Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 25 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9v77d/
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Journal belge fondé à Maastricht en août 1914 abonnements*. 3 Administration et Rédaction: Bureaux à Maestrichi : annonces: Hollande: 1 florin par mois , ,, _ , ,, , 0-70-7 ... , La ligne: 15 cents en 4e page. 2.50«.par3moi. La Haye < Prinsegracht, 16 - Toleph. 2787 Wilhelminasingel 27 Réclamés permanentes à iq.i.ii LA QUESTION DU LUXEMBOURG . . , , ~ ITT ! ,7-, . ' ' Nous avons la bonne fortune de publier un* auprès du gouvernement de fait et auprès jour.d'hui sur celte importante question du Lu- du gouvernement de droit. Et voilà com- xmbourg, si grosse de conséquence et d'avenir ment ce pays, ami et complice de l'AlIe- pour la Belgique, un substantiel articte éma- magne, s'isole dans le sentiment de sa cul- nant d' un Luxembourgeois de pur sang, avocat, pabilité et se dérobe aux regards du dehors. ancien membre de la Chambre des députés lu- Mai» le correspondant ne s'arrête pas là. xembourgeoise, très au courant des choses de Dans son besoin de critique, il s'attaque [son pays avec lequel il est resté en étroite cor- même aux Luxembourgeois qui ont pris le 'respondance d'idées et de sentiments. Tous nos chemin de l'exil. Il s'étonne de leur indif- lecteurs apprécieront à sa valeur cette magis- férence et les conjure-de faire entendre leur .traie étude que notre confrère le Belgisch Dag- voix en faveur d'un rapprochement entre la blad s'est empressé de publier en réponse a un Belgique et le Luxembourg. Si c'est une article de. son correspondant en Suisse. explication qu'il demande, je la lui donne- T . . rai: je lui répondrai au nom des nombreux La neutralité rïésàrmée Luxembourgeois réfugiés que je connais et Dernièrement, le correspondant en Suisse dont i'e,me fait fort d'interpréter fidèlement de notre confrère, le Belgisch Dagblad, pre- l* Pensée- Aussi bien l'occasion est bonne nait vivement à partie les hommes d'Etat den finir une fois avec le malentendu luxembourgeois qui se sont succédés au pou- J1U1 S'lss.® dans les relations oelgo- voir depuis l'invasion du Grand-Duché. A luxembourgeoise et qui menace de les en- [l'entendre ils auraient trahi leur pays et venimer. l'Europe en pratiquant une politique de Un tournant de l'hlstoîre " neutralité à tout prix L'occupation ayant . n'aonrendrai rien de nouveau à vos •tion= denS^uïlert"dû dMareM, SnTd 'de î» CoLSL et dt cid" pl,S U tfbrce ÏÏZ'J* xembourgeois qui prévoient le cas de guerre. n bj , j . f r'eiîvallisîeur et auraP ^ r II me serait fade de prouver que cette triste L. ,è d sous-une forme theone-aussi nouvelle que déconcertante est u|!e J marche avancée du eïïfseSS base n^lus oïotSn'de" dres de 1867 oui fmnose au LuxemW? des PrinciPes l'Entente a fait siens : il ares de si»"/ qui impose au Luxembourg prcn(jra iuj.même son sort en mai*. Il n'est une neutralité desarmee et passive. Si je r., . ,f^ ' , • , n'entreprends pas cette démonstration, c'est ^nnnminn'ii ri<• i»a?i qu'elle dépasserait de beaucoup le cadre * 32^ ^^ fdé" nécessairement restreint de ma réponse. Au L cS „ ni fw , ^dtn,ni?