Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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09 januari 1918
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s.n. 1918, 09 Januari. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9z90864h16/
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ée No 137. Directeur-Fondateur : François Olyff. Mercredi 9 Janv. 1918. m, —„■ , Les Nouvelles ABONNEMENTS: Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction; g Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 18- Téiéph. 2787 | Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait LES NOUVELLES DU JOUR — Le discours de Lloyd George sur les >uts de guerre des Alliés a reçu l'approbation ans réserve du président Wilson et de M, ^lémenceau. L'accord reste donc complet >armi les nôtres. — M. Henderson, au nom des ouvriers mglais, a approuvé également les déclara-Ions catégoriques du premier ministre. " Ces 5Lits de guerre, a-t-il dit, représentent le mini-num de nos exigences — La Lithuanie s'est à son tour déclarée lutonome. — Il semble que les pourparlers de Brest-Litovsk ne soit pas tout à fait terminés. Les Russes vont s'y livrer entre eux, au" sujet de ['autonomie des divers états formant l'ancien empire, à de palabres laborieuses. — La Grande-Bretagne a nommé le comte Reading haut commissaire aux Etats-Unis. Lord Northcliffe reste à la tête de la commission américaine à Londres. — L'instruction dans l'affaire Bolo est terminée et celui-ci inculpé d'intelligence avec l'ennemi. — Un contre-torpilleur anglais a été coulé dans la Méditerrannée, — Des patrouilles anglaises sur le front italien ont réussi à passer la Piave en plusieurs points. — 25000 soldats allemands désignés pour être transférés du front russe au front occidental auraient refusé obéissance. —sagahmamiiimi'--* <i hwhimoti»i«bbbb«— Le Général Leman Le général Léman, le glorieux défenseur j de Liège, a accordé un entretien au corres- j pondant du " Daily Mail, „ M. Delmer (ci- ! devant professe"'" de littérature anglaise à l'Université de Berlin). Voici ce dialogue où l'on retrouvera avec émotion toute la fierté tltière, la fermeté inflexible et la grandeur d'âme de nôtre illustre général: Q. Quand le gouvernement allemand vous a-t-il libéré? — R. Le 19 décembre 1917* Q. Où avez-vous été interné pendant les trois ans de votre captivité. R. D'abord à la citadelle de Magdebourg, jusqu'au commencement d'avril 1915, puis au camp de Blankenbourg, dans les Marches, jusqu'en décembre 1917. De là, j'ai été dirigé sur Heidelberg pour y subir une visite médicale par une commission composée de médecins allemands et de médecins suisses, Q. Etiez-vous blessé quand vous êtes tombé dans les main? des Allemands? R. J'étais grièvement atteint par l'explosion dn fort de Loncin, où je m'étais retiré. J'avais notamment une fracture des basses côtes gauches et j'étais empoisonné par lez gaz de la poudre. Je suis tombé évanoui ; quand je suis revenu à moi, un officier allemand, le capitaine Griissen, me donnait à boire; malheureusement, j'étais déjà son prisonnier. Q. Vous a-t-on traité d'un manière chevaleresque et en officier, tout !e temps de votre captivité ? R. J'ai cté traité d'une manière tout à fait chevaleresque par les officiers de l'armée d'invasion, A partir du moment où je me suis trouvé à Magdebourg, j'ai été soumis à des règles qui étaient loin d'avoir le même caractère. Q. Croyez-vous que l'invasion de la Belgique était préméditée ? R. Absolument préméditée. Le plan delà guerre, arrêté depuis longtemps par l'état-major allemand à la suite de laborieux travaux, de reconnaissances multipliées, d'observations recueillies par des agents spéciaux impliquait l'attaque' de la France par la Belgique. Q. L'Allemagne a-t-elle eu raison de croire que la petite Belgique ne résisterait pas ? R. L'Allemagne semble l'avoir cru ; on sait combien elle s'est trompée. Je ne désire pas m'exprimer maintenant sur les causes de son erreur. Q. Les souffrances de la Belgique durant cette guerre lui font-elles regretter la décision prise par son roi le 3 août 1914? R.