Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

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28 februari 1915
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s.n. 1915, 28 Februari. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7w6736ms49/
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Les Nouvelles du jour Feuille Lti&embottrtiieiiïse - d'intormiititôitft ARLON, LE 27 FEVRIER 1915 L'Egypte d'hier a! iJ'aiiiniiriH ul U OUJUUiU I Un livre de lord Crom* —" — La douce ei mystérieuse Egypte a, aussi, son heure de sanglante actualité saale du désert, comme le limon de Flandres, comme les neiges de Pôle comme le vtldt de la Khoaésie, boit !a ge rosée des combats opiniâtres. Le meilleur livre écrit en ces temps niers sur cet intéressant pays — ou 1 vité belge s'est largement donnée car — est assurément celui qu'a signé Cromer qui, après avoir longtemps verné l'Egypte avec habileté et sagess* missionna en 1907.La ueuUche Rundj a donné récemment, sous la plume di von Brandi, une intéressante analyse d important ouvrage, à propos d une trt tion allemande. Nous passerons rapidement sur les i çiinaires relatifs aux origines germani de l'illustre homme d'fctat anglais -sots vrai nom sir Evelyn Baring — pot arriver d emblée à l'histoire de son vernement qui se confond en réalité dt trente ans avec l'histoire de l'Egypte d et d'aujourd'hui. Lord Cromer eut, comme go u vert des débuts difficiles. Arrivé au Caire, i 877,1e nouveau commissaire anglais v se succéder une série de convulsions tiques — mutineries dans l'armée, chu Mubar-Pacha, coup d'Etat d'Ismaïl — suffirent à le dégoûter de ce pays. Il . envoyer aux Indes où il exerça longf. tes fonctions de Ministre des Finances Pendant ce temps les catastrophes f ques se succédaient de plus belle sur bords du Nil: Ismaïl Pacha était cul Tewfik Pacha lui succédait comme nou Khédivej le colonel Arabi et la plus j de partie de l'armée égyptienne se taient en état d'insurrection,Alexandrie en quelques mois des massacres, une i vention anglaise, un bombardement et débarquement de troupes britanniques lude de la victoire du général Wolsele' les. troupes insurgées d'Arabi. C'est moment— décembre 1883— que Lord nier reparaît sur la scène égyptienn qualité d'agent diplomatique du Gouv ment anglais. Cette crise nationale qui déchira l'H te de 1878 à 1883, Lord Cromer con de longs chapitres à l'expliquer: la Tu n'a jamais pu se consoler d'avoir perdi le territoire égyptien la souveraineté < tive qu'elle y exerça jadis et les évèner de 1914-1915 comme ceux dont parle vre du diplomate anglais se rattachent même série d'efforts tentés par les vernements du Sultan pour reconq l'influence traditionnelle qui leur écha de ce côté. Ils virent, en 1878, dans l'insurre d'Arabi, une occasion d'atteindre leur lis y auraient peut-être réussi si, pa coup d'audace, le'Khédive ne leur ava: levé leur instrument des mains, en h de l'insurgé Arabi... son Ministre d Guerre. Ce n'était pas mal jouer. Et, bien qu tre auteur prîtende que l'Angleterre a prise au dépourvu dans cette aventut tour est trop audacieux et habile à la pour qu'on hésite longtemps à y reco tre la main d'Albion. Une fois décapite de son chef, le vement nationaliste et xénophobe n plus aucune chance d'aboutir. Les Egyptiens authentiques ne se rencor que dans les classes inférieures de la \ lation, parmi les fellahs et les gagn tits. Les classes dirigeantes dont le con était nécessaire au succès d'un mouve nationaliste, se composaient — et se posent encore aujourd'hui du reste — léments non-égyptiens: turcs, syriei grecs. Le