Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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07 augustus 1918
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s.n. 1918, 07 Augustus. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ns0ks6kh9t/
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14e Année — N°347 Rédaction & Adminisfratlo Turfmarkt 31 & 31a La Haye— Téléph.21C Bureau à Maestricht : ^tel Suisse,Vrijthof,Téléph.15! à Flessingue : Siijkstraat. 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Mercredi 7 Août 1918 5 cents le numén k ABONNEMENTS : 1 florin par mo ^ Hollande: ,, . 2.50 tl. par 3mo H Etranger: port en sus W ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e paç Réclames permanentes à forfc Journal belge fondé à Aestricht en août 1914 La Situation jugée par un Neutre ilJn neutre et une compétence universel] ment reconnue : le colonel suisse P. Feylc critique militaire au « Journal de Genève On sait que ses chroniques sont toujou marquées au coin d'un rude bon sens et d'ui sage modération. Or le colonel Feyler dom de la présente retraite des Allemands i commentaire qui vaut d'être connu en Ho lande^ et auquel nous cédons volontiers première place : Recul On serait tenté d'admettre que le prit 'cipal obstacle à la juste appréciation de opérations n'est plus aujourd'hui la boiu souflure des communiqués de Berlin, mai plutôt une certaine réserve de ceux de Alliés. C'est après coup seulement, e 'orsque les événements du jour sont am plement dépassés, que l'on découvre 1 caractère exact de ceux de la veille. S à la lecture de l'ensemble des télégram mes de ces derniers jours, on cherche , réaliser le tableau de la bataille à la dat actuelle, l'impression se dégage que I; aression des troupes alliées sur leur en îemi en retraite pendant les journée: l'accalmie très relative des 28 et 29 juil et, a été plus vive et continue qu'on m 'avait cru. Il faut qu'il en ait été ains Dour que les réactions allemandes atten dues se soient produites le 30 déjà, noi f peut-être avec l'ampleur qu'il était permi: a de prévoir, mais assez énergiques néan moins pour qu'il ne puisse y avoir de doute sur la rentrée au front de divisions réservées échelonnées pour la contre-attaque. Berlin affirme que ces contre-L attaques ont été victorieuses, comme tou-pP jours, et qu'après l'ennemi s'est tefu . tranquille ; les gosses se sont tus devan pl la férule du pion. Comme, d'autre part ri I examen des lieux trahit un nouveau re-Ll cul du pion, ils faut croire que les gosses m ont commis l'irrévérence ae rire sous le I férule. P| Les contre-attaquet> aiiciyanueb um ni I menées surtout du nord au sud, dans ia y région de Fère-en-Tardenois-Sergy. On r| en peut conclure que, gênés par la com-J pression qui s'exerce sur leurs dea> H flancs, les Allemands ont cherché à se I dégager en poussant résolument sur le Em centre. En effet, Anglais et Français des T rives de l'Ardre et des environs de Ville-J en-Tardenois commencent à mordre dans I le plateau qui sépare l'Ourcq et laVesle; tandis qu'à l'aile occidentale, les Français M se sont emparés de Buzanzy, ce qu signifie qu'ils approchent de la Crise e J commencent à déborder Soissons pa: | le sud. II Cette situation qui comporte une doublf I menace sur les deux flancs de la positior V mamelonnée du sud de la Vesle, où les 1 Allemands paraissaient disposés à fixei I leur repli, méritait l'engagement de h I réserve. Il semble que quelques divisions en aient été détachées. Elles ne sont pas parvenues à affaiblir le centre des Alliés elles n'ont pas refoulé les Anglo-Franco-Italiens de l'Ardre ; et elles ont marque un pas en arrière vers la Crise. Ce bilar conduit chez les