{ra- surplus elle n'est plus à faire, elle est faite: ^ f"nf? don"e a sa * elle est faite magistralement dans le Traité nïrsHnn, [W™ + n Tn . f * r ~ . de droit public de feu M. Eyschen que le cor- u £«4i « respondant a la condescendance de nommer, ,j„ J* « r-nlement - i «le célèbre homme d'état 11 y a d'ailleurs" Débarrassé d'une neutra une autre raison, plus déeisive encore, qui . P ueoarrasse aune neutra- me dispense d'entrer'dans des considéra- h iquC' po-t - tions iuridinups Pnnr dMarfr la cru»rr» il d atttres> » lui faudra chercher la sécurité ïinf H £ S du lendemain dans une union militaire ; les p " f01î Ia fair.e- ,9,r' .9u*îld otî, .a ni nécessités économiques lui imposeront, à dé- armee, ni forteresse, ni artillerie, ni munitions, f,„f « 7^ii„0r.;M jl,,, quand on est à la merci de 'l'ennemi qui g, . et vî5 s"âSSoder c sgrssssssst ps&jattf&m ; j i- . - .? il ' -P i quun acte [»etranorcr jj devra conclure une union di- d: folie heroique, elle équivaudrait au sui- p!omafiq^. En un mot la j • de son cide EUe donnerait aux A lemands qui affec- g|,t0ire\ussi bien que le sentiment de sa Stl dut5SS-eS^eS: faiblesse Obligeront à entrer dans le sil- tion'—IeDrétextecle déc^ner sur ce rnal* l^c d'un autre W' Aussi> à l'heure même heureux pays toutesles^ Soîreurs que Sus ?" 1SSS?aJl^ Q^d"^hé eut ressuscité avons vues et que nous voyons encore en HpinnrirAe <^Ue . c.on?r.eî Belgique. Seul le correspondant ne corn- . K d cn!errer a.]araa'3' prendra pas qu'aucun gouvernement digne ^frUpH#dei^f'6mbourf°.1ï. .soucieux de de ce nom n'ose assumer la responsabilité ™ ^ ^ PT- -et def,reux dî 1"1 d'une pareille aventure." rL ,' t'2 i ' IeUrS A défaut de HiHaratiûti d- cruprre le l'i- ve1®1» Belgique. Tout, le cœur aussi bien A cletaut de déclaration dv. guetre, le La qUeîa raison, désignait ce pays à leur choix. xembourg n'aurait-il pas dû rompre au moins JJ, se rappe'laienf le, iienSy sécuUires qui I"/ej?tl0I\Si?"e^,le,nn?mi: unissaient leur petite patrie à sa grande voi- V v/t,ra" f-f » •? al*nilPod^ sine: l'affinité de race, la communauté d'his- de Allemagne ou s il n avait aucun point tojre> ja conformité de caractère, la sfmili- ..c.?n ave^ e ^e: ^a!S cemment pour- d'institutions, l'identité d'intérêts. Ils rait-il rompre des relations qu il subit mal- n'avaient pas oublié les luttes entreprises en gre: lui, denauer des liens qui 1 etreignent ? commutl p0ur conquête de la liberté, ni Autant vaudrait dire que le prisonnier pour- la douleuf t ; Nothomb la 0'tes. ra.t rompre les relations avec son geôlier. tation érnouva^ de Metz, le sacrifice de > , , , . Gendebien et la mort de Beckaert. Ils sa- La protestation luxembourgeoise vaient également que de l'autre côté de la Dans la situation que les traités et belgo-luxembourgeoise les habi- I'occupation lui ont faite, le Luxembourg *an^s d une Vingtaine de communes patoi- n'a qu'un seul moyen d'affirmer ses droits : sante3 9ue ,'e c,apr'ce des grandes puissan- c'est de protester, de protester encore, de ces avait , séparés de leurs freres, n'attendaient protester toujours. Il n'a pas failli à ce de- 9n« le moment de leur tendre la main. Le- voir. Depuis l'invasion, sa vie publique et ma,rt.yr,e de ,a Belgique auquel Prum privée n'est qu'une longue et immense f un ,mPen«s*bIe dans sa protestation. Par la bouche de sa Souve- lettrc ««'«te à Erzberger, leur rendait ce raine, par les démarches de son gouverne- PaY* encore p us cher. Ft en gens pratiques ment parla voix de ses élus, par l'organe de ^ n'ignorent pas que dans une union bien sa presse, par l'attitude de sa population, il ne assoKr1t,c , e cote matériel n'est pas negli- cesse de proclamer l'imprescriptibilité de 2eable, ils se disaient qu une association ses droits et sa foi inébranlable dans une avec Belgique apporterait à la popula- justice réparatrice. Et loin de mériter des du Luxembourg le bon marche de la reproches, il est digne d'éloges pour avoir V1.e .