Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1389 0
19 september 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 19 September. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4m91835979/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

5e Année - N° 26 Hgdaslisii § Administration îurlmarkt 31 & 31a La Haye — ïéSéph.216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof, ïéléph.1S9 à Flessingus : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Jeudi 19 Sept. 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ., , 1 florin par mois noIJsnd© : _ _ _ c, _ 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4e page Réclames permanentes à forfait LA PAIX IMPOSÉE par M. Auguste DUPONT me—la En 1914 le gouvernement austro-hongrois en adressant son ultimatum à la Serbie, déchaînait sur le monde la catastrophe que l'Allemagne appelait de tous ses vœux. Voici l'heure où ce même gouvernement continuant son rôle de pantin aux mains de l'empereur teuton, se voit obligé, après quatre années d'horreur et de sang, de s'adresser à ses adversaires pour les inviter à une conférence où l'on examinerait les moyens de mettre fin au conflit qu'il a lui-même déchaîné. Pour apprécier la réponse que feront les Alliés à cette proposition, il importe de préciser quels sont les résultats que l'humanité a b droit d'exiger pour prix des épouvantables sacrifices qu'elle s'est imposée^au cours de ces luttes gigantesques. A de' multiples reprises les chefs d'Etats alliés ont proclamé leurs buts de guerre ; l'Allemagne s'est toujours bornée à des déclarations vagues, imprécises, permettant toutes le§ interprétations et préparant toutes les duperies. On pourrait'donc exiger avant tout entretien, avant toute conférence diplomatique que l'ennemi formule catégoriquement, sans détours ni faux fuyants, ses intentions quant aux conditions que les Alliés considèrent com-ftie bases essentielles de toute paix éventuelle.Il est permis de croire cependant que les déclarations que pourrait faire aujourd'hui l'Allemagne sur ce point, sont devenues d'un intérêt fort relatif. Le but de la guerre, c'est de mettre fin à la guerre, c'est d'assurer à l'humanité une paix définitive ; pour aboutir à ce résultat ce ne sont pas telles ou telles rectifications de frontières qui constituent des bases importantes ; la préoccupation dominante doit être de mettre hors d'état de nuire une nation dont les conceptions politiques, les doctrines économiques et sociales, la mentalité sans scrupule cons-fue pour la paix du monde un danger certain et permanent. Bien avant le début de la guerre, les écrivains, les politiciens, les orateurs, les économistes allemands ont créé, à l'usage du peuple, un évangile politique qui devait fatalement provoquer le conflit européen. D'après eux la force primait le droit ; il suffit donc d'accumuler les moyens de conquête, d'armer toute la na-ticii, de lui donner la force pour lui assurer par cela seul le droit de conquérir le monde, pour établir son hégémonie sur tous les peuples de la terre. Cette conception absurde de droit international, fut absorbée comme vérité fondamentale par le peuple allemand, habitué dès l'enfance à croire les affirmations de "l'autorité. Dans son esprit simpliste, si l'Allemagne voit le monde entier se soulever contre elle, ce n'est pas parce qu'elle a commis un attentat au droit des gens, c'est parce que sa force était insuffisante pour justifier son droit. Cependant cette théorie germanique, n'était pas de nature à convaincre les autres nations et dès 1914, le gouvernement crut nécessaire d'imaginer une nouvelle explication plus acceptable hors frontières; il adopta alors comme vérité in-Discutable et fondamentale cet adage monstrueux : la nécessité ne connaît pas de loi. Depuis la déclaration de guerre à la Serbie, l'Allemagne applique cet adage dans toutes ses conséquences et ne permet évidemment à personne d'apprécier les nécessités qui justifient ses