Les sports: organe des sportsmen belges aux armées

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22 september 1917
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s.n. 1917, 22 September. Les sports: organe des sportsmen belges aux armées. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zp3vt1hs96/
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LES SPORTS Organe des Sportsmen Belges awx Armées ' 1 (' Mertb sana in ccpce sanp iv(ll)l!CaUOIl ilUlOttSCO pat* lAUlOTlte militaire M DU S PRO PATRIA La Correspondance concernant le Journal doit être adressée : ABONNEMENTS JUSQU'A^ IN DÉCEMBRE 1917 Militaires s fr. minimun ( A adresser par mandat-poste 18, rue Berthois — Calais Civils î3 fr. - \ à A. F. Hensmans, A. C. C. Calais! Encourager les Sports à r armée, c'est consolider l'union sacrée (le tons nos soldats en la basant sur des principes de loyauté et d'hygiène. -y.im,m j.wj LE PRIX DES cimts Que voilà un titrfe surprenant dans un journal de sport ! lit cependant le problème nous intéresse tous au plus haut point et demande meihe une solution prompte et énergique. La hausse sans cesse croissante (le ce produit, de même que les difficultés d'importation d'Angleterre ne doivent pas être une source d ennuis el de tracas pour nos lootballers du front et de l'arrière, tous dignes de notre intérêt et de notre sollicitude. Lu général lieu riches, nos joueurs méritent qu on les aide. Il faut avoir vécu au milieu d'eux, connaître les mille petits inconvénients occasionnés par l'emploi force de ballons trop usagés, arrêtant souvent les matches les plus intéressants el parfois même annulant tout espoir de reprendre la partie après une soinniauc réparation. Avez-vous déjà vu de ces ballons rapiécés de tous cotes, qu un modeste mais inexpérimenté (et poui cause !) cordonnier de compagnie aval « rafistolé » tant bien que mal ' Il tau aYoir connu ces heures de latonnemen pour bien comprendre toute 1 utiliti d'un entraide fraternel. Toet d'abord admettons un principe c|ni a déjà été exposé dans « Les Sports Les sportraen doivent avant tout s ai der entre eux! Les déshérités du toil les moins encouragés par leurs chef demandent a être secourus par leur propres camarades mieux outiliés. Pou ce faire, groupons-en tout ou en partie lts totaux des receltes et collectes e créons une œuvre de mutualité « Le ballons du soldat ». Plus tard nou étendrons notre programme à lame horation matérielle de l'équipement d nos adhérents. Cette question sera du reste soulevé lors de la prochaine assemblée géne raie de l'U.B.S.F.A. D'ores et déjà non polirons assurer nos lecteurs et ami qu'un projet est à l'étude et qui penne1 trait moyennant une redevance maxi muni de 5 fr. de procurer a nos h r a\ e « jas » un bon ballon de match. 1) autr part nous examinons également la pos sibilité de. solliciter de Monsieur le Mi • J UI..J .l^-v-»/>rk la flniK lp que l'on pourrait obtenir sur présenta ti®n d'un bon signé par l'officier inté rassè, c'est-à-dire le Commandant de Ci de l'unité qui désire se procurer les ob j«ts nécessaires. En agissant ainsi, nos chefs lions faci literaiént considérablement notre tâche tout en nous laissant étrangers aux difli cuites qui ne manqueront pas de crée la hausse des cuirs. La France déjà jelte un cri d'alarme au nom de se; milliers de sportmen! Donnons une foi; de plus l'exemple de l'initiative et prou tons à tous cpie l'esprit pratique es au.i»i une qualité belge. Nous aurons le loisir de reparler sou r«nt de loul ceci et serions heureux si certains des nôtres, habiles conimer-ennts du temps de paix, pouvaient nous s j urne tire des idées intéressantes au i;ii]el du grand problème qui nous occupe.M. De Bruyne NOS MORTS ALEXIS SWAERTENBROUCK Un de nos tout meilleurs joueurs, A'e\is Swaertenbrouck, le frère de l'international au football, vient d'être blessé mortellement dans les circonstances suivantes : (les détails qu'on va lire nous sont communiqués par un de ses camarades présent au drame dont il fut 11 malheureuse victime : « Alexis Swaertenbrouck faisait partie de la patrouille de dont j'étair aussi. La nuit du 28 août nous devions allei explorer du terrain assez loin et, avant ae la ferme 13 Celle-ci avait été transformée en avant-poste boche, situé à 400 m. environ devant la grand' garde du .. .u régiment. Au moment où Swaertenbrouck, un autre caporal, son ami S... et l'adjudant marchaient péniblement dans l'inondation, tout à proximité de l'avant-poste boche, ils 1 urent découverts et essuyèrent aussitôt le feu d'une mitrailleuse. Swaertenbrouck t-eçut une balle dans le haut de la cuisse. S... cul le mollet traversé. Au moment où ils furent blessés, jeine trouvais derrière eux à vingt mètres environ avec un homme, et je tentai de les rejoindre. Ce que nous faisions là était assez imprudent vu le clair de lune. Marchant dans l'eau, par celte clarté nous devions fatalement être aperçus à notre tour. C'est par miracle que sur nous cinq, deux seulement aient été touchés. L'adjudant qui par une veine incroyable n'avait rien, a pu, aidé d'un soldat, ramener Swaertenbrouck en le traînant dans la vase. S.... n'était que légèrement blessé. Il n'en était hélas! pas de même pour Alexis ; la balle qui le frappa n'avait I atteint ni l'os, ni aucun organe impor- I tant, mais la hideuse gangrène survient 1 rapidement et le dénouement fatal s'est 1 produit alors que tous les amis d'Alexis s — et ils sont nombreux — espéraient f encore une intervention chirurgicale 1 possible, <1 Volontaire de guerre, Alexis gagna rapidement plusieurs gâtons au camp d'instruction où il avait été envoyé. Crâce à ses études, il eut pû aspirer à conquérir le brevet d'officier mais il préféra res'çr dans le rang. C'était un brave entre tous, de toutes les opéra-rations dangereuses ; un esprit alerte, vivant, gai, semant autour (le lui l'enthousiasme el la sympathie. Il sera unanimement regretté, car il am a laissé un exemple de pure abnégation, d'un rare patriotisme. Nous présentons à son frère, (pie ce deuil éprouve cruellement, à son oncle, le lieule-nant-coloncl Daenen el à son cousin, le général De Brauwer, ainsi qu'à ses camarades du Daring, l'expression de nos condoléances les plus vives, de notre douloureuse sympathie. A propos des Comités directeurs Une mise au point Le courrier continue à nous amener, encore et toujours, de nombreuses lettres au su jet de la formation des comités sportifs directeurs. C'est là — n'est-ce pas vrai — une preuve évidente du grand intérêt que suscite ce mouvement que nous nous plaisons avoir créé. Plusieurs de nos correspondants ne sont pas complètement d'accord avec nous sur certains pointsdu programme, que nous n'avons fait qu'ébaucher el qui doit être encore examiné et discuté eu assemblée générale des délégués des clubs de la fédération. Rien donc n'affirme que ce programme sera maintenu ou qu'il ne sera pas modifié. Cependant, d'aucuns s'imaginent — ' à tort, nous nous empressons de le dire ■ — (pie le futur comité de l'U. B. S. F. A. ! pourrait être appelé, par lasuile.aavoii ; certaines divergences de vue avec les comités militaires actuels ou a former. C'est pour celte raison qu'il nous 1 semble nécessaire d'établir une fois de plus le rôle des comités fédéralifs, cai vraisemblablement il en sera créé un pour chacune de nos grandes fédé-. l)ièn haut, ces comités n'auront à s'initier dans les travaux des comités mili-, taires. Ils n'examineront que ce qui . peut loucher aux intérêts de leur fédération respective, ou à la technique même des sports pratiqués, laissant aux organismes militaires le soin d'organiser les meetings et manifestations qui ne peuvent, dans les circonstances présentes — puisque nous sommes séparés des différents sièges de nos fédérations «n'être étudiés, créés et mis sur pied par des commissions militaires. Pourtant, en ce qui concerne ces travaux, ils pou'raient émettre des vœux ou donner des conseils, étant donné que ces différents comités seront uniquement composés des dirigeants de club d'avant guerre, habitués aux usa-g-s, aux coutumes, aux règlements de sportmen et des sportifs, ayant tous eux-mêmes vécu cette vie durant de I nombreuses années, d'abord comme pratiquants, ensuite comme officiels. Le but des comités fédéi alifs es t aussi de soutenir et de proposer, pour autant que la chose leur est possible, la création de comités militaires, là où il n'y en a pas encore. Que personne donc ne se méprenne sur les desseins des comités fédéralifs : ' les sportifs militaires ne doivent pas voir en eux des «concurrents», mais bien au contraire des conseillers sincères, dévoués et surtout compétents. Ils ne s'en trouve, du reste, pas un parmi les anciens dirigeants de clubs qui pense autrement et qui n'admire pas de la façon la plus complète le sincère dévouement d'un grand nombre de nos chefs militaires, qui, par tous les moyens, s'efforcent de propager les • sports dans leurs unités. Le programme de ces comités — nous le savons — chiffonne quelque peu certains de nos amis, il est cependant tout autre qu'ils ne se l'imaginent. Suffisamment chargés de travail par l'examen des nombreux problèmes que la guerre a posés, et qui intéressent di- ' rectement tous ses membres — aussi , bien ceux qui se trouvent sous les drapeaux que ceux restés en pays occupé 1 — ils ne pourraient avoir de temps pour , s'occuper en outre d'organisations diverses.N'oublions pas non plus qu'en plus i les différents points soulevés par M. j De Bruyne, dans la récente circulaire < ju'il a adressé aux secrétaires ou repré- i .entants des clubs unionistes, il existe / jas mal d'autres questions qui méritent / l'être examinées et que présenteront les lélégués de nos clubs. Par exem- / ►le, les démarches à entamer et à pour- / uivre afin d'obtenir des plaines de é ports, des piscines, etc... pour les a illes qui n'en possèdent pas. Le b arrainage de certaines villes belges b ar d'autres américaines semble fournir a occasion d'arriver à un résultat. Saisir uiles les occasions qui peuvent se pré- v, înter actuellement afin d'obtenir des p> auvoirs dirigeants, civi's et militaires, d, ippui moral d'abord, qui nous man- a ae encore dans la plupart de nos ma- nifeslaiions sportivcs.il ne s'agil pfi exclusivement de manifestations' militaires, mais bien el surtout de nos admirables calendriers sportifs du t>mn; de paix. L établissement de listes officielles (j.' nos morts, de nos décorés, de nos ble sés, etc. Tenir, par un organe à nou, nos membres au courant des évèni-ments qui les intéressent. Provoqni actuellement, pour les sports qui n'e ont pas, des réunions el des champioi nats afin d'intensifier l'émulation nécea saire à leur développement, par exempt en athlétisme, en natation, en boxe, etc Toutes ces raisons sont suffisantes nous semble-t-il, pour motiver la repré sentation de nos fédérations et pour qu celles-ci rencontrent dans nos milieu militaires toute la sympathie à la quel! elles ont droit. F. IIALBART. Z1QÎIQS La France vient de déléguer en Amèr que nn ambassadeur extraordinaire qi n'est chargé d'aucune mission diplomai que, qui n'à à traiter aucune affaire, î politique, ni industrielle, ni militaire, i commerciale Pourtant, cet ambassadeur qui n'e ni un orateur, ni un littérateur, ni i général, ni un artiste, ni un vieil homn d'éta1, jouera un rôle considérable en j\ veur de la propagande fra içaise oui Atlantique el contribuera certainement amener à la cause des alliés des sijmp thies nouvelles, vibrantes et dévouées. Cet ambassadeur vraiment " np to d le " est un athlète de vingt-cinq ans do la réputation est mondiale. Ilestsergei pilote dans l'aviation française et si nom est Georges Carpentier ! Le fameux pugiliste est, en effet, e voyc aux Etats-Unis, en qualité de m niteur dans une école militaire d'apiatU Mais, vous pensez bien que cette missit n'est qu'un prétexte habile, po expédier l'ami Georges de l'autre côté la mai e aux harengs ! Bien plus profit table et plus considérable sera sa tâche ne^fibs'tsèrliïnt an fHus haut degré l'in tinct el la science du combat ; Carpenli devant qui tous les boxeurs européen indistictement, ont été obligés de baiss pavillon, va être reçu comme un Roi -et it n'y a encore que les Républiques poi recevoir pompeusement les rois — dai un pays dominé par l'idée athlétique on la boxe, sport national par excelle, ce, compte des millions de pratiquant: Il faut savoir avec quelle, passion l Américains discu'ent et suivent les " n cords ' de leurs champions pour con prendre qu elle personnalité devient, chi eux, l'homme dont les poings s'affirmei invincibles. Combien y eut il de chel d élai américains qui connurent la popi larité de Jim Jeffries ? Carpentier ne manquera pas de donne des exhibitions ou de livrer des combat: aussi souvent qu'on l'y autorisera. L chacune de ces « manifestations de pro pagande française » non seulement alti reront des amitiés robustes au pays qu produit de si remarquables spécimen d'athlètes, mais constitueront encore un source très sérieuse de bénéfices pour le œuvres de guerre au profit desquelles elle seront organisées. Dites-moi, ne croyez-vous pas, la ques tion envisagée de cette façon, que Carpen lier, espoir blanc européen, rendra plu. de services à son pays en montant dan. un ring américain qu'en formant quelques vagues élèves pilotes ? Car nous a vons des centaines de moniteurs-aviateuri de classe, mais nous ne possédons qu'ui Carpentier, champion-fighter. C'est pourquoi il faut multiplier lei " missions diplomatiques" de ce genre elles sont doublement productives. _ Et dans le même ordre d'idées, lorsque fai appris qu'il était question d'organiséi prochainement une grande tournée sportive en Angleterre, afin d'exhiber sur [les terrains d'Outre Manche, une équipe de football, sélectionnée parmi les poilus authentiques de notre front, j'ai applaudi des deux mains à ce projet. Les sportsmen sont quelquefois et dans certaines contrées les meilleurs ambassadeurs à utiliser pour gagner on conserver i un peuple les sympathies d'un autre leuple. Vingt soldats enlevés de gauche et de boite dans différents régiments, n'affaibliront en rien notre situation militaire!! Ces mêmes soldats réunis dans une belle ;quipe représentative de notrx armée, représentent aussitôt une Force physique ■t morale, symbolisant une autre Idée ■ncore bien au-dessus de l'idée sportive : a vitalité, l'énergie, la fougue, la discipline d'une race et d'un pays ! « Mais, s'exclame soudain mon rave sergent-major, dit Peau d'Anguil-", qui lit indiscrètement par-dessus'mon paule ce que j'écris, si l'on utilise comme mbrassaaeurs (sic) des lutteurs et des iscars qui s'amusent à courir après des ailes, où-ce que nous ne roulerons pas vec tous ces trucs-tà !!! » Cette réflexion me prouve que tous les eux sergents-majors de carrière ne sont is encore gagnés à notre cause. Apôtres i Sport, à vous la lourde lâche de les mvertir. Victor BOIN, L'Assemblée des délégués de Club Notre première idée était de choisir Alveringnem comme lieu de réunion de notre prochaine assemblée, mais nous avons reçu, à ce sujet, différentes lettres des délégués nous proposant d'autres localités qui présenteraient des avantages au sujet des facilités de communications. Nous n'avons donc pris aucune décision à ce sujet mais nous entendons bien donner à cette réunion f le caractère de haute importance qu'elle | comporte et y voir indistinctement les \ représentants de tous les clubs fédérés, "J Nous avions également fixé au 28 cou-e' rant la date de celle assemblée, mai; ^ une manifestation de cette envergure ne se bâcle pas en quelques jours e elle nous a demandé plus de travail qui liions l'avions prévu, de sorte que, alii d'en assurer un succès aussi complè que possible, nous avons décidé de re tarder de quelques jours la date à 1: juellenous convoquerons les représen ants des sociétés athlétiques belges. 1- Nous espérons pouvoir, dès la se ii naine prochaine, donner la date et 1 j. :ieu de la réunion qui auront été défini ù îiveinent fixés. j j Entretemps, nous donnons ci-dessou la liste des clubs et de leurs représen .9/ tants qui ont adhérés à notre assemblée i,i Si certains cercles, non désignés ci ie après, désirent se faire représenlei qu'ils veulent bien faire parvenir le plu re tôt possible les noms et adresse de leur à délégués. a_ M. De Bruyne a Pour le Football : à M. M. De Bruym nt Adj. D 74, 7cCie. Pour /'Athlétisme : à M. M. Foucart, c: m poral, D 282. l'uur l'Escrime : à M. l'adj-aviateur ^ rj_ Boin, escadrille belge des hydravior Calais. ~ Pt\r la Natation: à M. le lieulenai l'iacliiels. ' l'ofr la Boxe et la Lutte : à M. MakarP [jre iji.d. 1. D 240, 2/III a- i Les délégués J- ijui nous ont lait parv» uir leur adhésion. es' j U. B. S. F. A. er A. R. A. G. : L1 Feyerick, R. Batailli _ .far. de Meulenaere ir Berchem S. : Vermeulen is *L S- Borgerhout : L. Adriaenssens et AnlwerpF. C. : Carremans, Robyns 2- Antwerp F. Alliance : Dillis Bressoux : L1 Fauconnier, Turc ?s Beerschot A. C. ."Van Opstal, Lambrecl: »_ Corpora Sana : Snissaert P. C. S. Brugeois Ce Dabin, D. Baes ■- Cliènêe F. C. : M. Constant it C. S. Verviétois : Kohi 's Charleroi F. C. : Bridoux i- Daring F. C. : De Kinder, Mertens J. Excelsior S. C. : F. Delarge, Meysken v F. C. Brugeois : C1 Daufresne, Goetingcl t, F. C. Malines : Groslot M. t F. C. Audenaerdais : De Temmerman - F. C. Liégeois : Makar P. - Huy F. C. : Foncoux, Degotte i Lyra F. C. : Verlinden G. s Léopold : Pelgrims G., Dumont e Pepinster F. C. : Ziant s Racing C. B. : Moucq R., Kneipe E s Hubin G. R. C. Malines - R. G. Gand : Van Immerzeele Standard : L. Leroy et Boultiau J. ï Sporting C. Schaerbeek : Vandenvondel ; Mazaïrac . Stade Louvaniste : Hensmans Sl-Ignatius : Van Driessche ; S. C. Anderlecht : Jonckheere A. - Union S. G. : Van Reusel F., Van Hegge Uccle Sport : Ropsy F. B. S. N. IJrussels Swimming and Water polo'C. : ■ Hofmann J. . Antwerpsche Zicemclub : HofmansF. A. H. A. I.a Gantoise : Bataille R. S. Royale N. Anvrsoite : Rosa Paul Brugsclie Zwemkring : L' Machiels F.B.S.N. Racing C. B. : F. Henrj', Van Dyck A., Renghe A. R. A. F. : Bon de Meulenaere Excelsior : Delarge F. Stade Gantois Gelein M., A. Van de Kerckhove U. A. Brux. : Godin Fédération d'Escrime ronfrérie lloi/ale et Chevalière de St-Michel de Gand : Feyerick Robert Cercle d'Es. de Bruxelles : Anspach Paul Salle Léopold Herclcx : Boin Victor Cercle d'Epée d'Anvers : Stuyck Salle Thirifay de Liège : J. Oclis Salle Tack de Bruxelles : F. Vergult Cercle d'Escrime des Etudiants : Duprez. LIÈGE-VERVIERS Le soussigné fait appel aux dirigeants des clubs de la province de Liège afin de lui fournir l'adresse actuelle des joueurs de football qui pourraient faire partie d'une équipe représentative des villes de Liège et de Verviers. La date et le lieu de rencontre seront fixés ultérieurement. Louis LEROY Secrét. régional U. B. S. F, A. — D, 285 j Chonique Parisienne Avant la guerre (c'est à une époque bien lointaine presque légendaire qu'il s'agit), l'intérêt ressenti par les sportsmen de Belgique pour les événements du sport Irançais était déjà assez grand. Les journaux sportifs parisiens qui arrivaient alors avec facilité ne contribuaient pas peu à maintenir l'attention fixé, dès qu'elle quittait les questions purement nationales, aux choses de France au moins en part égale auj: choses d'Outre-Manche. Depuis il n'est guère de sportif militaire belge qui au ; hasard d'une permission ne se soit en-! core plus intimement familiarisé avec [ les vélodromes de la Capitale Gauloise . ou ses terrains de football-association l (ou du moins, ce qu'il est généralement l convenu avec beaucoup d'indulgence d'appeler: « ses terrains de football-, association.» Ainsi l'intérêt pour les choses de la France sportive, même sur le front, plus peut être sur le fronl qu'ailleurs) » est-il fort vif. 3 C'est une telle pensée qui inspiran . la direction de ce journal (qui outre ur journal est aussi une belle œuvre) nou: s a fait confier la rubrique intermittente - qui sous un titre un peu ambitieux d< « Chronique Parisienne » apportera d< . temps à autre aux lecteurs des«Sportsi des nouvelles des milieux sportifs d< s Paris. Aux heures de nostalgie sur li s front ou à l'arrière, puisse les simple propos que suivra notre signature arra cher quelques instants d'attention ré confortante. Byzance discutait d'abs tractions devant les nuées de barbares Parfois, à l'époque que nous vivons,oi i- se prend à croire que Byzance n'avai pas torl et que les historiens sévère \ critiquant sa légèreté d'esprit n'élaien s véritablement (et en plusieurs volumes bien souvent que de forts remarquable it sols- Paris se trouve protégé par u mur d'acier ou plutôt un mur humai d s Barbares actuels, au fait, les même que jadis, or Paris se préoccupe sou vent de mille autre choses que de 1 , i Paris s oêct'ipe ne la guerre, en raison nant, il déraisonne. 11 n'était pas si ii différent que celà sous Justinien que I victoire des courses en chars aille o au «vert» ou au «bleu». Pour moi pei sonnellement, il me semble digne de re flexions, de temps à autre, le sort réserv aux clubs engagés dans la Coup Charles Simon. Eh, sans doute le sor et la fin de la lutte mondiale importen autrement, mais ne pouvant rien su l'issue du conflit je ne perdrai pas moi l temps à croire que j'y puis quelqu chose et je me bornerai a des question pour moi plus simples. D'aucuns ; pourront trouver un tort. Mais ceux lî ne seront ni les lecteurs belges, qui par courent ces lignes et rêvent aux vieu: matches inter-villes, ressucités tant biei s que mal de ce côté de l'Yser. Ce ni t seront non plus nos «poilus» sportif! français, nos Maes, Lliermitte, Hanot Chayrihues, qui ne songent qu'à fair< heureusement coïncider leurs permissions de détente avec quelque rencontre importante pour leur club. Ainsi sans se faire illusion de l'importance de notre chronique, avons-nous eu l'idée que les questions qui l'animeront ne sont nullement indignes ni inapropriées à la grandeur des temps. Mais pour cette fois, n'abordant pas le vif du sujet, nous nous arrêterons à ces considérations préliminaires, non cependant sans encore quelques paroles pour souligner que c'est en pleine guerre que le Comité Français Interfédéral (grâce à l'appui des « Lectures pointons ») a adopté et mit debout pour la première fois le règlement de la Coupe d'Angleterre pour son épreuve maîtresse, donnant droit ainsi aux mille réclamations formulées par nous, et par d'autres, dans le passé. Le fait que le nom de Charles Simon, président du C. F. I., glorieux mort au champ d'honneur, est donné à la Coupe nous paraît encore une autre preuve de l'intime liaison de la guerre et de l'ielée sportive. Achille DECHENNE. Et l'Esepime ? L'escrime est totalement négligé à l'armée : ce sport est pourtant l'école la plus parfaite du « point d'honneur » et de la loyauté sportive. Un abonné nous écrit : Monsieur le Directeur, On pratique tous les Sports à l'armée de campagne, sauf l'escrime au fleuret, au sabre et à l'epêe de combat. L'escrime à la baïonnette devrait y être enseignée par di s spécialistes. GOEMAN. A la réunion des comités fédératifs, l'un des points à l'ordre du jour concernera l'escrime. Que les intéressés, délégués de salles d'armes, de clubs d'épéistes, nous écrivent pour nous exprimer leurs idées ou les propositions qu'ils auraient à faire. Notre collaborateur Victor Boin se chargera de les examiner, TABLEAU D'HONKEUR MORTS POUR LA PATRIE Fréolle Fernand, (F. C. Roulers). Engagé du début de la guerre, fut blessé à l'assaut de la tête de pont de Dix-mude, le 26 mai 1915 et est mort des suites de ses blessures le 30 mai 1915. Est inhumé au cimetière d'Alverin-ghem.Verheyen Joseph (Lyra F. C.), brancardier au 8 de Ligne, tué en juin 1917, pendant qu'il portait secours à des camarades blessés. Lemmens Joseph, dont nous avons annoncé dernièrement la mort auchamp d'honneur, appartient au vaillant club Lierrois, le Lyra F. C. NOS BLESSÉS Taymans Norbert, (Lyra F. C.) s. au 8 de L., blessé grièvement par bombe d'avion en juin 1917. Dussaussoit Pierre. Nous apprenons que l'excellent boxeur du Belgian Anny Boxing Club vient d'être blessé au bras au cours d'une patrouille aux avant-1 postes. Sa blessure, peu grave lieureu-' sement, ne l'empêchera pas de repren-1 dre son sport favori. Tous nos vœux de ; prompt rétablissement à ce brave déjà ; décoré de la Médaille Militaire et de ia ' Croix de guerre. * DISTINCTIONS HONORIFIQUES Saintenoy Jean.—Nous avons an . noncé dans notre numéro du 24 aoùl . dernier la mort au champ d.'honntni de Jean Saintenoy, membre du Raciu§ j C. B. Voici la belle citation qui vie r ! de paraître aux O. J. et qui affirme 1s s conduite héroïque de notre malheui eu? I camarade. ) « V. d. g. au 10 Art., 10 batt. M.V. D. s excellent gradé, exemple de courage e de dévouement. A peine revenu au can n tonnement après 4 j >urs de service in i tensif dans les tranchées, se présenti s spontanément pour repreudre le posti - d'un m. d. 1., grièvement blessé, dévoue a ment héroïque qu'il a payé de sa vie» - |,,[ [eSl juillet Rrrv, que Saintene^ Demez Edmond, (C. S. Verviétois) •- sergent, au front elepuis le début, vien ^ d etie décoré de la Croix de guerre. é Van Parys Hubert, (S. C. Tirlemont) ' dont nous avons annoncé, dans notri t numéro de la semaine dernière, la mor gloiieuse, le 19 août dernier à Ramsca r pelle, est Chevalier de l'ordre de Léo-i pold II et décoré de la Croix de guerre. : échos j Les braves cœurs! ; Notre excellent ami Marcel Gustin.du > corps des autos-canons belges, dont , nos lecteurs lisent toujours avec intérêt : les «Lettres de Russie.» qu'il nous adresse assez régulièrement, nous écrit • pour nous annoncer qu il a réuni une somme de 3,50 roubles, récoltée parmi les membres de son corps, et destinée à notre liste de souscription : « Honorons nos Morts ». Ce magnifique geste de généreuse confraternité sportive nous touche d'autant plus qu'il a été fait par un petit grouqe de compatriotes, exilé loin de nous, en terre étrangère, ne disposant pas de ressources financières bien grandes. Mais les « hommes » du corps des autos-canons sont de bons sportsmen et de braves cœurs qui ont le culte du souvenir. Qu'ils trouvent ici nos affectueux remerciements. Journaux du front La vie est dure aux pauvres journaux élu Iront, parents pauvres et combien delavorisés, ele la grande presse alliée 1 Nous disons de la «grande presse» car us s'y placent au premier rang par l'élévation de la pensée qui préside à leur rédaction, par le choix de leurs collaborateurs, tous des poilus combattants, par les difficultés matérielles qu'ils rencontrent à chaque pas sur leur chemin. Deux des plus intéressants de ces journaux du front, dans les derniers « Prière d'insérer «qu'ils nous adressent, lont une allusion directe à la précarité de leur existence : le Tord Boyau dit : « Notre nouveau numéro publie des fantaisies littéraires et crayonnées de la jeune phalange du T. B. qui déclare n avoir seulement besoin que d'abonnements » ; le Claque à fond lance un S. O. S. autrement grave encore : « Des abonnés s. v. p. pour que le claque à lond vive et ne meure pas. Un journal de tranchées et de « jas» ne peut périr. II faut qu'il tienne!» Ne" trouverons-nous donc pas, parmi les nouveaux riches de l'arrière, voir ; parujj les... anciens pauvres, des parrains de guerre pour journaux hon-netes dans la puree ? Les budjets financiers de ces journaux sonfcsi' modestes et leur portée morale est si haute! Ou bien encore, pourquoi les grands quotidiens de Londres, NewYork, Paris, Rome n'adopteraient-ils pas le confrère peu fortuné de la zone des tranchées? Un bon mouvement, grands frères, il vous en coûterait si peu. - . '.J «P i ii MMÈfi-,. rnllim île 16 m *&***&&&& ... ,m,., « sEJffiv9-îîîffll

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Dit item is een uitgave in de reeks Les sports: organe des sportsmen belges aux armées behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1917 tot 1919.

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