-,e , .ouv^r*'. " magnifique champ d ex- su concilier, dans une claire vision des ^ "a cîn . industrie intacte et florissante réalités, les nécessités du moment avec les bassin minier. Enfin ils reconnaissaient, exigences de l'honneur national. La prudence ^ des eclulV0(îue*> que cette est la force des faibles. Le Luxembourg est un!011 etait délir?e> *ou, ue Par les grande* prudent, tout en restant digne. Ce n'est pas Puissances garantes de l'ordre international ; l'avis du correspondant. Je ne m'attarderai ■ s étaient «sez sages pour admettre qu'un pas à 1a convaincre. Libre à lui de ne pas 1U1 . ? ,*?,n ex'*tence a la volonté de comprendre les situations. Mais ce qui ne Europe lui doit aussi des sacrifices qui as- lui est pas permis, c'est de dénaturer les suren*i *vec sa sûrete personnelle, celle de faits et d'avancer des contre vérités. Aussi voisins loyaux et respectueux des trai- je l'arrêté quand, pour insinuer que le gou- tes' vernement grand-ducal fait cause commune L'âme luxembourgeoise avec l'envahisseur il affirme imperturbable- 0h> sans doute> ne songcaient pas à r/cïli»^:UeRS°r SCr\ représentant a 1 étranger f#1-re leur patrie un coin perdu du Luxem- si le a Berlin. Or, le Luxembourg est rç- bourg beige et, de leur capitale, une ville piesente non seulement en Allemagne, mais mor|e <je province. Soixante-quinze ans d'in- Ric°re+ en c'?nce',cn Belgique, aux Pays- dépendance dans une prospérité inouïe ne tinno en Suisse. Les deux dernieres lega- se jaissent pas effacer d'un trait de plume. p.hAT. . creees La gner-re Depuis l'époque de la révolution belge, la fpn'nrr^ Ç ' ?os ■ friS a^, question du Luxembourg a changé d'aspect. rnn^Ll 1,^17i.par lf n0mmat!0!1 dun A "l'Histoire Belge du Grand-Duché f, (1) nft' u ,r de ^j f' e . au moment même , mccédé l'histoire " luxembourgeoise Les tfimm^rreS'30lî i" j r,1Vïni.loni.* i ' survivants de 1839 sont descendus dans la L-.t ' ''°.n Cen raie de la Lnambre luxem- tombe, emportant leurs souffrances et leur» clnI?' Proposait de nommer encore un esp0jrs; de nouvelles générations ont gran- enarge d'affaires au Havre, de sorte que — telon Routes les propabilités le Luxembourg — îera deux fois représenté en Belgique, dans (1) Titre d'un ouvrage de M. Pierre No- a partie occupée et_ dans la partie libre, thomb. Nouvelles du Jour — Les navires britanniques ont réussi une opération intéressante sur la côté belge avec l'aide de contre-torpilleurs français. Après un bombardement d'une heure, ils ont débarqué des hommes sur les ouvrages avancés du port de Zeebrugge et retenu ainsi l'attention des Allemands, tandis que de vieux croiseur» chargé» de béton armé étaient coulés à l'entrée du chenal, très étroit comme on sait, donnant accès aux refuges des sous-marins ennemis. Une opéranon analogue a été exécutée à l'entrée du port d'Ostende. De» dommage» considérables ont été occasionnés aux forces navales allemandes et la passe leur donnant accès à la mer a été probablement obstruée. Le roi George a exprimé ses félicitations au vice-amiral britannique à Douvres et aux troupes qui ont effectué cette importante entreprise. — Le calme continue sur le front des Flandres et de Picardie, aussi profond qu'avant l'offensive. 