Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 13 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9s1kh0g62k/
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4e Année — N° 292 Rédaction & Administration Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téiéph.216 Bureau à Maestricht : Wilhelminasingel 27 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur - Les Nouvelles Jeudi 13 Juin 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : 1 florin par mois noliande* 1 „ 2.o0 fl. parSmois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 40 page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 LETTRES DE SUISSE • 1 SVI. Carton de Wiart attendu chez nos Interaés Franx van Gauweiaert, la question flamande et la Sasisse Le nouveau président du Conseil — Les enfants belges 7 Juin 1918. Les journaux ont annoncé l'envoi d'une mission belge en Italie vers le 10 juin; M. Carton de Wiart, ministre de la Justice, qui en fait partie, rentrera à Sainte-Adresse par la Suisse. Il est attendu à Berne vers le 15-juin; il séjournera ici quelques jours, et visitera les centres d'internement, en compagnie du secrétaire général de l'Office des Prisonniers de guerre, M. Yseux (on sait en effei que cet office dépend du ministère de la Justice). On a annoncé mi-officiellement (le correspondant du Hâvre des Nouvelles l'a confirmé) que M. Van Cauwelaert, accompagné de de M. Heyman, viendrait er Suisse,, chargé par le Gouvernement d'étudier les solutions données ici aux problèmes linguistiques C'est à croire vraiment que dans certains départements ministériels, on n'ait rien d'autre à faire qu« de confier à l'un ou - l'autre ancien député, une vague mission dans ^m pays ou l'autre, à moins que, ce qui est fort possible, le seul moyen de se débarasser de Frans fut de l'envoyer prendre l'air de la Jungfrau ! C'est un mystère plausible ! Toujours est-il qu'on se creuse en vain la tête pour savoir ce que ces messieurs feraient pratiquement en Suisse. Et M. Van Cauwelaert, mieux que personne doit savoir que ce n'est pas dans les institutions administratives judiciaires ou militaires de la Confédération ou des cantons qu'il trouvera la solution de la question flamande : personne n'ignore que le député d'Anvers, avant d'être à la Chambre, était professeur de psychologie et de pédagogie à l'université de Fribourg. 11 connaît la Suisse, les cantons bilingues : Fribourg, Berne, lejValois. La Suisse est une confédération formée de cantons autonomes qui se sont unis pour se défendre mais qui n'entendent abdiquer aucune de leurs prérogatives au profit d'une centralisation à la prussienne. La Flandre comme état autonome, la Wallonie de même, n'ont jamais existé que dans les projets pangermanistes de la Wilhemstrasse. Cela devrait suffire à ouvrir les yeux à nos gouvernants et empêcher qu'une comparaison à quelque titre que ce soit puisse se faire au point de vue linguistique entre la Suisse et la Belgique. La seule division qui chez nous se rapproche des cantons, sont nos provinces, bilingues pour la plupart, mais qui depuis la Révolution française ont perdu leur signification. Qu'on n'oublie pas qu'à côté du particularisme régional de nos provinces une volonté nationale belge a persisté pendant des siècles. Ceux qui semblent ou l'oublier ou en douter, en eussent été convaincus, par une réalité saisissante, en restant a leur poste en pays occupé. Quel est le ministre qui a poussé Van Cauwelaert à venir en Suisse ? Serait-ce M. Helleputte ou M. van de Vyvere ou M. Poullet, qui s'est senti tout à coup une âme de flamingant. Toujours est-il que depuis cette décision, la Colline inspirée a vu du nouveau : M. de Broque-ville a démissionné. Certes tout le monde regrettera qu'il n'ait pu se maintenir jusqu'au bout. Sa place au département de la guerre restait toute indiquée : il s'était montré organisateur merveilleux, et il fut l'instrument de notre superbe résistance ! Le Pays ne l'oubliera pas et il lui en sera éternellement reconnaissant. La nomination de M. Cooreman à la tête des affaires est symptomatique. Ce doit être un exemple rare dans notre histoire