Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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04 september 1918
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s.n. 1918, 04 September. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f18sb3z65t/
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5« Année — N° 11 jfectin â Arisiilnistratirm îurfmarkt 31 & 31a g Haye —Téléph. 216 Bureau à Maastricht : oiel Suisse,Vrijthof,"! éléph.159 à flessingue : Siijkstraat. 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Mercredi 4 Sept. ,1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ,, ,, , 1 florin par mois Hollande' ,, 2.50 fl. par 3 mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait Lettres du Luxembourg La Constituante -- Bonnes prévisions Un fait moins réconfortant — La situation Eaa©œa— H? La Constituante qui vient d'être élue u commencement du mois d'août sera omposée de 23 députés de la droite, 12 éputés socialistes, 8 libéraux, 5 membres u parti populaire, 5 indépendants, "dont eux soutiennent le parti de la droite et ont les trois autres s'inclinent vers la action libérale. Par cette élection, le bloc béral-socialiste se trouve dans la' mino-ité. La participation à ces élections a été rès grande ; en effet, la question de la évision de la Constitution intéresse tout t pays ; il n'y a pas jusqu'aux femmes lui ne se rendent compte de l'importance de jette question ; dans une conférence don-ée par l'avocat Jules Ulveling sur 1' " Histoire de notre Constitution „, qui a eu jalie comble, on remarquait la présence ïe nombreuses dames. I! est à prévoir que le suffrage univer-iel ne rencontrera pas de difficultés. Les leuls adversaires étaient les libéraux; or :eux-ci qui, grâce au vote- majoritaire, serinent de perdre leurs sièges dans les :antons d'Esch et de Luxembourg, auront out intérêt à soutenir la Proportionnelle. Fait digne d'être relevé : Dans le canon de Clervaux les deux candidats, lont Prum, qui, tout en maintenant e programme de la droite, entendait donner ine importance prépondérante au pointée rue national et ne figurait pas sur la iste catholique, sont sortis les premiers, 'es braves paysans des Ardennes ont nontré une fois de plus qu'ils ne se lais-ent pas imposer leur ligne de conduite, nais qu'ils agissent, et cela leur paraît out naturel, selon leur conscience, na-ionale et catholique en même temps. — Fait digne d'être relevé lui aussi — lans un autre sens : La grande-duchesse î reçu et retenu à dîner le chancelier de l'Empire von Hertling, ainsi que le mi-pie Kauffinann et les ambassadeurs ré-p/roques à Luxembourg et à Bochopo-l/s... je veux dire Berlin. Renvoyé au fessier ! — L'opinion publique s'échauffe au ujet des succès alliés en France. Passé : temps où les Boches hissaient les dra-eaux à chaque nouvelle victoire allemande! 'uisse-t-il bientôt venir le jour où nos allons et nos montagnes, profanés par haleine ignoble de la perfidie, salueront i poilu ou le tommie qui viennent nous bérer ! Pensée réconfortante : en France, ur l'Atlantique, en Amérique on travaille iur et nuit avec la seule pensée : li-erté pour nous et pour les autres ; par-îi ces " autres „ nous sommes compris ous aussi. Liberté, tu es un mot, mais un grand îot. C'est lui qui nous fera donner la îain au libérateur, et qui nous unira ans la même œuvre. — La situation alimentaire est toujours ès précaire ; voici quelque prix qui ous intéresseront. Pommes de terre (en antrebande): 20 fr.-le setier, ce qui retint à 20 centimes pièce : vin de l'an-ee 1917 : 7,000 fr. la foudre ; porcs : 60 à 250 francs pièce ; truites et bro-hets 5 à 6 fr. la livre ; sirop artificiel e framboises et de grenadines : fr. 8.10 : litre. Dans ces derniers temps la mortalité a ris de très fortes proportions ; dans la ille de Luxembourg plus de 32 décès nt été enregistrés en deux semaines. E. HUEMES. totre attitude envers la Grande-Duchesse La Patrie Luxembourgeoise : Un de nos compatriotes habitants Paris vait manifesté quelque étonnement de oir reproduire dans notre dernier numé-3, un article de la Freie Zeitung, accu-ant nettement la Grande-Duchesse de aire le jeu des Allemands. Je sais bien, dit-il, que son attitude germanophile est évidente... tant