Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 16 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x05x63c98f/
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20e ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 125 Le numéro : 10 Centimes Mardi 16 mars 1915 rédaction & administration ter rte ie la Bonrss — LE HAVRE Téléphone : Le Havre 11° 14.05 Direeteur : FëRMD USERAI Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées £>8l",rue de la Bourse, Le Havre» LONDOIM OFFICE: 215 Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE Quotidien t3elae i^arai&sdnt au Havre ABONNEMENTS Franco 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7 sh.6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes 0 fr. 50 La ligne supplémentaire 0 fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. Il in II HMk iHMBuritawii Les événements marchent vite. Nous avons, tenu nos lecteurs au courant des péripéties du marchandage Bùlow-Salandra. Nous avons dit que l'Allemagne avait commencé de nouer les fils de cette trame avant môme d'avoir obtenu l'assentiment de l'Autriche. Nous avons dit que c'était le châtiment qui commençait pour l'Autriche, coupable de s'être assujettie à la politique de la maison de Hchenzollern. Las nouvelles reçues aujourd'hui montrant que l'Allemagne était sûre de ce qu'elle faisait en sacrifiant avec tant de désinvolture l'intégrité territoriale de son alliée. En effet, le « Temps » révèle qu un Conseil de la couronne a été tenu le lundi è mars à Vienne, auiniel assistaient l'emce-raiir François-Joseiph, les hautes personnalités de l'empire, notamment le comte Tis-ïa, le baron Burian, le comte Hoetzendorî. C,e conseil s'eat réuni pour discuter et trancher définitivement la question des concessions à. faire à l'Italie. Comme bien on pense, l'a discussion y a été grave et véhémente. « Malgré l'insistance de tous ses dignitaires, favorajblee au projet allemand,François-Joseph a opposé une longue résistance, il a toutefois fini par consentir à ce que des négociations puissent être ouvertes avec le gouvernement de Rome sur la base de cessions territoriales du côté du Tien tin,sur la Cnooti&re ouest, et dans la région die l'Ision-zo à l'fist, qui porteraient, d'ailleurs plus exactement, le nom de rectification de frontière. » Sans cfoute, cette nouvelle est contredite par d'autres dépêches, notamment une dépêche de Vienne à Bâle, disant qu'à un conseil des ministres, tenu le 11 mars, l'on a été uiîanime pour refuser de céder l'Italie une portion quelconque de territoire. Mais la dernière dépêche reçue de Home au moment où nous écrivons ot qui est datée du 15 marna, dit ceci qui est significatif : « Les journaux viennois ont reproduit un article de la « Gazette de Francfort. » d£-claraintjTu'au sujet des négociations austro-germano-italiannes, relatives aux concessions territoriales, on êyrouve l'espérance d'un accord. » * * & C'est donc bilan que l'Autriche a consenti à l'ouverture de négociations, donc au principe d'une cession territoriale, sinon à toutes les cessions réclamées par l'Italie. En d'autres termes, la discussion et la résistante de l'Autriche ne porte plus que sur l'étendu© du. sacrifice, mais le sacrifice lui-même est" résolu. L'Empereur François-Joseph a abdiqué son attitude d'intransigeance absolue. Faut-il que les affaires' des deux Empires soient maintenant mal en point pour qu'en .pleine guerre, avant .toute décision stratégique acquise, l'Allemagne, si orgueilleuse jtst si arrogante au début, s'abaisse au point yte consentir à un démembrement de son . alliée. Encore convient-il .d'observer que ce sacrifice, ce n'est pas pour acheter la paix, mais -uniquement pour se mettre à couvert du danger d'une intervention armée de l'Italie. Ce danger écarté, tes deux Empires suri: t t' u.io-urs il l.