Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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08 augustus 1916
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s.n. 1916, 08 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hd7np1xk81/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION 28 »«, rs« di !j Botra — L-5 HATRg TÉLÉPHONE :n'64 BELGE BUREAUX A PARIS • 33, tue tkaniiacques-Roussoav, 33 LONDON OFFICES M. PANTON STREET Le/castor Square„ S. W. Sirsstew ; mïm IEDRAT MAIWVMMM tO cent, le f^l0 LE XXE SIÉCLE ABONNEMENTS Francs 2 fp. BO'par mois > 7 rp. 50 par tw^mftsîi'® Anglaterre.. 2 ah. e d. par mois t .. 7 6h. 6 d. par trimesir# Autres pays. 3 fr. — par mois » . 8 fr. — par tristes!** PUBLICITÉ S'adresser à l'Administraiisa do Journal Les petites annonces sont également reçue* à la Société Européens^ <S« Publicité. 10, rue de la Victoire, Parvu 4ui en a le monopole pour Paris. S cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Les calomnies allemandes et les neutres M. Fugîister dénonce la manœuvre boche dont se sont rendus complices les socialistes Scandinaves, hôtes de von Bissing jVos lecteurs connaissent M. Albert Fu-f glister et les courageux efforts accomplis par ce Suisse témoin du martyre de la Belgique pour faire connaître à l'opinion publique des pays neutres la vérité sur les crimes commis par la soldatesque allemande à Louvain en août 1914. On lira certainement avec intérêt l'article gue M. Fuglister nous adresse à propos de ii visite des socialistes Scandinaves en <®S-|igue ; L'agence Woîff a publié, datée de Brucelles, 25 juillet, la dépêche suivante : • « Les hommes politiques socialistes Scandinaves ont étudié minutieusement à Bruxelles l'organisation de l'aide sociale du gouvernement général. Les délégués ont admiré sans réserve les fabriques construites pour occuper les «ans-travail, l'organisation de la distribution de laine par la Croix-Rouge au.x, femmes travaillant à domicile, ainsi que les crèches pour enfants. Ces Messieurs ont été salués à l'exposition de bienfaisance sociale par le gouverneur général, FVeiherr von Bissing, et ont visité Louvain dimanche dernier. » Cette dépêche est un des nombreux chapitres du catéchisme dont l'édition ^allemande, commencée le 4 août 1914, ne finira pas avec la guerre, et qui est destiné à l'usage des neutres, de ces neutres stupides (tfîc dummen :Neutralen) comme les* dé» ' Homme sans aménité certaine presse pan-germaniste exacerbée. Donc, l'Allemagne n'abandonne pas son vaste projet de faire l'éducation des neutres, et elle entend leur faire admettre, de gré ou <Je force, que c'est pour avoir violé sa neutralité quç la Belgique a été sévèrement pu-mie et qu'il en sera ainsi de tout faible pays neutre qui n'acceptera pas comme paroles ■d'évangile les versions allemandes revues, COTiugées et augmentées depuis 1914. Evidemment, au milieu des communiqués attendus chaque jour avec impatience, au milieu dte la préoccupation générale de l'offensive des Alliés h la Somme, de la magnifique et infatigable défense de Verdun, de l'avance des Russes, es télégramme de iWolff, dans sa concision affectée, peut avoir ftar d'une simple communication à la presse. Gomme tant d'autres dépêches dû ■même ordre, celie-ci est dEstinée à renforcer, Chez tes neutres, cette disposition qu'ê-pprœiveraient facilement cfeux que le malheur »*a pas atteints, à atténuer — avec l'aide du Utem-ps — le souvenir dçs atrocités de 1914 Mit au. caltvaire de. la Belgique. On montre plaisamment à d'es délégués de pays taesitres — en l'espèce des socialistes — avec quelle générosité on traite les habitants des fpays envahis. Pensez dlonc ! ces Belges à «moitié' civilisés, q-je l'on accusait en 1914 *fa.ohewr les blessés allemands quand ils tac leur crevaient pas les yeux: ou ne leur Ssmpaieiit pas les doigts uônr s'emparer de teuit'3 