parlementaire qu'un ministère se maintienne tout entier et que le Président du Conseil seul se retire : nous pouvons difficilement admettre que la divergence de vues n'existait qu'entre M. de Broque-ville et tous ses collègues ! Aussi la désignation de M, Cooreman semble prouver que nous nous trouvons en face d'un repêchage ministériel et que la tâche du député de Gand sera de ménager les susceptibilités et de faire du raccommodage !, L'heure de la formation d'un cabinet nouveau, retourné de fond en comble avec des éléments jeunes, partisans d'une politique avant tout et au dessus de tout nationale, n'a pas encore sonné ! Il faut qu'on attende pour ce faire le retour au Pays, pour s'adjoindre des éléments dévoués qui ont compris l'union sacrée, qui ont souffert pour "elle et pour le pays sous la botte de l'envahisseur ! f*TÎ5^_s— Le Journal de Genève disait à juste titre au sujet de la démission de M. de Broqueville : " La nomination de M. Cooreman étonnera, car un autre nom était sur les lèvres. Peut-être l'homme dans lequel tous les Belges voient le futur reconstructeur de leur Patrie, préfère-t-il se réserver encore pour aborder l'oeuvre décisive avec une autorité et des forces fraîches „. Quoiqu'il en soit, la tâche de M. Coo-remans sera rude. Tout en ménageant les susceptibilités, il devra parler clair et net au sujet de la question flamande ; il dira le mot que tous les vrais patriotes belges attendent de lui : il voudra, non seulement condamner la politique activiste, cela va sans dire, mais condamner ceux qui veulent par des mouvements de tous genres troubler nos chers défenseurs par des manoeuvres criminelles qui ne sont qu'une forme de l'électoralisme. Un nettoyage s'impose dans certains service et surtout à la censure : la suppression de la censure politique est de la plus haute nécessité. On traite les journalistes comme de grands enfants ou presque comme des interdits, comme s'ils n'avaient pas été toujours sur la brèche, pour défendre notre cause et soutenir nos populations. D'autre part quoi qu'on en dise, la censure telle qu'elle existe est purement et simplement contraire à la Constitution ; je ne dis pas contraire à la lettre, c'est clair, mais à l'esprit ce qui est plus grave ! Tous nous le savons, notre charte fondamentale a été faite pour le temps de paix, l'état de guerre n'abolit pas la Constitution, mais la restreint dans ses effets. Quelle est la portée de cette restriction ? La Constitution est suspendue dans ses parties incompatibles avec l'état de guerre, c'est-à-dire avec les nécessités de la défense nationale. Censure militaire, diplomatique, tout cela s'impose, qui oserait récriminer ? Mais empêcher d'attaquer un ministre, une administration militaire qui faillit à ses devoirs (dans l'organisation de la tenue des camps), cette censure qui défend pareilles attaques devient un instrument aux mains et au profit de certaines personnalités avec lesquelles la défense nationale n'a rien de commun. Une telle organisation est nécessairement anti-constitutionnelle ! La censure politique devrait d'autant moins exister que le Parlement ne pouvant se réunir, le Gouvernement tient en mains des pouvoirs énormes, et qu'il a intérêt pour se dégager un peu de sa lourde responsabilité à laisser contrôler ses actes par l'expression de l'opinion publique belge en prêtant attention aux réclamations fondées et justifiées qui se font jour ! Le droit d'attaquer, d'injurier même un gouvernement existe encore, disait-on, l'autre jour à la tribune d'un Parlement. Dans notre libre Belgique, ce droit serait-il un vain mot ! Nous avons confiance en M. Gérard Cooreman pour qu'il mette bon ordre à cet état de choses. * * * Plutôt que d'envoyer en Suisse, des commissions linguistiques, nos gouvernants feraient oeuvre; plus utile et plus patriotique en se souciant davantage de nos enfants belges hospitalisés en Suisse. Des comités américains et suisses, ont nourri et hébergé nos pelits de l'Yser et de Liège, les ont sauvés de la mort ; nous devons être reconnaissants à ces coeurs généreux et dévoués qui veillent ainsi à l'avenir du Pays. Aux étrangers nous ne