Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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16 december 1915
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s.n. 1915, 16 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833nv3f/
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I 219 ANNEE.— Série ïioiiveHe — N* 4(1 Le numéro ? 10 Centimes (T» CENTIMES AU FRONT) ÏAH/ti 16 Hp^pilllicp 101 IIÉDACTION & ADMINISTRATION fft« rne lie la Boarse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n' 14.05 Directeur : FERMD iEOfiAT I Tontes tes communications coticerr.anl la rédaction doivent être adressées s8'",rue_de la Bourse, Le Havre» LONDON OFFICE! 21,Panton Street (Leicester Square s.w), LEXXeSIECLE Quotidien belge paraisse rit au Havre Jeudi 16 Décembre 1915 ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimostr* Angleterre..,. 2 sh. 6 d. par mois. fês|^a| e .... 7 îh. 3 i. par tri nastr® Hollande.. 1.25 florin par mois. "^1 » •• 3.75 flor. par trimestre. Autres pays,. 3 fr. » par mois. w .. 9 fr. » par trimestra PUBLICITÉ S'adrôsser à l'Administration du journal iJfeïS ai/ Havre ou à Londres Annonces 4 pige: Ofr. 43 la ligna Pdtitesannoniîos^ pags: Ofr.301 a ligna BfiËnl Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publiai té, 1ô, rue le la Victoire, Paris, qui en a te monopoic pour Paris. in émouvant discours du Cardinal Mercier „ à Bruxelles i Nous avons publié naguère une lettre signalant l'extraordinaire afltuencç des 1 iiSwllois ii la grotto do . Notre-Dame ae > lourdes bénite la 15 août dernier par le cardinal-archevêque de Malines. Grftco ii l'obligeance d'un do nos lecteurs nouw avons ln bonne fortune de pouvoir r» • produire, ici le texte des paroles prononcées à cette occasion par le cardinal Mercier. Nul ne les lira sans émotion. Mais corn- o meul se faire une idée des sentifrients des e ! j cinquante mille personnes qui les enten- « dirent lii-bas, au milieu des baïonnettes I [ allemandes. c Quel retentissement celte «locution d un s I nalriotisme si ■ ardent dut avoir dans-.les cœurs que la tyrannie boche oblige ii une r résistance passive et muette! i Kilo fut prononcée après un discours très | courageux, lui aussi, du R. 1'. Déliai vengt, i ii professeur de rhétorique bien connu du ciliege Saint-Michel. Voici comment s'exprima le cnrdiïial : i Mes frères, mes amis, mes enfants ! je n'ai -pas la voix assez pirssanto pour < faire un discours aussi vibrant que celui que vous'venez 'd'entendre. Le discours que ( je voudrais faire, se résume en celte seule i iiarde :-j'adhère de toute mon ûme aux pa- „ I rôles patriotiques vibrantes ot* chrétiennes , du religieux qui vous a parlé - (Acclama- , - lions), l'its do saint Ignace,, frère do saint j François Xavier, il voira.a parlé le -langage ( inâle d'une ûme grande et chrétienne. Fils (te soldat, i! vous a appris le bon combat, i Par modéslio'il a omis, dans l'énuméfation < des services que le clergé rend ù la Belgi-• j que, un ordre qui y occupe une f>Iace prépondérante : la Compagnie de Jésus. .Te suis l'organe de vos sentiments, j'obéis ii une itettc do reconaissance en saluant dans le 1 l'ère Dcharvongt un vaillant homme repré- , sentant une congrégation de vaillants. i Mes frères, encore une parole- : Je liens à i vous dire combien nous sommes fiers ds < vous. 11 ne se passe pas de jour que je no reçoive de l'étranger, d'amis de toutes les nations des lettres de condoléances qui se terminent presque toujours par ces mots : I',..livre Belgique »! ; et je -i ponds : Non, 1 non, pas pauvre Belgique (acclamations), mais grande Belgique (acclamations); incomparable Belgique (acclamation?), Héroïque Belgique (acclamations). Sur la mappemonde elle n'est qu'un point -minuscule <[ue beaucoup d'étrangers n'auraient jamais | regardé qu'à la loupe ; mais aujourd'hui il n'y a pas une nation au monde qui ne rende hommage h cette Belgique. (Acclamations prolongées.) Qu'elle est grande- et. belle! S'ils la voyaient comme nous la voyons do nos •yeux, ils Sauraient qu'après une année de i Souffrance, il n'y a pas encore un seul Belge qui pleure, ou qui murmure! (Acclamations.) -Je n'ai pas encore rencontré sur mon chemin un ouvrier sans travail, une femme sans ressources, une mère éplorée, une épouse