Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 12 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0f94g/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht én août 1914 abonnements : % Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : annonces: Hollande: 1 florin par mois , u i« TAi *->'r» 0707 XA/ilboimina^inn aI 0"7 * ''sne : 15 cenis en 4e page. 2.50 fl. par 3 irions ^"3 ^aYe -î. Prinsegracht, 16 - Teleph. 2787 Wllhelminasingel 27 Réclames permanentes à forfait LETTRES DU HAVRE - Le Monopole de l'Alcool — La Belgique connaîtra la liberté sans restrictions — M. le ministre Renkin nous donne un^ magnifique leçon d'énergîe Notre êmincnt collaborateur du Havre nous tnvoi aujourd'hui une correspondance sur laquelle nous nous permettons d'attirer tout par• ticulièrement l'attention de nos*lecteurs. Ils y trouveront de nobles enseignements en même temps quejle fortes et utiles paroles de confiance et d'espoir. , LA BELGIQUE A SAINTE-ADRESSE Sainte-Adresse, le 10 mars. Le conseil de cabinet s'est réuni à Sainte-Adresse, vendredi dernier. 11 a tout d'abord ratifié unanimement le ^projet d'arrêté-loi proscrivant pour tavenir là consommation de l'alcooljic bouche, lui soumis par une commission spéciale que présida M. Vanderyelde. On sait que le leader du socialisme a toujours été un adversaire résolu de l'alcool. Il est personnellement un teatoteler complet. Depuis plus d^ vingt-cinq aHS, jamais il n'a bu autre chose que de l'eau et du thé. C'est dire l'ardeur de ses convictions antialcooliques. Mais elles ne sont pas basées exclusivement sur le dégoût personnel que lui inspire l'alcool. M. Vandervelde a pu arriver à cette conviction que le cinquième, si pas le quart du salaire des ouvriers de nos grandes villes restait chaque semaine sur le comptoir du " bistro „ ! S'agit-il d empêcher le travailleur de pren dre un rafraîchissement, un verre de bonn' < et saine bière ? Nullement. Le proie' <tnij 1 exclusivement à supprimer l'alcool de bouche. ; Jusqu'ici, la question d^ la suppression de la consommation de l'alcool rencontrait des hostilités considérables. Tout d'abord, et surtout, de la part du Ministre des Finances, qui demandait toujours avec quoi on voulait combler le trou de nombreux millions par an que créerait cette suppression dans son budget. " Ensuite, il y avait la question du monopole, non pas difficile à résoudre en lui même, mais à raison du rachat des distille- ' ries qu'il imposerait à l'Etat. Et voici que le Ministre des Finances, cette fois— ce sera un des bienfaits de la guerre — s'est résolu à admettre que l'Etat devait se créer des ressources de n'importe quelle manière, mais en tous cas _point sur l'empoisonnement du peuple. _ D'autre part, un principe est résolu : on «upprime la consommation de l'alcool de bouche, mais on créera une s rie de mesures encourageant la fabrication de l'alcool dénaturé. La locomotion automobile, l'éclairage, les fabrications de produits pharmaceutiques, de parfuns, etc. seront là qui compenseront largement pour les distillateurs la consommation de bouche. Ainsi les fabricants n'auront pas à se plaindre de la suppression de leur industrie, et rien n'empêchera l'Etat de prendre le monopole de la vente de l'alcool industriel. Mais ce sont là questions qui se régleront aisément demain : au retour. * * * Le conseil a dû s'occuper aussi des déclarations faites par le Chancelier Hertling. Tout en approuvant les termes excellents de la déclaration énergique lui opposée par M. Hymans dans l'interview nette et précise que Les Nouvelles ont reproduite, il a dû constater non sans satisfaction qu'au lendemain du jour où au th âtre de l'Alhambra, es traîtres activistes déclaraient déchu le .'ouvernement du Hâvre, solennellement, u haut de la tribune du Reichstag, et pour première fois, depuis août 1914, le Gou-w.nement Allemand faisait appel aux mi-Bistres du Roi Albert 1 x 'idemment, M. von Hertlîng n'a jamais rc oire que le Gouvernement belge imi-/exemple du Soviet Russe ou de Lé-et autres Trotsk-y ! 