Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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16 februari 1918
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s.n. 1918, 16 Februari. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sq8qb9wk7p/
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4fc Année N. 175. ; Directeur-Fondateur : François Olyff. -Saniedi lS Févr. 1918. Les Nouvelles ABON NEMENTS: Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : | Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 I Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames-permanentes à forfait LES SANGLANTES ÉMEUTES DE BRUXELLES ET D'ANVERS Les sanglantes collisions qui viennent de <e produire à Bruxelles et à Anvers entre la population belge exaspérée et les troupes allemandes et dont nos fidèles correspondants du pays occupé nous ont rapporté les exaltantes péripéties, étaient prévues, Ceux qui peuvent constater presqu'au joui le jour ce qu'il y a de révolte sans cesse crois $ante et pourtant contenue au cœur des Belges odieusement torturés et d'audaci grandissante aussi dans leur fierté et leu dignit£.j3ifensées, sentaient grandir en eu: t'angoisse de voir un jour éclater tout à couj pa violence la haine accumulée à l'excè idatis les âmes viriles de nos chers coinpa triotes du pays occupé; Les déportation: Avaient produit déjà quelques rencontres brutales où l'on avait vu des Belges san firmes refuser de plier la tête devant le: barbares esclavagistes. Dans toutes lesloca Iltés presque, les femmes avaient craché leu: douleur, leur colère et leur mépris en plein figure aux soldats-bourreaux. L'on avai jjru, pour la première fois depuis la guerre tous les corps constitués : conseils commu ynaux, conseils provinciaux, magistrature, bat j"eau, corps professoraux de nos université-haut clergé, parlement et les syndicats ou j.Vriers adresser aux autorités allemandes de: [protestations écrites et signées où se tradui paient, avec autant de grandeur que de pa [jhétique éloquence, l'indignation profond* jùu'âvaiemt soulevée dans la nation entièr ffces pratiques renouvelées des plus sombre: période de la sauvagerie. s. Les déportations avaient comblé la coup* uflé l'armertume et du ressentiment chez le: jîelges. On croyait qu'après cette tortur< ndicible les Allemands n'en inventeraien joint de pire. Et voilà qu'ils ont trouvé LUtre chose pourtant et que la coupe dé >orde .... Sachant que les patriote: j >elges puisaient surtout dans leur frater jhelle union la force de supporter leui long et douloureux calvaire, ils ont imagim pe les diviser, lis ont tenté d'allumer dan: !je pays ruiné et meurtri, marqué d'une plaie 'iju'il faudra des iiècles peut-être pour cica riser, le seul foyer d'incendie capable de le ; rapper à mort : celui des luttes fratricides i'appuyant sur quelques traîtres dont l'âme l'est changée en un plomb vil à l'appât du gain, ils ont voulu dresser l'une contre l'autre les deux populations de même cœur '(nais de langues différentes qui forment la ^Belgique " une et fndivisible suivant la formule qu'ont léguée à l'humanité d'autres jiéros civiques qui appartenaient eux auss à des provinces diverses mais à la seule e: Irieme France. On sait la tragi-comédie infâme jouée par le prétendu " Conseil des Flandres telà vient de se terminer par la proclamation burlesque de la déchéance du Roi et de l'indignité du gouvernement belge ! Cette fois, •les Belges, jusque là au-dessus de la mêlée bouche, payant d'un méprisant dédain toutes les lâchetés d'un maître dont la force n'est faite que d'un entassement d'iniquités sans nom, se sont sentis piqués au vif. La pensée qu'on pourrait suspecter au-dehors la pureté de leurs sentiments de loyalisme et de patriotisme et que nos alliés pourraient se méprendre sur les volontés inébranlables de la tiation subjuguée mais non vaincue, leur a wé intolérable. Non, les Belges ne se bâtiront point entre-eux" ! Non, ils ne seront jjjoint les mauvais fils d'une mère plus que jamais chérie, donnant au monde l'affreux Spectacle de leurs déchirements et de leurs rluttes intestines! Ils veulent tous rester plus Jjue jamais étroitement unis. Et nous voyons pis conseil cowmunal de la ville de Gand, f^oeur de la Mère-Flandre, flétrir unanime-jfttent et publiquement les activistes et envoyer au chancelier allemand le cinglant ^désaveu des menées inqualifiables auxquelles Ile livrent ces faùx-frères et ces fils dénaturés. Puis le conseil communal d'Anvers, ,nOtre métropole, flamande, la ville que l'on jurait pu croire avec quelqu'apparence de jçeison inféodée à l'influence germanique, tait entendre la même voix de l'honneur [®utragé. Puis Bruxelles suit, puis le Brabant tout entier Enfin le gouvernement belge, usant de droits et s'aoquittant de ses devoir* donne à la magistrature belge l'ordre de I poursuivre conformément à la loi les traîtres flamingants. Nos magistrats dans l'exercice de la souveraineté inviolable de leur mission, font procéder à l'arrestation des coupables. Les Allemands, passés maîtres dans l'art de tordre le coup à la justice, commettent alors le suprême coup d'état : les traîtres sont libérés par les casques à pointe et les présidents de chambre de la Cour d'Appel et de la Cour de Cassation, les plus hauts r magistrats belges, sont jetés en prison, puis : déportés !.,. ) Les Belges se sont soulevés. A Anvers, > ville, nous le répétons, presqu'allemande - par le commerce et où est né le mouve- > ment flamingant, les activistes sont rossés, blessés, laissés pour morts en plein jour ; dans les rues. A Bruxelles, les mêmes > scènes se renouvellent, plus graves encore. - La magistrature entière soutient le peuple • et décide de déposer la toge et l'hermine et : de cesser ses fonctions si l'occupant refuse de t lui laisser remplir avec indépendance son , -rôle régulateur. Elle comprend que l'heure - est venue pour chacun de prendre ses res- - ponsabilités et que l'Allemagne doit garder ■'> les siennes entières devant le monde entier. Cette attitude est si belle qu'elle console ! des pires avanies. Nos compatriotes donnent ainsi une fois en- - core le plus grand exemple. La Nation belge : prouve avec éclat combien elle est digne de : vivre par le cœur et par le cerveau, par la i volonté et par la pensée, Saluons avec l'émotion indicible d'une entière communauté de ; sentiments, ceux qui luttent ainsi, inlassable-i ment, pour la Patrie. Ils font la réplique à : nos soldats invulnérables dans leurs tranchées [ depuis tant de mois. Ce sont eux tous qui i sauveront la Belgique et qui feront inaccessi-. bleaux entreprises les plus perfides comme ; les plus brutales de l'ennemi la glorieuse ré-■ putation que nous a value le sacrifice que • nous avons librement consenti le 4 août et que nous continuons de consommer stoïque- ; ment, sans forfanterie comme sans faiblesse. # François OLYFF. Les catholiques allemands et la Belgique ^ Les commentaires dont la catholique "Koelnische Volkszeitung„ a accompagné la réponse du gouvernement belge au Saint-Siège méritent d'être reproduits, car ils sont de nature à éclairer ceux qui auraient encore quelques illusions sur les dispositions des catholiques allemands. Voici la traduction de l'article dit journal du Centre tel qu'il a paru à Cologne le 24 janvier dernier : On ne s'est pas précisément mis en frais au Hâvre pour la rédaction de la réponse à la note du Vatican. Au surplus, le produit d'une " réflexion „ de presque cinq mois fait une si piteuse impression, que l'on comprend parfaitement que même le gouvernement belge n'ait visiblement attaché aucune importance à ce que ee document daté du 24 décembre soit porté un peu plus tôt à la connaissance du monde. Mais tandis que le Roi Albert, il faut le reconnaître, s'applique à n'employer que des termes mesurés et retenus, la réponse du Cabinet est conçue dans le style le plus effronté et le plus provoquant, tel qu'on le rencontre dans les déclarations bruyantes des dirigeants de l'Entente sur les buts de guerre. Si le gouvernement croupion du Havre voulait sérieusement la " prompte fin „ de la guerre, ont doit s'étonner qu'il soit resté complètement muet, quand arriva une invitation de Brest-Litowsk, qui aurait dû constituer pour un membre de l'Entente vaincue, désireux d'arriver à la paix, une excellente occasion d'éviter au peuple, la continuation des horreurs de la guerre. Au lieu de cela, le gouvernement-belge, chassé du pays, veut im-poser aux vainqueurs des conditions qui, non seulement, en raison de la situation inexorable de la guerre, mais aussi quand on les examine en soi, dénotent une reelle effronterie. Les-archives de Bruxelles ont démontré péremtoi-rement la faute commise par les hommes d'Etat belges en concluant l'accord contraire à la neutralité, par lequel ils ont livré le malheureux pays aux instigateurs de la politique d'encerclement. C'est à nous, par conséquent, que revient le droit d'exiger des garanties pour que le territoire de l'ancien" Etat belge ne soit plus | utilisé de nouveau par la Orande-Bretagne comme bélier contre l'Allemagne. Les " con- ! LES NOUVELLES DU JOUR — Bolo est condamné à mort ! Ce n'est sans doute pas une opération de guerre, mais c'est en tous cas la nouvelle la plus sensationnelle de la journée. Le jugement a été rendu à l'unanimité et c'est un bien mauvais coup — un coup mortel — pour le défaitisme en France. Porchère en échappe avec 3 ans de prison, mais Cavallini, le sinistre compère italien, est condamné à mort également par défaut. — Une autre nouvelle plus importante et qui fera moins de bruit pourtant : le président Wilson voudrait réunir une nouvelle conférence des Alliés pour préciser les buts de guerre. On a l'imr :ssion que les avances autrichiennes ne déplaisent pas à Washington et que l'on y sait que la route de Berlin passe parvienne. L'Autriche détachée du bloc des Centraux, ce serait un gros coup vers la fin, la bonne fin. — En attendant, les gouvernements de l'Entente ont renouvelé le pacte de Londres et convenu de ne point conclure de paix séparée. — Les journaux allemands sont de moins en moins enthousiasmés dp la paix avec la Russie. La "Kolnische Volkszeitung,, avoue même qu'elle ne s'étonnerait pas de voir la guerre reprendre'sur le front oriental où les maximalistes cherchent à constituer des gardes rouges par secteurs. — La Pologne proteste contre la paix avec l'Ukraine. L'indignation est telle que le gouvernement institué par les Centraux à Varsovie a <été forcé de démissionner. — L'on publie le compte-rendu, très long, des deux dernières séances de Brest-Litovsk. C'est bien comme on le pensait. Kuhl-mann et Czernin ont brisé net parce qu'ils j voyaient que la discussion se prolongeait dans la stérilité. Trotsky^ ins accepter la paix, • a consenti à la démobilisation parce qi^'H sait que son peuple la voulait à tout prix-Mais il refuse lui aussi de reconnaître comme valable la paix avec l'Ukraine. Voir nos Nouvelles de la Guerre e» Dernière Heure en 2me page. ditions de paix „ du Havre, ne constituent en somme qu'une proclamation de la prolongation de la guerre qui, si elle doit amener la " libération „ de la Belgique transformera le pays en un désert. La déclaration est Jonc une insulte à la compassion hypocritement affirmée pour les souffrances du " peuple beige si éprouvé „. Celui-ci se défendra bien lui-même contre un tel cadeau. On voit que la " Koelnische Volkszeitung „ est encore aux mensonges sur la violation de la neutralité belge par la Belgique elle-même. Quant à la justice, quant à notre droit proclamé par le Saint Siège, les catholiques du Centre s'en soucient aussi peu qu'un <Hindenburg ou un Tirpitz. N'empêche, le journal de Cologne en donne sa parole d'Allemand, que c'est du côtrf belge que se trouve l'effronterie. Si quelqu'un compte encore sur ces gens-là pour obtenir à la Belgique n importe quoi, j nous 'lui recommandons la lecture de la " Koelnischs Volkszeitung „.../ Uikappel des socialistes belges aux socialistes suédois Ils leur demandent d'empêcher la fourniture de minerai suédois à l'Allemagne On télégraphie de Copenhague au "Times,, que le quotidien suédois " Socialdemokraten,, a reçu du " Parti ouvrier belge „ parlant au nom des socialistes belges, l'appel suivant : Nous signalons à l'attention de nos camarades suédois que le chiffre des exportations de Suède en Allemagne l'emporte de plus en plus sur le chiffre des exportations aux Alliés, et que, à présent, 65 p. c. de l'acier employé i pour la fabrication des canons et du matériel de guerre des armées allemandes viennent de Suède, sous forme de minerai. Sans cette terrible aide, le kaiser ne pourrait continuer ses attaques. Chaque tonne de minerai exportée de Suède en Allemagne prolonge la guerre et le martyre de la Belgique. Nous supplions la Suède neutre et démocratique d'empêcher l'impérialisme allemand d'obtenir, de la Suède, une force nouvelle. .Nous connaissons la crise alimentaire qui sévit chez vous et les devoirs de neutralité. Nous avons décidé de vous aider afin que vos négociations à Londres puissent conduire à un heureux résultat. On lira avec intérêt la réponse des socialistes suédois, ✓ Nouvelles du Pays (Reproduction interdite sans indication de source) A BRUXELLES Chambre de Commerce Néerlandaise La Chambre de Commerce Néerlandaise de Bruxelles a tenu mardi son assemblée gé-n. raie au Café des Boulevards. L'assemblée était particulièrement nombreuse. S. Exc. M. le ministre van Vollenhoven avait tenu à se rendre à l'invitation du Comité. Au cours de la réunion, dont l'ordre du jour était très intéressant, MM. de Stoppelaer et J. S. Kaufman, respectivement président et vice-président, ont été réélus à l'unanimité. MM. Arthur Stok-vis et Lunnenberg, ont été élus en qualité de membres du Comité. M. O'Breen a donné connaissance à l'assemblée d'un important rapport au nom de la Commission des intérêts néerlandais en Belgique. 11 eut à cette occasion des paroles très aimables pour l'Agence Hollando-Belge. La séance a dans son ensemble fait constater une fois de plus la grande vitalité de la Chambre de Commerce Néerlandaise de Bruxelles, dont l'action se fait si heureusement sentrf dans les relations commerciales hollando-belges, ■ j Au Comité National Diverses décisions importantes ont été prises à la dernière assemblée des délégués du Comité National. 11 a d'abord été décidé de majorer dans de fortes proportions le barême des subsides accordes aux œuvres de l'enfance. Désormais, le Comité National interviendra à concurrence du tiers des dépenses occasionnées par l'action des gouttes de Lait, des crèches, des œuvres d'alimentation de la première enfance, des cantines d'enfants débiles et des cantines maternelles. Le maximum d'allocation a été fixé à fr. 0,30 par ration pour toutes les œuvres, sauf pour celle des cantines maternelles, où il a été fixé à fr. 0,35. D'autre part, les quantités de vivres import s accordés pour les besoins des cantines maternelles et des enfants débiles ont été majorées de 50 p. c. Les quantités nouvelles seront désormais, par mois et par personne, de 450 gr. de graisse et 1350 gr. de féculents pour les cantines d'enfants débiles. De nouvelles dispositions ont été également arrêtées en faveur de la première enfance. Jusqu'ici, la ration de pain était accordée aux enfants âgés de 1 an, inscrits chez les boulangers, et à ceux âgés de 14 mois, protégés par une œuvres de l'enfance. Le Comité central a décidé que, dans les deux cas, l'enfant aurait droit à une ration de pain à partir de 9 mois. Le Comité a également envoyé à tous les sous-comités locaux bruxellois une circulaire traitant du débit des denrées. Il y déplore que certains d'entre ces comités perdent de vue les instructions pourtant formelles édictées il y a quelque temps. Il rappelle qu'en cas de force majeure, lorsque la distribution de vivres n'a pu s'effectuer au cours de la quinzaine annoncée, il y a lieu de reporter les marchandises non remises à la répartition de la quinzaine suivante. Dans une circulaire annexée à la précédente, il est rappelé aux sous-comités les prescriptions nouvelles concernant les rations supplémentaires accordées aux évacués belges.Le Comité central conseille vivement aux comités locaux d'organiser des ventes spéciales pour cette catégorie d'assistés. La mort de M. Degive Nons avons annoncé dans notre numéro de mardi la mort de M. Alphonse Degive-de Villenfagne, directeur émérite de l'Ecole de médecine vétérinaire et de l'Office vaccino-gène central de l'Etat, décédé à Bruxelles le 7 février. • Alphonse Degive était une des plus hautes personnalités de l'enseignemeut vétérinaire en Belgique ; il était le neveu de M. Thier-nesse, l'ancien directeur de l'Ecole vétérinaire de Cureghem. Degive, après de brillantes études vétérinaires, occupa pendant plusieurs années avec grand talent la chair de zootheenie à l'Ecole de Cureghem. Son enseignement était très apprécié. Il avait une grande admiration pour les savants français de l'école d'Alfort et pour l'illustre Pasteur. Il était excellent causeur et orateur d'une fine ironie. Il avait écrit plusieurs ouvrages scientifiques de valeur et de nombreux articles dans les annales vétérinaires belges. Il y a trente ans, M. Degive avait succédé, en qualité de directeur de l'Ecole vétérinaire, à M. Weihenkel, mort jeune et qui avait occupé peu de temps cette fonction. 11 contribua beaucoup à l'érection de la nouvelle Ecole vétérinaire. Il était très apprécié dans tous les milieux scientifiques. II fut le premier vétérinaire appelé à la présidence de l'Académie de médecine de Belgique, fonction dont il fut honoré et qu'il occupa avec beaucoup de distinction.En qualité de directeur de l'Institut vaccl-nogènede Belgique,' il rendit de nombreux services à l'art médical et à toute le corpora tion des médecins belges. Il était aussi l'inventeur de plusieurs instruments de'chirurgie vétérinaire. Très estimé de tousses collègues, tous les vétérinaires belges lui portaient une profonde vénération. Il était officier de l'Ordre de Léopold, et porteur de la Croix civique. M. Degive avait épousé Mlle la baronne de Villenfagne, de Lixhe, près de Visé. A SCHAERBEEKj Dans sa dernière séance, le Conseil communal a adopté les conclusions en rapport de la commission spéciale chargée de l'examen de la situation créée par la vie chère au personnel communal. Il est alloué à («us ceux dont les traitements et salaires sont portés au budget ordinaire de la commune, une indemnité de vie chère équivalente à un mois de traitement de 1918. Cette indemnité ne pourra être inférieure à 200 francs ni supérieure & 500 francs. Ce treizième mois sera liquidé mensuellement part quart. Le paiement du dernier quart s'effectuera le 1er avril. Le crédit inscrit à l'article 46 du budget extraordinaire est majoré de 200,000 francs. On adopte d'urgence un emprunt de 2,000,000 de francs pour les dépenses extraordinaires.Il a été aussi décidé de porter de fr. 0.20 à fr. 0.40 l'intervention de la commune dan» les Restaurants Bruxellois. A ANVERS La session d'assises-s'ouvrira le 25 courant. Il y a 5 affaires inscrites, dont 3 de meurtre. ! — Vols extraordinaires: cinq réverbère» ont disparu. 2 marché aux grains, un rues de l'Orgue, de la Petite Ourse et Léopold. A MONS y Le député Arthur Bastien, dont nous avons annoncé la mort dans notre rubrique nécrologie, était né à Ohlin-lez-Mons, le 27 janvier 1855. Etabli négociant à Mons, il contribua dès la première heure à la diffusion du socialisme dans les environs de cette ville en colla-borant au journal " Le Suffrage Universel» des frères Defuisseaux ; en fondant des cercles de propagande à Mons, à Quiévrain, à Nimy, à Obourg ét à Havre. Il fut donc un artisan de la première heure et, en sa qualité de trésorier.du Syndicat général des mineurs borains et de membre du Comité de la Fédération socialiste boraine, il exerça un grand ascendant sur les populations ouvrières - du bassin minier. Lors de la première application du suffrage universel, il fut à l'unanimité proclamé candidat à la Chambre. A l'élection du 14 octobre 1894, il obtint 42,313 suffrages, passant presque en tête de la liste socialiste. Depuis, il fut réulu constamment. Encore qu'il n'occupât point au Parlement une place de premier rang, il sut se faire écouter dans la défense des droits de ses commettants. D'une serviabilité à toute épreuve, d'un commerce agréable, il ne comptait que des amis, même sur les bancs adverses. Sa mort constitue une perte sensible pour le parti ouvrier belge, le député défunt étant très dévoué à ses électeurs, qui le tenaient en haute estime. A LIEGE Aux Assises L'affaire de banditisme de la rue de la Syrène est terminée. Beck est condamné aux travaux forcés à perpétuité, Cambresy à 20 ans de la même peine. Si celui-ci est moins frappé, c'est qu'il a été réellement la "chose,, de Beck, qui l'a entraîné hors du droit chemin. Les accusés, qui ont accepté le verdict avec impassibilité, sont condamnés, en outre, à payer à la mère de l'assassiné, Coune, 50,000 frs de dommages-intérêts et 15,000 frs solidairement aux frères et soeurs du malhenreux défunt. Le "barreau liégeois vient d'être cruellement éprouvé parla mort de M. François Ernst. avocat près la Cour d'appel, originaire de Montsen, et frère de M. le notaire Ernst de Dolhain-Limbourg. Le Standaerd, lç club de football bien connu organise un grand tournoi de bienfaisance à Pâques avec le concours de son équipe, du F. C. Liégeois, du C. S. Verviétois et de l'Union St Gilloise. — L'affaire Beck et Cambresy continue aux assises. Les témoins sont favorables à Cambresy, non à Beck une sorte de cruel maladif.; Les deux accusés ont tué un homme dans urt; pied à terre, rue de la Syrène, pour lui volef 11000 frs. A VISE On vient de retirer de la Meuse quatre des noyés de la catastrophe de FUmalle ; cela fait neuf retrouvés. /

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