pouvons demander rien de plus! Mais les Belges, et le Gouvernement en première ligne, a le devoir de s'occuper de ces enfants : il doit les surveiller et adapter autant que faire se peut (personne ne demande l'impossible) les systèmes d'éducation belges et nationaux à nos enfants hébergés ici. Il y a eu en ce sens de louables efforts, mais tout devrait être coordonné. La création d'un comité de surveillance est de première nécessité, car il ne faut perdre de vue aucun de nos enfants même soignés dans les familles suisses ; notre devoir est de veiller aux conditions matérielles et morales des enfants et à leur système d'éducation et de voir si le milieu dans lequel ils vivent n'expose pas à de fâcheuses conséquences tant ^ au point de vue national que social. L'enseignement de nos deux langues nationales existe-t-il du moins dans toutes les institutions d'enfants beiges? Qu'il suf fise de dire que beaucoup reste à faire. Il serait à souhaiter que l'idée qu'émettait l'autre jour, notre excellent confrère du Belgisch Dagblad M. du Castillon, se réalise, à savoir qu'un ministère s'occupe des réfugiés belges. De gros intérêts sont en jeu, et pour la question dont rjous parlons, c'est de l'avenir de notre Belgique qu'il s'agit. Puisse cet appel ne pas rester sans écho ! VEDI. s©-— PARIS DANS LA BATAILLE —<o>— L'éminent rédacteur en chef du Journal de Genève, M. William Martin, est eu ce moment en voyage de documentation sur le front biitannique. Passant par Pâtis, il s'y est arrêté quelques temps et il note comme suit l'aspect de la capitale française devenue ville du front depuis /as bombardements : La France n'est vraiment grande que dans ses heures de grande crise, en 1709, en 1792, en 1870, en 1914. Les périls imminents, les catastrophes menaçantes l'ont toujours trouvée debout et forte, Elle a une âme que les épreuves trempent. Ce mois de juin s'inscrira sans doute dans l'histoire à côté de ces apothéoses dtr malheur. La menace allemande sur Paris n'est d'ailleurs pas immédiate. Amiens est depuis six semaines, Verdun depuis deux ans, Arras depuis quatre ans sur la ligne de feu et résistent encore. Paris n'y est pas et sera défendue jusqu'au dernier soupir de la nation. On ne peut même pas dire que les Allemands se soient jusqu'ici rapprochés de Paris. Château-Thierry est sensiblement à la même distance que Noyon et le terrain gagné par l'ennemi ne lui a pas donné de facilité nouvelles pour bombarder la ville. Ainsi toute panique serait vaine et sans objet, et ceux qui ont vu Paris pendant la guerre savent qu'il ne s'en produira pas. Cependant, les autorites se doivent de prévoir et de préparer. Si l'on n'envisage même pas la possibilité de perdre Paris, si l'on considère que, même dans le péril présent^ la capitale de la France est à l'abri d'une invasion, il se pourrait, cependant que, dans certaines circonstances, les Allemands s'en approchassent assez pour activer le bombardement. Dans ce cas, il est probable que des mesures d'évacuation partielle seraient envisagées. S'entêter-à tenir sous le feu une population immense, sans utilité et sans défense, serait une grande imprudence militaire. Certains services gouvernementaux pourraient aussi être éloignés de la ligne de feu, naturellement sans que le gouvernement songe à abandonner son poste. La personnalité de M. Clemenceau est un sûr garant de résolution. Le président du conseil actuel a trop de bravoure, il s'appuie trop sur l'admiration qu'inspire son audace devant l'ennemi comme sur un moyen de popularité, il en a trop voulu à ses prédécesseurs d'être allés -à Bordeaux, pour le faire lui-même ou* le conseiller au président. Il y a là une im possibilité morale, et l'on peut être su" que le gouvernement serait comme le car pitaine du bateau, le derpier à monte" dans une chaloupe. i L'intrépidité primesautière du président du conseil, certaines de ses actions politiques, au dedans comme au dehors, nous ont inspiré parfois une véritable inquiétude, et nous ne l'avons pas caché à nos lecteurs. Nous n'en sommes que plus à l'aise pour rendre hommage à M. Clemenceau. Il est, en ce sens, bien représentatif de la race française que, lui aussi, est supérieur à lui-même aux heures graves. Il sait inspirer à son entourage la confiance, le sang-froid et la volonté. Si quelqu'un songeait à fuir, il saurait se mettre en travers de la route, les bras en bataille et la voix ferme. Cet homme, qui a tant reproché aux gouvernements successifs de trop parler, a un talent oratoire incontestable. Il a, de plus, cette chance inappréciable de n'avoir pas l'Homme libie pour le mettre à nu — et dans son tort. Le discours qu'il a prononcé hier à la Chambre a fait une profonde impression et il sera un des éléments de cette tenue morale que le monde admire chez les Français. Il y aurait quelque injustice, nous sem-ble-t-il, à aller au delà et à jeter l'anathème sur .ceux qui ne pensent et ne parlent pas comme le président du conseil. Une résistance qui ne serait faite que de silence et de foi risquerait d'être mal assise. Le peuple fiançais est trop raisonneur, trop épris de clarté. Il est trop porté, devant un accident, à en rechercher les causes, ttop réfractaire à l'idée que la défaite Les Français e©ïîtra@<=@ttee!s§©M,t ssir> s®» front de 12 kilsmètrés Entre Rubescourt et St-iVIaur, ils avancent de 2 km. ess moyenne, reprennent des vïSiagess hauteur et Isois et capturent plus sle iOOO prisonniers et pSusisurs canons — Mu SH de SsOîsrcc|, les Hméricanis repren» suent le bois de Beileau et font 300 prisonniers PARIS, 11. — Havas officiel 11 h. soir": La bataille a continué aujourd'hui entre Montdidier et l'Oise. Sur l'aile gauche, nos troupes, appuyées par des tanks, ont développé ce midi une contre-attaque sur un front de 12 kilomètres entre Rubescourt et Saint-Maur.Maigre la vive résistance de l'ennemi, nous avotls atteint les quartiers S. de Fretoy et la hauteur entre Courcelles et Mortemer tandis que nous avancions nos lignes de plus de 2 kilomètres à l'E. de Mery. Nous avons repris également à l'ennemi Bellay et le bois de G en lys et atteint les faubourgs de St. Maur. * Les Allemands, qui ont subi de lourdes pertes, ont laissé dans nos mains plus de 1,000 prisonniers et plusieurs canons. Au centre, les Allemands qui avaient réussi à pénétrer au S. de la ferme des Loges et d'A n t h e u i 1 en ont été chassé.s Nos troupes ont travaillé dans cette région en collaboration avec les unités voisines. k k k SBk. Lktkkkkk K T 7. K I 7 w 7 * I > K ^ I I î I k" ***** Sur l'aile droite, la pression ennemie a augmenté et les Allemands ont tenté de s'emparer de la vallée de la M a t z . Plusieurs violentes attaques dirigées sur sur Chévincourt ont été repoussées. L'ennemi a pu prendre pied dans M a-chemont et Bethancourt où de violents combats continuent. Au S. de l'Ourcq, les troupes américaines ont enlevé brillamment ce matin le bois de B e 11 e a u et fait 300 prisonniers.Les Anglais font 298 prisonniers dont 5 officiers LONDRES, 11. Reuter officie! du soir: Dans 1' opération réussie cette nuit au S. de M'orlan"court, nous avons fait 298 prisonniers dont 5 officiers. "Ailleurs, rien de neuf. Le Communiqué de Berlin BERLIN, il. — Wolff officiel du soir: Au S.-O. de Noyon, de nouvelles contre-attaques ont été repoussées avec de lourdes pertes. puisse être inévitable pour qu'on ait le | droit d'en vouloir à la curiosité du Parlement, conforme aux traditions de la France et à l'esprit de son régime. A toutes les époques, la France a condamné les chefs malheureux et l'on ne saurait demander à la république de se montrer, sur ce r cliapihe, plus tolérante que 'les-rois. Chacun, dans un Etat ordonné, doit avoir sa fonction propre ; le Parlement voit, dans le contrôle, sa première fonction, et M. Clemenceau n'a jamais été d'un autre avis. En demandant des explications, les députés, estiment remplir un devoir national et prévenir le retour de fautes constatées. Leur oeuvre n'est donc pas vaine. Au mois de mars,-chacun se demandait : " Pourquoi la liaison des deux armées se "faisait-elle sur l'Oise ? „ Aujourd'hui la question est : " Pourquoi le Chemiri-des-Dames n'êtait-il tenu que par quelques divisions au repos ? „ Ou encore : " Puisque le commandement nous a toujours dit que, dans la guerre de tranchée, l'effet de surprise était impossible, pourquoi s'est-il laissé surprendre ? „ Et enfin : „ Puisque les revers précédents étaient dus à la dispersion de l'autorité, d'où vient que l'unité de commandement n'en ait pas empêché le retour ? „ Nous sommes convaincus que les rèponsts à ces questions existent. Ce n'est pas une raison pour ne pas les poser ; on ne supprime pas la curiosité de tous en imposant le silence à quelques-uns. Mais l'unité de commandement ne peut pas comporter, pour la France, des avantages seulement. Il n'y a pas de commandement unique possible si le shef qui a la confiance de tous est à la merci d'une discussion ou 'd'un vote parlementaires. C'est la grande objection qu'on a. faite longtemps en Angleterre à la concentration des pouvoirs, et la Chambre française , ferait une lourde faute en la justifiant en pieine bataille. M. Clemenceau jl annoncé v une enquête sur les responsabilités, et il a ainsi compte de l'opinion publique en ^ France. Mais il s'est refusé à aller plus , loin et il a bien fait, car le général Foch : est la clé de voûte de l'unité de commari- r dement et le livrer en pâture à une dis- ^ cussion, confidentielle mais insuffisamment c secrète, serait ébranler les bases mêmes § de l'alliance militaire, au moment où la ^ vtetoire repose plus que jamais sur une exacte répartition des réserves interalliées, j1 La Chambre l'a compris. Elle a donné raison au gouvernement et elle a acclamé s la partie de l'exposé du président du ? conseil qui a montré dans l'armée amèri-caine le secret de l'avenir. Nous nous v associons de grand coeur à cet hommage v et à cet espoir, nous qui suivons d'un oeil anxieux le sort d'une bataille dans laquelle 0 est engagée notre liberté. Wm M. Voir Nouvelles de la Guerre et Dernière Heure en 2e page. 1 1 NOS BRAVES Une lettre, venue du front, nous an-ipnce qu'un de nos braves lmiboureeois itrirî de tomber au c'hanip d'honneur de Yser, Jacques Winters, sous-lieutenant, !8 ans, grièvement blessé à la suite d'une econaissance opérée -dans les positions nnemies, et au cours de laquelle il avait ait huit prisonniers. Cet héroïque of-icier, aussi vaillant que modeste, portait iroche de son coeur, sur une carte pho-ographique, destinée aux siens s'il ve-lait à succomber, cette fière déclaration. " Si je viens à tomber, ô mes parents, onsolez-vous, car je tomberai le visage ourné vers l'ennemi qui viole notre ter-itoire. Je tomberai sans peur, à la tête le mes soldats, la conscience sans re-iroche et le coeur pur. Priez alors pour otre enfant, mais ne pleurez pas, car il le pleurait point. Oh ! non, il était trop ier de servir sa patrie comme officier du toi Albert ! Priez donc pour votre JACQUES „ Ce preux, qui parle comme le cheva-ier Bayard a été inhumé à Beveren, aux >ords de cet Yser que nos enfants dé-endent depuis quatre ans. Il avait con-[uis l'Ordre de Léopold et la Croix de juerre. Gloire à ces braves ! E3 Pour nos Internés NHBi&aB Nos Internés ne perdent pas leur bonne umeur. A preuve l'extrait suivant du aillant Courrier du Camp, de Zeist : Je disais dernièrement que notre époque ouvait être appelée l'âge du bois. Sans vouloir contester l'exactitude d'une îlle découverte, un observateur m'a fait emarquer que l'an 1918 pouvait-être ap-elé, avec plus de raison encore, l'âge e la " pape puisque nous en man-eons presque chaque jour à notre dîner t que, depuis deux jours, la cantine en ébite à raison de dix cents la portion u ration ; au fait, comment faut-il dire ? ,e mot portion s'applique à des aliments olides ; ration, pour de la soupe, cela onne mal ; alors risquons un mot que ; glisse ici, tout imprégné de saveur /allonne et disons " assiettée „. Savez-ous combien en vend d'assiettées par )ur ? Environ quinze cents. Voilà uri hiffre qui, certes, peut servir de crité-ium pour déterminer la tendance inlassa-le qu'ont nos estomacs à vouloir se rem-lir...Le moindre grain de mil ferait pourtant nieux notre affaire .. . Hélas, nous contins ns à jouer Soeur V.ine ! Vous savez, celie qui ne voyait-ien venir ...

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