- Rëgretter cette décision de combattre l'envahiss<ur sans compter sa force ? Jamais; La B-«:lviq;»e est fière de son grand roi. La Belgique a raison. Q. Est-ce que la Belgique pardonner* à l'Allemagne ? R. Le pardon suppose une expiation préalable Quant à l'oubli, jamais ' ? Q, Comment avez-vous passé votre temps? R. A l'étude principalement. Q. Avez-vous beaucoup souffert pendant votre captivité? R. Un officier prisonnier de guerre soumis aux plus grandes souffrances morales qui soient ; son drapeau l'appelle au front de combat en lui criant: "Patrie!,, mais le malheureux est enchaîné en pays ennemi. Epouvantable torture de tous les instants! En présence d'aussi grandes douleurs morales, il serait presque honteux de faire état des souffrances matérielles. Q. Les forts où vous résistiez après le départ de la 3e division d'armée ont-ils été utiles? R. Ils ont eu toute l'utilité qu'ils pouvaient avoir, mais je n'en dirai pas plus. Q. Avez-vous été surpris quand vous avez constaté que les Allemands mettaient en batterie des pièces de très gros calibre? R. Les militaires du monde entier savaient que l'Allemagne préparait depuis longtemps une guerre offensive dont elle voudrail assurer le prompt succès par l'emploi de toutes les ressources de l'industrie. Néanmoins la mise en batterie de pièces de 420 mm. pour bombarder nos forts a été une surprise, car l'existence de bouches à feu de pareil calibre avait été soigneusement, cachée par les Allemands. Le prodige n'est pas dans la construction de ces pièces monstres, mais dans la discrétion inonïe de tous ceux qui ont pris f^rt à leur fabrication. Q. Croyez-vous que les forts sont encore bons pour la guerre moderne? R. De l'artillerie de gros ou de moyen calibre à poste fixe dans les forts, voilà ce que la guerre actuelle a décidément condamné. J'ai toujours été l'adversaire déclar, du système de fortification consistant à conse tituer la ligne principale de défense d une place par des forts laissant entre eux de , 'ouées non fermées par des courtines permanentes. La guerre a mis en évidence la supériorité de la fortification continue sur la fortification discontinue. Q. Croyez-vous qu'une Allemagne militairement victorieuse pourrait dominer l'Europe ? R. Je ne me place pas dans cette hypothèse: autant me demander si je crois à la guerre éternelle. Q. Quelle sera la terminaison de cette guerre ? R. Le triomphe des nations qui n'auront pas cessé de mettre leurs forces au service du droit. Q. Quel est le souvenir principal que vous retiendrez de votre captivité? R. Celui de mes souffrances morales. * • * D'autre part, le général Léman a bien voulu accorder une interview au correspondant bernois du " Petit Parisien Le glorieux défenseur de Liège me reçut à l'hôtel Bernerhof, où il est descendu, dit celui-ci. L'accueil du héros de Liège est d'une franchise toute militaire. De suite on a l'impression qu'il ne faut pas faire des phrases inutiles, que les questions doivent être brèves et précises. Je commence aussitôt : — Dans Quelles conditions, mon général, demandai-je, avez-vous été fait prisonnier? — Empoisonné par les gaz de la poudre, je suis tombé sans connaissance. Quand je suis revenu à moi, un officier allemand me donnait à boire. Mais j'étais son prisonnier. — Commènt avez-vous été traité en captivité ? — La grande souffrance d'un officier prisonnier de guerre est la souffrance morale. C'est une torture inouïe de se sentir enchaîné lorsque la patrie l'appelle au front, là où combattent ses frères, là où flotte son drapeau. Obéir pendant plus de trois ans à l'ennemi pendant qu'il attaque vos compatriotes, pendant qu'il ruine votre pays ! En présence de douleurs morales si grandes, les misères matérielles ne comptent pas. Avais-je un bon lit en Allemagne, la viande y était-elle extraordi-nairement rare ? Le pain très amer? J'en ai perdu le souvenir, mais je vois encore rouge quand je me rappelle le drapeau