actes. Violation du territoire belge : nécessité ! destruction des villes et villages, nécessité! Assassinat de femmes et d'enfants, peines collectives, bombardement des villes ouvertes, torpillage de navires sans défense, déportation, travail forcé, pillage, vols de meubles, d'objets d'art, de matériel industriel, cruautés, mensonges, faux et usage de faux, tout cela, simple nécessité : c'est la guerre! La nation allemande tout entière partage sur ce point l'avis de ses dirigeants ; pas une protestation ne s'est élevée en Allemagne pour démontrer l'horreur de pareilles théories. Les juristes les plus distingués, dans les publications les plus sérieuses, démontrent que si tous ces crimes sont prévus par les conventions de La Haye, s'ils sont contraires à tout sentiment d'humanité, cela n'a aucune importance : la nécessité suffisait complètement à les justifier. Telle est aujourd'hui encore la menta-lité que la caste militaire a inculquée à la nation allemande. Celle-ci est convaincue que l'Etat souverain ne doit reconnaître aucun maître, aucun juge, aucun principe, qu'il ne peut valablement s'engager vis-à-vis de personne. C'est cette mentalité qui pour l'huma nité tout entière est la menace, le danger et il serait naïf de supposer qu'un traité conclu dans cet esprit offre au monde de sérieuses garanties de paix. 11 est de toute évidence qu'en face d'un gouvernement qui estime pouvoir signer un traité avec l'arrière-pensée de le déchirer dès que la nécessité, c'est à dire l'utilité de sa politique, lui inspirera des modifications désirab'es, les nations respectueuses de l'honneur et de la foi jurée dans les conventions internationales seront toujours dupes et victimes. S'imagine-t-on véritablement un gouvernement allemand s'engageant de rendre à la Belgique sa liberté politique et économique, à lui restituer la totalité du matériel industriel qui lui a été volé, à remplacer les machines qu'il a fait détruire systématiquement avec l'intention avouée d'annihiler à l'avenir toute concurrence à l'exportation ? Croit-on à l'heure actuelle qu'un traité de paix obligera l'Allemagne à nous rendre nos mobiliers, nos objets d'art, les deux ou trois milliards de contributions de guerre, nos malheureux compatriotes condamnés à de multiples années de prison; à indemniser les familles des victimes déportées et assassinées ; à reconstruire toutes nos ruines? Et si même on pouvait supposer un gouvernement allemand capable de prendre de pareils engagements qui constituent la reconnaissance, l'aveu de tous ses crimes, quel est le Belge assez naïf pour croire à ces promesses sans que de solides garanties viennent en assurer l'exécution ? Certes l'Allemangne proclame à tous les complaisants échos des pays neutres qu'elle soutient une guerre défensive ; c'est parfaitement exact ! Assaillie par tous les peuples qui se sont réunis sous le drapeau du droit, elle est acculée à la ruine politique et économique ; mais le bandit se débat contre les policiers et les gendarmes invoque en vain son droit de défense. On nous assure que les terribles souffrances qu'endure le peuple allemand l'ont assagi, que ses instincts féroces et brutaux, sa sotte confiance de parvenu ont fait place à la modestie, à la douceur, à l'esprit de justice ! Nous restons sceptiques.Dans un avenir rapproché nous verrons l'autocratrie allemande jouer la comédie des réformes démocratiques. Pour mieux duper l'élément populaire des nations alliées et pour sauver la tête du maître, de plats valets se disant socialistes ou démocrates accepteront l'uniforme de ministre, voire même de chancelier de l'empire. La mentalité boche en sera-t-elle transformée ? , Pendant quelques années la crainte de nouvelles aventures sera peut-être un frein aux appétits teutons, mais dès que sa diplomatie tortueuse et sans loyauté aura pu s'assurer la neutralité des forts, les faibles tomberont à nouveau sous ses coups. Peut-être répondra-t-on au brillant second en l'invitant à