de la barbarie, pour I leur apprendre à pratiquer le bien, pour les I civiliser en un mot, rien à faire sans le chris-È tianisme, l'église et le curé. Les libres pen-I seurs intelligents et de bonne foi s'inclinent, f au Congo, devant cette évidence. Les autres | se cabrent, s'entêtent, enragent, dénièrent I bêtement les missionnaires auprès des neg-res I sans s'apercevoir, les malheureux-, qu'ils font œuvre de sauvage et pis encore, puis [ s'en reviennent exciter les. logeards, en Belgique, contre ce qu'ils appellent l'intolérance cléricale. Il leur arrive d'avoir du succès auprès de I gens intelligents.Rappelez-vous l'apostrophe i de M. Vandervelde, il y a quinze jours, à ls I Clhambre, à propos des danses à la lune | Au point de vue de la liberté de conscience, I la religion des noirs vaut la religion de? [ blancs... Quelle misère 1 II suffit au corres-r pondant libre penseur de la «Vlaamsche t Gazet» de raconter ce qu'il a vu au Congé I pour démolir ce misérable, ce méprisable I sophisme. La religion des nègres, c'est un affreux I mélange de barbarie et de luxure ; pour les C' tirer ae là, la religion des blancs est absolument nécessaire... Quand M. Brunet dit à la F Chambre qu'il faut y aller doucement, avec prudence, et se garder soigneusement de [ l'imprudence, de la violence, de la précipi-[ tation, nous sommes d'accord. Mais qu'il I reconnaisse donc avec nous que le christia-i nisme est présentement en Afrique, comme i il l'est en Chine, comme il le fut dans l'em-| pire romain finissant, l'inévitable anticham-I bre de la civilisation. Quel est le fondement I de la civilisation 1 Evidemment, l'égalité ori- Îin elle et foncière de" tous les. êtres humains. ,e respect de la vie de l'homme et de la [ dignité de la femme est sorti de ce principe I comme le fruit de la fleur. Avant le christia-I nisme,où ce principe régnait-il? Où règne-t-il I aujourd'hui en dehors de ses frontières? Encore uue fois, il n'est pas nécessaire d'être croyant pour s'incliner devant cette I. évidence, admise, heureusement, par la I grande majorité des Belges. Oh ! nous voyons F très bieiï la cause de votre irritation, doctri-t naires de la libre pensée qui êtes partis en guerre contre les missions catholiques av i • Congo. Pour les plus modérés d'entre vous, toutes les religions se valent; pour les autres le christianisme est une maladie dont la dis t parition importe au bonheur de l'Humanité Or voilà que les faits, en Afrique, contre disent cette croyance. Voilà qu'ils établissen ; que, sans le secours du christianisme, h nègre, en Afrique, non seulement gardera lei \ vices de sa sauvagerie, mais en contracter? d'autres. Ce n'est pas la Synagogue, ni 1ï | , Loge, ni la Presse, ni tous les dieux que ce: messieurs vénèrent qui pourront civiliser le [ Congo. Non; il n'y a que le Dieu des chré i tiens... Au lieu de rentrer en lui-même M. Ilomais, atteint dans sa croyance et danf r son amour-propre, se fâche contre les faits. [ No.us sommes des fanatiques, et il refuse de [ discuter plus longtemps arvec nous. A votre aise, monsieur et citoyen.- Votre ; indignation ne nous empêchera pas de sa vourer le procès-verkil du libre penseur qu a écrit du Congo, à la « Vlaamsche Gazet >, ces dhoses intéressantes. Le positivisme me fait l'effet d'une belle [ statue sans tête — écrivait le cardinal Mail \ ning. La pratique du bien pour le bien est un article de luxe qui n'est pas fait pour les | Congolais — nous dit aujourd'hui cet in ( croyant. Crest très bien dit. F. Êfl. ■ - 1 ■ ! BULLETIN POLITIQUE — A la Chambre des Communes, les crédits complémentaires demandés pour j la marine par M. Winston Churchill ont été adoptés. — M. Pachitsch, président du conseil, des ministres serbes, a fait, à la commis- [ siotfdes finances, un