allemand hissé devant les prisonniers, aux acclamations de la garde allemande, pour fêter la prise de Varsovie su de Bucarest. — Dans quelles circonstances les Allemands ont-ils consenti à votre internement en Suisse? — J'ai été transféré en Suisse pour motifs de santé, à la suite d'une demande que j'ai faite. Je n'ai, du reste, sollicité mon transfert que pour répondre aux intentions de S. M. le roi des Belges, mon illustre souverain, le grand roi que l'univers admire et que l'histoire appellera le sauveur de la Belgique. Avant de connaître l'opinion du roi, j'avais refusé deux ouvertures qui m'avaient été faites par A utorité allemande, qui semblait désireuse de me libérer. Je ne voulais pas, en acceptant mon transfert en pays neutre, perdre mon droit de pouvoir éventuellement reprendre les armes pour ma patrie bien-aimée. — Les milieux militaires allemands désirent-ils la paix? — L'Allemagne entière désire la paix. Les pangermanistes désirent une paix leur apportant des conquêtes, les autres une paix sans conquêtes. Abstraction faite de l'empereur, du maréchal Hindenburg et de qnelques princes dont on ignore les vraies pensées, les grands chefs de l'armée allemande et leurs états-majors sont pangermanistes.Toutefois ils ne sont plus déjà ce qu'ils étaient au début de la guerre, mais ils perdront tout à fait leur funeste influence lorsque les armées des nations occidentales auront remporté la victoire définitive. Rectification Par suite d'une transposition de lignes lors de la mise en page, une partie de notre article d'hier sur E m i l e S t e v i g n y était incompréhensible. Nous la recomposons comme suit: "Si nous prenons plaisir à le peindre ainsi, c'est qu'à vrai dire, son héroïsme nous étonne un peu. C'ttait tellement un homme comme tout le monde, comme vous, comme moi, volontiers effacé et ne s'imposant nullement par le caractère, que nous éprouvons qxe'que pe'.i*: Vvious le figurer sous le nouvel aspect où il nous le faut voir à présent.,, ,.11 îaut pour la Belgique une indépendance sans restriction Le „Temps". Quoique la guerre européenne ait commence par 1 invasion du territoire belge, c'est sur le sort de la Belgique que nos on lierai, a semblent le moins pressée de s expl.quer. On dievine les raisons d© leur silence. Victime d'une agression dont elle m'a pas étj préservée par le traité de lfch.-— le „chii£on de papier" du chancelier Be.hmann — ,,la Belgique a besoin de posséder ôprès cette guerre une indépendance sans restrictions. Llle ne peut plus accepter de vivre sous la régime de la neutralité garantie: puisque la garantie n existe pas, d© quel droit pres-criraiit-on ia neutralité V La solution dont la Belgique a besoin est la seule qui paisse être admise par les Alliés, et en particulier par l'Angleterre. Mais l'Allemagne n'admet pas que les Belges soient libres de se protéger militairement et diplomatiquement contre une nouvelle invasion. ,,Elle veut une Belgique ouverte, et rien ne revèle mieux ses intentions." Une paix négociée en ' ce moment apparaîtrait à l'étaf major allemand comme une trêve provisoire, et il en calculerait les stipulations de manière à faciliter sa prochaine oifensive, — sa ,.seconde guerv-re punique", comme on a 1 obligeance de dire outre-Rhin. Ainsi posée par la volonté même des Allemands, la question belge ne peuitfai re l'objet d'aucune transaction entre l'Angleterre et l'Allemagne. Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée. La diplomatie austro-allemande s'® rend compte, et elle évite de discuter publiquement, le problème sur lequel la résistance du peuple britannique serait aussi spontanée, aussi unanime et aussi irréductible que celle du peuple français. On. essaye, à Berlin et à Vienne, de sérier les difficultés. On laisse parler les Bulgares, on menace les Ita.iens, on partage les Polonais, on revendique les colonies, et l'on jure solennellement : ,,L:Alsace-Lorraine, Jamais !" — sarment qui, transposé en dlialecte viennois, se prononce: „Strass-bourgi vauf Trleste." Nos