bijoux, ces Belges qui, stupidement, ne (comprenant pas leurs intérêts, se mettaient !w travers des armées allemandes, ces Sieîges qui voulaient ignorer les bienfaits f4» la Knltur, ces Belges, enfin, qui subissent fe grand'ipeSne la présence exécrée de l'envahisseur, le gouvernement général de Bel-jgkfje les dote d'oeuvres dites de bien foi-hjaiiee." On leur construit des fabriques, à '■«ss Belges, afin de pouvoir y occuper les ■•sans-travail. La Croix-Rouge "leur distribue ide !a laine et organise nés crèches pour Pleurs enfants. L'Allemagne humanitaire se "penche, pleine de bonté et de mansuétude, jwor la Douleur belge. Pour cela, elle a choisf fS. E. le Freiherr von Bissing, qui est chargé Mte faire l'article, de montrer sa pacotille et '■'d'en vanter les avantages aux neutres que j1®? gouvernement allemand autorise à se prendre en Belgique. Ge serait grotesque si ce n'était pas pro-jïondément révoltant. 1 Lors de leur visite à l'exposition sociale 'de bienfaisance à Bruxelles, leur a-t-on au «moins dit, à ces délégués Scandinaves, pour-iquoi ces œuvres ont été créées, à quelles nécessités impérieuses elles répondaient ? Leur a-t-on dit que ces sans-travail se trouvaient sur le pavé que ces femmes avaient besoin de laine, que pour ces enfante il fallait dés crèches, parce que deux ans plus tôt en août 1914, du fait de l'Allemagne, le [traité garantissant la neutralité belge était : subitement devenu un chiffon de papier avec ■toutes les conséquences .épouvantables que cette théorie brutale comporte ? On aura soigneusement « oublié » de dire i& ces délégués socialistes scandinaves, qu'il *i'y aurait pas de sans-travail ' en Be'gique, «et que jamais l'Allemagne n'aurait eu besoin dp s'en occuper, si elle avait respecté sa signature. On aura aussi oubli/- de leur 4ire que des dames- d'e cette Croix-Rouge, «ont l'agence Wolff chante les louanges, refusa,ient brutalement un simple verre d'eau à de malheureuses femmes belsjes, entassées dans des fourgons, menées en Allemagne. et dont les ~ nourrissons mouraient d'inanition. Oui, ces choses-là se sont pas-• Bées à A.ix-,la,-Chape-Ile, à la fin d'août 1914. „ On auira 'ouhïi.é fie leur dire enfin, à ces «délégués, que des crèches existaient déjà en ^•and nombre avant, la guerre, Que reste-t-il de cette visite à l'exposition sociale de bienfaisance, dont il n'est pas difficile d'imaginer te cérémonial, combiné à îa plus grande gloire de l'organisation allemande ? Une faroe sinistre, cousue de fil noir, blanc et mu.se, dont 1« second acte eut Louvain pour décor. * A A la lecture de la dernière phrase du communiqué Wolff, beaucoup de neutres se seront dit ; « Du moment que' ces délégués socialistes scandinaves ont pu visiter Louvain, .c'est .que réellement la destruction des parties essentielles de cette ville, de ses trésors, de ces monuments, le châtiment don: •furent frappés les Louvanistes, étaien choses méritées. Il n'y a pas de fumée sans teu, et si les Allemands avaient quoi qut ce .soit à se^ reprocher, ils n'oseraient pat faire visiter à des neutres les ruines de eett< .vtfî'e que d'aucuns prétendent innocente. Voilà précisément où réside le inachiavé lisme d'une telle manœuvre, et on reconnaît encore i-ci cet art diabolique dont l'Alterna» -gne use pour exercer une pression sur l'opi- ( nion des neutres. y-Ce n'est pas la première'fois que des néu- , , très agiront visité Louvain en ruines. Je me ; ■ souviens que, sauf .erreur, en décembre 1914, une délégation militaire américaine j, : visita la vie; le cité brabançonne, sous la gc conduite d'officiers allemands". no Je rencontrai cette délégation à la Grand'- j Pkiice ; à un certain moment, je parvins, ge sans en avoir l'air, 5 adi-esser la parole à l'un des officiers américains, qui me répondit de même. Du reste, ce fut très bref, pt quelques mots murmurés du bout des lè- tr