peup'e égyptien n'est évidemmer mûr pour l'indépendance et les Angla ont rendu un immense service en vent mêler paternellement de ses affaires. est du moins la thèse de Lord Cromer * Ct ' Sur cette crise égyptiennes vint, en se greffer un redoutable danger extéi l'insurrection du Madhi. De même qu le d'Arabi,. cette insurrection fut avan nationale et politique; elle ne fut rel se qu'accessoirement. Les popula'ior Soudan détesta'ent le joug égyptien: profitèrent de la crise intérieure que ti sait l'Egypte pour tenter de recouvrit indépendance. Bien que ce mot de 1 soit un titre religieux, le Madhi fut au un c' " nal sans influence reli; réel! Les propres de la révolte devinren vite effrayants, le général anglais Bak< battu sur la route de Takar: Sinkat t kar tombèrent aux mains des madhisti moment le Gouvernement du Caire '5 resiiiue È h demander du secours à Constantinop | à céder en échange à la Turquie San, I et les autres possessions égyptiennes s mer rtouge. L'Angleterre s'y opposa formelleme , Ei elle chargea le célèbre vainqueur mi laïpings, le fameux générai Gordon, I {II 1er rassembler les garnisons anglo-é tiennes du Soudan, de les coordonnt de taire avec elles un coup d'éclat. Le seul coup d'éclat qu'accomplit :r don, fut de se faire massacrer avec t< ses troupes, dans Khartoum, le 26 jat 1885, deux jours avant l'arrivée d'une tille ang!aise qui allait les délivrer... Lord Cromer est très sévère pour et ie don. nos | » Si je l'avais mieux connu, écrit-il gne, cet ouvrage, jamais je n'aurais sousc rou" a nomination ». Il le qualifie de déi jle général. Ayant à défendre une gr der- v;ue aYec une faible garnison, il n'eut actt- rfie pa.j l'idée d'y construire un réduit rière dément retranché où sa petite armée p i.ord réfugier quand la défense des murs s gou- devenue impossible. :>dé- Lord Cromer n'est pas moins st ch.au p0ur ;e célèbre homme d'Etat Glad: ' M. ,uj se décida si tardivement à envoyet e se' secours et qui les organisa avec tant de duc~ Kar qu'on peut dire qu'il eut une j de part de responsabilité dans la cat£ i'élt- phe. ques C'e:;i seulement le 2 septembre 189É de ie désastre de Khartoum était vengé ei lr en le sirdar Kitchener — aujourd'hui mit gou- de la Guerre — détruisait dans les pl trant d'Ondurman la puissance militaire hier Madhi; celui-ci était de nouveau baitu novembre 1899 et succombait dans U leur, faite. en poli- te de Dans la seconde partie de son ouv I"1 Lord Cromer passe en revue les réfo 50 de tous genres qui ont été opérées pa ™PS ou sous sa haute direction. Les châttr corporels ont été supprimés et la tei olttt- courbache mise au rancart. La corvée les ! pesait d'un poids presque intolérable bute, [a population pauvre, a été abolie, en veau des grosses ressources financières qi ;ran- procurait. Line lutte sans merci a été mei" j né/S contre la corruption administre volt beaucoup de privilèges excessifs dont j nter- | saient les Européens ont été supprimé u,n ! A force de réformes et sans charge '■ç ' i contribuables, on a fait monter les re\ '.sur j de l'Etat de 9 millions de livres égyptic P | (1883) à 15 millions et demi (1886). dette publique, qui s'élevait à 96 millio l ; demi, a été diminuée de plus de 9 mi! j bt pourtant le gouvernement faisait f; I d'énormes dépenses pour le développe ; économique du pays, pour la guerre c îwf i te Madhi, pour la colonisation du Soud C'J1C | pour les immenses travaux d'irrigation I tamment pour la construction des r i voirs gigantesques où on accumule . U | du Nil au moment de la crue. | L'armée a été entièrement réorgai r-' Le Soudan, dont