en deuil qui murmure! On s'incline sous la main de la Providence. (Acclamations,)C'est ce qui déconcerte les 'nommes qui depuis un an sont parmi nous. Voilà « un an » qu'ils vivent parmi nous et ils ne nous connaissent pas encore ! Ils sont stupéfiés! C'est que d'une part personne ne murmure, tous nous' respectons et nous continuerons ù respecter leurs règlements. Mais d autre . part,' PAS UN CŒU11 NE S'EST DONNE A EUX. ' (Longs applaudissements''!. .NOUS AVONS UN ROI ! l'N. SEUL ROI, ET NOUS N'AURONS JAMAIS QU'UN ROI. (Tonnerre d'applaudissements, acclamait 'lis interminables) Vous donnez maintenant un spectacle réconfortant : vous êtes ici des milliers pour invoquer là Vierge de Lourdes,, encore un peu de patience et bientôt vous reviendrez saluer, remercier le Sacré-Cœur et la Sainte Vierge de Lourdes,' aux plateaux do Ivockelberghe 'et de Jette. Le ; plateau du Sacré-Cœur £i Koekelberghe et. la plateau de Notrc-Darne.de Lourdes;'à Jette, ne fc rorit qu'un, ils seront trop petits, on devra renverser toutes les barrières ! Ces dernières -paroles .furent soulignées i par des ovations enthousiastes." qui se pro-( longèrent tandis que le cardinal bénissait 1 la fpulc. Quel soulagement pour nos malheureux i. compatriotes d'entendre dans leur prison une parole aussi liere et aussi libre ! Et ' comme on comprend que nos ennemis aient tâché, d'éloigner l'éminent' prélat du peuple , dont il es1, la consolation et la force ! Ileù-<«11 sèment; Vour plan machiavélique a échoué'.!. ' DEUmPPEI.TNSDE MOINS Coperi!haigiw>r 15 décembre. — Le Ribr 'S lis ! ide.ndé. annonce qu'un - nouveau zep-O'f'J'iiii," stationnant près de Ilamfoorurrg, a' éclajté vers le 17 novembre. -, Un autre zeppelin a 61 é détruit vers la fin du m£me mois, h BittorfeUl. NOS IIHISTRES EN MISSION * M. le ministre Segers a. été ix-çu dimanche ; par le comité belge local de la Chambre de.. < S rommewe- de Tours., piiis à la mairie ,par l!..; conseil munie -pa! d'Orléans. .M. llabier. [ maire et député, lui a souhaité la bienve-• n®ê,' insistant - sur ce fait que la première. | condition de Va p-a'x serait la libellé de la ! fi Igiquc. Dans une réponse-très applaudie. ' F ic ministre remercia. Une réunion firn.vi-| E iliosi' eût îiôu ensnile dnirt la vasSe salte de i'AlKàmb'ro, devant 2,iV)Q laudiiours, pana | lesquels* 'e préfet, -l-s généraux, h.- premier f" 'président, le piwor.-u.r généra!, les nufori-' j lés judiciaire»; municipales et le barreau, s Au milieu d'un vif enthous'asme. le nlinis ■ fiv traita do «nos. motifs d'espéi cr ». Les i Beiges, réfugiés du Loiret,.ont tes M à M. Se-j [• tiers une ovation vibrante.' Pour les Victims catastrophe de Graville t tre *■ des Un comité officiel frnnco belge , ^ s 'est formé pour recueillir ,u, les souscriptions ro- —o— »es Un comité officiel s'est- constitué sous les om- auspices do M. Morgand, Maire du Havre, des et de M. le ministre d'Etat Seliollaert,- pr.'-ten- si-dèjit de la Chambre des représentants de ttos Belgique, afin de venir'-en ajcle aux familles des victimes françaises et belges de l'explo-l'un sion de la poudrerie. les Ce comité fait un appel pressant il la g.S une nérosité et au patriôlisine de tous, afin de pouvoir, par cette généreuse assistance, très porter remède à la triste situation des fa-ngt, ' milles éprouvées par la catastrophe, du Les dons suivants ont déjà été recueillis : : Comité Officiel Belge fr. 10,000 M. Sehoilaert, Président de la ! Chambre Belge et du Comité. Officiel 1,000 tour Chambre de Commerce Belge il «lui Paris : 200 que Comité franco-belge des réfugiés euie à Versailles 20C ' Les souscriptions peuvent, être adressée); 1 ii M. PAUWKLS, seerétaire-géHérai du .Co-■ma" mité Officiel Belge de.Si-cours aux réfugiés, aint 4.; Place .l'-rédéric Sain agc, Sainte-Aelrcsse, (?u ii Fils M. VIDAL. administraU'iir du C'.omilé Mu-bat., nieipal des Réfugiés-du Havie, it.la Maicit lion de celte ville". elgi- —o— pré- UN DON DU GOUVERNEMENT BELGE suis POUR LES FAMILLES FRANÇAISES une Nous lisortt dans le Havre-Eclair : 8 le M. Morain, préfet <le la Seine-Inférieure, Pré- nous a fait part, hier mata, qu'il venait de recevoir do M. Carton de Wiart, ministre as à de la Justice de Belgique, w somme de de dix mile francs pour les familles des vie 3 ne t'mes françaises. 