-ire iront aux armées de la Triple-Entente ; l'Autriche n'aura pas reconquis la Galicie ni la Bukovine ; elle siéra ton] ours menacée de l'Invasion russe en Hongrie ; l'Allemagne aura toujours sur les bras les offensives russes en Pologne, et franco-anglo-belge en France ; enlin la pression du blocus naval et le péril de la prise de Constantinople en perspective.Cola laisse l'impression d'une sorte de tentative de suicide, de la "art de l'Autri-che-Hoifcg'i'ie. Quelques-uns seraient môme tentés de faire ce raisonnement : « Pourquoi donc, l'Autriche, si elle est résignée à un sacrifice territorial, ne le fait-elle pas directement au profit de la Russie, plutôt qu'au profit d® l'Italie ? Imogine-t-on, dit M. Jean Ilerbette,- dans 1' « Echo de Paris » « une Autriche asséa absurde pour céder aux Italiens ce qui lui appartient encore, et cependant rester exposée aux couips de la - Russie, alors qu'il lui suffirait de céder aux Russes ce qu'elle a déjà perdu pour n'être plus exposée aaix coups des Italiens.» A.u point do vue de la logique, le raisonnement est irréprochable. Ma's, Comme il méconnaît les réalités qui seules comptent en politique internationale I Il y a une -.fférence entre faire une cession territoi a à l'Italie et la faire à la Russie : l'a i te à l'Italie c'est choisir de deux maux i minante le moindre, c'est parer d ipluma-tiquement à une menace mon encore sortie de la phase diiploma,tique, c'est faire un acte de politique apparemment encore libre et volontaire ; au contraire, céder du territoire à la Russie, avec qui l'on est en guerre, c'est s'avouer publiquement vaincu, avant la défaite stratégique finale, avant d'avoir épuisé toutes les ressources de la résistance ; au point de ' vue de l'opinion publique austro-hongroise, l'humiliation serait incomparablement plus forte. D'autre part, faire sa paix séparée ave;*, la Russie, ce serait rompre avec l'allié allemand ; supposé que François-Joseph le voulût, comment céda lui serait-il possible ? Ses corps d'armée sont maintenant tellement amalgamés aux corps d'aimée allemands qu'il lui serait matériellement impossible de les en dégager. Dans les 24 heures dte la" rupture entre les deux Empires', les troupes autrichiennes seraient désarmées et internées par d'état-major allemand qui les commande. *** C'est au pied de la lettre <ru'il est vrai uo dire que l'Autriche est maintenant prisonnière de l'Allemagne. L'Allemagne la tient elle ne la lâchera plus ; c'est son gage. Quand l'Allemagne sera acculée à merci, elle tentera de faire la paix aux frais exclusifs de l'Autriche. ; Voilà la situation réelle. Quand nous vous disions que le ehAti-ïneiit d» l'Autriche commençait, nous ne disions pae tout. Nous aurions dû ajouter qu'il est inéluctable. Il s'a.bat sur l'Autriche avec la fatalité du destin. Belga Le t veto" de M. Van dervelde et le parti socialiste allemand —0— (D'iwi correspondant particulier) ® 'ci Cambridge, le 10 mars 1915. e M. Vandervelde, q;u.i parcourt depuis quel- c qoiès mois la Grandie-Bretagne, nous avait v annoncé sa visite. Une certaine sympathie, qui nous venait de l'ardeur avec laquelle c il défendait la cause de notre indépendance, £ avait attiré au Guictliall les membres les plus notoires des universités anglaise et belge. Nous rendons hommage an talent de l'orateur, à l'esprit patriotique qfuà l'anime aujourd'hui; mais nous croyons devoir protester contre sa façon d'agir. ( iM. Vandlervelde répète un peu partout, et l nous a servi à notre tour, un discours gui ,, me semble bien peu de circonstance et ter- j riblement dangereux. Il doit avoir oublié ( q»ue, pariant ici comme ministre d'Etat et , se donmanit ici comme représentant du gou- ^ vernement, il engage par là même l'opi- J nion de celui-oi. Justement, ce que nous lui ( reprochions, c'est di'avoir abusé de ce titre } pour donner plus de ooids à ses propres théories; car en nous exposant le fond même de sa penisée, il nous a laissé croire j qu'il étai't, en quelque sorte, le porte-voix ( de la Nation. , Nous avemis pu facilement démasquer T'iiabileté de cette atti'tude; mais la plupart de nos amis