ennemis comptent qu'à la longue il se produira d* deux choses l'une : ou bien ila croleni que le gouvernement britannique, en continuant à affirmer qu'il est solidaire de toutes les aspirations de ses allias, donnera aux Anglais l'impression qu'ils Sf battent inltenminabtement pour des buts étrangers ; ou bien ils pensent que l'Angleterre semblera se désintéresser progressivement des buts que visent sies alliés, et que l'Allemagne, ayant isolé la question belge, pourra la poser, publiquement aux Anglais en leur disant : ,,Allez-vous éterniser la guerre mondiale pour la satisfaction égoïste de m'écarte d'Anvers ?" Nouvelles du Pays Je ne veux pas épouser un traître à sa patrie! Nous recevons à propos du patriotisme d'une Gantoise que nous signalions dernièrement les lignes suivantes d'une lectrice qui pour être exilée n'en est pas moins, elle aussi, une vraie patriote : Bravo, fière Gantoise qui, en ces termes énergiques, avez jeté un cinglant refus, à la face d'un fiancé, apparemment bien indigne de vous ! Nous, femmes, qui comprenons mieux encore la beauté de votre geste, la noblesse de. votre attitude, la grandeur de votre sacrifice, voulons souligner votre admirable conduite et vous en féliciter publiquement. C'est donc au nom de toutes les femmes Belges, restées dignes de ce nom, qui, où qu elles soient, se joignent à moi de cœur, j'en suis sûre, que je vous dédie ces quelques lignes. Peut-être arriveront-elles jusqu'à vous ! Je le souhaite. Dans le cas contraire, il m'est agréable de penser que vous les lirez quelque jour ! Gloire à vous, qui avez si bien compris que la guerre ne se fait pas uniquement aux tranchées, que le sol natal, ses souvenirs, ses institutions ne sont pas exclusivement le patrimoine des hommes et que' malgré sa faiblesse la femme peut aussi, à l'occasion, se montrer bon soldat. Honneur à vous qui, spontanément, avez su si vaillamment combattre et renier si fièrement, l'ami de la veille, devenu un déserteur du front civil ! Merci à vous, pour ce sublime exemple de l'immolation de votre cœur, de vos espérances, de votre avenir sur l'autel de la patrie ! Puisse cet exemple être compris et suivi 1 Puisse-t-il surtout ramener de leurs coupables égarements tant de femmes frivoles qui font si bon marché de leur honneur, de leurs devoirs, de leur patriotisme ! Encore une fois Bravo ! et croyez, noble jeune fille, à nos sentiments de respectueuse admiration. MARIE-LOUISE. - A BRUXELLES Pour les fonctionnaires communaux M. Armand Huysmans, échevin des finances de la commune d'Ixelles, vient de prendre l'initiative de réunir tous les éche-vins des finances du Grand-Bruxelles, afin d'examiner la situation des employés et fonctionnaires communaux. En principe il s'agirait d'unifier tous les traitements de façon à ce que, dans chaque commune, les intéressés touchent le même traitement pour les mêmes fonctions et le même nombre d'années de services. Pour certaines communes, notamment pour Ixelles, la mesure, si elle était adoptée, impliquerait une hausse de certains traitements, allant dans certains cas jusqu'à 25 pour cent. Le flamand obligatoire Voici un avis boche qui montre de quelle haine sans merci les flamingants poursuivent en Belgique la langue française et qui met à nouveau en vedette l'ardeui de patriotisme des femmes belges : — Un arrêté paraîtra prochainement ordonnant la fermeture, pour le 1er janviei 1918, de l'Ecole normale de l'Etat poui filles, sise rue Berkendael, à Bruxelles. Bier que la langue française fut restée la Iangus véhiculaire enseignante dans cet établisse ment, le ministère flamand des sciences e des arts avait consenti jusqu'à présent : n'apporter aucune modification au régimi enseignant qui prévalait avant la guerre. Cet esprit de modération n'a pas empê ' ché cependant les élèves, entraînées par ui patriotisme mal compris, de manifester leu i hostilité à l'égard de la séparation admi nistrative en se refusant à se présenter au: ' examens dans les délais prévus. Poussant alors la conciliation jusqu' l'extrême, la direction de l'institution pri maire offrit aux élèves le moyen de répa rer leur étourderie, en informant leurs pa rents de la remise des examens à une dat ( ultérieure. Cette nouvelle marque dt bienveillanc n'ayaut pas trouvé chez tes intéressées mei! leur accueil que la première, et celles-ci s'étant pour la seconde fois refusées à se présenter au dit examen, 1a direction compétente, de commun accord avec le „ Raad van Vlaanderen en référa à l'autorité allemande en émettant l'avis qu'il fallait fermer l'école. Cette mesure comminatoire prise contre cet établissement, jointe au fait qha l'administration flamande vient de porter à la connaissance du public que les sections dites " françaises „ ne pourront plus désormais délivrer de diplômes légaux semble bien démontrer une fois de pluj qu'elle- entend faire respecter — sans préjudice toutefois de l'étude des languei étrangères (français, allemand, anglais) — ce principe que seul en Flandre le néerlandais doit être la langue véhiculaire enseignante.Il s'ensuit que les locaux spacieux el bien installés de l'école dite " française „ de la rue Berkendael seront affectés, dè» le premier de l'an, à l'école flamande d'Uccle. A LIEGE A ia Cour d'Assises La chambre des mises en accusation a ren. voyé devant la Cour d'assises de la province de Liège les sieurs Cambresy et Berg, accusés du crime de la rue de la Syrène. Cambresy et Berg avaient attiré dans le pied à terre qu'ils louaient rue de la Syrène, M. Coune, caissier des Laminoirs de l'Ourthe. Le malheureux fut assommé par les bandits qui tentèrent d'aller jeter le corps dans la Meuse, mais durent l'abandonner rue des Prémontrés. M. Coune était porteur d'une grosse somme d'argent qu'il venait d'encaisser pour le compte de la Société dont il était l'employé. C est pour s'emparer de cet argent que les accusés commirent leur crime. Cette importante affaire viendra aux assises de février. Au Conseil communal M. Kleyer, bourgmestre, atteint d'une grave maladie des yeux, ne vient plus à l'Hôtel de Ville. C'est M. Valère Hénault, échevin de l'état civil et le plus ancien échevin, qui rem plit les fonctions de bourgmestre. Le Conseil communal, présidé par M. Hénault, a autorisé l'acquisition de terrains pour-l'agrandissement du cimetière de Sainte-Wal. burge. Différentes promotions ont été faites dans le personnel enseignant. Une indemnité àe direction est accordée aux chefs des écoles et instituteurs primaires. Différents legs fait® aux hospices et aux fabriques d'églises de Saint-Martin et Saint-Antoine ont été approu-" vés. Les chiens militaires Nous lisons dans un petit journal allemand, la " Kaldenkircher Volkszeitung „ un curieux appel aux propriétaires de chiens, dont nous donnons la traduction : Les chiens de berger allemands, les Dob-bermann, les Airedal-terriers et les Rott-weiler, de même que les croisements de ces races, qui sont rapides et sains et qui ont au moins 40 cm. de hauteur d'épaules, doivent être mis à la disposition de l'armée. Ces chiens de service seront exercés par des dresseurs et rendus après la guerre i en cas de vie à leurs propriétaires. Dans les combats formidables sur le front occidental, les chiens ont porté, sous i le feu 'de tambour. le plus violent, les rap-: ports de la première ligne dans la position ■ d'arrière. Des centaines de soldats ont ^ conservé la vie par le fait que les chiens i font le service d'estafette. Des renscigne-ï ments militaires importants ont été apportés à temps au poste de commandement par ces chiens. \ Bien que l'utilité de ces chiens-messager» soit connu dans le pays entier, il y a toujours des propriétaires de chiens " aptes au service militaire „ qui ne peuvent se décider à prêter leur bête à l'armée et à la i patrie ! Offres à envoyer à l'école de chiens ml- - litaires, section d'armée A, service postal - de campagne 128. Les chiens offerts seront s enlevés par des hommes de l'école dé chiens militaires.

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