Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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12 september 1918
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s.n. 1918, 12 September. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610x70k/
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5e Année ■ - N° 19 Rédaction S Administrais! Turfmarkt 31 & 31 a La Haye —Téléph. 211 Bureau à Maastricht : Hotei Suisse,Vrijthof,Téléph.15fe à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Jeudi 12 Sept. 1918 5 cents le teuméro ABONNEMENTS : ., ,, . 1 florin par mois Hoilande.; ___ ,. _ 2.50 fi. par 3 mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne ; 15 C. en 4 6 page Réclames permanentes à forfait Lettres du Hâvre .e compte-rendu de la session parlementaire du Hâvrc — Nos députés sont partis, y compris Van Qauwe-laert, le visionnaire — La réparation des dommages de guerre — Le Statut «les Mutilés — Un arrêté du "Moniteur,, qu'il fallait expliquer pour qu'il pût être compris — Les commissions de la Révision et de la question linguistique — L'arrêté-loi sur la prohibition de l'alcool s La Belgique à Ste-Adresse Sainte-Adresse, 29 août 1918. Le compte-rendu analytique des débats de la session "amicale,,, récemment tenue au Hâvre par nos parlementaires, sera envoyé sous peu à l'impression. Il a fallu, tout d'abord, que les résumés des discours fussent soumis à leurs auteurs. On a dû se hâter d'autant plus pour cela que, nombre d'entre eux devant s'en retourner soit en Hollande, soit en Angleterre, il n'y aurait sinon guère eu de chance de les toucher. Et voici que c'est chose faite. Chacun a relu ses laïus, et sous peu nous pourrons lire à notre tour le compte-rendu que M. Neven, secrétaire de la session, s'est chargé de faire composer et imprimer à Paris. .* îjî î{c A propos des parlementaires venus au Hâvre, il vous intéressera certes de savoir que M. Buysse, après une visite au front, s'en est retourné retrouver ses amis de Hollande. M. Raemdonck, invité par les autorités britanniques, ira, préalablement à son retour, visiter la flotte anglaise, puis se rendra en Ecosse. Quant à M. Van Cauwelaert, il a repris, lui aussi, la route des Pays-Bas par l'Angleterre, où il compte d'abord aller donner encore quelques meetings flamingants, pour autant que les autorités anglaises n'y voient pas de mal. C'est sans cegret qu'on l'a vu partir, sincèrement, il n a fait ici que de la mauvaise besogne d'excitation. Si M. Van Cauwelaert avait encore l'âge d'un jeune garde, on pourrait encore excuser l'état de constante exaspération dans laquelle il semble vivre ; mais, tout de même, il aura bientôt quarante ans ! Il serait plus que temps pour lui de songer à devenir raisonnable, Ses meilleurs amis ont été navrés de l'état d'hyperesthésie névro-flamingante dans laquelle ils l'ont trouvé. Il y a heureusement, en Hollande, d'excellents psychiâtres, et aussi, m'assure-t-on, des établissements de douches réputés. Souhaitons que, sans retard, il y ait recours.... C'est dans son intérêt que nous parlons. * * * M. Van Cauwelaert a été salué, à son départ, par un article larmoyant d'un organe intitulé Ons Vaderland et qui paraît à Calais. Chose bizarre, le nom de M. Van Cauwelaert ne peut être cité sans qu'un nom aktiviste ne paraisse à ses côtés. Ce fut le cas cette fois encore. Ons Vaderland dit toute l'amertume éprouvée par le " leader „ (?!) flamingant et, exaltant ses mérites, écrit : " A côté de Dos-fei cette grande personnalité aigrie par les souffrances de notre peuple, il s'est levé comme un grand consolateur, portant en Lui les visions de la nouvelle Flandre,, Si encore il n était qu un visionnaire, cet agitateur qui entend diviser les Belges en deux camps ! Mais le comble de cette histoire c'est de voir un journal, ami de Van Cauwe-leart et un journal paraissant en pays allié, en arriver ainsi à l'associer à Dosfel "la grande personnalité aigrie,, en question, qui n'est autre qu'un des plus dangereux aktivistes de Belgique ! Pourra-t-on longtemps encore nier la collusion entre le Van Cauwelaert et les dits aktivistes ?... Entr.temps, ces Messieurs de Ons Vaderland organisent — toujours en France dont ils sont les hôtes ! — à Calais, une fête dans laquelle s'est produit un certain docteur_De Gruyter, grand artiste, paraît-il. Au programme, que publie Ons Vaderland figurent notamment des poésies