d'Angleterre, moins habiiués ' que nious aux subtilités de notre langue, s'y sont laissé prendre. Eh quoi ! un ministre i d'Etat belge, envoyé en mission en Angle- < terre, vient dès à présent décliner, au nom de la Belgique, toute extension de territoire l i M. Vanderveldie doit savoir que la plus . grande partie de son auditoire a été stupé- ; liée. Nous protestons contre cette façon , d'agir. Nous protestons contre l'idée même. M. Vandervelde a tenu textuellement ce , langage : « La Belgique ne sera pas ce i qu'elle ne doit pas être.. On demande qu'elle reçoive des extensions de territoire; on vent qu'elle aille jusqu'au Rhin. Je vou- ( drais dès à présent mettre mes oonipatrio- . tes en garde contre de telles CONVOITI- . SES.. La libre entrée du Grand-Duché dans i nos provinces, soit ! Mais si l'on songe à, nous faire absorber un morceau de Prusse, ( je me mets en travers. Je n'exclue pas l'Allemagne de la civilisation.. VAllemagne de i la classe ouvrière, puissamment organisée et préparée pour des destinées plus Fiait- j tes.. » Le vieil h'omrne renaît ici avec les plus dangereuses de ses utopies; ù. part l'idole du pacifisme, toutes les fausses divinités de k i'Internaitioffualiisane ont repris corps dans ; ce discours. , L'Allemagne est le pays de la classe ouvrière puissamment organisée ! Voyez-vous , le bout de l'oreille ? Dans l'Allemagne ter te et une, le parti socialiste, puissamment or- ; ganisé, sera toujours un pivot de mianoeu- ( vre pour le parti socialiste belge et pour ( M. Vandervelde. C'est pourquoi gardons-nous de toucher à l'Allemagne et à son unité !.. Soumettre, ainsi qu'on le réclame ônergi-qjue.ment, le retour de l'Alsace à la France, le retour Ou Grand-Duché à la Belgique, soumettre le sort de ces provinces^ qui sont ; nôtres, à un consentement libre, c'est-à-dire ■ b un. plébiscite, c'est renoncer définitive- , ment à leur Liberté. J'ignore le motif qui peut induire M. Van- ' dervelde à faire aussi manifestement le jeu de l'Allemagne. Pour nous, VAllemagne toute entière a lié sa vie aux destinées de son autocratie militaire. La Sociale Démocratie allemande a voté les emprunts, de guerre, a. pris à cœur la victoire du Pan-Germanrisane : la cause est entendue. Que M. Vandlervelde le sache bien : il ne lui suffit pa,s de nous parler d'un moine franciscain, ou d'une reoonnaissance en avion au delà des lignes belges-, pour rallier désormais notre admiration et. nos bonnes volontés. B- S. N. D. L. R. — Le kamarade Bernstedn, dont nous avons reproduit, dans le XX0 Siècle de dimanche, lès curieuses paroles, ne semble4-i 1 pas faire édho à M. Vandervelde ? Les yeux fixés sur l'organisation de la classe ouvrière allemande socialiste, M. Va.ndervelidle oublie sa complicité, ses crimes, nos deuils, nos ranimes, notre martyre. Il se trompie s'il croit que l'opinion, môme ' l'opinion socialisée, le suivra. Quant aux conséquences du veto qu il i* adressé, dans son discours du Guadhiall, aux puissances de la Triple-En,tente, ce n'est pas manquer de considération pour lui que de rassurer nos compatriotes sur ses conséquences.. Une bonne leçon L' « OSSERVATORE ROMAND » DESAVOUE On télégraphie de Rome, le 14 mars, à l'Echo de Paris : «Le nouveau ministre die Belgique près le Vatican, M. Van don Heuvel, vient d'arriver h Rome et présentera incessamment au Pape ses lettres de créance. je dois vous signaler à ce propos un curieux ineident.L'Osseryœ(or(j Romano avait reproduit dernièrement un article d'un , journal catholique allemand, très hostile au nouveau représentant dé la Belgique. ■ Le cardlina.1 anglais Gasquet et l'amhas- . sadeuir d'Angleterre, sir Howard, protestèrent immédiatement auprès du Pape contre ■ la publication de cet article, et le Pape s'empressa de faire droit aux remontrances respectueuses, mais fermes, des repré- , sentants de l'Angleterre. L'Osservalore Romano reçut l'ordre de •publier une note officieuse désavouant complètement l'article du journal allemaaid