1CS La population sera cerlaincrnent recon- 1 s0 naissante au gouveirnemenl belge de sa go . néreuse atlentiori. LE SORT DES ORPHELINS ma), Nous apprenons qiîo l'Association nolào in- ■ nâle des "orphelins de la guerre, vient. d( Hé- décider d'admettre immédiatement dans nap- sa colonie . d'Etretat les enfants des victi iCUle mes de la catastrophe de OraviHe. 1>j inscriptions seront reçues à là permanence, j -j samedi, à l'Hôtel Moderne: L'assassinat de Miss Caveli 3 la »o« nos DES DETAILS SUR SES DERNIERS 3 de MOMENTS SC'J' Saura-t-on jamais la vérité sur les der- cela- niers moments de Miss Caveli ?. sur Les permiers récits ïious monti*ent l'hé une "réïqiie infirmière anglaise .défaillant; de- yrée^ vaut le peloton d'exécution et abattue d'ur S'in. coup d-o réyolyefr par un officier de la Kul- ccla- tur. J gouvernement allemand a démenti ce . détail horrible, mais nous savons hélas c< clm cjiie valent les démentis des ministres di ! UD Kaiser et nous savons aussi ce que valen nous ies officiers de son armée. 'fiùs! On nous communique d'une source dign< ture, de foi et qui peut être bien informée quel rons quos renseignements qui pourraient bier iiiîre constituer une mise au point des versions S'NE populaires et des démentis officiels. D'après ces renseignements, Miss Gavel Pqj ne s'est pas évanouie de peur on voyant 1( p'qt' peloton d'exécution, mais les Allemands v ' par un raffinement de cruauté, l'ont forcé< Lina" à assiter à l'exécution de l'architecte Baucq C'est ce spectacle qui la. fit défaillir c ré- alors l'officier qui commandait l'exéctitior pour la tua d'une balle de revolver. 3 un .Quoi au'il.en soit des : circonstances 01 drez le crime allemand s'est accompli,, ce cri la est horrible et l'Allemagne ne se lavera ju x (ie mais de cette honte. Dans cent ans, le: J (1u rapports de MM. Brancl Witlilock et Deleva teàu ^iront. encore au monde que le gouverne ^ ' ment «allemand "en Belgique s'est acharn< 2 : à empêcher une pauvre femme de bénéfi evra cjei. c[une grâce qu'elle avait cent fois mé ritée. Ce n'est pas seulemenl en tuant Mis: Caveli. mais en la tuant délibérément e noes on pvéeipttaùt son exécution de peur d'uni intervention qui lui eût sauvé la vie, crin 501111 les Allemands se sont couverts do honte roux ce^e li0n^c' ils ne se laveront jamais, ison —— L—-—: :— LES FAITSDli JOUP —O— Le goiivern>enionl britannique '(i déposé an Parlement une demande de crédits suv-fllémientaïrcs vour un nouveau million de soldats, portant à quatre millions les électifs de l'armée britannique. ivwwwvvt La presse viennoise annonce que le, ç/ou-verii'inenl américain a demandé à ï\Autriche le rappel du consul (jénéral austro-honrjrois à New-York, M. Nubcr. irwvxvwx Un Qros succès de recrutement en Angleterre : M. Steel-Maiiland. membre du Parlement, sous-secrétaire d'État pour les colonies, s'est engagé ù Birmingham. rWWWVVX A Suivant un rapport complémentaire de \lord Itrijoe au gouvernement britannique, et d'aines les cstimàlkms îles autorités compétentes, $wr 2 millions d'Arméniens qui vivaient en 'Jktrqiiie, près de la moitié, ont péri. twwwiw Lr.s élections pour le renouvellement de la moitié du conseil mnniàipal de Berné ont en lieu dimanche; les weUUislcs, gar/mint '■deux sièges sw Us radicaux, oin enlevé vingt çièijcs'sjir quarante. /wwwwyx'w Le. président Yuan-Shi-Ktiï a accepté le tiôiic (le Cliine à là condition que le changement d-c gouvcnujmcni ne serait opéré que Vannée prochaine. La réponse des ssdali?iss alliés m socialistes allemands jjg et au chanselisr l'eisonnc ne peut plus douter dans le: pays alliés que la parade du Ueichslag ai PC (Hé préparée par le citoyen Schei'dcmann ^ 'de eoricori avec- le chancelier. En mémo temps qu'il voulait galvanise l'opinion allemande, le gouvernement" irn p-in-iai es»pérait avec le concours des fidèle socialistes du Kaiser ébranler la confianc de l'opinion dans les pays de l'Entente, les Le u Vorvvâerts » lui-même avait pri vre, soin de caractérisor el de seconder la ma pré- nœ'uvre; en publiant dans son numéro d; ; de C décembre, à la veille de l'interpellatio: illes Schcidemanri un article où on lisait nolam p'o- ment ceci : • g^v. <f Nous n'espérons pas, disait l'organ i cle socialiste, que des discours,fussent-ils irrè ce, pîochables., puissent en moment fair fa-, disparaître; les divergences d'vpinfons exi's tant entre les socialistes allemands et- J-ftir lis : çais. Il né peut s'agir que de rap]>roc'hc ment. Il appartient donc au parti socialist i,000 français de rapprocher les distances c d'abandonner la résistance, en vue d'un rv^r>ucai;on personnelle avec les camarade ,000 200 i,a manœuvre est donc évidente. Il e.c intéressant de voir la réponse qu'y or 200. faite les .socialistes des pays alliés... , Dans son numéro du U décembre, l'«Hi secs .mahité » émettait sur le discours du chai •V:!" celier une des appréciations les plus jud sse' c*-c'ùse* (luc cette harangue ait provoquée1 <( Si le chancelier, qui connaît la (ivraie situation de l'Allemagne, désirait une pai LiuaÇ; modeste, il lui serait impossible, en ce nu ment, de la faire accepter par l'opinion pi blique allemande. L.GE » C'est là une des raisons, et non pas 1 îS moins forte, pour lesquelles il faut con^ dérer comme peu sincères les tentatives e paix que le gouvernement allemand essa jirc> un pou partout. I! ne peut avouer à l'Ail 1 niugne les conditions auxquelles ii sera stre ifeuïètix d'accepter la paix. » v^" %Et*r » Humanité » /énumérait aussi toi les motifs qu'ont les alliés de refuser cet ccvn" paix aux empires centraux. I 11 n'en est pas au t cernent en Anglelerr La <( Mornin<? l'ost» publie, dans «on n méro du 14 décembre, la résolution si - vanl.e votée -par le Comité exécutif du par t de sC,cialis^c" anglais : (f En réponse h la propagande hypocri l e*- P0U1' la ija'lx (Ia0 l'autorité militaire pru rco •Qionne li""uve expédient de poursuivre tai ' dis qu'elle est en possession de la qua totalité de la Belgique, de la Pologne et c la' Serbie, et de portions considérables < rpl] la France et de la Uussie, le Comité soci it;ll liste de défense nationale envoie son sali fraternel à ses compagnons de la cias* ouvrière des pays alliés et affirme h no lîs veau, au nom de la masse des travailleu' anglais, le pacte des nations alliées de i der-, i aimai s déposer les armes avant la restii lion des territoires occupés par les troup< l'hé- ^allemandes et récrasement complet do de- puissance militaire prussienne. » d'un Kul- Et voilà comment le chaneelier, lo « Vo waerts >». le citoyen Seliiedomann el toi II ce les socialistes du Kaiser on seront poi ls ce leurs frais d'éloquence et d'intrigues... > du - nt a? Un lirifsnnlnoe s otiot on orân 3'fBinon?! i aolarpÉLoFenn ls, . —~»o:( ée ■n Londres, 1", décembre. — O/ficiel. l'n avion brilaùnique a pris en chass )rJ au larfte de la côte belge, un hydravion c lemand qui a été abattu et a fait ecplosio ^ T.es aviateurs n'ont pas été retrouvés. L' vion anglais a été endjimmagé ; il est toi a bé ii la mer, mais les aviateurs ont été r -i cucilis, saufs. t j [Co eoniinuiiiiqué précise, comme on voit, les. conditions du duel aérien do.i pai lo' .le communiqué belge du 11 (léser tV bl'° J 2 L afeênsn ds h Belgique 7 au paeie de Imtm -, Ni.:;s J'.sobs dans le Journal des Débet: -î (n« du 15 décembre) : ■ c I.n noie suivante nous est donnée pai s<7 .un dé nos coi-respondiants dont les' rela P- tieeis et la position nous sont une garanti) ceiita-me de l'importance de sa 'conniiunica 'c~ tion : « II est. prdbalile que la Bclgi<jue adliére ra prochainement au pacle de Londres. Or ■ sait que, plusieurs fois déjà, des proposi ' lions directes ou indirectes de nais séparé* !" 'ni ont été faites, et que l'Allemagne a sem blé îiiai'CfH.oir u ndésir de se servir <t eih dans' des tontatives - intéressées auxquelles elle ne s'est point prêtée. )! paraît évid.en le- cji'eUc conserverait cette attitude jusqu'il ir- la tin de la guerre môme si elle ne souis :'o- crivàilt pas ii l'engàg.emea"it Botennel que l'itai e vient de s;grier à son tour, ct-sôr ■i:-ïliésion n'aura.certainement pas pour bu f de donner aux puissances alliées une ga ■le ra-dip écrite que son éclatante et constant! t-r, loyauté — malgré .quelles intolérables souit és fYaiujes — rend-vraiment superflue. , ' ' •is Elle conslHr.'era un acte dé souveraine!