Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1960 0
06 september 1918
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s.n. 1918, 06 September. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 03 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5m6251gt7j/
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5e Année — N° 13 llédaclion & Adsiiinislraison Turfmarkt 31 & 31 a La Haye — Té!éph.2!6 Bureau à Maastricht : Ha toi Suisse,Vrijthof,Télép.h.1S9 à Fiessiiigue : Slijkstraat. 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal beSge fondé â Maestricht en août 1914 Vendredi '6 Sept. 1918 § ceirats Se resar^ércs ABONNEMENTS : .... 1 florin par mois Hoiianoe „ 2.50 fi. par 3rnois Etranger : port en sus ANNONCES': La ligne : 15 C. en 4e page Réclames permanentes à forfait UN HOMMAGE SUISSE taaâ > A la cérémonie «élébrée au Havre en commémoration du sac de Louvain, M. ST0EI1EL-ZER, délégué du Conseil national de Zurich, a noncé l'allocution suivante, qui est significative des sentiments de nos confrères en neutralité, et dont on admira, surtout en Hollande la, rare élévation de sentiment et la belle éloquence latine : Monsieur le ministre, Mesdames, messieurs, Si rien de plus honorable ni de plus pathétique ne pouvait arriver à un citoyen helvétique et à un fils de l'Aima Mater de Zurich que d'assister au quatrième anniversaire de l'incendie de la ville de Louvain et à cette séance solennelle des comités alliés pour la restauration de la bibliothèque de Louvain, je me sens, pourquoi ne l'avouerais-je pas, confus de prendre la parole et doublement confus après les éminents orateurs que vous venez d'entendre. La Suisse et la Belgique, situées pour ainsi dire aux confins de la frontière franco-allemande, petits Etats dont chacun de races diverses ; petits Etats, je le veux bien, mais ayant un droit incontestable à l'existence, et non pas seulement à proportion de leur force de résistance, la Suisse et la Belgique furent prédestinées par le caractère et la solennité des traités garantissant leur indépendance et leur neutralité perpétuelle à être les deux neutres par excellence. Au cours de la guerre de 1870, deux armées françaises, très fortes encore et en puissance de combattre, dans deux grands périls se sont trouvées dans cette nécessité qui, au dire du chancelier allemand, ne connaît pas de loi. Ce fut à Sedan, le 1er septembre 1870 et à Pon-tarlier, le 31 janvier 1871. Les armées françaises n'ont violé ni la neutralité belge ni la neutralité suisse; elles ont respecté le droit international, les traités que la France avait signés, la parole que la Frafice avait donnée. La neutralité vioiée Dans un intérêt purement stratégique, la Prusse de 1914 n'hésita pas à violer votre neutralité qu'elle avait été la première à proposer officiellement en 1831, et que la Belgique, selon la déclaration formulée par Léopold 1er dès 1840, était décidée à maintenir avec sincérité, avec loyauté, avec indéfectibilité, avec force. En lisant la déclaration de- Bethmann-Hollweg je me rend compte très exactement que nous, Suisses, pouvions être victimes du même tort, de la même agression, du même crime, car le chancelier, déclarant vouloir vous dédommager aussitôt atteint le but militaire allemand, il ne s'agissait, selon l'opportunité militaire, que du cîioix du moyen, que du choix de la victime. Comment se fait-il qu'après l'aveu du premier chancelier de la guerre le chancelier actuel invoque la théorie du gage ? Le chancelier du pays où se fit la réception du droit romain ! Un gage pourrait donc être constitué par un tort, par un crime ? Jamais. Quod ab initio vitiosum est, non potest tractu tem-poris convalescere. Nous, Suisses, en