qui ] était offensant pour le ministre de. Belgique. Le Pape exprima en outre ses vifs regrets i au sujet de cet'incident et déclara que .le , Saint-Siège--y- était absolument étranger. L'Angleterre et les Alliés ont ainsi -obtenu la réparation demandée. Dan» les cercles eêclésiaslwi'ues de la Triple-Entente, on se montre convaincu que le ] oouveau reprcsenta.iil du roi Albert près le < Vatican, grâce à'ses dualités die tact et , d'éiiiergie, sera, à même de-rendre à'la cause catholique l>elge les plus précieux services, et de combattre efffë&eeMeht les meuves de la diplomatie allemande. » lAllMAiliE La lettre du cardinal Mereie? au général m Bissisg Nous avons dit hier que ce n'était qu'à ia uite d'une protestation du cardinal Mercier ue le général von Bissing avait renoncé à xiger pour le paiement des traitements au lorgc, un engagement à l'égard de l'admi istràtion allemande. Voici le texte de la lettre adressée à cette ccasion par l'Archevêque de Malines au iouverneur-général : Archevêché de Malines, le 26 janvier 1915 Monsieur le Gouverneur Général, Une Communication de votre Administra-ion civile nous fait savoir que le Gouver-îement allemand de la pairtie occupée du lays s'offre à effectuer le payement des trài-ements du clergé, à partir du 1er septembre iu du 1er octobre 1914, mais le subordonne i la condition que 'les membres du clergé iouscrivent une déclaration, par laquelle ils l'engagent à ne rien entreprendre et à tout •mettre, qui puisse être nuisible h l'Admi-iistration Allemande. Certaines considérations qui auront, je y.nse, échappé à voire Administration civi-e, éclairent la situation juridique et légale lu clergé belge et retiendront, j'en suis sûr, 'attention de Votre Excellence. 1" l33 ministree du culte ne sont pas des oncldonnaires de l'Etat. 2" Leurs traitements sont payés à titre l'indemnité, en compensation des biens u> ;lésiastiques qui ont été confisqués. Aussi les membres du clergé ne prêtent meun serment, ni ne prennent aucun engagement envers le Gouvernement. Belge,mais iont simplement soumis.comme les citoyens irdinaires. aux lois générales du pays. 1" Je disais, Excellence, que les ministres lu oulte, en Belgique, né sont pas des fonc-ionnâires publies. Notre Cour de Cassation l'a expressément •econnu dans son arrêt du 4 mars 1847, où ïlle affirme qu'on ne peut méconnaître que .£s ministres du culte ne sont ni déposiiai-:ts ni agents de l'autorité ; on ne peut, en ïffet, considérer, comme tel.j. dit l'arrêt, que :eiix qui, par délégation médiate ou immé-liate de la loi ou du Gouvernement exercent ine partie de la puissance publique ; et les ninistr'îs du 'culte y sont étrangers. 2" J'ajoutais que les traitements sont îayés au clergé, à titre d'indemnité. Aux termes de l'article 117 de la Constitution Belge, n les traitements et pensions des ministres des cidtes sont à la charge ie .'Etat ; les sommes nécessaires pour y faire 'ace sont annuellement portées au budget, n Les travaux préparatoires de cet article Stablissent, que la grande majorité du Congrès a considéré les traitements et pensions lu clergé Comme une compensation, à tit.e l'indemnité, pour les avantages anciens iont l'Eglise catholique a été privée lors it; a confiscation des biens ecclésiastiques. Dès le début de notre indépendance nationale, Monseigneur le Prince de Mé.an, \rohevêque de Malines, soucieux de « garantir à la religion cathodique cette pleine et entière liberté, qui seule peut assurer son •epos et sa prospérité », écrivait au Congrès lational ce qui suit : « L'Etat ne s'est appro-1 prié les biens du clergé qu'à charge de > pourvoir convenablement aux frais du 1 oulte et {t l'entretien de ses ministres : > l'article 1 de la loi française du 2 novem- > bre 1789 l'atteste. Le Saint-Siège n'en a 1 ratifié l'aliénation, pour le bien de la paix, > que sous la stipulation expresse, que le 1 Gouvernement se chargerait d'accorder > un traitement convenable aux ministres 1 du culte, comme les art. 13 et 14 du Con-1 cordât de 1.801, ainsi que les huiles y rel/a-1 lives en font pot Afin de prévenir d'injus-1 tes préférences et d'empêcher surtout que 1 du chef de ces traitements, aucun agent > du pouvoir, exécutif ne puisse gêner le 1 libre exercioe du culte en exerçant une 1 influence illégale sur tes opinions et la » oonduite des ecclésiastiques (1). » Aussi le Gouvernement légal n'a-t-il jamais îxigé du clergé la signature d'une déclaration préalable au paiement du traitement. 