de.... René Declercq ! Faut-il insister? * * * y Entretemps, les malheureux qui, écoutant les excitations de tous ces fauteurs de troubles, ont déserté, doivent savoir que, dans un de ses derniers conseils, le Gouvernement a décidé de punir de la peine de mort — que ne prévoyait pas le Code Militaire Belge — les soldats qui auraient fui en présence de l'ennemi. JQ0 I Voilà où la misérable propagande des électoralistes que vous savez aura conduit quelques pauvres diables ! En France, on sait poursuivre les Mal- • vy et les Caillaux !... ❖ * * Ainsi que je vous le disais en une précédente lettre, la question de la réparation des dommages de guerre, pendante depuis de longs mois, a fait un pas énorme depuis la réunion de nos parlementaires.La commission chargée de l'étude définitive d'un avant-projet l'a déjà soumis au Conseil. Sous peu, des mesures seront arrêtées. Tout en établissant, tout d'abord, ce principe évident que celui qui a causé le mal doit le réparer et que les Allemands, auteurs de la ruine de la Belgique, devront être condamnés à la restaurer complètement — le projet prévoit ; LE PRINCIPE DE LA REPARATION DE TOUS LES DOMMAGES. Voilà qui est parfait, et apportera au pays occupé, au milieu de ses souffrances, un baume nécessaire et attendu. ❖ * * Le Conseil de cabinet a décidé de confier à une commission, dont feront partie les Ministres Berryer, Goblet, Brunet, Hubert et de Ceuninck, l'élaboration d"un Statut des Mutilés de la Guerre. Ainsi sera résolu sous peu le cas extraordinaire de l'Asile des Mutilés de Sainte-Adresse qui, ainsi que je vous l'écrivais récemment, se trouve sous la direction d'une personnalité qui, sans aucun droit et de son seul chef, est entrée dans la place et s'est proclamée son président. Ce coup d'Etat au petit pipd aura duré plus d'un an. Si nous avions été au Mexique, passe encore... Mais tout est bien qui finit bien. * * * Le Comte de Lichtervelde, qui fut attaché au Cabinet de M. de Broque-ville, et en était le conseiller juridique, s'est mis à la disposition du Ministre de la Guerre, qui vient de le désigner en qualité de secrétaire de la Commission des Dommages de Guerre de Honschoote. M. Bléro, qui était, depuis plusieurs années, le secrétaire politique de M. de Broqueville, est passé au cabinet du Département de l'Agriculture et des Travaux Publics, en qualité de secrétaire politique de M. Helleputte. M. Bléro continue à y remplir parallèlement les fonctions de secrétaire politique de M..de Broqueville. * N. * ❖ V, Trois lignes ont paru au Moniteur de dimanche dernier, auxquelles on n'aura, en général, guère rien compris. Il y est dit, en effet, sous la rubrique " Ministère de la Justice „ : " Erratum au Moniteur du 7/13 juillet, à la page 546, 13e ligne, il faut lire : le 30 mai en lieu et place du 4 juin. „ ? ? ? Quittant le pouvoir, le Ministre de la Reconstitution Nationale avait songé à i donner une marque de reconnaissance à] son secrétaire, M. Bléro. Quelques jours après sa démission, il| avait soumis au Roi un arrêté nommant $ M. Bléro chevalier de l'Ordre de Léo-f, pold. Seulement, l'honorable ministre!» n'avait pas songé que sa démission avait| été acceptée le 31 mai, et que, consé-î quemment, il ne pouvait plus signer un arrêté du 4 juin. L'arrêté parut avec cette dernière date- ■ et il en résulta que le Département des \ Affaires Etrangères ne put remettre, dans ces conditions, son brevet et les insignes' de l'Ordre, à M. Bléro. Celui-ci était chevalier de l'Ordre de Léopold sans l'être !.... Les choses ont pu s'arranger, grâce à la rectification qu'à publiée "Le Moniteur,,. Encore une fois : Ends welle ails well I * * * Le conseil des Ministres s'est réuni mercredi c'est-à-dire hier au G. Q. G. sous la présidence du Roi. La constitution de deux grandes commissions, l'une de la Révision, l'autre de la question linguistique, a été arrêtée. Mais, ainsi que je vous le disais au lendemain même du jour où M. Coore- man a accepté le pouvoir, ces commissions ne seront réellement constituées qu'au lendemain du retour au pays, c'est-a-dire qu'elles ne pourront délibérer plénière-ment qu'à ce moment. En effet, sur les 21 membres dont chacune d'elles sera composée, sept seulement par commission seront désignés pour l'instant, avec charge de réunir la documentation nécessaire aux futurs travaux des commissions dont les quatorze autres membres seront choisis au