* lié et de 'décision gui marquera nettement i l'Allemagne line' volonté réfléchie et fen-ac( d'âiVer jusqifyn haut, et. éloignera de là (Je l'aisjie e,!.' de Samte-Adresse i'impoPtiiniW ,,l des cèldiribes annonciatrices. Elle permet ni t-ra en outre à la Belgique, qui a des reve.n U(i dkaitions essentielles à faire connaître e qui. pour des Valsons chevaleresaues et des motifs de prudenico, ti'a pu jusqu'ici les :e\primeir fout haut, dé prendre'i.ui plus le efficacement, en ce qui concerne ses -talé ie- -êls PiPi'tiana'ux a l'éliide -coimiune et dt ue rêtablissedïiênl des ' comblions générales , do la paix. » Notes de front mvmwi 0 | LE NOUVEAU CASQUE j les. De notre envoyé spécial : jjf Vous rappelez-vous la-revue du 20 ma i j ' passée à'l'avenue dé Tervueren on présence -j 5cr au itoi Ad)ert et du Roi Cô/jstantin de Dnnc-ni. marks, cette revue au Vours de laqu'elo les los sentiments patriotiques de la fouie belge, ' ice renfermés jusque là, se donnèrent pour la j première fois peut-être, libre cours en pu- ( >rjs luic ? On pressentait déjà, sans bien pou-aa- voir la définir, la menace allemande. Mal- ' (lu gré la sincérité de notre neutralité, chu- i ion cun se rendait compte que l'armée qui dé- ^ m. filait en ce moment et où la majorité des spectateurs comptaient un fils, un frère, un parent, un ami, aurait bientôt à affron- 1 ine ter l'ennemi. -,ré- % jour- là les soldats do deux compa-,jr(. gnies du 9° de ligne défilèrent, coiffés' d'un casque en acier <io deux modèles différents. :iri_ L'une de ces coifiurcs obtint la faveur du lie- public. 3te Maintenant, nos hommes sont à peu près et tous dotés d'un casque du même modèle que me les troupes françaises à deux détails près : des là couleur en est kaki au lieu d'être bleu-horizon et la grenade qui orne le devant 'u caque français est remplacée par une tête est de Lion en métal repoussé. Est-ce la teinte, ont est-ce la tète de lion, je ne sais, mais <e casque belge semble avoir meilleur aspect, Hu- être plus élégant que le casque français, an- Quant- à l'impression que font nos tmipês jidi- coiffées du casque, elle est réellement su-;cs: perbe. Le'defilé d'un do nos régiments d'infanterie dans un (village en arrière du lie» front causa véritablement sensation, tant iaix nos troupes avaient l'air martial sous 1er " mo- nouvelle coiffure. pu- Le poids du casque n'est pas supérieur à 800 Grammes, Comme il est doublé en ( uir » la souple à l'intérieur, il est très facile à^sup-nsi- porter. Par temps de pluie, le troupier i ap- . de préciç particulièromeîU. Le plus grand de >aie -ses mérites est naturellement la pro.teep >n ille- efficace qu'il assure à celui quille t nio rait contre les éclats de grenades et de sh-ip-Jiells. Il ne met évidemment pas la 'ê'f à l'abri fie tous les projectiles, • ais f li s ous d'un d ce nos soldats lui doit déjà la vie. Je cite viens d'avoir sous los yeux un casque, dont la partie antérieure a été déchirée sur une rre. longueur de r> à G centimètres par.un éclat nu- do shrappncll." Le cuir intérieu .- n a in4 su;- mn pas été atteint-. 11 est certa'-u due ?i I" arti soldat qui ir- portait ~ né coiffé pi iè-He-- ment— n'n.\ ait eu que la casqUetL'3-mu la tête, il eut été tué sur lc.coup.Un autre cas. l'it' que a eu le sommet troué par une balle. Le fus- soldat qui le portait n'a eu qu'une blessure [an- légère. Un casque porte à la hauteur de la îasi tempe ga-uebe un trou où l'on peut passer d° trois doigts. Il a été frappé par une balle .('û qui avait culbuté à la suite d'un ricochet, cm- AU lieu d'avoir eu.le front défoncé, le sol-dat n'a qu'une blessure assez grave mais issc qui ne met pas ses jours en danger. 101Ajoutons ici que ce casque n'a pas du touf !l31's le même aspect que le casque allemand- et nc que ce dernier n'est-nullement à l'épreuve -l^u" des proiectiles, comme-le notre.' Lo casque présente encorc'un autre avan-la tage : il donne une physionomie plus guerrière à nos soldats. i»'ii>i ma in tenant do , ^ mettre le bonnet, le képi ou la casquette ' or* ds travers, sur loi eille, en avant'ou on ar-ous rière, de croquer la visière, do ramener à ,ou droite ou à gauche l'étoffe-comme s'il s'a: gissait d'une simple casquette de ville. Le ; casque n'admet pas ce genre do traitement. Il n'aime.pas la plaisanterie, il ne veut se laisser porter que bien droit, tout à fait d'aplomb. Quel dommage qu'on ne puisse pas inventer pour le'troupier belge un uniforme oui aurait des principes