Allemands à poser le dilemme ou d'un second emprunt de divisions à effectuer sur la réserve, divisions, chargées de renouveler l'essai de dégagement, ou d'un nouveau repli plus au nord, entre la Vesle et l'Aisne. Ces résolutions sont angoissantes poui le haut commandement impérial. Il est er train de perdre non plus seulement les résultats stratégiques de sa dernière offensive — celle que les chroniques on baptisée de Marne et Champagne — e qu'il a engagée le 15 juillet, mais encore ceux de la précédente, l'offensive dite d( Paris, déclenchée le 27 mai. Comme or l'a expliqué en son temps, celle-ci poursuivait, lors de ses dernières manifesta tions, l'enlèvement convergent des massifs boisés de Villers-Cotterets et Com-piègrae. Elle avait subi une défaite su; son front nord de Montdidier-Noyon Elle subit ces jours-ci une deuxièrm défaite, traduite par l'obligation d'abandonner entièrement son front de l'est, 1( front des lisières de la forêt de Villers-Cotterets qui avait été poussé jusqu'; l'ouest de Château-Thierry. Il faut biei comprendre cette situation pour saisir 1; nature du revers actuel de l'armée aile mande. C'est beaucoup plus importan encore que les pertes en hommes et et canons. C'est une transformation stratégi que au bénéfice des Alliés, transformatioi que l'on aurait le droit de qualifier, san: exagération, de désastre stratégique aile mand, si l'état-major impérial ne parve nait pas à le corriger au moyen d'uni réplique contre-offensive d'un grand déve loppement. C'est la gravité de cette situation-1; qui a conduit à présumer, à tort ou ; raison, qu'une reprise d'offensive germa v— e- j nique devait choisir le secteur de la Vesl ir> plutôt qu'un autre. Il importe de masque *• au peuple allemand qui, par la faute d lf" l'état-major impérial lui-même, s'est ton ie jours attaché à regarder le terrain plutc ln que les armées, une situation qui appa 1- raît nettement cette fois-ci sur le terrai la même. Les armées vont se retrouver peu de chose près dans les position qu'elles occupaient réciproquement avan le 27 mai, c'est-à-dire avant le départ d l'opération décisive qui devait rouvrir 1 :S chemin de Paris et conduire à Yultima ratû de la menace aux Parisiens, rançons d< s la paix à dicter à la France. Si déconcer s tées par les communiqués de leur état ,t major que l'on puisse supposer les po _ pulations allemendes, cet effet ne sau e rait aller jusqu'à les rendre incapables d< i, constater sur une carte, que non seule- - ment leur armée n'est pas descendue de î l'Argonne à la Marne le 15 juillet et jours e suivants, ce qu'elle aurait dû faire s j l'offensive de Marne et Champagne avar - abouti, mais encore qu'elles remontent de 5 la Marne à l'Aisne et à la situation anté- - rieure au 27 mai, ce qu'elles ne devraienl ; pas faire si elles entendaient conserver le i succès de l'offensivé de Paris. C'est donc . bien deux grandes manœuvres dont les i Allemands perdent ces jours-ci le bénéfice, ; la manœuvre de la Montagne de Reims du 15 juillet, et la manœuvre de Com-: piègne et Villers-Cotterets, du 27 mai. ; Il y a plus. La défaite stratégique se complique d'un amoindrissement dynastique. Cela non plus n'est pas indifférent en l'état déclinant de l'Empire, et cela i suffit à faire comprendre que les télégrammes de Berlin en soient parvenus à se surpasser eux-mêmes, ce que l'on n'aurait jamais pu croire. Une fois de plus, c'esUe prince impérial qui est battu, et cette fois-ci dans des conditions de pertes en p US P,nles, qui dfPassent tout son passé. E&1.31 aurait"pu, sans difficulté majeure, faire tomber Verdun, il a glissé à côté. Après quoi, il a dû, le long de l'Argonne, subir une retraite qui paraît bien n'avoir ; rien eu de génial. En 1916, lorsqu'il est | devenu clair qu'il n'aurait pas Verdun, il s'y est acharné cinq mois durant. Les ' pertes de son armée furent effroyables et inutiles. C'est alors que ses féaux sujets le baptisèrent d'un surnom que ma crainte extrême de la censure m'empêche | de rappeler. Et le voilà maintenant chassé vers le nord, dans des conditions qui . ressemblent fort à la chute de l'immense aventure dans laquelle, plus qu'un autre, il a contribué à jeter l'empire allemand. La manœuvre du général de Ludendorf aboutit à une défaite stratégique, à une diminution politique, et à un affaiblissement dynastique. Toutes bonnes choses sont au nombre de trois. F. F. 38 | NOUS PUBLIERONS DEMAIN UNE Lettre du Havre EN BELGIQUE ; La Terreur en Campine De notre correspondant : t Les Boches viennent d'arrêter en Cam-; pine anversoise Joseph Leysen, de Des-schel, 30 ans, accusé de passages de jeunes gens et de lettres en Hollande, Un patriote de Moll, nommé Smulders, a été arrêté pour le même motif de même qu'un fraudeur, Baptiste Ghys, de Moll également. Après avoir arrêté Leysen, les Allemands lui lièrent les mains derrière le dos. Malgré cela, aussitôt dans la rue, Leysen s'enfuit, mais il tomba. Les soldats le rattrapèrent promptement et s'acharnèrent sur leur victime par terre avec une brutalité inouïe, à coups de crosses et de talons. Quand eyi le releva, il ne savail i qu'avec peine tenir debout. Il avait la tête i et les mains en sang et le cuir chevelu en-. levé en partie. Dans la Vallée du Geer De notre correspondant: Le garde Henri Colson d'Emael vieni d'être arrêté par les Boches et enfermé St Léonard à Liège. II avait arrêté u dangereux agent des Boches dont les cri mes ne.se comptent plus, un sieur B d'Emael, au moment où il tuait un veat pour le voler. B. dénonça Colson comme \ ayant favorisé le passage de jeunes gens i en Hollande et fut immédiatement relâché . tandis que Colson était emprisonné. au jour [ JOUR C'est curieomme depuis quin-yyf ze jours bejup de mes amis e neutres sonjvenus francophiles, :r yrïjty voire pro-A. Je les ai connus g qui autrefoiaignaient la « pau vre France » et qui cent, les yeux au , ciel : « Que vont-ils en -er, ces Allemands ! ' Ils sont si forts, si teiement forts ! » Ce sont ces mêmes neutrejii, aux arguments prouvant la prémédita] allemande, répon-à daient : « Bah, ils se lent tous ! Lloyd-S George et Bethmann, ci au'fond la môme t farine. » Bref, c'étaient vrais neutres, neu-/ 2 très jusqu'à la gauche, jtres jusqu'au bout ! i C'étaient les jusqu'au-bistes de la neutra-' lité, — de la neutralité lveillante. Je les ai revus aujourd'hui. J'ai :lé avec eux. Je les ai trouvés bien changés D'abord ils ne défeint plus la guerre sous-marine à outrance.' crois bien : elle a é.choué. Les amis neutr ne défendent que ce qui réussit. C'est lergenre. L'an dernier ils estimaient très h au] a méthode de torpillage instituée par l'jemagne. Ils ne sont pas des sauvages pourte, mes amis neutres, mais ils avaient lu da je ne sais quelle gazette allemande ou hohdaise que la guerre sous-marine mettrait i à la guerre dans quelques mois en réduint l'Angleterre à la famine et à la capitulaiin. Mes amis neutres ne sont pas bons psylologues, je l'avoue. Ils prennent pour la érité tout ce qu'ils lisent dans lès jouriix allemands. Cela peut les mener loin, ji bagne notamment. Eh- bien, aujourd'hui i ont changé d'avis, mes bons amis. Ils soi} pleins d'indignation à l'égard des fauteurs I la guerre sous-ma-rine. Ils les qualifient urement. Ils dénoncent — sans rire — 1er cruauté, leur manque de psychologie, et ils leur reprochent surtout de prolonger 1 guerre. Mes amis neutres sont un peu des girouettes. Mais ce sont de si excellents gâtons ! Nous avons hier pari un peu des événements de France et j les ai trouvés, ces chers amis, si neutres, rès emballés pour le général Foch. Ils sont bien bons, en vérité. Ils m'ont démontré sur la carte, que la manœuvre qui délivra Chiteau-Thierry était purement géniale et que Napoléon, ou Frédéric le Grand n'eussent mieV\x fait. Je veux bien le croire, mais je ne, iiis rien, et mes amis xtixii s cri piquants —- «.xiiiîs • *» j:—.4- ^ leurs opinions touW sY iveUas sur la guerre et les chances qu'ont les Alliés de la gagner. Ils m'ont dit : — Vous allez gagner, c'est certain. Les Allemands sont trop naïfs aussi et trop bêtes. Ils ne méritent pas de gagner et ils ne gagneront pas. Ils ont fait trop de fautes. Et je ne parle pas de leurs crimes. Car, des crimes, les alliés aussi en ont commis, aVouez-le, mon cher. Mais des fautes ! Ç'a été une faute, d'abord, d'envahir la Belgique et c'est de cette faute que sont sorties toutes les autres. Ç'en a été une autre de couler la « Lusitania », et de décréter la guerre sous-marine. Ç'a été une faute plus terrible que toutes les autres de faire à la Russie une paix impitoyable. Trop de fautes. Sans compter que la pauvre Allemagne ne tire rien de ses alliés, et que si forte qu'elle soit, elle se bat aujourd'hui seule contre un monde d'ennemis. Et bien reconnaissons-le, elle ne peut pas tenir. Elle ne le peut pas. Ce n'est plus possible, matériellement. La fortune des armes change d'ailleurs. Les Allemands le sentent bien. Ils ne rient plus. Ils sont inquiets. Et ils reculent. Que dis-je ? Ils courent, Et c'est bien fait. Ils sont trop bêtes aussi. Ainsi parlèrent mes amis neutres au lendemain de la fuite des Allemands de Soissons Ils oubliaient qu'ils avaient tenu des propos sensiblement différents, peu de temps auparavant. Courageux amis ! En les écoutant, hier je songeais à la fable immortelle de l'âne el du lion, et du coup de pied de l'âne au lion expirant, et de la vilenie insigne de l'âne, qu: eut rendu le lion expirant presque digne dt pitié, si ce lion n'eut été boche ! Je pensais à tout ce que certaines sympathies trop soudaines, trop voyantes renferment de lâcheté et comme Jésus à Ghetsémané, je pleura: amèrement... — R. F. La Rosette à Nungesser PARIS. — Le lieutenant Nungesser du 2e régiment des hussards, pilote-aviateur, est promu officier dans l'ordre de la Légion d'honneur, avec la belle citation suivante : " Incomparable pilote de chasse, d'une science exceptionnelle et d'une éclatante bravoure, en qui se reflètent la force e l'inflexible volonté de la race. Dans h cavalerie où, dès les premiers engage ments, il gagna la médaille militaire, puis dans un groupe de bombardement où de quotidiennes prouesses le firent plusieurs fois citer à l'ordre et décorer de la légion d'honneur, enfin dans une escadrille de chasse qu'il illustre depuis trente moi: de ses prodigieux exploits, s'est partou imposé comme un superbe exemple d< ténacité, d'audace et d'orgueilleux mépris de la mort. Eloigné à plusieurs reprise: du front par des chutes et des blessure: qui n'ont pu entamer sa farouche éner-1 gie, est rentré chaque fois dans la ba taille avec une âme plus ardente, et es monté, de victoire en victoire, jusqu'à la gloire d'être le plus redoutable adversaire de l'aviation allemande. Trente et ur avions ennemis abattus. Trois ballon; incendiés. Deux blessures. Quinze citations. „ I Les* Crimes ftllamaissis Les soies»9narîiis couient à nawîfeaii un navire-hôpital anglais portant 600 niaSades et ihSessés 123 personnes «manquent Les Français prennent ©uffies, à 3 km. au jâS. de Soissons — €ï©misais locaux au die ïa Mesïe i¥L OEemenceau à Soissons ©os Les Crimes Allemands . LONDRES, 5. — Reuter officiel : Le navire Ijôpital Warilda a été torpillé F et coulé le 3, à son retour en Angleterre ; £ 123. personnes manquent. Parmi les morts se comptent quelques infirmières. Le vaisseau transportait 600 malades et blessés. c Plus de 650 survivants fucent débarqués ' samedi; la plupart étaient en costume de nuit et avaient beaucoup souffert du froid. 1 Les 2 contre-torpilleurs anglais qui l'es- j cortaient lancèrent quelques bombes de profondeur. La nuit était noire, une brise j dure rendait la mer houleuse. Le Warilda jaugeait 7,713 tonnes et appartenait à l'Adelaïde SS. Co de Port-Adelaïde. Sur le Front Occidental Situation inchangée PARIS, 5. — Havas officiel 2 h. : Rien de particulier à signaler sur le front de combat. Les troupes légères françaises qui ont passé la Vesle se sont heurtées partout à une résistance ennemie. PARIS, 5. — Havas officiel 11 h. soir : La situation reste inchangée sur tout le front de la Vesle. Sur la rive N. ont eu lieu de petits engagements partiels entre nos troupes légères et les postes allemands.Partout ailleurs la journée a été calme. LONDRES, 5. — Reuter officiel matin : Nous avons fait quelques prisonniers dans la région de Neuville-Vitasse. L'artillerie allemande a été active surtout LUiN L>r\iR?,c Iâp- Nous avons avancé quelque peu notre ligne dans le bois de Pacaut, à l'B. de de Rebecq. Nos aviateurs ont lancé le 4 août 6 tonnes de bombes et abattu 4 machines ennemies. BERLIN, 5. — Wolff officiel : Sur le front entré Ypres et le S. de Montdidier, l'activité d'artillerie a augmenté le soir, et elle est restée vive pendant toute la nuit. Des coups de main ennemis en Flandre, au N. d'Albert et de part et d'autre de la Somme ont été repoussés. Au N. de Montdidier, nous avons retiré, sans intervention de l'ennemi, nos compagnies se trouvant sur la rive 0. de l'Avre et du Dom en arrière de ces secteurs. Au cours de petites opérations au S.-E. de Montdidier, nous avons fait des prisonniers. L'activité d'artillerie a augmenté sur la Vesle. Combats d'avant-postes à notre avantage au S. de Condé et à l'O. de Reims. Après avoir repoussé des attaques partielles ennemies, nos arrière-gardes ont évité de fortes attaques enne-■ mies sur Fismes en se retirant conformé-. ment aux ordres sur la rive N. de la l Vesle. s Des coups de main énnemis à l'O. de ! la Moselle et dans les Vosges moyennes et basses ont été repoussés. Dans le ! Sundgau, au cours d'une opération, nous 1 avons fait des prisonniers. BERLIN, 5. — Wolff officiel soir: Combats partiels à la Vesle. , 40,000 prisonniers — Les Anglais à Albert ; LONDRES, 4. — Reuter apprend que l'ennemi fait des efforts désespérés pour ; retarder la marche des Alliés, et faire j passer l'Aisne à ses troupes et à ses [ approvisionnements. Il se heurte à de t grosse difficultés sur cette rivière ; c'est pourquoi l'on s'attend à ce qu'il s'efforce de garder encore deux ou trois jours ses positions de la Vesle.. Il a abandonné tous préparatifs d'offensive et concentre toutes ses forces sur les plus fermes points de défense. Le no»bre de prisonniers faits par les alliés t est monté à plus de 40,000. ; Sur le front anglais, l'ennemi a reculé entre Dernancourt et Hamel, qui sont en nos mains. La situation à Albert reste douteuse. L'on croit qu'au départ de ce télégramme les Allemanns occupaient encore une par-[ tie de la ville. Le bombardement de Paris ; PARIS, 5. — Reuter : ; Le bombardement, à l'aide du gros canon, de la région de Paris a recommenc-ce matin. 9 Les Français au N. de l'Aisne LONDRES, 5. — Le correspondant parisien du Times annonce que les Français ont atteint Cuffies, sur la rive N. de l'Aisne, près de Soissons. Le Times dit dans un article de fond qu'il ne faut pas compter avec trop de confiance que l'ennemi reculera vers le Chemin des Dames sans plus combattre; cependant on croit généralement que^ la situation qui s'est produite à la première bataille de l'Aisne se renouvellera ici. M. Clémenceau à Fère-en-Tar-denois et à Soissons PARIS, 5. — Havas : M. Clémenceau, accompagné de MM. Loucheur et Tardieu et du général Mor-dacq, a visité dimanche les villages de la région de Fère-en-Tardenois. U en a profité pour aller féliciter à Soissons le bataillon de chasseurs qui a délivré cette ville. La retraite allemande PARIS, 5. — Commentaire Havas: La poursuite continue et notre victoire s'étend depuis que nous avons occupé Soissons et Fismes. Cernée depuis sameeli par les Amérirains, cette ville, qui constitue un important croisement de routes, est tombée entre nos mains hier après-midi. Entre Fismes et Reims nous occupons la Vesle sur toute sa longueur. Entre Muison etChampigny les gardes prussiennes et bavaroises ont offert une résistance acharnée ; elles subirent de grosses pertes. , D'après les dernières informations il n y a plus qu'un petit nombre de troupes de la rivière. Déjà Vesle, notamment près de tsâ'socnbi ln près de Jonchery. Les deux rives de la Vesle se trouvent exposées à un violent bombardement. Les Allemands essayent de se maintenir entre la Vesle et l'Aisne dans une position intermédiaire et le commandement suprême français, qui agit avec une extrême prudence, prévoit un ralentissement de la retraite ennemie qui, cependant, ne s'arrêtera probablement pas devant l'Aisne. Notre butin en mitrailleuses, matériel et canons est considérable. Toutes le routes sont couvertes de cadavres ennemis. Les ouvrages de défense étendus, principalement les emplacements pour canons de 38 cm., dans la poche évacuée, démontrent que les Allemands espéraient fermement pouvoir rester sur ce terrain. On se demande si la retraite dans la région de Montidier, après celle sur l'Ancre et sur la Marne, signifie une nouvelle direction de la tactique allemande dans le but de libérer des troupes pour d'autres entreprises offensives ailleurs, ou bien si l'on a à faire ici à une retraite étendue comme cell; de mars 1917. Les Roumains fidèles vont former une légion en France PARIS, 5. — Reuter : Des journaux annoncent que le général Ilesco, l'ancien généralissime des armées roumaines, va recevoir le commandement d'une légion des 7 Montagnes (Balkans) qui combattra au front Ouest. L'affaire Malvy LONDRES. — Reutor : Le procureur général Mérilton a prononcé son réquisitoire devant la Haute Cour. 11 déclare que Malvy n'est pas un traître, ainsi que M. Daudet l'a prétendu. Il n'a pas expressément trahi sa patrie, et M. Mérillon ne veut pas le comparer à Bolo ou à Duval. Le procureur général abandonne donc complètement l'accusation de trahison. Mais M. Malvy porte une partie des responsabilités dans les mutineries militaires et doit être puni pour complicité dans celles-ci. M. Mérillon s'efforce de prouver cefte complicité en montrant que la propagande défaitiste a été la véritable cause des mutineries. Si on considérait l'aide accordée par M. Malvy à cette propagande, on doit reconnaître cette complicité. Le procureur général estime que la culpabilité de M. Malvy dans l'affaire du chèque Duval n'est pas douteuse et qu'il y a une relation entre l'affaire Caillaux et l'affaire Malvy. M. Malvy semble avoir eu l'intention de tirer M. Caillaux de difficulté. M. Mérillon estime également qu'il est indiscutable que M. Malvy a accordé son appui à Almereyda et à son journal le Bonnet rouge. M. Malvy doit donc être considéré comme complice.

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