3i le Gouvernement l'exigeait, il imposerait, m clergé une situation inférieure à celle que iui garantit la Constitution Belge. J'ai la ferme confiance que Monsieur le gouverneur Général voudra examiner équi-ablement les considérations qui précèdent ;t en appréciera le bien-fondé. Je prie Votre Excellence d'agréer l'hom-'nage de ma très haute considération. La dest™ti@a d'us ggppelia près de Tirlemssî! ÏL A ETE ABATTU PAR DES AVIONS ALLIES —o— Des Nouvelles (de Maastricht), le 9 mars « Au sujet do l'accident que nous avons signalé, nous recevons encore la corres-îondanae suivante, que nous doninons tex-:ucltement.n Contrairement à ce qu'annonce un jour-îal germaoophile de Maesfcnieht, la destruc-ion d'un zeppelin à Hackendover (près de rirlemont) n'est pas duc à un vulgaire ao iden't. » 11 résulte die nos renseignements puisés à une source officielle allemande, que le lit zeppelin était poursuivi depuis le front w quatre avions, deux anglais et deux rançaiis. Geux-ci ont fini par l'abattre à ;oups de bombe h Tirlemont. » Bravo et félicitations aux braves avia-eura alliés q,ui ont pu rejoindre le front sains être inquiétés. » POPERINGHE BOMBARDÉE llazebrouck, 13 mars. —- Plusieurs tau->es ont survolé hier Poperinghe et lancé les bombes, tuant plusieurs soldats èl ci-'ils.(1) Voir les Discussions du Congrès Na-iomal, par lluyttens, tome I, p. 525. Dernières Nouvelles Communiqué officiel français du 15 Mars 1915 —o— Paris, 15 mars, 15 heures. L'armée belge continue à progresser dans | •la. Boucle de l'Yser ot au sud de Dixmwde. Les kvc«ipes b'ritanmlqiuias, très violean-mient attaquées diaiiis la soirée d'hier, à ST-ELOI, au sud d'Ypi-es,se sont d'à,bord légèrement repliées, puis ont contre-attaqué et repris une partie diu terrain cédé. Le combat continue. Dans la région de. NEUVE-CHAPELLE, pas de modification, EN ARGONNE, l'ennemi a tenté, à la fin de l'après-midi du 14, une troisième et très violente oontre-attaque pour reprendre les tranchées conquises par nous entre Foui* de Paris et Rolante. Comme les précédentes, cette contre-attaque a été repoussée. LES SUCCÈS ANGLAIS CONTINUENT Londres, 15 mars (officielle). — Hier, une violente contre-attaque ennemie et plusieurs moins fortes, dans la matinée, ont été repoussées. En trois jours, les Allemands ont perdu 10.000 hommes. Nous avons fait 1.720 prisonniers. Un avion anglais a fait sauter un train en gare de Dron. LA FLOTTE ANGLAISE BOMBARDE LES DUNES —x— Dun-kerque. 15 mars. — On a entendu, dians la matinée, une violente oano-nnad» venant du nord-est. On croit qu'une escadre anglaise bombarde les diunes. à Nieuporfc. LES ALLEMANDS AURAIENT RECULE LEUR QUARTIER GENERAL DE LILLE A TOURNAI —X— Paris, 15 mars. — Le Daily Express dit que 1e quartier général allemand a quitté Lille pour Tournai. L'olfensive soudaine des Alliés dé la Champagne à la mer semble avoir caïusé une vive surprise aux Allemands. Comme indice dte leur démoralisation, on signale l'arrivée à Gand de groupes de soldats qui passeront en conseil die guerre pour avoir désobéi à l'ordre de contre-attaques, ou n'y répondirent pas avec un enthousiasme suffisant.Un témoin diu passage à Bruges de troupes arrivant, déroutées, de La lîassée, fut frappé de leur pitoyable condition. Beaucoup étaient sainis casqjue, sans fusil. Les uns boitaient,les autres étaient sans chaussures, couverts de boue, et contrastaient étrangement avec les troupes pleines d'enthousiasme qni s'acheminèrent vers