déguerpir au préalable avec son complice, de tous les territoires dont il prétend se constituer un gage — prétention bien conforme à la mentalité juridique allemande ? Cela pourrait servir de réponse provisoire. Pour assurer la paix du monde, il ne faut ni conférence, ni traité de paix ; il faut la défaite totale de l'Allemagne, la paix imposée et les garanties assurées. Pour nous, citoyens belges, quelle que soit la paix qui nous rendra nos libertés, il n'y aura dans notre cœur à l'égard de l'Allemand que mépris, défiance et haine pendant plusieurs générations. Cependant ce ne sont pas ces sentiments là qui doivent servir de guide à nos gouvernants et aux nations alliées : elles ont pour devoir exclusif d'assurer la paix du monde autrement qu'à l'aide de chiffons de papier. Aug. DUPONT. LA PRESSE ENNEMIE Le hérisson qui se met en boule Le correspondant militaire de la « Morgen Post » écrit : « Notre retraite restera comme un chef-d'œuvre dans l'histoire de la guerre. Certainement nous n'ayons pas reculé avec plaisir, volontairement ; il serait fou de le prétendre, mais c'était militairement le seul parti juste. Même si, comme il faut le supposer, cela devait continuer jusque dans les positions Siegfried et au-delà nous n'avons pas besoin d'être anxieux. » Ce qu'il faut maintenant, c'est concentrer toutes nos forces. Notre armée ressemble à un hérisson qui se met en boule. » Un million pour les aktivistes Comment on fait de la propagande aux frais de l'État Nous lisons dans la presse embochée l'avis suivant : « Dans le budget de l'intérieur est prévu, à l'article 17b, un subside d'un million de francs à l'Association flamande « Volksopbeu-ring ». Cette association, fondée dans le but de venir en aide matériellement et moralement aux populations, pratique la philanthropie sous des formes très diverses : elle vient notamment de fonder dans l'agglomération bruxelloise plusieurs restaurants économiques accessibles aux fonctionnaires et employés de l'Etat. » Or, l'Association en question n'est autre que cette machine de guerre allemande, chargée de distribuer des vivres aux seuls - aktivistes ou à ceux qui acceptent de marcher sous leurs bannières. Les restaurants économiques qu'eue vient de fonder sont de même réservés exclusivement aux traîtres à la patrie. C'est avec l'argent du gouvernement belge que les Boches paient les deniers de Judas. Ariglais de Belgique rapatriés De notre correspondant : Une centaine d'Anglais qui habitaient Bruxelles sont passés par la Hollande ces jours-ci, à destination de l'Angleterre. Partis jeudi dernier à 4 heures de l'après-midi de la gare du Nord, ils sont arrivés à Rotterdam le lendemain, vers la même heure. La plupart d» ces familles anglaises ont un ou plusieurs de leurs membres prisonniers civils en Allemagne. Aucun homme en âge n'a pu être rapatrié. Le train se composait de femmes et d'enfants. Dans certains cas, la komman-dantur n'a donné que 48 heures dé délai aux rapatriés pour se préparer. Telle dame a été appelée mercredi matin à la kom-mandantur où on lui a dit : " Voulez-vous retourner en Angleterre? — Oui répondit-elle sans hésiter. — C'est bien. Vous prendrez vos enfants mais votre m.°r. *-=;ste ici. Les rapatriés n'avaient pu se fournir des provisions suffisantes pour le voyage. Arrivés en Hollande, grâce aux -soins de la Croix-Rouge anglaise, ils ont trouvé à Roosendael tout le nécessaire. On s'imaginera aisément la misère de ces pauvres gens, mal habillés, manquant de toutes ressources et privés même depuis quatre ans des nouvelles de leurs familles. Ils ne pouvaient emporter ni papiers, ni photographies, ni or, ni argent. Ils ont été visités à la frontière avec là dernière rigueur ; beaucoup s'en sont plaints. L'examen de cette centaine de personnes a duré 7 heures. On leur a enlevé tout l'argent qu'ils portaient sur eux : billets de la Banque Nationale, de la Société Générale, ou marks, pour les remplacer par des bons de caisse des communes