retour. C'est alors seulement que les commissions pourront valablement délibérer. Le pays occupé verra ainsi, et de manière tangible, que M. Cooreman entend gouverner suivant ses volontés, et non d'après les fantaisies que quelques farc-çeurs entendaient imposer au gouverne^ ment de son prédécesseur. * •H H* Le texte de l'arrêté-loi relatif à la prohibition de la fabrication, de la vente et de la consomation de l'alcool vient d'être définitivement arrêté. La fabrication, l'importation, l'achat pour revendre, la vente, le débit de l'alcool distillé et de tous liquides qui en renferment sont interdits. II en de même des vins de liqueur, des liquides fabriqués au moyen de fruits secs qui titreraient plus de 15 degrés d'alcool ; ou des bières et autres liquides en titrant plus de 8. Les peines comminées sont de 8 jours à 6 mois de prison et de 100 frs à 5.000 frs d'amende. Ceux qui auraient offert des liqueurs interdites à titre gratuit encourront une peine de 8 à 15 jours et de 26 à 500 francs. Le Gouvernement pourra étendre, pendant toute la durée de la guerre, la prohibition des bières, cidres ou autres boissons titrant plus de 5 degrés d'alcool et interdire l'ouverture de nouveaux débits, cafés ou cabarets. * * * Une grosse nouvelle qui à coté des magnifiques bulletins de guerre ira porter le réconfort parmi nos compatriotes de la Belgique occupée : ainsi que je vous l'avais dit notre grand " ami „ M. Hoover, le dictateur aux vivres des Etats-Unis et le dispensateur de l'alimentation de la Belgique depuis bientôt quatre ans, a rassuré nos gouvernants lors de son dernier passage en Europe et leur a affirmé que le ravitaillement du pays serait organisé quoiqu'il advienne. 11 y a plus et mieux. M. Hoover a pris l'engagement formel d'assurer également le ravitaillement de ia Belgique pendant l'année qui suivra la guerre, et ce dans des conditions inespérées. En effet, tandis que ia quotité dispensée actuellement est de 2.600 calories par tête, le minimum sera élevé au lendemain de la guerre à 3,600 calories ! Il est superflu d'insister sur l'importance de cette nouvelle et de dire quelle reconnaissance nouvelle les Belges devront à M. Hoover et à nos amis Américains ! VEN1. o Nous publierons demain un article de M. Maurice Kufferath de l'Académie Royale de Belgique I ° Les héros de Langemarck IHommage aux vainqueurs du 27 août. Le lieutenant-général Biebuyck, aide de camp 1 du Roi, commandant la 6e D. A. a adressé S aux troupes sous ses ordres l'ordre du jour I suivant : J'adresse aux troupes de la 6e D. I. mes chaleureuses félicitations pour le beau fait d'armes qu'elles viennent d'accomplir en enlevant de haute lutte à l'ennemi, une série d'abris fortement bétonnés, lui faisant 85 prisonniers et capturant un nombreux matériel. Les carabiniers se sont élancés à l'assaut avec une fougue superbe. L'artillerie a préparé la voie par un ouragan de feu d'une précision faisant l'admiration du fantassin. Le génie a coopéré aux préparatifs avec son dévouement et son esprit de sacrifice habituels. Au général commandant de la 6e D. I. à tous les officiers, sous-officiers, caporaux,^ brigadiers, et soldats qui ont participé à la préparation et à l'exécution de l'opération, j'adresse l'expression de ma plus vive satisfaction et je rends un hommage ému aux glorieux morts tombés sur le champ de bataille; aux bles- isés, je présente mes meilleurs vœux de |uérison. ï Je suis fier de commander de pareilles îroupes et j'ai la conviction que, lorsque le moment sera venu, aucun ennemi ne pourra résister à leurs assauts. Voir Nouvelles de la Guerre et Dernière Heure en 2e page. AU JOUR LE JOUR Nous ne saurons jamais tout ce que les Allemands ont cor.i-mis d'atrocités dans les territoi-res qu'ils occupent depuis quai. c ans, ce que les agents de l'aut >-rité allemande ont commis d'abus de pouvc; r et de vols. La liste en serait trop longue, 11 si un jour elle pouvait être dressée, ceux qu la liront ne voudront pas croire leurs yen :■ ou leurs oreilles. Et pourtant, les témoign ■ -ges, innombrables, sont unanimes. Et ]or~q\ e Iles langues pourront se délier sans que leu s propriétaires aient à redouter la mort ou .« prison, que d'horribles histoires nous entendrons de la bouche même des victimes, et <I<; il» bouche de témoins, si les victimes, po. < ! de. bonnes et terribles raisons, ne peuve;i ' plus dire ce que leurs yeux ont dû vo'-avant de se fermer pour jamais ! Dans le dernier numéro du « Correspon dant », une « évacuée » raconte ses souveni, s des mois d'occupation dans le nord de la France. Et elle donne, parmi tant d'autre^ traits qui vous font frissonner, celui-ci, q"i sent le Boche à plus d'une lieue. Il y a que -ques mois, dans une grande ville des régio . < françaises occupées, le commandant, qui con.-rne Charles-Quint à St-Just, s'occupe d'ho.-logerie à ses mom'ents perdus, eut l'idée de voler toutes les montres appartenant à ces chiens de Français. En 1870, lei Boches volaient les pendules ; en 1918, les montre . Ils n'ont guère changé. Et savez-vous cor -ment opérèrent nos ennemis ? Simpleme. t comme ceci. Les gendarmes de l'endroit, un jour, reçurent l'ordre de demander à tous les passants, hommes et femmes, l'heure qu'i était. Les passants, pas méfiants, tiraient p< -liment leur montre, pour renseigner les bandits qui s'éeriaient alors : « Je vois que vou-avez l'heure française. Or, c'est défendu par les règlements allemands. Je confisqm votre montre. » Ainsi des milliers de montres quittèrent d'honnêtes goussets français pour aller rejoindre dans les Allemagnes, comme dit Paul Adam, tout ce qui a été volé dans les régions occupées depuis 1914. Pauvres montres françaises ! Aucune n'a échapp-à cette confiscation qui n'est qu'une escroquerie en grand. Montres campagnardes, massives et ornées, montres de citadins, opulente .et garnies de monogrames, montres coquette' de dames, montres grossières d'écoliers, humbles montres d'argent des servantes, montra qui ont sonné tant d'heures heureuses, dan* les familles, de génération en génération, montres qu'on faisait sonner aux oreilles émerveillées des tout petits, montres que les paysans se léguèrent de père en fils, depuis, tant d'années, toutes y passèrent. Les Boches ne respectèrent rien. Ces montres étaient sans doute la seule chose qui leur restât encore à voler. Ils les volèrent. J'aime cette histoire, qui est douloureuse, et qu'on sent vraie. Elle nous livre les Allemands tels qu'ils sont et tels qu'ils ne cesseront jamais d'être... A ceux qui croient à leur parole, à ceux qui se laissent impressionner aujourd'hui par leurs jérémiades apeurées de vaincus, à leurs larmes dérisoires, à leurs promesses de s'amender, à leurs serments, à toute cette hypocrisie naïve par quoi ils veulent attendrir un ennemi qu'ils ont renoncé à battre, à tous ceux-là, à nous tous, cette petite histoire de montres bassement volées par un officier portant l'uniforme prussien, doit servir d'enseignement, de mise en garde, de leçon. Ce n'est qu'une petite histoire de rien du tout, et qui ne compte pas à côté des crimes sans nom et sans nombre qu'ils ont commis. Et la valeur de toutes ces montres volées de par la fantaisie d'un misérable est égale à zéro au regard des autres vols. Mais telle qu'elle est, cette histoire montre bien l'incommensurable et vaine cruauté de ces hommes dont l'empereur Guillaume voulait nous imposer la « compréhension du monde ». Cet abominable larcin, si vil, si bas, si boche, leur vaudra un surcroit d'inimitiés, parce que c'est à l'âme, à l'intimité, au sentiment familial — et non plus à leur bourse — de tant de Français qu'il a fait tort ; et on ne l'oubliera pas ! — B. F. NOS ECHOS Mort du prince de Ligne On annonce de Belgique occupée à la Nation Belge la mort survenue au château de Belœil de S. A. le prince, de Ligne, décédé à l'âge de soixante-quatre ans. Né à Paris le 18 juillet 1854, il était îe fils de feu le prince Henri de Ligne et de la princesse Henri de Ligne, née Talley-rand-Périgord, décédée l'an dernier et le petit-fils du prince de Ligne, ancien président du Sénat belge. Chef de l'illustre maison de Ligne, qui descend des anciens comtes souverains d'Alsace, portant les titres de prince d'Am-blise et d'Epinoy, grand d'Espagne de première classe, il était le posesseur du domaine historique de Belœil, près de Ath. On se souvient des magnifiques fêtes qu'il y donna, en juillet 1914, à l'occasion de l'anniversaire du centenaire delà mortdeson célèbre aïeul,le maréch \ prince de Ligne, dont les mémoiies sont classiques et dont les lettres demc.urt.nt des chefs-d'œuvre d'esprit. L'invasion allemande le trouva à Belœil, au lendemain de la célébration de cet . anniversaire. Il ne quitta point cette résidence durant toute la guerre, donnant à son entourage le plus bel exemple de courage et de sérénité. Les Duplicités et les Crimes allemands En Belgique occupée Le gouvernement belge publie, à la date du 15 août, son 23e rapport sur la " violation du droit des gens en Belgique „. Ce document constitue un réquisitoire écrasant contre l'Allemagne; il signale la politique de spoliation organisée par les autorités occupantes sous le couvert des réquisitions militaires et au mépris de la Convention de La Haye, et constate que cette exploitation systématique 'de toutes les richesses agricoles, commerciales et industrielles du pays, au profit de l'empire allemand, a continué d'une manière plus rigoureuse. Les autorités civiles boches ont saisi, en effet, pendant ces derniers temps, les tissus de tous genres, les matières premières de filature et tissage, les récoltes de chanvre et de lin; tellement, que nombre de nos courageux compatriotes sont réduits à utiliser les sacs de la " Commission for relief „ pour en faire des vêtements de dessous. Le 23 mai 1917, les Allemands ont procédé à l'enlèvement des matelas; à quelques jours de là, ils décrétaient la saisie de tous les produits chimiques. Poursuivant le même dessin réfléchi d'exploiter méthodiquement les ressources de notre pays au profit de l'empire allemand et au bénéfice direct de son organisation de guerre, l'autorité n'a cessé d'user de contrainte pour imposer aux habitants l'obligation de travailler pour ses armées, envoyant des milliers de nos concitoyens sur les lignes du front occidental, pour être affectés à des travaux de fortification. Les déportations en masse d'hommes valides en Allemagne, sous prétexte de remédier au chômage, constitue une des mesures les plus iniques de l'histoire; elle est pire que l'esclavage. Les autorités belges ont protesté contre cette violation scandaleuse du droit des gens. La Commission rappelle, en outre, parmi les abus nombreux commis par l'occupant, notamment : 1. L'établissement d'une contribution de guerre excessive. Fixée à 40 millions par mois par ordre du 10 décembre 1914, . portée à 50 millions par ordre du 20 novembre 1916, élevée à 60 millions à partir du J5 juin 1917 ; 2. L'établissement d'un impôt fixé au Mécuple du montant de la contribution personnelle, frappant les Belges ayant quitté volontairement leur domicile ; 3. La saisie de 400 millions de marks à la Société Générale ; 4. La liquidation forcée d'entreprises industrielles et commerciales ; 5. L'imposition d'amendes collectives pour des faits individuels ; 6. L'application de peines collectives contre des familles entières,, à raison d'actes d'un de leurs membres, notamment dans le cas où des jeunes gens franchissent la frontière pour rejoindre l'armée belge ; 7. La création de tribunaux d'exception ; 8. La modification des institutions et de l'organisation administrative du pays, ainsi que la déportation de fonctionnaires belges qui ont refusé de s'y prêter ; 9. L'incorporation dans l'armép allemande de sujets belges résidant en Allemagne ; 10. L'internement de vingt personnalités s'occupant de questions coloniales ; 11. Au mépris des usages de la mer, universellement reconnus, 23 navires de commerce belges ont été coulés et 125 hommes d'équipage appartenant à ces navires ont péri. La Commission s'est occupée également du sort des prisonniers de guerre en Allemagne. Elle établit, à l'aide de témoignages irrécusables, la perpétration d'actes de cruauté des garde-chiourtnes allemands à l'égard de nos infortunés compatriotes. Le rapport abonde en faits pertinents ; tous contribuent à établir l'abominable régime d'exactions, de crimes et d'atrocités du joug barbare que . les Allemands font peser sur nos compatriotes. J. B. H8S— Mort du bourgmestre de Poperinghe Il y a quelques jours, est décédé à Li-sieux où il s'était réfugié M. Félix Van Merris, bourgmestre de Poperinghe et membre de la Chambre des représentants. M. Van Merris était né à Poperinghe le 25 octobre 1855. Il était bourgmestre de sa ville natale depuis 25 ans et avait succédé en 1S96 à M. Berten en qualité de député de l'arrondissement d'Ypres. Il administra avec intelligence la ville dci.t il avait la direction et la guerre venue, il resta aussi longtemps qu'il le put à son poste, se dévouant à ses concitoyens avec un courage qu'est venue reconnaître la Croix civique de guerre de Ire classe.

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