le champ de bataille. HINDENBURG CHANGE DE PLAN —X— Petrogiraid, 15 mars. — Von Hindeaburg a évidemment changé de plan. Il parait certain qu'il abandonne son incursion aventureuse sur Narew. Il serait déçu de la qualité de ses hommes.A LA CHAMBRE ITALIENNE —X— Rome, 15 mars. — A la Chambre, quelque» orateurs fonit de brèves déclarations pour motiver leur yote. Ils expriment leur confiance que l'action du gouvernement tendra à la réalisation des aspirations nationales et des hautes destinées de l'Italie. LA BULGARIE REPOUSSE DES OFFRES DE LA TURQUIE —X— Sofia, 15 mars. — La terreur régnerait à Andrinople. Le Tzar Ferdinand a refusé audience au président de la Chambre ottomane, qui est parti, le gouvernement bulgare ayant répudié la proposition, pour la Bulgarie, d'occuper le territoire turc au Nord de la ligne Enos-Midias, à condition qu'elle occupe sï« multanément la Macédoine^ LES JEUNES TURCS FUIEX-ÎT CONSTAN-TINOPLE—X— Athènes, 15 mars. — De nombreux Jeunes Turcs se préparent à la fuite. Les habitants de Constan'tiinD.ple montent de bonne heure, chaque matin, sur les toits des maisons et regardent .si la flotte des Alliés aproche. VON DER GOLTZ QUITTE RAPIDEMENT SMYRNE. .. OU EST-IL ? Athènes, 15 mars. — On. signale la disparition de von der Goltz, qui était arrivé à Smyrne œs jours derniers avec un nombreux était-major et qui devait •• séjourner deux mois ponr organiser la défense. Il est parti vingt-quatre heures plus tard par train spécial pour une destination inconnue. Depuis, oh n'a plus eu de ses no<u« velles. LA POLITIQUE DE LA GRECE —X— Athènes, 15 mars. - La Grèce est parfai-. tement calme.. Il est impossible de prévoir la marche des événements. Il paraît certain cependant que le nouveau cabinet, convaincu de la sagesse de la politique de M. Vat nizelos, marchera sur les traces de cèhii-c^ qui, dans ce cas, lui donnerait son appui. On pense qu'il n'existe aucune divergenca de principe entre la couronne, et M. Veni-zelos, le désaccord se produisit au sujet du moment où la Grèce interviendrait,On peut dire en somme que l'attitude de la nation est l'attente. LES ETATS-UNIS INTERVIENDRAIENT AU MEXIQUE —x— Madrid^ 15 mars. — M. Dato a déclaré qu'à la suite de l'anarchie qui règne au Mexique, une intervention des Etats-Unis est presque inévitable. L'Espagne n'enverra plus de diplomate tant que cette situation anormale existerai L'épargne bavaroise en Belgique LES FAITS DU JOUR ECHOS Amsterdam; 13 meurs. — Du correspondant du XX" Siècle : Il existe en Hollande, à Steil-Vegielen, une maison allemande de missionnaires. On y piuiblie une petite feuille mensuelle intituilléè : Die Sladt Gottes (la Cité de Dieu). Mon attention a été attirée sur le dernier numéro de cette publication où a paru une petite note- que je traduis littéralement ; Comment a0,9 héros {ont des économies. — Pendant les cinq premiers mois de la guerre, tes trouves bavaroises ont envoyé du champ de bataille chei elles environ 2S 1/2 millions de marks qu'ils ont économisés sur leur solde de guerre. C'est beau le sens d.e l'épargne poussé au point où l'tant mené les troupes bavaroises 1 . . , Ce qu'il nous faudrait savoir aussi cest le nombre de soldats bavarois envoyés sur le® champs de bataille et la somme qui leur a été payée en solide de guerre. Nous pourrions nous rendre compte alors combien les Bavarois ont. « économisé » par tète. A moins que les 22 1/2 millions de marks n'aient été volés tout simplement en Belgique !?! . Le marchandage Bulow-Salandra WWWVM Autour de la combinazione —0— ON COMMENCE A VOIR CLAIR DANS L'AVENIR, A BUDAPESTH Venise, 14 mars. — On annonce que le comte Juilius Andrassy, dans un discours qu'il a prononcé à Budapest, a dit : a La guerre menée par l'Autriche-Hon-grie n'est pas une guerre de conquêtes, mais une lutte pour l'existence. Il vaut mieux faire la paix avec chaque ennemi séparément et il faut commencer à la faire avec l'Angleterre. Malheureusement, l'Angleterre est la plus