les revenus étaient év ..f-i" ! officiellement à 8 000 livres égyptienn s'élevaient en réalité à 35.000 livres), | ses revenus monter, en huit ans de ct fi sation, jusqu'à 804,000 livres. Aussi • , Cromer, à la fin de son ouvrage, jei ' des coups d'œil satisfaits sur le passt i Ui présent et l'avenir: celui-ci sera brillé sant ' Prospère, si> dans l'intérêt des Egyp , I | on leur impose encore longtemps — " longtemps — une tutelle indispensat . _ I bienfaisante. :t ma I Ce livre date de cinq ans déjà. So: ' L," teur pourrait aujourd'hui y ajouter un t'j. | pitre nouveau où seraient racontés les nn j' [ sodés dramatiques de ces derniers moi: chéance du Khédive et son remplact ! oar un sultan que l'Angleterre a instal avait ' Caire, l'attaque du Canal de Suez pt f.j Turcs et s?, défense par les Anglais... I peut-êlre est-il trop tôt encore pour t !odu- ' ger de® événements, peut-être même eJL~ les narrer. 1 L'E ypte n'est sans doute pas au bc ;ours ■ , ment 363 aventures. A la baïonnette is'ui -»©«- nt se w Telle Dans les différents communiqués officiels nant des chefs d'armée, il a été, en ces d temps, souvent question d'assauts et de a 1881 corps à corps à la bayonnette. Là où l'on cl "ieur: comme actuellement en France, sur un front 2 CCi- dable, à obtenir un résultat décisif, ces te t tout combats sont absolument nécessaires. Ils s jgieu- conséquence naturelle et inévitable de la fast [S du guerre de taupes provoquée par l'établissem elles tranchées, avec fils barbelés et autres moy aver- défense. Il en est de même sur le théâtre < ' leur de la guerre. C'est le combat ,sinon le plus tladhl trier, du moins le plus terrible, le plus effroi fond, Depuis l'antiquité, le combat à l'arme bla rieuse été le m{xh 'WsMÎncnt d'attaque et devait le tant que la »«i.~ <e pic furent l'arme pri [ très de l'inf-nterie. C'est seulement à l'appari. *r fut l'arme à feu que le mode de combat changea t Ta- taque à la bayonnette, bien que prévue par ïS.Un tégie, cessa d'être indispensable à la déclsior pensa bataille. LUMitmuuryeyise u it w/tMULsaœs&Êimmmmmmw t miMsnBsmasBmmsaa le et Tandis que pour les phalanges grecques, 1 ikim blanche servait à rompre- les lignes et à en: jr fa l'ennemi, l'attaque moderne à la bayonnette n' d'autre but que de faire é/acuer un terrain de "if, uat et de lane reculer l'ennemi. C'est surtoi de^ *a" terreur qu il provoqua ,que l'assaut à la bay d'al- »e est effectif. Toutes tes guerres du siècle d gyp. ûn ont confirmé l'eApéjfience. :r el n'est que dans des circonstances spé< dans des cas bien déte« minés, que l'on proc Gor- l'assaut à la bayonneitt. L'expression «assaul )Utes bayonnette» signifie donc actuellement une < lvier en avant décidée, violante, qui a pour but de flot- «aiblir le moral de l'ennemi et de le faire reçu Si l'ennemi résiste, but principal de l'ass Gor- sst manqué et il en résulte un comoat, si l'ass d conservé assez de fcrce morale et physique dans supporter les conséquences sanglantes de son rit à Aucune théorie ne peut, en ce cas, décic esta- ^uel côté sera la victoire. C'est celui dont les ande resistent le mieux qui^ généralement, en sort me- queur. La confiance en soi et le désir de la vi soli- deviennent les facteurs principaux dans le c lit se a la bayonnette. Plus U y a de décision et de erait volonté dans l'attaque è la bayonnette, plus il ] chances de succès pour l'assaillant. :vère Tandis qu'autre! .i.. lûs assauts à la bayonne ;tone .aisaient en colonnes Serrées, actuellement i ' des fieu généralement en ligne, afin de diminuer len- la mesure du possible, les risques de pertes di >ran- d'hommes par le feu de l'artillerie moderne, e Stro- ie cas échéant, de pouvoir augmenter le nomb oayonneties en jeu. En outre, par l'attaque en 1 que il est plus facile de passer directement du fei que fanterie à l'assaut et d.