exposé très rassurant sur la situation balkanique. Le ministre a déclaré qu'aucune complication ri était à craindre cette année et que la paix était garantie pour plusieurs années. — Sir Edward Grey a fait mardi, à là Chambre des communes, au sujet de l'affaire Ben ton, les déclarations annoncées. | Ces déclarations se réduisent pour ainsi | dire ^ un aveu d'impuissance. VAngle* I terre, a dit le ministre, ne peut envoyer \ une force armée au Mexique; elle ne pourrait, d'autre part, songer utilement à faire le blociïs d'un port.Elle laissera donc agir les Etats-Unisy°s'ils jugent opportun de ; faire de nouvelles démarches et elle en attendra les résultats. Pour le surplus, elle I se réservera le droit d'obtenir réparation i quand l'occasion s1 en présentera. —Il a été donné lecture mardi aux deux > t hambres du Parlement suédois d'un dé-I cret royal fixant au 5 mars y à trois heures de l'après-midi, la dissolution du Parle-; ment. — Lire en 4e et en 5e pages : x ''r SA « VIE DE JESUS »; '■C 'WSNT IIS ESSAIENT DE TBOM-! l'A R L'OPINION; ijhS BlUWAtrS DU FROID; t a i,%nAT VliBMlXBT, nouvelles LA VIE SPORTIVE, etc,. - | Commentaire neutre de ; Mandement épiscopal »o< Piccolo, penseur neutre et hebdomadaire, ; commente, dans'le « Soir » de lundi,, le man-! dement de Carême du cardinal Mercier. La . profondeur de sa pensée n'a d'égale que l'étendue de sa neutralité : a Dans son mandement de carême, Mgr Mercier reproche aux" catholiques de 11e pas connaître suffisamment les épîtres de saint Paul. Mgr Mercier pense, évidemment que les doctrines de saint Paul sont de nature à assurer la paix sociale et à faire le bonheur des individus. 11 est curieux de constater combien sur un même point peuvent différer d'avis deux académiciens. En effet: le baron de Laveleye, qui fut, lui aussi, rfiembre de l'Académie de Belgique, croyait et imprimait qu'une société cons-titu^e selon les idées de saint Paul ne durerait pas quarante-huit heures ! » Suit une citation d'Emile de Laveleye qui a écrit, paraît-il, que Vorganisation sociale actuelle ne durerait pas huit jours si le christianisme était enseigné et compris con-farmement à l'esprit de son fondateur. L'esprit du fondateur du christianisme n'avait rien de caché, sans doute, pour Emile de Laveleye. Pour Piccolo non plus ! Malheureusement pour sa gloire, le penseur Piccolo a négligé dé réfléchir que le cardinal est un peu plus qualifié, pour expliquer la doctrine de samt Paul, que feu Emile de Laveleye et que lui-même, Piccolo. Le cardinal a étudié la vie du grand apôtre, ses lettres, son histoire, et tout le cadre historique où s'est déroulee cette admirable vie. Serait:il seulement en état d'exposer, lui, ce ciu'il appelle les idées de saint Paul sur « 1 organisation sociale actuelle Le christianisme a été, essentiellement, une communication du Ciel à la terre et une révolution morale. Le Christ et ses apôtres ont apporté au monde un certain nombre de commandements et de préceptes, fondés sur l'autorité et l'Incarnation divines, qui intéressent la conscience et la conduite des hommes, ainsi que leur salut éternel. On sait qu'il s'est trouvé à toutes les époques, depuis deux mille ans, des exégotes passionnés, intéressés ou naïfs, tous également dépourvus de mandat, pour demander au christianisme, par surcroît, des solutions toutes faites sur la paix, la guerre, le capital et le travail, en un mot, sur toutes les questions livrées, tant que le monde sera monde, aux disputes des hommes. Il y a lieu de s'étonner qu'un esprit de la trempe d'Emile de Laveleye ait payé son tribut à cette naïveté, qui fut fort à la mode aux environs eie 1848. Personne ne peut être surpris de voir le penseur du « Soir » la reprendre à son compte. Il n'est pas naïf cepenr dant; bien loin de là. On voit tout de suite où veut en venir ce professeur d'anarchie, qui essaie de mettre et le Christ et saint Paul au service de son entreprise de démolition sociale. 