d'événements ous en fournissent les preuves péremptoires... e serait folie que de se faire encore des il-usions.Du reste, 'Marie-Adélaïde n'est personnellement point coupable. Comment cette jeune 'rincesse pourrait-elle' s'arracher- à l'influence ■e 1* Cour, de ce pernicieux entourage au-ipel, dans son inexpérience à gouverner, ■insi que d'ans son ignorance des réalités poétiques, elle accorde une confiance entière et bsolue ? Ne croyez-vous pas qu'il serait plus adroit )our la renommée du peuple luxembourgeois la sympathie encore un peu... défiante dont 1 jouit auprès de certains pays de l'Entente, 'e passer sous silence l'attitude de la souve-'aine, de jeter le voile *iur la scission dou-oureuse et irrémédiable qui s'est produite totre le Pouvoir et la Nation Nous sommes forcés de répondre qu'au contraire notre devoir nous commande pour éviter toute équivoque, toute confusion entre les sentiments si courageux et si nets des Luxembourgeois, et l'attitude de la princesse qui préside à leurs destinées, de marquer très nettement l'opposition absolue qui s'est manifestée et, chaque jour s'accentue davantage entre la Grande-Duchesse — que les Allemands n'ont pas hésité eux-mêmes à qualifier de " Treue Freundin Deutschlands „ — et les Grands Ducaux qui portent à l'envahisseur une haine juste et implacable, qui, à cause de lui, souffrent la misère et la famine, les Grand-Ducaux que l'on condamne, que l'on «emprisonne, que l'on fusille...Ah, combien nous regrettons dans les terribles épreuves que nous traversons, de ne pouvoir nous rallier, tous ensemble, autour de cette frêle et gracieuse jeune fille qui aurait pu symboliser magnifiquement la résistance de notre petit pays. Cette résistance ardente et digne, mais hélas, impuissante !.. Quel triomphe moral aurait-elle remporté si, lorsque l'empereur Guillaume et le Grand-Duc de Bade vinrent lui rendre visite, elle les avait reçus non en timide princesse, mais en souveraine offensée. Dans nos cœurs, immensément, aurait grandi notre amour pour elle... et nos soldats auraient songé — en mourant — à son sourire clair et à ses grands yeux ingénus et rêveurs. Hélas... Si grand qu'ait été notre attachement à la maison de Nassau (jouissant avant la guerre d'une estime nullement usurpée) nous ne pouvons pas oublier nos devoirs envers le peuple luxembourgeois. Nous devons défendre sa réputation contre les méprises ou les calomnies. Non, nous ne pouvons pas permettre que la cause des Prum, des Noppeney soit confondue, ternie, souillée, par les agissements d'une camarilla de cour ennemie.Le silence que nous nous imposerions sous prétexte de respect envers la Couronne, ne serait plus du silence, mais bien de la complicité. — La Guerre intégrale L'armée Américaine comptera dans dix mois cinq millions d'hommes ! Les Etats-Unis intensifient journellement leur effort militaire. Tout pour la guerre et la guerre avant tout, telle est la formule du président Wilson et du peuple américain. Une nouvelle preuve vient d'en être donnée par le vote de la loi militaire qui rend mobilisables tous les hommes de 18 à 45 ans. Malgré une certaine opposition qui s'était manifestée au sujet de l'enrôlement des jeunes gens de 18 ans, la loi a été votée et signée. Un effort sans précédent Franchissant d'un seul bond les étapes d'un effort militaire sans précédent dans l'histoire, les Etats-Unis pourront, par cette loi, appeler 27 classes sous les drapeaux. N'oublions pas qu'au commencement de l'année 1917, l'Amérique ne possédait qu'un embryon d'armée et des milices. En juin 1919, a déclaré le général Marsh, elle aura sous les armes cinq millons d'hommes dont quatre millions au delà des mers et un million en réserve dans la métropole. A l'heure actuelle, a ajouté le généra! Marsh, un million et demi de soldats ont déjà été embarqués. Matériel de guerre, constructions navales, ravitaillement A côté de cet effort en «matériel humain,,, l'effort en "matériel de guerre „ n'est pas moins considérable. A titre documentaire, rappelons que, depuis son entrée en guerre, l'Amérique a fabriqué plus de 100,000 mitrailleuses. Les chiffres en fusils, canons, avions, munitions, sont également impressionnants. Sous le rapport des constructions été navales les records de rapidité ont continuellement battus. Le chantier de Californie lançait, le 4 août dernier, un vaisseau en acier de 12,000 tonnes après 24 jours de travail, et ceci était regardé comme un record ; mais voici que l'on annonce qu'il est lui-même battu par le chantier naval de Michigan, qui vient de lancer un navire en acier de 3,500 tonnes après 14 jours seulement de mise sur cale. AU JOUR LE JOUR Lundi — Les balles de revolver Jf jgT' qu'une main de femme — ce bi-jou, dont Mayol était foiij avant MSiy la guerre — envoya sur' le ci-** toyen Lenine ont fait plaisir. Ce n'est peut-être pas très chrétien, et quelques personnes trouveront dans cette réflexion une -sorte d'apologie * meurtre, qui leur déplaira. En quoi, ? leurs, elles auront tort. Un meurtre est jours une chose abominable, en soi, c'est itendu, mais il faut s'entendre sur le « meurtre ». Jaurès a-t-ïl été la victime meurtre ? Et Eichhorn ? Et Mirbaeh ? î possible Lenine ? Alors ! Vous voyez bieia ju'il: y a meurtj-e et meurtre, et qu'on peut dire du meurtre ce qu'on a souvent dit du mariage : « Il y en a de bons, il n'y en a pas de délicieux. » La ten-"tative de meurtre sur la vilaine personne de Lenine est un bon meurtre. Et sans doute la petite main minimaliste qui lui envoya les pi'uneaux vengeurs était-elle délicieuse, elle. Au fond, de quoi se plaindrait Lenine s'il pouvait encore se plaindre. 11 a été assassiné, c'est vrai, mais pouvait-il en être autrement, et comment ce bas-aventurier pouvait-il finir, sinon par le revolver ou le poignard ? Aux yeux de ses camarades, il passera martyr de première classe à la première promotion et ses complices du gouvernement, s'ils en ont le temps, profiteront de l'heureuse circonstance pour décréter une terreur que dans leur daltonisme ils appellent blanche, mais qui est bien rOuge. Et puis, que voulez-vous que fit Lenine une fois' son gouvernement renversé ? Pouvait-il démissionner ? Entre les mains de qui, s'il vous plait ? Etant chef suprême, pape et bon dieu, il ne pouvait rendre le tablier à personne, sinon à l'empereur d'Allemagne, qui 'est peut-être son ami et son bienfaiteur, mais non son patron ? Situation très délicate, et qui a dû. retenir l'atten-' tion, très vraisemblablement, du merveilleux humoriste que nous voudrions pleurer. La démission étant impossible, Lenine avait le choix entre la prison, la pendaison et l'écaip tèlement. Le bannissement même lui était interdit, car vous pensez bien qu'il eut trouvé peu d'amis à l'extérieur, après tous les mauvais coups qu'il a faits et que même les Allemands n'auraient rien fait pour cet homme qui ne pouvait plus leur être utile. Entre tant de maux, une main providentielle, une main de femme, a indiqué, un peu rudement la solution élégante. Deux halles de revolver lanfcôes avec sûreté onl fin aux graves perplexités d'un homme qui cherchait à faire une bonne sortie. La sortie est excellente. Elle épargne à ee bon Lenine bien des abominations et bien des tortures, les mêmes sans doute qu'il infligea à tous les malheureux qui lui tombèrent entre les mains; et elle le met hors d'état de nuire, ce qui est pour la Eussie et pour tout le monde, la grande affaire. Et après Lenine à qui le tour ? Nous avons eu 'Mirbaeh, fteus avons eu Eichhorn. Yoila que l'on «a» Lenine. C'est bien. Mais il y a une suite à tout bon roman de cape et d'épée et même de revolver. Ne faisons pas de pronostics, et nous plaçant sur le terrain si gracieux de l'esthétique dans le meurtre, remarquons simplement la grande variété de moyens matériels qui préside aux attentats politiques en Eussie. En cette matière-là, les Eusses sont bien les maîtres d'un genre. Us passaient aux temps oû ils étaient en guerre pour manquer de munitions. Mais voyez ? Mirbaeh a été tué à coups de grenades, Eichhorn à coups de bombes et Lenine à coups de revolver. Comme tout «ela est varié et charmant ! Et comme l'histoire révolutionnaire se répète aussi. L'ambassadeur allemand a été tué par un inconnu, qu'on n'a pas retrouvé ; le maréchal boche par un jeune révolutionnaire que l'on pendit sans cérémonie après un jugement rapide, et voilà que l'odieux Lenine, plus favorisé, trouve le moyen de se faire assassiner, comme Marat, par une Corday moscovite, une Charlotte russe ! Heureux Lenine ! S'il avait été prévenu, car c'a été un grand cabotin que cet « apôtre », peut-être se fut-il lui aussi assis tranquillement dans sa baignoire pour attendre la mort. Il est vrai que jes bolcheviks ne prennent pa6'de bains. — E. P. Quant à la question du ravitaillement des alliés, les chiffres fournis par M. Hoo-ver, contrôleur de l'alimentation aux Etats-Unis, sont véritablement impressionnants. 