*- cesser pour recommen listre reu. aines Toutefois, la charge à la bayonnette en c< du présente quelques avantages. La marche en e 24 notamment, sst beaucoup plus régulière et pl ; dé- piae. On peut plus facilement modifier la n juivant les positions ennemies, éviter des diff: de terrain, et résister u des attaques innattendi cavalerie. La confiance des soldats est bier grande quand ils marchent en colonnes ; ils a rage, tent rôîéux soutenus et l'aide de leurs cam; rmes iei*r r^rait P1,us proche. r lui cependant, on ne psut nier que la charg iieniS bayonnette en colonne exige d'importants sac rible v'es humaines quand l'ennemi, bien appu , qui rant iuste et avec ^'ng-iroid, attend l'attaq sur pieu ferme, il en résulte que dans la stratégi dépit derne, beaucoup d'experts critiquent ou conda 1 elle la "charge en colonne. HtC- L'on ascL'.v-nt c'-. L- i\  démoder-4-l"ne itivè; re toute mathématique, que l'attaque à ia bay ouis- te en Colonne contre une ligne d'infanterie e S. possible, ei qu'elle provoque inévitablement h j* les ou la destruction presque totale de l'assaillan enut contre, l'histoire des batailles d'infanterie d innés tre que sur dix charges en colonne, il y en a hi La réussissent quand elles sont exécutées avec d i ns et et bravoure. Il est évident que le moral du lions assaillant compte pour beaucoup dans le ré îCe à Les cris et les chants de l'assaillant pendant la ment ge conservent au soldat l'enthousiasme et l'i Mitre tion nécessaires pour mener la charge à boni an el et tendent évidemment à affaiblir le moral d< , no- nemi. éser- C'est surtout quand un combat antérieur a c l'eau les rangs ennemis qu'une charge à la bayonne réellement effective: si à ce moment des t lisée. fraîches, ben décidées à l'assaut, marchent i alués ment sur l'adversaire, elles peuvent décid ;s(i'lS sort de la bataille, surtout si l'ennemi a dé; a VU une attaque à la bayonnette, et en connaît 1 >loni- terrifiant. Lord II faut, en effet, une dose considérable de te-t-iî froid pour entendre de pied ferme le chocd'ui le ge à la bayonnette où la force sauvage, la bi nt et des coups, la tension de l'effort donnent à 1 tiens, un caractère de cruauté peu en rapport avec 1: - très préhension moderne du droit à la vie. Que se passe il au havne ,;dé, r . .. iment lé au ». niiicms i iwm wu's musii iréju- pour -}©(- ut de Si l'on en croii le correspondait! lii de la Belgique, d'importants remanie auraient eu lieu au sein du Gouvern Belge. M. le baron de Broqueville qui eut avec ses fonctions de Chef de Cabine les de Ministre de la Guerre, aband rait ce portefeuille pour celui des Al Etrangères, — ce qui, bien qu'on ne se pai, suppose la retraite de M. éma- gnon. îmiers Plus surprenante est la nouvelle du rabats placement de M. de Broqueville, à ! ierche, du plus important de nos ministères à formi- re actuelle, par le général Michel, -rribtes l'ancien Ministre de la Guerre, mais ont la néral A.