particulier, devons un hommage ému à ceux qui, Flamands et Wallons, et au prix de tous les sacrifices, ont versé leur sang pour la sainteté des traités, comme nous. Alémaniques et Romands, restons résolus à faire respecter, le cas échéant, et jusqu'à la mort, notre neutralité reconnue et garantie par l'acte de 1815. La Belgique héroïque et martyre reste pour nous tous un pays qui ne meurt pas. Comment ne pas appliquer au roi Albert, avec ses Belges, ce mot de Tacite qui résume tout : magis triumphati quam victi sunt ! Si au dire de Lamartine, la flèche de Tell a rendu notre ciel libre et notre peuple immortel, votre sang, sanguïs • martyrum, a teint pour l'éternité le drapeau de votre race : car vous avez sauvé non seulement le principe qui est en même temps celui de notre existence internationale, vous avez subi les pillages, les incendies, la ruine, les massacres et l'immense désastre pour conserver intact votre honneur ; vous avez sauvé la morale politique du monde, seule base d'un droit international public, et en sauvant le monde tout en sachant que vous ne pouviez pas être sauvés, vous avez sauvé en même temps la civilisation latine, c'est-à-dire l'idéal de perfection qui se réalise en une civilisation qualitative dont les éléments dérivent de l'antiquité, de la tradition grecque et latine et du christianisme, contre la suprême révolte du principe du nombre et de la force. Cette force sans la justice reste toujours accusée et la justice sans la force est contredite en ce monde. Si donc l'Allemagne ne veut pas que ce qui est fort soit juste, l'Entente fera que ce qui est juste soit fort. La Suisse n'est pas impassible Mesdames et messieurs, vous sentez que le Suisse, au cœur bien placé n'est pas gouverné par les désolantes doctrines de Lucrèce; iL ne reste ni impassible ni silencieux. Vous le savez par les Fazy de Genève, par les Mercier, par les Secré-tan de Lausanne, par les professeurs de Neuchâtel et vous le savez surtout par l'illustre poète Charles Spitteler de Lucerne. Avant la guerre un souffle de sympathie et d'approbation lui vint d'Allemagne, continu, inépuisable, comme un fleuve printanier, tellement ses ouvrages, Promé-t'iée et le Printemps olympique, faisaient les délices de l'Allemagne. Vint la guerre et les sectateurs du Dieu allemand. Le poète en face des jureurs du Grutli reste immuable et s'inspirant de ses héros, dieux et titans, redit la devise d'Héraclès : — Quand même, c'est le nom de mon cœur ! Il quitte sa solitude, d'où l'on aperçoit le lion de Lucerne et le voilà à Zurich, devant l'assemblée réunie sous les auspices de la nouvelle Société helvétique. Populaire sans complaisance, il possède l'autorité. Il commence en Démosthènes et finit en Nicholas de Flue. Le passage sur la Belgique est d'un intérêt palpitant : Son sort nous intéresse tout particulièrement. Les envahisseurs ont de prime abord reconnu eux-mêmes leurs torts envers ce pays. Après coup, pour se blanchir Oain jugea bon de noircir Abel. Fouiller les poches de la victime pantelante pour trouver des documents me parait une aberration de sens moral Egorger la victime était plus que suffisant. La vilipender ensuite c'est trop. Mais, | si un Suisse s'avisait de s'associer aux injures contre la malheureuse Belgique, il commettrait une imprudenoe compliquée d'idiotie. Car, soyez-en sûrs, le jour où l'on en voudra à votre existence, vous verrez surgir, contre vous de ces soi-disant preuves de culpabilité. Le jour où Spitteler a pris la parole, l'âme helvétique a parlé au monde. Sa parole virile et véridique, mettant, selon les termes de la dépêche du Conseil fédéral, " au service de l'idéal patriotique et de la concorde des confédérés les dons de son génie et de son cœur „ a été jugée digne de la consécration officielle et de la congratulation fraternelle de l'Académie française. Messieurs, mesdames, le vrai neutre ne reste donc pas muet près du droit qui se meurt, sachânt qu'il ne viole pas la neutralité en s'élevant contre la violation d'une neutralité. Le crime de Louvain est une des stations les plus douloureuses de votre calvaire, car au crime contrfe la vie s'ajoute le crime contre l'esprit et contre 1 egenus humanum. Quelle reculade 1 Ces officiers, qui savent le sanscrit, font incendier une des plus précieuses bibliothèques du monde, un nombre innombrable de livres, et parmi tant de manuscrits celui de l'auteur de Y Imitation du Cfi/ist. Malgré Louvain détruit, malgré sa bibliothèque détruite, malgré son Université détruite, l'Aima Mater reste debout, toujours et partout, par ses lecteurs, par ses professeurs, par ses disciples. Un de ses élèves les plus brillants, le grand catholique social Caspar Decurtins, député national et professeur â l'Université de Fribourg, n'a-t-il pas dit au secrétaire perpétuel de l'Académie française, à M. Etienne Lamy, lors de sa visite à Truns, juste quelque temps avant sa mort, en 1915, tout en répétant le nusquam studetur quictius d'Erasme, que ce crime contre l'esprit reste absurde et infâme, mais que l'esprit est indestructible, immortel ! Dans quelques jours je quitte la France, cette France de Jeanne d'Arc, devenue la Jeanne d'Arc des nations pour regagner ma chère patrie, qui elle-même Société des natipns, sera un des plus purs et un des plus forts éléments de1 la future Société des nations. Je rentre en Suisse et j'y suivrai vos traces, maître Théodor, vos traces, grand et héroïque défenseur de Liège, je saluerai vos fils glorieux internés chez nous, j'embrasserai vos nombreux petits orphelins à la villa de Servan, à Lausanne et à l'Aima Mater de Zurich, je dirai que sa sœur aînée de Louvain n'est pas morte et qu'elle voit le grand justicier qui la réveille. M. STOEHELZER. ta— Les Anglais passent le canal du Nord LONDRES. — Reuter : On annonce que les troupes anglaises ont passé le canal du Nord près de Haut-AUaines à deux milles au N. de Péronne. Lens n'est pas encore totalement occupé. Nous avons des patrouilles dans l'O. de la ville. AU JOUR LE JOUR Mercredi. — H y avait long- ■^T temps que nous n'avions entendu parler de lui. Je crois bien qij.e .MrUy c'est depuis l'affaire du Chemin des Dames, vous savez bien, lorsque son impérial papa télégraphia à son impériale maman que -a. Frédéric-Guillaume vient de s'emparer d'un seul élan, etc., etc.'» Depuis lors, il n'avait rien dit, at il n'avait pas fait davantage. Nous commencions à l'oublier. Mais le voilà qui reparait. Allons, il faudra encore nous occuper de lui. D.e qui je parle aussi familiôremsnt ? De son altesse le Kronprinz» allemand et prussien. Dans la juste erainte qu'on ne l'oublie, il vient de mander auprès de lui un de ces journalistes hongrois qui sont toujours prêts à chanter les louanges d'un prince allemand. Et il lui a ouvert ce que je suis bien obligé, faute d'un autre mot, d'appeler son cœur, son ceéur de guerrier impérial et royal. Ce cœur n'est pas gai. Où est-il, le Kronprinz \jui chantait dans de pénibles préfaces écrites pour la jeunesse pangermaniste, la joie de massacrer et la gloire de sabrer ! Où est-il, le prin-cipicule qui, dans sa lettre d'adieu à son régiment des hussards de la mort — ah! les biens nommés ! - avouait attendre avec impatience le moment où son empereur et père lui donnerait enfin l'ordre de marcher, de courir sus à l'ennemi — quel ennemi? — le moment où il pourrait charger à la tête de ses hommes? Où