vres. car à peine avais-je demandé à cet dj officier de quel pays il était, qu'un officier pi allemand, surveillant sans doute mon ma- pi nège, intervint., me toiisa, si bien que je dus P me retirer prudemment. On évitait ainsi, P! soigneusement, tout contact direct avec la P population. L Je ne sais comment on fit voir Louvain U aux délégués scandinaves, mais il est per- G mis de supposer que cette visite eut lieu, 11 sous la conduite d'officiers allemands dû- 11 ment stylés. Il n'est certainement pas témé- l raiiY; d'affirmer que l'on aura exhumé la fa- ^ meuse légende, des francs-tireurs, le leit- . raotiv préféré lorsque l'on touche à la q>ues- % tion ries massacres de civils belges. Franc-tireur le vénérable curé de lièrent, francs- '' tireurs les malheureuses femmes enterrées p-Iace de la Station ; francs-tireurs les gosses * tués à Kessel-Loo, francs-tireurs les vieillards enterrés boulevard de Tniemont, ou tués Voer dés Capucins. On aura fait par- P courir aux délégués suédois la rue de 1a Station, la rue de Diest, la place du Peuple, ,, les boulevards de Tirlemont. de Diest, etc. f On If'u.r aura montré les endroits, près de j la gare, o>\ devaient se trouver les francs- ; tireurs qui « assaillirent », certain jour, le f ministre des Etats-Unis et son escoiie, vis;- t tant louvain en flammes, alors que la. ville { était tolalevient vidée de sa population mas- , culine, et que les abords de la station étaient ( particulièrement interdits aux civils. _ , Avec calme, d'un ton posé, les officiers ( aSieinands auront ratortté aux délégués , scandinaves les péripéties de « l'attaque , opérée, par les Lou-vanistes contre la failvn ] garnison* allemande» et il. leur ' auront dut ( comment les civils, en Belgique, eurent une i conduite contraire au droit des gens, ainsi que s'exprime un Livre blanc allemand. Ils leur auront désigné l'endroit où tombèrent les valeureux officiers et soldats allemands acteurs dte la nuit rouge du 25 août Pieusement, ils miront montré aux délégués f Scandinaves l'inscription : « Ici reposent r douze guerriers allemands morts en héros pour leur patrie » peinte en blanc sur la ftroix noire plantée- sur la fosse où furent enfouis pêle-mêle .vingt-six civils (dont le eù.ré de fleurent et. deux femmes), dans le square Van de Weyer, devant la gare... * * « En invitant les neutres à. visiter la Belgique et à y prendre sur les lieux une leçon d'histoire..." allemande, mais non impartiale, les organisateurs de cette propagande, la plus odieuse que l'on puisse, concevoir, s'imaginent pouvoir esquiver pour l'avenir les responsabilités ^rmidablcs «3es massa cres de la nuit du 25 au 26 août, des incendies qui dévastèrent Louvain jusqu.'au 2 sep- I tembre 1914. Dans leur orgueil, ils s'imaginer^ avoir N fixé comme définitive' leur version sur la ^ violation de lia Belgique et les actes abomi- ^ nables qu'ils, dénommèrent, en des proclamations désormais fameuses « des repré-sailles justifiées par l'attitude hostile des | civils ». - Ils veulent accrécliter des légendes ; ils préparent leur défense en accusant, et, non contents d'assassiner, ils diffament encore s leur victime. De cette visite à Louvain, que reste-t-il ? Une tentative odieuse pour impressionner <k-s hommes que leurs opinions politiques placent comme adversaires de l'impérialisme et d'i'n militarisme tel que le conçoivent et l'appliquent les n junkers ». Les organisateurs de ces visites par des neutres, escomptent uni effet, nue empreinte morale si forte, qu'ils espèrent trouver en eux, plus tard, après la guerre, au moment diu règlement des comptes, des hommes prêts à admettre leurs procédés de conquêtes, leurs méthodles de civilisation et, qui sait 't peut-être des défenseurs de la KiUÎtOT... Je veux garder l'espoir que les socialistes scandinaves qui oiit visité Bruxelles et Lou-vain sauront démêler, lorsqu'ils ne se trouveront plus sous l'influence allemande, lorsqu'ils interrogeront leur conscience, ce qu'il y a de vrai dans tout ce qui leur a été dit et montré. En tout état de cause, les Allemands ne fvourront jamais utilement invoquer, à quelque titre que ce soit, In valeur de démonstrations faites dans de telles conditions. Il faut que les neutres qui visitent la Belgique puissent disposer de toute leur liberté ot circuler sans mentors galonnés, et ce crue l'on a pu dire et montrer aux délégués socialistes" scandinaves est nul et non avenu. Cela équivaut à une enquête unilatérale, ■ donc caduque. Tant que des neutres n'auront pu libre- , ment visiter la Belgique, n'auront pu libre- i ment s'entretenir avec les habitants, que -ceux-ci n'auront pu. librement et sans , crainte de représailles, dire toutes leurs souffrances, les efforts allemands resteront ' vains. Mais il faut prendre çarde à des manuœvres telles que celles qui sont ■ dévoilées par la dépêche Wolff, car il frait dès le principe rainer les fables, les légendes - odieuses crue l'Allemagne cherche à répan-1 drp "onr avilir la Belgique, sa victime. De ' feli'-ac tentatives doivent être contrecarrées ; immédiatement, et méritent toujours un dé-1 menti, parce que l'avenir est en jeu. Albert FUGUSTEK. Util iUUU M\ Si ne faut compter peur rien sur aucun socialiste allemand démontre M. Gustave Hervé. A propos de la réunion du conseil natio- ( ^ nal socialiste français, M. Gustave Hervé ■ a signalé avec une netteté parfaite, dans ia u Victoire diu 6 août, le danger qu'il y aurait ( J à fondfcr n'importe quel espoir sur l'attitude < :e des socialistes allemands. < Détachons de cet article un passage ou ! ' l'on retrouvena sous la plume du journalis'e , socialiste parisien des idées sur lesqueles i , nous a\"on.s plus d?une fois attiré l'attent cm 5" die nos lecteurs et dont on ne pourrait trop < se pénétrer dans les pays alliés : * ( i- « Ah ! si le Tour où l'Autriche Taaça son cra-f, puleux ultimatum à la Sercie, les socialistes au-'> trichiens et allemands avaient esquissé le inomît ire geste de grève générale en manière de :r protestation, nous aurions pu nous arrêter à un a- pareil argument. Mais oni-ils levé le petit doigt is pendant las 15 jours qu'a duré la tension qui ;i précéda ]a catastrophe? EST-CE QU'ILS N'OM' [a PAS VOTE A L'UNANIMITE LES CREDITS MILITAIRES ? EST-CE QU'ILS ONT DIT UN MOI', in UN SEUL, POU H PMOTESTER. CONTRE L't-r. GNOBLE VIOLATION DE LA BELGIQUE ? Ils u n'ont rien fait podr s'opposer à l'égoi-geinent • ILS N'ONT COMMENCE, TIMIDEMENT, A LI-é. BBRER LEU'lî CONSCIENCE QU'APRES LA R_ MARNE, et on viendrait aujourd'hui, pour nous j«. faire, marcher, invoquer un pacte qu'ils ont ,s. violé ! lC_ Reprendre les relations internationales avev; ,s_ le parti socialiste allemand ? Mais na majorité, gs c'est la bande de socialistes du kaiser qui hurle depuis 2-i mois que cette guerre est juste, que jl_ cette guerre est sainte ! 11 y a Liebknecht. Oui, mais Liebknecht est en prison. LIEBKNECHT, C'EST « L'ENFANT TER-, " liIBLE » DU PAR'J I, CELUI DONT LES PON-T1FES DE LA SOCIAL-DEMOCRATIE REPE-■v, TENT DEPUIS 10 ANS QU'IL EST UN LOUFO-QUE et un hurluberlu, qui compromet le parti, "v ET QUAND MEME LIEBKNECHT AURAIT LA MAJORITE SOCIALISTE DERRIERE. LUI, . qu'est-ce qu'il pourrait en ce moment en Alle-?.*" magne? EST-CE -QU'ILS COMPTENT POLI'll-lle QUEMENT, LES SOCIALISTES EN ALLEMA-Lys~ GNE ? Est-ce qiTo le peuple a le droit de décider 'nt de la guerre et de la paix ? Est-ce que ce n'est nos le kaiser, et lui seul, qui a voix au chapitre en cesjri&tières, lui et la camarilla <Je pr-" 's, les de seigneurs et de généraux qui tiennent- l'Aile-"je magne sous teur botte? EST-CE QUE KARL M" LIEBKNECHT A JAMAIS DECLARE DU RESIE QU1L ETAIT PRET A ACCEPTER LA REPA-■ne HaTION uE L'ABOMINATION COMMISE EN isi 1871 CONTRE L'ALSACE-LORRAINE ï Et s'il l'osait, est-ce qu'il ne sc ierait pas huer par tous m- les socialistes • allemands ? » 3e- ût C'est la même idée qu'exprimait dimanene lés au Conseil national socialiste M. Lebas, >nt maire de Rouhaix : "0 9 • k Quant à la diplomatie socialiste mternatio-nale dont on demande aussi l'intervention dans ' le but d'amener la paix, croit-on vraiment à l'ef-j ficacité de son intervention. Certes, il y a une minorité allemande, mais ce n'est qu'une minorité. Et dans l'Internationale c'est la majorité allemande, avec Scheiderna-nn à sa tête, que nous rencontrerions. » ;e'- Q ■en La partie nulle serait une vîctaire ailem&nde >ir, écrit un collaborateur de la « Victoire ». nir sjj. Eiïcare une vérité qu'il faut avoir toujours g7)" présente à l'esprit,, si on ne veut à aucun 1 " moment faire le jeu de nos ennemis. 0jr M. André Ghéradame, coMabca-ateur de ja M. Gustave Hervé à la Victoire, a très bien jjj. souligné la- victoire que. constituerait pour ,]a" l'Ariemegue une « partie nmle ». Voici comment le Journal de Genève a j.gg résumé (r&uiuéro du 4 août) son argumentation : i's « Supposez la paix blanche, supposez que ion TVilemagne, désespérant de la victoire, renonce 31"e aux provinces qu'elle espérait arracher,à l'ouest, à la Belgique ei à la Fiance ; à l'est, au tsar, — il ? que d'autre part l'Entente accepte la partie ier nulle, laissant intacts ses ennemis, M. André les Ctieradaine mon'tre que, môme clans ce cas, me L'ALLEMAGNE SORTIRAIT DE LA GUERRE ftt AVEC UNE PUISSANCE FORMIDABLEMENT ACCRUE car l'Europe centrale et le Hainbourg-les golfe Persique seraient dans sa fiiain. nie L'empire ne Serait sans doute pas centralisé, en On laisserait à l'empereur d'Autriche, au tsar ent. des Bulgares, au sultan une'ombre de souve-les rameté. L Allemagne connaît bien des formes de 3n- domination. Mais elle n'en serait pas moins maî-et, tresse des Etats qui ont pris parti pour elle, les la organiserait a sa façon et réprimerait chez eux, comme elle sait, toute velléité d'indiscipline, ils tes forment un seul b^oc de cent soixante millions ou- d'habitants et pourraient, au taux actuellement ou- usuel, mettre sous les armes quinze milliohs de ira- soldats, sous Ane direction unique. tfil UNE TELLE AGGLOMERATION SERAIT t et MAITRESSE DE L'EUROPE ET BIENTOT DU MONDE ENTIER. Les pays de l'Entente, sépa-ne rés les uns des autres, ne pourraient lui résis-îel- ter même s'ils arrivaient à naviguer longtemps ra- encore <îe conserve. En tout cas, épuisés par la guerre actuélle,' Os' devraient se saigner en pré-iel- paratifs militaires accrus.'à moins de se'.rési-■ r-tA «ner d'avancé à l'impuissance. Et L'ALLEMA-TUp GNE AURAIT BIENTOT FAIT DE REPREN-ïo. DRE UiS AMBITIONS EN APPARENCE nu AJOURNÉES et (te réaliser -vimplètement le rêve panges-marîî^tfi. » • Qu'on réfléchisse à tout cela lorsqu'on )re" voit des gens souhaiter, — comme vient de >re~ le faire le 'député socialiste hollandais îue TrcHstra à la conférence dies socialisifes îns neutres, — UNE PARTIE, NULLE... urs ont des Lire en 2° page n,ut AU JEU DE BALLE, des ENCORE UNIE PALAERE AU SUJET «n- DE t-'UNTERNATJOMALE. ,De DEUX AVEUÎt: OFFICIELS DE LA BAR. Y? BARIE ALLEMANDE. aé- En 4e page : î, DES NOUVELLES POUR NOS SOLDATS. > | £e succès ie pozières et la victoire 8n Sereth La progression réalisée par les troupes britanniques, au delà de Po-z ères, dans l'axe 7 de la chaussée d'Albert à Bapaume, est tcut ' à fait intéressante. 