11 n'y a guère d'activité qu'autour de R o b e c q et de M e t e r e n où les Anglais ont marqué des avantages et capturé des prisonniers et des mitrailleuses. — On est d'accord cependant de part et d'autre pour estimer que de nouvelles mêlée» ardentes se préparent. M. Clemenceau a exprimé à un collaborateur de l'Echo de Paris, sa satisfaction quant à la situation générale. — Le ministre de la guerre prussien von Stein a déclaré au Reichstag que le monde est en admiration devant les "grands succès „ allemands au front occidental qui " doivent être considérés comme une grande victoire Il s'est empressé d'ajouter cependant que cette " victoire „ n'est pa» complète et que " la continuation de la lutte est nécessaire pour briser la ligne des Alliés,,, La lutte, a-t-il dit, " va donc être contiauée „. — Lord Churchill, ministre des munitions en Grande Bretagne, a de son côté exprimé la confiance entière de son "pays dans l'issue finale des rencontres engagées. — Les troupe."! arabes ont r^mnotts. séria de succès marquants dans le Hedjaz et sont aux portes de M a a h. di ""sous lé «oleil de la liberté „ (2) et ce qui a été pour leurs ancêtre» un déchirement de tous les jours, n'est plus pour elle» qu'un souvenir mélancolique et lointain. Situé au confluent de la civilisation latine et de la " kultur „ germanique, dépendant intellectuellement de la France et économiquement de l'Allemagne, doté d'une législation qu'il a empruntée aux trois pays environnants, parlant un dialecte qui lui appartient en propre, jouissant d'une grande liberté politique," le Luxembourg a accentué encore le particularisme qui l'a distingué de tout temps et qui lui avait déjà assigné une place à part parmi les provinces belges. Les éléments hétéroclites qui concouraient à la formation de son caractère national se fondaient peu à peu en un tout homogène et harmonieux. 11 devenait pays de civilisation mixte (Mischkultur) et se créait une âme à lui, l'âme " l«xembourgeoi»e Et ce qui acheva de le constituer en nation distincte, j:'est qu'il prit conscience de lui-même.Ses poète» et »es hommes d'Etat célébraient à l'envi les charmes de la patrie et les bienfaits de la liberté, ses savants et ses historien» exposaient les raisons justificatives de son patriotisme, et ti le peuple ex---primait ses antipathie» dan» l'affirmation énergique : " Nous ne voulons pas devenir Prussiens ,„ il énonçait avee non moins de force ses préférences dans le refrain significatif de son chant national : " Nous voulons rester ce que nous somme»,,. Aussi, l'auteur distingué de 1' " Histoire Belge du Grand-Duché de Luxembourg „ dont le nom résume toute une tradition de civisme belge, ardent et éclairé, a-t-il dû convenir lui-même que le changement de fortune a créé aux Luxembourgeois "un patriotisme autonome sincère et profond Comment pourrait-il en être autrement? Si le regret s'avive dans l'adver»ité, il s'apaise dans le" bonheur. Subjugué et malheureux, le Luxembourg aurait pleuré la patrie perdue et maudit l'injustice du sort. Libre et heureux, il ne demande qu'à être lui-même et à vivre sa propre vie. Faut-il donc renoacer à réconcilier le présent et le passé? N'y aurait-il pas moyen de renouer la chaîne brisée des traditions «ans porter atteinte aux droit» acquis du Luxembourg? Serait-il impo»»ibîe âe trouver une forme d'association qui, tout en respectant l'individualité des peuple» belge et luxembourgeois, leur permit cependant de se compléter et de se prêter un mutuel appui dans la bonne comme dans la mauvaise fortune ? Voilà ce que se demandaient les Luxembourgeois amis de la Belgique : ils pensaient que le problème n'était pas insoluble et qu'un