aussi... rigides. et ne se laisserai pas tortiller au gré _ de son propriétaire. IHu A. Matagne. ■ • i i c, Les questions de Liebkneclit ; »! -au Reichstag n- ! : ELLES N'ONT REÇU AUCUNE ,0 REPONSE CVsi mardi, ainsi qu'on l'avait..annoncé, que le dépraté socialiste Lieflilcmeclit a pu j adi'cssc-r à M.von Jagov-.' quekpiesquesfions. relatives il la politique i-nlérieu:re de l'Aile- 1 mBgnc.Commç on pouvait s'y attendre, ces questions- n'ont ohteiiu aucune réponse in-téressanite.. l.e député avait demandé • « Dans le cas iS où les autres belligérants y seraient disposés, le gouveraèment. aérait-il prêt ù "en-ta-■rner imirédiatement des négociations de paix ayant pour base le re-nonèifpcint de . ls toute aiMiéxion ?» . M.von .îagovv répond ai Je me référé 'aux ' délibérations du fl décembre et je refuse de î nr répondre, n a- M. Lieliknechl "demande ensuite : « Com- 1 :e mont le gqu.ve? nemeiiit se comporte rail-il a- devant des propositions de gouvernements ' neutres? n •e- 1.0 président l'interrompt : « La ques= j in lion n'est -pas prévue. » j ii- M. LiSikii.et.lit d-ema-nde si- le gouverne-ée nient se dtopose à fournir des documents 1 n- offirii'fs-sw les origines do la guerre el ii i le i"'iriuèa- une commission d'cnquéle parlées menta.iro. nt M. von Jagow répond : « I.es docuniCTits 'ii sur l'origine de la guerre et les questions ( iS- de neutralité ont déjà été,publiés; le goil- t pe' vej-nèrnenl publiera à l'avenir ocs docu- ] m monts relatifs aux négociations diiipîomati- 1 ut qnes.. dans .lai.mesure .où ils pourront éclai-n- rer Kopiihion ; .niais, il n'est pas disposé < te' a 'instituer une commission Conquête >ar- { Ki- lemeirtaire ; ln respbpsabiHité et l'expOia- i lion n'a.ppartieninenit qu'il nos adversai- ; lé res. n - , à M. LiebkneoKt essaye. S, pluicnrs re-0g" prises, malgré des. ma'nifesità.S.on-s hosiiles, à d.e placer des questions complémentaires.. té Chaque lois, il est interrompu par le pré-;l- -sideut, parce qu'il s'agit de questions qui n- n'ont, a as été Prévues. 1 et M. I/ebkntecht avant demandé "si le t'ou-es vernernent serait prêt à .renoncer ti la dj- < ss plopïàtie secrète, M., von Jagow.lui- a nalu- S ■s rellement opposé un refus. II' a refusé de ; é- fàpondré aux autres questions du député '' ii soéialisité et nobuiun«n( k celle qui récla-0s -malt l'avis du gouvernemerj.! sur la "rétor- < rne élccl'Oiale. 1 LA SITUATION IV8ILII A nt 0 Mercredi .15. décembre. Lès forces expéditio un aires franeo-britan-iûques ont donc atteint sans encombre & territoire gràc, malgré les entreprisès de 9:14 i ennei/ii el la nécessité d'évocuer les ma-"gasiris de liàvâdàr où viv res, munitions .ci ne_ luaté/'iel avaient éi'é accumulés en vue d'unr ic^ offensive . en Macédoine. Le front dos Alliés a 6t£ singulièrei'neni ressefré et ne doit plus s'étendre que sur 40 kilomètres. La droite *_ est, au sud du lac Doiran, dans la directlion ■ de Kilindri, sur la Voie ferrée Constàn'tino' rlî ple-Salonîque ; la "gauche, au sud de Ohcv-gueïi, à-cite val sur la voie fearée Belgrade Salon i'pie et sur le Y ardai*. Serrant ù droite, les Français ont dû recueillir les élé ments britannuiues que IGs Germano-Buî-yiX"' .gares tentaient de déborder et ont assure on" leur retraite. On peut donc affirmer que l'ar inée Sarrail-Monro.est sauve et que sa rc-P.a" traite vers Saloni.que ne peut plus être en un encore qu'entre cette place" et it 1^s- front .actuel il n'y ait point de bonnes posi clu tions de repli. Quant a la menace des trou pes ennemies de Monastir, elle s'est dissi ll-ès pée, lu flanc gauche des Alliés étant actuel iu.e jcmcnl à distance cl en retrait de ce groy '■s : .pemont. Ï1 vlivait déjà belle lurette quVHai leu- tombée en désuétude la remarque de Frois u sard : c Le Français, plus qu'homme ai tête venir, moins que femme à la *retraite » ite, L'iuibile et ferme mouvement de repli dt i <e \'ardar Rejette définitivement dans les sou ect, venirs médiévaux ce jugement de la chro ais. nique. , nos Alors qu'Athènes dément encore 1 entre su- des Bulgares-sur lé territoire grec, des dé •'in'- nêehes parve-nûes Ô Ijondres annoncent ou du l'armée du-Boi Ferdinand a-franchi le lîii .ant- bicon. Le contraire.serait, d'ailleurs, mvrai eu" semblable. L'occasion est belle pour le Duk'ares, poussés oar l'avide Autriche c eur la brutale Allemagne, de tenter de me tir uir la main sur la Macédoine grecque. La s :un- tuat'on des troupes hellènes dans le secleu an- d-"- Sn:li inique va être demain tout à fai l\i0 'paradoxale pour ne pas dire inouïe. Ce |î m trou nés resteront l'arme au bras, alors qu •rte le sol grec, si nôniblement. arraché il y - ,n. irri's ans," au tvran turc, est foulé par 1er f h nemi bulgare. T1 est vrai qu on annonce ou h r le gouvernement d'Athènes aurait ordonn lo an eorn« d'armée grec de se dé el a rer . ,'nnt de oui fier Saloniauc pour éviter de faire au S E m nues Centraux ot aux Bulgares null PVinf peine, même légère. Décidément 1 exempl S de la Belgique n'aura guère fait école. ' Paul Grokaert. Paul Grokaert. S Le mécontentement n'e ie ia population aîlemande ser ——-«ou- ille A BERl.iN, A DRESDE TULMUTUE'J ict. A BERLIN, A DRESDE, A LEIPZIG iO.l- Ei clépit des effort de la censure allemands dit une dépêche do Stockholm a .a « Moraine l'ost « du 11 décembre, on a re-3U' eu des informations au sujets de nou-c' \ elles émeutes eiï Allrrna^no et en Au-îve triche-Hongrie. Ce n'est pas seulement a manifestants ont demandé la an- paix ù grands cris : ces scènes ont été ré-ior' pétées ii Dresde, à Leipzig, .et dans plu-(iG siéurs -autres villes. 'rte ct, 5 oxoréssions violentes du. sentiment po-al'- pulaire, reniargifue le journal suédois «At-r à tontidningen >. constituent le revers de la »'a: médaille dont le ehanoelier n'a montré que 1-e io beau côté au Reichstag. snt. pin Hollandais; retour d'Allemagne, con-'■''■ firme dans le journal d'Amsterdam « De ail l'ribuno » les nouvelles venues de Stoc-sse kholm. Les deux premières semaines no mi- novembre, dit-il. se sont passées en mani-1 festations continuelles à Berlin, à Leipsig gré ^ Breslau 1111 neu partout. l.'iino'des plus-violentes manifestations !. de Berlin a eu lieu devant le local ou le comité du parti socialiste rédigeait précisément le manifesté dont on a récemment M parlé. . A Cliemnitz, la garnison, composée landwéhriens, fut appelée pour rétablir l'ordre au cours d'une manifestation . ( reçut l'ordre de tirer. Les soldats refusèrent.Aucun journal allemand no parle de ces trouilles. On les a tous menacés de suppression jusqu'à la fin de la guerre s'ils en ' ■ ■■'rnt le moindre mot. : ''"eut le moindre mot. SïïïS iïïw CÎI3Z16? DBUlm ——«o»—— M. MAURICE MJLIOUD EST CONDAMNE La Cour fédérale suisse a condamné M. Mau.i'ice Milliond, d'treetcur de la revue l.U Bibliothèque Universelle, à BOO francs d'amende et aux frais. Elle a décidé le mai.11-tton de la confiscation du numéro incriminé.M. Millioud aurait signé son recours en cassation. Il est ipourstivi, .oai se lo rappelle, pour avoi'r admis la publication, dans la revue La Bibliothèque Universelle, d'un article où Guiv.aume 11 était traité de « bandit co-c-ronné ». M. SCOEDER EST ACQUITTE MAIS RESTERA EN PRISON ! Amsterdam, li décembre. — M. Sehrce-der, rédacteur en chef du Telegraaf, poursuivi pour des articles anti-allemands, sous prétexte qu'ils violaient la neutralité hollandaise, a été acquitté. Cependant il devra rester en prison jusqu'il ce que soit liquidé 1111 second procès (intenté selon toute vraisemblance, comme le premier, h l'instigation des autorités allemandes). " COfflfilUNlÔ^É BELGE " 11 décembre. — Actions d'artillerie assez vives sur divers points de notre front.. Nos balteries bouleversent les boyaux do communication au nord de Dixmude et réduisent au silence i'artillor.e adverse qui, de l.u.yghcn, avait ouvert le feu sur nos. iignes." E11 vue de La Panne, uit avion allemand a été doseonidu par un appareil ami et est tombé en mer, entouré tic flammes. DERNIERE HEURE e j ï Communiqué officiel français |S Paris, le 15 septembre, 15 heures.■ e Nuit relativement calme. n ^ Combats à coups de grenades EN AR- j- TOI S, dans le secteur de Hôclincourl et do la ferme Chantecler. > ENTRE OISK ET AISNE, nos grosses a bombes ont lait sauter le dépôt de muni-■- lions allemand au nord de PiidsàleiTU't !; dans la région de [J'racy-le-Val. é DANS LLS VQSGES, ail Ban-de-StSpV, r- nos batteries ont exécuté des tirs sur dès c- trqvaUlcurs ennemis qui tentaient de répa« > rcr leurs tranchées bouleversées par notre >!y bombardement d-hit'r. 1 Cii outre, des bombardements aériens > signalés hier, nos avions ont exécuté une •J- tournée de 14 vols de chasse. Un '!