est-il l'héritier infiniment présomptif que j'ai vu sous les Tilleuls en août 1914, la cigarette aux dents, la casquette sur l'œil, blafard, simiesque, insolent et si sûr de son h-iomphe ! Ah ! il est loin ! Les paroles qu'il a prononcées hier puent la défaite à plein nez, et le Kronprinz, justement alarmé de ce que lui apportera demain, crie lui aussi : « Kamerad! » Pensez-vous, altesse? Il nous dit des choses intéressantes, d'ailleurs e,t nouvelles. Il affirme, par exemple, que l'Allemagne, la bonne ét bienfaisante Allemagne ne veut détruire aucun de ses ennemis. Nous nous en doutions. Nous en étions même convaincus depuis, les premiers jours de la guerre, depuis l'invasion. Non, non l'Allemagne ne voulait pas détruire la Belgique, ou la France, ou la Russie, ou la Serbie. Elle l'a bien montré, par ses proeédés évangéliques et sa douceur quasiment sacerdotale. L'Allemagne n'a donc pas voulu nous détruire. Que veut-elle donc aujourd'hui ? Simplement ne pas être détruite.\ Vaincre ? Jamais de la v'r Jamais elle n'a songé à vaincre D'ailleuw vouvait-elle y songer, alors que les trois quarts du monde civilisé étaient coalisés contre elle ? Non, non, l'Allemagne a fait la guerre pour ne pas vaincre. C'est le kronprinz qui l'affirme. Eh, mais, nous sommes bien d'accord, et ce but de guerre-là, au moins, nous sommes bien certains que l'Allemagne l'atteindra. Mais faut-il qu'ils soient bas, les Boches, pour que le kronprinz dise de telles pauvretés ? ... Dans les mémoires que publia avant la guerre une des dames d'atours de l'impératrice d'Allemagne, et où la cour de Guillaume II est montrée sous un jour impitoyable et qu'on sent exact, l'auteur nous parlant du kronprinz s'exprime ainsi : «'Il n'est pas très intelligent. Il est aimable. Il est gai. . Et si farceur ! » Ce jugement est resté d'une singulière justesse et les dernières déclarations du prince le confirment avec éclat. Le prince est bien d'un naturel farceur. Peut-être peut-on dire qu'il a parfois poussé la farce assez loin, notamment lorsqu'il rendit de si insistantes visites à celles qu'il considérait déjà comme ses futures sujettes du Luxembourg belge, ou qu'il faisait l'inspection des châteaux historiques déte Ardennes françaises et belges... Ses réflexions d'hier nous le montrent, encore sous le même jour. Et ses futurs sujets auront avec lui des moments de douce et cordiale galté. Si tant est qu'il ait jamais d'autres sujets tomm» dit l'autre que ceux de déception, de cristesse et de remords... — E. F. Lsa cSérasits LONDRES, 4. — Reuter : Le correspondant particulier de Reuter près l'armée anglaise en France télégraphie mardi à midi que la bataille longue et opiniâtre attendue après l'attaque d'hier contre la ligne Drocourt, a tourné,hier après-midi 'en une déroute générale de l'ennemi. A partir de 8 h. 1/2, moment où nous avons conquis la ligne Wotan, jusque passé midi, la résistance s'est affermie. A partir de cette heure, elle s'est relâchée si rapidement que l'ennemi a évidemment battu en retraite en toute hâte. Ce matin nos aviateurs ont annoncé qu'il n'y avait plus d'ennemis à l'O. de la partie nord du canal de la Sensée, hors quelques postes avancés en certains points 4e la rive. Nos canons sont apportés si rapidement dans la zone fortifiée que depuis ce matin des pièces de 15 cm. entretiennent un feu continu et destructeur contre le carrefour de la route de Cambrai, près de Marquion, par où les masses ennemies reculent. A 11 h. l'ancienne division royale de marine avait avancé de près de 13 km. Elle continue à avancer. Les prisonniers offrent un spectacle stupéfiant qu'on ne peut oublier facilement : plus de 6000 ennemis sont enfermés dans une grande " cage „ tandis qu'il arrive sans cesse de nouveaux détachements de prisonniers qui les saluent en criant. Il y a parmi eux beaucoup de beaux cavaliers ; les officiers se tenaient à distance à l'écart. 9 de la Lys à la VesSe _ Les Anglais passent le canal du Nord Les Français franchissent la Vesle sur un front de 30 kilomètres —— aea<î> Les Français avancent à l'E. du canal du Nord, sur l'Ailette et passent la Vesle en plusieurs endroits t. Ils font encore 1,500 prisonniers PARIS, 4. — Hayas officiel 2 h. : Hier à la tombée "du jour et la nuit, nous avons continué à refouler les Allemands à l'E. du canal du Nord et entre l'Ailette et l'Aisne. Nous nous sommes rendus maîtres du bois du Chapitre au N. E. de Chevilly et plus au S. de Bussy, nous poursuivons l'arrière-garde ennemie* et nous approchons de - Crisolles. Au N. de l'Ailette, nous avons avancé, nos lignes vers la lisière O. de Coucy-le Château et Jumincourt. Vers le S. nous avons avancé jusqu'à Leucilly, nous avons atteint la zone de Clamecy et de Braye et nous avons pénétré dans Bucy-le Long. Le chiffre des prisonniers capturés par nos troupes s'élève à plus de 1,500. Au front de la Vesle, nos troupes ont passé la rivière en plusieurs points. Les Allemands battent en retraite sur l'Oise et la Vesle PARIS, 4. — Havas officiel 11 h. soir : Après avoir, les jours précédents, brisé la résistance opiniâtre de l'ennemi, nos troupes l'ont contraint aujourd'hui à la retraite au N. de l'Oise et au front de la Vesle. Entre le canal du N. et l'Oise, nos avant-postes ont suivi sur les talons l'ar-rière-garde ennemie, passé Libermont, atteint la lisière d'Esmery-Hallon et occupé le bois de l'Hôpital. Plus au S. notre ligne pâsse par Fré-niches Guiscard, Beaugies, Grand-Rû, Mondescourt et Apilly. Plus à l'E. elle passe l'Ailette et atteint Marizelle au N. E. de Manicamp. L'ennemi nous a laissé de nombreux prisonniers, des canons, une grande quantité de ma'tériel et d'approvisionnements. Entre l'Ailette et l'Aisne la bataille a continué sur le plateau au N. ds Sois-sons. Menacés sur leur flanc droit, les Allemands se sont retirés au N. de la Vesle. Nous avons pris Bucy-le Long et Le Moncel au N. de l'Aisne. Plus à droite nos troupes ont passé la Vesle sur un front de 30 km., ont dépassé Chasseny, Brenelle, Vauxtin, Vaux-ceré et Blanzy et ont pris pied sur la crête au N. de Baslieux: Les Anglais occupent Sailly, Nieppe et Romarin LONDRES, 4. — Reuter officiel matin : Sur le champ de bataille, petites opérations en plusieurs endroits. Nous avons atteint la lisière E. du bois de Vaux et nous avons gagné un peu de terrain en d'autres points. Nous avons atteint la ligne générale du canal du Nord et nous avons occupé Ecourt-St Quentin au N. de la route Arras-Cambrai. Dans le secteur de la Lys nous avons fait de nouveaux progrès hier soir et cette nuit au S. et au N. de la rivière. Nous approchons de Neuve-Chapelle et de Laventie. Nous avons pris Sailly (sur Lys) Nieppe et Romarin. Au front américain PARIS, 4. — Reuter offic. américain : Rencontres de patrouilles à notre avantage sur la Vesle. Une attaque ennemie a été repoussée. Rien d'autre à signaler. Les Allemands avouent un nouveau recul d'una dizaine de km. vers Cambrai BERLIN, 4. — Wolff officiel : Des deux-côtés de la Lys l'ennemi dans une lutte constante avec nos postes d'avant-garde, a progressé jusqu'à la ligne Wulverghem, Nieppe, Bac-St Maur, Laventie, Richebourg. Nos détachements mixtes lui ont infligé des pertes sensibles dans ces petits engagements et ont fait des prisonniers au cours des contre-attaques. Sur le front de combat entre la Scafpe et la Somme, la journée a été calme. Nous avions au cours de l'avant-dernière y nuit retiré nos troupes sur la ligne Arleux-Mœuvres-Manancourt. Ces mouvements préparés depuis plusieurs jours ont été exécutés suivant le plan et sans être inquiétés par l'ennemi. Les ' Anglais n'ont commencé à nous suivre qu'avec hésitation dans l'après-midi. Sur le front entre Moislains et Péronne, l'ennemi n'a pas répété hier ses attaques. Des deux côtés de Noyon, les Français ont exécuté de fortes attaques, qui se dirigeaient surtout sur les hauteurs entre Campagne et Bussy. L'ennemi qui, le matin et l'après midi, a assailli en vain quatre fois l'excellente 231e division d'infanterie, a été complètement repoussé, comme les jours précédents, éur ce peint ainsi que sur les autres secteurs de l'attaque.t_Sur l'Ailette, combats de reconnaissance. Des avances de l'ennemi contre Coucy-le-Château ont échoué. Entre l'Ailette et l'Aisne, les Français, en liaison avec des divisions américaines et italiennes, ont, après une préparation d'artillerie des plus intenses, recommencé leurs attaques ; ils ont été repoussés, souvent dans des corps àr corps acharnés. An S. de Riçont, nous avons ramené, après un coup de main dans les lignes ennemies, des prisonniers et des mitrail-leuses.BERLIN, 4. — Wolff officiel soir : Aucun fait d'armes important jusqu'ici. Entre la- Scarpe et la Somme l'ennemi est venu éprouver nos nouvelles lignes i par des petites opérations locales. Entre l'Ailette et l'Aisne nous avons repoussé de nouvelles attaques des Français.L'avance des Alliés. LONDRES, 4. — Reuter : On annonce que nos patrouilles ont atteint !a rive E. du canal du Nord près de Moilains àu N. de Péronne. Au N. et tout près de Moiiains nous avons purgé d'ennemis le bois de Vaux. Au N. de ce bois nous avons pris Ma-nancourt et Etricourt et plus au N. nous avons atteint la lisière de La Neu-ville-Bourjonval et occupons la pointe N.-O. du bois d'Havrincourt. Plus au N. nous avons occupé Mœu-vres vers midi. Les forces franco-américaines ont passé la Vesle en deux endroits: 1. au N.-O. de Fismes ; 2. au N. de Bazoches. Les Allemands se retirent de la Vesle et on a observé plusieurs incendies au S. de l'Aisne. Les raids en Allemagne LONDRES, 4. — Reuter : Communiqué des forces aériennes indépendantes : Outre les attaques déjà annoncées sur le parc d'aviation ennemi à Buhl le matin du 2, nos escadrilles ont effectué l'après midi du même jour une nouvelle attaque avec les mêmes objectifs. Les résultats ont été excellents; des hangars ont été atteints et des incendies ont éclaté. Tous nos aviens sont rentrés sans avaries. Dans la nuit du 2 au 3 nos avions ont lancé 13,000 kgs de bombes. Nous avons attaqué à nouveau avec violence le parc d'aviation de Buhl et nous avons arrosé de bombes la fabrique de Burbach, les chemins de fer près de Sar-rebruck, des trains près d'Ehrang et le parc d'aviation de Roulay. Plusieurs incendies se sont déclarés à Buhl ; 3 hangars y ont été détruits et plusieurs autres ont été gravement atteints. L'attaque s'est faite à une hauteur de 300 à 900 pieds. Nous avons lancé en 24 heures plus de 15.000 kgr. de bombes sur ce parc. Les chemins de fer près çi'Ehrang ont été attaqués à 90 pieds de hauteur ; chaque bombe a porté. On a observé de bons résultats du bombardement des fabriques de Burbach. Tous nos avions sont rentrés indemmes. Lenine va mieux, dit Woîfî BERLIN. — Wolff : L'état de Lenine est meilleur. Sa température n'excède pas 38 degrés. L'Iswestia publie une série de détails sur la conjuration et sur l'attentat et accuse les représentants de l'Entente d'y avoir mis la main et d'avoir soutenu le mouvement par leurs millions. L'enquête se continue avec fermeté.

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