0 les plaisants penseurs qui se glorifient de ne pas croire au Christ et qui se flattent en même temps de connaître mieux que l'Eglise enseignante le véritable esprit du Christ et l'authentique enseignement de ses apôtres ! Heureusement, il ne faut pas grand • effort pour faire rater leurs fusées, chargées : de vieille poudre neutre uniquement... . — Nouvelles voies ferrées »o® Le ministère des Chemins de fer fait dresser actuellement les projets de nouveMes lignes vers l'Allemagne. Il y a d'abord une ligne de Louvain vers Aix-la-Chapelle, en passant par Tongres et Gemmenioh. Le tronçon Gemmenich-Aix-la-Ohapelle sera construit le premier, et les négociations avec l'Etat prussien sont en cours ; chacune des deux nations payerait les» frais de construction de la ligne sur son propre territoire. Il y a ensuite une nouvelle ligne de Liégo (Guillemins) à Welkenraedt, par dédoublement de la ligne de la Vesdre. Les travaux sont déjà en cours de Liège à Ghênée. La ligne aura des courbes à rayon minimum de 1,300 mètres, et les trains pourront marcher à 140 kilomètres à l'heure. Elle aura 21 kilomètres et coûtera environ 27 millions. Des raccordements à la ligne actuelle sont prévus à Welkenraedt, Verviers, Chênée et Pe-pinster. Dans cette dernière localité, sera établie une ha^te pour l'échange des correspondances directes entre les trains rapides de Cologne et de Spa. Les rampes seront au maximum de 6 m/m, afin de pouvoir augmenter la charge des trains. L'Etat se propose de construire, d'autre part, une gare de formation à Colonstère ; cette gare aura trois kilomètres de développement, supprimera la gare d'Aulnoye, et aura des raccordements qfirects avec la ligne de l'Ourbhe, avec la ligne des plateaux de Her.ve, aux deux lignes de "la Vesdre, avec la ligne nouvelle de Fexhel-e-Haut-Cloclier, sans passer par Kinkempois, et avec la gare de Kinkempois. Un embranchement, passant par les voies de la Vesdre, reliera en outre la future gare à la ligne de Liège à Maes-tricht. Dans toutes les directions ,1e mou veulent des marchandises se fera de façon indépendante.Les plans de la ligne de Kinkempois à Fexhe-le-Haut-Cloo'her sont terminés. Enfin, il est question d'une louveïle ligne de Tongres à Fexhe-le-Haut-Olocher et du prolongement de la quadruple voie de Fexhe-ie-Haut^01ocher à Landen : ceci fait partie d'un plan d'ensemble destiné à mettre le bassin de Liège en communication directe avec la province de Luxembourg et le bassin de Briey. Disons enfin oue la gare de Liège (Guillemins^ sera transformée quand elle sera débarrassée du mouvement des trains de marchandises. Le 1Moniteur (du 4 mars) CHEMINS DE FER. — Démission de leur emploi a été accordée à MM. Charles et Gom-bert. chefs-gardes principaux. TELEGRAPHES ET TELEPHONES. — Depuis le 3 mars, un bureau central téléphonique et un bureau téléphonique public sont mis en service respectivement à la station de cherryn de fer et à la perception des postes d'HerCnthals. Un bureau téléphonique public fonctionne, depuis le 25 février dernier, à la station de chemin de fer de Rebecq. UN NOUVEAU DEUIL DANS LE SACRÉ-COLLÈGE Le cardinal Katschaîer i ripomlé il v n mielmieç-. inurs. I II y a quelques jours, on annonçait d'Au- ! h triche la mort du cardinal Katschaîer. j c Aujourd'hui, nouveau deuil qui atteint j douloureusement l'Eglise catholique en Aile- c: magne. j c< Dans la nuit de mardi à mercredi, est mort c; le cardinal Kopp, prince-évêque de Breslau. | Par le fait de ce décès, l'Allemagne catho-j a lique n'est plus représentée au sein du Sacré- T Collège. . u •Le cardinal Kopp, autant par ses