11 ne s'est jamais rr e perîSer que les Belges abandon-i sent un iota de leurs revendications et c jurs exigences, nuis son appel à la Bel-a'que n'en est '.as > lins significatif et sy.nptomatique. Comme l'a dit, au cours de la discussion, M. crtzberger " la Belgique est l'enfant gâtée ou Monde entier et toute peine qu'on voudrait lui faire ne pourrait que jeter de nouveaux neutres dans le sein des alliés „. M. von Hertling le sait bien. Aussi est-ce beaucoup pius pour rassurer les neutres sur ses intentions quant à la Belgique que pour tenter de séduire son ^ouverueinent qu'il a fait appel i.itMutt/luu ^os»idIc de notre gouverneme. , s 11 sait bien que, JAMAIS, la Belgique ne trahira la ca-ise de l'rtowneur et du Droit, mais il voulait exposer ses intentions sans renier les paroles de ses prédécesseurs en chancellerie. Et ce ne fut pas malhabile. ie certaine partie de la presse boche, ' 'main rle 1 jptrM mans, a cru spirituel de prétendre que la Belgique " souf le joug de ses alliés „ avait été obligée dé parler ainsi et n'avait jamais pu parler autrement ! La presse allemande, si elle croit cela, se trompe largement. Jamais les sentiments d'indépendance de la Belgique et de ceux qui dirigent ses destinées n'ont été aussi impérieux et aussi formels. L'exemple des hommes de 1830, dont M. Van Langenhove en un récent opuscule, montrait l'énergie^t- la) virilité magnifiques, est là qui inspirerait nos ministre» s'ils n'avaient tous qu'un même cœur pour vouloir, au lendemain de la guerre, une Belgique affranchie des liens d'une neutralité débilitante et aveulissante dans le passé ps'ils ! n'étaient décidés à vouloir que la Belgique, demain, soit aussi libre et aussi indépendante que la Suisse, que l'Espagne, le Portugal et la Hollande. Si un-peuple a jamais mérité sa liberté, c'est certes bien le nôtre, les Allemands eux-mêmes, devant le tapis vert, si inouïes soient lpurs prétentions, n'oseraient le contester,!Mais ce que veut avant tout le Gouvernement, j'ai déjà <u l'honneur de l'écrire sux Nouvelles, c'est apporter aux Belges du pays Occupé, aux sept millions de Belges qui sont la-bas, qui auront souffert sous le joug, un statut vierge de tout engagement A L'ÉGARD DE N'IMPORTE QUI. Ce seront ces Belges là qui, librement dans toute ]fur indépendance, décideront point de savoir si la Belgique entend ■ <é:r%r qfdeUe scr* neutre o« .«ion dans Fsvenir. Mais que M. von Hertling et ses amis renoncent bien à l'idée d'obtenir des délégué» de-la Belgique à la conférence de la paix qu'on puisse replonger notre pays dans un état de neutralité garantie. Cela, la Belgique ne le voudra JAMAIS. Elle entend vivre librement, au milieu des Puissances, libre sans l'importunité d'urîe. garantie qui n'a jamais été pour elle, moralement tout au moins, qu'un véritable état de vassalité ! Cela jamais plus ! « * * Faut-il vous redire l'impression réconfortante qu'ont produites parmi certains Belges exilés, et broyant du noir, oui ! il y en a, à l'arrière, dans ce merveilleux et luxuriant pays de France notamment, tandis que nos frères souffrent au pays, tandis qu'au front meurent nos héros ! — il y en a qui broient du noir!!.' — les manifestations de patrio-^ tisme admirable de nos magistrats et de no» hommes publics quant à la division administrative imaginée par les quelques traîtres du pseudo conseil des Flandres et-leurs alliés boches! Evidemment, quelques rares bonshommes qui croyaient d'ores et déjà pouvoir miser sur ces germes de division ont été iun peu médusés — il y a partout des pêcheurs en eau trouble ! Mais ce sentimeat du pays exprimé avec une aussi ardente énergie n'a point étonné ceux qui sont de vrais Belges et qui toujours ont senti ce que voulait le pays, et, toujours, ont communié avec lui. Parmi ceux qui possèdent en eux, toujours vibrant et agissant ce sentiment, il faut compter le Ministre des Colonies, celui qui dans un petit bureau de douze pieds carrés, n'ayant comme collaborateurs immédiats que MM. Pierre Orts, l'actuel secrétaire-général de notre Département des Affaires Etrangères et, au point de vue militaire, le commandant Couche, un de no» glorieux blessés de l'Yser a organisé notre superbe campagne d'Afrique, préparé la défaite allemande et l'occupation des magnifiques contrées du Ruanda et de l'Urundi. 0 Le 10 février, quatre jours avant l'arrivée du télégramme de notre ministre à La Haye annonçant l'arrestation des deux traîtres ak-tivistes et les décisions de nos cours et tribunaux, M." Renkin parlait à Paris, en la superbe salle de la Sorbonne devant deux mille auditeurs. Les journaux ont publié le diicour» du ministre des Colonies évoquant à grands traits la campagne d'Afrique et la magnifique expansion.de notre colonie. Mais aucun d'eux n'a redit les paroles de foi cf. d'espoir, de confiance et d'énergie par lesquelles il termina sa vigoureuie harangue.Les lecteur» de» Nouvelles me sauront gré de les reproduira ici : " Vous tous qu m'écoutez, disait en con-„ clusion M. Jules Renkin, vous sentez tous „ la gravité de l'heure. Une même question „ hante vos esprits. De quoi demain sera-„ t-il fait ? . „ Demain sera fait de la victoire. „ Elle rie dépend que de nos volonté». „ Le» ^opérations stratégiques n'ont qu'une „ importance secondaire. Ce qui importe, ' ~t le moral. Et non seulement le mo-f Nouvelles du Jour — La bataille séyit avec ardeur au N. du canal de La Bassée comme au S. de la* Somme et elle, a été hier tout à l'avantage des nôtres. Les Anglais ont repris G i v e n-chy en faisant 750 prisonniers. Les Français ont ehas'sé l'ennemi de H a n g a r d-e n S a n t e r r e. En Flandre de violents combats ont eu lieu dans le secteur de Messine s-W ytschaete. — Le Journal de Pwis apprend du grand quartier général britannique que les Allemands auraient, eu 250,000 tués dans les quinze premiers jours de la bataille de la Somme. — Les révélations de M. Clemenceau concernant l'approbation par l'empereur Charles des revendication» françaises sur . l'Alsace-Lorraine font -sensation en Autriche et en Allemagne. — Le discours de Lloyd George sur la nécessité d'augmenter les effectifs de l'armée et d'appliquer la loi à l'Irlande a une bonne presse en Angleterre et aux Etats-Unis. Le projet de loi a été adopté en première lecture. Le» gouvernement actuel de l'Irlande a reconnu la nécessité d'appuyer les volontés de vaincre de la Grande-Bretagne entière. / : £ 7 — Le Parti socialiste national anglai» a adressé ses chaleureuses félicitations aux troupes du maréchal Haig et exprimée à" nouveau la nécessité de la lutte jusqu'à la ; victoire totale. — A remarquer la diminution constante des pertes occasionnées par les' sous-marins. La semaine écoulée a marqué un record : six havires seulement ont été détruits dont 4 de plus de 1.600 tonnes. > — Le landraad de Bessarabie aurait voté sa réannexion à la Roumanie. Par contr^ le traité de paix qui sera imposé à celle-ci par les Centraux lui enlève de grands terrritoires aux Portes de fer et dans la région de Czernovitz. „ ral des soldats, mais le moral de l'arrière. „ Il faut nourrir dans vos âmes la volonté „ de vaincre. Eh quoi ! dans le» pays^ de „ l'arrière, oîM'on sent à peine le poids „ matériel de la guerre, il y aurait de» „ hommes tentés par le découragement. Ja-„ mais ! Songez donc anx épreuves qu'au „ front endurent les soldats! Et vous, Bel-„ ges, franchissez en esprit la ligne de ba-„ taille et voyez la farouche énergie de „ votre peuple qui, malgré la présence de „ l'ennemi, malgré la ruine, ftialgré les dé-„ portations, malgré la faim, demeure fidèle, „ confiant et ne demande pas la paix, mais „ la victoire ! „ Que n'a-t-on pas dit de la déciiion ; „ prise par le Conseil des ministre de Bel-„ gique dans la nuit du 2 au 3 août 1914 ' „ et du refus que nous opposâmes unani-: „ mement, sans hésitation ni délibération, „ à l'ultimatum de la puissante Allemagne. : „ Qu'était-ce cela, sinon la réaction natu-i „ relie de l'honnêteté foncière du pays con-; „ tre une proposition déshonorante. Mais t „ que sous le poids écrasant d'une oppres-„ sion inflexible, sans l'ombre d'une défaii-j „ lance ni d'un regret, un peuple tout entier • „ oppose à la force brutale de s'es bour-i „ reaux une-force d'âme plus inflexible en-i „ core, voilà le poignant tableau qui, dé-„ couvrant 1 insondable profondeur du crime „ et la grandeur morale de la Belgique, „ doit inspirer à tous les cœurs droits une „ resolution invincible. L'astuce allemande „ a employé tous les moyens. Elle a tenté „ d'envenimer chez nous la question des „ langues, d'introduire datfs le pays une „ séparation administrative qui prétend sou-„ mettre Bruxelles à l'obligation de parler „ flaman^ ! Majs dans le» rues de la capi-„ taie, lés marchandes des quatre saisons „ qui, de temps immémorial, ont crié leur „ marchandises en flamand, se moquent de „ l'envahisseur et crient maintenant leur „ marchandise en françaij. Voilà les Belges „ du dedans! Ils ne m'étonnent point. Je „ connais leur âme un peu fruste, mais „ fière de la fierté que donne, aux plus „ humble» l'honnêteté, la fidélité, l'amour „ de l'indépendance et de la liberté. Soyez „ dignes d'eux, Belges de l'exil. Il est une „ devise que je voudrai» graver dans le cer-„ veau de chacun de nos concitoyens. C'est „ la devise virile, qu assailli par les pire» „ difficultés politiques, un de no» grand» „ hommes d'Etat, le Cardinal Granvelle, „ fit ' graver au dossier de »on fauteuil mi-„ nistérièl : Endurer pour durer. „ Soyez toujours au premier rang de ceux qui travaillent, de ceux qui encouragent le» „ faibles, de ceux qui aident les fort». Ar-„ rière les âmes faibles, les volontés vacil-„ lantes, les cœurs mous ! Nous n'en avons j, que faire. C'est ici la grande bataille entré „ la force et le droit, entre l'oppression et „ la liberté et, dans no» rangs, il ne faut „ que des hommes qui aiment vraiment la „ liberté plu» que la vie. Ils suffiront à la „ tâche. Ils sauveront tout parce qu'au be-„ soin ils sauront risquer tout. Qu'importe „ le poids du jour, qu'importe la durée de „ -l'épreuve ! Nous le» supporterons, quoi „ qu'il puisse advenir, avec une foi inébran-„ lable, sachant qu'un jour peut-être pro-„ chain, au haut de la flèche du vieil hôtel Nouvelles de la Guerre Les Anglais reprennent Givenchy, les Français chassent l'ennemi, de Hangard-en-Santerre. Les Allemands chassés de Hangard*en.Santerre . PARIS, 10. — Havas offieiel de 2 h..-La nuit a été caractérisée par une série d'opérations de l|ennemi sur plusieurs points du front. Dans la contrée d'H a n g a r d-e n-S a n-terre, hier, vers la fin de la journée, les Allemands ont exécuté un violente attaque précédée par un bombardement intense. Un violent combat tfest produit pour la possession du village qui est passé d'jjne main à l'autre. Vers 3.heure» du matin, à la suite d'un contre-attaque, nous avon» repris tout le village et le eimetière. En même temps lions avons repoussé avec pertes pour l'ennemi une tentative pour nous chasser du Bois à l'O. de C a a t e 1. A l'ouest de N o y o n et dans la contrée de S e ç o y les attaques allemandes n'ont pas obtenu plus de succès. L'ennemi a subit de grosse pertes sans arriver à un résultat.Au Nord-est du Mont Renaud nos détachements de reconnaissances ont fait des prisonniers et se sont emparés de 2 mitrailleuse».Sur la rive gauche de,l'Aisne et dans la contrée du canal de l'Aisne; de temps à autre des duels d'artilleries se sont produits.Au nord-ouest de Reims nos troupes ont pénétré dans les lignes allemandes et ont fait des prisonniers. • Sur la rive gauche de la Meuse, dan» le Bois d'Aypremont en W'o e v r e et dans la contrée de F1 e r y, de part et d'autre de violentes actions d'artillerie ont eu Lieu. Combats d'artillerie PARIS, 10. — Reùter officiel 11 h. soir : Sur le front au N. de M o n t d i d i e r et dans le secteur du cinal de l'O i s e, les combats d'artillerie sont restés d'une intensité relative. -L'infanterie n'a pas été en action. Pendant la-miit nous avons fait une trentaine de prisonniers. Sur les autres parties du front, la journée a été assez calme. La guerre aérienne PARIS, 10. — Reuter officiel : Il est confirmé que les aviateur» français ont abattu le 31 mars les 2 et 16 avril, 4 appareils allemands non encore signalés et que le tir anti-aérien a abattu un cinquième avion le 6. 250.000 cadavres allemands PARIS, 10. — Havas : Le correspondaat du Journal-près les armées britanniques apprend, suivant les renseignements du grand quartier général, que du 21 mars au 4 avril 250.000 Allemands sont tombé» en Picardie couvrant de leurs 1 cadavres la belle terre de France. Les Anglais -repreiment * Givenchy et font 750 prisonniers LONDRES, 10. — Rçyter officiel du matin: Au nord du canal de La Bassée, hier soir et la nuit dernière, la lutte violénte a continué. Nos troupes, qui occupent la ligne le long des rivières Lawe et Lya, sont engagées dans de violent» combats aux passages des rivières près d'E s t a i r e s et de •S t JVi a u r e . sur le flanc sud. . i Plus tard la 55me divition, à la suite d'une contre-attàque réussie, a repris G i v én-c h y dans lequel l'ennemi s'était niché et fait .750 prisonniers. Ce matin, de bonne heure, l'eniremi a "ouvert un violent feu à l'est et au nord • d'Armentières, le Ioug du canal d'Ypres-Comines.-' Au cours de combats locaux sur la partie sud du frtjnt, au sud de la Somme, la situation n'a pas changé. ■! m.l lll.JlUCTCMWggga „ de ville de Bruxelles, noua verrons leso-„ leil de la victoire dorer encore la statue „ symbolique de Saint-Michel, patrort de la ,, cite.,, • Voilà un solide et énergique langage, de réconfortantes'et fières paroles ! Et comme elles s'apparient avec le verbe énergique que, vingt jours plus tard, l'homme qui personnifie le plus hautement l'énergie parmi les Allié», M. Georges Clemenceau, tenait devant la Chambre des Députés! Nous gageons qu'en Belgique occupée où Les Nouvelles parviennent, malgré les Boches et les fils électrocuteurs, le discours du Ministre des Colonies sera lu avec joie 1 VENI. La bataille est violente au N.; du canal de La Bassée et en Flandre LONDRES, 10.— Reuter officiel du soirif ^%>rès le bombardement déjà signalé, l'ett| x nemi a de nouveau attaqué en force ce mstf tin nos positions entre la L y 8 près d'A $ mentière» et le canal d'Ypres à Cdà mines. La bataille a été très violente toute la journée dans ce secteur ainsi que su? tout le front d'attaque d'hier au N. du canal de La Bassée. { Au N. d'A r m e n t i è r e s la forte pous.« sée ennemie a obligé nos troupes^à se ret& rer vers la ligne Wytschaete-Messi» nes-PIoegsteert. Les divisions allemandes qui étaient par* venues jusqu'à Messines en ont été r& jetées ce matin par une contre-attaque. Au S. d'<A rmentières, l'ennemi ed parvenu, après de longs combats, k se njf cher sur la rive gauche de la Lys à l'fi. d'E s t a i r e s et aux environs de B a c - S f 3 Maur. Ce matin l'ennemi a passé la L a u w e près de L e s t r e m , mais une contre-atta£ que l'a chassé et rejeté au-delà de la rivièrtf. Entre Esta ires et Givenchy nous avons maintenu nos positions. Sur toutes les autres parties du front brî* tannique. Iâ journée s'est à nouveau termj1-née dans un calme relatif. Le Communiqué de Berlin ' BERLIN, 10. — Wolff officiel : Nous avons attaqué les positions anglaises et portugaises entre Armentières et le canal de La, Bassée, après line forte préparation d'artillerie et nou» avons pris les premièret lignes ennemies. Nous avons-lait environ 6,000 prisonniers et pris 100 canons. Sur le front de bataille, de part et d'autra de la Somme, combats d'artillerie et d'in* fanterie. Siir la rive droite de l'Oise, nou» avons réjeté l'ennemi au-delà du canal de l'Oise à l'Aisne, entre Folembray et Bran< court. BERLIN, 10. — Wolff officiel du soir Au N. d'A rmentières nous avon* pénétré dans les lignes anglaises des deui côtés de W a r n e t o n. Entre Armentières et Estairesj nous avons passé la Lys en différents points^ La semaine sous-marisTè LONDRES, 10. — Reuter : purant la semaine écoulée, 2.534 navires sont entrés dans les ports britanniques et 2495 en sont sortis. 4 navires de plus de 1.600 tonnes et 2 de moindre tonnage ont été coulés, 11 ont été attaqués «ans succè* et 2 bâteaux de pêche détruits. Les Alliés se battent pour la Hollande^ussi PARIS, 10. — Havas : L'Homme LiUre, étudiant la situation actuelle de la Hollande après les nouvelle* menaces allemandes, écrit : Nous comprenons la position particulièrement difficile de «la Hollande placée entra l'enclume et le marteau. Mais que sont ses ennuis à côté des souffrances qu'endurent depuis 3 l\2 ans les peuples qui se battent pour la liberté du monde y compris la liberté de la Hollande. La guerre longue LONDRES, 10. —- Reuter: Lord Curson a tenu à la Chambre des Lords a peuv près le même langage -que Lloyd George à la Chambre des communes. Il y ajouté que la crise actuelle peut encore durer des semaines et des mois. Le gouvernement britannique compte déjà^que la guerre se prolongera encore durant l'année 1919. La nouvelle loi militaire anglaise approuvée LONDRES, 10. — Reuter officiel : La projet de loi concernant le renforce* ment de l'armée a été admis en première lecture par 299 voix contre 80. En général on-- croit que, sauf quelques modifications, la loi sera approuvée. M. Jules Destrée est bonne santé On annonce de Stockholm que le minist tre belge M. Jules Destrée n'est pas blessé comme on l'a dit. Mais, sur invitation dç la garde rouge, il a"interrompu son voyage de retour et est rentré à Petrograde et| compagnie des ministre» de Grèce et da Portugal. Le steamer " Flandres „ On annonce que le «teamer Flandres, un bateau du Relief «ans doute, a heurté 1« J avril une mine et à coulé. L'équipage est sauf ce N.230. Directeur-Fondateur i François Olyft. Vendredi ! 2 Avrii 1918

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