1 Pozières est bâti des deux côtés de cette ! chaussée rectiligne sur une pente douce qui 3 est couronnée par un petit plateau dénudé où s'éiève un moulin (cote 160). De ce p-Ia-1 teau. an aperçoit, devant soi, un peu à - -droite, dan^ le creux d'un ravin, le village 3 de Marttopuich et, un peu à gauche, le vil-1 lage de Courcelette, L'artillerie britannique ? a d'onc des vues d rectes vers ces deux p iots d'appui. Dès à présent, la position des -Allemands sur le p'ateau de Thiepval situé, à «-fauche, entre la rive de l'Ancre et Pozières, ;* foiTne un saillant, ce qui est toujours un ... tracé défavorable à la défensive. Dans la n circonstance, ce saillant est pris, dès main-,t tenant, de trois côtés, sous le feu des canins jj anglais, et le ravitaillement de ses défen-c seurs doit être déjà passablement malaisé. I. L'êvacuatiop de T-hiepval serait dans l'ordre f des choses probables si les Anglais devaient J ,. atteindre Courcelette. Dès lors, ce serait toute la deuxième position allemande qui serait conquise entre l'Ancre et la route de Bupaume. L'artillerie britannique a. allongé immedlia-tement son tir, à la suite du nouveau gain de terrain, et ses obus tombent sur M-irau-mont, qui est bâti sur les rives de l'Ancre, sur Courcelette ef sur la chaussée de Ra-paume. Toute cette zone est. en feu en attendant les prochains assauts. *** Fidèles à la politique de leurs communiqués, les Russes annoncent aujourd'hui le détail de leurs brillantes opérations sur le Sereth parce que le résultat eu est acquis et bien acquis. Nous sommes ici en Galicie septentrionale, entre Brody et Tarnopol. Le Sereth. affluent du-Dniester, y coule do l'ouest" à lest, avant de brusquement s'ip-curver à Tarnopol et de couler, à partir de ce point, du nord au sud, formant ainsi un angle presque droit. L'armée autrichienne du général Boehm-Ermolli s'était formiida-bLement retranchée sur la rive gauche (rive nord) du Sereth et y avait transformé ^de nombreux villages en redoutes, Après des combats furieux, l'armée russe du général Sakharoff a rompu la ligne de résistance de l'ennemi, pris un, à un les villages et occupé toute la crête des hauteurs, en faisant 3,000 prisonniers. Les conséquences probables de cette victoire sautent aux yeux. C'est le repliement de B'oehm-Ermol-li sur la rive droite du Sereth et vraisemblablement vers la Strvpa, c'est-à-dire vers le chemin de fer rie Tarnopol à Lemberg. L'aile gauche du. général Bothmer, postée devant Tarno-polr est donc directement menacée dans son flanc et dans se3 communications. Sa» re traite serait presque inévitable si l'armée Sakharoff s'emparait de l'armée autrichienne de Zalosze, bâtie sur le Serafh, n peu en aval du terrain des derniers combats victorieux. C'est, en effet, la tète-de-pont de Zalosze sur quoi s'appuie et pivote l'aile gaucho de von Bothmer. Les bulletins de PeCrograd ne parlent pas des opérations qui se déroulent plus au. nord, en Volhynie, à l'est, de Wiadymir-WoKnski et. de Kove-l. Quant à l'ennemi, il se borne à dire, dans ses derniers communiqués, que le combat continue. La lutté doit être cependant acharnée clans ce secteur d'une importance capitale et où von Linsingen a jeté toutes ses réserves. Le jeune archiduc Charîrs, à qui le maréchal von Hindenburg a laissé le commandement en Galicie orientale et dians les Car-pathes du Sud, a voulu manifester sa prise de commondement par un coup de petit maître. Ayant pu rassembler quelques divisions à l'abri des défilés montagneux, M leur a fait prendre l'offensive dans deux direc- Il • - 1/ h -j i'JUi /iouc va tnsœa | tion6 : celle dte Dela.tyn, (Pruth supérieur) et celle de Ku/ty (Tchirimos). Les avant-gardes russiés postées dans la montagne sur teTchi-rimos ont dû légèrement se replier ; mais, sur le Pruth supérieur, l'ennemi a trouvé à qui parler. Les Russes disposent, en effet, dans ce secteur die la voie ferrée qui, de De-iatvn, gagne la montagne et la plaine hongroise : ils ont pu ' ainsi amener du renfort aux p>in.ts critiques de Dera et de Jable-nitza et arrêter aussitôt les assa.illanis. Nous doutons fort que les .Autrichiens se flattent de reconquérir la Bukovine et la Galicie méridionale. Ce serait une énorme entreprise. Mais leurs attaques dans les Carpâthes ont vraisemblablement un but plus modeste : il s'ugit pour eux de créer une diversion a;u profit de l'aile droite de l'armée von Bothmer qui défend, contre le gros de l'armée Letchinsky, les routes de StflnMïwi. En inquiétant l'armée dis Letchinsky sur ses derrières, l'ennemi l'oblige à s'afiiiiblù- des détachements nécessaires au renforcement de ses flancs-gardes. Ce qui se passe en ce moment confirme des prévisions -formulées ici même et d'après quoi les Russes ne peuvent songer en •ce moment à pousser des entreprises à, travers les Karpàthes vers la plaine hongroise. Ce théâtre des Karpathes méridionales est stratégiquement excentrique et, malgré l'intérêt politique qu'il y aurait à pousser de ce côté< l'étai-major russe ne se laisse- nas détourner de son objectif qui est la recherche, l'attaque et- la destruction de la principale force organisée de l'ennemi. Envahir la plaine hongroise serait peut-être intéressant ; vaincra et détruire l'armée von Bothmer est essentiel. Paul CROKAERT. K, iX, lr>" lAv «S» as» -1^ «K ^ «j™ ^ ; i\mÈm k fqâl est m assassmat »0« D'après le propre code naval de l'Allemagne, le capitaine Fryatt était prisonnier de guerre. .C'est-à-dire qUe son exécution constilu® un assassinat, de l'aveu de l'Amirauté allemanide e'Je-imême : « Règlements de la marine allemande relativement aux, prises. '— Appendice. § II : «Si utu navire de commerce armé de l'ennemi offre une résistance en armes au droit de visite, de recherche et de capture, celle-ci doit être brisée par tous les moyens possibles. Le gœivememefit ennemi es; respon. aabte de tout dommage causé par là au navire, à la cargaison et aux passagers. T'éavimtge doit être traité en prisonnier de guerre... » utm «aaia rJSxt a&xi ookcl tufetv i-t/*k/u mVj-z t.ir. cnfwtj uuam Une fiche de consolation poux le kronprinz Voici les ^no-tifs — en latin dans l'original — pour lesquels la (faculté de droit de l'université de Berlin a décerné au kron-. prinz le grade de docteur k honoris causa »: « Choisi par son impérial père pour chef d'u.ne grande armée, a défendu avec un cou-îvgc de fer Je droit de sa patrie contre l'injuste cause des ennemis, les sciences et les i.rts du payt»; contre les fureurs meurtrières des adversaires. » Tout cela ne vaut pas Verdun ! , Voir sii troisième page : Ui eoislies ia psrre i - ■ -- *■ f.' T JP UN VŒU POSTHUME M Icïsaer & les LMïïU WO« La « Morning Post » révèle que, peu de temps avant sa mort., lord Kitchener déclara qu'il regardait ia conduite rlc l'Aîie-, magne dans la guerre comme en dehors de l ce cru'avait jamais vu l'humanité. 1 L'Allemagne, dit-il, préparait sa domination - du mende depuis de longues années et, dans ce - dessein, se servait de 6es sujets comme d'espions - et d'agents de corruption. Les Allemands ont, mis à profit l'hospitalité qu'ils recevaient, dans s les nations voisines pour eu préparer la des-', truction. Leur crime est le crime de la natio» i toute entière et il était spécialement dirigé con-à tre l'Empire britannique qui avait donné aux e- Allemands tous les privilèges dont jouissent les i- sujets britanniques. » r L'opinion de lord Kitchener était que l'Angleterre devait trouver un moyen efficace ; de punir l'Allemagne de cette trahison or-' gamsée et de marquer son horreur de ses , voies d'une façon qui l'empêchât de jamais " les reprendre à nouveau. II proposait donc ,, le vote d'une loi édictant que pendant vingt y et un ans aucun Allemand ne pourrait être ' naturalisé ou élire domicile dans le Royau-f me-l:ni ou dans les parties de l'Empire bri-tannique soumises aux lois du Parlement impérial ou devenir associé d'une entreprise britannique ou actionnaire dans une Compagnie britannique. Lord Kitchener, fait observer la « Morning Post », était un homme d'esprit pratique, que la coière n'aveuglait pas; il n avait en vue que t'avantage public et il pensait que son projet pourrait faire l'objet, d'une proposition au Parlement et être adopté non seulement par le Parlement impérial, mais aussi par les Parlements des Dominions où l'on a en horreur encore plus que dans la métropole les méthodes allemandes. WVVVVVVVVVVVVVVWVVXWVVVWVl'VVVVto l ^Î iîos^onaés t lecteurs I 1 en Angleterre % , 2 ? ? ; < * *"■ | Le port du Havre ayant été fer- s j mé pendant quelques jours par $ | ordre des autorités militaires, % | l'expédition de noa jous-n^m a i % subi de ce chef de graèds re- ~ | t&rtfs. Nous prions nos atrni- g S Rés et lecteurs en Angleterre de 5 | bien vouloir excuser l'irrégula- < | rite avec laquelle îe « XXS Siè- £ | cle » leur est parvenu ces jours î £ derniers. ? s UN CONCOURS des GRANDES FAMILLES AU FRONT llî lits II fis . 1 sllffi s 11 M1 Paris, le 7 août 1916. t Une jeune association, que présid© Sf.- s Isaac, président honoraire de la Chambre de - Commerce de Lyon, » La plus grande fa~ i, mille » a eu l'heureuse idée O'ouvi îr un ooo-à cours des plus grandes familles au fromiS. i, Pour être admise au concours, une femill® ï- devait avoir cinq ffls au moins sous les dra-l- peaux. Les résultats ont dépassé toutes les •t espérances. En quelques semaines, l'asso-j. ciatipn recevait 870 demandes d'inscriptice»., Elle a dû laisser au second plan 795 familles e n'ayant pas plus de 7 fils mobilisés. Sur les» a 75 restant,- 37 en avaient 10 eiï. même plus, e 38 en avaient entre S et 9. On a choisi les s vingt familles les plus dignes .pour ieu» ['t attribuiea' un prix. r La famille Bouteille, cultivateurs à Marnce-g maus (Doubs) a eu 10 enfan/ts. Elle on a éle-e vé 13 dont. 7 garçons et 6 filles. Elle a été c représentée aux armées par ses 7#ls et ses G gendres, soit 13 de ses -membres. C'est te "0 record. (Jn'des fils est tombé, au oharn^ " d'honneui-. La famille Gomby, de \aisonne (Rhône^ a eu 13 enfants èt en a étevé 12, 7 garçons ( et 5 filles. Les 7 fils et 3 dé leurs beaux-frê-" res ont été mobilisés ; il faut y ajotiteo." ur? petit-fils, .ce qui jyyrte à 11 te nombre des membres de la famille sous les drapeaux. ;; Mme veuve Batteux-Moreau, d'OsaChaStf (Marne), âgée de 70 ans. a 9 fils ©t 3 gerpdi^: mobilisés. , Mme veuve Augèrajau, mc.uni- re à Sakis*-?^' Cihrisjbe, arrondissement ds Cholet, a es. '■ ? fils et -i gendres sous les drapea/ux. Eicis e sont tombes au champ d'honneur. Lc\ famille Bover-Coudtiard, métayère <i« Surot (Puy-de-Dôme), a eu 16 enfants, dir-rî "e 15 ont survécu, 8 garçons et 7 filles. Les # fils ont été appelés sous les drapeaux ainsi que 3 des gendres, i ont été blessés. Mme veuve Cauniont, fermière à Saiirt> _ Laurent de Brevettent (Seine-Inférieure) a ; 19 enfants : it lui en reste 14 dont 11 ont été mobilisés, ? blessés et 1 décoré de la croix de guerre. Son mari et elle s'étaient mis en ménage en 1871, sans avoir rien ni l'un ni l'autre, avec la seule pensée de soutenir L leurs parents dans la vieillesse. Ils ont élevé leur i.-unille en travaillant péniblement, sans aucun secours de personne : » Tous ont été" élevés religieusement, écrit Mme Canin ont, 'i- et sont restés à la maison paternelle juste qu'au moment de leur mariage...Oui, j'ai ou r- des moments de découragement. Je me suis "■ fortifiée avec l'aide de mes grands enfants, îf J'ai encore sous mes ordres depuis 1905, 3 -i- orphelins, 2 frères et une sœur, que j'élève "t- depuis sept ans à ma charge. Mon mari, est -s mort das suites d'un accident de .voiture, îs après sept mois de maladie. » Gerbelot,' de Saint-Gënix-sur-Guiers (Savoie) appartient à une famille d'agriculteurs. Agriculteur convaincu lui-même et pôre - d'une nombreuse famille, dont les membres fa sbnt presiftue tous adonnés fidèlement au '« travail des champs. Sur 12 enfants, il a eu 23* / NNf E. — Série nouvelle H'63S Mardi 8 Août 1916

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