solides qualités que par sa haute situation dans ci i.'Egllise, a joué un rôle considérable dans la C politique religieuse de l'Allemagne. Guil- Nos légions étrangères depuis 1830 6 UNE HISTOIRE INTERESSANTE J ET PEU CONNUE j q La Société royale d'Archéologie a entendu au cours de son assemblée générale de mars j une très intéressante conférence du lieute- ji nant Leconte, conservateur au Musée royal d de l'Armée, sur les « Essais de légions étran- c; gères » que l'on fit, en Belgique, de 1831 à fc 1839. . . n Dès le soulèvement contre le roi Guiî- ' laume, on songea à réunir, en des corps spé- S( ciaux, les Allemands, Français, Espagnols, j q Anglais, Italiens accourus à, notre secours. iC'e fut le régent Surlet de Cliokier qui, en ! 01 avril 1831, décréta la formation d'un régi- ' ment de transfuges.nord-brabançons et d'Al- j d, lemands. Mais son gouvernement, persuadé ; n que les Hollandais n oseraient plus se frotter g aux blouses de Septembre, négligea de : prendre de sérieuses précautions militaires. ' m La campagne des Dix-Jours fut désastreuse Cc pour nous, malgré les efforts du Roi qui ve- j nait de monter sur le trône; la légion étran- ; 0] gère ne put prendre part aux opérations : f tr elle n'avait même pas de fasils ! Un groupe j éi de ces mercenaires déserta cependant pour ; p5 aller au feu et ils durent être traités en ré- d' voltés. # si Après la guerre, Léopold Ier décida la for- 0] mation d'un nouveau régiment ci'étrangers qi qu'il confia au fils aîné de l'ancien roi de rc Naples : Achille Murât. Ce dernier devenu ' p; maître des postes en Amérique, était ac- j m couru en Belgique espérant s'y faire accep- lil ter comme souverain. Mais le prince ayant ! fc de trop fréquentes entrevues avec son cousin Louis-Napoléon Bonaparte, porta 0111- tr brage à Louis-Philippe ; il fut remercié au « bout de trois mois; la légion, réduite à un bataillon, fut placée sous les ordres du ma- se jor génois 'Tordo. se Cette fois encore, la troupe ne répondit pas aux espérances, les haines des races la ~ divisaient; d'autre part, le roi désirait prendre en service des régiments polonais. Le corps fut fractionné et les compagnies dispersées, puis on favorisa l'enrôlern- it de ces mercenaires dans les deux expéditions belges au Portugal. En 1839, la paix avec la Hollande étant u définitivement signée, la légion étrangère, réduite à un dépôt, fut dissoute. M. A. Heins, dans unè intéressante conférence avec projections, a ensuite parlé (les vieilles habitations rurales de chez nous. 3o Honneur et honnêteté'* |01 1) IL V A UNE' DIFFERENCE... d; m ■ pl Très bon bil'iet de /M. Clément Vautel dans cj le <( Matin » de Paris : qi J'entends dire : — Pourquoi ces habitués de salles d'armes , jouent-ils les pontifes dans les questions d'hon- ncur ? L'honneur, est-ce une affaire de contre g* de quarte ? tr Evidemment non... Mais il est bon de remar- êt 'quer qu'en somme, l'honneur dont il s'agit en se ces retentissantes aventures est un honneur un m peu spécial, un honneur bien^ parisien. C'est sc l'honneur qui a cours, précisément, dans les cc salles de rédaction, dans les milieux politiques, g- littéraires ou mondains, ou encore à Mont- ^ martre — passé minuit. Ainsi, on ne perd pas du tout cet honneur-là *J( si on néglige de payer son tailleur : mais il a€ faut y renoncer, si on ne règle pas, dans les Ql vingt-quatre heures, une dçtte de jeu. ta Le code de-l'honneur défend à M. de X... pc de tricher au cercle, mais il ne lui défend pas to de combiner avec ses jockeys des courses tru- ta quées. Le gentleman qui, dans un tripot, est nourri et appointé, né cesse pas d'être un galant homme ; mais il est disqualifié s'il accepte un louis d'unè femme. ^ Cet honneur, comme vous voyez, est très , conventionnel. C'est en son nom qu'on met P* l'épee à la main : aussi est-il logique qu'il ait te des liens étroits avec l'escrime. cb L'essentiel est de ne pas confondre l'hon- ta neur avec l'honnêteté. di Le cardinal Kopp oui vient de «nourir. unie II l'avait en particulière et affectueuse îtmie. La nouvelle de sa mort a été annoncée mer-edi au Landta.g silésien, dont le président, nnte de Laresche, a fait un très vif éloge du irdinaJ. La dépouille mortelle du cardinal, après-poir été emb.aumée, sera transportée de roppau à Breslau où sera célébré, vendredi, [i service eunèDre. L'oraison funèbre du cardinal sera prononce par Mgr von Hartmann, archevêque de ologne. Les grands chevaux le M. Tulgence Masson... »<**)« Dans la « Chronique » du 1er mars, M. F. [asson s'en prend au « XXe Siècle » parce ne nous avons dit que les- libéraux étaient aï très de plusieurs administrations de Etat. « C'est donc au profit des fonctionnaires béraux, s'ecrie-t-il sur un ton qui s'efforce être ironicpie, que les ministres « cléri-iux » ont fait du favoritisme et gâché le nctionnenient de la plus importante admi* stration de l'Etat. » Le «XX0 Siècle» ne fera croire à per-mne que c'est aux fonctionnaires libéraux îe sont dévolues les faveurs... » Ou M. Masson a des yeux pour ne pas voir, 1 il abuse de la crédulité de sés lecteurs. Nous nous bornerons aujourd'hui à lui >nner un exemple de l'intolérance des mi 'stres cléricaux et « du favoritisme gui rè-1e dans les administrations ». Le conseil d'administration d'une des ad-inistrations du ministère des Finances est mposé de cinq libéraux et d'tm catholique. Depuis quelques années, les catholiques ît été éloignés de cette administration cen-ale ; les catholiques qui s'y trouvaient ont é tous, comme par hasard, renvoyés en •ovince. Par contre, on a fait venir le frère 1 chef de cette administration, que rien, non sa parenté, n'appelait au ministère ; 1 a voulu l'impose^ comme directeur. Jus-l'à présent M. Levie a résisté. Nous espé-ns bien que son successeur ne favorisera is une fois de plus, contre le sentiment gé-jral des fonctionnaires, ces tyranneaux béraux qui ont le toupet de se plaindre du voritisme du gouvernement clérical. M. Masson s'étonne qu'il ne se soit pas ouvé un journal à droite pour dénoncer ces somplaisances » en faveur des libéraux. Cela prouvç que les journaux catholiques nt beaucoup plus tolérants que <M. Mas-n ae veut bien le dire. ■ w-v Gestion carîellisieT N R/EQUISITOIRE D'UN CONSEILLER SOCIALISTE CONTRE L'ADMINISTRA-TION COMMUNALE DE FOREQT& On nous écrit de Forest : « Notre conseil communal vient de tenir îe séance qui n'a pas manqué d'intérêt, a y a entendu un réquisitenre véhément ntre la gestion de not;*e administration car-l'iiste, et le plus piquant de l'histoire, c'est 1e ce réquisitoire venait d'un conseiller so-ailiste qui y a mis une belle énergie. Le Collège proposait de nouvelles taxes : sur les revenus et profits réels réalisés lus les sociétés par aetions ; 2) sur les auto-obiles ; 3) sur les spectacles cinématogra liques. M. Boulanger, conseiller socialiste, a dé-ftré qu'il ne pouvait voter ces taxes parce ie les promesses faites avant les élections avaient pas été tenues. Et le conseiller socialiste de faire un ta-eau de l'état dans lequel se trouve notre ande commune par la faute de ses adminis-ateurs. L'hôpital .l'est pas ce qu'il devrait re et les malades y sont mal soignés ; le rvice d'incendie est insuffisant et la voirie al entretenue. Il faudrait une îouvelle mai-n communale et bien d'autres choses en-re : une école moyenne, une école de. mu-ijue, un orphelinat, un hospice, une salle i fetes, des kiosques, des horloges, des uri-»irs, autant de choses que les contribuables 1 Forest en sont encore à attendre, alors 1e bien des communes de moindre impor-nce ont tout cela depuis longtemps. Et •urtant, c'est sans voulok rien faire de ut cela qu'on veut étaonr de nouvelles xes. C'est, tout simplement, se moquer du >nde ! Ce réquisitoire a fait grande impression r le Conseil, et c'est en vain que deux ambres de la gauohe ont essayé d'y répon-e. Tout le monde dans la commune a ap-uidi à cette exécution de nos administrais incapables. On a même encore ren--éri, car le conseiller socialiste n'a pas — ut s'en faut] — dit tout ce qu'il aurait pu re s'il n'avait été ami du Collège ! » Les Réflexions dë M. Graindorge » « Pour avoir trop aimé la paix... Le président des Etats-Unis, M. Woo-drow-Wilson, et son parti, ont imaginé de faire du pacifisme la base de la politique nationale des Etats-Unis. Ils affichent la prétention d'en remontrer à l'Europe et d'opposer à la folie de ses armements et de ses compétitions belliqueuses, la sagesse du renoncement militaire et Vexemple de la modération américaine. <( Nos relations extérieures seront fondées exclusivement sur la Morale. Plus de politique d'intervention, mais d'abstention. Pacifisme et arbitrage vis-à-vis de toutes les nations du monde. D'armée et de marine, à peine, ou si peu que toute expédition soit impossible; car le vrai moyen d'en finir avec la guerre, c'est de faire la guerre au moyen de Ventreprendre. » Je ne garantis pas les termes du programme, mais c'en est bien le sens. Malheureusement, au moment où allait se projeter sur l'écran des réalités politiques ce bel idéal de justice et de paix, la lanterne magique du président cessa tout à coup d'éclairer. Ne voilà-t-il pas, en effet, qu'une voisine de rien du tout, cette métisse de république mexicaine, imaginait de tomber en anar chie! Les Etats-Unis feignirent d'abord l'indifférence.Mais il y avait de trop gros intérêts am£-■ ricains engagés au Mexique. De bon ou de mal gré, M. W. Wilson fut forcé d'agir. Timides représentations à Mexico, rup turc des relations diplomatiques, refus déclaré de reconnaître Huerta comme président du Mexique (au risque de favoriser ainsi des compétiteurs pires que lui) : tout < cela fut employé, d'ailleurs en vain. Le seul remède était d'intervenir énergi-quement, à main armée. Mais quoi? Intervenir ! Comme un vulgaire Etat militariste d'Europe! Fi donc!... Et puis, comment? Il y eût fallu 100 ou 200 mille hommes mobilisables. Or, plus d'armée! Ainsi l'avait voulu le pacifisme officiel : « Nous n'avons pas en ce moment 20,000 hommes de troupes exercées » criait hier désespérément le général Wood à ses \ concitoyens. Que fil alors le président pacifiste aux abois? Il imagina l'expédient admirable d'autoriser la livraison, en franchise, d'ar mes et de munitions aune compétiteurs d'il uerta. C'était la politique du pire dans tout ce qu*elle a de plus révoltant. Impuissante à réprimer l'anarchie mexicaine, la république pacifiste se mettait délibérément à l'activer dans l'espoir d'accélérer Ventre-destruction des factions. Les pacifistes américains, sous prétexte d'économiser à l'humanité les horreurs d'une expédition au Mexique, prêtaient assistance et encouragement à des bandits comme ce Villa, saccageur de villesy brûleur de trains et massacreur de prisonniers / La logique de cet illogisme ne devait pas tarder à éclater ; Villa, se croyant tout permis, met à mort un Anglais. Aussitôt, l'Angleterre somme Washington d'en finir, sinon elle agira seule... Devant cette sommation, W ashington au jourd'hui n'en mènet comme on dit, pas large... Que faire?... La doctrine de Monroë est considérée par tout Américain, si pacifiste s oit-il, comme le palladium politique de sa nation; mais cette même doctrine oblige en retour les Etats-Unis à garantir à l'Europe la sécurité de ses nationaux dans le nouveau monde. Or, d'une part, les Etats-Unis ne sauraient fournir cette garantie sans fC-ce échec à leur pacifisme d'Etat et d'autre part, le voulussent-ils, ils n'ont pas l'armée qu'exigerait cette politique!... Cruelle alternative! Austère leçon d'expérience! Revanche inéluctable des réalités politiques sur la politique de chimères! Un conseil donc, lecteur : Si jamais vous devenez ministre et que l'envie vous chante, à vous aussi, de faire au pouvoir un peu de pacifisme d'Etat, ayez soin d'en demander d'abord la permission aux circonstances. Car si le voisin de Mexico allait ne pas être d'accord... Voyez plutôt M. Woodrow-Wil-son.Gr*af ndorge. i Dans le ménage socialiste »o« Dans la séance qu'il a tenue mercredi matin à la Maison du Peuple, le conseil général du parti socialiste s'est à nouveau occupé du congrès socialiste annuel qui aura lieu à Pâques. Il en a arrêté l'ordre du jour. Ou discutera notamment la situation politique (réforme électorale et question scolaire), les différentes questions inscrites à l'ordre du jour du congrès socialiste international de Vienne et entre autres la vie chère et le mili tarisme. Enfin, à la demande de la Ligue ouvrière de Molenbeek, leconscil général a inscrit à l'ordre du jour du congrès la questio du cumul pour les militants du parti. Cette question pourrait être l'objet d'un débat intéressant. Mais que va dire M. le citoyen Bertrand?... liiisÉ éleclrii à prix réduits La campagne est ouverte pour les élections législatives du 24. mai prochain. Dans un but de propagande et aussi à Vintention des personnes qui désirent suivre de près la campagne électorale, nous avons décidé de délivrer des Abonnements à prix réduits Le « IXe SIÈCLE » sera servi d'ici au Je' juin prochain POUR 2 FRANCS » * » * ^ •:< » •• • » ♦> y ^;i>^ La politique en France O^o^o- — Les combinaisons secrètes de M. Caiiiaux (De notre correspondant) ' Paris, le 3 mars 1914. Qui de nous n'a gémi bien des fois dans la vie avec le poète •' ...Video meliora proboquù Détériora sequor. C'est par cette citation latine que me répondait un député radical auquel je reprochais d'avoir voté contre M. Briand après l'avoir applaudi avec enthousiasme : — .Que voulez-vous? ajoutait-il. La nature humaine est faible, et il ne faut point lui demander des efforts disproportionnés à sa faiblesse. » Les deux tiers des députés ont fait comme moi. Ils ont applaudi M. Briand avec joie, avec conviction. Mais, au moment du vote, une centaine ont fait défection. M. • Caiiiaux, au contraire, n'a jamais été applaudi, à^ chacune de ses interventions de l'autre jour, par plus du tiers de la Chambre. Cela n'a point empêché l'ordre du jour de confiance de rallier les deux tiers des suffrages. » Pourquoi cette contradiction ? Oh ! c'est bien simple. Nous avons eu peur de paraître émettre un vote contre l'impôt sur le revenu.— Cependant, mon cher député, vous voua exposez à des ennuis graves pendant la campagne, électorale. M. Millerand vcius l'a démontré. Les électeurs ruraux qui sont en immense majorité vos électeurs attendent le dégrèvement de la terre. On le leur a pro-mis. Tout le monde est d'accord là-dessus. — Eh bien ! nous voterons le dégrèvement de la terre. — Mais vous savez bien que la réforme ne peut aboutir par la loi de finances si vous la liez à l'impôt complémentaire sur le revenu global, si ceci est la rançon de cela. iCroyez-vous que le Sénat consentira à introduire l'impôt sur le revenu dans la loi de finances ? — Non, je ne le crois pas. — Mais alors, le dégrèvement de la terre sera renvoyé aux calendes grecques. Les électeurs s'apercevront qu'ils ont été roulés, que M. Millerand avait raison.. — Et quand les électeurs feront-ils cette belle découverte? — Dès que le Sénat discutera la loi de finances. — Et quand viendra