* •do nos avions a attaqué, au-dessus de Sj" Sçhlestadt (Alsace), un appareil ennemi Q (p'i s'est enfui, deux antres ont livré un combat en Artois dans les lignes ennemies 111 contre trois (t Albatros » ; un de ces der-"• niers a été contraint d'atterrir. Enfin, unà\ J1 de nos escadrilles, en collaboration avec.: des avions britanniques, a bombardé te Ter-', vain d'aviation ^allemand à Ilervillu (Som« me). i f ))0« jç LF REPLI DE L'ARMEE DE SARRAIÏ. u- Atbèiios, 45;. décembre.. — Les dernières ii- nouvelles reçues du front signalent qu il es n'y u eu liior que quelques petits engage-, et ments entre les arriére-gardes des alliés o'J ro des détachements de cavalerie ennemie. 3i- Les Bulgares et des détachements de cour valerie allemande occupent Guovgueli.doiïli ni une partie est incendiéé. es Depuis samedi malin, tous les habitants °e de cc^te localité se sont réfugiés en terri- a loire. grec, dans un état pitoyable, n- —})pu— no m- LES ELECTIONS EN GRECE ,.f Saloniquc,15 décembre.— La .commission ax saloniciéimé du parii liliéral adressera do-le main une proclamation il la population malle cédonienne, recommandant l'abstention dans les élections législatives do dimanche prochain, conformément au dernier mani-_ teste do M Vcnizélos. x . .. , hvihkuu ClU U'.HilUl IlIUill" _ teste do M Vcnizélos. Une nouvelle liste de prisonniers U i-oti—— ^ Pour répondre à de nomijreuses-deiiian■ des, nous avons décidé de publier UNE NOUVELLE LISTE DE MILITAIRES BEL-u- CES PRISONNIERS EN ALLEMAGNE, u- Uiî premier fascicule va sortir de presse. Ji comprend, EN 24 PAGES GRAND FOR-£_ MAT, les noms de quelques milliers de mi-u- litaires. Ce premier fascicule va de la lettre A à DET inclus. Nous ne doutons pas que cette publica. î„ tion intéresse beaucoup de nos lecteurs. Le .ie tirage étant limité, nous les engageons à nous envoyer AU PLUS TOT leur sous-; n" cription. ^ Le prix de cette brochure est fixé à.fl fr. 50. ,o Elle sera expédiée FRANCO contre l'envoi ii- de 0 fr. 60 au bureau du journal, rue de ia ig Bourse, 28 ter, Le Havre. Les demandes pour l'Angleterre seront ^ fournies par notre Loudon Office, 21, Pan-;é- ton Sireet (Leicester Square) London S. W. nt Joindre à la demande 6 pencés en timbre. poste. tBiBtsiaiBiBiisiargîssiËiEtBë LES FUNERAILLES ËiliBiÉipioin de 1a poudrerie belge Dans lo ..compte rendu — hâtif ii raison de notre, heure, d'édition — des funérailles ■des victimes de Tespioéiioiï de la poudrerie belge, nous avons omis do citer Les noms de p'iusieu.rs personnalités qui s'y trouvaient; "et notamment cous du général de Selliers de Aloranville;. des commandants Biaise, Dupont et Arcndt, du cabinet du m nistre de la Guerre; (ta général de La,l-le-menl, ; de .MM. de. Qu. i hocrit, maire de ;Sainte-Adircsscî Afbert Dubosc, présitàteniii do l'Œuvre des mutilés de guerre; Couvert,, président de .la Chambre de commerce,- Ge-neslal, vloe-président du ..Conseil général;. MM. le curé Mars; tes abbés Dufoois, Moi-liér et Nicaise, aumôniers militaires belges- Nous avons aussi un devoir ù remplir,.' c'est de remercier spécialement i«3s amis anglais, au concours desquels les funérailles doivent le magnifique caractère qu'elles ont' revêtu. Nous avons dit. déjà notre gratitude pour la municipalité luavraise, les autorités mili-1 ifiires, civ.Jcs el religieuses, M. Talon, com-, m-iss'aire général fraaiçais près le gouverne-' Ment belge, et Mi (Xidnille, commissaii«v «pénial. A ious, au nom de notre poprala-. fîon si éprouvée, un cordial merci. LE DISCOURS DE M. LE MAJOR LEBRUft Du haut de la tribune dressée à droite de. ta chapelle du cimetière, le major Lebrun, directeur de la pyrotechnie belge, a, nous l'avons dit, prononcé un di^ours d'adieu saluant en ces termes les v.climcs de l'explosion : Nous'na réverrons donc plus ce cher camarade Stev-ans dont, avant , tout; je veux vous rc-tracer en quelques mots'la carrière si pleine do promesses. Joseph-Albert Stevens. né à Louvain, le PA janviiiï 1879, fut admis ù l'Ecole mitttetra le 2i> sepiémbre 1897, nommé sous-lieutenant à

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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