-K. Michel, commandant la < idieuse vision d'armée et la 4e circonscriptic ent de litaire, qui dirigeait la position fortifi ;ns de Namur quand les Allemands l'ont att£ irientai du 21 au 23 Août dernier. meur- Le nouveau Ministre de la Guerre e abie... de 60 ans. Il est générai depuis le 26 nche a 1913, date où il fut promu à ce gra rester, même temps que no'1* compatriote I' noipale bourgeois, le général uvi u<.uc,aide de ion de du Roi. et l'at- Des nouvelles qui nous étaient r a stra- ment parvenues et que ne'.:.:, n'avk d'une cru devoir publier alors, nous montra situation de M. de Broqueville fort iM i Mi M if mi mtm k, ~ - — m OEk 1 'arme compromise par des intrigues de coulisse, oncer Le présent remaniement en est-il la consé- » plus quence? Peut-être. Peut-être aussi n'est- c°m- il pas sans rapport avec les coupes sombres u par que le Roi a énergiquement pratiquées dans Dnnet- [e cadre des officiers supérieurs, Iieute- emier nants-généraux et généraux-majors surtout. Ce n'est un secret pour personne que Totales, pinion publique s'est montrée généralement ède à sévère pour le nouveau Ministre de ia à la Guerre en tant que défenseur de la place barge de Namur. S'il est vrai que le Roi ait ac-faire cepté sa nomination à la tête du Départe-ler. ment, sans doute fera-t-on sagement d'at-u'iiant tendre avant de porter un jugement définitif «liant sur ce qu'on a appelé « le secret de Na-p°ur mur ». atta- Mais tout cela est très mystérieux. Les 1er de informations même qui parviennent ici sont nerfs incomplètes et l'on en est réduit aux hypo- vain- thèses, parfois les plus aventurées. ctoire Ajoutons pour terminer que, tandis que Dmbat M. Paul Hymans est nommé ambassadeur ferme de Belgique, à Londres, M. Carton de : a de Wiart, Ministre de la Justice (abandonne-t-il son portefeuille? on n'en sait rien) va tte se représenter notre pays à Rome, c'est-à-dire s ont aU Quirinal, et M. Vanden Heuvel, ancien dans Ministre de la Justice, va servir d'antbassa- : vies clcur belge auprès du Saint-Siège. Voilà les t afin, dernières nouvelles. ■e des Mais que se passe-t-il au Havre? ligne, d'in- — - — cer le EN MARGE DE LA GUERRE tlonne avant, ES Notre lion oncle d'Amérique ies de —«(H»— » seiT L'Amérique« le Canadal les Prairiesl les Pampas! uades l'Alaska! le Niagara! la Californie! le Panama!... L'Amérique, nous la connaissions vaguement. à Elle exerçait sur nous (je parle des gens de ma riflces génération) une fascination étrange. & Elle était pour nous, enfants, le pays des mil- je de liards, le pays de toutes les audaces, le pays des e mo- grandes chasses, des grands chemins de fer, des liment grandes usines, des grands ports, des grandes cho~ ses. ■ u le me suis autrefois représenté New-York comme Tianiè- 3 , , onnet ' unfVtlle infinie, découpée damier ,avcc des rues j >t im- sillonnées par des chariots mécaniques, par des | perte */ï?ias suspendus et par des gens affairés volant à L Rar leurs affaires! émon w'wiaginais qu'un Yankee portait nécessaire- ? lit qui ment Un cfiaPeau haut de forme avec des étoiles des- cision sus' un Panta^on collant rayé rouge et blanc, un ha- soldat anx pans un &let couleKV' une gr0sse sultat montre et un revolver. char- Cette sorte d'homme poussait le flegme jusqu'à >xcita- la t°nèélation, chiquait du cavendish et jetait par îe fin portes et fenêtres des quantités impressionnantes de i l'en- dollars- Il y a des Américains de ce type-là dans la littera- lécimé ture eî le foutre de l'époque, s'il n'y en eut jamais tte es t en Amérique. roupes ^ ious ces Américains réalisaient des miracles ésolu- v°l°nté. de sang-froid el d'énergie. er (ju Rien n'entamait leur splendide sérénité, ni les ca- à sub; tastrophes, ni les dangers, ni la grandeur de l'ob- aspect slac,e a Minc,e- Ces gens là faisaient des voyages au centre de sang- terre> dans 'a 'une> au fond des océans et des îe char cratères. Ils traversaient les déserts .les forêts vier- utalité £es' les Poteaux, sauvages, les steppes glacées, in- a lutte différents