cette discussion ? Comment vous, un vieux journaliste, vous n'avez pas compris la manœuvre! La Chambre n'aura pas terminé la discussion du budget avant le 25 ou 26 mars. Elle se sépae '•era aussitôt pour ne. plus revenir, puisque les élections auront lieu le 26 avril. Ce n'eîst donc qu'au mois de juin que le Sénat discutera la loi de finances. Ce n'esf donc par conséquent qu'au mois de juin ou de juillet que les bons ruraux comprendront qu'ils ont été roulés. Mais, à ce moment-là, les élections auront eu lieu, et noua aurons quatre ans pour apaiser les meconr tents. ». •*** Ainsi parla mon député radical, et il re-' gagna la salle des séances en riant aux éclats de mon stupide étonnement. Croyez que je 11'invente rien. Cet* aveu cynique n'a point été fait dans une conversation tête à tête» mais devant dix personnes. Je me suis alors souvenu de l'apostrophe de M. Briand aux Valoisiens. Ces gens-là aiment tant l'impôt sur le revenu ou'ils veulent la maintenir le plus longtemps possible sur leur programme. Pour cela, ils ont deux équipes, l'une au Sénat et l'autre à la Cham* •fire. Celle-ci réclame et vote des réformes toujours plus larges, toujours plus hardies, toujours plus démocratiques; celle-là est chargée d'enterrer^es réformes. Vous allez voir qu'on "va introduire dans la loi de,finances toutes sortes de dégrèvements démocratiques et d'impôts démagogiques. Nous assisterons à une débauche de surenchères en vue des élections. Lorsque la consultation électorale sera un fait accompli, les réformateurs se tourneront vers le • Sénat et prieront leurs amis de l'autre assemblée de remettre les choses au point. Et le tour est joué. C'est cette misérable comédie que MM. Briand et Millerand ont dénoncée au pays par-dessus la tête des députés. C'est surtout pour le pays qu'ils parlaient. Espérons que celui-ci les comprendra. Du côté des Valoisiens, l'on ne s'occupe point de préparer les élections par une propagande des idées, mais par la pression administrative et la corruption électorale. M. Caiiiaux, qui est le grand argentier de son parti, essaie de convaincre les journaux par des arguments sonnants et trébuchants. On raconte qu'il aurait versé une somme énorme à un journal — qui n'est pas radical — cette feuille avait un déficit considérable et elle était à la veille de revenir de six à quatre pages. Ainsi s'expliqueraient certaines fidélités inébranlables. Pour remplir la caisse électorale, l'on a recours à tous les moyens. Les banques ayant « sué » jusqu'à l'épuisement, l'on met en adjudication les dix ou douze « bourgs pourris » qui existent en France. C'est ainsi que la circonscription de Castillane a été successivement ^offerte à quatre banquiers is-raélites, dont tout le monde cite les noms. On donne aussi le prix : 150,000 francs pour la caisse électorale et 50,000 francs pour celle d'un journal. M. Caiiiaux est l'homme des «< combinaisons secrètes ». Le « Figaro » en a dévoilé un certain nombre. Mais celles-là 11e sont rien en comparaison des histoires que l'on raconte sous le manteau. C'est par la que cet homme sans scrupules succombera; mais il est à craindre que ce ne soit pas avant d'avoir fait beaucoup de mal. A. Virey. -tyvy-sr ;—— L'OBSERVATOIRE Les plus fortes pressions, supérieures à 770 mm., s'observent sur la péninsule hispanique.(Le baromètre monte sur les pays du sud de l'Europe, sur la mer du Nord et le Danemark et sur le nord de la Scandinavie et de la Russie; il baisse partout ailleurs. Le vent est modéré d'entre sud et ouest sur nos contrées, où la température est comprise entre 2°5 en Ardenne et 7°5 dans la région maritime. ""révisions : Vent sud-ouest modéré; pluie..

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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