11 a affirmé que l'Amérique fournirait aux alliés, l'année prochaine, quatre millions de livres de substances grasses, neuf cents millions de livres de viande, sous diverses formes, cinquante millions de quintaux de céréales et un milliard cinq cents millions de livre de sucre. De cet ensemble, on a l'impression d^une force gigantesque mise au service de la cause sacrée des alliés. — H. P. Georges Lorand est mort LE HAVRE, 2. — M. Georges Lorand, député de l'arrondissement Arlon-Virton, vient de mourir à Aix-les-Bains d'une affection cardiaque. Depuis la guerre il avait consacré à la cause des alliés son grand talent d'orateur. S'il est un parti qui n'a pas le droit d'invoquer la Société des Nations, c'est celui qui nie la nation, et, par contradiction plaisante s'intitule l'Internationale. Les Anglais brisent • le front allemand sur la route Arras-Cambrai ils perceait la forte gigzie de déferas® Og*ocoa35*f»^aaéas«f: et s'emparent de Hury, Cagsiicoupf, ^ieeiiicoaiyîs Hoa-easil ils pspsnnesif aaassi SaiS3y-Sa39l3sel, Le Transloy, lyiaîgses ei Slauf-AIIaines Les Anglais dans les faubourgs de Lens En six semaines, les Alliés ont capturé pius de 140,000 prisonniers et 2,500 canons — i— L'avance britannique LONDRES, 2. — Reuter offic. matin : Hier soir, des troupes galloises et des comtés de l'est ont pris S a i 1 ly-S a i 11 i s e 1 et S a i 11 i s e 1 après un vif combat. Les treupes anglaises se, sont rapprochées de Le Transloy et Noreuil, faisant de nombreux prisonniers. Riencourt-lez Cag-nicourt et les positions allemandes au S. du village ont été pris pendant la nuit par des troupes anglaises et écossaises, qui ont fait quelques centaines de prisonniers.Dans le secteur au S. de la Scarpe des troupes anglaises et écossaises ont attaqué ce matin. On annonce que leurs progrès sont satisfaisants. Dans le secteur de la Lys, nos troupes ont atteint la rivière à l'E. d'Estaire et ont pris Neuve-Eglise. Nouvelles poussées victorieuses des Anglais LONDRES, 2. — Reuter offic. soir : Ce matin des troupes canadiennes et anglaises ont attaqué avec le concours des tanks des deux côtés de la route Arras-Cambrai et conquis sur un large front cette partie, défendue par un puissant système de tranchées, de la ligne Drocourt-Quéant qui-s'étend au S de la Scarpe. Les Allemands occupaient fortement leurs tranchées et nous ont opposé une résistance résolue sur tout le front. Cette résistance a été brisée avec de lourdes pertes pour l'ennemi. Les Canadiens ont pris Dur y, Ville rs-lez-Cagnicourt et se sont avancés au de ces villages. Sur l'aile gauche, les bataillons anglais se sont frayé un chemin au tfèvers des positions ennemies au N. E. d'Eterpigny. A l'aile droite (Je l'attaque les Anglais et les Ecossais ont avancé par Riencourt-lez-Cagnicourt vers Quéant et ont pris nombre de positions fortifiées dont Noreuil.Au S. de ce point, les troupes anglaises ojj^également progressé et elles ont repousse au commencement de l'après-midi une violente contre-attaque allemande à l'E. de Vauîx-Vraucourt. Nous avons atteint les lisières extérieures de Beugny et de Villers-au-Flos. Un combat violent s'est continué toute la journée autour de LeTransloy: en cet endroit également nous avons repoussé des contre-attaque et nous avons occupé le village. Entre Saillisel et Péronne, des divisions anglaises et australiennes ont chassé les Allemands du. bois de St-Pierre-Vaast et pris les villages d'A Haines et de Haut-Allaines. Sur le front de la Lys, nos troupes ont gardé le contact avec l'ennemi et ont continué à gagner du terrain. A l'E. et au S.-E, de Péronne, des contre-attaques ont été repoussées à plusieurs reprises avec de lourdes pertes pour l'ennemi. Nous avons fait au cours de la journée plusieurs milliers de prisonniers. Nos patrouilles ont fait de nouveaux progrès dans les faubourgs extérieurs 0. de Lens. Les Français avancent toujours PARIS, 2. — Havas officiel 2 h. : Dans la région dn canal du Nord vive action d'artillerie. Nous avons repoussé deux contre-attaques allemandes contre le village de Campagne et nous avo,ns maintenu nos positions. Nous avons fait de nouveaux progrès dans la région de l'Ailette et^dans les bois à l'O. de Coucy-le-Château et à l'E. de Pont-St-Mard. Nous avons fait une centaine de prisonniers. En Champagne, dans la région d'Au-berme, une attaque allemande a échoué. Rien d'important sur le reste du front. PARIS, 2. — Havas officiel 11 h. soir : Au cours de la journée, nos troupes qui avaient passé hier soir le canal du Nord à la hauteur de Nesie, ont continué leur avance à l'E. du canal et ont pris pied sur les pentes O. de la hauteur 77. Elles ont fait des prisonniers. Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons fait de nouveaux progrès sur le plateau à l'E. de Crécy-au-Mont et de Juvigny. En dépit d'une résistance opiniâtre, nous avons pris Leuilly et Terny-Sorny. Nous avons avancé en outre au N. de Crouy. Journée calme sur le reste du front. Un bntin formidable L'étendue de la défaite allemande PARIS, 2. — Havas : D'après des indications sûres, les Alliés ont fait du 15 juillet au 21 août 128,302 prisonniers, dont 2,674 officiers; ils ont capturé 2,069 canons, 1,734 lance-mines, 13,783 mitrailleuse^, une quantité considérable de munitions et d'autres approvisionnement en matériel. Plus de 15,000 prisonniers et de 500 canons ayant été capturés depuis le 21 août, le butin dépasse actuellement les 140,000 prisonniers et les 2,500 canons.Le Communiqué de Berlin BERLIN, 2. — Wolff officiel . Combats à l'avant de nos positions des deux côtés de la Lys. Entre la Scarpe et la Somme, les Anglais ont continué leurs attaques sur un front de 45 km. Les points principaux de l'effort ennemi ont été Hendecourt, Noreuil, les zones d'entonnoir à l'E. de Bapaume et entre Rancourt et Boucha-vesnes. L'ennemi qui avait gagné du terrain au N. de Hendecourt, a été repoussé sur ce viilage par une contre-attaque.. Noreuil est. resté entre nos mains après un long combat. Des attaques au moyen de tanks des deux côtés de Vaulx-Vrau-court ont échoué. Au S.-E. de Bapaume, nous avons repoussé des attaques dirigées contre Vil-lers au Flos. A Au N. dé la Somme, nodf1-'avons arrêté l'ennemi, s'avançant avec de grandes forces sur la ligne Sailly, bois de St Pierre Vaast, E. de Bouchavesnes, mont St Quentin Péronne a été occupé par l'ennemi. Des deux côtés de Nesle, les Français ont continué leurs attaques, essayant, avec des formations profondes, de rompre nos positions sur le canal. Au N. de la ligne du chemin de fer Nesle-Ham, toutes les attaques ont été brisées ; lors de nouvelles attaques entreprises le soir, l'ennemi a été rejeté de nos lignes où il avait pénétré. Au S. de la ligne Nesle-Ham, et au S. de Libermont, il a été entièrement repoussé. ■ De part et d'autre de Noyon, l'infanterie ennemie, après ses pertes .du 31, est restée inactive. Entre Oise et Aisne, il y a eu des combats d'artillerie. Des attaques partielles dans la vailée de l'Ailette et au N. de Soissons ont été repoussées. BERLIN, 2. — Wolff officiel soir : Les Anglais ont gagné du terrain dans des attaques entre la Scarpe et la Somme, au S.-E. d'Arras et au N. de Péronne ; nos réserves ont arrêté leur choc. Des deux côtés de Bapaume les Anglais oçt été repoussés. Entre Oise et Aisne dés attaques françaises se sont développées dans l'après-midi après des violents combats d'artillerie. La bataille continue avec acharnement PARIS, 2. — Commentaire Havas : La bataille continue avec une opiniâtreté soutenue ; elle est vive surtout dans l'énorme massif boisé qu'entourent l'Oise, l'Ailette et l'Aisne, où les circonstances sont particulièrement favorables à la défense. Les forêts de Coucy et de St-Gobain sont les piliers de la défense allemande. Les dif-j ficultés du terrain croissent. Les tanks j n'ont plus un champ d'action aussi libre ; qu'au début. L'infanterie accomplit pouce , par pouce sa tâche de conquête.. Les ma-1 noeuvres sont compliquées et exigent du j temps. i

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