à tout sauf à leur but, calmes, résolus, i com- prêts à tout, ponctuels, pratiques et taciturnes, demi- dieux du silence et de la volonté... J'ai gardé précieusement cette impression, comme une vieille erreur pittoresque. Je sais bien que les Américains n'ont pas d'étoiles sur leurs chapeaux K7et qu'il faut chercher le secret de leur âme dans Bret H art, dans Poe et dans Mark Twain, mais j'ai cette faiblesse d'habiter le monde chimérique des vieux livres et d'y rester. Brusquement, l'Amérique s'est rapprochée de nous, brusquement son nom a pris pour nous un TICIÇ autre sens. Il a suffi que nous eussions faim et que nous j fussions en guerre. ; Elle nous a comblés, elle nous comble. . ^ Nous avions tous un oncle en Amérique. ,ge°lb Nous l'espérions sans en être autrement convain-ments'ment ' Et le voilà qui nous envoie des bateaux, du pain, nulait ^6 vlan^e et robes et des joujoux et des cou- "UCel- ques- ' Comment allons-nous le remercier ? onne- , . £ . Il faudra voir ça, sérieusement. ,aiIT.S PANGLOSS. le dl- Davi- «•, a tête A la Chambre Française l'heu- - non -lot ie gé- e L>t- Nous avons reproduit hier un article du n mi- Vorwaerts, de Berlin, relatif au récent con-ée de grès socialiste de Londres. Les conclusions quée, 4e œ congrès ont fait l'objet d'une Question posée à M. Viviani par le député Chaumet, st âgé à la séance du 18 courant de la Chambre mars française dont la Berliner Abendpost publie de en |e compte-rendu suivant: axem- (l m. Chaumet dit notamme-4- - con-camp clusions ont d'autant plus ému t • ;-.«**? pu-| blioue aue deux membres du gouvernement écem- ! rr.; prl - part au Congres. » L'orateur re-.s pas i grefie beaucoup nue les ministres ne s'im-i&ai k i posent pas. les réserves auxquelles sont ?s-emenî treints les journalistes, lisse. « Le président du conseil,.. M. Viviani 3nsé- déclara que les lignes de conduite de la po l'est- litique du gouvernement n'iiaie-m pas me ibres diflees et que viSrà-vis des . Alliés elte dans étaient empreintes de la même cordialité qut eute- jadis. M. Viviani confirma de nouveau qui •tout, la responsabilité des événements présent i l'o- incomoe aux ennemis de la France. Le gou ment vernement répété que,sans faiblesse et san: le ia défaillance, d'accord avec les Alliés, i place poursuivra la guerre jusqu'à 1s fin (Appi t ac- unanimes et prolongés; Ai. Sembat et Gués arte- de applaudissent vivement)., . jusqu'à It d'at- délivrance de l'Europe, jusqu'à la restau înitif ration matérielle et politique de 'a Belgi Na- que, jusqu'à la réincorporation de l'Alsace Lorraine. (AppL sur tous les bancs). Les «Lorsque nous aurons réalisé la rân sont corporation de oes provinces, continus M ypo- Viviani, nous pourrons dire qu'elles nou; sont revenues non par conquête, m3is pa : que restitution. Aux termes de r'sccord du * deur septembre, le gouvernement ne peut envi n de sager une solution pacifique que d'accort inné- avec les Alliés, dont la fidélité dans ce ) va épreuves rend encore plus étroite l'allia no i-dire sacrée, cette alliance qui doit sauver la eau iicien se de la civilisation et du droit, qui doit sau assa- ver l'Europe et, peui-on dire, le monde er, à les tier, car le triomphe du militarisme pru-s sien serait la destruction de toutes les !i bertés. Ce ne sont pas seulement les gou vernements qui parlent ainsi, mais aussi le peuples alliés, qui, groupés autour de l'i dée commune, savent que le triomphe d' RRE l'impérialisme allemand serait la ruine (i leurs libertés. L'htslcirc n'a jamais vu spec facle pareil. « M. Viviani conjure, pour finir, le Par 3U8 lement de faire son devoir, d'éviter de V " conflits et de dissiper les malentendus, at cas où it s'en produirait, plutôt que de let mpasi aviver. (Appi. frénét.) Ja! « M. Chaumet se déclara satisfait et re t "" mercia M. Viviani. te ma " Au ^nat> Viviani fit une déclara tiorifr semblable ». " L'armée recque IUIU u ssaire- ; 's des- Les s.rtpjéea de trois Etats balkanique m ha- son{ aocueltement engagés dans le confl grosse européen. Nul n'oserait affirmer que 1 Roumanie, la Bulgarie et la Grèce n'y en usquà treroni pas un jour prochain, ei. dans cet! ii( par éventualité, il n'est pas sans intérêt de dor !tes ie ner quelques indications sur l'organisatio militaire de ces nations. Nos lecteurs cor uttêra- naissent déjà, par le ^renseignements qu jamais nous gVons publiés, l'armée rottmaine.Noe leur donnerons aujourd'hui un aperçu d Mes l'organisation militaire et navale de I Grèce, dont l'armée de terre a été, on 1 les ca- réorganisée par le générai îranç&i ' l'ob- Eydoux, lequel vient d'être nommé coir mandant du camp retranché de Dunkerqu* tre de ^ Grèce, qui en 1912 disposait à pein et des de 30,000 hommes en temps de paix, pa: s vier- vjn( concentrer dès le début de la guen es. in- des Balkans, tant en Macédoine que dat: ésolus, l'F.pire, deux armées d'un effectif total d demi- 110,000 hommes, qui fut doublé dans i suite; et malgré l'effort considérable qu'el' somme avajt exigé,la mobilisation s'accomplit alot me les jans des conditions inespérées et _ perm apeaux d'obtenir les brillants résultats que l'on cot e dans naî(> {rop présents à l'esprit pour qu'il se ais i'ai utjie de les rappeler ici. •ie des n convient cependant de noter qu'apri la campagne de l'Epire, l'armée roys iée de parvint très rapidement à reprendre hsk >us un ne et à repousser les Bulgares, supérieut en nombre (82 bataillons, 216 pièces d'» > "ous tillerie, contre 72 bataillons grecs et lf canons) et jouissant de l'avantages de pos tions stratégiques telles que Kilkitsch,G«e' gueli, Doïran, Demi-Hissar, etc. invain- Ce nouveau succès, loin de ralentir l'a tivité du gouvernement hellénique, ne. I « pain, que la stimuler. Poursuivant en Grèce se s s cou- idéal des jours d'angoisse, où il souhaits à son pays de devenir « une nation armt en état de se défendre par elle-même et < se faire respecter », comme il le disait soi ss- vent à ses amis en Crète, M. Venizelos 3 complit, grâce à son inlassable volont ■ " f œuvre si heureusement commencée « 1912. Se La population des provinces conquis offrait un appoint nouveau qu'il fallait uti ser au plus tôt.Dès le lendemain de la pa de Bucarest, l'instruction des recrues et d ,]c du réservistes de ces territoires fut mise < t con- œuvre. Cela permit de constituer un ccnti jsions gent de temps de paix comprenant 15 diî estion sions, soit 45 régiments d'infanterie, 5 réj lumet ments d'artillerie de campagne munis 1 ambre 160 pièces, 60 batteries de montagne, s< publie 180 pièces; 1 groupe d'artillerie montée, régiments de sapeurs, 23 escadrons de c con- valerie, 5 bataillons du train-des équipag .n' ou- et t0"8 les services auxiliaires y afféren ement tels qu'ambulanciers, télégraphistes,ponte iir re- niers, automobilistes, aviateurs, etc.;soit y/effectif de paix qui en temps normal est >nt as- 80,000 hommes et dont la force actuel par l'appel de classes à instruire, est mai N' Ôf liiHianelie W FfcVïi«r 1«16

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Dit item is een uitgave in de reeks Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Arlon van 1914 tot 1916.

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