acharnée de nos ennemies. M. Lloyd George a déclaré qu'à l'avenir les frontières des Etats seraient réglées suivant le principe des nat onalités, ce qui signifie que notre royaume serait fractionné.n Au cas où nous serions victorieux, il ne faut pas hésiter à nous emparer du territoire de l'ennemi, dans l'intérêt d'une paix durable. » L'ANNEXION DE LA BELGIQUE FAISAIT PARTIE OU MARCHANDAGE? D'après une information du n Messa-gero d, la cession du Trentin à l'Italie et les autres concessions ne se feraient qu'à la condition que le gouvernement de M. Sa-landra s'engageât à soutenir la cause de l'empire germanique lors d'u congrès européen , qui diéterminera les conditions de la paix. Parmi ces conditions figurerait, dans l'intention de l'Allemagne, l'annexion de la Belgique. Le « Meissagero 11 ajoute d'ailleurs que l'Italie serait résolue à ne jamais admettre l'annexion éventuelle de la Belgique. UNE MANIFESTATION EN FAVEUR IÎE LA BELGIQUE L'Association de la presse a organisé une manifestation en laveur des Belges, au cours de laquelle M. Maeterlinck et M. Des-trée ont été présentés par M. Bar?,ilar, député, qui a déclaré que les « abeilles referaient leur ruche >>. MM. Maeterlinck et Destrée ont fait acclamer la Belgique. Il faut, à notre avis, se garder d'attacher trop d'importance à ces démonstrations j oratoires qui ne peuvent être mises en pa- j rallèle avec les événements de la négocia-( tion diplomatique. La presse américaine conlinue à se montrer tort émue au sujet du cas du Prinz-lEiitel-Friiedrich. On annonce de source officielle que le délai accordé au croiseur allemand Prinz-Eitel-Friedrich pour effectuer ses réparations, sera tenu secret. Cette décision est conforme à la neutralité où veut se confiner le gouvernement des Etats-Unis. ■ l/WVWWV TJn télégramme de Bucarest annonce que plusieurs personnalités de l'entourage de M. Venizelos sont arrivées à Sofia et ont eu. un entretien avec M. Danef, ancien ministre, et plusieurs députés, au sujet de la reconstitution de l'entente balkanique. Les Bulgares ont accueilli chaleureusement les Grecs. La mission est attendue à Bucarest le 15 et sera reçue par M. Take Jonesco. liWWWMI Enver pacha a essayé un nouveau 7tioyen pour ramener l'attention des Allemands sur la Turquie : il a envoyé, au nom du sultan, (( la grande médaillé en or pour ie mérite militaire » à Vamiral von TiriMz et au général von Falkenhayn, chef d'état-major général. En même temps, il a adressé à ces deux personnages des télégrammes solennels. Il n'y a été fait que des réponses insignifiantes où on chercherait vainement la moindre promesse d'un secours. LE LIVRE D'OR 0R DE L' ARMEE BELGE «_» 1 i.t ci.i, uviiiiiros . Chevalier de l'Ordre de Léopold : Vers-chuercn, sold. au 2" ch., 2/1; Snytsers, Ed., m. d. 1. art, 2° br., 3° D. A.; Lambret, •caporal au 13"; Astaes, cap. connin. au l8r; Piillinckx, Ail)., serg. au 4°. Chevalier de l'Ordre de la Couronne : Biévoz, lient, au 2e ch.; Meuriee, médecin, id.'; Walravcns, aumnôn., iid. ; Nowel'l, cap. conim. 1« detacli. canadien au 3° L. Chevalier de l'Ordre de Léopold II : Van Itecfce, FI., !" serg. au 2" liait,, pion. 1™ D. A.; Fransson, L., oanonin. art, 2e br., 3° D. A.; Variderwaeren, serg. maj. au 2° ch.; Giclons, capor. au génie, 1™ D. A. (télégr.). Ont été décorés : De l'Ordre de Sainte-Anne de 3" classe : Léonard,, cap. au 8e; Pellaert, cap. comm. au 3e. De la Croix mililaire de Saint-Georges de 4" classe : Gaillard, M., capor. au §" bat. pionn. 1™ D. A.; Peetroons, J. et Miuyldcr-inans, J., soldats, id-.; Vainicterhe.ydeii, sold. 2' chas. De la Médaille mililaire de Saint-Georges de 3e classe : Dourno.rat, serg.-maj. au*2° ch.; 'Vandlenaamimen cf. Van Coippenolle, sold. au 4" A. De la Médaille Militaire de Saint-Georges de 4° classe : Deladrière, Couvreur, Jans-«emsi Lenoiir et Wicnens, soldats au 2» lab.; Moyaiil, L., sold. oornp. ch. de lier Irain blindé}; Ingels, cap. au 10" Van Mul-'der, sold. au 10°. De la Décoration Militaire de 2° classe : Desmet, Al., Blyvaert, P. et. Steeohaut, J., sold. au génie, i'e D. A . A été Cité à l'Ordre du jour de l'Armée pour le sang-froid dont il a. fait preuve au ©ours d'un bamibarclieraent. violent do ses 'tranchées : Paulinys, major au 2" ch. — On annonce de Pelrograd, la mort du comte Witle, ancien président du Conseil des ministres russe. — Un cyclone a traversé, les 5 et G mars, la colonie de Madagascar, occasionnant dans l'est et le.centre des dégâts matériels. Les navires et Sidon » et « Marina n sont endommagés. M. Poullet à La Haye M. Poullet, ministre des sciences' et „d* arts, a rendu visite, mardi dernier, à. I E-cii Je belge de La Haye, où il a été reçu par lec directeurs M. Dr. I. Gunsburg et Mtre Th. Percy. Après s'être fait expliquer, par ceux-ci, l'origine de l'école et les difficultés inévitables qu'une telle organisation rencontre à ses débuts, il fut heureux d'apprendre qu'actuellement toutes ces difficultés sorrl vaincues. M. le Ministre visita successivement les cinq classes de la section primaire, les d'-ux classes de la section moyenne et les quatra classes des humanités modernes et latines-—0—Morl de M. Heimion M. Honnion, ancien préfet de police de Paris, commissaire du Gouvernement de la République auprès du Gouvernement belge à Sainte-Adresse, y est mort dimanche matin, enlevé presque subitement h l'affection des siens pa rime hémorragie intestinale. M. Hennion remplissait ses nouvelles fonctions auprès de notre gouvernement avec un empressement et une cordialité qui lui la'vaienfc conquis toutes) les sympathies. Aussi peut-on dire qu'il sera vivement regretté. Dans l'après-midi de dimanche, M, Carton de Wiart, Ministre de la Justice, accompagné du colonel Comte de Grunne, qui commande la place belge du Havre, s'est rendu au domicile du défunt, présenter ù Mme Hennion l'expression des sympathies et des vifs regrets du Gouvernement belge. Les funérailles auront lieu mardi, à 1 h. 3/4 de relevée. L'inhumation aura lieu provisoirement au cimetière de Sainte-Adresse, — le caveau de la famille Hennion se trouvant dans le Nord, dans la Région momentanément occupée par l'ennemi. La conférence de M. Mélot au Grand-Théâtre du Havre a obtenu dimanche. grand- succès. De nombreuses notabilités havraises et belges y assistaient et le public était venu en grand nombre à, cette fête organisée par la Société d'ïnitia-live 'd"enseignement scientifique pnr !j.is-pect au profit de l'œuvre belge des Mutilés de la guerre. Présenté en excellents termes par M. G. Lafaurie, M. Melot a traité dans une conférence, d'une forme serrée, d'une pensée toujours élevée, d'une émotion contenue et d'une sincérité pénétrante le sujet qu'il avait choisi :'« L'Allemagne et la Belgique, avant, pendant et après la guerre ». Nous ne pouvons, faute de place, résumer ici ce discours où le sympathique député de Naimir a exprimé éloquemmenl les sen/tiim'erHts de tous les Belges. Bornons-niO'Ua à constater que le public lui a fart un accueil chaleureux et l'a fréquemment et longuement applaudi. A l'issue de la conférence, on admira sur l'écran une superbe collection de vues de Gand, Bruges, Ostonde, Audonarde, Tour-ami, Couirtrai, Liège, Louvain, Disant, Malines, Y près, etc. ,elc. ,q.ud est la propriété d'un collectionneur ha vrai s, dont chacun apprécia et le talent de photographe et \Q bon gioûi artis'tique.- —o— Dans les Banques Bruxelloises C'est M. Franqui, Directeur de la Société Générale, qui a été désigné en qualité de président du Conseil d'Administration de la Banque d'Outremer, en remplacement de feu le général Thys. M. Franqui occupait, il y a quelques années, le poste d'administrateur-délégué ^ cette institution. ——o—■ Proverbes Russes » L'Allemand, est rusé, il a inventé le singe, n « L'Allemand possède un outil pour toutes choses. » « L'Allemand est un brave homme ; toi/ de môme, le mieux est de le pendre î i>

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