accord librement intervenu pourrait faire la part des droits anciens de la Belgique et des droits actuels du Luxembourg en jetant les bases d'une union étroite et durable entre ces deux pays. Hélas, pourquoi leur» intention» ont-elles été méconnues, pourquoi leur bra» tendu vers la Belgique est-il retombé et leur sourire engageant s'est-il figé sur leur lèvre»? ^ - iiv r; :; (2) Passage d'une chanson nationale lu-xembourgeoise„ ~ " i ~ V " " • Les Anglacs obstruent. la passe de Zeebrugge ■ .i ■ ■ Une attaque navale sur Ostende et Zeebrugge LONDRES, 23.— Reuter officiel: No» forces de marine ont exécuté ce matin une attaque par surprise contre Oitende et Zeebrugge. LONDRES, 23. — Reuter officiel : Ce matin très tôt une attaque navale a été exécutée contre Ostende et Zeebrugge, utilisés par l'ennemi comme base de contre-torpilleurs et de sous-marins. Nos forces sont sur le chemin du retour et, suivant les renseignement» que nous avons obtenus jusqu'à présent, l'attaque a été couronnée de succès. En dehors des bateaux de couverture, nos forces se composaient de bateaux auxiliaires et de 6 vieux croiseurs. Cinq de ces croiseurs remplis de béton étaient employés comme bateaux de barrage et, après que ces navires eurent rencontrés le fond, on les fit sauter après que les équipages eurent quitté les navires suivant des ordres reçus. Nous n'avons pas fencore reçu de communications concernant les pertes de vies humaines,A la Chambre des Communes LONDRES, 23. — Reuter : Le premier lord de l'Amirauté, Sir Eric Geddes, a annoncé à la Chambre de» Communes qu'à la suite de l'attaque navale de Zeebrugge l'entrée du canal conduisant dans le port a été probablement suffisamment obstruée. LONDRES, 23. — Reuter : Sir Eric Geddes a déclaré que l'attaque s'est effectuée sous le commandement du vice-amiral Roger Keys, commandant la base de Douvres. Des contre-torpilleurs français et anglais y ont participé. Six vieux croiseur» britanniques : le Brillant, le Sirius, i'iphigénie, VIntrtpid, le Thetis et le Vindidive, datant de 20 & 30 ans, ont servi a l'entreprise. v_.mq u cmtc wcm, tn«iS<« béton armé devaient être coulés à l'entrée du canal d'accès au port de Zeebrugge. Le Vindidive, avec deux bateaux auxiliaires, avait été aménagé spécialement pour débarquer des troupes d'assaut et de destruction au pier de Zeebrugge. Des forces légères sous les ordres de l'amiral Tyrwhitt couvraient les opérations au N. et une force composée de monitors -- . —r—r—r r _ vvvvvvvvvy vvvvvvwvvvv' Pas d'asservissement! C'est ce qu'il s'est trouvé des Belges qui. poussés par je ne sais quel " esprit d'imprudence et d'erreur ;, demandaient la solution de la question luxembourgeoise, non pas au vœu des peupies, mais à l'emploi de la violence. Le libre concours d'un Luxembourg libre ne leur suffisait pa», il leui fallait la soumission forcée d'un Luxembourg asservi. Pour justifier l'annexion brutale du Gfand-Duché ils épuisaient toute; les ressources de leur esprit inventif. Ils faisaient »onner tout haut les droits de la Belgique ; des droit» du Luxembourg ils n( soufflaient mot. Ils appelaient à la rescousse les grandes figures de la révolution belge et sous prétexte de faire respecter la volonté des Luxembourgeois de 1839, ils s'apprêtaient à violenter celle de» Luxembourgeois d'aujourd'hui. Au nom de» morts ils voulaient annexer les vivant».- Les arguments faisant défaut, ils recouraient à des artifices de langage et à des figures de réthorique. Le Luxembourg devenait une seconde Alsace la Belgique une autre France. On aurait dii qu'il s'agissait de délivrer un pays qui gémissait sous le joug de l'étranger et qui depuis soixante-quinze ans faisait des efforts dé»espérés pour rentrer dans le sein de la Belgique. Et comme si ce n'était pas assez de ce» extravagance», ces messieurs j ajoutaient l'outrage : ils contestaient au> enfant» du petit Luxembourg le droit at patriotisme. L'amour de la patrie se mesure t-il donc à l'étendue du territoire et ai nombre des habitants ? La campagne annexionniste causait dans 1< Luxembourg une vive irritation. Elle cons ternait les amis de la Belgique et leur im posait la seule ligne de conduite qui fu compatible avec leur dignité de Luxem bourgeois : le silence. Ils auraient cru tra hir leur patrie si, en exposant le» raison; qui militent en faveur d'un rapprochemen belgo-Iuxembourgeois, ils avaient fourni de: arguments aux annexionnistes et comman dité pour ainsi dire leur action. Il» se tai »aient donc, quelques-uns la mort dan l'âme et tous à regret. L'union dans !a liberté Le correspondant affirme aujourd'hui qu la Belgique ne pense pas à employer 1 violence et à faire des conquêtes. J'ignor s'il a qualité pour parler au nom de c pays mai» je dois concéder que l'état ac tuel de l'opinion belge paraît confirmer soi assertion. La clameur annexionniste es tombée ; ceux qui la poussaient sont rentré à l'ombre et le bruit court avec persistanc Îue leur gouverneraenr les a désavoué) >'éminents hommes d'Etat belges se sor prononcés sur la question du Luxembeuq Vandervelde a parlé à Petrograde et ■ Stockholm des projet» de la Belgique i . pour autant qu'on puisse dégager le set 3■■■■'» ■ ■ ■■■■ ■ et de bacs à motei/rs occupés par 6 hoii*»j mes au maximum ont participé à l'action. Le plan était conçu comme suit : Aprèïi un violent bombardement d'une heure sur Zeebrugge, effectué par les monitors, fit Vindidive devait approcher la côte et s'amar«' rçr à la jetée de Zeebrugge où les troupes devaient être débarquées. Pendant ce tempd, 3 navires de barrage devaient entrer dans lé canal, s'y ensabler et y être détruit» pajf: explosion. Deux vieux sous-marin sans valeur, bondés d'explosifs, devaient courir à la jetée pour séparer le pier de la "côte. A Ostende, l'opération était plus simplet Deux navires' de barrage devaient touchée terre à l'entrée du port, puis y être soumii à explosion. Les résultats connus jusqu'à présent ap£ prennent qu'à Ostende, l'opération a été exécutée point par point. A Zeebrugge, 2 des 3 navires de barrage ont atteint leur bu{; et ont sauté à l'entrée du chenal ; le 3e a coulé uu peu avant. Nos feux d'artille* rie et nos torpilles ont endommagé les contre-torpilleurs et autres navires ennemis dans le port. Un de nos bateaux à moteur a constaté la destruction d'un contre-torpilleur ennemi qui cherchait à s'échapper. Uni des des deux »ous-marins a atteint «on but, et sauta en endommageant le* pilotis de la jetée. Les divisions d'assaut du Vindidive et des bateaux auxiliaires Iris et Dalffodil sé battirent avcc la plus grande bravoure et se maintinrent sur le pier pendant plus! d'une heure, occasionnant de lourde» pertes aux forces ennemies qui défendaient le port£ tes navires et ses installations. Cette attaque avait pour but de retenfjr l'attention de la garnison allemande sur Ieï quais et les jetées tandis qde les vaisseau^ de barrage entraient dans le chenal. Ce but a été atteint. Aprèa avoir réembarquer les division» d'attaque, le Vindiclive, l'Iris et le Dalffodil se retirèrent avec succès vers leur base. Nos leur et deux bateaux à moteur, tandis que deux bacs à, moteur sont portos manquants. L'Amirauté estime que la vaillante entreprise du vice-amiral de Douvres fait le plus grand honneur aux officiers et aux homme». Il y a des preuves convaincantes que l'entrée du chenal de Zeebrugge est suffisamment obstruée et qu'un dommage matériel con« sidérable a été causé à l'ennemi. )OOOQOC<KH)OOOOOCO<H>0000000«0000 • de ses paroles de» informations confuses que les agences nous ont transmise», il att-. rait exprimé le désir que les Luxembourgeois soient laissé» libres de revenir de leur propre mouvement à leur» anciens frères. Dans une lettre adressée au Nederlander, à la date du 8 octobre dernier, Jules Destrée »e dé« | fend énergiquement d'être annexionni»te ej se déclare hostile à tout règlement imposé par la force. Il annonce la publication pro» chaine d'une étude sur la Question Luxem.' 1 bourgeoise et je serais étonné que ses conclusions ne coïncident pas en tou» points avec celle de son ami politique. A des déclarations venues de si haut, je pourrais ajouter l'humble témoignage de ma propre expérience. Depuis le début de la guerre j'ai causé des difficultés du Luxembourg avec de nombreux Belges, représentants of-: ficiels, officieux ou privés de leur pays et je puis attester qu'à de très rares exceptions 1 près, tous, sans distinction de parti ou d'opi-1 nion, ont condamné sévèrement le» menée» annexionnistes et manifesté pour mon pays une sympathie sincère et désintéressée. Et puisque je sui» en train de faire des confi* dences, qu'il me soit permis de dire fran-; chetaent toute ma pensée. Jje ne crois pas au danger belge. Je me sui» toujour» gardé de confondre la minorité infime et turbu-1 lente des annexionni»tes avec la grande masse si sensée et si réfléchie du peupla ■ belge. Je n'ai jamais pensé qu'un pays/vic* 1 time de la théorie da " chiffon de papier 1 puisse appliquer cette même théorie à un 1 voisin aussi innocent et plus faible qus lui. Je me refuse d'admettre que le Gouverne-: ment loyal du 3 août 1914 médite un at* ' tentât contre lequel protesteraient tous les [ actes qu'il a posés et tous les principes: ' qu'il a défendus. Et je ne m'imagine pas ' non plus que l'Entente, protectrice naturelle et reconnue des petits peuples, sanctionne j ou tolère la suppression du peuple qui » ' le plus besoin de sa protection parce qu il j 3 est le plus petit. Non, je ne crois pas au " danger belge! Mais d'autres Luxembourgeois, plus scep-f, s tiques ou moins bien informés,^ ne parta-j gent pas ma confiance. Alarmés par des revendications aussi bruyantes qu injustes, a ils hésitent et se réservent. Voilà le malen-î tendu auquel j'ai fait allusion plus haut. Il ; me suffit de l'avoir signalé. A d'autres de : le dissiper. Qu'ils sachent que de leur attitude - dépendra en grande partie la solution c.e la i question luxembourgeoise. Et qu'ils soient ' t bien convaincus que le jour où ils auront s fait taire les méfiances et désarmé les ran-e cunes, ils auront ouvert largement la voie à un arrangement qui met à l'unisson les, t intérêts du Luxembourg, de la Belgique e» ». de l'Europe : la réunion de» peuple» belge^ à et luxembourgeois par le droxt, dans is le)lC' G. ZIEGLER DE ZIEGLECK. 4e Année N. 243: . ■ Directeur-Fondateur : François Olyft. JeucJi 25 Avril 1918 ■g.' g^^awgP^wpgMMWMBSBSWWWil * 1 "[W'rgfaaUaaglBBCîgaHaB »

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