françaises du pays envahi. Aucun des rapatriés n'avait sur lui d'autre argent que ces bons de Lille, Tourcoing, Roubaix ou d'autres localités et qui n'ont évidemment aucune valeur en dehors de ces agglomérations.Comme le rapatriement a été effectué à la suite de pourparlers entre les gouvernements anglais et allemand pour l'échan» ge des civils, on se propose de rendre aux civils allemands à leur retour dans leur patrie cette monnaie avec laquelle les Allemands ont payé leur vol. Les rapatriés ne pouvaient porter d'autres bijoux que leurs anneaux d'alliance. On a enlevé à une dame une médaille en or que lui avait offerte la famille royale d'Angleterre, en récompense des services prodigués à la Croix-rouge. Une autre dame portait dans un médaillon d'or la photographie de son mari, on a pris le médaillon et déchiré la photographie devant elle. On a enlevé à une jeune fille son réticule en soie absolument sans raison. Jusqu'au dernier moment les Boches ont poursuivi de leurs odieux traitements ces sujets, déjà si éprouvés, du pays qu'ils haïssent le plus. Si les rapatriés ont pu jouir de quelque confort dans leur voyage, ils le doivent à l'intervention de M. Kattendyk, secrétaire de la légation de Hollande à Bruxelles, et au dévouement de Miss Vulliamy, dahie d'Ipswich, qui s'occupp en Hollande avec un zèle inlassable des réfugiés auglais dans ce pays. Les rapatriés sont partis de Rotterdam pour l'Angleterre sur la Sindoro et le Zeeland, samedi matin, à 4 heures. Il est intéressant de noter que parmi le groupe se trouvait la fille adoptive de Miss Cavell, orpheline âgée d'environ 18 ans que l'héroïque infirmière avait élevée et qu'elle entourait de toute son affection. La pauvre enfant était seule pour son voyage. Une dame anglaise du groupe, avec ses enfants, lui ont tenu :ompagnie. Une belle offensive en Macédoine LE FRONT BULGARE EST ROMPU sur une largeur de 30 km. et une profondeur de 8 4,000 prisonniers et 30 canons tombent aux mains des Français et des Serbes Les Etats-Unis repoussent la paix autrichienne NOUVEAUX SUCCÈS VERS SAiSlT-aUEUT!®! «Dé Une nouvelle manoeuvre de Foch C'est une brillante victoire G 3Am. LONDRES, 17. — Reuter : Balfour a annoncé dans son discours au banquet de la Commission grecque que les Français et les Serbes ont entrepris une attaque sur un front de 14 km. entre le Vardar et Czerna. La première et la seconde ligne de tranchées ont été enlevées et les Alliés ont pris plusieurs hauteurs qui ont une importance stratégique ; ils ont fait 800 prisonniers et pris 10 canons. Balfour estime que ceci n'est que le prélude du triomphe auquel les Anglais et les Grecs auront leur part. PARIS, 17, — Havas officiel : Le front de Salonique s'est brusquement réveillé. Dans le massif montagneux du jDobropolje, à l'E. de Monastir, les troupes franco-serbes ont commencé une offensive d'assez grande envergure qui, dès le premier jour, 3 donné d'intéres-_ sants résultats. Le 15 septembre, à 5 heures 30, Fran-çàis et Serbes, après une violente préparation d'artillerie, ont attaqué les positions ennemies puissamment organisées sur la ligne Vetrenik-Dobropolje-Sokol, que les Bulgares avaient fortifiées pendant deux ans et demi et qui formaient la partie la plus importante de tout le front de Macédoine. La première position ennemie a été enlevée sur une étendue de 11 kilomètres. L'offensive a continué le 16 septembre avec un plein succès. Le front de rupture a été élargi à l'O. jusqu'au Gra-dechnista et dépasse 20 kilom. Toute la crête de Sokol et les crêtes de Prnavaska, Rovotska et Bransbasta sont entre les mains des Alliés, qui ont progressé sur plus de 8 km. en profondeur. Les troupes yougo-slaves ont débouché sur Koziak, qui est le point le plus important de la région. La poussée des Alliés se poursuit. Jusqu'à present les troupes françaises et serbes ont capturé plus de 3000 prisonniers et 24 canons. Les pertes alliées sont minimes. Français et Serbes combattent côte à côte et rivalisent d'endurance, de bravoure et de sacrifice. Leurs aviateurs font preuve d'une activité extraordinaire et de la plus grande bravoure. PARIS, 17. — Reuter officiel soir : Les opérations sur le front de Macédoine Continuent à donner plein succès.La brèche dans le front de Sokol-Vetrenik est déjà de 25 km. de largeur sur 7 km. en profondeur. Les Serbes ont conquis le territoire fortifié entre Gradena et Sokol et ont rejeté les Bulgares en désordre. Nous nous sommes emparés de plusieurs hauteurs importantes, que l'ennemi s'occupait à fortifier depuis 3 ans. Notre butin comprend 4,000 prisonniers, 30 canons, de nombreuses mitrail- 1 euses, des lance-mines et une grande quantité d'autre matériel. Les opérations continuent. LONDRES, 17. — Reuter: La progression en Macédoine s'est effectuée sur un front d'environ 18 milles (30 km.) et une profondeur moyenne de 5 milles (8 km.) sur toute la ligne. 4000 prisonniers et 30 canons sont aux mains des Alliés. a Sur le Front Occidental La progression vers St-Quentin LONDRES, 17. — Reuter offic. mat. Nos troupes ont progressé hier vers le Vergier au N. O. de St-Quentin. Hier et cette nuit nous avons amélioré nos positions au N. 0. d'Hulluch et au N. E. de Neuve-Chapelle. LONDRES, 17. — Reuter officiel soir: Aujourd'hui la lutte s'est continuée avec moins d'ampleur au N. 0. de St-Quen-tin. Nos troupes ont gagné du terrain aux environs d'Holnon. Dans la partie N. du front, il n'y a eu également que des combats locaux. Nos troupes ont enlevé un poste allemand près de La Bassée et fait plusieurs prisonniers. aNous avons établi de nouveaux postes au N. E. de Neuve-Chapelle et près de Ploegsteert. A l'E. de Viertraete , une division d'attaque allemande a été repoussée. Activité en Champagne PARIS, 17. - Havas officiel 2 heures : Au N. de l'Aisne, activité de l'artillerie des deux armées. En Champagne nous avons effectué une attaque et fait des prisonniers à l'O. de Maison-de-Champagne. Entre St-Hi-laire-le-Grand et le Mont Sans Nom, ainsi qu'au S. de Reims, nous avons repoussé plusieurs attaques allemandes. La progression entre l'Ailette et l'Aisne PARIS, 17. — Havas officiel 11 h. soir : A l'O. de St-Quentin, nous avons avancé aujourd'hui près d'Holnon et de Savy. Nous avons fait 50 prisonniers. Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons continué à développer nos gains. Nous avons fait des progrès dans des attaques partielles au N. et à l'E. d'AlIe-mant où nous avons fait une centaine de prisonniers. Ce matin nous avons pris après un vif combat le point d'appui puissamment fortifié à l'E. de Sancy. Le nombre des cadavres allemands au N. de Laffaux témoigne des pertes considérables qu'ont éprouvées les Allemands dans les derniers combats de cette région. Sur le pont de la Vesle, l'ennemi a exécuté 3 contre-attaques contre nos positions près de Glennes. Il a été repoussé chaque fois avec de lourdes pertes. Dans le secteur de Saint-Mihiel PARIS, 17. — Officiel américain : Dans le secteur de Saint-Mihiel, journée calme. Action continue de l'artillerie et des avions et rencontres de patrouilles où nous avons fait des prisonniers. Une attaque ennemie a été repoussée dans les Vosges. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 17. — Wolff offic. après-midi : En Flandre, vive action de reconnaissance. Au S. d'Ypres des attaques locales ennemies ont échoué. Des grenadiers poméraniens ont ramené des prisonniers après de nouvelles attaques près de S?nchy-Cauchy. Dans la région d'Havrincourt l'activité de« l'artillerie s'est intensifiée temporairement le matin et a atteint une grande violence. Aucune action d'infanterie. Entre l'Ailette et l'Aisne les Français ont continué de fortes attaques.' Nous avons repris la lisière E. de la colline à l'E. de Vauxaillon où les Français'avaient pris pied. Les Français nons ont refoulé quelque peu aux environs des routes qui vont de Laffaux vers l'E.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes