Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1819 0
15 oktober 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 15 Oktober. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dz02z14233/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Il 5£ Année — N° 53 blaelion & Admlnistraiîor Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Té!éph.2ie Bureau à Maastricht : Hcte! Suisse,Vrijthof,Téléph.15s à Flessingue : Siijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Les Nouvelles ïnnrnal fondé a MaRfitrinht «n ?snnt ÎQ1A Mardi 15 Oct. 1918 ■ iinnj.j an i ii m ■J^—ag 5 cents le numéro ^ ABONNEMENTS : .... , 1 florin par mois . Hollande- ,, _ k 2.50 fi. par 3mois R Etranger : port en sus F ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait Les Allemands acceptent tout! La Réponse de l'Allemagne au Président Wilson I I BERLIN, 12. — Wolff officiel : ■ I La réponse allemande à la note du P; I sident des Etats-Unis- d'Amérique a I envoyée aujourd'hui à midi précis. En voici le texte officiel: En réponse à la demande du Présid I des Etats-Unis d'Amérique, le gouver: g; I ment allemand déclare qu'il accepte fp I principes que le Président Wilson, d: A 1 son message du 8 janvier et dans : I discours ultérieurs, a formulés pour b, I d'une paix juste et durable ; lfe but < I négociations à entamer serait donc u ïïJ quement de se mettre d'accord sur J détails pratiques d'application. Le gouvernement allemand suppose c I les gouvernements des puissances alli« I aux Etats-Unis se placeront également : I ia base des déclarations du Présid I Wilson. Le gouvernement allemand se c I clare prêt, d'accord avec le gouver I ment austro-hongrois et pour rem I possible l'armistice, à accepter les proj sions d'évacuation du Président. Il si J gère au Président l'idée de vouloir b faire des démarches pour la réun J d'une commission mixte qui aurait p< "1 tâche d'arrêter les accords nécessaire! I l'évacuation. A Le gouvernement allemand actuel, 1 portera la responsabilité de ^ la conc A sion de la paix, a été formé à la si i de délibérations et en commun acc J par la grande majorité du Reichstag. % chancelier s'appuyant pour chacun de I actes sur cette majorité, parle au nom ^ gouvernement allemand f et du peu I allemand. 1 Le Secrétaire d'Etat ^ aux Affaires Etrangères (s.) SOLF. I Foch seul maître J de la situatic LONDRES, 13. — Reuter : % La réponse du gouvernement allem; I est arrivée à Londres samedi soir e « provoqué un immense enthousiasme d | tous les théâtres, cinémas et conce J D'impressionnantes manifestations F eu lieu et on a joué les hymnes nation. | des Alliés. Partout les soirées ont ' être suspendues et levées. k*j L'opinion populaire est que la répo allemande équivaut à une reddition cc plète et que la fin de la guerre n qu'une question de jours ou de sèmair Les journaux de ce dimanche m; sont unanimes à mettre en doute la : cérité du mouvement allemand. Ils dis que si les Allemands s'imaginent qu'il leur reste plus qu'à discuter les cor I tions à une conférence, ils seront amÉ désillusionnés. s§à Les journaux font ressortir que autres alliés ont eux aussi leurs point | faire valoir à côté des 14 points du f t? sident Wilson. Ils n'oublient pas les iï mes commis par les Al emands après Éil rédaction des 14 propositions du présid 19 des Etats-Unis. Les journaux ne croi Ijfl pag que Wilson demandera, à 1 Ente |9 d'accorder un armistice sans garan M solides de nature à empêcher que 1 Aller gne échappe au désastre militaire in< I table. Ils suggèrent quelques conditû II qui devront être acceptées avant la s d| pension des hostilités et parmi lesque on relève encore notamment 1 é I cuation immédiate de Metz et des té de pont sur le Rhin, le désarmement , médiat de toute l'armée et de la flotte a al mandes y compris la reddition des so |j| marins et l'abandon définitif des color allemandes. La conclusion de tous les^ journaux qu'on peut confier au maréchal Focli soin de déterminer les précisions née saires pour que les Alliés rie manqu pas le fruit de leurs splendides victon r L'impression en France -é- PARIS, 13. — Havas : -té La presse est unanime à considérer ! réponse à M. Wilson comme constitutuar la première capitulation de l'Allemagn imposée par .la force • de troupes d -nt l'Entente. Mais tous les journaux constc ie_ tent aussi que l'acceptation est encor 'es équivoque et qu'elle pourrait prolonger 1 ins discussion. Wilson réclame la soumissio 5es pure et simple. Les Alliés sont en état îSe tous points de vue de l'imposer par 1 ies victoire militaire si les opérations cor "i" tinuent. les L'Entente n'est pas disposée à susper dre l'effort militaire quand il obtient 1 lue maximum des succès militaires. §es Foch est d'ailieurs le seul homme qu; sur lifié pour décider de l'armistice dont l'A 2nt lemagne a un si urgent besoin, si M. Wi son juge opportun de lui transmettre 1 lé- demande de l'Allemagne. ^e- Une autre réflexion que font tout le ire journaux est la remarque que bien qu'e 50- ses fortes paroles, Soif prétende parle jg- au nom du Reichstag et du peuple aile ien mand, rien n'est encore changé dans i on constitution de l'Empire. )ur PARIS, 12. ®— Havas : Le " Matin s à dit d'après des télégrammes de Was hington, que l'attitude de M: Wilson e: qui actuellement très claire. Il a simplemei :lu- posé les questions à élucider d'abor jite avant qu'il n'accepte de transmettre 3rd demande des Centraux à ses alliés. El Le suite il aura à faire connaître, poi ses autant qu'il représente une nation bel! du gérante, aux autres puissances alliées, s< pie opinions sur les conditions de la suspei sion des hostilités. Nous savons, c le " Matin „, de source sûre que se , langage alors étonnera l'Allemagne. La réponse est arrivée aux Etats-Uni WASHINGTON, 1. — Reuter: On annonce de source autorisée qi la réponse de l'Allemagne envoyée p sans fil a été reçue et envoyée immédi; tement par la voie diplomatique à W , shington. A première vue, elle paraît êt în l'acceptation totale des propositions e , „ Président Wilson. iiiS rts. ont Crise en Allemagne udl Le prince Max s'en va Une nouvelle crise sévit en Allemagn nse Les jours du chancelier Max de Bai >m_ sont comptés. Comme successeurs, ( ést lui donne déjà le Dr Soif, von Kuhlmai ieSt ou le social-démocrate Ebert. Cette cri: Jjri a été causée par la lettre du prince M: ;jn_ au prince Alexandre de Hohenlohe de d ent cembre 1917, que l'agence Havas a p ne bliée et qui paraît authentique. Le prin l(jl_ Max semble dccidé à demander sa d re_ mission pour qu'on ne puisse pas dout | de la bonne foi de l'Allemagne. les j Ceia commence! s ^ i Le Kaiser propose au chancelier et i ir^~ j ministre de la justice un armistice gén cri" ] ral pour les condamnés de la Hau Cour ou des tribunaux prussiens et 1 en| | conseils de guerre extraordinaires po e"t | délits politiques et spécialement pour coi "'e j traventions à l'occasion de grèves ou < "es j manifestations publiques. Un rescrit ser ; blable a été publié en faveur de cet :vl" I qui ont été condamnés par la Charnb )ns i des Seigneurs ou les Sénats des vill "s" ! libres. Iles ; va- ! """ ————— g! tëeddens &Zoon JL | PARDESSUS D'HIVER (A j jt) depuis fl. 50 )j [m 6le 1 LA HAÏE ROTTERDAM * OjP Hoîweg, !1 RoogsJraaf, 358 •es. > i AU JOUR LE JOUR Pour le roi de Finlande Sire, qu'est-ce que j'apprends JF —sf Les Finlandais qui sont gais pai ee qu'ils sont les Portugais d JnSjL/ Nord, vous ont fait la mauvais * farce de vous élire roi. Est-c vrai, sire, et pour une fois, peut-on en croii les télégrammes allemands ? Si oui, alors pei a mettez-moi de vous plaindre, car veus ête I une victime, une victime innocente^ de ce tel rible humour à froid qu'on ne trouve plu e que parmi les parlementaires de votre non e veau royaume ! Vous voilà roi, et roi de Finlande, mo 6 doux sire, et vous n'êtes guère plus avanc a qu'avant, il me semble. Car il ne saurait êti n question pour vous de régner. Vous n'allé 3 même pas aller jusqu'à Helsingfors, car von a êtes prudent et, comme un vrai général pras sien que vous êtes, vous pensez que la prr dence est non seulement la mère de la sûreti mais encore la cousine à la mode de Brete l" gne de l'intrépidité ! Vous resterez donc C Darmstadt. Et alors quelle sera votre situE tion ? Voulez-vous que je vous dise : elle ser l- tout-à-fait ridicule, et vous vous exposez [- faire rire de vous comme un simple mbr< [_ d'Albanie ! Car votre cousin Wied, au moin a il a régné ; pas longtemps, c'est vrai, ma: ' quelques semaines, tout de même. Et pou un roi, c'est quelque chose que d'avoir régn< ® Vous, sire, vous inaugurez une série nouvel! n celle des rois élus par la volonté (d'ailleui ^ faussée) de leur peuple, et qui ne régnent ps et qui ne régneront jamais. Vous êtes u a précurseur comme St-Jean-Baptiste, et vot êtes un roi sans couronne, comme votr* aut] cousin, le f»u roi Othon de Bavière, qui mot " rut fou et bienheureux. Cela doit vous su fire. 't Eh, non, vous ne régnerez jamais, et voi lt le savez bien. Les Finlandais vous ont fa d une mauvaise farce. Ils vous ont appelé a eux dans le moment où ils savaient que vot j_ ne pourriez pas venir. Ce sont des humoristi !r à leur manière. Ils poussent même l'humoi j_ un peu loin, mais il faut pardonner, sire, ces excellents garçons qui n'ont pas eu beai :S coup d'occasions de rire dans ces derniers temp V" Telles les grenouilles, les Finlandais demai iit daient un roi. Et parmi tous les rois empre »n sés à leur plaire, ils vous ont choisi, vou Sire, parce que vous étiez le seul qui eîi si j'ose dire, les pieds nickelés. Vous aur beau avoir appris le finlandais, vous aur [S beau avoir potassé, avec votre épouse, Sa M jesté la reine, la géographie et l'histoire < la Finlande. Tout cela ne servira à rie le Vous êtes roi de Finlande, mais vous ne r gnerez jamais sur les' Finlandais. Car enfi 1- qu'iriez-vous faire à Helsingfors ? Il y î- quelques semaines, à- la bonne heure. Voi re étiez quelqu'un. Vous représentiez quelqi lu chose. Vous étiez l'élu de l'Allemagne, et i bonnes troupes allemandes eussent pu êt 'envoyées dans vos états pour enseigner ai Finlandais, qui vous aiment peu, comme on respecte un souverain finlandais venu dA , lemagne. Vous aviez l'armée et la flotte £ ! lemandes pour vous soutenir sur votre trô: dérisoire, et c'était ma foi, quelque chose < -• solide encore. Et puis, vous aviez de bell le relations. N'êtes vous pas le propre mari 1 )n la sœur de Guillaume II ? Cet auguste li< in de parenté a dû impressionner.quelques-u: ;e de vos électeurs finlandais et, vous élisai ,x ils ont pensé qu'un peu de la gloire du ks ser en rejaillirait sur leur beau pays ! Mais, tout cela, Sire, c'était l'autre jot u~ et depuis, des choses se sont passées, q ;e influeront fâcheusement sur votre carriè royale. Entre nous, vous n'avez aucun aven îr en Finlande. L'armée allemande ne songe pi à vous soutenir : elle a déjà bien du mal se soutenir elle-même. Et quant à votre bea frère impérial et royal, il a, lui aussi, d'à lU tr«s soucis. Vous êtes donc, sire, seul et n sans force et sans voix. C'est pourquoi vo [e resterez chez vous, dans cette bonne ville Darmstadt, la seule ville au monde où vo soyez encore quelque chose et même qut qu'un. Laissez donc les Finlandais en pla Ça leur apprendra à se payer votre visa, ie grand-ducal. Et puis, cela mettra les quelqu 1- rieurs qui existent encore en Allemagne IX votre auguste côté... Si vous insistiez, vo re ne récolteriez que 'malédictions, horions iS coups de isàton. Tenez — le vous pour dit. Sa doute, votre situation n'est pas gaie. Elle c même assez triste. Mais enfin, Sire, souvenez ■ vous qu'il n'y a pas loin d'un sire triste un triste sire, et que le propre d'un imbéci ainsi que l'a dit mon bon maître Courtelir est de faire le malin ! En cas de réclamation, prière a toujours joindre une des dernièn bandes du journal et, pour les chai gements d'adresse, joindre, en outr fl. 0,50 pour réimpression des bai des. Les Anglais sont à Douai ? : Les Français à La Fère et Vouziers e \ Los Serbes à Nish s s Voir Nouvelles de la Guerre et Dernière Heure en 2me page C'EST FINI ! C'est la vérité toute nue, la vérité dan; r son éclatante beauté, dans sa splendeui '_l incomparable. La guerre est finie, puis-a que les Allemands acceptent tout. Ils n'ac-à ceptent pas seulement les 4 principes el it les 14 propositions du Président des 3, Etats-Unis ; ils admettent encore toutes s les idées que celui-ci a développées dans r ses déclarations ultérieures et notammeni ;• le 27 septembre dernier encore quand i ^ déclarait que le règlement devait être dé-s finitif, que les puissances militaires qu 'n avaient créé la guerre devaient disparaî-_s tre, que tous les crimes commis devaien' •e être punis, que les coupables devaien 1- être châtiés, que tous les dommages eau- sés devaient être réparés. is Les Allemands acceptent cela. Ils capi fuient sur toute la ligne. Ih ne soulèven à aucune objection, ils ne formulent pas 1; is moindre condition, pas la plus légère res ïs friction. Ils acceptent, tout simplement ir tout crûment. à "Les pourparlers indispensables devron l" donc uniquement se borner, ajoutent-ili s' eux-mêmes mot à mot, à régler les dé î" tails pratiques d'application „. s, Ils supposent que les gouvernements di t, l'Entente seront tous d'accord avec le: Etats-Unis pour se rallier à la paix Wil 32 son, à la pajx qui institue et consacn ^ leur écroulement, leur déchéance, leur dé le gradation. Cette proposition est acquisi d'avance. Elle est un fait depuis long n~ temps, tous les peuples alliés ayant im à médiatement et unanimement, dès qu'elle; 1S furent prononcées, ratifié sans réserve le ie paroles d'équité et de loyauté du nobl le chef de la grande république «américaine re Le gouvernement allemand est d'accon ^ avec le gouvernement austro-hongroi l_ pour affirmer qu'il adoptera, en vue d< l'évacuation des territoires occupés, le ie propositions du Président Wilson. L le Rrésident n'à qu'a parler, il sera obéi es On suggère modestement, humblement -quel changement de ton! — une idée 3n le Président pourrait faire les démarche Q,s nécessaires pour qu'on nomme une com mission mixte — c'est-à-dire composé 1_ de délégués appartenant aux deux parti r en cause — qui fixeraient les accord ai nécessaires à l'évacuation. Il est évider re que cette suggestion ne sera pas mêm ir prise en considération. C'est le maréchc ^ Foch quiMira comment doit se faire l'éva à cualion. Lui seul est qualifié à ce pro a~ pos et on peut se fier à lui pour qu a~ le travail soit bien fait, rapidement e lf! proprement exécuté. Ce sera de la " b£ le ouvrage „ comme on dit ! is Enfin, répondant à la question direct du Président Wilson — nous proposon n- qu'on n'écrive plus PRESIDENT qu'ave ?e un grand P — "le gouvernement al j® lemand actuel qui portera la responsa bilité de la conclusion de la paix „ d et qu'il a été formé par " la grande majc as rité du Reichstag „. Il proclame que 1 st chancelier s'appuie, pour chacun de se — actes sur la volonté de cette majorité t k qu'il parle " au nom du gouvernemer e' allemand et du peuple allemand. „ ie' Eh bien entendez-vous? Plus un me ^ du Kaiser, plus un mot de l'Empire! C< "" homme et cette chose ont vécu. Gui le laume II va retrouver son cousi ?S Tino et ce gros tsar des Balkans que 1 2_ général Franchet d'Esperey a crevé d la pointe de son épée comme un cocho e> I en baudruche. Il n'en est pas même sor | du vent, car on n'a rien senti. On n'e 1 parle plus. On nous l'abandonne. Nov E3»—— ; en ferons ce que nous voudrons et là • aussi assurément, on ne sera point em-barassé à trouver une solution. Nous proposons qu'on livre Guillaume II et son clown-prince de fils à Clemenceau, au Tigre: il n'en fera qu'une bouchée! Ne dites pas que c'est une manœuvre, que ce chancelier n'est que le valet du maître qui le meut dans les coulisses. Drôle de valet qui n'ose pas parler de son maître et drôle de maître qui accepterait- à l'heure historique où se décident toutes les destinées de son pays, de jouer le rôle du pauvre honteux et du guillo-t tiné par persuasion ! Non il y a cjwelque chose de changé .en Allemagne : ce n'est point encore la république évidemment et . nous ne nous berçons d'aucune illusion, t nous n'en avons que faire en ce moment; j mais nous constatons un fait certain, c'est - que le chancelier s'appuie uniquement sur la majorité du Reichstag élu au suf- ' frage universel le plus étendu, qu'il n'est f plus question du pouvoir absolu qu'exer-5 çaient les Hohenzollern et surtout que le . peuple veux la paix, la paix à tout prix. ... Comment ! j'entends autour de moi v qu'on m'accuse d'exagération, que je vais ; trop vite, que nous ne sommes pas encore chez nous, que nous n'avons même [ point encore d'armistice. Sans doute, sans * doute, il faudra quelques jours, quelques [ semaines encore avant que tout ne soit 2 remis en ordre, avant que l'Allemagne n'ait bu l'amer calice jusqu'à la lie. Et 11 faut, bonnes gens, vous armer ' de patience, évitez soigneusement tou-' te fièvre inutile. Mais je me pin-" ce, je ne rêve pas et relisez donc, je • vous prie, ce télégramme Wolff, le seul 3 bon que la fameuse agence ait lancé et 3 que je connais par coeur depuis ,1a pre-^ mière fois que je l'ai lu. C'est la paix, 3 vous dis-je, la paix sans embage et sans s restrictions. Dès aujourd'hui, il n'y a plus de frontières, plus d'ennemis au sens " militaire du mot et la concorde règne : à nouveau sur la terre. s Nous sommes au bord de cette mer de joie et de bonheur où nous allons 2 voir revenir pêle-mêle notre armée, notre s Roi, nos prisonniers, nos internés, nos s parents, nos amis, tous en rangs serrés ■t ivres d'allégresse, chantant la Braban-e çonne, la Marseillaise et Vers l'Avenir 11 — oui, Vers l'Avenir surtout — dans un " soleil éblouissant de splendeur. La paix éclate comme la guerre a éclaté, e brusquement, d'un coup, sans crier gare. * Résignez - vous, faites - vous une rai-'1 son, laissez couler vos larmes, larmes douces, et saintes, et divines s'il en fut, mes très e chers lecteurs qui m'écoutez si fidèlement s depuis quatre ans. C'est la paix, la paix c selon vos voeux,la paix selon vos coeurs. - Einbrassez-vous et chantez en choeur re- - ligieusement le couplet immortel : it 0 Belgique ô mère chérie A toi nos cœurs, à toi nos bras ! e A toi notre sang ô Patrie ! g Nous le jurons tous : tu vivras ! ,j Tu vivras toujours grande et belle ,j. Et ton invincible unité Aura pour devise immortelle : Le Roi, la loi, la liberté ! François OLYFF. - P. S. — Des lecteurs me demandent à n quelles conditions Foch pourrait accorder e à l'Allemagne à genoux l'armistice préa-e lable à la paix Je leur recommande la n lecture des extraits de journaux de Paris ti i que nous publions en 3e page et notam-n i ment du magistral article de M. Gustave s Hervé : " S'ils veulent l'armistice. „ Fr. 0.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes